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TD1-0809-Corrige

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Université de Caen
UFR des Sciences
1
Master 1 IMM mention Ingénierie Mécanique (M1)
Transfert de Chaleur et de Masse
Corrigée de TD1 - Rappel
Solution d’exercice I.1:
A et B sont des constantes à déterminer en fonction des
conditions aux limites à la base de l’ailette x = 0 et à son extrémité x = L. La grandeur k
est donnée par
k2 =
hm
λS
où
m est le périmètre de la surface soumise au transfert thermique par convection,
h est le coefficient de transfert thermique par convection,
λ est la conductivité de matériau de l’ailette,
S est la section droite de l’ailette.
Comme le transfert thermique à travers la surface intérieure du tube est à négliger, on a
m = 2ro π = 48, 69 × 10−3 m
Alors
r
k=
hm
=
λS
s
50 × 48, 69 × 10−3
= 22, 54 m−1
400 × π(ro2 − ri2 )
1. Soit Tt la température de transistor. Donc la condition aux limites en x = 0 conduit
à A = Tt − T∞ . À l’extrémité non chauffée, x = L, on a

h
sinh kL +
cosh kL


kλ
d’où B = −(Tt −T∞ ) 
.
h
cosh kL +
sinh kL
kλ

−λ
dT
dx
= h(T (x = L)−T∞ ),
x=L
Pour calculer B on a :
h
50
=
= 0, 0055, kL = 22, 54 × 15 × 10−3 = 0, 338,
kλ
22, 54 × 400
sinh kL = 0, 345, cosh KL = 1, 0577, et par conséquent
0, 345 + 0, 0055 × 1, 0577
B = −(Tt − T∞ )
= −0, 331(Tt − T∞ )
1, 0577 + 0, 0055 × 0, 345
Adil Ridha
Département de Mathématiques et Mécanique
2008–2009
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2
Compte tenu des hypothèses faits, le transistor dissipe Φ = 0, 25 W à travers l’ailette
seulement. Cela implique
−Sλ
soit
dT
dx
= Φ = 0, 25
x=0
−π(ro2 − ri2 )λ(Bk) = 0, 25
d’où
Tt = T∞ +
0, 25
= 53◦ C.
400 × 11, 977 × 10−6 × 22, 54 × 0, 331
2. Sans l’ailette, toute l’énergie serait dissipée à travers la surface de du transistor. Donc
πro2 h(Tt − T∞ ) = Φ
d’où
Tt = T∞ +
= 25 +
Φ
πro2 h
π×
0, 24
× 10−6 × 50
7, 752
Tt = 50, 4◦ C.
soit
3. Conclusion : L’hypothèse faits montrent que si on a eu pris en comptes la dissipation
à travers la surface du transistor ainsi qu’à travers la surface intérieurs du tubes on
aurait trouvé Tt beaucoup plus inférieurs aux valeurs calculées.
4. On peut supposer que la dissipation thermique a lieu à travers toutes les surfaces
exposés avec Tt constante pour toute r.
Solution d’exercice I.2:
On a un problème du transfert thermique en régime non
permanent. Le transfert de chaleur a lieu en deux étapes. Dans la première, le panneau
est chauffé jusqu’à la température de 150◦ C dans un temps t1 qui est inconnu. Ensuite, le
panneau est maintenu chauffé pour 5 minutes supplémentaire à la fin duquel la température
augmente jusqu’à T1 (qui est inconnue). Dans la deuxième étapes, la panneau est refroidi
de T1 jusqu’à 37◦ C. Cette étape prend un temps t2 , qui est à déterminer. Ainsi, le temps
total est égale à t1 + 5 + t2 minutes.
1. Nous commençons par calculer le nombre de Biot, Bi, afin de déterminer la méthode
du calcul pour l’évolution de la température. On a pour la première étape
20 W/m2 K × 3 × 10−3 m
Bi1 =
= 0, 34 × 10−3
177 W/m.K
D’où Bi2 = 0, 5Bi1 = 0, 68 × 10−3 .
Adil Ridha
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2. Alors Bi1 1 et Bi2 1 ce qui implique que la méthode de la capacité globale est
convenable pour les deux étapes.
3. L’équation à utiliser pour les deux étapes est
θ
T − T∞
hAs
=
= exp −
t .
θi
Ti − T∞
ρcV
(1)
4. On a pour le panneau V /As = L = 3 mm. De plus, ρc = λ/α. Donc, on trouve
hAs
20 W/m2 K × 73 × 10−6 m2 /s
=
= 2, 75 × 10−3 s−1 .
−3
ρcV
177 W/m.K × 3 × 10 m
Alors,
150 − 175
= exp −2, 75 × 10−3 t1 .
25 − 175
D’où t1 = 651, 55 s, soit t1 = 10, 86 min. Ainsi, le temps de séjour du panneau dans
le four est 5 + 10, 86 = 15, 86 min. A la fin du ce temps la température est T1 qui est
déterminée par
T1 − 175
= exp (−2, 75 × 10−3 × 15, 86 × 60)
25 − 175
= exp(−261, 7) ' 0
et par conséquent T1 = 175◦ C.
5. Dans l’étape du refroidissement, on a
1
hAs
= × 2, 75 × 10−3 = 1, 376 × 10−3 s−1 .
ρcV
2
Donc
37 − 25
= exp −1, 376 × 10−3 t2 .
175 − 25
d’où t2 = 1347 s, soit 22,45 min.
En conséquence, le temps total de l’opération est
t = 22, 45 + 15, 86 = 38, 31 min.
Solution d’exercice I.4:
Adil Ridha
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Hypothèses :
1. Régime permanent.
2. Radiation thermique négligeable.
3. Surface inférieure de la plaque supposée isolée adiabatiquement.
Analyse :
On peut localiser la plaque chauffante utilisant la puissance électrique maximale en déterminant
au préalable le point de transition de couche limite. Calculons d’abord le nombre de
Reynolds basé sur la longueur L1 de la première plaque chauffante :
Re1 =
U ∞ L1
50 m/s × 0, 04 m
=
= 0, 76 × 105
−6
2
ν
26, 41 × 10 m /s
En supposant que le nombre de Reynolds de transition est donné par Rec,x = 5 × 105 , il
vient que la transitions a lieu en :
xc =
ν
26, 41 × 10−6 m2 /s
× 5 × 105 = 0, 2641 m
Rec,x =
U∞
50 m/s
La transition se déclenche alors sur septième plaque.
La plaque chauffante exigeant une puissance électrique maximale y conduit au plus
grand coefficient moyen, h, de transfert thermique par convection. En sachant que h varie
avec x du bord d’attaque, on en déduit alors qu’il existe trois possibilités :
1. La plaque chauffante no. 1, car elle correspond à la valeur maximale de h local dans
écoulement laminaire.
2. La plaque chauffante no. 7, car elle correspond à la valeur maximale de h local dans
écoulement turbulent.
3. La plaque chauffante no. 8, car elle est la première plaque se trouvant entièrement
dans un écoulement turbulent.
Pour toute plaque chauffante (no. i), la conservation d’énergie exige :
Φélec = Φconv = hi Li × 1 × (Ts − T∞ )
Pour la première plaque, h1 est déterminé à partir de :
1/2
N u1 = 0, 664Re1 P r1/3 = 0, 664(0, 76 × 105 )1/2 (0, 69)1/3 = 161, 8
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D’où
h1 =
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5
N u1 λ
161, 8 × 0, 0338 W/m.K
=
= 136, 68 W/m2 .K
L1
0, 04 m
Ainsi, on trouve
Φconv,1 = 136, 68 W/m2 .K(0, 04 × 1) m2 (240 − 20)◦ C = 1202, 8 W
La puissance exigée pour la plaque no. 7 peut être calculée en soustrayant la perdition
thermique totale associée au première six plaques chauffantes (1-6) de celle associée au
première sept plaques chauffantes (1-7). D’où :
Φconv,7 = h1−7 L7 × 1 × (Ts − T∞ ) − h1−6 L6 × 1 × (Ts − T∞ )
soit
Φconv,7 = (h1−7 L7 − h1−6 L6 ) × 1 × (Ts − T∞ )
où Li = i × L1 .
L’écoulement sur les première huit plaques est laminaire, et on obtient par conséquent :
1/2
N u6 = 0, 664Re6 P r1/3
Avec Re6 = 6Re1 = 4, 56 × 105 , on obtient alors
N u6 = 0, 664 4, 56 × 105
1/2
(0, 69)1/3 = 396, 22
Donc,
h1−6 =
396, 22 × 0, 0338 W/m.K
N u6 λ
=
= 55, 8 W/m2 .K
L6
0, 24 m
En notant que la couche limite sur la septième plaque est mixte, on doit utiliser alors :
4/5
N u7 = 0, 037Re7 − 871 P r1/3
On obtient alors, avec Re7 = 7Re1 = 5, 32 × 105 :
h
5 4/5
N u7 = 0, 037 5, 32 × 10
− 871 (0, 69)1/3 = 475, 46
Donc
h1−7 =
N u7 λ
475, 46 × 0, 0338 W/m.K
=
= 57, 4 W/m2 .K
L7
0, 28 m
D’où :
Φconv,7 = (57, 4 W/m2 .K×0, 28 m−55, 8 W/m2 .K×0, 24 m)×1 m×(240−20)◦ C = 589, 6 W
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de la même manière on procède maintenant au calcul de flux thermique associé à la plaque
no. 8. Il vient :
Φconv,8 = (h1−8 L8 − h1−7 L7 ) × 1 × (Ts − T∞ )
où h1−8 est calculé de la même mainère que h1−7 . Ainsi, avec Re8 = 8Re1 = 6.08 × 105 ,
l’on obtient
h
4/5
N u8 = 0, 037 6, 08 × 105
− 871 (0, 69)1/3 = 615, 84
Donc,
h1−8 =
N u8 λ
615, 84 × 0, 0338 W/m.K
=
= 65 W/m2 .K
L8
0, 32 m
et par conséquent
Φconv,8 = (65 W/m2 .K × 0, 32 m − 57, 4 W/m2 .K × 0, 28 m) × 1 × (240 − 20)◦ C = 1040 W
On conclu alors que Φconv,1 > Φconv,8 > Φconv,7 .
Remarques :
Le résultat obtenu dépend des conditions de l’écoulement ainsi que la longueur des plaques
chauffantes. Par exemple, si U∞ = 60 m/s, T∞ = 25◦ C, Ts = 230◦ C et la longueur de
plaque chauffante est 50 mm, la transition aurait lieu en xc = 0, 22 m qui correspond à
la plaque no. 5 sur laquelle la couche limite serait mixte. On trouve alors que pour ce
problème Φconv,6 > Φconv,1 > Φconv,5 .
Solution d’exercice I.5:
Hypothèses :
1. Régime permanent.
2. Condcution thermique uni-dimensionnelle.
3. Le sonde est isolé thermique du mur.
4. Les coefficients de transfert thermique par convection sont uniformes.
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Analyse :
1. Pour trouver une expression pour ∆Terr = (Te − T∞,i ), il nous faut la distribution de
la température de la partie du sonde en contact avec le liquide Ti (x). On considère
alors que le sonde consiste de deux régions : 0 ≤ xi ≤ Li , pour la partie plongée dans
le liquide, et 0 ≤ xo ≤ (L−Li ), la partie dans l’air ambiant. L’origin correspond alors
au mur. En utilisant les résultats pour d’ailette à section constante, avec transfert
thermique par convection à l’extrémité libre, on obtient alors
Ti (x) − T∞,i
cosh (ki (Li − xi )) + (hi /ki λ) sinh (Li − xi )
=
To − T∞,i
cosh (ki Li ) + (hi /ki λ) sinh (ki Li )
(2)
où T0 = Ti (xi = 0 = xo ).
La température à l’extrémité libre du sonde, Te = Ti (Li ) est alors :
cosh(0) + (hi /ki λ) sinh(0)
Ti (Li ) − T∞,i
=A=
To − T∞,i
cosh (ki Li ) + (hi /ki λ) sinh (ki Li )
(3)
∆Terr = A (To − T∞,i )
(4)
D’où
2. Le bilan du flux thermique en xi = xo = 0 conduit à
ϕO = −ϕi
(5)
La distribution de la température pour x ≤ 0 est donnée par
To (x) − T∞,o
cosh mo (Lo + x)
=
To − T∞,o
cosh (mo Lo )
(6)
car l’extrémité libre de la partie exposé à l’air ambiant est supposé isolée adiabatiquement.
Alors, d’après (5)
(ho mλAc )1/2 (To − T∞,o ) · B = − (hi mλAc )1/2 (To − T∞,i ) · C
(7)
où m = πD, Ac = 14 πD2 et
B=
sinh (ko Lo ) + (ho /ko λ) cosh (ko Lo )
cosh (ko Lo ) + (ho /ko λ) sinh (ko Lo )
et
C = tanh (ko Lo )
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En cherchant To , on obtient :
To − T∞,o
(hi P λAc )1/2 C
=−
=−
To − T∞,i
(ho P λAc )1/2 B
D’où :
"
hi
ho
1/2
C
B
#
1/2
hi
C
T∞,o +
T∞,i
ho
B
"
To =
1/2 #
C
hi
1+
ho
B
(8)
(9)
3. Pour calculer ∆Terr , on doit d’abord déterminer les constantes A, B, C et finalement
To . L’effet de α = Li /L est mise en évidence en écrivant Lo = L − Li = L(1 − α).
On obtient alors,
T∞,o +
∆Terr = A
hi
ho
1/2
1/2
C
hi
C
T∞,i − T∞,i −
T∞,i
B
ho
B
"
1/2 #
hi
C
1+
ho
B
soit
∆Terr = A "
T∞,o − T∞,i
1/2 #
hi
C
1+
ho
B
(10)
Notons que dans le cas où hi /ho 1, cette expression se réduit à :
∆Terr = A (T∞,o − T∞,i )
(11)
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