Contexte : OM ? Swansea ? À l’intersaison, on ne sait pas où jouera Gomis en 2017-18. Il a posté
une photo sur Twitter lors de sa reprise de l’entrainement avec Swansea.
Analyse : Clairement, c’est l’accord du participe passé au féminin qui est visé ici.
Cela dit, l’omission de l’auxiliaire devant « pris ma décision » nécessitait l’emploi de l’auxiliaire
« avoir » dans la proposition précédente. Si on joue au prof, autant le faire jusqu’au bout.
Matuidi, Blaise. article du 28 avril 2017: «Voilà je commence ce blog pour vous partager (sic)
mes deux passions dans la vie : le foot et les Nerf. J'espère que vous allez kiffer.»
Contexte : Sur un Tweet, Blaise Matuidi nous dit qu’il est fan de Nerf, la marque de pistolets à
eau. On apprendra plus tard que ce message est une grosse publicité en partenariat avec ladite
marque.
Analyse : Je pense que la syntaxe est ici jugée. Telle que la première proposition est écrite, le
journaliste juge que le pronom "vous" devant le verbe "partager" doit être interprété comme un
complément d'objet direct. Or, ce n'est pas ses lecteurs que Blaise Matuidi partage, mais c'est
avec eux qu'il partage son blog.
Et puis, si on tape « pour vous partager » dans un moteur de recherche, on voit que c’est une
formule souvent utilisée.
En plus, vu que c’est une marque qui a écrit le message, on ne peut pas blâmer ici le footballeur.
Ayez l’Indécence
Drogba, Didier, article du 12 avril 2017 : "Heureux d'annoncer que je continue ma carrière au
Phoenix Rising Football Club et par la même occasion rejoindre (sic) le groupe d'actionnaires"
Contexte : Après un passage à Montréal, Didier va aux States.
Analyse : C'est la syntaxe qui est signalée. L'ellipse du sujet lie fautivement, selon la norme
standard, le syntagme verbal "rejoindre le groupe d'actionnaire" à la proposition principale
"heureux d'annoncer que".
Là aussi, c’est sévère. On entend ce genre de phrase à l’oral sans que quiconque souligne quoi
que ce soit. Et comme j’ai dit au-dessus, Twitter, c’est un peu de l’oral.
CONCLUSION
Sur l’année 2017, on a six footballeurs dont leurs propos ont valu un (sic) condamnant une faute.
Sur les six, deux sont non-francophones (Barton et Neymar), un n’a probablement pas écrit son