« En termes de classification, la majorité des 18 établissements seront classés quatre
étoiles et destinés au tourisme d’affaires, de séjour et enfin de loisir.
"Ils seront gérés par des enseignes autant nationales qu’internationales, conformément
au positionnement touristique de notre métropole », révèle Mouhid sans donner plus
de détails sur leurs identité
Selon notre interlocuteur, cet apport viendra s’ajouter aux quelques 1.000 lits livrés en
2019 et aux 1.200 lits en cours de construction et dont la livraison interviendra courant
2020-début 2021.
« Cette augmentation de la capacité litière concerne surtout des catégories hôtelières
où il y a un vrai besoin à savoir les établissements 3, 4 et 5 étoiles mais aussi les
résidences touristiques de nouvelle génération dont certaines enseignes
internationales s'implantent pour la 1ère fois à Casablanca et en Afrique.
« Ainsi, en 2020, un Hilton Garden 4 étoiles de 310 lits ouvrira près de Sidi Maarouf
tandis que deux autres hôtels (un 4 et 5 étoiles) avec 700 lits au total appartenant à une
enseigne internationale ouvriront en plein centre-ville.
« D’ici 2021, on devrait donc arriver à une offre hôtelière à Casablanca qui frôlera les
26.000 lits contre 22.200 aujourd'hui.
"Cela se fera en adéquation totale avec les potentialités d’accueil de la ville et de la
demande potentielle touristique de notre métropole. Le nombre d'hôtel passera, lui, à
150 établissements classés.
Des projets en cohérence avec la politique de grands travaux urbains
« A mon sens, ces ouvertures programmées sont en totale cohérence avec la mise à
niveau des équipements urbains et des infrastructures de la ville dont il faut citer, le
développement de la zone d’Anfa, de Sidi Maarouf, du centre-ville, de la marina, la
médina, la corniche et j’en passe.
« Tout cela permettra de faciliter et de relancer les investissements hôteliers qui sont
très sensibles à la modernisation en cours. Ainsi, en 13 ans, nous sommes passés à
22.200 lits contre 9.300 en 2006.
« Depuis la mise en place du plan de développement régional touristique (PDRT),
l’augmentation moyenne de la capacité litière de la ville s’est poursuivie à un rythme
annuel de 7% », a précisé Mouhid.
A la question de savoir si la ville n’était pas déjà en surcapacité hôtelière et si elle
avait vraiment besoin de ces nouvelles unités, le DG affirme que le taux d’occupation
est passé de 50% en 2005 à 56% en 2018 alors que la capacité a plus que doublé.
Les professionnels attendent le palais des congrès de la métropole
« Le besoin est réel et opportun sachant que sur les catégories d’hôtels qui intéressent
le tourisme d’affaires, le taux de remplissage en 2018 était de 73% pour les 5 étoiles et
de 65% pour les 4 étoiles.
« Ces projets montrent que la ville de Casablanca est de plus en plus éligible à
l’investissement hôtelier.
« Il est important de préciser que l’infrastructure nodale qui va booster encore plus
l’investissement et la fréquentation hôtelière sera l’avènement du futur palais des
congrès à Casablanca, que les professionnels attendent depuis des années et dont les
études devraient aboutir très prochainement.
« Sa mise en service ne manquera pas d’augmenter l’attractivité de notre destination
avec la multiplication de conférences internationales, de séminaires professionnels,
d’événements incentives ...
« L’autre infrastructure qui est aussi très attendue est le parc des expositions et de la
logistique prévu à Zenata.