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Intro peinture du XVIII

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Intro peinture du XVIII°
-Diderot a rendu compte de plusieurs salons : son oeuvre reflète bien l’ensemble de la peinture française : les
salons ont le monopôle de la vie artistique.
1715 : mort de Louis XIV
Régence jusqu’en 1723
1723-74 : Louis XV
93 : mort de Louis XVI
À chaque règne correspond 1 politique artistique différente.
Vision frse centralisée et intellectualisée des artsrapport art et pouvoir.
L’académie royale :
Première gde institution : Académie royale de peinture et de sculptureprincipes, structures dans l’art.
Institution d’Etat avec des valeurs classiques, qui forment des artistes.
Fondée en 1648 sous Mazarin et Charles Le Brun (peintre royal). (Académie frse fondée en 1635.)
Les peintres académiciens touchaient 1 pension & 1 logement au Louvre.
Créer une sorte d’identité de l’école frse : il fallait montrer la valeurs de l’école frse à l’Italie (L
XIV)étalage de la polit artistique de l’Etat.
Les arts tributaires des commandespas de galeries.
Surintendant des bâtiments (ministre de la culture) qui suggère les commandes au roi.
-Marigny : surintendant de 1751 à 74, « chef et protecteur des arts » pour Diderot.Une équipe culturelle avec
sa sœur la marquise de Pompadour (maîtresse du roiinfluence) et Cochin (graveur et théoricien)cette équipe
donne la direction des goûts artistiques (frivolité à cette époquerococo)
-Angiviller : surintendant sous Louis XVItente de réimposer la peinture d’histoire, plus sobre.
Les surintendants peuvent commander des toiles pour le palais, ou les cartons pour les tapisseries.
+ Un mécénat de riches particuliers, des établissements religieux.
Mode du concours : c par concours qu’on entre à l’Académieon sélectionne en 2 tps : le peintre propose 1
« morceau d’agrément », s’il plaît, il propose un morceau de réception, s’il plaît, il est académicien, mais dans un
genre de peinture en particulier.
Il y a également de petites acad de province, mais ce sont des écoles de dessin, et pas doctrinales.
Qd on se présente à l’acad, on est déjà formé, le mieux c’est l’école des beaux arts, dont les enseignants sont déjà
des académiciens
ce qui comptait, c’était le dessin : approche plus intellectuelle que sensible.
Pour rentrer aux beaux arts il fallait passer un concours, à la fin des beaux arts, il y avait le prix de Rome (le
premier en 1663)
on part à Rome, villa Médicis, pour approfondir ses études : 1 annexe de l’acad frse de peinture et
sculptureils copiaient les artistes italiens aux frais du roi.assurance d’une carrière par la suite.
Prix de Rome : il fallait être un homme, avoir moins de 30 ans, être célibataire, avoir une lettre de
recommandation. Les épreuves étaient nombreuses (un académique : nu, 1 oe en logeds une ptite cellule
durant plusieurs jours)
supprimé en 1968
les peintures des lauréats sont conservés à l’école des beaux arts.
Marie-Antoinette n’a pas choisit un académicien comme peintre officiel (Ducreux) scandale
Les Salons :
Liés à cette acad, les salons : dès1663, le roi ordonne à chaque acad 1 tableau tous les ans.
1667, cette expo devient publique. Colbert, enthousiasmé, décide qu’il aura lieu tous les 2 ans (respecté à partir
1751).
A partir de 1725, cette expo au lieu au Salon Carré du Louvre (d’où le nom de salons).
Ce salon durait plusieurs jours (autour du 25 Aoûtst Louis)
Le salon s’est ouvert à d’autres peintres, non acad, mais sur sélection des académiciens.
Bcp de succès (elle était gratuite) : on le sait grâce à la vente du livret de l’expo donnant titre et artiste des oe : en
1770, on a 20 000 visiteurs alors que Paris compte 600 000 habitants.
Les salons exposent l’identité de la peinture frse.
Sur le plan éco, on y procède aux commandes.1 public très varié, 1 remise de médaille (de nouveau une sorte de
concours).
Les tableaux étaient accrochés du bas jusqu’en haut, pas de logique ds l’accrochage.
Mais 1 peintre était désigné pour être tapissier (1761-73, c’est Chardin, chéri par Diderot) et dispose les
toilespbs de cohabitation des oe.
L’atmosphère y était bruyante et désordonnée (comme au théâtre).
Gabriel de st Aubin faisait les gravure de l’exposition générale (ds le livret pour se repérer)
Crise vers 1770 : les peintres accusent le jury de tyrannie : le public en a assez de la peinture académique
(histoire et mytho)de riches bourgeois ont encouragé des oe plus légères (Fragonard le premier s’est passé des
commandes de l’Etat)
L’Acad a été supprimée en 1793 puis restaurée à la Restauration sous le nom de l’Académie des beaux arts.
Hiérarchie des genres :
Le sujet désigne les catégories. Cette hiérarchie vient de l’Antiquité et Renaissance.
Félibien, théoricien des arts au XVII° :
-Peinture allégorique (d’histoire et mytho) « la grande manière ». le peintre du roi et le directeur de l’acad est
toujours un peintre d’histoireVien, Hallé, Lagrenée (plus tard David)
-le Portrait : 1/3 des oeuvre du salon : de la Tour, Van Loo, Vigé le Brun
-Peinture de genre : anecdotique, plus légère, scènes d’intérieur appréciée des bourgeois. Greuze, Chardin,
Boucher (esprit rococo, un peu trop libertin pour Diderot), Fragonard, Watteau (pour lui, l’acad a créé le genre
des Fêtes Galantes : paysages fictifs, personnages attachants, comédiens…)
-Nature morte : genre mineur (on exige de ces peintre 2 morceaux de réception) ac inclus les peintres animaliers.
Oudry (peintre de la vénerie royale), Desportes.
-le Paysage : même niveau que la nature morte ce ne st pas des paysages réels, mais fictifs
Ruines (Hubert Robert), paysages (Vernet chargé de peindre les ports de France)
Classicisme et style rocaille :
Sous L XIV, c’est le Classicisme. Après sa mort, qqch de plus léger, le style rocaille : bcp d’éclat, des courtisans
futiles, raffinement.
Frivolité due à Mme Pompadour (1721-64) , érudite qui donne son impulsion1 portrait de Boucher où elle ne
semble pas si frivole : elle a 1 livre, signe d’érudition.
Depuis 1750, remise en question du rococo, et retour à une sobriété au nom de la morale : il faut d’abord
instruireretour à la vertu, l’héroïsme (redécouverte de Pompéi)
Néo-classicisme (le plus illustré par David)
En 1771, la comtesse du Barry (maîtresse de Louis XV à la mort de Pompadour) a commandé à Fragonard 4
tableaux galants, puis les refuse, et réclame à Vien 1 commande antique.
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