4. Formation des graines et dissémination :
a) De la fleur au fruit contenant des graines.
Après la fécondation, les ovules se transforment en graines et l’ovaire se transforme en fruit. La graine,
protégée par une enveloppe résistante, contient l’embryon qui donnera la future plante lors de la
germination, ainsi que des réserves qui seront utilisées au cours de cette germination. Ces réserves,
accumulées lors de la formation de la graine, sont de nature variée, selon les espèces (glucidiques,
lipidiques ou protéiques).
b) La dissémination des graines.
Du fait du mode de vie fixée des plantes, les graines issues de la reproduction sexuée sont responsables
de la dispersion de l’espèce et de la colonisation de nouveaux milieux. Elles sont disséminées, soit
directement par la plante, soit à partir des agents physiques comme l’eau ou le vent, ou encore par les
animaux. De nombreux animaux consomment des fruits charnus puis rejettent avec leurs excréments
les graines dont le pouvoir germinatif est accru lors du passage dans le tube digestif de l’animal.
Ainsi donc, les relations entre les plantes et leurs animaux pollinisateurs ou disséminateurs
s’inscrivent dans le cadre d’interactions mutualistes, où les deux espèces différentes en tirent chacun
un bénéfice.
5. Germination et mobilisation des réserves :
Après sa formation, la graine contenant son embryon et cotylédon(s), est protégée par un tégument.
Elle se déshydrate et entre en vie ralentie ou dormance tant que les conditions de vie ne sont pas
favorables. Elle peut survivre longtemps dans cet état et se conserver tant que son intégrité n’est pas
perturbée.
Pour germer, une graine doit d’abord être fortement réhydratée et placée dans de bonnes conditions de
d’aération et de température. L’hydratation stimule l’activité enzymatique nécessaire à la mobilisation
des réserves et au développement de la jeune plantule.