Telechargé par koarmel30

PLAN D' affire ecodim

publicité
PLAN D’AFFAIRE
INTRODUCTION
Le présent dossier concerne la commercialisation de l’huile végétale. Il s’agit d’un
produit choisi pour participer à la satisfaction du marché de l’huile d’une part, et de
réaliser des profits d’autre part.
OBJECTIFS.
L’objectif général de ce travail consiste à développer l’église par le biais des activités
rémunératrices de revenu (AGR).
De manière spécifique, il s’agit de :
-
Analyser le marché de l’huile végétale à Bangui et ses environs ;
-
Analyser le processus de commercialisation ;
-
Evaluer la rentabilité financière et économique de cette activité.
Ce travail est structuré en deux parties. La première partie est consacrée aux
caractéristiques du projet et l’étude de marché, tandis que la seconde parlera de
l’analyse financière et économique de ce dernier.
I-
Caractéristiques du projet.
1.1 Prestations concrètes.
Les prestations ont permis aux promoteurs d’échanger avec les fournisseurs ainsi
que les clients afin de :
-
Identifier le problème lié à la commercialisation de l’huile végétale ;
-
Adopter le cahier de charge ;
-
Analyser les données recueillies ;
-
Rechercher le financement pour réaliser le projet.
1.1.1 Présentation de produit.
Le produit (huile végétale) dont nous comptons commercialiser peut être
considéré comme un des produits phares consommés par les Centrafricains
par rapport à son importance dans la cuisine. Malheureusement, sa
production est quasi-inexistante sur le plan national, et il est beaucoup plus
importé des pays voisins.
Dans le cadre de notre projet, nous allons nous approvisionner de l’autre côté
de la rivière Oubangui, plus précisément à BETOU.
1.2 Etude de marché.
Le marché de l’huile végétale est porteur, du fait de la tendance croissante de
la demande locale. Les banguissois expriment un besoin présent pour l’huile
végétale surtout ceux des ménages au moment de la cuisine, qui constituent
la majorité de la population. Cependant, le produit sur le marché local ne peut
prétendre couvrir entièrement les besoins locaux.
La concurrence dans ce secteur est énorme, mais le vrai marché est le
marché de la compétitivité. Donc, il est nécessaire de contribuer à la
satisfaction de la demande locale par la vente de notre produit.
1.2.1 Segments du marché cible.
Le marché de l’huile végétale sera segmenté comme suit :

Les boutiques et les magasins ;

Les restaurants et les commerçants (Koli et wali gara).
1.2.2 Estimation des ventes par types des clients en pourcentage.
Tableau n°1 : Estimation des ventes
Type des clients
Pourcentage (%)
Boutiques et Magasins
30
Restaurants et Commerçants
70
Source : nous-même (janvier 2019)
1.2.3 Part du marché.
La part du marché nous permet d’avoir une idée sur le positionnement de notre
produit face à la concurrence actuelle, ce qui permettra de développer des stratégies
commerciales.
1.2.4 Politique de produit.
Cette politique consiste à :

Mettre à la disposition des clients l’huile végétale venue de BETOU ;

Augmenter de façon progressive la quantité de bidon d’huile selon la
demande sur le marché.
1.2.5 Politique de prix.
Les prix qui seront pratiqués, tiendront compte des prix d’achat, des frais de transport
sur le produit, ainsi que des dépenses supplémentaires. Cette méthode de fixation
de prix prend en considération la concurrence pour permettre d’attirer et de fidéliser
les clients potentiels.
2.
Processus de commercialisation.
La commercialisation se fait par la vente directe aux clients pour éviter des histoires
qui pourront en surgir après. La vente sera effectuée auprès des boutiques, les
restaurants et les commerçants de la place.
Les prix seront fixés selon la tendance de nos fournisseurs et les charges supportées
au cours d’importation.
Les prix en détaillent seront fixés par les détaillants sur le marché.
Analyse financière du projet.
II-
Dans cette partie du travail, nous allons ressortir les besoins en fonds de
roulement, estimer le chiffre d’affaire (CA), afin d’évaluer la rentabilité que le
projet pourra en dégager.
2.1 Les besoins en fonds de roulement.
Ces besoins correspondent aux besoins de fonds qu’une entreprise exprime pour
financer le démarrage de ses activités. C’est donc un fonds de sécurité
permettant à l’entreprise de satisfaire la demande présente avant l’entrée
régulière du fonds issus des ventes.
Dans le cas de ce projet, les besoins jugés plus importants pour le démarrage de
cette activité se présentent dans le tableau suivant :
Tableau n°2 : Besoin en fonds de roulement (BFR)
Désignation
Durée
Montant en
FCFA
Huile végétale
Une (1) semaine
77.500
Baleinière
Une (1) semaine
2.500
BFR pour une semaine
80.000
Source : nous-même (janvier 2019)
Le besoin en fonds de roulement s’élève à 80.000FCFA par semaine.
-
Le détail des charges d’exploitation.
Tableau n°3 : Charges d’exploitation
Désignation
Qté
Prix
bidon
Unitaire
Achat d’ huile végétale
5
15.500
77.500
Transport baleinière
5
500
2.500
16.000
80.000
1600
8.000
Total des charges
Imprévu 10% du total des
Prix Total
charges
Total
17.600
88.000
Source : nous-même (janvier 2019)
Pour le démarrage de cette activité, le projet doit mobiliser au total 88.000FCFA,
soit 80.000F pour les charges d’exploitation et 8000F pour les imprévus.
2.1.1 Estimation du chiffre d’affaire (CA).
Le chiffre d’affaire est l’ensemble des ventes d’une entreprise au cours d’une
période donnée. Dans ce cas de figure, le CA est représenté dans le tableau
suivant :
Tableau n°4 : Estimation du CA.
Désignation
Qté en bidon
Vente de l’huile végétale
5
C.A par semaine
Prix Unitaire
Prix Total
18.500
92.500
18.500
92.500
Source : nous-même (janvier 2019)
Le CA par semaine s’élève à 92.500FCFA au prix total, soit 18.500F le prix unitaire.
2.1.2
Les moyens de financement de l’activité.
Pour produire ou commercialiser à ses clients réels ou potentiels, l’entreprise va
mobiliser une pluralité de moyens qu’elle peut se procurer sur le marché national ou
étranger. Il s’agit de financement mixte (fonds propres et emprunts à long et moyen
terme).
Ces ressources financières vont provenir essentiellement de l’église et des
actionnaires.
Au total, le projet mobilisera 88.000FCFA.
2.1.3 Apport des promoteurs.
Les promoteurs apporteront 38.000FCFA et en plus leurs savoir-faire pour
commercialiser le produit.
2.1.4 Crédit sollicité et le plan de remboursement.
2.1.4.1 Crédit sollicité.
Le bailleur : église Apostolique de cité de gloire de Mbossoro.
Les conditions de prêt :
Montant de l’emprunt : 50.000FCFA
Taux d’intérêt : 10%
Durée de remboursement : 3 mois
2.1.4.2 Plan de remboursement de crédit.
Le remboursement de crédit sollicité se fait en suivant le principe de l’amortissement
linéaire.
Tableau n°5 : Plan de remboursement de crédit
Période
Capital restant dû
Intérêt
Remboursement
0
50.000
-
1
50.000
5.000
16.667
21667
2
28.333
2.833
16.667
19500
3
8.833
883
16.667
17550
50.001
58.717
Total
-
Annuité
-
Source : nous-même (janvier 2019)
Les besoins évalués à 88.000FCFA correspondent au fonds de sécurité permettant
de financer les activités directement. Les ressources susceptibles de financer les
activités peuvent être schématisées de la manière suivante.
Tableau n°6 : plan de financement.
Financement
Montant
Pourcentage
Capitaux propres
38.000
38%
Emprunt à LMT
50.000
62%
Total
88.000
100%
Origines des fonds
Promoteurs
Eglise
Fonds propre et emprunt
Source : nous-même (janvier 2019)
2.1.5 La rentabilité du projet.
La rentabilité du projet se mesure par la vérification de certains ratios pour savoir si
ces ratios sont positifs ou non. Pour cette étude, nous allons nous limiter à
l’évaluation de la valeur ajoutée qui mesure la richesse créée par un projet. Ainsi :
VA=Pn- CI ou VA= CA- charges d’exploitation
VA= 92.500- 88.000= 4.500
VA= 4.500
Alors, durant la première semaine d’activité, le projet crée une valeur ajoutée positive
de 4.500FCFA, soit un profit. Par conséquent, il est rentable.
2.2 Analyse économique du projet.
En sus de la VA créée par le projet, cette VA vas être reparti dans l’économie par le
biais de remboursement de crédit sollicité, développer d’autre activités par les
promoteurs.
Le projet contribuera à la réduction du taux de chômage au niveau des moniteurs et
monitrices, surtout ceux ou celles qui n’ont rien à faire.
Il y aura aussi l’amélioration de conditions de vie des bénéficiaires directs et indirects
de ce projet.
Conclusion.
En définitif, l’étude nous a montré que le projet est techniquement faisable,
financièrement rentable et économiquement viable. Par conséquent, il mérite d’être
réalisé pour l’épanouissement de la famille chrétienne en générale et celle des
moniteurs et monitrices en particulier.
Téléchargement