SEP et ECT Et trouble de l’humeur surtout. Peu de littérature sur les psychose Noblins.E Service du Dr. Mouaffak La littérature • Aucune étude randomisée et contrôlée n'a été réalisée concernant les risques des ECT dans les pathologies neurodégénératives, a fortiori dans la SEP. • Seulement des case reports. Description de la littérature • Une petite trentaine de Case report • Majoritairement pour des troubles de l’humeur associés : dépression uni ou bipolaire, avec ou sans symptômes psychotiques • Seulement 3 Cases Reports avec une symptomatologie psychotique. • 2 datant des années 50 • 1 plus récent mais de mauvais qualité • Les considération sur le risque se baseront donc sur les 30 case reports • Risque global associé aux ECT dans la SEP • Plutôt qu’un risque spécifique à l’association SEP-ECT-PSYCHOSE 2 RISQUES : Anesthésique / Dégradation SEP • Anesthésique : 0 • Risque théorique : aucun case report n’a rapporté de complication • Aggravation des lésions de SEP : 4/30 • 4 case reports sur 20-30 ont rapporté des EI neurologiques • Sur ces 4 EI moteurs : • 2 datent des années 50 • 1 de 1992 et 1 de 2014 2 autres risques hypothétiques • Dégradation de la symptomatologie psychiatrique : 0 • Aucun cas n’a été décrit • la NPE : Neurogenic pulmonary edema : 0 • • • • Œdème pulmonaire lié à des troubles neurologiques médullaires Probablement lié à une dérégulation de l’innervation végétative pulmonaire 60 à 100% de mortalité 2 situation à risque indépendamment : SEP et ECT. Efficacité : dans les psychoses • Cas des années 50 : je ne les ai pas vu • 1 article de 2018 de qualité mauvaise (écriture, pas d’IF) : • Efficacité modérée : diminution des HAV de 100 à 70 • Persistante de la dépersonnalisation • En fait : • pas d’idée délirante, pas de désorganisation • probablement plutôt une hallucinose neurologique. Efficacité dans les troubles de l’humeur • Quasi systématique. Comme en l’absence de SEP. Les 2 CR avec complications • Etat de mal épileptique au décours de la 14e séance • 2 épisodes d’EME quelques heures après la 14e séance. • Electroconvulsive therapy in patient with psychotic depression and multiple sclerosis. 2014,Equipe polonaise, Neurocase IF 0.58 • Paralysies motrices après la 5e séance : • Paralysie d’une jambe • Et paralysie occulomotrice Hypothèses pour prédire le risque : Activité des lésions • Seule Hypothèse qui revient dans la littérature : • LE RISQUE DE DEGRADATION NEUROLOGIQUE SERAIT CORRELE à l’ACTIVITE DES LESION. • Faire IRM Gado pour estimer l’activité des lésions. • (vient de la comparaisons d’une série de 3 cas) Un cas très rassurant • Un patient avec SEP traité par ECT pendant 7 ans, 117 chocs, sans aucun dégradation clinique (Rasmussen & Keegan, 2007). Anesthésie et SEP : 3 niveaux : Centres nerveux respiratoires - capacité respiratoire - réponse hypoxie Systèmes nerveux végétatif : - stabilité hémodynamique Modifications musculaires : - hypokaliémie - surdosage par absence de réponse Anesthésie et SEP : 3 niveaux : Centres nerveux respiratoires - capacité respiratoire - réponse hypoxie CLINIQUE : avoir une toux productive, une expiration profonde Systèmes nerveux végétatif : - stabilité hémodynamique CLINIQUE : syncopes, trouble du transit, trouble vésicaux, instabilité de la PA, hypotension orthostatique Modifications musculaires : - hypokaliémie - surdosage CLINIQUE : état musculaire : spasticité, flacidité, perte musculaire Quelles drogues anesthésiques ? Gestion du risque anesthésique • Avec les drogues dépolarisantes : succinylcholine • l'hyperkaliémie lié à la sortie du potassium intracellulaire est due à la dénérvation. Elle nen surviendrait que chez des patients ayant des symptômes de dénervation : flaccidité, spasticité, hyper réflexivité. • Lié à l'up-régulation des récepteurs à l'Ach devant la dénervation, qui rend les cellules musculaires beaucoup plus sensibles à la succinylcholine. • Avec les drogues non dépolarisantes : (NMBDs) • Interaction avec les thérapeutiques de la SEP à identifier. (probablement pas le Tecfidera) • La dénervation avec l'up-régulation des récepteurs à l'Ach peuvent entrainer une résistance aux drogues non dépolarisantes; • la résistance pourrait amener à un surdosage • Et dans l'autre sens : une perte musculaire importante entrainerait une augmentation de la sensibilité à ces drogues (moins de muscle à relâcher) : risque d'entrainer une paralysie prolongée • Contrôle de la température : (phénomène d'Uhthoff PMZ) • Essayer de limiter l'augmentation de la température. Risque anesthésique : intrication avec les traitements de la SEP Penser aux effets des traitements : • Tecfidera : surtout bouffées congestives et bouffées de chaleurs, et troubles gastro-intestinaux. • Les bouffées congestives étant en partie un phénomène vaso-moteur • Éviter l'anesthésie dans cette période, si la patiente présente ces symptômes. • Si on veut se faire peur : risque augmenté de NPE ? CAT pour Madame. B. • IRM Gado pour estimer l’activité des lésions. • Examen somatique pour évaluer l’état musculaire, la capacité respiratoire, et rechercher une dénervation végétative. • Discussion avec les Anesthésistes. • Efficacité attendue !