Cours de zoologie : Némathelminthes - Structure et parasites

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CM7 - ZOO - Partie 2 - Némathelminthes - (distanciel) - 7 oct - 7h45
Némathelminthes / Nématozoaires / Nématoides
I-Nématodes :
Étymologie : “Nema” = fil → Vers en forme de fils ; “Helminthe” = ver → Vers en forme de fil
→ Animaux vermiformes
Diversité : 30-40 000 espèces, diversité probablement sous-estimée
Phylogénie :
Bilatériens (Symétrie bilatérale)
Protostomiens (La bouche se forme en premier)
Cuticulates
→ Cuticule formée de collagène (souple !) → Permet protection et élasticité. → Pas
de segmentation (pas de métamérie)
Cuticule utilisée assez récemment comme critère de phylogénie, car ce n’est qu'à
partir des années 90 qu’on les as considéré comme les cuticulates. Il étaient
autrefois considérés comme des acoelomates (Or chez les Nématodes, il s’agit
d’une disparition secondaire, au contraire des Plathelminthes qui ont toujours été
acoelomates)
Ecdysozoaires :
Animaux pratiquant l’Ecdysis (mues à intervalles données)
Introvertés :
Ils ont un introvert (extrémité antérieure de l’animal : trompe invaginable)
I-1-Structure et organisation :
Coupe transversale d’Ascaris:
I-1-1-Tégument :
“Tube épidermique musculaire”
Il comprend la cuticule (épaisse et complexe : 4 couches successive :
épi, exo; méso et endocuticule). Très efficace car dépourvue de chitine,
donc élastique. Extensible à au moins 30%. perméable à l’eau et à
imperméable à beaucoup d’autres substances (Perméabilité sélective).
Sous la cuticule : l’hypoderme (épithélium monostratifié), différenciant 4
lignes:
1 dorsale et 1 ventrale : formant des épaississement, laissant
passer les cordons nerveux ventral et dorsal.
2 épaississement latéraux traversés par les canaux excréteurs.
Ces 4 épaississement déterminent des cadrans sur l’animal
Sous l’hypoderme : épithélium monostratifié de cellules myoépithéliales (voir diapo) : cellules
musculaires gigantesques, pouvant mesurer jusqu’à 2 mm par cellule. Elles ont des myofibrilles
lisses longitudinales s’insérant aux
deux extrémités. Elles sont toutes
organisées de façon longitudinale,
donc les mouvements ne sont pas
très diversifiés → enroulement /
déroulement mais pas de
locomotion efficace. Chacune des
cellules est innervé individuellement.
Sous couche musculaire et entre
cellules musculaires : cavité remplie
de liquide : pseudocoelum. Le
liquide pseudocoelomique est sous
pression dans l’animal → Pression
Squelette hydrostatique
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I-1-2-Appareil digestif
Partie antérieure: bouche munie de 3 à 6 lèvres. Dents / aiguillons
fréquemment présent(e)s. Ces dents sont très variables en fonction du
régime alimentaire de l'animal (régimes extrêmement variables). Trompe
invaginable
TD entièrement rectiligne. 1 anus en partie post. TD constitué d’un
intestin cylindrique à paroi mince (1 seule assise de cellules)
I-1-3-Système nerveux
Bâti sur un système annélidien (anneau périoesophagien, avec au delà 2
grands nerfs : dorsal et ventral, courant vers l’arrière, dans les 2 épaississement ventraux et
dorsaux)
Nerfs buccaux innervant la bouche
2 types d’appareils sensoriels :
Amphides : Des invaginations de la cuticule,
innervées, ayant un rôle de chimiorécepteurs.
Ils sont trouvés autour de la bouche.
Phasmide : Postérieurs, ce sont des glandes
unicellulaires, ayant un rôle
glandulo-sensoriel. → Les émissions des
produits de phasmides (souvent toxiques) sont
soutenues par des activités nerveuses.
On peut aussi avoir : Yeux / ocelles chez
certaines Nématodes libres.
I-1-4-Appareil excréteur
Atypique, formé de cellules excrétrices isolées : 4 pseudocoelocytes → Cellules géantes → 3-5
mm de diamètre par cellule) → Ces cellules sont antérieures et phagocytent les déchets de
digestion et métaboliques qui sont rejetés dans la cavité coelomique →Une fois qu’elles ont
stocké ces produits d’excrétion, elles les rejettent dans un canal excréteur (il y en a deux, courant
sur les deux lignes latérales de l’animal) → Les canaux confluent à l’avant de l’animal, vers un orifice
excréteur qui rejette les produits d’excrétion.
I-1-5-Appareil génital (voir schéma bas de page)
Appareil génital assez filiforme (Chez mâle et femelle
Gonochorique
Mâles (à gauche) : Testicules qui déversent leurs spermatozoïdes dans une vésicule
séminale où va être maturé le sperme. On a un orifice génital mâle très postérieur,
souvent associé à des stylets copulateurs (permettant d’associer le mâle et la femelle →
Équivalent d’un pénis)
Femelle (à droite) : Paire d’ovaire débouchant dans un oviducte, qui débouche dans un
utérus (où se fait la maturation des oeufs). Les 2 branches de l’utérus confluent au niveau
d’un vagin, où
se fera la ponte
via un orifice de
ponte, antérieur
chez la femelle.
Accouplement
: Association du
mâle et de la
femelle.
Rem : Chez certains,
accouplement
permanent.
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I-1-6-Appareil respiratoire : ABSENT.
Pas d’appareil respiratoire !
Respiration par diffusion à travers la cuticule, perméable aux gaz.
Elle peut se faire également en milieu anaérobie par fermentation (chez certains parasites)
I-1-7-Appareil circulatoire : ABSENT :
Pas d’appareil circulatoire !
Le liquide coelomique distribue les nutriments à l’ensemble du corps de l’animal, de façon assez
aléatoire (pas de flux directionnel)
I-2-Parasites d’animaux
I-2-1-Ascarides
Mode de vie :
Animaux à cycle monoxène (1 seul hôte dans le cycle). L’adulte se trouve dans le gros
intestin de l’Homme.
Parasites de mammifères en particulier. Chaque espèce de mammifère à son espèce
d’Ascaris associée
À l’état adulte, ce sont des parasites du tube digestif
Dimensions : Entre 10 et 20 cm, pour 5 cm de diamètre !
Accouplement dans le gros intestin. Les oeufs sont produits dans la lumière intestinale (200 000
oeufs par jour = 60 millions d’oeufs par an.). Les oeufs sont libérés avec excréments, et un nouvel
hôte va se contaminer en mangeant de la nourriture ou buvant de l’eau souillée par les excréments.
La migration dans l’hôte : Une fois l’oeuf ingéré, (schéma de l’infection ci-contre) la coque est
lysée, et il y a libération d’une jeune larve qui
passe dans l’estomacmue → 2ème stade
larvaire → cheminement dans l'intestin grêle
migration dans l'hôte → traverse les villosités
intestinales (plaies, provoque des problèmes de
santé) → rejoint le système circulatoire (sang) →
transport jusqu’au foie → L’animal se nourrit dans
foie pendant un moment, et mue à nouveau (3ème
stade larvaire) → reprise de migration via le sang
→ Va jusqu’à poumonémerge au niveau des
bronchesmue (provoque toux) → stade 4 →
remonte (rampe) dans poumons, jusqu’à trachée,
et puis repart dans le système digestif
(oesophage, estomac, intestin grêle, gros intestin)
Dernière mue dans gros intestin (jusqu’au
stade adulte)
Pourquoi cette migration, et ces 5 mues
au total ? Cela permet de laisser le temps
à l’animal de se développer pour arriver à
l’état quasi adulte dans l’intestin. Sinon, la
larve stade 2, sans moyen de s’accrocher,
serait excrétée avec les déchets de
digestion !
Pathologie : Si il y a une infestation massive
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I-2-2-Trichine : Trichinella Spiralis
Parasite de mammifères, pas
très regardant sur l’hôte : porc,
sanglier, rat, Homme
Femelle vit dans l’intestin, qques
cm, vivipare : libère jeune larves
spiralées, qui passent dans le
sang, et qui se fixent dans la
musculature. La larve s'enkyste
dans le muscle en attendant que
l’animal infesté soit mangé par un
autre mammifère. L’enkystement
est durable : Formation kyste
rigide (elle se met en latence dans
le muscle, ce qui peut durer pdt
plusieurs dizaines d’années !).
Elle cause d’importants
problèmes de santé (via cet
enkystement) : problèmes
musculaires (crampes), furoncles,
fièvres, pertes de poids, mort
même si infestation massive…
Cycle auto-hétéroxène : Tout ne
se boucle par dans 1 hôte, il faut
passer par un autre hôte, mais
celui-ci peut être de la même espèce (Possibilité de cannibalisme)
Au final, le cycle se boucle avec entre 1 ou 2 hôtes.
I-2-3-Filaire de Médine : Dranunculus mediniensis
Hétéroxène à infestation passive
Hôtes : Homme et un copépode (crustacé zooplanctonique)
Femelle vit dans derme de l’homme. Femelle grande : jusqu’à 1 m de long pour 0,5 cm de
diamètre. Elle a tendance à se diriger vers les membres inférieurs (vers jambes) de l’Homme. Elle
va être fécondée par le mâle, tout petit, et au niveau des jambes, il y a libération des jeunes
larves en perçant la peau humaine. Les jeunes larves sont libérées dans eau. Ces jeunes larves
parasitent le crustacé planctonique. Le cycle est bouclé quand un humain boit de l’eau non filtrée et
ingère des copépodes (qques dixièmes de mm) → ingestion larve, qui passe dans le système
circulatoire puis dans le derme. → Bouclage du cycle.
Pathologie :
Maladie fréquente en milieu tropical
Risques : Les risques sont liés à la rupture de la peau
Traitement : Via l’enroulement de la partie émergente de la femelle autour d’un bâtonnet, et on
l’enroule au fur et à mesure des jours.
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