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la boite à merveilles-محول-محول

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01/10
Premier semestre Module 1 :
Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles
d’Ahmed Sefrioui »
/2015
Fiche de lecture
Titre de l’œuvre : La Boîte à Merveilles
Date d’écriture et date de parution : Écrit en 1952 et publié en 1954
Auteur et siècle : Ahmed Sefrioui, le 20ème siècle (1915-2004)
Genre : Roman autobiographique (récit à la première personne, narrateurpersonnage distinct de l’auteur)
Narrateur : Sidi Mohammed (enfant), parfois narrateur adulte.
Point de vue ou focalisation : Point de vue interne
Temps des verbes : -Imparfait et passé simple (les temps du récit). -Le présent
Révèle souvent la présence d’un narrateur adulte.
Registre de langue : Langue courante
Nombre de chapitres : 12 chapitres
Nombre de saisons : Trois saisons (l’hiver, le printemps, l’été)
Age du narrateur : Six ans
Durée du récit : Neuf mois. Presque une année
L’auteur
Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès. C’est l’un des
premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné
de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès,
puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de
nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort en mars
2004.
Ses œuvres : Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il
évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois
attribué à un Marocain).La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue
à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît
comme le texte inaugural de ce qui est aujourd'hui la littérature marocaine
d'expression française. La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin
des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989)
L'histoire
La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de
tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de
Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance
exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et
de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le
lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir
trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société
marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision
du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un
parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.
Structurl’œuvre
03 saisons: L’hiver : 3 chapitres, le printemps : 4chapitres et
l’été : 5 chapitres.
On peut alors estimer la durée du récit à troi saisons et
avancer que le narrateur enfantapproche de ses sept ans à la
fin du roman.
Chapitre1 :
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La solitude de l'enfant.
Les habitants de Dar Chouafa.
Les cérémonies de la voyante.
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La dispute : Zoubida et Rahma.
Chapitre 2 :
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Le Msid : un espace étouffant.
La visite du sanctuaire : L.Aicha / L.Zoubida.
(Le mausolée) : Ali Boughaleb.
Chapitre 3 :
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Le fqih du Msid : une misère ridicule.
La disparition de Zineb son retour était l'occasion d'organiser une cérémonie.
Chapitre 4 :
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La visite de Lalla Aîcha : Zoubida et Aîcha se livrent à leur commérage
et Sidi part à aux jeux avec les enfants.
Chapitre 5 :
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La faillite de My Larbi (L.Aicha vend ses bijoux).
La mort du coiffeur Sidi Mohamed Ben Taher.
Chapitre 6 :
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Le nettoyage du Msid fait par les enfants : rixe enfantine.
L'achat des nouveaux vêtements à l'occasion de Achoura.
Chapitre 7 :
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Les festivités de l’Achoura : Sidi Mohamed part au Msid pour festoyer l'occasion.
Chapitre 8 :
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Le combat entre le père du narrateur avec le dellal rusé. (Le jour où il
emmène Zoubida pour lui acheter des bracelets).
Le remariage de My Larbi.
Chapitre 9 :
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Ruiné, après avoir perdu son capital, Abdeslam laisse sa famille pour
aller travailler aux taux bourgs de Fès : afin de rétablir son atelier.
La visite de Lalla Aicha :
• Changement de celle-ci.
• Décision d'aller consulter le voyant Sidi El Arofi.
Chapitre 10 :
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La visite de Sidi El Arafi : Le voyant aveugle a pu remédier aux commentaires
féminins.
Le père, absent, parvient à ravir sa petite famille délaissée par l'envoi d'une somme
d'argent.
Chapitre 11 :
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Le martyre dont souffre My Larbi auprès de sa nouvelle épouse.
Salma, la marieuse, avoue sa responsabilité.
Chapitre 12 :
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•
L'abstinence du petit Sidi Mohamed allé au Msid.
Le retour :
• Du père (joie de la fille).
• De My.Larbi (tranquillité d'âme de Lalla Aicha).
La réouverture de la boite merveilleuse par le petit enfant, qui s'insinue de nouveau dans son petit
monde.
HIVER
Chapitre I:
- Le
manque : la nuit+la solitude (piège tendu au moineau qui ne viendra pas)
- Description dynamique : Dar Chouafa (évoquer les personnages).
- Description de l’école coranique (le Msid).
- Sidi Mohamed se rend au bain maure (confusion avec l’enfer, description du père).
- Le rituel des gnawa à dar chouafa. Description visuelle, auditive et olfactive.
- La dispute de Lalla Zoubida et Rahma la voisine à cause de la lessive (la terrasse).
- Malaise de Sidi Mohammed.
Chapitre II :
- Souffrances
au msid, fragilité de l’enfant. Mardi noir
- visite de Lalla Aicha ex-voisine et confidente (amie intime) de Lalla Zoubida.
- visite de (le sanctuaire/ le mausolée/ la nécropole) la zaouia Sidi Boughaleb.
- Sidi Mohammed se fait griffer par un chat au sanctuaire.
- Rahma a donné un objet fabuleux (le cabochon en verre) à Sidi Mohammed qu’il mit dans
sa boîte à merveille.
- Train-train quotidien (félicité, confort) jalousie des voisins.
Chapitre III :
- Le retour de sidi Mohamed à l’école coranique après deux journées de repos (la délivrance)
- Fatma Bziouia a acheté une lampe à pétrole, Lalla Zoubida fascinée mais envieuse.
- Poussée par la jalousie, Lalla Zoubida use de ces caprices pour demander à son mari de lui
en acheter une. Ce qu’il fit.
- Zineb s’est égarée lors d’un baptême. Tout le voisinage compatit. Occasion pour zoubida de
réconcilier avec Rahma.
- Une fois Zineb retrouvée, la maman organise une offrande (un repas) à l’intention des
mendiants aveugles en guise de remerciements à Dieu.
PRINTEMPS
Chapitre IV:
- Sidi Mohammed et sa mère rendent visite à Lalla Aicha (journée de potins : dispute du mari
de lalla Aicha avec son associé qui a renié ses dettes.
- Le narrateur joue avec les enfants du voisinage pour une fois.
- De retour chez lui, Maalem Abdesslam raconte à son fils des histoires fabuleuses.
- L’imagination de l’enfant, sa boîte à merveilles, les histoires de l’épicier Abdellah.
Chapitre V :
du fqih avec ses élèves à l’approche de l’Achoura (J-15) : les gamins
congédiés par le fqih pour le reste de la journée.
- En femme dévouée, Lalla Aicha vend ses bijoux pour venir en aide à son mari.
- Le décès de Sidi Mohammed Ben Taher. Les funérailles, les pleurs (Cauchemars et déliredu
narrateur)
- Lalla Zoubida offre une chaînette à son fils. (Volée par le chat de Zineb -dispute-)
- La gentillesse
Chapitre VI :
- les préparatifs de l’Achoura au Msid vont bon train. (Le petit nommé chef des frotteurs)
- Lalla Zoubida a acheté de nouveaux habits à Sidi Mohammed à la Kissaria ; Rahma insiste
pour les regarder.
- Mariage du vieux Sidi Othmane et avec une jeune femme et Rahma raconte ses
mésaventures
qui fascinent le narrateur.
Chapitre VII :
- Les
lustres (J-2) : préparatifs au Msid et achat des tambourins (les femmes) et de la trompette
pour sidi Mohamed.
- Le père accompagne son fils chez le coiffeur (détesté et redouté par le petit : la saignée d’un
clientet la future circoncision)
- Le jour ‘’J’’ : réveil pénible très tôt, à l’aube (sommeil et nausée) ; Douche, coiffure, habits
neufs prières, invocations psalmodiées au msid.
- Secret chuchoté de Lalla Rahma à Lalla Zoubida.
- Visite de la ville avec son père. L’enfant est gêné par ses habits neufs jusqu’aux
emmanchures.
- Lalla Zoubida reçoit lalla Aïcha, papotages et commérages pour le reste de la journée.
- Le soir, l’enfant est content de retrouver ses anciens habits.
L’ETE
Chapitre VIII :
- La fin
de la fête. Retour du train-train quotidien.
- Chaleur accablante, suffocante au Msid, l’école coranique.
- L’école a déménagé dans un sanctuaire (salle plus vaste) : monotone brisée, l’enfant donne
librecours à sa mémoire fertile.
- Achat du fameux bracelet (mauvaise augure/ présage) : dispute de Mâalem Abdesslam avec
le Dellal (le courtier mécréant, les enchères)
- Le remariage (bigamie) de Moulay Larbi avec la très jeune fille du coiffeur.
- Lalla Zoubida et lalla Aïcha se racontent leurs souffrances, maladie de l’enfant (migraine et
souffrance).
Chapitre IX :
- l’état
de santé de Sidi Mohammed se détériore.
- Maalem Abdesslam perd son argent au souk.
- Pour remettre sur pied son atelier, il part travailler en tant que moissonneur dans la
périphériede Fès.
- La souffrance et la maladie sont au menu du quotidien.
- Décision de Lalla Aicha et Lalla Zoubida d’aller consulter le voyant Sidi El Arafi.
Chapitre X :
- La visite de Sidi El Arafi au quartier Seffah. (Description visuelle et olfactive des lieux)
- Sidi El Arafi, un homme qui inspirait la confiance et l’assurance. (Prières, bénédiction du
voyant)
- Description vestimentaire de Sidi El Arafi.
- Visite de Lalla Zoubida avec son fils des mausolées (l’enfant ne va plus au Msid).
- Un villageois apporte des provisions et de l’argent à Lalla Zoubida provenant de son mari.
- Visite de Lalla Aicha et l’annonce d’une surprise. (Repas ; les six œufs).
Chapitre XI :
- Visite rendue à Lalla Aicha par le narrateur et sa mère. (La guerre aux mouches).
- Papotages des deux femmes autour d’un thé.
- Arrivée de Salama qui se fait pardonner auprès de Lalla Aicha en annonçant que le divorce
deMoulay Larbi et sa femme est à l’horizon.
- Zhor, une voisine, cherchant deux brindilles de menthe, finit par se joindre aux deux femmes
et raconte la situation qui empire entre Moulay Larbi et sa jeune femme trop capricieuse pour
son âge.
Chapitre XII :
- Le dénouement joyeux pour Lalla Aicha : le divorce de son mari
- Allal El Yaâkoubi, le condisciple de l’enfant, vient s’enquérir de son état de santé.
- Zineb vient annoncer l’avènement du père de l’enfant : Mâalem Abdesslam.
- La visite de Driss El Aouad au père (papotages) : divorce de Moulay Larbi.
- Fatigué, Sidi Mohammed se retire pour rouvrir sa boîte à merveilles.
Le système des personnages :
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Sidi Mohamed : le petit de six ans (le narrateur).
Lalla zoubida : la mère du narrateur.
Lalla aicha : l'amie de Zoubida.
Maâlam Abdeslam : le père de Sidi Mohamed. Tisserand.
Lalla Kenza : la voyante.
Rahma : voisine (la mère de Zineb fille que sidi Mohamed déteste). / Et femme de Driss
Aouad.
• Fatma Bziouya : apprenti de Mr. Abdeslam.
• My Laarbi : mari de Lalla.Aîcha (remariage avec la fille du coiffeur).
• Abdellah l’épicier : le conteur (" Homère" du petit Sidi Mohamed).
• Sidi El Arofi : le voyant aveugle qui va rassurer L.Zoubida et son amie L.Aîcha.
• Abderrahmane : le coiffeur.
• Salama : La marieuse qui va unir My. Laarbi et sa 2ème épouse.
• Zhor : la voisine de L. Aîcha qui lui a communiqué la vie que mène My.
Laarbi auprès de sa seconde épouse.
• Hammoussa : le collègue de Sidi Mohamed.
Le narrateur:
Sidi Mohammed, personnage principal du roman, caractérisé par sa solitude et
son imagination. La boîte à merveilles, son seul compagnon, contient des objets
hétéroclites qu’il considère comme ses véritables amis.
Lalla Zoubida:
Lalla Zoubida est la mère de Sidi Mohammed. Le récit du roman “la boîte à
merveilles” l’a présente comme une jeune femme de 22 ans qui se comporte
parfois comme une vieille femme, affirme qu’elle fait partie de la descendance du
prophète. Elle a une forte croyance aux superstitions.
Abdeslem:
Le père de Sidi Mohammed a la quarantaine. Ce montagnard très aimé par son
fils est tisserand.
Chouafa:
Tante Kenza, habite le rez-de-chaussée de la maison et elle apparait dans le
roman “la boite à merveilles” connue dans le quartier par son métier de voyante.
La famille de Driss ElAouad:
Driss est fabricant de charrue, mari de Rahma et père de Zineb qui a 7 ans et qui
est détestée par Sidi Mohammed.
La famille de Fatma Bziouya:
Fatma Bziouya et son mari Allal, jardinier, partagent le 2ème étage avec la
famille du narrateur.
La famille de Lalla Aicha:
Le roman présente Lalla Aicha comme étant une chérifa et une ancienne voisine
de Lalla Zoubida. Epouse de My Laarbi, un babouchier qui sera trompé par son
associé et qui se mariera avec la fille du coiffeur.
Driss le teigneux:
Serviteur loyal du Maalem Abdeslam, il avait l’habitude de garnir les canettes,
faire les commissions et acheter les provisions de Lalla Zoubida.
Abdallah:
Un épicier très aimé malgré le peu de clients, Sidi Mohammed est fasciné par ses
récits fantastiques.
Le fqih:
Un homme maigre et barbu tenant dans sa main un cognassier fut l’objet de
cauchemars de Sidi Mohammed.
Sidi el Arafi:
Le développement du roman “la boite à merveilles” le décrit comme un voyant
aveugle ressemblant à un sage des temps anciens et qui a été consulté par Lalla
Aicha et Lalla Zoubida et qui les a réconfortées par ses paroles.
Sidi Mohammed Ben Tahar:
Coiffeur qui habitait le quartier et qui a décédé avant l’Achoura.
Sidi Othmane:
Il s’agit dans le roman d’un vieillard marié à Lalla Khadija qu’il considère
comme sa fille.
Salama:
C’est une marieuse professionnelle, connue pour sa voix masculine.
Zhor:
Une voisine de Lalla Aicha que Sidi Mohammed trouve très belle beauté.
Schéma narratif
-Situation initiale :
¡ Le narrateur- personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie
heureuse.
Cette phase occupe une place importante dans le récit (Chapitre. I jusqu'au
Chapitre. VIII). L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle
baigne le
petit enfant, plongé dans un monde merveilleux.
q -Élément perturbateur :
¡ Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital :
Il a
perdu l’argent qu’il portait dans le souk des haïks.
q -Péripéties :
¡ Le voyage du père à la campagne, où il exerce le travail de moissonneur
afin de
pouvoir amasser l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier.
(Chapitres.
IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à
cause de sa
faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les
voyants.
q -Dénouement :
¡ Le retour du père. (Chapitre. XII)
q -Situation finale :
¡ Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa
boîte à
merveilles. (Chapitre.XII)
Eléments à retenir:
¡ Point de vue ou focalisation : Point de vue interne
¡ Registre de langue : Langue courante
¡ Époque des événements : Le 20ème siècle
¡ La ville du récit : La ville de Fès, la vieille ville
¡ La description : Souvent dynamique
¡ Les thèmes : La famille, la solitude…
¡ Champs lexicaux : La magie, l’impureté, le
désespoir, l’horreur…
¡ Dénouement et situation finale : Le retour du
père et la réouverture de la boîte
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