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cours Marketing strat�gique version finale

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MARKETING
STRATÉGIQUE
Cours animé par : Safae SADNI
1
LE MARKETING,
C’EST QUOI
?
2
LE MARKETING, C’EST QUOI?
DÉFINITIONS



AMA (Américain Marketing Association) définit le
marketing comme étant « la réalisation des activités
de l’entreprise destinées à la diffusion des B et S des
producteurs aux consommateurs ou utilisateurs.
KOTLER et DUBOIS «
Le marketing est le
mécanisme économique et social par le quel les
individus et groupes satisfont leurs besoins et désirs
au moyen de la création et de rechange de produits »
Le marketing est un état d’esprit
3
LE MARKETING, C’EST QUOI?
LA DÉMARCHE MARKETING
Observer
Réfléchir aux
opportunités
Agir
Contrôler
4
RAPPEL
COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR

Les variables explicatives d’achat :
Facteurs émanant des individus, il
n’ya pas d’intervention d’autres
acteurs
5
LE MARKETING, C’EST QUOI?
BIBLIOGRAPHIE

Marketing management P. Kotler et B.Dubois

Mercator : Jacques Lendrevie et Julien Lévy

Le marketing : Denis Lindon Frederic

Marketing opérationnel et stratégique : J.J
Lambin
6
LE MARKETING MIX ‘’4P’’
7
LA POLITIQUE DU PRODUIT
8
LE CONCEPT PRODUIT


Le produit peut être défini au sens large comme une
entité susceptible de satisfaire un besoin.
Le produit peut avoir :
1.
Une dimension matérielle ou tangible : On parlera de « bien »
2.
Une dimension immatérielle ou intangible : Il s’agira d’un « service ».


Le produit a une dimension symbolique, le produit est
rarement acheté pour ses seules composantes
techniques et ses services annexes.
Le produit peut être rattaché à un ensemble de
9
valeurs esthétiques, affectives, sociales…
LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT
Le concept de cycle de vie du produit est essentiel dans le contexte d’un
marché en perpétuelle évolution
10
LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT
Phase 2
LANCEMENT
Environne-ment Croissance lente de la
demande , Courbe
des profits négative,
Coût de production et
de lancement
importants, recettes
faibles, volume de
production faible.
Phase 3b
CROISSANCE 2
Croissance à taux
décroissant
Concurrence se
concentre
Phase 4
MATURITE
Ventes ralentissent
Taux de
croissance
presque nul
Les Pdm sont +/importantes
Courbe des profits est
maximale
Phase 5
DECLIN
Ventes diminuent
Certains
concurrents
disparaissent
Développer la
demande
préférentielle de
marque
Insister sur la mise au On produit en grande
point technique
série, voire on étend
et commerciale du
la gamme
produit
Améliorer le produit
Créer une fidélité à la
marque
Maintenir
la fidélité
Cesser le produit
ou le relancer sous une
nouvelle formule
Fréquents
changements de
modèles,
Réduction gamme
Réduire les
gammes
Prix
après avoir effectué
des recherches sur
les marchés-tests, on
fixe le prix de revient
Tendance à la baisse
des prix
Tendance à la baisse
Concurrence prix
Le marché se
segmente.
Il faut modifier le
produit pour se
démarquer
Les prix baissent
du fait de la forte
concurrence
Distribution
limité (on met le
produit en place)
po de promotion
agressive
On étend la
distribution
Intensive et
extensive
Réduction des
marges
SAV important
Fidélité à la marque
distribution
sélective, réduction
la distribution
redevient
sélective et
spécialisée
Fidéliser +
augmenter le taux
d’utilisation par les
actions
promotionnelles
Se limite aux
promotions pour11
l’écoulement des
stocks.
Principaux
objectifs
stratégique
Produit
Phase 3a
CROISSANCE 1
Pénétration massive
du produit sur le
marché, Croissance
à taux croissant,
Courbe des profits
également,
apparition de la
concurrence
Développer la
demande globale
Communication Le but de la
communication est de
faire connaître le
produit par les grands
médias
La communication a
un rôle informatif et
persuasif pour créer
une préférence de
marque
les prix baissent
encore afin
d’écouler les
LA GESTION DE LA MARQUE
La marque peut être définie comme « un signe
susceptible de représentation graphique servant à
distinguer les produits ou services pouvant faire objet
de l’activité d’une personne physique ou morale.
 Elle peut être un nom patronymique
 Elle peut être un nom géographique
 Elle peut être un chiffre
 Un nom fantaisiste
 Un symbole
 Un sigle
 Une phrase « la vache qui rit »
…
12

LA GESTION DE LA MARQUE
Etude du nom de la marque
 Est-il facile à prononcer? On prend un échantillon
représentatif de l’univers cible, et on lui demande de lire,
de prononcer le nom. On note les difficultés.



Ne suggère-t-il pas des associations défavorables ?
S’harmonise-t-il avec le produit et son positionnement?
On pose la question suivante à un échantillon: «Quand je
dis le mot XXX, à quoi pensez-vous?»
Présenter-t-il des risques de confusion avec un autre
13
nom?
LA GESTION DE LA MARQUE
La marque peut aussi signifier :

Un ensemble d'attributs : Mercedes c'est solide, cher, durable,...

Un ensemble d'avantages : exemple : solidité = sécurité en cas d'accident.




Un ensemble de valeurs : Mercedes c'est aussi la performance, le prestige,
la tradition.
Une affiliation à une culture : Mercedes c'est Germanique.
Une personnalité : Si elle était une personne, un animal, un objet ;
Mercedes serait un patron, un lion et un palais austère et prestigieux.
Un profil d'utilisateur : Mercedes = cadre supérieur ayant dépassé la
quarantaine.
14
STRATÉGIES DE MARQUES
Stratégies de marques des producteurs
Stratégies de marques des distributeurs
marque produit : chaque produit est vendu
sous une marque différente (Unilever et Omo,
Skip. Coral, Rexona)
marque drapeau ou à thème créée
par Carrefour en 1976.
L’emballage n’a pas de marque (produit
blanc)
marque ligne : avoir une marque par ligne
de produit : (Lexus-Toyota)
marque gamme : les produits destinés au
même marché sont vendus sous le même
nom (Dove savon, gels douches,
shampooings
Marque enseigne : un signe distinctif de
l’enseigne permet de reconnaître le produit
(Auchan, Cactus, Match)
marque ombrelle : marque utilisée simultanément
pour un ensemble de produits hétérogènes
(Samsung, Danone,…)
Marque spécifique : le distributeur créé une
marque qui lui est propre (First Line de
Carrefour)
Marque distributeur : produire pour le
Contremarque : imitation d’une marque de
distributeur (Le produit prendra alors la marque de fabricant leader sur le marché dans le but de
distributeurs)
créer une confusion dans l’esprit des gens
15
STRATÉGIES DE MARQUES
L’emballage et le conditionnement
 Fonctions techniques : contenir le produit, protéger le
produit (contre le froid, la lumière, le vol), assurer une
bonne conservation du produit, faciliter le transport.
 Fonctions
marketing
:
alerte
(attirer
le
consommateur), attribution (identifier le produit ou la
marque),
Information
(mentions
légales
et
complémentaires, service (faciliter l’utilisation),
positionnement (véhiculer une image).
16
LA GESTION DE LA GAMME


On appelle gamme un ensemble de produits liés entre
eux du fait qu’ils fonctionnent de la même manière,
s’adressent aux mêmes clients, ou sont vendus dans les
mêmes types de points de vente ou zones de prix (Kotler
et Dubois, Marketing Management).
Les gammes de produits se caractérisent par 2 éléments :
Leur largeur : le nombre de lignes de produits proposées.
Leur profondeur : le nombre de produits différents par ligne.
La longueur de gamme correspond au nombre total de références
dans la gamme de produit (= largeur * profondeur). C'est le nombre
total de références commercialisées par la marque dans la gamme.
17
LA GESTION DE LA GAMME
18
STRATÉGIES DE LA GAMME
Deux stratégies de gestion de gamme sont
envisageables :
On joue sur la largeur de gamme en multipliant les
lignes de produits et en réduisant le nombre de
variétés proposées. On est alors dans des stratégies
dites généralistes.
On joue sur la profondeur de gamme : sur quelques
lignes de produits, on propose un nombre important
de références différentes (on se spécialise).

19
STRATÉGIES DE LA GAMME
EXEMPLE : L’ORÉAL
Largeur :
Ligne
soins
Maquillage
Shampooings
Solaires
Profondeur
De jour
De nuit
Hydratant
Yeux
Démaquillant
Fond de teint
Fard
Eye liner
Rouge lèvres
Ricil
Lavages
Fréquents
Cheuveux gras
Cheuveux secs
Cheveux normaux
Cheveux colorés
Ecran total
Indice 15
Indice 8
Indice 2
Enfants
20
GAMME COURTE/GAMME LONGUE :
AVANTAGES/INCONVÉNIENTS
Avantages
- Meilleure connaissance : concentration des
efforts sur 1 seul segment
Gamme - Allégement des stocks
courte - Gestion plus simple
- Couverture et satisfaction d’un nombre
important de segments de marché
Gamme - Dispersion des risques entre un plus grand
longue
nombre de produit/segment
- Plus grande souplesse de gestion des marchés
Inconvénients
- Risque financier
plus important
- Risque d’infidélité
de la clientèle
pour certains
segments non
touchés
- Accroissement
des coûts de
production
- Alourdissement
des stocks
- Gestion plus
lourde/ segment
21
LA POLITIQUE DU PRIX
22
LA POLITIQUE DU PRIX
FIXATION DES PRIX


1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
La fixation du prix est un élément déterminant de la
stratégie de l’entreprise car le prix a des conséquences
directes à la fois sur les résultats commerciaux (volume
des ventes) et sur les résultats financiers (rentabilité).
Le problème de la fixation des prix se pose dans des
circonstances multiples.
Lancement d'un produit nouveau,
Lancement sur un nouveau canal de distribution,
Lancement sur un nouveau marché,
Quand le produit existant franchi une étape dans son cycle de vie,
Quand la concurrence modifie ses prix ou lorsqu'on veut attaquer la
concurrence
Quand les conditions économiques générales changent,
Quand les conditions de fixation du prix de revient du produit se
modifient
23
LA POLITIQUE DU PRIX
FIXATION DES PRIX

-
-
La fixation du prix de vente tient compte des éléments
suivants :
la demande,
les coûts,
la concurrence
la réglementation en vigueur
24
FIXATION DES PRIX
LE PRIX FONCTION DE LA DEMANDE
En général, la demande est une fonction décroissante du
prix(inversement proportionnelle au prix), ce qui veut
dire que la demande diminue si le prix augmente et viceversa.
 Cette relation peut être illustrée graphiquement par
l’exemple suivant :

25
FIXATION DES PRIX
PRIX D’ACCEPTABILITÉ OU PRIX PSYCHOLOGIQUE

1.
2.
Les deux principales exceptions à la règle classique qui
veut que la demande soit une fonction décroissante du
prix correspond aux cas suivants :
Comportement atypique : une baisse de prix peut entraîner une
diminution des ventes car le contenu symbolique du produit est lié au
prix.
Prix d’acceptabilité ou prix psychologique optimum : est le prix
pour lequel il existe le plus grand nombre de consommateurs potentiels
prêts à acquérir le produit.
le consommateur associe prix et qualité. Jusqu’à un certain prix, la
demande s’accroît car le consommateur perçoit la qualité comme étant
meilleure. Au-delà d'un certain seuil, on retrouve la règle habituelle de
demande diminuant avec l'augmentation du prix.
26
FIXATION DES PRIX
PRIX D’ACCEPTABILITÉ OU PRIX PSYCHOLOGIQUE
Le principe consiste à interroger un échantillon
représentatif
des
consommateurs
susceptibles
d’acheter le produit proposé.
 Les
questions habituellement posées sont les
suivantes :

Q1 : Quel est le prix que vous jugez excessif pour
l’achat de ce produit?
Q2 : Quel est le prix que vous jugez insuffisant
pour garantir une qualité satisfaisante à ce
produit?
27
FIXATION DES PRIX
PRIX D’ACCEPTABILITÉ OU PRIX PSYCHOLOGIQUE
28
FIXATION DES PRIX
PRIX D’ACCEPTABILITÉ OU PRIX PSYCHOLOGIQUE
29
FIXATION DES PRIX
PRIX D’ACCEPTABILITÉ
CALCUL
Niveau
de prix
Réponses
« prix
excessif»
%
OU PRIX PSYCHOLOGIQUE (MÉTHODE DE
% cumulés
croissants
A
Réponses
%
« qualité
insuffisante
»
% cumulés
décroissants
% d’acheteurs
potentiels
(acceptabilité)
B
100 – (A+B)
30
PRIX D’ACCEPTABILITÉ
OU PRIX PSYCHOLOGIQUE (MÉTHODE
DE CALCUL
EXERCICE D’APPLICATION

Une entreprise qui commercialisera une nouvelle
machine à café, a obtenu les réponses suivantes en
interrogeant 1000 consommateurs de l’échantillon
cible.
Question : Déterminez le prix d’acceptabilité
31
PRIX D’ACCEPTABILITÉ
OU PRIX PSYCHOLOGIQUE (MÉTHODE
DE CALCUL
EXERCICE D’APPLICATION
Prix
Réponses
Q1
10
0
70
20
10
120
30
20
200
40
40
180
50
120
180
60
160
80
70
240
90
80
200
60
90
130
20
100
80
0
Total
%
Réponses
Q1
% Cumul
croissant
Réponses
Q2
%
Réponses
Q2
% cumul
décroissa
nt
%
acheteurs
potentiels
32
PRIX D’ACCEPTABILITÉ
OU PRIX PSYCHOLOGIQUE (MÉTHODE
DE CALCUL
EXERCICE D’APPLICATION
Prix
Réponses
Q1
%
Réponses
Q1
% Cumul
croissant
(A)
réponses
Q2
%
Réponses
Q2
% cumul
décroissa
nt (B)
%
acheteurs
potentiels
10
0
0%
0%
70
7%
100%
0%
20
10
1%
1%
120
12%
93%
6%
30
20
2%
3%
200
20%
81%
16%
40
40
4%
7%
180
18%
61%
32%
50
120
12%
19%
180
18%
43%
38%
60
160
16%
35%
80
8%
25%
40%
70
240
24%
59%
90
9%
17%
24%
80
200
20%
79%
60
6%
8%
13%
90
130
13%
92%
20
2%
2%
6%
100
80
8%
100%
0
0%
0%
0% 33
Total
1000
100%
-
1000
100%
-
-
PRIX D’ACCEPTABILITÉ
OU PRIX PSYCHOLOGIQUE (MÉTHODE
DE CALCUL
EXERCICE D’APPLICATION
Question : Tracez le graphique et Retrouvez
le prix d’acceptabilité
34
FIXATION DES PRIX
LE PRIX FONCTION DES COÛTS
En règle générale, le prix de vente doit être supérieur
au prix de revient unitaire de manière à dégager un
résultat positif.
 Le résultat se calcule comme suit :

35
FIXATION DES PRIX
LE PRIX FONCTION DE LA CONCURRENCE

l’entreprise peut mettre en œuvre différentes stratégies
face aux entreprises concurrentes.
1.
Stratégie de pénétration du marché : Prix peu élevé, l’objectif est de
poursuivre le volume des ventes. A conseiller quand le marché est très
sensible au prix , que les quantités permettent de réduire les coûts et que
le produit peut être menacé par une forte concurrence par les prix.
2.
Stratégie d’écrémage du marché : Prix élevé, segment de marché peu
sensible au prix , Un prix d’écrémage permet d’obtenir de la notoriété et
d’augmenter la qualité perçue du produit à son lancement et bien après
A conseiller quand le produit est effectivement nouveau et que la
concurrence ne peut pas réagir rapidement ou encore lorsque l’entreprise
a une image ou un savoir faire inégalable.
36
FIXATION DES PRIX
LE PRIX FONCTION DE LA CONCURRENCE
3. Stratégie d’alignement : L’entreprise fixe ses prix en restant dans une
fourchette de prix couramment pratiqué par la concurrence .La
différenciation se fait par l’image de marque, la publicité, la notoriété,
etc.
A conseiller quand le prix du marché assure une rentabilité suffisante
ou encore lorsqu’il est difficile de connaître les réactions du marché à une
variation de prix.
37
LA POLITIQUE
COMMUNICATION
38
SELON LE DICTIONNAIRE LA ROUSSE, LA
COMMUNICATION EST :



L’Action de communiquer avec quelqu'un, d'être en rapport avec
autrui, en général par le langage ; échange verbal entre un
locuteur et un interlocuteur dont il sollicite une réponse : Le
langage, le téléphone sont des moyens de communication.
Mise en relation et conversation de deux correspondants par
téléphone ou par un autre moyen de télécommunication.
Pour l’entreprise, la communication représente le moyen
de faire connaître ses produits, ses services et l’image
qu’elle veut donner d’elle-même
39
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
PRÉSENTATION

Dans la communication, ce qui compte c'est ce que
l'autre comprend et non pas ce que vous dites.
40
41
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
PRÉSENTATION







Les objectifs de la communication :
Faire connaître : le but est de faire connaître l’entreprise, ses produits
et services.
Faire aimer : la communication vise à faire aimer l’entreprise et ses
produits et à véhiculer une bonne image.
Faire agir : la communication vise à faire acheter.
Les cibles de la communication :
Cible interne : force de vente et les associés.
Cible externe :
Commerciales : clients actuels, clients potentiels, distributeurs et
prescripteurs.
Non commerciales : l’Etat, la presse et les associations de
consommateurs.
42
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
PRÉSENTATION

La publicité selon le cycle de vie du produit
La publicité de lancement : prépare le marché et s'adresse surtout aux
innovateurs, à ceux qui font la mode,
La publicité de conquête du marché : quand le produit décolle et qu'il
faut occuper un maximum de terrain,
La publicité d'entretien et de fidélisation : il s'agit de lutter contre
l'infidélité à la marque et la propension à l'oubli quand le produit
approche de la maturité,
La publicité de retardement : il s'agit de relancer le produit quand il
commence à décliner.
43
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
PRÉSENTATION





Faites la différence entre :
La Communication média (stratégie pull) : communication par le
moyen de la publicité dans le but de toucher le plus grand nombre de
personnes de la cible (radio, télévision, affichage, cinéma, presse,
magazine…).
La publicité directe : qui consiste à adresser des messages individuels au
membre du public visé, ces messages peuvent prendre forme de lettre, (il
s’agit alors de mailing, ou publipostage), d’appel téléphonique (phoning) ou
des contacts personnels assuré par des représentants de l’entreprise
(vendeur, salon, exposition, congrès…).
La promotion des ventes : (stratégie push) par un ensemble
techniques, la promotion de ventes influence la vente à court terme.
Le sponsoring et le mécénat : il consiste à améliorer l’image d’une
entreprise ou d’un produit en finançant publiquement certains événements
spectaculaires de caractère sportives tel que course de voiture… (il s’agit
alors de sponsoring), ou certains opérations culturelles ou humanitaires tel
que exposition de peinture, rénovation d’un château
44
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
LES FORMES DE LA COMMUNICATION

La communication peut emprunter différents canaux :
les canaux incontrôlables (ou autonomes) : les publications (articles de
presse ou d’association de consommateurs), la bouche à oreille, les
rumeurs, les prescripteurs, etc.
les canaux contrôlables par l’entreprise : le produit et son
conditionnement, la publicité média, la promotion des ventes, la publicité
sur le lieu de vente, les relations publiques, le sponsoring, le mécénat, la
force de vente de l’entreprise,
Parmi tous les canaux contrôlables, l’entreprise doit faire un choix et doser
les moyens appropriés. Ce choix et ce dosage correspondent au (mix de la
communication).
45
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
LE MIX COMMUNICATION
La publicité média
Le
sponsoring
et le
mécénat
La
promotion
des ventes
La publicité
directe
46
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
LE PUBLICITÉ MÉDIA
La publicité média est une « Communication faite
pour le compte d’un annonceur qui paie un média pour
diffuser un message »
Elle correspond aux actions de communication utilisant
le canal des masses média (presse, télévision, etc…).
 On distingue :

La publicité produit, axée sur le produit de l’entreprise (ou une gamme
de produits) dont l’objectif est l’incitation à l’achat.
la publicité institutionnelle, axée sur l’entreprise dont l’objectif est la
promotion de l’image de l’entreprise et par voie de conséquence de
l’image de ses produits.
la publicité collective, axée sur une activité ou un produit générique,
dont l’objectif est de promouvoir l’ensemble des entreprises (ou
organisations) d’un secteur donné.
47
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
ELABORATION DE LA STRATÉGIE PUBLICITAIRE
48
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
TYPES DE COMMUNICATION PUBLICITAIRE
49
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
DÉTERMINATION DE LA CIBLE PUBLICITAIRE

1.
La détermination de la cible publicitaire se fait en
tenant compte des éléments suivants :
Le segment de marché visé et critères de segmentation.
1.
La Nature des prospects sur le segment visé (prescripteurs,
acheteurs,
1.
Le Comportement d’achat (socio-styles, répartition des rôles
dans la famille, influences constatées).
50
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
LE CHOIX DES MÉDIAS ET DES SUPPORTS
51
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
LE CHOIX DES MÉDIAS ET DES SUPPORTS
52
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
LE CHOIX DES MÉDIAS ET DES SUPPORTS
Les médias sont choisis en fonction des critères suivants:
Caractéristiques de la couverture de la cible visée : étendue
géographique, densité, sélectivité, rapidité, probabilité d’exposition,
etc….
Caractéristiques du mode de communication : mode visuel, auditif,
imagé, textuel, mobile, fixe, qualité de reproduction, format, etc…
Accessibilité : coût, délais, disponibilité, etc…
53
MEDIA TÉLÉVISION
LES FORMES
54
MEDIA TÉLÉVISION
EXEMPLE DE TARIFS
55
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
ELABORATION D’UN MESSAGE PUBLICITAIRE

Elaboration des messages
Contenu du message : un thème, un axe, une idée de nature à motiver la
cible visée.
Structure du message : dans quel ordre faut-il présenter les arguments?
Doit-on délivrer un message à sens unique ou à double sens ? Doit-on
conclure ?
Format du message : déterminer l'ergonomie visuelle et auditive (sélection
des mots, de l’image, du ton de voix, de la couleur…)
Source du message : la crédibilité de la source renforce l'efficacité du
message.
56
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
ELABORATION D’UN MESSAGE PUBLICITAIRE

La copie stratégie :
Promesse (axe): Proposition concrète faite au consommateur (Clorets lutte
contre la mauvaise haleine.)
Preuve (justification) : Support de la promesse correspondant à une
caractéristique distinctive du produit (Contient de l ’ACTISOL)
Bénéfice consommateur : l'avantage suggéré (Le plaisir d ’avoir une
bonne haleine)
Le ton: les éléments du message visant à créer une atmosphère
(Rencontres, jeunes, lieux, publics etc ...)
57
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
ELABORATION D’UN MESSAGE PUBLICITAIRE
58
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
ELABORATION DU PLAN DE LA CAMPAGNE

Cette étape consiste à choisir les dates de parution
des annonces en fonction :
-Des disponibilités des supports,
-De la saisonnalité des ventes,
-De l’objectif publicitaire

On élabore ensuite un échéancier donnant les
supports retenus et les dates de parution choisies.
Exemple : campagne publicitaire pour Maillot de bain.
Les actions seront étalées sur trois mois, du 15 Juin (juste après la sortie
des nouvelles collections) au 15 Août (pour obtenir un impact sur les
achats de l’été).
59
LA POLITIQUE
DISTRIBUTION
60
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
NOTION DE LA DISTRIBUTION



Ensemble des opérations qui permettent d’acheminer un produit du lieu
de production jusqu’à la mise à disposition du consommateur ou de
l’utilisateur.
Le terme canal de distribution désigne le mode de mise à disposition
dans lequel les produits sont acheminés via des réseaux de magasins ou
des méthodes de vente d'un même type (exemple : hypermarchés).
Le terme circuit de distribution désigne la palette des canaux de
distribution choisis par un producteur pour faire passer ses produits du
stade de leur production au stade de leur consommation.
61
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
NOTION DE LA DISTRIBUTION
62
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
NOTION DE LA DISTRIBUTION
63
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
NOTION DE LA DISTRIBUTION
Long
Court
Ultracourt
J’achète mon costume directement à l’usine
J’achète mon costume en ville dans un magasin de
confection
J’achète une robe dans un catalogue
J’achète des fleurs chez le jardinier
J’achète des fleurs chez le fleuriste
J’achète des fleurs dans un supermarché
J’achète des médicaments dans la pharmacie
J’achète des bouteilles ROSPORT directement à
l’usine
J’achète des bouteilles ROSPORT dans un
supermarché
J’achète des bouteilles ROSPORT auprès du
livreur à domicile
64
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
CIRCUIT DE LA DISTRIBUTION, LE QUEL CHOISIR?

circuits ultracourts ou circuit directs
AVANTAGES
INCONVENIENTS
Connaissance de fond des besoins de la
clientèle cible
Lancement rapide des produits nouveaux
Services à la carte pour les clients
Gain partiel de la marge des
intermédiaires éliminés (prix concurrentiel)
Stockage très important
Organisation et gestion très lourdes
des vendeurs
Capacité financière importante
Offre de produits limitée à ceux de
l’entreprise
65
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
CIRCUIT DE LA DISTRIBUTION, LE QUEL CHOISIR?

Les circuits courts
AVANTAGES
•Économie de la marge du grossiste
•Bonne
coopération
entre
les
détaillants
•Diversification des risques d’infidélité
•Bons services après-vente et produits
personnalisés
•Croissance de la notoriété et de
l’implantation géographique en cas de
franchise
INCONVENIENTS
Frais de vente très élevés par
l’émiettement des commandes
Insolvabilité des petits détaillants
Stockage très important
Nécessité d’actions promotionnelles vers
le consommateur
Aide à la gestion et à l’assistance
technique en cas de franchise
66
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
CIRCUIT DE LA DISTRIBUTION, LE QUEL CHOISIR?

Les circuits longs
AVANTAGES
Réduction de son équipe de
vente
Couverture géographique plus
dense
Régulation des ventes grâce au
stockage des intermédiaires
Financement plus souple de la
production
INCONVENIENTS
Perte des contacts avec les détaillants
Dépendance vis-à-vis des grossistes
Pression sur les prix et les marges en cas de
groupement des achats
67
EXERCICES D’APPLICATION
68
69
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT

La constitution d’un réseau de distribution doit être menée à partir
d’études approfondies. Il faut définir les missions auxquelles doit
répondre le réseau, évaluer et définir les coûts de la constitution. Pour
mettre en œuvre cette stratégie et pour couvrir de manière adéquate le
marché, l’entreprise peut appliquer trois stratégies de distributions:
70
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT
LA DISTRIBUTION INTENSIVE

Elle consiste à faire vendre le produit dans le plus
grand nombre de points de vente possibles. Cette
stratégie convient à tous les biens banals
(consommation courante, prix bas, achats fréquents).
71
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT
LA DISTRIBUTION SÉLECTIVE


Elle consiste à choisir un nombre restreint de distributeurs en fonction
de leurs qualités de techniciens ou de leur image de marque.
Les intermédiaires retenus doivent être capables d'assurer une bonne
information et un service après-vente efficace, de garantir un niveau
de qualité constant, de promouvoir le prestige de la marque
72
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT
LA DISTRIBUTION EXCLUSIVE

Elle consiste à confier l’exclusivité de la vente de ses
produits à un seul ou à un très petit nombre de
distributeurs. Plusieurs contrats possibles entre
producteurs et distributeurs.
73
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT
LA FRANCHISE

Il s'agit d'un contrat de collaboration commerciale par lequel une
entreprise (franchisé) vend des produits ou des services sous le signe
distinctifs (nom commercial, enseigne, marque, logotype) d’un
fournisseur (franchiseur) en appliquant le savoir-faire de ce dernier et
en bénéficiant de son assistance technique et commerciale
74
ETUDE DE CAS : ADEG ADAPTE SES
MAGASINS
75
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT
LE CHOIX DU CANAL DE DISTRIBUTION

Les critères de choix sont liés:
● Au produit lui-même,
● A la politique commerciale (pas de chaussures haut de gamme dans un
supermarché),
●
Aux aspects juridiques
pharmaceutiques),
●
A la clientèle
positionnement),
visée
(canal
(dispersion
réglementé
de
la
pour
clientèle,
les
produits
images
==>
● A la concurrence (soit on choisit le même circuit, soit un circuit différent
–positionnement- ),
● Aux circuits eux-mêmes (nombre de points de vente, volume d'affaire,
expérience, implantation géographique, compétences techniques, etc.)
76
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT
LE MARKETING MIX DU DISTRIBUTEUR

Il concerne tous les moyens dont dispose le revendeur
pour accroître ses ventes :
1. L’emplacement des points de vente (ou zone de chalandise).
2. Le merchandising ou série d’actions destinées à valoriser et à animer
les produits sur le lieu de vente) la présentation du magasin – enseigne,
parking, chariot, espace accueil, éclairage, musique, rayons, linéaire…)
77
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT
LE MARKETING MIX DU DISTRIBUTEUR

En règle générale, le linéaire se décompose en trois
niveaux : yeux – le plus favorable à la vente, mains et
sol
78
LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION DU FABRICANT
LE MARKETING MIX DU DISTRIBUTEUR
3. La gestion des stocks (quand et combien commander en fonction du
niveau de stock).
4. Les prix (pour lesquels les distributeurs se battent en permanence).
5. L’assortiment et les services (sa composition est une arme-clé).
6.La communication (publicité, la force de vente, la promotion des
ventes et les relations publiques. La communication d’un distributeur
vise généralement deux objectifs :

À long terme, elle cherche à conférer une image au point de vente;

À court terme, elle accroît le trafic).
79
DOCUMENTAIRE : CONSOMMATEURS
PRIS AU PIÈGE
80
MARKETING STRATEGIQUE
81
PLAN DU COURS
1. Notions clés du marketing stratégique
2. Diagnostic stratégique
 5 forces de porter
 Chaîne de valeur
 SWOT
3.Détermination de la stratégie marketing
 Stratégies de portefeuille
 Stratégies de domaine
4. Planification stratégique
5. Contrôle
82
DÉMARCHE MARKETING
83
MARKETING
PRÉSENTATION

A/ Définition
Ensemble des méthodes destinées à :
•
Satisfaire les besoins et les désirs du consommateur ;
•
A travers une transaction ;
•
En restant cohérent avec la stratégie de l’entreprise.

B/ Démarche
•
Comprendre : Le fonctionnement du marché et étudier le comportement
des consommateurs.
Classification des besoins :
Besoins énoncés : ce que le consommateur dit
Besoins non énoncés : ce que le consommateur attend
Besoins imaginaires : ce dont rêve le consommateur.
•
•
S’adapter : A toutes les situations et A tous les niveaux (4 « P »)
Agir :Par une politique marketing cohérente et résistante.
84
STRATÉGIE
PRÉSENTATION
A/ Définition
Ce qui oriente l’action
Ce qui amène à faire des choix déterminants :
 Objectifs
 Activités
 Zones
 Leviers
 B/ Contraintes
Difficulté de choisir car :
 Environnement instable
 Pression des salariés
 Pression des syndicats
 Pression des actionnaires
 Pression des lobbies
 C/ Facteurs clés de succès
 Reconnaître qu’on ne peut pas tout faire
 Reconnaître qu’on ne sait pas tout faire
 Savoir qu’on change difficilement de stratégie en cours de route

85
STRATÉGIE
PRÉSENTATION
86
STRATÉGIE
PRÉSENTATION
87
STRATÉGIE
PRÉSENTATION
88
SEGMENTATION STRATÉGIQUE
Il ne faut tout de même pas confondre les deux notions suivantes :
.
89
SEGMENTATION STRATÉGIQUE
90
91
POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE
92
POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE
EVALUATION
FCS : Correspondent aux éléments stratégiques qu'une organisation doit
maîtriser pour réussir dans un secteur donné et surpasser la concurrence.
Exemples :
-la rapidité de livraison pour la vente par correspondance
- le nombre de références pour des magasins spécialisés dans la vente de livres
anciens
- le développement d’une marque pour les produits de luxe
- La Maîtrise de la qualité pour la sous-traitance automobile
93
DIAGNOSTIC STRATEGIQUE
94
LE MODÈLE LCAG (FFOM OU SWOT)
95
LE MODÈLE LCAG (FFOM OU SWOT)
96
LE MODÈLE LCAG (FFOM OU SWOT)
97
APPLICATIONS
98
LES 5 FORCES DE MICHAEL PORTER
99
LES 5 FORCES DE MICHAEL PORTER + 1
100
101
APPLICATIONS
102
LA CHAÎNE DE VALEUR : ANALYSE EN
INTERNE
103


Dans une filière, les chaînes de valeur de chacun des acteurs,
fournisseurs, fabricants, distributeurs, etc., se coordonnent et
s’imbriquent pour aboutir à un bien ou un service.
Par exemple, dans la filière de l’optique-lunetterie, on trouve des
entreprises spécialisées dans la fabrication des verres correcteurs,
d’autres dans la fabrication des montures, des ateliers qui
montent les verres sur les montures en fonction de la morphologie
du client, des réseaux de distribution et des opticiens qui vendent
et livrent les paires de lunettes avec les verres montés aux
consommateurs.
104
DÉTERMINATION DE LA STRATÉGIE
MARKETING
105
STRATÉGIES DE PORTEFEUILLE
106
STRATÉGIES DE PORTEFEUILLE
107
LA MATRICE BCG

La plus ancienne et la plus connue des méthodes d’analyse de
portefeuille d’activités, la matrice BCG fut imaginée par un
cabinet de consultants, le Boston Consulting Group, à la fin des
années 60
108
LA MATRICE BCG
109
LA MATRICE BCG
110
LA MATRICE BCG
111
LA MATRICE BCG
Taux de croissance du segment d’activité
Vedettes
Dilemmes
Elevé
Désinvestir
10%
Poids morts
Vaches à lait
Faible
Désinvestir
Elevé
1
Faible
Part de marché relative
Exemple de matrice BCG (Source : Le plan Marketing – VAN LATHEAM et BODY)
112
LA MATRICE BCG
EXEMPLE
113
APPLICATIONS
114
EXERCICE 1



L’entreprise Ségur, spécialisée dans les engins de manutention,
exporte en Espagne . Elle souhaite analyser son portefeuille
d’activité sur ce marché.
Vous disposez en annexe, des informations concernant les Chiffres
d’affaires réalisés pour chaque segment, les taux de croissance de
l’activité et une estimation de la situation du principal concurrent.
Utilisez la méthode BCG
Activité
CA réalisé
CA du principal
concurrent
Taux de
croissance de
l’activité
A
24000
110000
10%
B
83000
165000
3%
C
18000
21000
18%
115
EXERCICE 2

L’entreprise CBG est dont le concurrent principal est GBC, vous
demande d’évaluer son portefeuille d’activité pour l’année 2013,
Vous disposez des données suivantes :
CA de CBG en M CA de GBC Taux de
dhs
en M dhs
croissance
A
20500
35600
6%
B
2400
6200
14%
C
36000
21000
A déterminer (*)
D
1350
5400
Marché en déclin
E
1450
2400
3%
(*) Le CA réalisé par la société pour l’activité C en 2012 est de 35000
M dhs
116

1.
2.
3.
TAF :
Etablir la matrice BCG
Procéder à une analyse générale de la matrice
BCG
Quelles sont vos recommandations stratégiques
117
LA MATRICE BCG / CONCLUSION
Avantages : la matrice BCG est un outil très
simple. Il nécessite peu d’information. Simplicité
de mise en œuvre, d’utilisation et de lecture de
stratégie.
 Inconvénients : Les deux dimensions retenues
sont un peu limitées pour déduire les stratégies.
Le lien entre leader et part de marché peu être
remis en cause

118
LA MATRICE MC KINSEY

Il s'agit d'une matrice de décision stratégique, développée par le
cabinet de conseil « McKinsey & Company », où chaque DAS
(Domaine d'activité stratégique) est analysé à partir de deux
dimensions
L’attrait du marché dépend de sa taille, de sa croissance, de sa
rentabilité, des barrières à l’entrée, de l’intensité de la
concurrence, du développement des technologies…
La position concurrentielle (les atouts de l'entreprise) dépend de
la part de marché de l’entreprise, de l’évolution de cette part de
marché, la qualité des produits vendus, la fidélité des clients, la
structure des coûts…
119
LA MATRICE MC KINSEY
120
LA MATRICE MC KINSEY

En fonction de la localisation des domaines d’activité stratégique dans
les neufs cases de la matrice, trois grandes zones sont suggérées :
1.
la zone A (Investir et croître, Croissance sélective) correspond à des
segments attractifs où l’entreprise possède des atouts
2.
la zone B (Sélectivité) regroupe des segments qualifiés de
moyennement intéressants ;
3.
la zone C (Moissonner, désinvestir) rassemble des segments où
’attractivité et la force compétitive sont soit moyennes soit faibles, il
s’agit d’activités peu intéressantes.
121
LA MATRICE MC KINSEY

la matrice recouvre en fait, trois stratégies élémentaires :
1.
se développer dans les zones où la valeur de l’activité et la
position concurrentielle sont intéressantes. Si cette dernière
condition n’est pas remplie, il convient soit de consentir un
important investissement, soit d’abandonner purement et
simplement ;
2.
se maintenir en rentabilisant dans les zones moyennes du
fait de leur valeur ou de leur position concurrentielle ;
3.
se retirer partiellement ou totalement des zones faibles.
122
APPLICATIONS
123
LA MATRICE MC KINSEY
METHODOLOGIE DE CONSTRUCTION

Quatre segments d'activité sont retenus pour une entreprise française
d'électronique grand public, filiale d'un groupe asiatique (dont c'est la
seule entité européenne) :
1.
L'assemblage de Hi-fi
2.
La réparation de graveurs de CD
3.
L'assemblage de graveurs de CD à la demande (une diversification
possible)
4.
La recherche et développement, veille technologique
124
LA MATRICE MC KINSEY
METHODOLOGIE DE CONSTRUCTION

Intérêt des segments pour l'entreprise Chaque segment est
évalué par rapport à quatre paramètres :
1.Le potentiel de croissance sur ce marché
2.Le potentiel de marge
3.Le risque sur ce marché
4.L'impact de la localisation géographique
•Chacun de ces paramètres peut prendre une valeur de 0.5 à
3.5, par incrément de 0.5
•Par ailleurs, ces paramètres sont pondérés de 1 à 3,
représentant respectivement les nuances faible, moyen, fort
125
LA MATRICE MC KINSEY
METHODOLOGIE DE CONSTRUCTION
126
127
LA MATRICE MC KINSEY
METHODOLOGIE DE CONSTRUCTION

Atouts de l'entreprise sur les segments : Cinq facteurs clés
de succès sont retenus pour les segments considérés :
1.
Coûts : Capacité à maîtriser les coûts et proposer des prix
compétitifs
2.
Délais: Capacité à maîtriser la chaîne logistique et tenir les
délais
3.
Qualité: Capacité à maîtriser et fournir la qualité attendue
4.
Localisation: l’Importance de la proximité
5.
Réactivité: Capacité de
commandes, de planning
réaction
aux
changements
de
128
129
LA MATRICE MC KINSEY
METHODOLOGIE DE CONSTRUCTION
•L'activité Hi-Fi qui génère le
plus gros "volume" est dans la
position la plus délicate. Il faut
revoir la gamme pour renforcer
les atouts de l'entreprise ou
reconsidérer
l'intérêt
du
segment, à terme.
•L'assemblage de graveurs à la
demande est une stratégie de
différenciation
possible
et
prometteuse, à condition d'en
maîtriser les FCS
130
LA MATRICE D’ARTHUR D. LITTLE (ADL)



C’est une matrice complémentaire aux deux précédentes.
Elle prend en compte la position concurrentielle et le cycle de vie du
produit.
Deux critères sont donc utilisés :
La maturité du secteur ;
La position concurrentielle de l'entreprise sur son domaine
d'activité.
131
LA MATRICE D’ARTHUR D. LITTLE (ADL)
132
133
LA
MATRICE D’ARTHUR D. LITTLE
(ADL)
ANALYSE




Le développement naturel : l'entreprise occupe une position de
leader sur un marché en croissance. L’entreprise est en position
dominante et doit poursuivre son développement.
Le développement sélectif : l'entreprise occupe une position de
challenger sur un marché qui ne croît plus. L’entreprise doit
privilégier l’activité sur laquelle elle se trouve en position
dominante.
La réorientation : l'entreprise occupe une position défavorable
sur un marché en croissance. L’entreprise devrait changer
d’activité en utilisant au maximum les synergies de
compétences liées à son métier d’origine
L'abandon : l'entreprise est en difficulté sur un marché qui ne
croît plus. Pour assurer sa pérennité l’entreprise doit changer de
métier
134
QUEL CHOIX STRATÉGIQUE EFFECTUÉ ?
(STRATÉGIES DE DOMAINE)
135
STRATÉGIES DE DOMAINE
FIXATION DES OBJECTIFS


L’entreprise est en mesure de choisir pour chaque DAS un ou
plusieurs objectifs précis, pragmatiques et ambitieux.
En matière stratégique, on distingue deux types d’objectifs :
Objectifs
économiques
Objectifs non
économiques
136
STRATÉGIES DE DOMAINE
CHOIX DE LA STRATÉGIE

La formulation de la stratégie pour chaque DAS s’inspire fortement de
l’information recueillie lors de l’analyse de la situation. Il est
important de ce rappeler que les stratégies doivent toujours être
cohérentes avec les objectifs
137
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1. CHOIX DE LA STRATÉGIE
138
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1. CHOIX DE LA STRATÉGIE
139
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1.1CHOIX DE LA STRATÉGIE – DOMINATIONN PAR LES COÛTS
140
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1.1 CHOIX DE LA STRATÉGIE – DOMINATION

PAR LES COÛTS
L'efficacité de cette domination passe par
certaines conditions :
Il faut avoir une bonne connaissance des coûts de
l'entreprise,
 Il faut choisir des segments stratégiques durables
qui génèrent une demande stable,
 Il faut installer sur ces segments des gammes de
produit relativement étroites.

141
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1.1 CHOIX DE LA STRATÉGIE – DOMINATIONN PAR LES
COÛTS

Implications d’une stratégie fondée sur les coûts :

Analyse de la valeur et audit des coûts fréquents.

Diminution des frais de gestion

Distribution large

Répercussion des baisses des coûts sur les prix

Internationalisation
142
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1.1 CHOIX DE LA STRATÉGIE – DOMINATIONN PAR LES COÛTS

Risques d’une stratégie fondée sur les coûts
•
Guerre des prix
•
Déconnection des concurrents en termes de différenciation
•
•
•
Evolution de la technologie permettant aux concurrents de maîtriser
eux aussi leurs coûts
Concurrence des entreprises situées dans des pays à bas- coûts de
main-d'œuvre
Négligence de la recherche et du développement,
143
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1.2 CHOIX DE LA STRATÉGIE – DIFFÉRENCIATION

Les stratégies de différenciation consistent en une
distinction du produit ou du service qui lui confèrent un
caractère unique :
•
Différenciation par le produit
•
Différenciation par le service
•
Différenciation par l’image
La différenciation génère un surcoût que l’organisation peut
répercuter (ou non) sur le prix.
144
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1.2 CHOIX DE LA STRATÉGIE – DIFFÉRENCIATION
 Avantages :
•
Réalisation de marges relativement confortables,
•
Couverture d’importantes parts de marché
 Risques :
•
Risque d’un écart trop important entre les prix de l’entreprise et ceux
de la concurrence,
•
Risque d’imitation de la part des concurrents (ex. : le monospace),
•
Changement de goût du consommateur.
145
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1.3 CHOIX DE LA STRATÉGIE – FOCALISATION

•
•
Les stratégies de focalisation consistent à ne
s’adresser qu’à une frange de la demande (niche)
Focalisation fondée sur les coûts :
caractéristiques
de
l’offre
pour
consommateurs les moins ‘’fortunés’’.
Diminution
s’adresser
des
aux
Focalisation fondée sur la différenciation : Caractéristiques très
spécifiques de l’offre répondant à des besoins très
particuliers.
146
STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
1.3 CHOIX DE LA STRATÉGIE – FOCALISATION
147
STRATÉGIES DE CROISSANCE
148
STRATÉGIES DE CROISSANCE
PÉNÉTRATION DU MARCHÉ
149
STRATÉGIES DE CROISSANCE
DIVERSIFICATION
PAR LE MARCHÉ
150
STRATÉGIES DE CROISSANCE
DIVERSIFICATION
PAR PRODUIT
151
STRATÉGIES DE CROISSANCE
DIVERSIFICATION
TOTALE
152
STRATÉGIES CONCURRENTIELLES
•
•
Elles peuvent s’appliquer lorsque le produit vendu est au stade
de la maturité, que la clientèle est établie depuis longtemps
Elles visent la réduction des coûts, une diminution du nombre de
produits vendus ou de services offerts, l’association avec une
autre entreprise…..
153
STRATÉGIES CONCURRENTIELLES
LES POSITIONS CONCURRENTIELLES
154
LA PLANIFICATION
155
PLANIFICATION

La planification repose généralement sur un triple effort que l’on
peut résumer ainsi :
1.
une capacité à anticiper (il s’agit avant tout de prévoir l’avenir) ;
2.
une capacité d’action (objectifs, stratégies de réalisation, moyens
affectés) ;
3.
une capacité de changement (des ressources, des métiers, de
l’organisation).
Il y a trois attitudes différentes à l’égard du futur « attendre et
voir ; prévoir et préparer ; et faire arriver. Ceux qui profitent
le plus du futur sont ceux qui aident à le créer ».
156
EN RÈGLE GÉNÉRALE LA PLANIFICATION,
CONSISTE À…
157
PLANIFICATION
DIAGNOSTIC DE L’ENTREPRISE

Il permet de faire le point, de rechercher les causes et les
conséquences des situations, puis d’envisager et évaluer les
différentes alternatives possibles pour décider et définir
l’ensemble des étapes permettant d’atteindre l’objectif fixé.
158
PLANIFICATION
DIAGNOSTIC DE L’ENTREPRISE

Le but est d’analyser les menaces et les
opportunités
de
l’environnement,
et
de
déterminer les forces et les faiblesses de
l’entreprise.
159
PLANIFICATION
FORMULATION DU PLAN STRATÉGIQUE
Il découle directement de la stratégie et en est la
traduction directe sur le long terme. Il définit les
grandes lignes directrices ainsi que leur articulation
en termes de moyens et de durée.
160
PLANIFICATION
ETABLISSEMENT DES PLANS OPÉRATIONNELS

Ils représentent les actions et les décisions à
entreprendre dans le court terme pour atteindre les
objectifs visés par le plan stratégique.
161
PLANIFICATION
DÉTERMINATION DU BUDGET
C’est la traduction monétaire des objectifs des
programmes d’action.
162
PLANIFICATION STRATÉGIQUE
DÉFINITION
La planification stratégique permet d’établir et de maintenir un lien étroit
d’une part entre
objectifs
les ressources de l’entreprise et
et d’autre part
ses
les possibilité offertes sur le
marché
163
PLANIFICATION
TRADUCTION EN OBJECTIFS
Il faudra prendre les décisions appropriées pour réaliser les
objectifs de l'entreprise et plus globalement le projet de
l'entreprise.
La procédure de formulation d'objectifs comprend a chaque niveau de
responsabilité :
Une phase de diagnostic (interne /externe )
Une phase de prévision .
Une phase d'allocations des ressources
164
PLANIFICATION
TRADUCTION EN OBJECTIFS
165
PLANIFICATION STRATÉGIQUE
DÉMARCHE
166
DÉMARCHE
L’ANALYSE STRATÉGIQUE AU NIVEAU ENTREPRISE


Avant de définir sa stratégie, toute entreprise doit
identifier son métier, en l’occurrence sa tâche
spécifique au sein de son environnement.
Un métier clairement défini est très utile non
seulement pour l’orientation de l’entreprise et sa
politique, mais également pour le moral des
employés.
167
L’ANALYSE STRATÉGIQUE AU NIVEAU ENTREPRISE
NOTION DE MÉTIER


La réponse de l’entreprise à la question : « Que savez
vous faire le mieux ? » débouche sur la notion de
métier.
Le métier est défini comme le savoir faire possédé
par une entreprise.
168
L’ANALYSE STRATÉGIQUE AU NIVEAU ACTIVITÉ
la stratégie marketing au niveau de l’activité passe
nécessairement par :
 La détermination pour chaque DAS de la mission à
accomplir .
 Une révision de l’environnement externe et interne
de l’entreprise afin de procéder à la formulation des
objectifs, voire la formulation de la stratégie.
169

Chaque entité doit déterminer sa mission
spécifique, en termes de marché, de secteur, de
technologie, de couverture géographique..
170
L’ANALYSE STRATÉGIQUE AU NIVEAU MARCHÉ

•
•
•
Lorsque la stratégie se situe au niveau du marché, il
est souhaitable de préciser au préalable, à quel
segment du marché l’entreprise souhaite s’adresser
en procédant :
A la segmentation marketing
Au ciblage
Au positionnement
171
CONTRÔLE


Le contrôle permet d'évaluer les progrès réalisés afin
de les comparer aux objectifs, aux plans établis et de
remédier, éventuellement, aux situations défavorables
de façon à ce que les résultats correspondent aux plans
Le contrôle se décompose en 3 phases:
1.
La fixation des standards
2.
La mesure et la communication du résultat
3.
L’action corrective
172
CONTROLE

Les contrôles sont indispensables
stratégique, il permet de mesurer
manœuvre engagée, l’effet des
concurrents à ces manœuvres et
actions correctives nécessaires
à toute action
l’impact de la
réactions des
d’engager les
173
CONTRÔLE / AUDIT
174
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