Methods This was a single centre prospective impact study
performed in an outpatient surgery clinic. In a first phase, a
questionnaire was administered by the anesthetist nurse
upon arrival of the patient to assess the patient’s comfort
(NRSc) and satisfaction on a simple numeric scale, and
calculate a negative communication score (‘NC’). In the
second phase, the awareness of the nursing staff on
therapeutic communication was emphasized on listening,
empathy and the use of positive wording, using educational
videos. In the third phase, after the staff awareness-raising
period, the questionnaire was repeated. Quantitative
variables (primary outcome criterion made of the number
of patients with a NC score C5, NRSc, satisfaction), and
qualitative variables before and after the awareness raising
phase to therapeutic communications were compared.
Results A total of 234 patients were included (109 before
and 125 after). Following the staff awareness session to
therapeutic communication, the NC score C5 decreased
significantly from 20% to 6% as well as the median NRSc
[P
25
-P
75
] before (8 [8-9] vs 8 [7-8]) and after (8 [8-9] vs 8
[7-8]) anesthesia. The proportion of less anxious patients
before the initiation of anesthesia was significantly higher
after the therapeutic communication (32% vs 17%).
Satisfaction significantly increased after the awareness
phase (8 [7-10] vs (9 [8-10]).
Conclusion This preliminary study shows a mild
improvement of the patients’ comfort and satisfaction
after therapeutic communication. A controlled randomized
trial is needed to confirm those results.
L’anxie
´te
´pre
´ope
´ratoire est connue et de
´crite de longue
date, pouvant atteindre jusqu’a
`40 % des patients voire plus
avant chirurgie.
1-3
Elle est une source d’inconfort pour le
patient et peut affecter la qualite
´de l’anesthe
´sie ou de
l’analge
´sie postope
´ratoire.
2
Pour diminuer celle-ci, une
approche me
´dicamenteuse est souvent utilise
´e par les
anesthe
´sistes, avec la prescription d’une pre
´me
´dication
avant l’intervention.
4
Cette approche est cependant
actuellement controverse
´e et son utilisation syste
´matique
tend a
`diminuer.
5-7
D’autres approches non
me
´dicamenteuses sont e
´galement possibles et tendent a
`se
de
´velopper actuellement afin d’ame
´liorer l’accueil du
patient au bloc ope
´ratoire.
4,8,9
Parmi celles-ci, les
techniques d’hypnose et de communication ont montre
´
des re
´sultats inte
´ressants pour re
´duire l’anxie
´te
´
pre
´ope
´ratoire.
10
La communication est un e
´le
´ment majeur
de la relation de soin et les mots peuvent avoir un re
´el
impact positif comme ne
´gatif sur les patients.
11
En effet,
l’utilisation de mots a
`connotation ne
´gative tels que
‘‘douleur’’ ou ‘‘anxie
´te
´’’ ou de ne
´gations telles que ‘‘Ne
vous inquie
´tez pas’’ ou ‘‘Ne bougez pas’’ peut augmenter la
douleur ou l’anxie
´te
´des patients par effet nocebo.
12-14
A
`
l’inverse, la communication the
´rapeutique, consistant outre
l’e
´coute et l’empathie en l’utilisation de mots ou
formulations positives tels que ‘‘confort’’, ‘‘se
´curite
´’’ ou
‘‘Soyez rassure
´’’, permet une meilleure relation avec le
patient et ame
´liore son confort et son bien-e
ˆtre.
15,16
Nous avons voulu e
´valuer l’impact de la sensibilisation
du personnel soignant a
`la communication the
´rapeutique
sur l’ame
´lioration de l’accueil du patient au bloc ope
´ratoire
pour chirurgie ambulatoire, en particulier concernant son
anxie
´te
´, son confort et sa satisfaction.
Me
´thode
Il s’agit d’une e
´tude d’impact, prospective, monocentrique,
re
´alise
´e dans un centre hospitalo-universitaire (ho
ˆpital
E
´douard Herriot, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France)
entre mars et septembre 2015 apre
`s accord du comite
´
d’e
´thique (Comite
´de protection des personnes Sud-Est IV,
re
´fe
´rence L15-23, 10 fe
´vrier 2015, Lyon France), qui
n’exigeait pas de consentement e
´crit. Le manuscrit a e
´te
´
e
´crit selon les directives TREND (Transparent Reporting
of Evaluations with Non Randomized Trials) concernant les
e
´tudes non hasardise
´es, dont la liste de contro
ˆle est fournie
en Annexe 1 (disponible sous le mate
´riel e
´lectronique
supple
´mentaire).
17
Cette e
´tude concernait des patients
adultes successifs ope
´re
´s en chirurgie ambulatoire avec
anesthe
´sie ge
´ne
´rale ou re
´gionale. Les patients mineurs
(a
ˆge
´s de moins de 18 ans), non francophones ou ayant des
difficulte
´s de communication et les patients ope
´re
´s avec
anesthe
´sie locale e
´taient exclus.
Cette e
´tude s’est de
´roule
´e en trois phases. Lors de la
premie
`re phase (de mars a
`avril 2015), un questionnaire
comprenant 12 questions (Annexe 2) e
´tait effectue
´par
l’infirmier(e
`re) anesthe
´siste (IADE) a
`l’arrive
´e du patient
en salle d’ope
´ration puis en salle de surveillance
postinterventionnelle (SSPI) du bloc de chirurgie
ambulatoire. Les patients inclus pendant cette phase
repre
´sentaient le groupe pre
´intervention. Ce questionnaire
comportait une partie qualitative (questions 7 et 8)
concernant l’e
´valuation par le patient de l’attitude du
personnel soignant ou des e
´le
´ments exte
´rieurs (bruit,
lumie
`re, conversations etc.) susceptibles d’influencer son
niveau d’anxie
´te
´(Annexe 2). Il comportait e
´galement une
partie quantitative, (questions 1 a
`4, 6, 9 et 10) co
ˆte
´s sur des
e
´chelles de type Likert de 0 a
`1 jusqu’a
`3, les valeurs basses
e
´tant refle
´tant le confort ou la communication
the
´rapeutique et les valeurs e
´leve
´es refle
´tant l’anxie
´te
´ou
la ‘‘communication ne
´gative’’ (CN) (Annexe 2). Un score
composite de CN fut cre
´e
´en additionnant les valeurs des
questions 1 a
`4, 6, 9 et 10. Les re
´ponses les plus
‘‘ne
´gatives’’ a
`ces questions (patient anxieux, personnel
Communication therapeutique au bloc 1139
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