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1. Objectifs
Lors de ce laboratoire, deux types de substitutions nucléophiles ont été étudiés. La
substitution nucléophile d’ordre 1 (SN1) par laquelle le chlorure de butyle tertiaire a été
synthétisé et la substitution nucléophile d’ordre 2 par laquelle le bromure de n-butyle a
été obtenu, présentent des différences majeures. Ce laboratoire a permis entre autre de
cerner ces différences qui se situent au niveau du mécanisme réactionnel et de la cinétique
suivie par la réaction. Un montage a reflux avec un piège à acide, un montage à distillation
et des extractions liquide-liquide ont été nécessaires pour effectuer ces deux réactions.
2. Applications
La substitution nucléophile désigne l’attaque d’un nucléophile, une espèce riche en
électrons, sur un substrat et le départ d’un groupement appelé nucléofuge emportant un
doublet d’électrons (Boulekras, s.d.). Les produits obtenus lors de ce laboratoire, les
halogénoalcanes en général, sont d’une importance capitale dans l’industrie.
Les halogénoalcanes, par la grande variété des synthèses qu’ils permettent sont utilisés
comme des insecticides, des solvants ou des anesthésiques. De plus, ils sont des matières
premières à la fabrication de matières plastiques comme le PVC ou le PTFE.
(Chémicalland, s.d.)
Le chlorure de butyle tertiaire est un liquide incolore, lui-même utilisé comme réactif dans
la réaction de substitution nucléophile d’ordre 1 pour produire des alcools et des
alcoolates sels. Il est un bon solvant et agent chimique efficace dans la lutte contre la
prolifération des vers.
Le bromure de n-butyle est, quant à lui, un composé organique insoluble dans l’eau. Il est
lui aussi utilisé comme réactif dans la réaction de substitution nucléophile d’ordre 2, dans
les réactions d’alkylations ou encore dans la synthèse de composé organométalliques.
Il existe un autre type de substitution nucléophile dite aromatique qui permets de
synthétiser des phénols substitués comme 2,4-dinitrophénol qui sert à la fabrication de
colorants, de préservatifs pour le bois et de pesticides. (Chenelière, 2004).