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M1860-CAS-TRAIL-ETUDIANTS

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Collection
CCMP
M1860
Choisir des
chaussures de trail :
quel casse-tête !
Auteurs :
Christine DE GAUDEMARIS, Daniel RAY
Etablissement créateur :
Grenoble Ecole de Management
Licence d'utilisation accordée à : UNIVERSITÉ DU HAVRE - AI
- L'établissement acquéreur est autorisé à diffuser le produit pédagogique à l'ensemble de son corps professoral dans le cadre de ses enseignements.
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L'ensemble des droits liés à la licence d'exploitation sont détaillés dans les Conditions Générales de Ventes.
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Choisir des chaussures de trail : quel casse-tête !
© CCMP 2014 – M1860 - trail
Auteurs : Daniel RAY et Christine DE GAUDEMARIS
Etablissement créateur : Grenoble Ecole de Management
Licence d'utilisation accordée à : UNIVERSITÉ DU HAVRE - AI
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Sommaire
Nicolas, un passionné de sports de montagne .............................................. 3
A.
Un passionné de la montagne, un peu frustré… .................................................. 3
B.
…Qui se lance dans une nouvelle passion : le trail en montagne ........................ 3
E
II. L’expérience de Nicolas lors de ses multiples achats de chaussures de sport
..................................................................................................................... 4
La période Nike ................................................................................................... 4
B.
Nicolas cherche des chaussures montantes ........................................................ 5
C.
Ses premières Salomon ...................................................................................... 5
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A.
III. Des chaussures de trail, oui, mais lesquelles ? ............................................. 6
IV. Questions ..................................................................................................... 9
Annexes ........................................................................................................ 9
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V.
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Management
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Nicolas, un passionné de sports de montagne
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A. Un passionné de la montagne, un peu frustré…
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Choisir des chaussures de trail : quel casse-tête !
Nicolas est lyonnais. Il travaille dans une filiale du Groupe Danone où il a des responsabilités
importantes puisqu’il conseille la Direction Générale sur des sujets transversaux, le plus souvent
liés aux ressources humaines et à la conduite du changement. Proche de la cinquantaine, il est
marié, et sa femme travaille elle aussi. Il a 3 enfants (respectivement 17, 15 et 10 ans), et vit
dans un grand appartement en centre-ville de Lyon.
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Nicolas, depuis son adolescence, pratique de nombreuses activités sportives avec une forte
prédilection pour les sports liés à la nature, et plus particulièrement la montagne : escalade,
alpinisme, ski de piste et de randonnée, balades à pied, vélo mais aussi parapente. Autrefois,
Nicolas a même songé à devenir guide de haute montagne puisqu’il en avait le niveau technique et
les compétences. Ainsi, avec plus de 20 ans de pratique, Nicolas a acquis une solide expérience des
sports de montagne, et est fier d’appartenir un petit peu au « milieu » puisqu’il y connaît beaucoup
de gens : guides, journalistes, pratiquants de haut niveau…
Par ailleurs, il a quelques copains privilégiés avec qui il partage la plupart de ses loisirs, quand il
n’est pas en famille. Parmi ceux-ci, quelques-uns sont devenus de véritables amis : Bruno, (qui est
guide et a donc gardé un excellent niveau) et Antoine, avec qui Nicolas a fait beaucoup de
montagne, et qui est aujourd’hui au même niveau que lui puisqu’il a les mêmes contraintes
familiales.
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Pour Nicolas, la répartition du temps entre famille et loisirs sportifs constitue en effet un problème
épineux, compte tenu de ses responsabilités et de son implication dans son travail. Il voit peu ses
enfants durant la semaine. Ainsi, le dilemme est cruel lorsque le week-end, Nicolas doit choisir
entre sport et famille. Bien sûr, il essaie d’emmener ses deux aînés faire de l’escalade ou se
balader, mais cela le frustre toujours un peu puisqu’à cette occasion, il ne pratique pas à son
niveau. Tout est donc parfaitement planifié et minuté afin d’optimiser le peu de temps qu’il lui reste
pour lui.
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Même si l’intensité de sa pratique a évolué dans le temps (puisque quand ses enfants étaient en
bas âge, il ne pouvait plus partir tous les week-ends comme il le faisait lorsqu’il était célibataire), il
a tout de même réussi à maintenir un niveau correct dans ses trois disciplines favorites : escalade,
alpinisme et parapente, avec des périodes plutôt orientées sur l’une ou l’autre d’entre elles.
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Cette période pendant laquelle ses contraintes familiales ont freiné sa pratique lui a fait prendre
conscience de l’importance de ses passions pour son équilibre. Ainsi, depuis quelques années, il
accorde une importance accrue à ses activités sportives, et compte tenu de ses revenus actuels,
Nicolas n’hésite plus (comme quand il était étudiant…) à investir dans du matériel neuf.
B. …Qui se lance dans une nouvelle passion : le trail en montagne
Récemment, entrainé par sa bande d’amis fous de montagne, il s’est lancé un nouveau défi : le
trail. Cette discipline qui consiste à courir sur des sentiers en montagne, avec un important
dénivelé (en montée et en descente) et des passages techniques, ne pouvait que le tenter !
Dans un trail en montagne, la difficulté est certes liée à la distance à parcourir, mais aussi au
dénivelé (cumul de toutes les montées et descentes) et à la technicité des chemins (irrégularité et
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déclinaison des pentes, état des sols, présence de cailloux, etc.). Le trail se pratique tout au long
de l’année, quelles que soient les conditions climatiques (neige, pluie, chaleur extrême), de jour
comme de nuit, sur un ou plusieurs jours.
Selon une étude menée en 2013 en France par le groupe Think Tank Trail, le profil du pratiquant
de trail est plutôt un homme de CSP+, qui s’entraîne 3 à 4 fois par semaine, en solitaire, entre
amis ou dans un club. Malgré le nombre croissant de participants, la protection de la montagne et
des espaces naturels reste un point majeur pour les trailers.
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Des compétitions sont organisées régulièrement et rassemblent tous les amoureux de cette
nouvelle pratique. Les plus connues s’appellent l’Ultra-trail du Mont Blanc (Le tour du Mont-Blanc
au départ de Chamonix en 168 km et 9600 mètres de dénivelé positif!) ou la 6000D à la Plagne
(63 km, 4000 m de dénivelé).
Pour plus de détails, vous pouvez consulter les
http://www.ultratrailmb.com/ et http://www.la6000d.com/.
sites
web
de
ces
courses :
Ces courses mythiques sont strictement réservées aux coureurs ayant déjà une expérience
importante et pouvant en faire état. Cela signifie qu’ils ont auparavant couru d’autres courses
moins prestigieuses dans des temps suffisamment courts. Le trailer qui rêve de participer un jour à
l’UTMB doit donc énormément s’entrainer et participer régulièrement à des courses de plus en plus
difficiles. Des trails de tous niveaux de difficulté sont donc organisés, et il en existe même pour les
enfants !
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Nicolas est très excité par cette pratique nouvelle pour lui, qui lui permettrait de continuer à
évoluer en montagne, avec des challenges physiques à relever et en compagnie de ses copains.
Mais quelles chaussures utiliser ? Ses chaussures habituelles de running seront sûrement
inadaptées au terrain très spécifique du trail, ses chaussures de montagne risquent d’être trop
rigides et beaucoup trop lourdes, alors que choisir ?
L’expérience de Nicolas lors de ses multiples achats de
chaussures de sport
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II.
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Débutant en la matière, il s’est renseigné sur les spécificités des chaussures de trail : la semelle
extérieure doit assurer une excellente adhérence sur les différents terrains rencontrés (roche,
boue, neige...) et la chaussure doit être plus légère, plus souple et plus aérée que les chaussures
de randonnée à tige basse. Il est aussi nécessaire de bien protéger le pied des chocs (cailloux
pointus, racines) et de l’usure, et d’assurer une bonne stabilité et un bon maintien latéral du pied
grâce à un laçage adéquat. L’amorti semble une problématique moins sensible que pour la course
sur route. Certains pratiquants se soucient également du type de tissu utilisé, des tissus
imperméables de type Gore-Tex permettant d’améliorer la protection du pied contre l’humidité et le
froid.
A. La période Nike
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Depuis fort longtemps, Nicolas possède et utilise des chaussures polyvalentes qui lui permettent de
pratiquer l’ensemble de ses activités sportives. Il a longtemps eu des Nike, qu’il choisissait
longuement et après de nombreux essais en magasin. Il appréciait leur semelle à crans importants,
qui changeait des chaussures de type « tennis » qui adhéraient mal en terrain naturel accidenté.
Depuis cette époque Nike était devenu pour lui une marque irrémédiablement associée à
technicité, pratique intense du sport, « outdoor », polyvalence, confort, etc. Par ailleurs, ses
problèmes de dos l’avaient conduit à apprécier et adopter les Nike « Air » dès leur sortie en
magasin. Mais compte tenu de son budget d’étudiant, le prix de ces objets restait un frein
important à l’achat et Nicolas poussait toujours à bout toutes les paires de Nike achetées. Deux ou
trois fois en dix ans, Nicolas avait essayé d’autres marques en magasin (Asics, New Balance, etc.),
conseillé en cela par des copains pratiquant le trail ou des vendeurs. Mais, malgré les reproches,
faits à Nike, il était toujours resté fidèle à cette marque.
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B. Nicolas cherche des chaussures montantes
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Quelques années plus tard, lorsqu’il avait commencé le parapente, les journaux spécialisés
(Parapente+, Parapente Mag) l’avaient persuadé qu’il était dangereux de pratiquer en baskets, et
qu’une paire de chaussures montantes était indispensable pour protéger ses chevilles, même si
celles-ci coûtaient environ deux fois plus cher qu’une paire de Nike.
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Après de nombreuses tergiversations (« il m’en faut », « mais c’est vraiment hors de prix », « je
pourrais peut-être me servir de mes chaussures de montagne », « oui, mais elles sont vraiment
trop lourdes », « tant pis, je garde mes baskets et je prends le risque », etc.), une occasion unique
s’était présentée : il avait donc profité de soldes importantes (50%) chez un spécialiste pour
acquérir des chaussures de ce type. Mais la déception fut au rendez-vous : bien qu’idéales pour le
parapente et la randonnée en moyenne montagne, elles étaient longues à enfiler et à lacer, lourdes
et encombrantes. De plus, inconvénient majeur, elles s’étaient montrées peu adhérentes et peu
imperméables, ce qui interdisait à Nicolas de marcher avec dans la neige. Aujourd’hui, ces
chaussures ne sortent que rarement du placard de Nicolas, y compris pour faire du parapente.
C. Ses premières Salomon
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Lorsque la marque Salomon avait lancé ses premières chaussures dites « outdoor », Nicolas avait
été impressionné par plusieurs choses : d’abord le mot outdoor, qui correspondait parfaitement à
sa conception des baskets et à ses besoins. Ensuite, la marque Salomon lui paraissait être un gage
de sérieux et de professionnalisme à cause de son appartenance au monde de la montagne, à la
différence de Nike par exemple. Enfin, la conception et le look des chaussures semblaient
correspondre beaucoup mieux à ses attentes.
Mais toujours prudent dans ses achats, Nicolas avait laissé le soin à d’autres de jouer les testeurs.
Bien lui en avait pris, puisque les premiers modèles avaient de nombreux défauts de conception, et
la plupart des utilisateurs qu’il connaissait étaient déçus.
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Quelque temps plus tard, Nicolas était en recherche d’une nouvelle paire de chaussures pour
remplacer ses Nike usées. Il s’était déplacé dans un magasin proposant des réductions importantes
sur certains modèles Nike. Une fois dans le magasin, Nicolas en avait profité pour tester la
deuxième génération de Salomon, dont la vendeuse lui vantait les mérites en tant que
randonneuse forcenée. Fortement impressionné par le confort et la légèreté des chaussures
Salomon sans tige montante, Nicolas « craqua » complètement pour ce produit, rassuré par
l’expérience crédible de la vendeuse : pour la première fois, il ressortit du magasin avec une paire
de Nike ET une paire de Salomon tige basse, qu’il avait payée environ 100€. Pendant 2 ans, Nicolas
pratiqua donc toutes ses activités de plein air avec ses Salomon. Certes, elles n’étaient pas aussi
légères que ses Nike, mais elles étaient tellement confortables que cela effaçait le reste.
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L’année dernière, engagés dans la face nord de l’Olan (une escalade très difficile en haute
montagne), Bruno et lui avaient choisi de ne pas emporter leurs chaussures d’alpinisme
habituelles. Sur la partie en glacier, ils avaient donc réglé leurs crampons, Bruno sur ses Nike et
Nicolas sur ses fameuses Salomon. Ils avaient littéralement « explosé » l’horaire prévu, doublant
les autres cordées grâce à ce stratagème qui leur permettait d’être plus légers. Mais Nicolas s’était
rendu compte à l’issue de la course que ses Salomon n’avaient pas été plus performantes sur la
partie neigeuse que les Nike de Bruno, et surtout qu’elles avaient rétréci de façon significative et
qu’il ne pouvait plus les garder aux pieds !
Ce fut l’occasion pour Nicolas d’une énième remise en question : il avait urgemment besoin d’une
nouvelle paire de chaussures ! Impressionné par les publicités dans les magazines mais également
par les photos d’alpinistes renommés utilisant des chaussures de trail, il se dit que c’était sans
doute l’occasion pour lui de regarder ce type de produits. Et comme tous ses copains, Bruno en
tête, s’étaient mis au trail…
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III. Des chaussures de trail, oui, mais lesquelles ?
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Depuis quelques années, le trail génère un engouement important et les gammes ont largement
évolué. De nombreux fabricants proposent des produits spécifiquement dédiés au trail, et certains
sortent des sentiers battus. La plupart sont issus du monde de la montagne comme Salomon,
Lafuma, Garmont, North Face, Tecnica ou Merrell. Mais au vu de la croissance exponentielle du
marché, les marques traditionnelles de running comme Adidas, Nike ou New Balance s’intéressent
aussi à ce marché et proposent des dérivés de leurs produits initiaux.
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Nicolas parcourt rapidement chez son marchand de journaux quelques magazines spécialisés (Trail
Attitude, Esprit Trail) qui proposent des tests comparatifs de chaussures de trail. Mais devant
l’étendue des gammes, il est un peu perdu. Il décide donc d’aller faire un tour dans deux magasins
de sport généralistes (Décathlon et Go Sport), et constate que certains modèles s’apparentent
plutôt à la randonnée (lourds et chers) ou ressemblent trop à une pure basket (usure prématurée
de la semelle, adhérence supposée insuffisante et inadaptation au terrain de la plupart des
modèles). Certains produits sont non crédibles à ses yeux, comme par exemple ceux de la marque
propre de Décathlon. Il découvre en effet dans ce magasin un modèle Kalenji proposé à 19,95€ : à
ce prix-là, Nicolas a de vrais doutes sur les performances de la chaussure et il ne veut prendre
aucun risque avec sa sécurité !
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Depuis longtemps, il savait que Nike et Asics, grandes marques généralistes bien connues, avaient
sorti des chaussures de trail. Il décide donc d’en essayer quelques-unes. Nike a naturellement sa
préférence compte tenu de son passé. Mais Nicolas est désagréablement surpris lors de l’essai :
couture mal placée qui risque de lui faire mal à terme, confort très moyen contrairement à
d’habitude, mauvaise tenue du pied, chaussage difficile, autant de points négatifs qui viennent
freiner sa volonté de faire rapidement son choix.
Le deuxième produit, celui de chez Asics, le surprend plutôt en bien. Il se dit même que, s’il n’avait
pas vu la marque, il aurait préféré celui-là. Mais il comporte aussi quelques défauts, et la qualité
des semelles Asics lui est inconnue : quid de la durabilité, de l’adhérence sur rocher et en terrain
humide qui constituent des points majeurs pour lui ? Certes, il connaît cette marque et pense que
ses produits doivent être bons, mais il ne les a jamais essayés « in situ ».
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Les prix étant exactement équivalents, il hésite entre ces 2 modèles. En parcourant le rayon, il est
surpris de découvrir la présence d’une gamme Salomon plus que fournie. En effet, Nicolas croyait
que ce fabricant avait repositionné son offre outdoor sur des produits très techniques mais plus
lourds. Mais quid des performances des chaussures de trail Salomon…?
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Discutant quelques jours plus tard de ces problèmes avec des collègues qui venaient de terminer
un raid, Nicolas apprend que l’un d’entre eux (pas le meilleur, mais plutôt un non-spécialiste) avait
spécialement acheté des Salomon pour cette compétition, et ce sur les conseils d’un autre collègue
possesseur de ce modèle. Nicolas apprend aussi qu’il n’a eu aucune ampoule bien qu’elles soient
neuves, et qu’en termes de confort et d’adhérence en terrain délicat, il « n’avait jamais vu ça ».
Seul problème : ce collègue a oublié le nom du modèle… Il sait juste qu’elles sont reconnaissables
à leur couleur rouge.
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Participant à la discussion, l’autre collègue spécialiste renforce ce point de vue, insistant sur le fait
que la plupart des compétiteurs étaient ravis de ces chaussures : légères, adhérentes sur tous
types de terrain, confortables… A la remarque de Nicolas quant au prix, il ajoute même qu’un autre
modèle moins cher existe et est lui aussi excellent, mais ce modèle présente pour lui un gros
manque : il n’a pas de renfort sur les côtés empêchant les cailloux de rentrer
ébranlé par cette discussion, Nicolas se dit que finalement cette chaussure Salomon pourrait peutêtre lui convenir.
Etant totalement novice en trail, il décide de consulter quelques sites web pouvant l’aider à
déterminer ses attentes réelles en matière de chaussures de trail. S’il veut ne pas être ridicule en
attaquant ce nouveau sport, il devra certes travailler sa condition physique, mais il sait aussi
combien un bon matériel peut aider à la performance. Il ne s’agit pas de se tromper !
Il tape « chaussures trail montagne » sur Google et sa navigation le conduit d’abord sur
www.widermag.com : un magazine outdoor qui présente plus de 200 modèles de chaussures de
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trail testées par la rédaction, avec leur prix, les caractéristiques techniques, et l’avis du fabricant.
Cela ne le rassure pas : il y a vraiment trop de choix ! Comment faire la différence entre tous ces
modèles ?
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La marque Salomon revenant souvent, il se connecte au site web de Salomon, où 11 modèles de
chaussures dédiées au trail sont présentés, avec des prix entre 100 et 150 €
(http://www.salomon.com/fr/range/trail-running-chaussures.html). En zoomant sur les différents
modèles, il s’intéresse au Speedcross 3, présenté ainsi : « La chaussure de running culte de
Salomon qui a boosté les chronos dans le trail running. Légère, rapide et offrant un fit ultra-précis,
la SPEEDCROSS 3 garantit une adhérence phénoménale dans toutes les conditions ». Cela le
rassure, et il approfondit sa recherche : le modèle existe en plusieurs couleurs, il aime bien le vert,
il pèse 310 grammes, ce qui lui parait très correct.
Il écoute même la courte vidéo de présentation du produit, mais elle est en anglais
avec un vocabulaire technique. Il ne comprend pas tout mais est rassuré par la semelle, le système
de laçage et le côté imperméable. En revanche, les avis consommateurs sont partagés, certains en
sont enchantés et apprécient son confort, son accroche et son dynamisme, mais d’autres déplorent
une usure prématurée de la chaussure et trop de chaleur (cf. la membrane Goretex). Voir certains
extraits du site en annexe.
DU
Il continue à surfer et retrouve le même modèle de Salomon sur le site http://www.lepape.com,
avec des commentaires positifs. Cela le réconforte, et il voit que Le Pape dispose de deux magasins
en dur, à Paris et à Lyon ! Pourquoi ne pas aller sur place les essayer et se renseigner ? Ils ont l’air
vraiment pro !
É
Il se rend aussi sur le site d’un spécialiste de chaussure de running on line, www.i-run.fr, où il
découvre que les marques les plus présentes sont Salomon (69 modèles vendus sur le site), suivi
d’Asics (32 modèles), Adidas et Nike n’arrivant que loin derrière. Enfin, le site Asics (voir annexe)
lui en apprend beaucoup sur la meilleure façon de choisir une chaussure de trail : il ne pensait pas
que cela pouvait être aussi complexe et découvre qu’il doit prendre en compte son poids, son
niveau, la forme de ses pieds…
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La situation se complique, il aimerait bien trouver rapidement « chaussure à son pied » de futur
trailer, car il veut démarrer les entrainements. En effet, Bruno l’a convaincu de participer avec lui
dans deux semaines à un trail facile dans le massif de la Chartreuse. Comme Nicolas doit l’appeler
pour des renseignements sur l’inscription à ce premier trail, il en profite pour l’interroger sur son
matériel et en particulier ses chaussures. Bruno court avec des XA Pro 3D Ultra 2 GTX de Salomon,
qu’il utilise depuis l’an dernier et qu’il avait payé « dans les 150 euros ». Il les trouve polyvalentes,
apprécie leur légèreté et leur stabilité et se sent bien protégé sur les terrains accidentés et les
sentiers techniques. Il est content de son matériel Salomon mais il pense tout à fait possible de
trouver aussi bien dans une autre marque. Bruno confirme les critères importants à prendre en
compte : légèreté, bonne adhérence, maintien du pied par un bon laçage, protection contre les
cailloux et racines… toutes choses que Nicolas avait déjà en tête après sa recherche sur le Net.
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Après toutes ces informations qui finissent par se mélanger un peu dans sa tête, Nicolas profite
d’un break au déjeuner pour aller essayer les produits lors d’une petite visite dans différents
magasins spécialisés en chaussures de running, dont le fameux Le Pape de Lyon repéré sur le Net.
Tous sont fermés entre midi et deux heures, et plus particulièrement celui sur lequel il comptait.
Ayant marché un long moment, il est passablement énervé par cette fermeture, mais il en profite
quand même pour regarder de plus près les modèles exposés en vitrine. Trois modèles attirent son
attention : la Speedcross 3 de Salomon affichée à 135 € en vert, la Gel Fujisensor 2 d’Asics à 165€
et une Adidas en solde à 100€ dont il trouve le look superbe en rouge vif !
Maintenant il a vraiment envie d’acheter une nouvelle paire de chaussures pour démarrer le trail,
et la fermeture du magasin vient contrecarrer ses projets alors qu’il était bien décidé à ne plus
tergiverser. Toutefois, il s’en veut de devoir acheter vite à cause de ce trail imminent avec Bruno,
puisque c’est pour lui un achat important.
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Il a l’impression que Salomon est devenu « le » spécialiste des chaussures de trail, mais il n’a pas
vraiment confiance dans cette marque : sa dernière paire de Salomon était certes très confortable
mais elle avait rétréci après son passage dans la neige ! Et parmi ses amis dignes de confiance,
seul Bruno en possède, les autres courant avec des chaussures de marque inconnue.
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En rentrant à sa voiture, il passe par hasard devant un autre magasin de sport, moins spécialisé
dans la chaussure, mais qu’il avait fréquenté à l’époque où l’un de ses amis y travaillait. Voyant en
vitrine les fameuses Salomon, Nicolas décide d’attendre les 3mn restant avant la réouverture à 14
heures afin de pouvoir enfin les essayer et se décider plus tard en connaissance de cause… Dès
l’ouverture, il va directement au rayon chaussures de sport mais ne les trouve pas. Un vendeur lui
conseille alors de monter au rayon montagne. En montant à l’étage, il tombe sur une offre
promotionnelle proposant un sac à dos Eastpak gratuit pour tout achat supérieur à 80€ dans ce
magasin. « Tiens, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ? » se dit Nicolas. « Je pourrais
l’offrir à mon plus jeune fils, c’est une marque à la mode chez les adolescents ! ». Il essaye alors
longuement plusieurs modèles Salomon mais aussi d’autres modèles présents puisque le magasin
est particulièrement bien achalandé. Il discute aussi avec le vendeur qui, bien que pris par d’autres
clients, s’avère tout de même de bon conseil. A la demande de Nicolas, il va même jusqu’à peser
trois modèles différents. Le jaune se révèle le plus léger, y compris face au dernier modèle sorti
récemment chez Salomon.
Ce modèle jaune lui plaît particulièrement, car en plus de toutes ses qualités (poids, tige basse,
semelle, etc.), il se sent très bien dedans et aucun point dur n’apparaît. Mais sa couleur vive et très
voyante fait hésiter Nicolas : sa femme ne va sûrement pas apprécier, et il risque de revivre les
sarcasmes qu’il avait subis lorsqu’il avait acheté sa combinaison de ski de fond, certes hyper
technique, mais qu’elle avait trouvé « horrible ». De plus, lui-même n’a pas envie de se balader
avec cela aux pieds aux yeux de tous…
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Par ailleurs, le système de laçage très innovant ne le rassure pas : cela lui paraît fragile et
impossible à changer en cas de problème. Le vendeur lui explique alors que ce système est
employé depuis plusieurs années en ski de fond, et qu’il a fait ses preuves. « Salomon a
maintenant acquis une bonne expérience » se dit Nicolas. « Ca marche toujours, l’histoire du sac à
dos ? » demande-t-il au vendeur en lui montrant l’offre.
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Pressé par le temps (il est 14 h 30 et il devait être au bureau à 14 h…), Nicolas se décide et achète
immédiatement les Salomon jaunes, persuadé qu’il ne trouvera pas mieux et que cette couleur ne
se verra plus au bout de quelques heures d’utilisation. Au moment de passer à la caisse, en
cherchant sa carte bancaire, il a soudain un doute quant au prix (140 €). Ne les trouverait-il pas
moins chères ailleurs, et notamment dans le magasin précédent (qui maintenant doit être ouvert !)
ou sur Internet ?
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En imaginant le temps d’y aller, de se garer, d’espérer qu’ils aient encore la bonne pointure, etc.,
et tout cela sans savoir si le prix va être vraiment différent, Nicolas ne se pose plus de questions et
règle immédiatement en Carte bleue, tout en réclamant à la caissière le sac à dos promotionnel.
Sorti du magasin avec son paquet à la main, il éprouve des sentiments ambivalents : d’un côté, il
est ravi de son achat et pressé de les essayer, mais de l’autre, il se demande s’il n’a pas fait une
folie en achetant si vite ce modèle alors qu’il avait passé tant de temps auparavant à réfléchir et
essayer… Mais bon, quoiqu’il arrive, Nicolas se dit qu’il a tout de même « gagné » un sac à dos.
Mais fera-t-il vraiment plaisir ? N’est-il pas trop grand pour son fils ? Et il a à peine regardé sa
qualité, sans doute une fabrication chinoise…
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En rentrant à son travail vers 15 h, il ouvre son ordinateur pour vérifier sur Internet le prix du
modèle acheté, les Salomon XT WINGS 3. Ouf, sur le site de Salomon, elles sont au même prix,
140 €, et cela le conforte dans sa décision. Et la présentation de la chaussure sur le site du
fabricant le rassure aussi : « Cette chaussure tout-terrain culte associe stabilité et agilité dans une
version désormais plus souple, plus légère et offrant une meilleure protection ». Son seul regret est
d’avoir pris le modèle jaune, le seul disponible en magasin, alors qu’il existe aussi en rouge ! Mais
une commande en ligne aurait nécessité quelques jours pour la livraison, et Nicolas se réjouit de
pouvoir profiter immédiatement de son achat, dès le week-end prochain sur les sentiers escarpés
de Chartreuse !
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IV. Questions
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-A l’aide du modèle de Engel, Kollat & Blackwell sur le comportement du consommateur, identifiez
les différentes étapes du processus de décision d’achat par lesquelles passe Nicolas pour acheter
ses chaussures de trail, en développant les différents concepts (par exemple besoin, motivation,
recherche d’information…).
Annexes
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V.
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-Identifiez les facteurs, individuels ou liés à l’environnement, qui ont influencé l’achat de Nicolas, et
détaillez-les.
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Extraits du site Internet de Salomon (consulté le 5/3/2014)
Quelques commentaires et avis consommateurs sur le site Salomon
parPierre83
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USURE PRÉMATURÉE ET MANQUE D’ACCROCHE SUR TERRAIN SEC. 15 septembre 2013
« Chaussures testées pour la 1ere fois lors d’une sortie trail de 25km sur terrain varié sec (sentier
de terre, petits cailloux, rochers). D’abord le look, elles sont vraiment très réussies je trouve,
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couleurs forme c’est vraiment tout ce qui me plait. Niveau confort, j’ai trouvé ça neutre ce n’est
pas une pantoufle mais pas un sabot non plus. Le laçage c’est parfait le système est vraiment bien
pensé. L’amorti sur le talon est très bien avec une bonne relance sur l’avant de la chaussure.
Maintenant les points négatifs. L’accroche sur terrain sec est plus que limite à mon avis, voire
même inexistante, sur rocher ou grosse pierre. On a l’impression de flotter sur le sol et d’être pas
stable. Sur rocher sec ça glisse tout simplement à cause de la hauteur des crampons. Il s’en suit
une usure prématurée de ceux-ci et un décollement de la semelle sur l’avant de la chaussure.
Niveau thermicité c’est chaud très chaud même c’est la 1ere fois que j’ai les pieds humides dans
une chaussure ( sûrement dû à la membrane Gore Tex). Je pense que c’est une paire de
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chaussures à réserver pour des terrains gras, humides, non abrasifs et par temps frais ou froid.
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SEULEMENT 25KM ça fait cher le km. »Recommanderiez-vous ce produit à un ami ? NON
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Pour ma part c’est une énorme déception, je ne peux plus courir avec, car trop usées EN
CONFORT ET ACCROCHE EXCELLENTE 1 octobre 2012 parGuigui13
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« De très bonnes chaussures de trail avec un confort au top et une accroche remarquable. Elles
sont légères et dynamiques à l’avant, l’arrière est plus amortissant. Un excellent achat pour ma
part ». TRÈS BON ACHAT QUE JE RECOMMANDE VIVEMENT
9 janvier 2012 par CommandanTifrice
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« C’est une chaussure très confortable, on a l’impression d’être en chausson. Elle convient à tout
type de surface : sable, graviers, terre, herbe, sol béton, bois sec/humide... Je pense en acheter
une paire supplémentaire pour les jours pluvieux si la première paire n’a pas le temps de sécher! »
Recommanderiez-vous ce produit à un ami ? OUI
Extraits du site http://www.asics.fr/ (consulté le 05/03/2104)
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Infos sur la chaussure Gel Fujisensor
Développée en collaboration avec les coureurs d’élite de trail, la GEL-FUJI SENSOR 2 est légère et
est conçue pour vous offrir plus de confort lors de vos longues courses trail, avec une conduite
réactive et adaptable pour une sensation plus proche du sol.
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Cette nouvelle édition permet d’obtenir une réduction de poids significative. La nouvelle semelle
double densité avec une couche supérieure plus souple, en combinaison avec le GEL amorti à
l’arrière du pied, améliore le confort sur de longues distances.
Une autre nouveauté est la pleine semelle extérieure en contact avec le sol, assurant une prise
d’appui plus fiable et une stabilité optimale.
Les crampons sur la semelle extérieure ont été repositionnés pour une meilleure adhérence sur les
pistes en montée et en descente.
Le système Trail Sensor System qui a donné son nom à cette chaussure offre une flexibilité
inégalée dans l’avant-pied et une traction sur terrain accidenté.
© CCMP 201 - trail– Daniel RAY - Christine. DE GAUDEMARIS – Grenoble Ecole de
Management
Licence d'utilisation accordée à : UNIVERSITÉ DU HAVRE - AI
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Le mesh sur la partie supérieure maintient le poids de la chaussure vers le bas quelles que soient
les conditions météorologiques. De plus, la construction Discrete Eyestay et le système External
Heel Counter offrent un amorti optimal.
Extraits du site http://www.asics.fr/ : Choisir ses chaussures de trail
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Bien choisir ses chaussures de trail, c’est très important, car les pieds, les jambes et les genoux
sont mis à rude épreuve. Lorsque vous courez, votre pied supporte 3 fois votre poids au moment
de l’impact avec le sol. Une paire de chaussures appropriée est donc absolument nécessaire : c’est
en partie de ce choix que dépendra le succès de votre trail. Voici comment les choisir au mieux.
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Le type de terrain : Les modèles de chaussures de trail diffèrent en fonction de la nature du terrain
sur lequel vous comptez courir. Trail en montagne / fort dénivelé : choisissez des semelles à forte
accroche, avec une protection épaisse (pare-pierre pour amortir les chocs).
Trail par temps de pluie : si vous courez souvent par temps de pluie, choisissez des chaussures
imperméables et particulièrement résistantes.
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Il existe quelques composantes de base qui permettent de définir LA chaussure de trail idéale : une
bonne rigidité, un appui confortable. Si vous n’êtes pas vraiment à l’aise en essayant une
chaussure de trail dans une boutique, imaginez le malaise au bout de 50 kilomètres ! La plupart
des magasins spécialisés autorisent les clients à courir quelques mètres pour tester les chaussures.
Enfin, pour être plus performant lors des compétitions, nous vous conseillons d’opter pour des
chaussures relativement légères (300 grammes au maximum, environ), comme la chaussure de
trail Asics Fujigel. Vous pouvez dépasser les 300 grammes pendant vos entraînements. Plus votre
niveau en trail est élevé, plus la chaussure doit être légère. Si vous êtes débutant en trail,
choisissez plutôt une chaussure de trail plus lourde.
Voici les autres critères à prendre en compte pour bien choisir vos baskets de trail. Choisissez vos
baskets de trail en fonction de votre poids : si vous pesez plus de 80 kilos, utilisez des chaussures
« tous poids ». En dessous de 80 kilos, vous avez le choix de choisir toutes les sortes de
chaussures.
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La largeur de votre pied. Demandez conseil à un spécialiste pour choisir la chaussure la plus
adaptée à votre pied.
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La forme de votre pied. Les trailers aux pieds plats (pieds surpronateurs, voir l’article "Comprendre
la pronation") résistent mal aux chocs. Pour ce type de pied, il est plutôt conseillé de choisir des
chaussures aux semelles particulièrement résistantes. Les trailers aux pieds cambrés (pieds souspronateurs) absorbent également mal les chocs. Les coureurs aux pieds normaux peuvent choisir
des chaussures de trail neutres.
Choisissez une chaussure légèrement plus grande que votre pointure habituelle. Pendant une
course, les pieds ont tendance à gonfler.
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La durée de vie des chaussures de trail est limitée (500 kilomètres environ pour des chaussures
légères). Les chaussures plus lourdes, destinées à l’entraînement, permettent d’effectuer entre 1
500 et 2 000 kilomètres. Vous devez donc les changer relativement souvent. Des chaussures de
trail usées constituent un danger pour votre santé : usure des crampons, donc un risque de glisse
accrue, écrasement de la semelle, qui nuit à la stabilité de la chaussure. Si vous constatez des
courbatures inhabituelles à la fin de vos entraînements, vos chaussures sont peut-être fautives.
L’idéal est donc de vous fournir deux paires de chaussures de trail différentes : l’une pour les
entraînements (longue distance, relief montagneux), particulièrement consolidée. L’autre pour les
compétitions, plus légères. Cependant, il n’est pas recommandé d’étrenner une nouvelle paire lors
d’une compétition, car cela entrainerait un fort risque de blessures ou d’ampoules lors de l’épreuve.
Pour bien conserver vos baskets de trail et prolonger leur durée de vie, ne les lavez pas à la
machine, et ne les séchez pas au lave-linge. Cela pourrait les abîmer et les faire rétrécir.
© CCMP 201 - trail– Daniel RAY - Christine. DE GAUDEMARIS – Grenoble Ecole de
Management
Licence d'utilisation accordée à : UNIVERSITÉ DU HAVRE - AI
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