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François Brune
LE
CHRONOVISEUR
La machine qui révèle le
passé
Du même auteur
Ouvrages parus
Pour que l’homme
devienne Dieu,
Éditions Dangles, 1992.
Christ et karma, la
réconciliation ?,
Éditions Dangles, 1995.
Les morts nous parlent, 3e
édition, Philippe Lebaud/Oxus, 1996.
Dites-leur que la mort
n’existe pas (messages de l’au-delà commentés par le P. Brune), Éditions
Exergue, 1997.
À l’écoute de l'au-delà, en
collaboration avec Rémy Chauvin, 2e édition actualisée, Oxus, 2003.
Les miracles et autres
prodiges,
Philippe Lebaud/Oxus, 2000.
Le nouveau mystère du
Vatican, Albin
Michel, 2002, épuisé.
La Vierge du Mexique, Le jardin des
Livres, 2002.
Saint Paul, le
témoignage mystique,
Oxus, 2003.
CD
Les morts racontent, Victorie Music,
1996.
Christ et karma, Victorie Music,
1996.
ISBN: 978-2-8489-8035-5
©
Éditions Oxus - 2004
Une marque du groupe éditorial PIKTOS
Table des matières
UN RÊVE FOU
« PAPA, AIDE-MOI »
UNE GAMME D'ONDES
INCONNUES
Revivre le pas
Se souvenir de l’avenir
Le problème des
futuribles
L’accès à la
connaissance totale
Un chronoviseur sans
appareil
LA POSITION DES
SCIENTIFIQUES
La clairvoyance
rétrocognitive
Le paranormal est tout
à fait normal
Le modèle de
l’hologramme
Recherches parallèles
George de la Warr
Le docteur Montal
Spalding
L'ACCUSATION
D'IMPOSTURE
Coup de théâtre
Qui est vraiment le
Père Ernetti ?
Le Père Ernetti
s’explique
Un confrère pas
tellement frère
Quand le menteur va
trop loin
Un témoin capital
JE TIENS ENFIN MA
PREUVE
Quintus Ennius revient
en scène
Où ma preuve est
réduite en miettes
Contre-argumentation
« SE DÉPLACER DANS
L'ÉTERNEL PRÉSENT »
Un ami scientifique
vient à mon aide
Dernière rencontre avec
le Père Ernetti
EN PLEIN SURNATUREL
Ce que les médiums
m’ont dit
Contact mystique
LA THÈSE DE LA
MYTHOMANIE
Rencontre avec Mgr
Barecchia
Rencontre avec la sœur
du Père Ernetti
Comment j’acquis
un dictionnaire
biblique indispensable
L’ami sacrifié
Un délicieux parfum de
terreur
UN CONTRE-FEU
Le fraudeur craque
enfin
Mais quel est le vrai
fraudeur ?
L'AUTRE CHRONOVISEUR
AU RISQUE DE PARAÎTRE
NAÏF
Le mystère s’épaissit
L’heure de vérité
QUAND LES LOUPS SORTENT
DU BOIS
Le témoignage du neveu,
Aprilio Ernetti
Rencontre avec « l’ami
des bêtes »
Rencontre au sommet,
avec Giulio Andreotti
L’enquête continue à
Milan
L’enquête me ramène à
Venise
La vidéocassette
L'AU-DELÀ INTERVIENT
QUE FAUT-IL CRAINDRE ?
CONCLUSION : LA MORT
N'EST PAS DÉFINITIVE
UN RÊVE FOU
Un des rêves les plus
fous des hommes est certainement de pouvoir revenir en arrière, refaire
le
passé, le corriger, ou au moins le revoir, le revisiter. Que d’énigmes à
résoudre ! Pourra-t-on un jour enfin savoir qui était le fameux « Masque
de fer
» ? Arrivera-t-on à retrouver le trésor des Templiers ? Saura-t-on ce que
Jeanne d’Arc a bien pu dire au roi ? Chacun, j’en suis sûr, pourrait
compléter
cette liste au gré de ses désirs et de ses frustrations. Les historiens
rêveront, devant quelque château-fort, quelques remparts, d’assister aux
batailles qui s’y déroulèrent.
D’autres tenteront plutôt de
percer les secrets de quelques négociations de paix entre empires. Les
littéraires retrouveraient enfin l’immense foule des œuvres perdues dans
le
naufrage du temps, les tragédies grecques, les liturgies des temples, les
rites
d’initiation d’Eleusis... Les artistes chercheront à faire surgir devant
eux
tous les grands monuments du passé détruits par la nature ou, plus
souvent, par
la sottise des hommes. Qui n’a essayé, devant les temples de l’Égypte
ancienne,
de se représenter quelque grande cérémonie, quelque procession
solennelle. Qui
n’a rêvé, en montant vers l’Acropole, de retrouver l’antique Athènes au
temps
de sa plus grande splendeur ?
Nos films à grand spectacle
tentent bien de nous permettre de rejoindre Cléopâtre malgré la fuite
inexorable du temps. Mais, nous le sentons bien, romanciers, poètes ou
cinéastes ne peuvent nous offrir que des approximations, des conjectures.
Les
documents qui nous sont parvenus du passé ne sont que de pauvres débris,
quelques traces, infiniment précieuses mais très fragmentaires. À voir le
peu
qui nous reste de tant de grandes civilisations disparues on a bien
l’impression
que l’oubli, peu à peu, recouvre tout et que tout redevient, peu à peu,
comme
si rien n’avait été. C’est vrai, très rapidement, pour les petits
événements de
notre vie quotidienne, mais c’est vrai aussi, à la longue, pour les plus
grands
empires. Tout, en ce monde semble aspiré peu à peu par le néant. Cette
terre
même qui nous porte, un jour disparaîtra. Tout redeviendra-t-il alors
comme si
nous n’avions jamais été, comme si nous n’avions jamais souffert, jamais
aimé ?
Eh bien ! non. Je suis convaincu
que rien de ce que nous disons, faisons, et même pensons ne se trouve
effacé.
Il n’y a rien de caché qui ne doive un jour être dévoilé, nous dit
l’Évangile[1]. Il semble que
certains scientifiques soient déjà précisément près de saisir, au moins
partiellement, ces traces du passé. Alors, imaginez, imaginez
l’impossible,
l’incroyable, le fantastique au-delà de tous vos rêves, imaginez que
quelqu’un
ait vraiment réalisé l’appareil qui permettrait de connaître tout cela,
de
voir, d’entendre les hommes du passé, dans leurs costumes, leurs décors,
de les
regarder bouger, remuer, s’agiter, bien souvent se battre, et tout cela «
pour
de vrai », avec l’accent local, la prononciation de l’époque, sans aucune
erreur possible ; non pas une reconstitution, mais l’événement lui-même,
comme
au moment où il s’est vraiment produit.
J’ai rencontré quelqu’un qui
prétendait l’avoir réalisé. Quelqu’un qui me paraît encore maintenant
parfaitement crédible, que j’ai rencontré plusieurs fois, qui m’a parlé
de cette
découverte fantastique en toute liberté, en toute confiance, parce que je
lui
avais inspiré sans doute la même confiance. Cet homme était un prêtre,
comme
moi, plus précisément un moine, un homme de foi, de prière et un homme de
science.
Il est aujourd’hui passé dans
l’au-delà. Il a rejoint ceux qu’il avait déjà vus et entendus, un peu en
fraude. Il n’a pas pour autant « emporté son secret avec lui » comme on
le dit
dans les bons romans de science-fiction. Il a laissé des traces, des
documents,
mais ceux-ci ne sont pas accessibles. Ils sont soigneusement gardés, mis
sous
scellés, conservés mais cachés.
J’ai essayé à plusieurs
reprises d’en savoir un peu plus. J’ai mené avec mes petits moyens mon
enquête.
Je ne peux pas vous présenter l’appareil. Je ne l’ai jamais vu. Je ne
peux pas
vous présenter de preuves irréfutables. Tout ce que je peux faire, c’est
vous
raconter par le menu et très honnêtement le déroulement de mes
recherches. Je
vous exposerai les doutes des uns et des autres, les arguments que les
plus
sceptiques invoquent pour ne pas y croire, les raisons que j’ai de ne pas
être
convaincu par leurs objections.
Je vous raconterai les
mésaventures, inévitables dans ce genre d’entreprise, les surprises qui
m’attendaient. Je vous ferai découvrir les manœuvres imaginées par
certains
pour déconsidérer l’affaire, et, finalement, je vous expliquerai pourquoi
j’ai
acquis la certitude, précisément à cause de toutes ces manœuvres, qu’il y
a eu,
qu’il y a vraiment quelque chose que de hautes autorités nous cachent,
peut-être
d’ailleurs pour le bien de l’humanité, tant une telle invention
risquerait de
bouleverser les mécanismes de nos sociétés. Cette enquête est un peu une
aventure pleine de ruses, de contradictions, de rebondissements. Je vous
fournirai tous les documents. Je défendrai devant vous ma conviction
personnelle. À chacun de se faire ensuite sa propre opinion.
Je dois encore signaler
rapidement que je ne suis pas le premier à publier sur ce sujet. D’autres
l’ont
déjà fait, en grande partie en se servant des notes et documents que je
leur
avais fournis, comme ils le soulignent eux-mes honnêtement, mais avec
un
certain nombre d’inexactitudes graves et de rapprochements très
fantaisistes.
Il me faut mentionner ici
l’ouvrage de Peter Krassa[2] qui,
par exemple, me présente avec une aimable insistance comme professeur de
théologie à la Sorbonne. Pour lui c’était une évidence. J’avais enseigné
la
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