Polytechnique Montréal SUBSTITUTION NUCLEOPHILE Fatoumata Binta BA 1731958 | Remis à : Badr Bénasilla CGH1530 GROUPE 01/A | 14 mars 2016 Table des matières 1. Objectifs ......................................................................................................................................... 2 2. Applications .................................................................................................................................... 2 3. Résultats ......................................................................................................................................... 3 4. Discussion....................................................................................................................................... 3 i. Mécanisme des réactions ........................................................................................................... 3 ii. Substitution nucléophile d’ordre 1 (Sn1) .................................................................................... 5 iii. Substitution nucléophile d’ordre 2 (Sn2) .................................................................................... 7 iv. Justification des résultats ........................................................................................................... 9 Conclusion ............................................................................................................................................ 10 Références ........................................................................................................................................... 11 Annexes ................................................................................................................................................ 12 1 1. Objectifs Lors de ce laboratoire, deux types de substitutions nucléophiles ont été étudiés. La substitution nucléophile d’ordre 1 (SN1) par laquelle le chlorure de butyle tertiaire a été synthétisé et la substitution nucléophile d’ordre 2 par laquelle le bromure de n-butyle a été obtenu, présentent des différences majeures. Ce laboratoire a permis entre autre de cerner ces différences qui se situent au niveau du mécanisme réactionnel et de la cinétique suivie par la réaction. Un montage a reflux avec un piège à acide, un montage à distillation et des extractions liquide-liquide ont été nécessaires pour effectuer ces deux réactions. 2. Applications La substitution nucléophile désigne l’attaque d’un nucléophile, une espèce riche en électrons, sur un substrat et le départ d’un groupement appelé nucléofuge emportant un doublet d’électrons (Boulekras, s.d.). Les produits obtenus lors de ce laboratoire, les halogénoalcanes en général, sont d’une importance capitale dans l’industrie. Les halogénoalcanes, par la grande variété des synthèses qu’ils permettent sont utilisés comme des insecticides, des solvants ou des anesthésiques. De plus, ils sont des matières premières à la fabrication de matières plastiques comme le PVC ou le PTFE. (Chémicalland, s.d.) Le chlorure de butyle tertiaire est un liquide incolore, lui-même utilisé comme réactif dans la réaction de substitution nucléophile d’ordre 1 pour produire des alcools et des alcoolates sels. Il est un bon solvant et agent chimique efficace dans la lutte contre la prolifération des vers. Le bromure de n-butyle est, quant à lui, un composé organique insoluble dans l’eau. Il est lui aussi utilisé comme réactif dans la réaction de substitution nucléophile d’ordre 2, dans les réactions d’alkylations ou encore dans la synthèse de composé organométalliques. Il existe un autre type de substitution nucléophile dite aromatique qui permets de synthétiser des phénols substitués comme 2,4-dinitrophénol qui sert à la fabrication de colorants, de préservatifs pour le bois et de pesticides. (Chenelière, 2004). 2 3. Résultats Tableau des résultats SN1 SN2 Masse obtenue (g) 29,47 ±0,06 12 g ±0,06 g Volume obtenu (ml) 35 ±0,25 14 Masse volumique expérimentale (g/ml) 0,842 ±0,006 0,857 ±0,01 Masse théorique (g) 43,24 ±0,03 25,5 ±0,4 0,842 1,2676 Pureté (%) 100 ±0,7 67,6 ±0,8 Rendement (%) 68,1 ±0,1 47,1 ±0,8 Masse volumique théorique (g/ml) 4. Discussion i. Mécanisme des réactions Mécanisme de réaction de la Sn1 : la réaction se fait en deux étapes 1er étape : (lente et limitante par sa vitesse) L’alcool est protoné car H2O est plus nucléofuge qu’OH- Ainsi, H2O prend départ et il se forme un carbocation tertiaire stable et plan. 3 2e étape : Le carbocation étant plan, le réactif nucléophile Cl- attaque ce dernier de deux manières différentes conduisant chacune à la formation d’un produit qui est l’énantiomère de l’autre ; Première possibilité : le Cl- attaque le carbocation par la gauche et le (R)-chlorure de butyle tertiaire est formé Deuxième possibilité : Cl- attaque le carbocation par la droite donnant le (S)-chlorure de butyle tertiaire Ces deux produits se forment simultanément et sont de concentration égale : c’est un mélange racémique. (Boulekras, s.d. et Commandeur, 1995) Mécanisme de réaction de la Sn2 : elle se fait en une étape concertée Le bromure de sodium réagit avec l’acide sulfurique afin de dégager le brome en formant du HBr Le butanol est protoné car le H2O est un meilleur groupe partant que OH-. 4 La réaction de substitution nucléophile d’ordre 2 se passe en une étape concertée avec un état de transition. Le nucléophile Br- se rapproche du carbone du côté opposé au nucléofuge H2O. L’état de transition présente un carbone penta-coordonné très instable : la liaison C-H2O+ commence à se rompre alors que celle de C-Br commence à se former (Boulekras, s.d) ii. Substitution nucléophile d’ordre 1 (Sn1) Vitesse de réaction et déplacement vers les produits Les deux étapes de réaction de substitution nucléophile d’ordre 1 décrites précédemment ont lieu à des vitesses différentes. La première se passe lentement et la deuxième rapidement. La vitesse de la réaction obéit à la relation suivante : 𝑣 = 𝐾 × [𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑜𝑙] Où K est le coefficient de proportionnalité Plusieurs facteurs peuvent cependant influencer la vitesse de réaction notamment la concentration de l’alcool dont elle dépend mais aussi la nature du nucléofuge et du solvant dans lequel se passe la réaction. La relation donnant la vitesse témoigne que plus l’électrophile est concentré plus la vitesse augmente. Celle-ci est indépendante de la concentration du nucléophile. Le nucléofuge est le groupe partant pour laisser place au nucléophile. Les atomes et les ions ont des capacités différentes de céder leur place : plus la liaison carbone-nucléofuge est polarisée et longue plus sa rupture devient facile et la réaction rapide. Ainsi plus le nucléofuge est gros plus sa liaison avec le carbone est longue et donc se brise facilement. C’est pourquoi dans cette réaction du butanol avec l’acide chlorhydrique, l’alcool a d’abord été protoné parce que la liaison C-H2O est plus longue et polarisée que la liaison C-OH-. 5 Le solvant, quant à lui, joue un rôle non négligeable sur la vitesse de réaction. En effet lorsque celui-ci est polaire et protique comme l’eau, il polarise davantage la liaison carbone-nucléofuge en formant des liaisons hydrogène avec le nucléofuge facilitant ainsi la rupture de sa liaison avec le carbone et l’encage après sa libération pour l’empêcher de se lier à nouveau avec le carbone permettant ainsi au nucléophile de bien se fixer. Le phénomène de racémisation et la stabilité des énantiomères Le carbocation formé lors de la réaction de Sn1 est un carbocation plan qui peut être attaqué des deux côtés du plan comme décrit au niveau du mécanisme réactionnel. Cette attaque, par la gauche ou par la droite, conduit respectivement à la formation d’énantiomères R et S. La réaction de Sn1 se passe en deux étapes, alors la stabilité du carbocation formé est primordiale pour que la réaction puisse avoir lieu. Cette stabilité augmente lorsque le carbocation est substitué au maximum : le tertiaire est plus stable que le secondaire qui est plus stable que le primaire. Les autres facteurs favorisant la réaction et le déplacement vers les produits En plus de l’effet du nucléofuge, du solvant et de la classe de l’alcool, d’autres facteurs influencent aussi la Sn1 : Le nucléophile doit être plus réactifs que le nucléofuge pour qu’il puisse prendre la place du nucléophile. La nucléophilie augmente lorsqu’on descend dans une colonne dans le tableau périodique et ou qu’on augmente la charge négative du nucléophile. C’est pourquoi Cl- est plus nucléophile que H2o. La compétition avec E1 (2 étapes) En général, la réaction de Sn1 est en compétition avec la réaction d’élimination unimoléculaire E1 qui conduit à la formation d’un alcène après l’arrachement d’un proton du carbone adjacent au carbocation par une base. 6 La première étape est la même que pour la Sn1. Après la formation du carbocation : H2O joue le rôle de base et attaque le proton, le méthyl propène se forme avec l’acide La réaction d’élimination est aussi favorisée par certains facteurs favorisant également la Sn1 comme la classe du carbocation, la nature du nucléofuge, la nature du solvant : c’est pourquoi ces deux réactions entre en compétition. Le produit formé par la réaction de E1 est un mélange de deux alcènes de configuration Z et E. (Boulekras, s.d) iii. Substitution nucléophile d’ordre 2 (Sn2) La vitesse de la réaction La réaction de Sn2 se passe en une seule étape et la vitesse obéit à la relation suivante : 𝑣 = 𝐾 × [𝑛 − 𝑏𝑢𝑡𝑦𝑙 ] × [𝐵𝑟 −] La vitesse dépend donc de la concentration du nucléophile et de l’alcool. Elle est influencée par plusieurs facteurs. Comme pour la Sn1, la vitesse de réaction de la Sn2 est favorisée par la nature du nucléofuge. Plus la liaison carbone-nucléofuge est polarisée plus elle devient facile à rompre. Cependant, contrairement à la Sn1, le solvant a un effet opposé à la Sn2. Lorsque celui-ci est polaire et protique, il diminue la vitesse de la réaction en solvatant par liaison hydrogène le nucléophile en diminuant sa nucléophilie. Mais lorsqu’il est peu polaire et aprotique il favorise la Sn2 car il ne forme pas de liaisons hydrogène. Quant au nucléophile, plus sa nucléophilie est élevée c’est-à-dire polarisable plus la Sn2 sera favorisée et la réaction sera rapide. Le nucléophile doit être puissant pour chasser le nucléofuge. 7 Les autres facteurs favorisant la réaction L’autre facteur qui influence la réaction est la classe du carbone. A l’inverse de la Sn1, la réaction de Sn2 est favorisée par la présence d’un carbone le moins substitué possible (primaire) car l’encombrement stérique gène l’approche du nucléophile. Les substituants du carbone forment écran vis-à-vis des nucléophiles qui doivent attaquer le carbone : c’est pourquoi les carbones primaires sont plus accessibles. L’inversion de la configuration ou inversion de Walden et les produits formés L’inversion de Walden concerne essentiellement le centre chiral. Il s’agit de la substitution de l’un des radicaux liés au carbone asymétrique qui conduit à la formation d’un nouveau produit qui a la configuration stérique inverse du produit de départ. Le nucléophile attaque le carbone du côté opposé du nucléofuge, et lorsque le nucléophile se fixe et le nucléofuge part, le reste des substituants sont repoussés par le nucléophile qui a un grand nuage électronique, vers l’autre côté donnant un seul énantiomère : la réaction est stéréospécifique La compétition avec E2 En général, la réaction de substitution nucléophile d‘ordre 2 est en compétition avec la réaction d’élimination bimoléculaire E2 dont le mécanisme est aussi concerté avec un état de transition : Etat de transition La base HSO4- attaque le proton de la liaison C-H qui s’affaiblit au même moment où la liaison C-H2O se rompt et se polarise. Ces deux dernières liaisons se trouvent sur le même plan et, H2O et H doivent se trouver sur des côtés opposés c’est-à-dire en position anti. Cette réaction conduit à la formation d’un alcène, le 1-butène. 8 La réaction est stéréospécifique comme la Sn2 car il y a la formation d’un alcène de configuration Z ou E. Les facteurs favorisant E2 sont les mêmes que pour le Sn2, c’est pourquoi ces deux réactions sont pour la plupart du temps en compétition. (Boulekras et Kagan, s.d) iv. Justification des résultats Le tableau des résultats révèle un rendement de 68,1% ± 0,1% pour le Sn1 et de 47,1% ± 0,8% pour la Sn2 et une pureté de 100% ±0,7% pour la Sn1 et de 67,6% ± 0,8% pour la Sn2. Pour la Sn1, le rendement de 68,1% obtenu pourrait s’expliquer par les pertes dues au différentes extractions liquide-liquide effectuées en laboratoire afin de séparer l’excès d’acide du chlorure de butyle tertiaire. Aussi, comme la Sn1 est en général en compétition avec la réaction d’élimination unimoléculaire E1, cette dernière aurait pu avoir lieu conduisant à la formation du methyl-1-propène réduisant ainsi la quantité d’alcool pour la réaction de Sn1. En outre, les manipulations en laboratoire pourraient s’accompagner de pertes surtout au moment de transvaser le produit. Cependant, le produit obtenu est pur à 100%. Cela pourrait s’expliquer par les nombreuses extractions liquide-liquide réalisées qui auraient permis de bien séparer le chlorure de butyle tertiaire des produits indésirables. Pour la Sn2, le rendement de 47,1% ±0,1% pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs. D’abord, la variation de température durant l’étape de la distillation aurait pour conséquence le fait que tout le produit n’aurait pas été récupéré à la sortie du réfrigérant, une partie serait donc resté dans le ballon avec l’eau. Ensuite, les extractions liquide-liquide effectuées seraient une source de pertes de produit expliquant le rendement peu élevé obtenu. Enfin, comme la Sn2 est en compétition avec la réaction d’élimination bimoléculaire E2, cette dernière pourrait s’être réalisée provoquant une perte considérable de butanol diminuant ainsi la quantité de bromure de n-butyle. Quant à la pureté de 67,6% ±0,8% obtenue, elle pourrait s’expliquer par le fait que le séchage à l’aide du sulfate de magnésium n’aurait pas été effective, de l’eau serait resté 9 dans notre produit final pesé. Aussi, il pourrait y avoir des restes le sulfate de magnésium qui n’aurait pas totalement été évacués. Conclusion Ce dernier laboratoire a permis de mieux comprendre les deux types de substitution nucléophile qui sont en général en compétition avec les réactions d’élimination unimoléculaire et bimoléculaire. Les facteurs favorisant la substitution nucléophile sont les mêmes que pour l’élimination mais la Sn1 comme la E1 diffère sur plusieurs points de la Sn2 et de E2. Les rendements obtenus de 68,1% ±0,1 pour la Sn1 et de 47,1% ±0,8 pour la Sn2 sont peu important mais pourraient s’expliquer par des facteurs allant de la compétition avec l’élimination au manipulations en laboratoire. La pureté obtenue est de 100% ±0,7 pour la Sn1, très élevée mais explicable, et de 67,6% ±0,8 pour la Sn2 révélant les failles de la manipulation en laboratoire. 10 Références Boulekras, N, (s.d.), Réactions de substitution nucléophile. Consulté le 9 mars 2016. Tiré de : http://nadia-boulekras.e-monsite.com/medias/files/4-substitution-nucleophile-1.pdf Boulekras, N, (s.d.), Réactions d’élimination. Consulté le 9 mars 2016. Tiré de : http://nadiaboulekras.e-monsite.com/medias/files/6-reactions-d-elimination-1.pdf Chemicalland21, (s.d.), N-Butyl Bromide. Consulté le 13 mars 2016. Tiré de : http://www.chemicalland21.com/specialtychem/finechem/N-BUTYL%20BROMIDE.htm Chenelière, (2004), Complément chapitre8-Composés aromatiques. Consulté le 13mars 2016. Tiré de :http://www.cheneliere.info/cfiles/complementaire/chimie_organique_01/pdf/08_Substituti on_nucleophile_aromatique.pdf Commandeur, R. (1995), Chloration et oxychloration des composés aliphatiques. Consulté le 13 mars 2016. Tiré de : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimiebio-agro-th2/procedes-industriels-de-base-en-chimie-et-petrochimie-42329210/chloration-etoxychloration-des-composes-aliphatiques-j5610/chloration-par-l-acide-chlorhydriquej5610niv10003.html#niv-sl3039798 Kagan, H., B., (s.d.), la Stéréochimie-Stéréochimie organique, Encyclopédia universalis. Consulté le 12 mars 2016. Tiré de : http://www.universalis.fr/encyclopedie/stereochimie-stereochimieorganique/2-stereochimie-dynamique/ 11 Annexes SN2 Masse obtenu 𝑚 = 90,85 − 78,85 = 12 𝑔 ± 0,06 ∆𝑚2 = 0,042 + 0,042 ∆𝑚 = 0,06 𝑔 Volume obtenu 𝑉 = 14 𝑚𝑙 ± 0,25 Masse volumique expérimentale 𝜌= 𝑚 12 𝑔 𝑔 = = 0,857 ± 0,01 𝑉 14 𝑚𝑙 𝑚𝑙 ∆𝜌 2 0,06 2 0,25 2 ( ) =( ) +( ) 0,857 12 14 ∆𝜌 = 0,01 Masse théorique Bromure de sodium m=24 g ±0,04 g 𝑛= 𝑚 24 = = 0,233 𝑚𝑜𝑙 ± 0,004 𝑚𝑜𝑙 𝑀 103 ∆𝑛 2 0,04 2 ( ) =( ) 0,233 24 ∆𝑛 = 0,004 𝑚𝑜𝑙 1-butanol V=17 ml ±0,25 ml ρ=0,81 g/ml 𝑚 = 𝜌𝑉 = 0,81 × 17 = 13,77 𝑔 ± 0,2 𝑔 ∆𝑚 2 0,25 2 ( ) =( ) 13,77 17 ∆𝑚 = 0,2 𝑔 𝑛= 𝑚 13,77 = = 0,186 𝑚𝑜𝑙 ± 0,003 𝑚𝑜𝑙 𝑀 74 ∆𝑛 2 0,2 2 ( ) =( ) 0,186 13,77 ∆𝑛 = 0,003 𝑚𝑜𝑙 12 On a n(1-butanol) < n(NaBr)=n(HBr) alors 1-butanol est le réactif limitant étant donné aussi que l’acide sulfurique est largement en excès Bromure de butyl 𝑛(𝑏𝑟𝑜𝑚𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑢𝑡𝑦𝑙𝑒) = 𝑛(1 − 𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑜𝑙 ) = 0,186 𝑚𝑜𝑙 ± 0,003 𝑚𝑜𝑙 𝑚 = 𝑛𝑀 = 0,186 × 137 = 25,5 𝑔 ± 0,4 𝑔 ∆𝑚 2 0,003 2 ( ) =( ) 25,5 0,186 ∆𝑚 = 0,4 𝑔 Masse volumique théorique ρ=1,2676 g/ml Pureté 𝑃= 𝜌(𝑒𝑥𝑝é𝑟𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒) 0,857 × 100 = × 100 = 67,6% ± 0,8% 𝜌(𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒) 1,2676 ∆𝑃 2 0,01 2 ( ) =( ) 67,6 0,857 ∆𝑃 = 0,8% Rendement 𝜂= 𝑚(expérimentale) 12 × 100 = × 100 = 47,1 % ± 0,8% 𝑚 (𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒) 25,5 ∆𝜂 2 0,06 2 0,4 2 ( ) =( ) +( ) 47,1 12 25,5 ∆𝜂 = 0,8 % 13 SN1 Masse obtenue 𝑚 = 112,22 − 82,75 = 29,47 𝑔 ± 0,06 ∆𝑚2 = 0,042 + 0,042 ∆𝑚 = 0,06 𝑔 Volume obtenu V=35 ml ±0,25 ml Masse volumique expérimentale 𝜌= 𝑚 29,47 𝑔 = = 0,842 ± 0,006 𝑚𝑙 𝑉 35 𝑚𝑙 ∆𝜌 2 0,06 2 0,25 2 ( ) =( ) +( ) 0,842 29,47 35 ∆𝜌 = 0,006 𝑔/𝑚𝑙 Masse théorique Tert-butanol V=44 ml ±0,25 ml ρ=0,789 g/ml 𝑚 = 𝜌𝑉 = 0,789 × 44 = 34,7 𝑔 ± 0,2 𝑔 2 ( ∆𝑚 0,25 2 ) =( ) 34,7 44 ∆𝑚 = 0,2 𝑔 𝑛= 𝑚 34,7 = = 0,47 𝑚𝑜𝑙 ± 0,003 𝑚𝑜𝑙 𝑀 74 ( ∆𝑛 2 0,2 2 ) =( ) 0,47 34,7 ∆𝑛 = 0,003 𝑚𝑜𝑙 L’acide chlorhydrique concentré est en excès donc le tert-butanol est le réactif limitant Chlorure de butyl tertiaire 𝑛(1 − 𝑐ℎ𝑙𝑜𝑟𝑜 − 2 − 𝑚é𝑡ℎ𝑢𝑙𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑛𝑒) = 𝑛(𝑡𝑒𝑟𝑡 − 𝑏𝑢𝑦𝑡𝑙 ) = 0,47 𝑚𝑜𝑙 ± 0,003 𝑚𝑜𝑙 𝑚 = 𝑛𝑀 = 0,47 × 92 = 43,24 𝑔 ± 0,03 2 ∆𝑚 0,003 2 ( ) =( ) 43,24 0,47 ∆𝑚 = 0,03 𝑔 14 Masse volumique théorique ρ=0,842 g/ml Pureté 𝑃= 𝜌(𝑒𝑥𝑝é𝑟𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒) 0,842 = × 100 = 100% ± 0,7% 𝜌(𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒) 0,842 ∆𝑃 2 0,006 2 ( ) =( ) 100 0,842 ∆𝑃 = 0,7 % Rendement 𝜂= 𝑚(𝑒𝑥𝑝é𝑟𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒) 29,47 × 100 = × 100 𝑚(𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒) 43,24 𝜂 = 68,1 % ± 0,1% ∆𝜂 2 0,06 2 0,03 2 ( ) =( ) +( ) 68,1 29,47 43,24 ∆𝜂 = 0,1% 15 16 17