déclinaison des pentes, état des sols, présence de cailloux, etc.). Le trail se pratique tout au long
de l’année, quelles que soient les conditions climatiques (neige, pluie, chaleur extrême), de jour
comme de nuit, sur un ou plusieurs jours.
Selon une étude menée en 2013 en France par le groupe Think Tank Trail, le profil du pratiquant
de trail est plutôt un homme de CSP+, qui s’entraîne 3 à 4 fois par semaine, en solitaire, entre
amis ou dans un club. Malgré le nombre croissant de participants, la protection de la montagne et
des espaces naturels reste un point majeur pour les trailers.
Des compétitions sont organisées régulièrement et rassemblent tous les amoureux de cette
nouvelle pratique. Les plus connues s’appellent l’Ultra-trail du Mont Blanc (Le tour du Mont-Blanc
au départ de Chamonix en 168 km et 9600 mètres de dénivelé positif!) ou la 6000D à la Plagne
(63 km, 4000 m de dénivelé).
Pour plus de détails, vous pouvez consulter les sites web de ces courses :
http://www.ultratrailmb.com/ et http://www.la6000d.com/.
Ces courses mythiques sont strictement réservées aux coureurs ayant déjà une expérience
importante et pouvant en faire état. Cela signifie qu’ils ont auparavant couru d’autres courses
moins prestigieuses dans des temps suffisamment courts. Le trailer qui rêve de participer un jour à
l’UTMB doit donc énormément s’entrainer et participer régulièrement à des courses de plus en plus
difficiles. Des trails de tous niveaux de difficulté sont donc organisés, et il en existe même pour les
enfants !
Nicolas est très excité par cette pratique nouvelle pour lui, qui lui permettrait de continuer à
évoluer en montagne, avec des challenges physiques à relever et en compagnie de ses copains.
Mais quelles chaussures utiliser ? Ses chaussures habituelles de running seront sûrement
inadaptées au terrain très spécifique du trail, ses chaussures de montagne risquent d’être trop
rigides et beaucoup trop lourdes, alors que choisir ?
Débutant en la matière, il s’est renseigné sur les spécificités des chaussures de trail : la semelle
extérieure doit assurer une excellente adhérence sur les différents terrains rencontrés (roche,
boue, neige...) et la chaussure doit être plus légère, plus souple et plus aérée que les chaussures
de randonnée à tige basse. Il est aussi nécessaire de bien protéger le pied des chocs (cailloux
pointus, racines) et de l’usure, et d’assurer une bonne stabilité et un bon maintien latéral du pied
grâce à un laçage adéquat. L’amorti semble une problématique moins sensible que pour la course
sur route. Certains pratiquants se soucient également du type de tissu utilisé, des tissus
imperméables de type Gore-Tex permettant d’améliorer la protection du pied contre l’humidité et le
froid.
II. L’expérience de Nicolas lors de ses multiples achats de
chaussures de sport
A. La période Nike
Depuis fort longtemps, Nicolas possède et utilise des chaussures polyvalentes qui lui permettent de
pratiquer l’ensemble de ses activités sportives. Il a longtemps eu des Nike, qu’il choisissait
longuement et après de nombreux essais en magasin. Il appréciait leur semelle à crans importants,
qui changeait des chaussures de type « tennis » qui adhéraient mal en terrain naturel accidenté.
Depuis cette époque Nike était devenu pour lui une marque irrémédiablement associée à
technicité, pratique intense du sport, « outdoor », polyvalence, confort, etc. Par ailleurs, ses
problèmes de dos l’avaient conduit à apprécier et adopter les Nike « Air » dès leur sortie en
magasin. Mais compte tenu de son budget d’étudiant, le prix de ces objets restait un frein
important à l’achat et Nicolas poussait toujours à bout toutes les paires de Nike achetées. Deux ou
trois fois en dix ans, Nicolas avait essayé d’autres marques en magasin (Asics, New Balance, etc.),
conseillé en cela par des copains pratiquant le trail ou des vendeurs. Mais, malgré les reproches,
faits à Nike, il était toujours resté fidèle à cette marque.