Telechargé par Christelle Fokoua

parcours court scratch

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Parcours
SCRATCH, découverte et initiation
CM1-CM2
Cette séquence propose à la fois des activités débranchées (informatique sans ordinateur)
permettant d’aborder des concepts de base de la science informatique (algorithme, langage,
programme), et des activités branchées (nécessitant un ordinateur ou une tablette) pour s’initier
à la programmation avec Scratch.
Le codage et la programmation dans les programmes de cycle 3
Sciences et technologie
Matériaux et objets techniques
- Le stockage des données, notions d’algorithmes, les objets programmables.
Les élèves découvrent l’algorithme en utilisant des logiciels d’applications visuelles et ludiques.
Ils exploitent les moyens informatiques en pratiquant le travail collaboratif.
Mathématiques
Espace et géométrie
- (Se) repérer et (se) déplacer dans l’espace en utilisant ou en élaborant des représentations
- Se repérer, décrire ou exécuter des déplacements, sur un plan ou sur une carte.
- Accomplir, décrire, coder des déplacements dans des espaces familiers.
- Programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran.
- Vocabulaire permettant de définir des positions et des déplacements.
- Divers modes de représentation de l’espace.
- Situations donnant lieu à des repérages dans l’espace ou à la description, au codage ou au
décodage de déplacements.
-1-
- Travailler : avec de nouvelles ressources comme les […] logiciels d’initiation à la
programmation…
Repères de progressivité
Une initiation à la programmation est faite à l’occasion notamment d’activités de repérage ou de
déplacement (programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran)
Pour aller plus loin : document d’accompagnement proposé par Eduscol
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Initiation_a_la_programmation/92/6/RA16_C2_C3_MATH_ini
titation_programmation_doc_maitre_624926.pdf
Références aux programmes et au socle commun pour le cycle 3
Socle commun de connaissances, compétences et culture
Domaines
1. Les langages pour penser et communiquer
2. Les méthodes et outils pour apprendre
3. La formation de la personne et du citoyen
4. Les systèmes naturels et les systèmes techniques
5. Les représentations du monde et l’activité humaine
Compétences travaillées
Pratiquer les langages scientifiques pour permettre
de résoudre des problèmes
Organiser son travail et sa pensée
Développer la confiance en soi et le respect des
autres
Pratiquer des démarches scientifiques
Mettre en place les notions d’espace, s’orienter, se
déplacer
Espace et géométrie
Attendus de fin de cycle
(Se) repérer et (se) déplacer en utilisant des repères et des représentations.
Compétences associées
- Accomplir, décrire, coder des déplacements dans des espaces familiers.
- Programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran.
Matériaux et objets techniques
Attendus de fin de cycle
Repérer et comprendre la communication et la gestion de l’information.
Compétences associées
- Le stockage des données, notions d’algorithme, les objets programmables
Ce parcours est une initiation à la pensée algorithmique et à la programmation. Les activités
proposées aux élèves vont les conduire à :
§ savoir décomposer un problème en tâches simples
§ savoir reconnaître des tâches qu’on a déjà̀ effectuées, ou qui se répètent
§ apprendre à travailler ensemble
§ favoriser leur imagination, leur créativité, sous une modalité́ attrayante
Partenaires :
ARTEM Game Lab ?
-2-
SOMMAIRE
Séances
Séance 1 en classe : Découvrir la notion d’algorithme.
Séance 2 en classe : Se repérer et se déplacer sur une grille.
Séance 3 en classe : Découvrir le langage de programmation de Scratch.
Séance 4 au Centre Pilote : Initiation à la programmation avec Scratch.
Séance 5 au Centre Pilote : Programmer un jeu de labyrinthe partie 1.
Séance 6 au Centre Pilote : Programmer un jeu de labyrinthe partie 2.
Séance 7 au Centre Pilote : Programmer un jeu de labyrinthe partie 3.
Annexes
Ressources
-3-
Séance 1 en classe
Découvrir la notion d’algorithme
Objectifs
Se familiariser avec la notion d’algorithme.
Notions
« Algorithme »
- Un "algorithme" est une méthode permettant de résoudre un problème
- Un test dit quelle action effectuer quand une condition est vérifiée
- Une condition est une expression qui est soit vraie, soit fausse
- Une boucle permet de répéter un certain nombre de fois (voire indéfiniment) toute une série
d’instructions
Matériel
Par binôme d’élèves
Un jeu de 16 bâtonnets (allumettes, feutres…)
Phases de déroulement de l’activité
Situation déclenchante
Proposer une partie de jeu de Nim.
Présentation du jeu et de ses règles :
C’est un jeu simple permettant de comprendre la notion d’algorithme.
Prévoir une collection de 16 objets identiques (bâtonnets, allumettes, feutres…)
Avec 8 bâtonnets ou objets pour commencer
On dispose sur une table 8 objets identiques. Chacun leur tour, les deux joueurs ramassent 1,
2 ou 3 objets sur la table. Le joueur qui ramasse le dernier objet remporte la partie.
Quelques exemples de partie :
Premier tour : le premier joueur
(J1) ramasse 1 objet (en rouge), le
second joueur (J2) en ramasse 2
(en bleu).
Deuxième tour : J1 ramasse 2
objets, J2 en ramasse 3 dont le
dernier.
J2 gagne.
er
1 tour
ème
2
tour
-4-
Premier tour : J1 ramasse 1
objet, J2 en ramasse 1.
Deuxième tour : J1 ramasse 2
objets, J2 en ramasse 2.
Troisième tour : J1 ramasse les
deux derniers objets.
J1 gagne.
er
1 tour
ème
2
ème
tour
3
tour
Premier tour : J1 ramasse 3 objets,
J2 en ramasse 1.
Deuxième tour : J1 ramasse 2
objets, J2 en ramasse 2 dont le
dernier.
J2 gagne.
er
1 tour
ème
2
tour
Phase d’appropriation
Les élèves jouent par binôme. Qui gagne le plus souvent : le joueur 1 qui commence la partie
ou bien le joueur 2 ?
Phase de recherche
L’enseignant joue plusieurs parties (en tant que joueur 2) et bien sûr, gagne à chaque fois !
Quelle est la stratégie qui permet de gagner à coup sûr ?
Mise en commun
Les élèves exposent leur solution.
Formalisation de la stratégie gagnante
Le jeu de Nim est sans suspense : le premier à jouer perd, car il existe une astuce pour que le
deuxième joueur gagne à tous les coups. La stratégie gagnante est de laisser 4 objets à
l’adversaire.
Pour se convaincre de l’efficacité de la stratégie gagnante, prenons le deuxième et dernier tour
du troisième exemple de partie ci-dessus.
Il reste 4 objets, et J1 (joueur 1, rouge) joue :
• si J1 prend 1 objet, alors J2 (joueur 2, bleu) en prend 3 (dont le dernier) ;
• si J1 prend 2 objets, alors J2 en prend 2 (dont le dernier) ;
• si J1 prend 3 objets, alors J2 en prend 1 (le dernier).
Dans ce cas, si J2 sait jouer, J1 perd à tous les coups.
En effet, J2 peut guider le jeu de manière à passer de 8 objets à 4, puis à 0.
Donc, si J2 sait jouer, J1 a perdu la partie avant même de commencer.
Pour amener les participants à découvrir la stratégie gagnante, on peut grouper les objets par
4, rendant ainsi l’astuce plus visible.
-5-
Les élèves rejouent en essayant d’appliquer la stratégie gagnante et d’atteindre le plus
possible la victoire !
Remarque : dans les deux premiers exemples de partie, la stratégie gagnante n’est pas appliquée.
Proposer de faire une partie avec 12 objets.
Les enfants réussissent-ils à appliquer la stratégie gagnante ?
Et une partie avec 16 objets ?
Et une partie avec 15 objets ?
Il faut alors modifier les règles :
- chaque joueur peut prendre 1, 2, 3 ou 4 objets, et la stratégie gagnante consiste pour le
joueur 2 à laisser des multiples de 5.
(possible également avec des multiples de 3).
Les notions de test et de condition sont abordées dans cette activité :
-6-
SI le joueur 1 prend 1objet, ALORS le joueur 2 prend 3 objets.
Les termes test et condition sont définis ainsi :
Un test dit quelle action effectuer quand une condition est vérifiée.
Une condition est une expression qui est soit vraie, soit fausse.
La condition est ici : le joueur 1 prend 1 objet.
Elle est soit vraie et le test dit alors : le joueur 2 prend 3 objets.
Si la condition est fausse, une autre condition est posée :
SI le joueur 1 prend 2 objets, ALORS le joueur 2 prend 2 objets.
etc.
Autre notion abordée, celle de boucle : chaque fois que 4 objets sont enlevés, la procédure
recommence.
La procédure est répétée 2 fois pour 8 objets, 3 fois pour 12 objets, etc.
Conclusion
Comme pour le jeu de Nim, un algorithme est une stratégie gagnante permettant de trouver la
solution à un problème donné. Ici le problème était « comment gagner au jeu de Nim ? »
Imaginons que l’on veut apprendre à un ordinateur comment jouer et gagner au jeu de Nim : il
faut indiquer à la machine quelle est la stratégie gagnante. L’algorithme correspondant à cette
stratégie doit pour cela être traduit dans un langage compréhensible par l’ordinateur. On parle
de langage de programmation. La conception d’un programme commence donc par la
conception d’un algorithme.
Dans les séances à venir, les élèves vont découvrir le langage du logiciel Scratch et seront
amenés à construire des programmes traduisant des algorithmes avec ce langage.
Trace écrite
La classe synthétise collectivement ce qui a été appris au cours de cette séance :
Un algorithme est une méthode permettant de résoudre un problème.
Un test dit quelle action effectuer quand une condition est vérifiée.
Une condition est une expression qui est soit vraie, soit fausse.
Une boucle permet de répéter plusieurs fois une série d’instructions.
Remarques
Prolongements
Demander aux enfants de réfléchir et d’écrire un algorithme simple (sous la forme d’une suite
de phrases simples) pour décrire les actions qui répondent à un problème donné. Voir fiche
Annexe 1.1
Retour SOMMAIRE
-7-
Séance 2 en classe
Se repérer et se déplacer sur une grille.
Objectifs
Se repérer, décrire ou exécuter des déplacements, sur un plan ou sur une carte.
Notions
Vocabulaire permettant de définir des positions et des déplacements.
Matériel
Pour la classe : vidéo Annexe 2.1
Par élève : fiches Annexe 2.2
Phases de déroulement de l’activité
Les activités qui vont suivre (en classe et au centre pilote) proposent une initiation à la programmation
avec Scratch.
Scratch est un logiciel qui a été conçu pour apprendre à programmer.
Le langage de programmation utilisé permet de créer facilement des animations, des histoires
interactives, des jeux vidéo, des créations musicales et artistiques, etc...
Phase 1 : Visionner une courte animation où on voit un personnage se déplacer (vidéo
Annexe 2.1_fond blanc). Cette animation a été réalisée avec Scratch.
Interroger les élèves : que voit-on sur la vidéo ?
Comment décririez-vous le déplacement du chat
orange à l’écran ?
De façon précise ?
Cet échange amène à l’idée que pour réaliser une telle animation avec Scratch, il faut savoir
repérer la position de personnages à l’écran et décrire des déplacements pour pouvoir ensuite
les programmer.
Comment faire ce repérage et décrire les déplacements ?
Si les élèves n’ont pas d’idée, montrer la même animation avec un fond quadrillé (Annexe
2.1_carreaux).
-8-
Avec le quadrillage, on peut dire de combien de
carreaux se déplace le chat orange vers la droite, le
bas, etc.
Puis montrer la même animation avec
comme fond la grille Scratch (Annexe
2.1_grille). La grille permet de repérer avec
précision les positions des personnages à
l’écran et de décrire leurs déplacements.
Phase 2.
Se repérer sur la grille.
Projeter à la classe la grille de la 1ère étape de la fiche Annexe 2.2.
Cette grille est celle du logiciel Scratch, elle y décrit l’espace où évoluent les personnages et
les objets dans les programmes.
Décrire l’image, que voit-on ?
®
®
®
®
®
des droites
des nombres
des lettres (x et y)
des carreaux
des couleurs
La grille a pour dimensions 480 en largeur et 360 en hauteur. L’unité est le pixel, comme sur une image
numérique (pixel est la contraction de l’anglais « picture element » qui se traduit par « élément
d’image »).
-9-
Comment se repère-t-on sur la grille ?
La position d’un point sur la grille est donnée par un couple de nombres :
§ le premier nombre correspond à la position de gauche à droite de la grille (on l’appelle x) ;
§ le deuxième nombre correspond à la position de bas en haut de la grille (on l’appelle y).
On dit que ces nombres pour x et y sont les coordonnées du point.
Le point noir au milieu de la grille, à l’intersection de la droite orange et de la droite bleue, est
repéré par la position (x:0, y:0). On peut simplifier cette écriture en (0, 0) en n’écrivant pas les
lettres x et y.
Il y a des nombres négatifs sur la grille : -240, -200, -180 et -100. L’utilisation de coordonnées
négatives ne devrait pas poser de problème, les enfants connaissent d’autres échelles
graduées/situations avec des nombres négatifs :
§ Les températures hivernales peuvent descendre sous les 0°C et être négatives ;
§ Les commandes d’un ascenseur peuvent avoir des boutons indiquant -1, ou -2 pour des
niveaux souterrains (sous-sol, cave, parking).
Demander aux élèves où se situent sur la grille les points pour lesquels y vaut 0.
® La droite centrale horizontale de couleur orange rassemble tous les points pour lesquels
y vaut 0 ; on l’appelle l’axe des x.
En dessous de la droite orange, les valeurs de y sont négatives, au-dessus elles sont positives.
Demander aux élèves où se situent sur la grille les points pour lesquels x vaut 0.
® La droite centrale verticale de couleur bleue rassemble tous les points pour lesquels x
vaut 0 ; on l’appelle l’axe des y.
A gauche de la droite bleue, les valeurs de x sont négatives, à droite elles sont positives.
La grille peut se décomposer en quartiers où les coordonnées sont données par un couple de
nombres :
·
·
(positif, positif) en haut à droite (zone rouge)
(positif, négatif) en bas à droite (zone bleue)
(négatif, positif) en haut à gauche (zone jaune)
·
(négatif, négatif) en bas à gauche (zone verte)
·
Un quadrillage gris clair large (tous les 100 pixels) aide au repérage sur la grille.
- 10 -
Trouver et noter la position de points.
Les élèves doivent relever les valeurs de x et y (les coordonnées) pour chacun des quatre
points sur la grille.
Faire le premier point ensemble.
Commencer par les valeurs de x et y, puis donner la position sous la forme (x, y).
Point noir
Point rouge
Point jaune
Point vert
Point bleu
x:0
x : 100
x : -200
x : -100
x : 200
y:0
y : 100
y : 100
y : -100
y : -100
(0, 0)
(100, 100)
(-200, 100)
(-100, -100)
(200, -100)
S’assurer que les élèves ont compris comment se repérer sur la grille.
Placer des points connaissant leurs coordonnées.
rose à (- 50, 0)
gris à (150, - 50)
orange à (240, - 180)
violet à (- 300, - 100)
Le points rose et le point gris ne sont pas
sur une intersection du quadrillage gris clair ;
les élèves peuvent envisager de tracer un
quadrillage plus serré, tous les 50 pixels, ou
bien utiliser un outil de mesure (règle) pour
placer ces points (proportion, fraction).
Le point orange est dans le coin inférieur
droit, à la limite de la grille.
Le point violet ne peut pas être placé sur la grille puisque sa valeur de x est au-delà de -240
qui est la limite de la grille.
- 11 -
Déplacer un point.
Je veux déplacer le point jaune de 400 en x et de -200 en y.
Où ce point va-t-il se retrouver ?
Se déplacer de 400 en x signifie se déplacer vers les valeurs positives de x (vers la droite) de
400 pixels.
Se déplacer de -200 en y signifie se déplacer vers les valeurs négatives de y (vers le bas) de
200 pixels.
Remarque : ces instructions de déplacement de 400 ou -200 en x ou en y seront utilisées plus tard dans
Scratch.
Le point jaune se retrouve à la positon du
point bleu.
Proposer aux élèves ou demander aux élèves de proposer d’autres déplacements de ce type,
par exemple comment doit-on déplacer le point rose pour qu’il se retrouve à la position du point
rouge ?
Aux élèves de jouer ! plusieurs solutions possibles.
Coordonnées
(x,y)
Chat orange
(-200,100)
Chat gris
(-100,0)
Chat noir
(50,0)
(150,-100)
Chat blanc
Remarque : la position d’un personnage est
donnée pour son centre.
Pour le chat, le centre est situé au niveau
de la bouche.
Exemple de déplacement du chat orange pour qu’il rejoigne le chat blanc, en passant par le chat gris et
le chat noir :
§ Se déplacer de 100 en x (vers la droite)
§ Se déplacer de -100 en y (vers le bas)
§ Se déplacer de 150 en x (vers la droite)
§ Se déplacer de -100 en y (vers le bas)
§ Se déplacer de 100 en x (vers la droite)
- 12 -
On peut commencer avec les élèves par décrire les déplacements en donnant les directions (tant de
pixels vers le haut, ou la gauche) puis passer ensuite aux instructions déplacer de tant de pixels en y ou
de – tant de pixels en x.
Les questions peuvent être simplifiées si besoin.
Conclusion
Sur une grille, on repère la position d’un objet ou d’un personnage par deux nombres (ses
coordonnées). Un déplacement consiste à passer d’une position sur la grille à une autre
position repérée par des coordonnées différentes.
Pour réaliser des animations avec Scratch, il faut savoir repérer la position de personnages à
l’écran et décrire des déplacements pour pouvoir ensuite les programmer.
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- 13 -
Séance 3 en classe
Découvrir le langage de programmation de Scratch
Objectifs
Découvrir le langage de programmation de Scratch.
Découvrir l’interface de Scratch.
Notions
« Langages »
- Un langage de programmation permet de donner des instructions à une machine ; ce
langage est compréhensible par l’homme et par la machine.
- Un programme est un algorithme exprimé dans un langage de programmation.
Matériel
Par groupe de 3 ou 4 élèves :
Annexe 3.1 : blocs d’instructions Scratch en noir et blanc
Annexe 3.3 : Blocs d’instructions Scratch par catégories (noir et blanc)
Pour l’enseignant : à projeter
Annexe 2.1 (vidéo Annexe 2.1_fond blanc)
Annexe 3.2 : Blocs d’instructions Scratch en couleurs
Annexe 3.3 : Blocs d’instructions Scratch par catégories
Annexe 3.4 : l’interface de Scratch (diaporama ou pdf)
Phases de déroulement de l’activité
Phase 1 :
Visionner à nouveau la vidéo de l’activité précédente (Annexe 2.1_fond blanc)
A présent que l’on sait repérer les personnages et décrire leur déplacement, comment faire
pour programmer ?
Laisser réfléchir les élèves et faire des propositions.
Il faut dire à l’ordinateur comment faire : d’où part le chat, où il arrive, quel chemin il emprunte.
Il faut écrire un algorithme qui résout ce problème et le transmettre à l’ordinateur.
Sous quelle forme doit-on transmettre les instructions ? Quel langage est compris par Scratch ?
Est-ce le même langage que celui que nous utilisons pour parler et écrire ?
Scratch est utilisé partout dans le monde. Il possède son propre langage.
Parce que c’est un logiciel de programmation visuelle (ou graphique), sa mise en œuvre est
simple ; en effet il n’est pas nécessaire de connaître ni d’apprendre un vocabulaire et une
grammaire spécifiques car les instructions du langage de programmation sont représentées par
des blocs. L’utilisateur manipule et empile des blocs pour former des algorithmes. Les
instructions seront exécutées successivement, dans une logique séquentielle.
Expérimentation :
Distribuer à chaque groupe d’élèves une fiche annexe 3.2 avec un jeu de blocs d’instructions
(impression en noir et blanc).
Expliquer que les instructions dans Scratch se présentent sous la forme de blocs et qu’ils ont
sous les yeux une partie des ces blocs (il en existe plus d’une centaine).
Demander aux élèves de bien les regarder et de les classer en catégories, selon des critères
- 14 -
qu’ils auront établis.
Phase 2 : mise en commun
Les élèves présentent leur classement en donnant les critères qu’ils ont retenus.
§ Forme des blocs
§ Taille des blocs
§ Mots communs dans les instructions
§ Opérateurs mathématiques présents dans les instructions
§ Autres…
Les propositions des uns et des autres seront discutées.
Cet exercice est difficile et les élèves ne pourront sans doute ne le réussir qu’en partie.
Pour les aider à aller plus loin, l’enseignant projette au tableau la même série de blocs mais en
couleurs (Annexe 3.2), tels qu’ils les trouveront dans Scratch.
Que peut-on en dire à présent ?
Il y a un code de couleurs qui indique
comment classer les blocs en catégories.
7 couleurs différentes dans la sélection de
blocs proposée è 7 catégories
L’enseignant projette la fiche de l’annexe 3.3, montrant les blocs par catégories et distribue aux
élèves une version noir et blanc de cette fiche.
Inviter les groupes d’élèves à réfléchir au(x) point(s) commun(s) qu’il existe entre les blocs
d’une même catégorie.
Nouvelle mise en commun
Le ou les points communs entre les blocs d’une même catégorie permettent de présenter les
noms des catégories.
- 15 -
Les blocs « mouvement » concernent la position, l’orientation et le mouvement des
personnages et objets.
Les blocs « Apparence » permettent de créer des bulles de parole, de modifier l’apparence des
personnages ou objets.
Les blocs « stylo » permettent de faire des tracés.
Les blocs « évènements » permettent de déclencher les instructions placées en dessous
d’eux.
Les blocs « contrôle » permettent d’attendre, de faire des boucles et des répétitions, de
stopper un programme.
Les blocs « opérateurs » permettent de faire du calcul. Les blocs « capteurs » permettent
d’ordonner une action lorsqu’on appuie sur une touche du clavier ou si un personnage touche
une couleur. Les blocs de ces deux catégories s’insèrent dans d’autres blocs.
La version noir et blanc de l’annexe 3.3 peut être coloriée par les élèves.
Trace écrite
Dans Scratch, les instructions sont représentées par des blocs. Ils sont classés par catégories,
et les blocs d’une catégorie ont tous la même couleur.
Phase 3 : présentation rapide de l’interface de Scratch
L’enseignant projette l’interface de Scratch telle qu’elle apparait lorsqu’on ouvre le logiciel.
- 16 -
Les différentes zones sont présentées. Voir fiche annexe 3.4.
Il y a quelques mots de vocabulaire spécifiques à Scratch qu’il sera utile de préciser :
Lutin : c’est un personnage ou objet pour lequel on écrit un ou plusieurs programmes
Scène : c’est là où les créations prennent vie
Arrière-plan : c’est le décor de la scène
Script : c’est un ensemble de blocs formant un programme
Par défaut, à l’ouverture de Scratch, le lutin est un chat orange (c’est la mascotte de Scratch) et
l’arrière-plan est blanc.
Montrer les catégories de blocs.
La découverte de Scratch se poursuivra au centre pilote où les élèves s’emploieront à
programmer un jeu de labyrinthe.
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- 17 -
Séance 4 au Centre Pilote
Initiation à la programmation avec Scratch
Prérequis
-
Utiliser le clavier et la souris.
Savoir lancer un programme en double-cliquant sur son icône.
Savoir enregistrer son travail dans un fichier, et ce fichier dans un dossier (ou répertoire).
Savoir récupérer le travail que l’on a enregistré auparavant.
Objectifs
Découvrir et utiliser Scratch, un environnement de programmation graphique simple
d’utilisation.
Notions
« Machines » et « Langages »
- On peut donner des instructions à une machine en utilisant un langage spécial, appelé
langage de programmation, compréhensible par l’homme et la machine.
- Un "algorithme" est une méthode permettant de résoudre un problème
- Un programme est un algorithme exprimé dans un langage de programmation
Matériel
- Travailler en demi-groupe, un ordinateur pour 2 élèves
- Scratch doit être installé sur toutes les machines
- Les fichiers Scratch élèves doivent être installés sur toutes les machines
- par élève : Annexe 4.1 aide-mémoire Scratch
- pour l’animateur : annexes 4.2 (vidéo et fichier Scratch .sb2)
Phases de déroulement de l’activité
L’animateur explique aux enfants qu’ils vont utiliser un ordinateur pour créer un jeu simple de
labyrinthe. Pour cela, ils vont devoir programmer l’ordinateur, c’est-à-dire lui dire quoi faire. Il
faudra utiliser un langage spécial, un langage de programmation, compréhensible à la fois par
les enfants et par l’ordinateur. Le langage qu’ils vont utiliser s’appelle Scratch.
Phase de découverte
L’interface de Scratch a été succinctement présentée en classe.
Reprendre une présentation de Scratch en interrogeant les élèves (les zones, les blocs).
L’animateur montre les actions élémentaires :
- comment déplacer un bloc en cliquant dessus et le glissant dans la zone de script ;
- comment assembler les blocs entre eux ;
- comment passer en mode plein écran ; comment en sortir ;
- comment déclencher les actions.
S’aider pour cela de la fiche Annexe 3.4.
L’animateur distribue la fiche Annexe 4.1 (aide-mémoire Scratch) à laquelle les élèves pourront
se reporter au besoin.
Laisser les élèves explorer librement le logiciel, puis exécuter des exercices simples :
- 18 -
Tâche 1 : les élèves lancent Scratch et se familiarisent avec son interface.
Les élèves regardent les différentes catégories d’instructions (« mouvement », « apparence », «
évènement », « contrôle »…)
Tâche 2 : l’animateur demande aux élèves comment se repérer sur la scène.
L’utilisation des coordonnées x et y et de la grille Scratch a été vue lors de la séance 2 en
classe.
en bas à droite de la scène, la position
du pointeur de la souris est indiquée.
en haut à droite dans la fenêtre de script, la
position du lutin est indiquée.
Tâche 3 : l’animateur demande aux élèves quel(s) blocs utiliser pour déplacer le lutin chat sur
la scène.
Il y a plusieurs possibilités dont :
On retiendra pour la suite les instructions :
et
Tâche 4 : Montrer aux élèves la vidéo Labyrinthe_1 (format mp4). Leur demander de décrire
ce qu’il s’y passe : le chat orange se déplace dans un labyrinthe ; il part du bas à gauche pour
arriver en haut à droite.
- 19 -
Les élèves vont devoir programmer ce déplacement.
L’animateur ouvre le fichier Scratch CP_labyrinthe_1_eleves.sb2 sur l’ordinateur relié au
vidéo projecteur et explique aux élèves qu’ils vont travailler avec ce fichier.
Que voit-on ?
Il y a un lutin, le chat orange.
L’arrière-plan est un labyrinthe, murs bleus et jaune sur fond blanc.
Des blocs sont déjà présents dans la fenêtre de scripts : ce sont les blocs utiles pour le
programme. Certains blocs seront à utiliser plusieurs fois.
Que faire ? Avant de se lancer tête baissée, on réfléchit aux différentes actions qu’il va falloir
programmer et à leur enchainement. Bref on pense algorithme.
On voit pour commencer que le chat est mal dimensionné (trop gros) : il faut réduire sa taille.
On voit que le chat est au centre alors que la position de départ sur la vidéo est en bas à
gauche.
Ensuite il faut programmer le déplacement du chat jusqu’au mur jaune.
Une fois ces informations données, les élèves peuvent ouvrir le
CP_labyrinthe_1_eleves.sb2 et travailler au programme.
Pour réduire la taille du lutin, on utilise le bloc Apparence
· 100% correspond à la taille normale du lutin
fichier
Scratch
.
- 20 -
· avec une valeur plus petite que 100, la taille du lutin est réduite
· avec une valeur plus grande que 100, la taille du lutin est augmentée
Laisser les élèves tester différentes valeurs (inférieures à 100) pour trouver la taille adéquate.
Pour exécuter l’instruction, il suffit de cliquer sur le bloc dans la fenêtre de script. On visualise
immédiatement le résultat.
Une valeur autour de 50% est adaptée.
Ensuite, le chat doit au départ être positionné en bas à gauche de la scène. Utiliser le bloc
Mouvement
exemple convient.
et modifier les valeurs pour x et y.
par
Pour exécuter l’instruction, il suffit de cliquer sur le bloc dans la fenêtre de script. On peut aussi
insérer le bloc Evènement
le script en cliquant sur le drapeau vert.
ce qui donne
et déclencher
Remarque : les élèves peuvent proposer des valeurs légèrement différentes dans les champs
des blocs, cela n’a pas d’importance tant que cela répond à la problématique.
Pour programmer le déplacement lui-même, on utilise les blocs
(dont il faut modifier les valeurs pour x et y).
Entre ces blocs, il est utile d’insérer un bloc
pour qu’il y ait des pauses
dans le déplacement du lutin, sinon on n’aura l’impression qu’il ne bouge pas ! Il enchaine en
fait trop rapidement les déplacements.
On n’oublie pas le bloc
en début de script si on ne l’a pas encore utilisé.
Une solution possible est :
- 21 -
Remarque :
si la taille d’un lutin n’est pas modifiée au cours
du programme, on peut ne pas insérer le bloc
dans le script
principal comme ici.
La classe synthétise collectivement ce qui a été appris au cours de cette séance :
Avant de programmer, on réfléchit aux différentes actions du lutin et à leur enchainement.
On peut tester le résultat du script au fur et à mesure de sa construction.
Dans un programme si un lutin se déplace, il ne faut pas oublier de donner sa position de
départ au début du script.
Remarques
Labyrinthe 1 : déplacements du chat
Autres blocs de mouvement pouvant être utilisés pour
déplacer le chat :
Le bloc « avancer de … » nécessite d’utiliser le bloc « s’orienter à… » car le lutin avance dans
le sens dans lequel il est orienté (vers lequel il regarde). Par défaut le chat regarde vers la
droite, il est orienté à 90 (degrés).
- 22 -
le lutin regarde vers le haut s’il est orienté à 0 (degrés), vers la droite s’il est orienté à 90
(degrés), vers le bas s’il est orienté à 180 (degrés), vers la gauche la tête en bas s’il est
orienté à -90 (degrés) : pour cette raison, préférez les autres blocs mouvement avec x
et y.
De nombreuses séances sont nécessaires pour utiliser et comprendre le logiciel Scratch.
Des ressources avec des activités complémentaires proposées à la fin de ce document,
permettant de poursuivre le travail sur ce logiciel, en classe.
Les exercices sont progressifs, à réaliser en autonomie ou de façon accompagnée.
Par ailleurs, d’autres jeux sont proposés en ligne :
§ http://castor-informatique.fr
§ http://code.org
- 23 -
Séance 5 au Centre Pilote
Programmer un jeu de labyrinthe partie 1
Objectifs
Utiliser Scratch, un environnement de programmation graphique simple d’utilisation.
Notions
-
Les scripts sont déclenchés par des événements.
Certaines boucles sont répétées jusqu’à ce qu’une condition soit remplie.
Matériel
- Travailler en demi-groupe, un ordinateur pour 2 élèves
- Scratch doit être installé sur toutes les machines
- Les fichiers Scratch élèves doivent être installés sur toutes les machines
- par élève : Annexe 4.1 aide-mémoire Scratch
- pour l’animateur : annexes 5.1 (vidéo et fichier Scratch .sb2)
Phases de déroulement de l’activité
Phase 1
On veut programmer un jeu de labyrinthe. Il faut que le joueur puisse contrôler les
déplacements du chat.
Demander aux élèves comment faire ?
® Ils vont certainement suggérer d’utiliser des touches du clavier pour commander le lutin
(ici pas de manette de jeu comme sur les consoles, ni d’écran tactile).
Montrer aux élèves la vidéo Labyrinthe_2 (format mp4).
Le lutin effectue de petits déplacements à droite, à
gauche, vers le haut et vers le bas. Ces
déplacements sont contrôlés par des touches du
clavier de l’ordinateur.
L’animateur ouvre le fichier Scratch CP_Labyrinthe_2_eleves.sb2 sur l’ordinateur relié au
vidéo projecteur et dit aux élèves qu’ils vont travailler avec ce fichier.
- 24 -
Un nouveau bloc Evènement est proposé :
En déroulant le menu du bloc, on peut choisir la touche du clavier qui déclenchera l’action.
On va choisir ici les touches flèches du clavier, mais on aurait pu
en choisir d’autres…
Les élèves ouvrent à leur tour le fichier CP_Labyrinthe_2_eleves.sb2 sur leur ordinateur et
travaillent au programme.
Solution possible :
La valeur du déplacement unitaire en x et y (correspondant à
un appui sur la touche) est à ajuster. Elle ne doit pas être trop
grande (jeu trop facile) ni trop petite !
La valeur de 6 ou -6 est proposée ici.
Rappel : utilisation de nombres négatifs pour aller vers la
gauche (-x) et vers le bas (-y) de la scène.
Ne pas oublier de définir la position de départ (ici x = -200 et y
= -120) afin que le chat soit au bon endroit à chaque début de
partie.
Il y a 5 blocs évènements différents: chaque script correspondant sera exécuté lorsque
l’évènement aura lieu (appui sur drapeau vert pour lancer le jeu, appui sur une touche flèche
pour contrôler les déplacements du lutin).
Chaque script peut être testé au fur et à mesure de sa construction.
- 25 -
Les élèves vont sans doute se rendre compte que le lutin peut traverser les murs du
labyrinthe ! S’ils ne s’en rendent pas compte seuls, l’animateur en fait la démonstration.
C’est un problème : comment faire pour que le chat ne puisse pas franchir les murs du
labyrinthe. Relever les idées et propositions des élèves.
® Proposition probable des élèves : Si le chat touche un mur, alors il s’arrête.
Notions de test et de condition vues en classe séance 1.
Comment traduire cela dans Scratch ?
Premièrement : quand le chat touche le mur.
L’animateur ouvre le fichier Scratch CP_Labyrinthe_3_eleves.sb2 sur l’ordinateur relié au
vidéo projecteur et dit aux élèves qu’ils vont travailler pour cette nouvelle étape avec ce fichier.
Remarque : la partie du programme construite précédemment est déjà en place dans ce nouveau
fichier. Ce sera le cas pour les fichiers suivants lors de chaque nouvelle étape.
Les élèves ouvrent à leur tour le fichier Scratch CP_labyrinthe_3_eleves.sb2 sur leur
ordinateur et travaillent au programme.
Nouveaux blocs
Le bloc Capteur avec sa forme pointue s’insère dans le bloc
Contrôle de condition :
Pour sélectionner la couleur exacte des murs, cliquer sur la zone
carrée du bloc (ici blanche)
. Le pointeur de la
souris passe de la forme « flèche » à la forme « main » ; cliquer alors
sur la couleur de votre choix dans l’écran (ici sur un mur bleu du
labyrinthe de la scène).
Que mettre à l’intérieur du bloc condition ?
Deuxièmement : le chat s’arrête
Il n’y a pas de bloc dans la catégorie Mouvement pour arrêter un lutin.
Il existe un bloc Contrôle
mais sa fonction est de stopper tout le script du lutin : le
- 26 -
jeu s’arrêterait. Il n’est pas proposé ici.
Les autres blocs proposés sont
.
Pour aider les élèves à trouver la solution, leur faire tester les scripts ci-dessous :
•
‚
ƒ
„
Le chat avance à Avec un temps d’attente plus court, le chat va Sans bloc d’attente,
droite, attend puis plus vite.
on ne voit plus le
recule et revient à sa (expliquer les chiffres à virgule (ici point !))
chat bouger, il va
position de départ.
trop vite !
La solution est donc ici de programmer un déplacement inverse de celui que le chat a fait
précedemment, pour donner l’illusion qu’il n’avance pas, que le mur le bloque !
Si besoin, construisez avec les élèves le script correspondant à l’un des déplacements, vers le
haut par exemple :
S’ils ont compris, ils sauront faire la même chose pour les trois autres déplacements.
Conclusions
La classe synthétise collectivement ce qui a été appris au cours de cette séance :
On peut contrôler les déplacements d’un lutin à l’écran à l’aide des touches du clavier.
Pour donner l’illusion qu’un lutin s’arrête devant un obstacle, on le fait avancer puis reculer très
vite.
- 27 -
Séance 6 au Centre Pilote
Programmer un jeu de labyrinthe partie 2
Objectifs
Utiliser Scratch, un environnement de programmation graphique simple d’utilisation.
Notions
-
Des instructions peuvent démarrer en même temps, si leur exécution est déclenchée par un
même événement.
Certaines boucles sont répétées jusqu’à ce qu’une condition soit remplie, et certaines
boucles sont répétées indéfiniment.
Matériel
- Travailler en demi-groupe, un ordinateur pour 2 élèves
- Scratch doit être installé sur toutes les machines
- par élève : Annexe 4.1 aide-mémoire Scratch
- pour l’animateur : annexes 6.1 (vidéo et fichier Scratch .sb2)
Phases de déroulement de l’activité
Phase 1
Montrer aux élèves la vidéo Labyrinthe_4 (format mp4).
Faire le point avec les élèves : dans la vidéo, on
voit le chat se déplacer jusqu’à la clé ; lorsqu’il
touche la clé, celle-ci disparait.
Etape suivante dans le jeu : le chat doit
ramasser un objet avant de sortir du labyrinthe.
L’animateur ouvre le fichier Scratch CP_Labyrinthe_4_eleves.sb2 sur l’ordinateur relié au
vidéo projecteur et dit aux élèves qu’ils vont travailler pour cette nouvelle étape avec ce fichier.
Un nouveau lutin est présent, on voit sa vignette dans la zone des lutins sous la scène.
- 28 -
Les élèves ouvrent à leur tour le fichier CP_Labyrinthe_4_eleves.sb2 sur leur ordinateur et
travaillent au programme.
Pour le script du lutin clé, les blocs ci-contre vont être
utilisés. Laisser réfléchir les élèves à leur utilisation.
Blocs Apparence
: la clé doit
disparaitre (illusion que le chat la ramasse).
Blocs Contrôle
Bloc Capteur
lutin chat est touché ? »
dont le menu déroulant permet de poser la question « le
Pensons algorithme : faire le point avec les élèves.
§ au début du jeu, la clé doit être visible dans le labyrinthe
§ le chat se déplace, contrôlé par les touches flèches du clavier : les scripts pour le lutin chat
ne sont pas modifiés.
§ Lorsque le chat arrive à la clé, il la touche (la clé est aussi touchée par le chat) et elle doit
disparaitre.
Script pour
le lutin clé
Il y a action réciproque : si le chat touche la
clé, alors la clé touche aussi le chat.
Le script est écrit pour la clé car c’est elle qui
disparait (cela donne l’illusion qu’elle est
prise par le chat).
Il faut un bloc de répétition infinie, sinon, le test (si le lutin chat est touché) ne serait effectué
- 29 -
qu’une seule fois et le script s’arrêterait. Le test doit être effectué en permanence.
La nécessité du bloc de répétition infinie n’est pas facile à comprendre, mais le fait de pouvoir
tester rapidement les scripts dans Scratch permet de se rendre compte que sans ce bloc, cela
ne fonctionne pas, le script ne donne pas le résultat attendu.
Remarque : il n’est pas nécessaire de préciser la position initiale du lutin clé (il ne se déplace
pas dans le jeu).
Passons à l’étape suivante dans la création du jeu :
Montrer aux élèves la vidéo Labyrinthe_5 (format mp4).
Qu’y a-t-il de nouveau ?
Il y a une porte brune qui bloque l’accès à
l’arrivée.
Lorsque le chat ramasse la clé, un message
s’affiche et cette porte s’ouvre, libérant l’accès
au couloir d’arrivée.
L’animateur ouvre le fichier Scratch CP_Labyrinthe_5_eleves.sb2 sur l’ordinateur relié au
vidéo projecteur et dit aux élèves qu’ils vont travailler pour cette nouvelle étape avec ce fichier.
Le nouveau lutin-porte est présent, on voit sa vignette dans la zone des lutins sous la scène.
Pensons algorithme : mener une réflexion commune avec les élèves.
Le script du lutin porte est lié à celui du lutin clé : c’est parce que la clé est ramassée (touchée)
que la porte s’ouvre. Le lutin clé doit communiquer avec le lutin porte.
Les élèves ouvrent à leur tour le fichier CP_Labyrinthe_5_eleves.sb2 sur leur ordinateur et
travaillent au programme.
Regardons de plus près les blocs pour le lutin porte :
On retrouve les blocs Apparence
comme pour la clé.
Il y a un bloc Apparence
- 30 -
Il y a un bloc Evènement
Regardons également de plus près les blocs pour le lutin clé :
En plus du script déjà construit précédemment, il y
a un bloc Evènement
C’est grâce aux blocs Evènement
et
deux lutins communiquent.
Le lutin clé envoie un message (qui s’appelle « ouverture ») à tous les lutins.
Quand le lutin porte reçoit le message « ouverture », alors une action peut avoir lieu.
Script pour le
lutin
clé
Script pour le
lutin porte
.
que les
Le lutin clé communique avec le lutin
porte : il lui envoie un message (bloc
Evènement) pour lui signifier qu’il va
devoir faire une action, ici se cacher,
donnant l’illusion de s’ouvrir.
Ce bloc d’envoi de message est inséré
dans le bloc de condition.
Quand le lutin porte reçoit le message
du lutin clé (bloc Evènement) lui
demandant de s’ouvrir (de se cacher),
alors le lutin porte obéit.
Ne pas oublier le bloc Apparence « montrer » en début de script, sinon le lutin porte est caché
à la fin de la première exécution du jeu et on ne le voit plus dans les exécutions suivantes !
Attention, la porte n’est pas infranchissable pour le chat !
Ajouter dans le script du chat les instructions nécessaires pour que le lutin ne puisse pas
franchir la porte.
Les élèves ont fait ce travail précédemment avec les murs du labyrinthe.
En fonction du temps et de l’avancement du projet, cette partie peut être ou non travaillée avec
les élèves.
- 31 -
Partie du script du lutin chat :
Ces blocs s’insèrent sous le script de déplacement vers le
haut, la porte n’est en effet accessible que par un
déplacement vers le haut.
Conclusions
La classe synthétise collectivement ce qui a été appris au cours de cette séance :
- Cacher un lutin donne l’illusion qu’il disparait.
- Il est parfois nécessaire de répéter des conditions indéfiniment.
- Des lutins peuvent communiquer entre eux : en envoyant un message, un lutin en informe un
autre qu’il aura une ou plusieurs actions à accomplir.
- 32 -
Séance 7 au Centre Pilote
Programmer un jeu de labyrinthe partie 3
Objectifs
Utiliser Scratch, un environnement de programmation graphique simple d’utilisation.
Notions
Des instructions peuvent démarrer en même temps, si leur exécution est déclenchée par un
même événement.
Certaines boucles sont répétées jusqu’à ce qu’une condition soit remplie. D’autres sont
répétées indéfiniment.
Matériel
-
Travailler en demi-groupe, un ordinateur pour 2 élèves
Scratch doit être installé sur toutes les machines
pour l’animateur : annexes 7.1 (vidéo et fichier Scratch .sb2)
Phases de déroulement de l’activité
Etape suivante dans la création du jeu :
Montrer aux élèves la vidéo Labyrinthe_6 (format mp4).
Qu’y a-t-il de nouveau ?
Les choses se compliquent : une sorcière
garde la clé !
Si le chat touche la sorcière, il retourne à son
point de départ.
L’animateur ouvre le fichier Scratch CP_Labyrinthe_6_eleves.sb2 sur l’ordinateur relié au
vidéo projecteur et dit aux élèves qu’ils vont travailler pour cette nouvelle étape avec ce fichier.
- 33 -
Le nouveau lutin-sorcière est présent, on voit sa vignette dans la zone des lutins sous la scène.
Les élèves ouvrent à leur tour le fichier CP_Labyrinthe_6_eleves.sb2 sur leur ordinateur et
travaillent au programme.
Pensons algorithme : mener une réflexion commune avec les élèves.
La sorcière se déplace devant le passage menant à la clé. Elle fait demi-tour à chaque aller et
chaque retour.
Si le chat touche la sorcière, il retourne à son point de départ.
Script pour le lutin-sorcière
On n’oublie pas de définir la position de départ de la sorcière au début du script, afin qu’elle
reparte bien toujours du même endroit à chaque début de partie.
On utilise le bloc de répétition infinie.
Nouveaux blocs Apparence :
Avec le script ci-dessus, la sorcière avance et recule devant
l’accès à la clé ; faisons-lui faire des allers-retours pour un rendu
plus naturel.
Le lutin-sorcière a deux costumes symétriques : le premier
regarde vers la droite, le second vers la gauche.
On a ajouté les blocs Apparence « costume suivant » après
chaque déplacement pour avoir l’impression que la sorcière fait
des allers-retours.
Il ne faut pas oublier d’initialiser le costume de départ.
- 34 -
Maintenant que la sorcière se déplace, il faut qu’elle joue son rôle de gardienne de la clé.
Si le chat est touché par la sorcière, celui-ci retourne au départ et doit recommencer.
Les blocs sont donc à ajouter au script du chat !
Début du script pour le
lutin chat
On n’oublie pas la répétition infinie afin que le test soit effectué en permanence et non une
seule fois !
Dernière étape dans la création du jeu : (si le temps le permet)
Montrer aux élèves la vidéo Labyrinthe_7 (format mp4).
Qu’y a-t-il de nouveau ?
Quand le chat touche le mur jaune, il dit qu’il
a gagné, le jeu s’arrête.
L’animateur ouvre le fichier Scratch CP_Labyrinthe_7_eleves.sb2 sur l’ordinateur relié au
vidéo projecteur et dit aux élèves qu’ils vont travailler pour cette nouvelle étape avec ce fichier.
- 35 -
Les élèves ouvrent à leur tour le fichier CP_Labyrinthe_7_eleves.sb2 sur leur ordinateur et
travaillent au programme.
Les élèves ont déjà travaillé à ce type de script avec le lutin-clé (si la couleur jaune est touchée
alors …).
Un seul bloc nouveau :
par le bloc
. Ce bloc Contrôle met fin à tous les scripts commençant
.
Script pour le lutin chat
Ces blocs s’insèrent sous le script de déplacement à droite, le mur jaune n’est en effet
accessible que par un déplacement vers la droite.
Conclusions
La classe synthétise collectivement ce qui a été appris au cours de cette séance :
Un lutin peut avoir plusieurs costumes et en changer au cours d’un script.
Il faut parfois utiliser le bloc de répétition infinie pour qu’une condition soit testée tout au long du
script.
Remarques
Améliorations possibles du jeu :
Plusieurs objets à ramasser, plusieurs gardiens (les élèves devraient savoir programmer seuls)
Un temps limité pour accomplir la mission
Un nombre de vies limité (une vie en moins quand la sorcière touche le chat)
Plusieurs niveaux
etc.
- 36 -
Récapitulatif des Scripts pour le jeu du labyrinthe
Scripts pour le lutin chat
Position de départ
Si le chat est touché par la sorcière, il
retourne au départ
Le chat se déplace vers la droite si la
touche flèche droite du clavier est pressée
Le chat recule s’il touche un mur bleu : on a
l’impression qu’il ne bouge pas (avance +
recule)
Si le chat touche le mur jaune, il dit « Gagné ! » et
le script s’arrête
Le chat se déplace vers la gauche si la
touche flèche gauche du clavier est pressée
Le chat avance s’il touche un mur bleu : on
a l’impression qu’il ne bouge pas (recule +
avance)
Le chat se déplace vers le haut si la touche
flèche haut du clavier est pressée
Le chat descend s’il touche un mur bleu : on
a l’impression qu’il ne bouge pas (monte +
descend)
Le chat descend s’il touche la porte : on a
l’impression qu’il ne bouge pas (monte +
descend)
Le chat se déplace vers le bas si la touche
flèche bas du clavier est pressée
Le chat monte s’il touche un mur bleu : on a
l’impression qu’il ne bouge pas (descend +
monte)
- 37 -
Script pour le lutin clé
Au départ, la clé est visible (montrée)
Si la clé est touchée par le chat elle
disparait (est cachée)
Lorsque la clé est touchée, envoi d’un
message aux autres lutins, dont la porte
Scripts pour le lutin porte
Au départ, la porte est visible (montrée)
Lorsque la porte reçoit le message
envoyé par la clé, la porte affiche
une bulle pour dire qu’elle s’ouvre
puis elle disparait (est cachée)
Script pour le lutin sorcière
Position de départ
Costume de départ
Déplacement aller
Déplacement retour
Changement de costume pour changement
de direction de la sorcière
- 38 -
ANNEXES
- 39 -
Annexe 1.1 : des algorithmes au quotidien
Exercice 1
Tous les matins, au moment de se lever pour aller à l’école Lucas a du mal à se réveiller. Il sort
du lit encore endormi et ne sait plus ce qu’il doit faire pour se préparer.
Aide Lucas en découpant les étiquettes et en les collant dans l’ordre (il y a plusieurs
possibilités).
Laver son bol de céréales
Prendre une douche
Mettre ses chaussures
Se laver les dents
Mettre son manteau
Mettre
ses
vêtements
Déjeuner
Enlever son pyjama
Mettre ses vêtements
Se coiffer
Prendre son sac d’école
sous-
Exercice 2
Avant de partir pour l’école, Lucas doit choisir s’il met un manteau ou pas, s’il prend un
parapluie ou pas. Son choix dépend bien sûr de la météo.
A l’aide des étiquettes suivantes, reconstitue un algorithme que pourrait suivre Lucas pour
choisir sa tenue.
mettre un manteau
Si
il fait froid
prendre un parapluie
Regarder la météo
alors
Si
il pleut
alors
Les deux conditions peuvent être vraies toutes les deux ; alors Lucas met un manteau et prend un
parapluie.
Exercice 3
Au petit-déjeuner, Lucas peut manger des tartines jusqu’à ce qu’il n’ait plus faim et boire du jus
de fruit tant qu’il a soif.
Reconstitue avec les étiquettes suivantes un algorithme pour le petit-déjeuner de Lucas afin
qu’il n’ait ni faim ni soif en partant à l’école.
j’ai soif
Tant que
Tant que
manger une tartine
Laver son verre
Ranger la cuisine
boire du jus de fruit
j’ai faim
Exercice 4
Lucas choisit ses vêtements en fonction de la météo. Si la température est inférieure à 10°C, il
met un manteau ; si la température est comprise entre 10°C et 20°C, il met un pull, et si la
température est supérieure à 20°C, il met un tee-shirt.
Propose un algorithme que pourrait suivre Lucas pour choisir sa tenue.
- 40 -
Aide sur les conditions : elles s’imbriquent l’une dans l’autre ; c’est le même paramètre (la température)
qui est testé.
Pour distinguer les conditions et rendre plus lisible l’algorithme, on décale (indente) l’alignement de la
condition suivante
Condition 1
Si température inférieure à 10°C
alors mettre un manteau
sinon si température entre 10°C et 20°C
alors mettre un pull
sinon mettre un tee-shirt
Condition 2
La troisième condition (si température supérieure à 20°C) n’a pas besoin d’être posée : si la température
n’est pas inférieure à 10°C, qu’elle n’est pas non plus comprise entre 10°C et 20°C, c’est qu’elle est
supérieure à 20°C.
Retour séance 1
- 41 -
Annexe 2.1
- 42 -
Annexe 2.2 : Se repérer et se déplacer sur une grille
1ère étape : Décris l’image, que vois-tu ?
Je vois :
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
- 43 -
2ème étape : trouve et note la position (les coordonnées) de chaque point.
Point noir
Point rouge
Point jaune
Point vert
Point bleu
x:0
x:
x:
x:
x:
y:0
y:
y:
y:
y:
(
(
(
(
(0, 0)
,
,
,
,
)
)
)
)
3ème étape : positionne des points (sur la grille de la 2ème étape)
Place un point rose à
x : - 50 et y : 0
(-50, 0)
Place un point gris à
x : 150 et y : - 50
(150, - 50)
Place un point orange à x : 240 et y : - 180
(240, - 180)
Place un point violet à
x : - 300 et y : - 100
(- 300, - 100)
4ème étape : déplace un point (sur la grille de la 2ème étape)
Je veux déplacer le point jaune de 400 en x et de -200 en y.
Où ce point va-t-il se retrouver ?
- 44 -
5ème étape : A toi de jouer !
Sur la grille suivante, colorie le chat• le plus à gauche en orange, le suivant ‚ un peu plus à
droite en gris, le troisième ƒ un peu plus à droite en noir, et le dernier „ à droite reste blanc.
Donne la position de chacun des chats sur la grille :
Chat orange
x : ……
x:
Coordonnées
y : ……
(x,y)
y:
(.......,........)
Chat gris
x:
y:
(.......,........)
Chat noir
x:
y:
(.......,........)
Chat blanc
x:
y:
(.......,........)
La position est donnée pour le
centre du chat, qui est situé au
niveau de sa bouche.
Comment faut-il déplacer le chat roux pour qu’il rejoigne le chat blanc, en passant par le chat
gris et le chat noir ? Il y a plusieurs possibilités.
Tu peux tracer sur la grille le déplacement du chat orange. Utilise les expressions « Je déplace le chat
orange de .…. en x ou en y).
Je déplace le chat orange de ………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
Retour séance 2
- 45 -
Annexe 3.1 : Blocs d’instructions de Scratch
- 46 -
Annexe 3.2 : Blocs d’instructions de Scratch en couleurs
- 47 -
Annexe 3.3 : Blocs d’instructions de Scratch par catégories
- 48 -
- 49 -
- 50 -
Annexe 3.4 : l’interface de Scratch
Utiliser le document powerpoint ou pdf présentant l’interface Scratch
(Annexe_3_4_Interface_Scratch.pptx ou Annexe_3_4_Interface_Scratch.pdf)
Pour l’enseignant : tous premiers pas avec Scratch
Ouvrir Scratch.
Par défaut, à l’ouverture de Scratch, le lutin est un chat orange et l’arrière-plan est blanc.
Cliquer sur le bloc
et le glisser dans la zone de script.
- 51 -
En cliquant sur la zone blanche
(ou
, on peut modifier le chiffre 10 :
).
Pour déclencher cette action, cliquer sur le bloc
avance de 50 pixels (ou recule de 100 pixels si bloc
dans la zone de script. Le lutin
).
Passer en mode plein écran en cliquant sur
.
On ne voit que la scène et plus les scripts
(assemblages de blocs) à l’écran.
Comment faire pour déclencher les actions ?
On voit un drapeau vert et une forme octogonale
rouge.
Sortir du mode plein écran et ajouter un bloc
évènement dans le script. Les blocs s’emboitent,
comme aimantés.
- 52 -
Passer en mode plein écran et cliquer sur le drapeau vert pour déclencher l’action.
Remarque : pour déclencher ce script, on peut également toujours cliquer sur les 2 blocs dans la zone
de script quand celle-ci est visible.
Si on clique 5 fois de suite sur le drapeau vert (ou sur le script quand il est visible), le lutin sort
de la scène (il s’est déplacé en tout de 250 pixels vers la droite) il ne revient pas à sa position
de départ car cela n’est pas indiqué dans le script !
Pour préciser la position de départ du lutin, on peut utiliser le bloc
Mouvement).
(catégorie
Mais si on clique plusieurs fois, on ne voit plus le lutin se déplacer.
Il faut ajouter un bloc de la catégorie Contrôle (
actions.
) pour bien voir toutes les
Faisons faire une autre action au chat : ajoutons un bloc Apparence :
que l’on va modifier ainsi
Lors de l’exécution du script, le chat part du centre de la scène,
attend 1 seconde, avance de 50 pixels puis dit (bulle de parole)
« Salut ! » pendant 1 seconde.
Les actions se réalisent dans l’ordre où elles ont été empilées.
Si on veut que le chat salue puis se
déplace, alors il faut inverser l’ordre des
blocs.
Et si on veut que le chat salue en mêm temps qu’il se déplace ?
Il faut faire 2 scripts, déclenchés par le même évènement (ici appui sur drapeau vert) ; les deux actions
seront alors simultanées.
- 53 -
Remarques :
Pour supprimer un ou plusieurs blocs de la zone de script, il suffit de les glisser vers la zone centrale des
blocs.
Quand on passe le pointeur de la souris sur les commandes, on voit une étiquette expliquant la fonction
de cette commande.
Il existe de nombreux documents et tutoriels pour débuter avec Scratch. Ne pas hésiter à s’y reporter.
https://magicmakers.fr/scratch-2-scratch-online-tutoriels
https://scratch.mit.edu/projects/editor/?tip_bar=getStarted
http://dsden02.acamiens.fr/tnp/tnp_internet/Dossiers_tnp/activites_classe_mobile/programmation/utiliser_scratch_a_l_eco
le.pdf
et bien d’autres…
La prise en main de Scratch par les élèves est en général rapide.
Il n’y a pas de syntaxe à connaitre ou à écrire, on déplace et empile des blocs.
L’environnement est simple et efficace : on a à la fois à l’écran les blocs d’instructions, la fenêtre de
programmation (zone des scripts) et la fenêtre d’exécution des programmes (scène).
Il est adapté à la programmation événementielle (les scripts sont déclenchés par un évènement).
Un simple clic sur un bloc ou un groupe de blocs conduit à leur exécution, ce qui permet de vérifier
facilement la bonne programmation d’un personnage ou d’un objet.
- 54 -
L’objet pour lequel tu es en train
d’écrire un programme
C’est ici que tu emboites
des instructions pour
concevoir tes
programmes
Ici, tu disposes de blocs
d’instructions pour
fabriquer tes programmes
C’est ici qu’apparaissent
tes personnages et tes
arrière-plans
La scène : c’est là
que tes
programmes sont
visualisés
Aide-mémoire Scratch : les zones
Pour
enregistrer
ton projet
Position du pointeur
de la souris
Pour créer des
nouveaux
personnages et
arrière-plans
Pour passer en
mode plein
écran
Pour
commencer et
arrêter les
programmes
Les catégories
d’instructions
Aide-mémoire Scratch : les commandes
Annexe 4.1
- 55 -
Annexe 4.2
Vidéo Labyrinthe_1.mp4
Fichier CP_Labyrinthe_1_eleves.sb2
Fichier solution CP_Labyrinthe_1.sb2
- 56 -
Annexe 5.1
Vidéo Labyrinthe_2.mp4
Fichier CP_Labyrinthe_2_eleves.sb2
Fichier solution CP_Labyrinthe_2.sb2
- 57 -
Vidéo Labyrinthe_3.mp4
Fichier CP_Labyrinthe_3_eleves.sb2
Fichier solution CP_Labyrinthe_3.sb2
- 58 -
Annexe 6.1
Vidéo Labyrinthe_4.mp4
Fichier CP_Labyrinthe_4_eleves.sb2
Fichier solution CP_Labyrinthe_4.sb2
- 59 -
Vidéo Labyrinthe_5.mp4
Fichier CP_Labyrinthe_5_eleves.sb2
Fichier solution CP_Labyrinthe_5.sb2
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Annexe 7.1
Vidéo Labyrinthe_6.mp4
Fichier CP_Labyrinthe_6_eleves.sb2
Fichier solution CP_Labyrinthe_6.sb2
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Vidéo Labyrinthe_7.mp4
Fichier CP_Labyrinthe_7_eleves.sb2
Fichier solution CP_Labyrinthe_7.sb2
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Ressources
Ressources Scratch explorateur : https://primabord.eduscol.education.fr/scratch-explorateur
Réseau Canopé, cartes devinettes : http://www.reseau-canope.fr/atelieryvelines/spip.php?article1158
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Des exercices à faire en classe au retour du Centre pilote
Quelle figure est obtenue suite à l’exécution de ce programme ?
Solution
Amuse-toi à imaginer des figures et à écrire le script pour les tracer dans Scratch.
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Quel tracé est obtenu suite à l’exécution de ce programme ?
Au lancement de ce sript, que va faire la lionne ?
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