SECTION : TSGC 201 RAPPORT SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE POLLUTION Réalisé par : - YOUSSEF AMRAOUI Année : 2020-2021 Environnement et la pollution Définition de L'environnement : L'environnement est « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) Définition de la pollution : La pollution, c'est tout ce qui altère notre environnement ou notre santé, habituellement sous forme de substances, mais aussi sous forme d'ondes. La pollution s'attaque à l'air, à l'eau, au sol, à nos oreilles, à nos yeux… ... La plupart du temps, la pollution des sols et des rivières est d'origine chimique ou biologique. Les principales causes de pollution De nos jours, les principales causes de pollution de l'environnement proviennent en premier lieu de la production et de l'utilisation des diverses sources d'énergie, puis des activités industrielles et, de façon paradoxale mais néanmoins importante, de l'agriculture. À chacune de ces causes fondamentales de pollution vont correspondre d'innombrables sources de dispersion des agents polluants. Ces dernières prennent place depuis l'amont (industries extractives) jusqu'à l'aval, c'est-à-dire jusqu'aux usages domestiques, lesquels peuvent jouer dans certains cas (matières organiques fermentescibles polluant les eaux par exemple). Ainsi, la consommation de substances chimiques commercialisées auprès du grand public intervient de façon non négligeable dans la contamination de l'environnement, sans oublier les masses considérables d'engrais et de pesticides dispersés dans l'espace rural par les activités agricoles. Les différents types de pollution : Enjeu majeur du XXI siècle, la pollution est un phénomène mondial qui ne cesse d’évoluer d’année en année. Problématique connue depuis un certain temps et pas forcément prise en compte, les conséquences liées à la pollution de ces 20 dernières années sont désormais de plus en plus visibles. Réchauffement climatique, fonte de la banquise dans le cercle polaire, émission des particules fines, maladies ou décès, autant d’effets néfastes qui se multiplient de jour en jour. Mais alors, comment se caractérise la pollution ? LA POLLUTION DE L’AIR Aussi appelée pollution atmosphérique, la pollution de l’air est surement le type de pollution le plus connu et le plus dévastateur. De base naturels puis fortement multipliés par l’activité humaine depuis le XIXème siècle, les gaz à effet de serre sont les principaux bourreaux de notre planète. Ces gaz, en plus de polluer la Terre, sont également à l’origine du réchauffement climatique que l’on observe dorénavant sur la totalité de la surface du globe. Les autres polluants atmosphériques comme par exemple les particules fines sont également très néfastes pour la planète. Elles vont détruire la couche d’ozone terrestre ce qui va laisser passer les rayons ultraviolets nocifs à travers l’atmosphère. Tous ces polluants vont petit à petit réduire la qualité de l’air et vont ainsi provoquer la perte de nombreux organismes vivants ainsi que le développement de diverses maladies cardiovasculaires. Certains pays de l’Union européenne comme la France ont mis en place des normes pour encadrer la qualité de l’air afin de réduire au maximum la pollution atmosphérique. LA POLLUTION DU SOL TERRESTRE La pollution des sols est l’une des pollutions dont on parle le moins, car c’est assurément la moins visible par la population mondiale. Cependant, cette pollution peut s’avérer très dangereuse pour la santé. Cette pollution consiste à la contamination des sols par le rejet de produits chimiques directement dans le sol. Une fois rejetés dans le sol, ces produits viennent ensuite contaminer les cultures agroalimentaires (pesticides, engrais) qui sont ensuite ramassées et ingurgitées par l’homme. POLLUTION DE L’EAU Cette pollution provient de différentes origines. Elle peut provenir de la pollution industrielle (dégazage des bateaux en mers, rejets de produits chimiques), de la pollution par le biais de l’agriculture (utilisation de produits chimiques qui viennent contaminer les nappes phréatiques), de la pollution automobile (rejet d’huile ou carburant dans les cours d’eau) ou du non-traitement des eaux usées. LA POLLUTION DES DÉCHETS NUCLÉAIRES ET CHIMIQUES Ces déchets peuvent entrainer de graves conséquences sur notre environnement s’ils sont rejetés directement dans l’air ou dans le sol (par un mauvais traitement ou accident). Ils ont la particularité de rester très longtemps « actifs » dans l’environnement et d’être particulièrement mortels pour toute forme d’êtres vivants. LES AUTRES FORMES DE POLLUTION Il existe encore de nombreuses formes de pollution comme par exemple la pollution lumineuse, électromagnétique, visuelle, sonore ou encore spatiale. Bien que ces nouvelles formes de pollution (pour la majeure partie créée par l’Homme) soient assez récentes à l’échelle de l’humanité et moins présentes que celles citées précédemment, elles n’en restent pas moins dangereuses et problématiques. À terme, ces nouveaux types de pollution risquent d’être aussi nocifs que les pollutions plus classiques. Effets pollution sur l’environnement : Les êtres humains ne sont pas les seuls à être touchés par la pollution de l’air. Les plantes, les animaux et les bâtiments peuvent également subir les répercussions de la pollution atmosphérique. Les effets de la pollution atmosphérique sur l'environnement peuvent se ressentir à différentes échelles géographiques. Au niveau local Altérations des écosystèmes De manière aigue ou chronique les polluants atmosphériques ont de lourds impacts sur les cultures et les écosystèmes. De manière ponctuelle, par exemple lors des forts épisodes de pollution à l’ozone, des nécroses ou des tâches apparaissent sur les feuilles des arbres. Sur une période d’exposition prolongée à l’ozone, un affaiblissement des organismes et un fort ralentissement de la croissance est observé, et à terme cela impacte les cultures agricoles. Les polluants peuvent également parcourir des distances importantes et atteindre des écosystèmes sensibles. Sous l’effet des oxydes d’azote (NOx) et du dioxyde de soufre (SO2), les pluies, neiges, brouillard deviennent plus acides et altèrent les sols et les cours d’eau (perte des éléments minéraux nutritifs). Ces apports engendrent un déséquilibre de l’écosystème. Cette transformation du milieu se traduit en général par un appauvrissement de la biodiversité puis par la perturbation du fonctionnement général des écosystèmes. Les bio-indicateurs sont des outils d’évaluation de la qualité de l’environnement, ce sont le plus souvent des végétaux ou animaux qui font l’objet de surveillance permettant d’indiquer la présence ou les effets des polluants : Lichens : l’absence de lichens est un indicateur de pollution. Tabac : le tabac, de même que le trèfle, est très sensible à l’ozone. Abeilles : une baisse de l’activité de la colonie et/ou une mortalité importante peut traduire une pollution atmosphérique. Animaux domestiques : exemple du lait de vaches contaminé aux dioxines à proximité des incinérateurs. Disparition de certaines espèces quand la qualité de l’air se dégrade La pollution de l’air affecte également la faune : déclin de certaines populations pollinisatrices, difficultés de certaines espèces à se reproduire ou à se nourrir. Elle modifie la physiologie des organismes, l’anatomie et les caractéristiques du biotope des populations du milieu. Impact sur les matériaux Les processus naturels d'altération des murs et des bâtiments sont essentiellement dus aux conditions climatiques (variations de températures, humidité...) mais aussi à l'action des êtres vivants (bactéries, de champignons, de lichens...). Les pierres utilisées pour la construction des monuments sont principalement des calcaires dont on connaît la réactivité aux agents atmosphériques. L'observation des façades ou des statues montrent un noircissement réparti de façon non uniforme dû au dépot de particules en suspension. Les particules polluantes voient leur origine dans la combustion partielle des carburants fossiles, du bois, ainsi que des déchets. Au niveau global Les polluants atmosphériques n’ont pas uniquement des effets négatifs sur l’homme et l’environnement, mais influencent aussi directement ou indirectement le climat. Deux phénomènes principaux de pollution ont été mis en évidence à cette échelle : Le « trou dans la couche d’ozone » : la destruction de l’ozone stratosphérique est due à l’action de certains composés chimiques à base de chlore et de brome, tels que les chlorofluorocarbones (CFC) ou les bromures de méthyle (CH3Br), résultant des activités humaines. Des mesures sont prises afin de réduire les émissions de telles substances dans l’air comme l’arrêt total de la production de CFC depuis 1994 (protocole de Montréal). Le réchauffement ou dérèglement climatique dû à l’augmentation des concentrations de Gaz à Effet de Serre. Au cours du XXe siècle, un réchauffement général de la planète de + 0,5°C a été observé. Si ce phénomène persiste et s’amplifie, le réchauffement de la planète pourrait entrainer la fonte totale des glaciers et une élévation du niveau moyen des mers. Que puis-je faire pour protéger l'environnement ? Il y a une multitude de petits gestes que chacun de nous peut poser à la maison chaque jour pour contribuer à protéger l’environnement. Voici une liste de suggestions qui vous aideront à participer activement à cette tâche. L’eau L’eau est une ressource précieuse. Pour réduire votre consommation d’eau, vous pouvez : Fermer le robinet pendant que vous vous brossez les dents ou que vous vous lavez les mains. Installer un aérateur de robinet ou encore une pomme de douche à faible débit, ce qui peut réduire de moitié la quantité d’eau que vous utilisez. Garder une carafe d’eau dans le réfrigérateur pour que vous ayez toujours de l’eau fraîche à portée de la main. Ça vous évitera de faire couler l’eau du robinet. Attendre que le lave-vaisselle soit plein avant de le mettre en marche. Prendre des douches plus brèves. Les produits toxiques De nombreux produits chimiques sont nocifs pour les humains, les animaux, les plantes et l’environnement. Il est donc important de réduire autant que possible leur utilisation et d’en disposer adéquatement. Essayez de vous rappeler de : Bien lire les étiquettes et éviter autant que possible les produits toxiques. Utiliser de préférences des produits naturels tels que le vinaigre et le bicarbonate de soude pour nettoyer, ou encore un des nombreux produits non toxiques sur le marché. Ne pas jeter d’appareils électroniques tels que les téléphones cellulaires ou des objets comme les piles, les bonbonnes de propane et les contenants de peinture dans les déchets. Il est important de les amener à un centre de collecte spécialisé. Les déchets La plupart des municipalités en Ontario ont des programmes de recyclage. Il faut en faire une utilisation maximale pour détourner le plus possible de déchets des sites d’enfouissement. Il y a aussi d’autres moyens de réduire la quantité de déchets que vous produisez. En voici quelques uns : Acheter des produits durables et réutilisables plutôt que des produits jetables ou de qualité inférieure. Réparer les objets brisés ou abîmés avant d’en acheter d’autres. Éviter d’acheter des produits avec beaucoup d’emballage. Acheter des produits en vrac autant que possible. Apporter votre propre sac d’épicerie réutilisable afin de réduire l’utilisation de sacs en plastique. Le jardin Les pesticides sont désormais interdits en Ontario parce qu’ils sont considérés toxiques pour l’environnement, les humains et les animaux. Vous pouvez trouver dans les centres de jardinage ou sur Internet (voir les liens cidessous), des conseils sur des moyens naturels de contrôler les pestes dans votre jardin. Aussi, lorsque vous ajoutez de nouvelles plantes, choisissez des espèces qui ont besoin de peu d’eau. Les plantes indigènes se contentent généralement d’une quantité minime d’eau et sont bien adaptées à notre milieu. À mon avis, toutes ces mesures et précautions qui doivent être prises pour protéger l'environnement ne réussiront que si cela relève de la responsabilité de chacun de nous.