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EMBOLISATION ORL

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CHU BAB EL OUED
SERVICE ORL ET CCF
Professeur: D.SELMANE
EMBOLISATION
DANS LES TERRITOIRES ORL
Encadré par Docteur MEDKOUR
Présenté par Dr : GASMI. A
Alger ,le 07/03/2016
PLAN:
I.
II.
III.
IV.
V.
Introduction
Rappel anatomique
Rappel histologique
Indications et Contres indications
Technique proprement dite
1- préparation du patient
2-instrumentation
3- anesthésie
4- position du patient et mise en place des champs
5- l’intervention
6- soins post opératoire
7- incidents et accidents
VI. Variantes
VII. Conclusion
Introduction
Radiologie Interventionnelle: utiliser
l’imagerie (Scopie,angiographie, scanner ou
échographie et IRM). pour accomplir un
geste thérapeutique.
L’embolisation: consiste à obstruer des
vaisseaux sanguins de façon très précise et
très localisée, en déposant divers matériaux:
• Microbilles
• particules
• agents
RAPPELS
Rappel anatomique
Rappel anatomique
RADIOANATOMIE
HISTOLOGIE
Indications et
Contres indications
Indications de la radiologie interventionnelle
En urgences :
- Epistaxis spontanée
- Epistaxis post-traumatique ou post opératoire
- Hémorragies massives post traumatiques
- Hémorragies sur terrain néoplasique
Indications de la radiologie interventionnelle
Dans des situations réglées:
• Les tumeurs vasculaires: fibromes nasopharyngés paragongliomes, glomus.
• Anomalies vasculaires des tissus mous: hémangiome
immature,
• Les malformations vasculaires: artérielles, veineuses ou
capillaires.
• Fistules durales intracraniens: principalement en regard
de sinus dural
• Maladie rendu osler
Les contre indications
- Refus du patient
-Grossesse
-Allergie à l’iode
-Trouble des hémostase
-Insuffisance rénale
-Prise des antidiabétiques oraux (glucophage)
Technique
TDD : fibrome nasopharyngien
Préparation du patient
• Imagerie diagnostique avant une procédure
interventionnelle:
– Invasive: Artériographie.
– Non invasive: IRM- ARM-angioscaner spiralé.
Permet :visualisation de l’arbre artériel
• Bilan préopératoire (biologie,téléthorax,ECG)
• Examen du patient la veille(état inflammatoire aigu)
• Informer le malade et consentement signé
• Préparation locale : rasage, désinfection au niveau
inguinal droit
• Préparation psychologique
• jeune de 6 H
• Anticoagulation systémique le plus souvent.
SALLE OPERATOIRE
c'est un vrai bloc avec
les règles d'ascepsie
INSTRUMENTATION
•
•
•
•
Cathéter
Bistouris droit et coudé
Seringue de 2 ml
Xylocaine a 2 %
ANESTHESIE
• Sédation analgésie
• anesthésie générale avec intubation
une immobilité parfaite est nécessaire de façon
à visualiser les anastomoses dangereuses.
POSTION ET CHAMPS
• Position du patient :Décubitus dorsal.
• Champs : au niveau de l’aine avec quatre
champs
Technique proprement dite
1er temps
• un abord fémoral
• Cathétérisme (FRENCH 6) sélectif des
carotides externes et de leur branches.
• Le temps le plus délicat reste le passage des
tronc supra-aortique (risque de decoller une
plaque d’athérome)
• 2e temps: analyse
• clichés de face et de profil sur l’ensemble du crâne ; en
particulier lors des opacifications des carotides
internes.
• clichés localisés sur la région atteinte.
• RECHERCHE DES VARIANTES ANATOMIQUE:
– branches de CE: artère faciale.
– naissance de l’art. ophtalmique à partir de l’art. méningée
moyenne
– communications entre l’art. pharyngienne ascendante et
l’art. vertébrale.
Technique proprement dite
• 3e temps:
• l’artère maxillaire interne est embolisée:
– distalement pour dévasculariser la tumeur par ses
branches nourricières.
– En « flux libre » sans surpression pour eviter l’ouverture
d’anastomoses quiescentes
• Des contrôles en cours d’embolisation:
– suivent les progrès de la dévascularisation
– rechercher l’ouverture d’anastomoses dangereuses.
Technique proprement dite
• 4e temps:
• Le contrôle en fin d’embolisation doit apprécier:
– le résultat final
– vérifier l’absence de migration du matériel
d’embolisation
– de complications.
• Il comprend des clichés de la région tumorale et
de la vascularisation crânio-encéphalique.
Cliché de contrôle :Bonne dévascularisation
du processus après embolisation
Soins post opératoire
• Hospitalisation de courte durée ( en fonction
de l’ état du patient)
dans les heures qui suivent, le patient doit
rester allonger pendant 24H dans la salle de
réveil sans plier la cuisse
• Après l’embolisation : Le cathéter sera retiré
de l’artère et celle-ci sera comprimée.
• Surveillance clinique: état hémodynamique
Accidents et incidents :
• Accident vasculaire cérébrale par embole
• Atteinte des paires crâniennes :PFP, cécité
• Risque hémodynamique
• Risque lié à la ponction artérielle percutanée
• Risque de nécrose cutanée ou muqueuse
autres : douleurs , névralgies , œdème facial,
trismus.
Les variantes anatomiques
VARIANTES
• Geste etendue:
• L’Art.maxillaire controlaterale
• une embolisation des pharyngiennes
ascendantes et des artères faciales
homolaterale.
• Embolisation de la Carotide interne si étendue
et polygone de Willis permeable au test de
clampage.
• Matériaux utilisé :
Produits : solides ou fluides :colles acryliques,
gels, alcool absolu, microsphère, spires
métalliques …..etc.
les plus utilisés dans les pathologies ORL: PVAMICROSPHERES.
Embosphères: particules sphériques
hydrophiles non résorbables et non
agrégantes souples supportent la
compression. permettant une
pénétration prédictible.
PVA (polyvinyle alcool) particules calibrés
ou non, résorbables ou non. Elle sont en:
gélatine , pénétration variable,
occlusion non Uniforme.
GELITAPSON: gros calibres , façonnés à la
main.
Occlusion proximale « Epistaxis »
Conclusion
La radiologie vasculaire interventionnelle
devient une discipline indispensable
impliquée dans nombreux domaines de
la médecine moderne et notamment
dans la prise en charge des pathologies
oto-rhino-laryngologiques.
BIBLIOGRAPHIE
• EMC orl : radiologie interventionnelle
endovasculaire dans le domaine oto-rhinolaryngologique. 2010 ELSIVIER Masson SAS.
• Embolisation des fibromes nasopharyngiens
agressifs: expérience du service de
neuroradiologie de Rabat.Maroc
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