IMPACT DE LA CULTURE NIPPONNE SUR LA JEUNESSE Bérengère Georget Classe de BTS Productions Horticoles Le 1er Juin 2018 S OMMAIRE Introduction-La Jeunesse .................................................................................................................................................................... 3 I- La J-Pop, le vent en poupe. ......................................................................................................................................................... 4 I-1/ Introduction sur la culture japonaise et ce que les jeunes occidentaux viennent y chercher. ................................................ 4 Fiche lecture N°1 : ....................................................................................................................................................................... 5 I-2/Une culture exotique et pourtant si proche.............................................................................................................................. 6 Fiche lecture n°2 ......................................................................................................................................................................... 7 Mon enfant ne lit que des mangas, faut-il s’en inquiéter ? ................................................................................................................ 8 Fiche lecture n°3 ....................................................................................................................................................................... 10 II- Influence et dérive .................................................................................................................................................................... 11 II-1/ Les Otaku, addiction à la J-Pop .............................................................................................................................................. 11 Fiche lecture n°4 ....................................................................................................................................................................... 12 Un éblouissant festival otaku à Paris ........................................................................................................................................ 14 Japan Expo, la Mecque des otaku français ............................................................................................................................... 14 Comment les otaku français diffèrent des otaku japonais ....................................................................................................... 15 Nagoya : le championnat du monde de cosplay ....................................................................................................................... 16 Comiket : aux origines de la culture otaku ............................................................................................................................... 17 Fiche lecture n°5 ....................................................................................................................................................................... 19 II-2/Les hikikomori, comment l’addiction peut prendre le dessus et devenir maladive. ............................................................. 20 Fiche lecture n°6 ....................................................................................................................................................................... 21 Fiche lecture n°7 ....................................................................................................................................................................... 22 Fiche lecture n°8 ....................................................................................................................................................................... 23 III- Le plan « Cool Japan ».......................................................................................................................................................... 24 Fiche lecture n°9 ....................................................................................................................................................................... 24 Conclusion ......................................................................................................................................................................................... 25 I NTRODUCTION -L A J EUNESSE A l’heure actuel, ont définit la jeunesse comme frustrée. Financièrement rattaché aux parents, la jeunesse occidentale connait une certaine précarité économique et sociale. Elle est plus contestataire, plus insouciante mais aussi plus créative. Elle est vectrice de changement et s’éloigne volontairement de son model sociale. D’après l’enquête de Céline Van de Velde « Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre », les jeunes de 18 à 34 ans sont désillusionnés sur leurs avenirs, la société et leurs perspectives. Ils pensent qu’ils vivront toujours dans la crise. Pourtant les jeunes sont des consommateurs actifs. Ce sont des hédonistes avec de nouvelles formes de consommation portées par les nouvelles technologies. De ce fait, ils deviennent de bon appâts pour le développement de nouveaux produits. Cette jeunesse occidentale est un consommateur d’articles culturels marqué par la mondialisation. Et çà, le Japon le sait. A l’aube des années 2010, s’étant rendu compte de son rayonnement culturel dans le monde, le pays du soleil levant lance le plan « cool Japan » pour conquérir de nouveaux marchés et cibler la jeunesse occidentale. C’est pourquoi nous allons nous intéresser à l’impact de la culture japonaise sur les jeunes, et plus particulièrement les jeunes occidentaux. Nous étudierons si la J-Pop (ou culture nipponne) est bénéfique ou néfaste sur les jeunes. Pour répondre à cette problématique, le sujet serra développé dans trois partie distinctes et une conclusion viendra clore ce dossier. La première partie, « La J-Pop, le vent en poupe » apportera des éléments de réponses aux succès de cette culture auprès des jeunes. La seconde partie, « Influences et dérives » relatera des problèmes d’addiction de certain jeune, mal dans leur peau, trouvant refuge dans cet univers enfantin et rassurant. La troisième partie, « Le plan cool Japan » s’intéressera aux moyens mis en place pour plaire aux jeunes. Egalement cette partie permettra de mettre en place une problématique d’ouverture finale, à savoir « La culture japonaise, remise en question de notre société de consommation ou stratégie marketing ? ». La conclusion, comportera une synthèse du dossier avec mon avis personnelle et l’ouverture à la nouvelle problématique. I- L A J-P OP , LE VENT EN POUPE . I-1/ I NTRODUCTION SUR LA C U LTURE JAPONAISE ET CE QUE LES JEUNES OCCIDENTAUX V IENNENT Y CHERCHER . Depuis dix ans, on peut observer un engouement de la jeunesse occidentale et mondiale pour les univers imaginaires venus du Japon. Il est vrai que ce n’est pas la première fois que la culture de masse américaine est influencée par celle du Japon. Aux milieux du vingtième siècle, des monstres du cinéma comme Godzilla ont connus un succès international. Mais aujourd’hui la culture populaire japonaise – la J-Pop - est plus diversifiée et prend des formes multiples. Le manga ou l’anime « ça vous fout vraiment un choc ! » a exprimer un jeunes de 20 ans auprès de la journaliste Anne Allison. Il faut bien l’admettre, les productions japonaises sont bien plus excitantes et imaginatives que celles d’Hollywood, l’intrigue y est plus aboutie et la psychologie des personnages est plus complexe, plus travaillée. Les Jeux qui en sont dérivés (comme les cartes Yu-Gi-Yo! issu de l’anime) perpétuent cet attachement en immergeant les jeunes dans cet univers imaginaire où le joueur prend plaisir à analyser une grande variété de combinaisons, à les maîtrisés, ainsi qu’as échangé avec d’autre joueur, ce qui du coup, rend cette culture étrangère, familière. Pour les jeunes Occidentaux de 8 à 18 ans, le Japon n’a plus rien à voir avec les kimonos, la cérémonie du thé ou les kamikaze ; rien non plus avec Honda ou Toyota. Leur Japon à eux c’est Nintendo, Sony et des personnages de manga. Mais la relation des jeunes de l’ère postindustrielle ne s’arrête pas aux mangas, aux animes, aux jeux ou à la technologie du divertissement. Beaucoup de fans envisagent d’étudier le japon, d’apprendre la langue et d’y aller un jour. La forces de ces animes sont aussi les messages subliminaux qu’ils comportent et qu’ils transmettent. Par exemple dans « Le voyage de chihiro » de Hayao Miyazaki qui obtint en 2002 l’Academy Award du meilleur film, on peut y voir une allégorie critique du capitalisme. Les personnages, à l’exception de l’héroïne, sont grossièrement matérialistes et ne poursuivent que leur propre intérêt. A contrario, Chihiro ne consomme rien, sauf deux onigiri que lui donne son ami Haku, pour lui redonner force et courage. Ces boules de riz blanc, emblème de la nourriture japonaise, résument à elles seuls toutes les valeurs traditionnelles du pays. Cela suscite une émotion qu’Arif Dirlik appelle « l’articulation du récit capitaliste et de la culture indigène », qui mêle la modernité (changement brutal, arrachement, matérialisme) à un univers peuplé d’esprits dans lequel se débat une fille courageuse qui mange des onigiri. Cela mobilise la nostalgie d’une tradition perdue et la fascination pour une modernité réenchantée. La jeunesse y as vue le reflet d’un monde conditionné par le capitalisme global postindustriel et ses effet induits, qui en font un univers disloqué, anxiogène et en perpétuel mouvement. On constate également, que les produits japonais présentent tous les caractéristique de ce que Freud nomme « perversité polymorphe » ils suscitent du désir, mu par des pulsions diffuses plutôt qu’orienté à des jeunes qui se cherche encore. Le fait de procurer se genre de désire semble être la raison du sucées de la J-Pop. Car le monde dans lequel vivent les jeunes est caractérisé par des identités incertaines, des territoires constamment remodelés et des modes de consommation qui évoluent sans cesse. On peut relever trois facteurs qui expliqueraient l’engouement des jeunes pour les produits nippon. En premier lieux, leurs capacité à apaiser le stresse grâce à ces univers imaginaire, ensuite leurs portabilité (console Game boy, Walkman,..) en parfait raccord avec la vie mobile actuel, enfin, leurs capacité à créer chez les consommateurs ce que l’on peut qualifier de « dépendance frénétique ». C’est ce que révèle l’article « La culture populaire japonaise et l’imaginaire global » écrit par Anna Allison et publié dans la presse de Science Po, « critique internationale ». F I C HE Document n° : 1 L E CT UR E N°1 : Nature et support du document : Article, Critique internationale n°38 Outil, lieu de recherche du document : Internet, cairn.info http://www.cairn.info/revu-critique-internationale-2008-1-page-19htm Titre : La culture populaire japonaise et l’imaginaire global Auteur : Anne Allison Editeur : Presse de Science Po (P.F.N.S.P° Date : 2008/I(n°38) Biographie de l’auteur : Présidente du département d’anthropologie culturel à Duke University et titulaire de la chaire Robert O Keohane. Elle travail sur la globalisation de la pop culture japonaise. Son dernier ouvrage, « Millenial Monster :Japanese toys and the global imagination ». Elle mène aussi l’enquête sur les boîtes repas et les mangas. Elle analyse un champ où se croisent la modernité, la productivité et les univers imaginaires de la culture populaire de masse. CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : La jeunesse et la culture nippone Thèse de l’auteur : Les origines de l’imaginaire collectif japonais. Arguments/idées/information principales : - productions japonaises plus excitantes et imaginatives - Intrigue et psychologie mieux conduit, plus approfondie - critique du capitalisme -« perversité polymorphe » - bien de consommation apaisant, portatif, nomades Résumé/description : Anne Allison nous propose une analyse explicative de l’engouement d’une jeunesse postindustrielle, partout dans le monde, de ce que l’on nomme le « cool » made in Japan. Où comment l’imaginaire de l’univers japonais à sue s’imposer mondialement en transmettant des émotions reposant sur l’articulation de récit capitaliste et de culture indigène. Analyse personnelle : Anne Allison affirme que cette imagination est née avec la défaite, le bombardement atomique, l’occupation Américaine, la rupture fondamentale qu’ils ont provoquée dans tous les domaines. C’est pour cela que l’imaginaire collectif a été peuplé d’univers post apocalyptiques, de corps reconstitués et d’identité mutante et monstrueuse de toutes espèces. Ce démembrement physique, psychologique et social de la nation japonaise à favorisé l’émergence de cette imaginaire collectif structuré par des univers instables et changeants dans lesquels les héros, monstrueusement blessés par la violence et l’effondrement de l’autorité, renaissent avec des personnalités reconstituées. Ayant été moi-même fortement influencer par la culture japonaise, je ne peux qu’affirmer l’impact de ces productions nippones bien plus excitantes et imaginatives que celles d’Hollywood. Je pense que c’est cette faculté de renaître de ces cendres, de ténacité, de volonté transmise par la production japonaise qui plait énormément aux jeunes. Cela donne confiance en soi de ce relevé plus fort. A mon sens les valeurs divulguées par la JPop influe les jeunes à ce dépasser, à trouvé la forces de faire face à une société qui fluctue sens cesse. I-2/U NE CULTURE EXOTIQUE ET POURTANT SI PROCH E « Il y a une véritable affinités entre le Japon et la France, depuis longtemps » remarque Antoine Gallimard, président du syndicat national de l’édition. Il y a une sorte d’engouement de la jeunesse et ça depuis plusieurs années. Par ailleurs en 1999 fut créer la première manifestation pour fan de culture japonaise moderne, la Japan expo. Où l’on vient en cosplay, c’est à dire en incarnat son personnage préférer. La Japan expo est le relais commercial et social de cette culture. L’an dernier se fut pas moins de 134 467 fans qui s’y sont rassemblés. Adolescents pour la plupart, ils ont grandi avec les mangas. Il faut savoir qu’hors du japon, la France est le pays où ce lit le plus de manga au monde. Les éditions se multiplient et les traductions explosent. Mais pourquoi cette passion française pour le Japon ? C’est la question à laquelle Maxime Rovere tente de répondre au travers de son article « Le Japon, une passion française » publié dans le journal Marianne en 2012. Jeunes de la Japan expo interprétant les personnages de Naruto Shippuden, qui est au passage mon manga favori. F I C HE Document n° : 2 L E CT UR E N °2 Nature et support du document : Article, Marianne Outil, lieu de recherche du document : Internet, marianne.net https://www.marianne.net/culture/le-japon-une-passion-francaise Titre : Le Japon, une passion française Auteur : Maxime Rovere Editeur : Marianne Date : 18/03/2012 Biographie de l’auteur : Ecrivain, philosophe et traducteur français. Il enseigne la philosophie à l’université pontificale catholique de Rio de Janeiro depuis 2015 et intervient régulièrement dans le magazine littéraire depuis 2008. CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : Impact de la culture nipponne sur les jeunes Thèse de l’auteur : Les auteurs japonais affolent l’Hexagone. Retour sur les causes d’un lien indéfectible entre la France et le Japon. Arguments/idées/information principales : - Constatation d’une passion française -« Nous sommes deux cultures qui n’entendent pas céder à la mondialisation. » Résumé/description : A l’occasion du salon du livre de 2012, dont les auteurs japonais serons à l’honneur, Maxime Rovere explique comment chaque génération de jeunes français à éprouvé une attirance pour le pays du soleil levant depuis son ouverture sur le monde. Analyse personnelle : D’après Mr Rovere, depuis 1968, chaque génération de français semble avoir trouvé des raisons de s’intéresser à ce pays, pourtant si éloigné en distance. Les artistes sont les premiers saisis par la fureur du « japonisme ». Des peintres comme Manet, Gauguin, Monet, Pissarro, Degas ou Renoir n’ont de cesse de rendre hommage au génie de Hokusai ou d’Utamoro. L’art japonais devient partie prenante de notre propre histoire de l’art : Pour comprendre les paysages arlésiens de Van Gogh il faut s’intéresser à Kunisada ou Hiroshige. Cependant tout n’as pas été rose entre nos deux pays. Avec la seconde guerre mondiale les passerelles culturelles ont été mises en péril. Malgré tout le Japon ce reconstruit rapidement et acquiert la reconnaissance internationale et un retour d’affection par les français. Les blogs français consacrés au Japon sont légions. Je ne peux bien sùr pas réécrire l’article mais ce que je retiens et que j’apprécie également c’est que le Japon et la France « lisent le même monde ensemble, nous partageons nos traditions ». Il est vrai comme là dit l’auteur que la littérature ou l’art japonais n’est plus celle d’un lointain pays. Et je suis en accord lors qu’il affirme que cet engouement a de beaux jours devant lui, car moi aussi le Japon me fait rêver. Ce document que je vous invite à lire, répond bien à l’engouement des jeunes de plusieurs génération pour ce pays à la culture bigarrer. Malgré cette engouement générale, beaucoup de parent ne comprennent pas cette engouement et ont peur pour leurs enfants. Alors pour répondre à leurs inquiétude Paula Pinto Gomes leurs à concocter un article qui devrais les rassurés : M ON ENFANT NE LIT QUE DES MANGAS , FAUT - IL S ’ EN INQUIETER ? Recueilli par Paula Pinto Gomes, le 24/01/2017 à 15h27 Mis à jour le 26/01/2017 à 10h54 Alors que s’ouvre jeudi 26 janvier le Festival d’Angoulême, entretien avec Delphine Saulière, rédactrice en chef du pôle lecture, à Bayard. MEHDI FEDOUACH/AFP La Croix : Les mangas et la BD sont souvent associés à du divertissement et considérés par de nombreux parents comme des lectures trop faciles. Est-ce le cas ? Delphine Saulière : Non, pas du tout. Lire une BD, et plus encore un manga, est au contraire extrêmement difficile. Il y a beaucoup moins de repères que dans la lecture linéaire d’un roman. Pour le manga, il faut déjà s’habituer à lire le livre dans le sens inverse, de la fin vers le début. Ensuite, les images sont très fractionnées. Il y a des ruptures de plans en permanence. Il faut ajouter du contenu, imaginer le contexte. L’opération mentale est en réalité plus complexe que dans une lecture classique dans laquelle on a des repères de langage d’un début, d’un milieu et d’une fin. La passion pour les mangas représente parfois aussi une étape dans la construction de l’adolescent. Delphine Saulière : Absolument. À l’âge du collège, les jeunes abandonnent souvent la lecture, même lorsqu’ils ont été de gros lecteurs enfants, car se plonger dans un livre suppose un tête à tête avec soimême difficile à la puberté. C’est une période où l’adolescent ne sait pas qui il est, qui il était, qui il va devenir. Il n’a donc pas envie de se confronter à ce brouhaha intérieur. La lecture de mangas, plus frénétique et qui n’exige pas de poses mentales, va parfois lui sembler plus accessible. Comment leur faire découvrir d’autres univers ? Delphine Saulière : Il faut déjà commencer par ne pas dénigrer leurs lectures. Lire un manga c’est rester en contact avec l’écrit, ce n’est pas la même chose que de se retrouver face à des images télé que l’on subit. On peut aussi leur demander de mettre des mots sur ce qu’ils aiment et leur proposer de petites plongées dans des lectures qui correspondent à leurs univers. Les parents ont un rôle d’initiateurs à jouer en les emmenant dans des libraires ou des bibliothèques pour regarder ensemble les rayons de livres. Aujourd’hui, l’offre jeunesse est tellement riche que ce serait dommage de passer à côté. Il ne s’agit pas de choisir à leur place mais de les accompagner en leur faisant des propositions. À eux de lire, ensuite, la 4e de couverture et la première page pour voir s’il l’historie les séduit. C’est un peu notre mission à Je bouquine : donner des conseils de lecture par univers. L’objectif, pour nous, comme pour les parents, c’est de faire comprendre aux enfants et aux adolescents qu’ils trouveront le même plaisir dans les livres que dans les mangas. Recueilli par Paula Pinto Gomes F I C HE Document n° : 3 L E CT UR E N °3 Nature et support du document : Article, La croix Outil, lieu de recherche du document : Internet, La croix https://www.la-croix.com/Famille/Loisirs/Mon-enfant-mangas-fautinquieter-2017-01-24-1200819673 Titre : Mon enfant ne lit que des mangas, faut-il s’en inquiéter ? Auteur : Pauline Pinto Gomes Editeur : La croix Date : 24/01/2017 Biographie de l’auteur : Rédactrice chez La Croix CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : il ne lit que des mangas Thèse de l’auteur : Est-il inquiétant de ne lire que des manga ? Arguments/idées/information principales : -Lire un manga c’est difficile -Opération mentale complexe -histoire très imaginatives -une lecture qui correspond à leurs univers Résumé/description : Les mangas et la Bd sont souvent associés à du divertissement et considérés par de nombreux parents comme des lectures trop faciles. Est-ce le cas ? Analyse personnelle : D’après Paula Pinto Gomes, lire un manga requiert une opération mentale complexe, déjà il faut se faire à lire en sens inverse, ensuite les images sont très fractionnées. Il y a moins de repère de langage. Cela demande as mon sens une gymnastique permanente du cerveau avec un peu d’imagination pour bien ce situé l’action. Pour moi, cela m’a permis de vraiment m’imprégnée et m’appropriée ces ouvrages. Pourtant cette lecture a ces travers. Depuis son explosion sur nos étales ont peut constater que certain jeunes ont d’éployer des formes d’addiction envahissante, jusqu’à ce coupée du monde. Comment c’est jeunes en sont arrivé là ? Pourquoi ces univers imaginaires deviennent un refuge ? Par quel mécanisme le manga envahi la vie de ces jeunes pas comme les autres ? II- I NFLUENCE ET DERIVE II-1/ L ES O TAKU , ADDICTION A LA J-P OP Le mot Otaku est intraduisible. En France, ont emploie se terme pour définir les fans de mangas excessifs. Les mangas ont su générer un phénomène d’addiction chez les jeunes, cela peut également s’expliqué par les émotions et l’action qui régit c’est univers, les personnages ont presque toujours de grand yeux ce qui permet de renforcer l’expressivité du visage. Eléments de réponse apportée par Jacqueline Peignot Différentes émotions illustré façon manga. F I C HE Document n° : 4 L E CT UR E N °4 Nature et support du document : Article, Empan Outil, lieu de recherche du document : Internet, Le cairn.info https://www.cairn.info/revue-empan-2006-3-page-117.htm Titre : Représentation ? Manga ! Addictions… Auteur : Jacqueline Peignot Editeur : Empan Date : 2006 Biographie de l’auteur : Psychologue, psychanalyste. CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : Mangas addiction Thèse de l’auteur : Comment le besoin de représentation des jeunes peut mener jusqu’à l’addiction ? Arguments/idées/information principales : -Le pouvoir s’est emparé du manga pour transmettre au peuple un certain nombre d’idées. -Culture où le jeune se reconnaît, affirme sa différence et se cherche une identité. -Riche en onomatopées. -Le manga couvre tous les genres. -Phénomène qui n’a aucun équivalent dans notre culture occidentale. -Soif de liberté. Résumé/description : Après la Seconde Guerre mondiale, le manga devient au Japon un secteur éditorial à part entière. Plus qu’un fait sociologique, il s’agit d’une culture à travers laquelle une nouvelle génération se reconnaît, affirme sa différence et se cherche une identité. C’est à travers ce phénomène que nous essaierons de comprendre comment le besoin de représentation peut mener jusqu’à l’addiction. Analyse personnelle : D’après Jacqueline Peignot, le manga est un répertoire nouveau où se jouent des visions du monde, des valeurs éthiques. Ils s’inspirent de fait universels, des problèmes de société, que se soit sexuel, affectif, scolaire, ou de travail. Ont y trouve des problèmes générés par la vie moderne, les maladies et leurs éventuel remède. C’est un moyen d’évasion à vivre en solitaire mais aussi en groupe, en pratiquant le Cosplay. Adolescente, les mangas été pour moi un refuge, une famille à laquelle je m’identifié très facilement. C’est pourquoi je suis en accord avec l’auteur. Ayant vécu de l’intérieur cette passion d’débordante, je ne peux qu’affirmer comme Mme Peignot que le manga est une véritable façon de vivre. Ce que je suis aujourd’hui, je le doit aussi as mes lectures, à ces univers qui mon fait relativisé mes angoisses de jeunesse et appris à être tenace face à l’adversité. Après cette analyse sur les mangas, je vous propose de retrouvé nos jeunes Otaku dans leurs univers. Le terme Otaku est apparu au début des années 80, et c’est Hino Kyoko qui nous en informe au travers de son dossier spécial « La culture Otaku s’exporte ». La fiche lecture avec mon analyse sera placée après ce reportage de quelque page. Dossier spécial La culture pop nippone se mondialise La culture « otaku » s’exporte Les trois grands événements de l’été [03.10.2011] La culture otaku centrée sur les dessins animés japonais (animation) et les jeux vidéos s’étend à l’étranger. A travers les trois grands événements otaku de l’été, à Paris, Nagoya et Tokyo, nous allons voir comment cette pop culture japonaise est en passe de conquérir le monde. Le mot otaku est apparu au début des années 80. Aujourd’hui, il fait partie du vocabulaire japonais de tous les jours et n’a plus le sens particulier qu’il avait alors, quand il était utilisé pour désigner les monomaniaques introvertis qui ne s’intéressaient qu’aux mangas ou encore aux dessins animés japonais. Au départ, le mot otaku, qui est une manière de désigner son interlocuteur en japonais, était utilisé par les passionnés de dessins animés japonais entre eux. Cependant ce mot fut rapidement associé aux jeunes habités par une passion si forte qu’ils sortaient très peu de chez eux (phénomène des hikikomori). Il fut ensuite celui dont on se servait pour nommer les jeunes chez qui on soupçonnait une inaptitude à fonctionner normalement en société. Aujourd’hui la culture otaku est bien mieux considérée, puisque le gouvernement japonais, notamment le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie, voit en elle un élément de l’industrie des contenus, qui doit assurer l’avenir du Japon, en d’autres termes un atout dans la compétition internationale. En octobre 2008, Asô Tarô, alors premier ministre, a exprimé son admiration pour les otaku à l’occasion d’un événement organisé à Akihabara à Tokyo. UN E B LO UI SS AN T F E ST I V A L otaku A P ARI S La Japan Expo, qui a eu lieu chaque année au début de l’été au Parc des expositions de Paris-NordVillepinte, en banlieue parisienne, est certainement l’exemple le plus remarquable de l’essor de la culture O T A K U à l’étranger. La première édition en 1999, organisée par des O T A K U , n’attira que 3200 visiteurs, mais celle de 2011, qui s’est déroulée du 30 juin au 3 juillet, a rassemblé 192 000 personnes. C’est dans les années 80 que les chaînes françaises de télévision commencèrent à diffuser des dessins animés japonais. Dire que les Français de moins de quarante ans ont grandi avec eux n’est pas une exagération, et il n’y a rien d’étonnant à ce qu’ils aient ensuite développé un goût pour les mangas japonais. Ce mot est universellement compris en France, qui en est aujourd’hui le deuxième consommateur après le Japon. J AP AN E XP O , LA M E CQ U E D ES otaku F R AN ÇA I S Cette manifestation attire des jeunes depuis l’âge du collège jusqu’aux trentenaires, venus de Paris et des alentours, mais aussi de province et de l’étranger. Pour les amateurs de pop culture japonaise, elle constitue une occasion unique de se procurer les dernières nouveautés et produits associés, et de rencontrer et d’échanger avec des gens qui partagent leur passion. Nous avons demandé à quelques visiteurs la raison pour laquelle ils venaient à Japan Expo. Voici quelques-unes de leurs réponses : « Parce qu’ici je peux avoir toutes les dernières nouvelles de ce qui se passe au Japon. » « Parce que j’avais envie de faire du C O S P L A Y (mot-valise japonais créé à partir de C O S T U M E et de P L A Y , qui désigne le fait de s’habiller et de se conduire comme un personnage de dessin animé ou de manga). » « J’adore l’ambiance, tout le monde ici fait ce qu’il aime ! » « Parce que j’aime la pensée et la vision japonaises du monde. » « Pour le shopping ! J’ai économisé pendant toute l’année pour venir ici ! » « Pour voir des groupes de J-pop en live ! » Toutes ces réponses montrent que cette manifestation est très attendue. Décidément, venir à la Japan Expo est pour les O T A K U français l’équivalent d’un pèlerinage à La Mecque pour les musulmans. Si Japan Expo a pu connaître une progression aussi fulgurante, c’est grâce à l’imprégnation de la culture otaku. La passion avec laquelle les otaku français filment les différentes démonstrations données dans le cadre de la manifestation, avec laquelle ils dansent en entendant la pop music japonaise et les chansons des séries animées japonaises, et l’enthousiasme qui les font se jeter sur les produits dérivés, sont quasiment semblables à ceux qui animent les otaku japonais. Il est intéressant de noter qu’à la question : « Êtes-vous un otaku ? », les visiteurs de Japan Expo répondaient oui, sans l’ombre d’une hésitation. Ils s’empressent cependant d’ajouter qu’ils le sont dans l’acceptation française du vocable. En France, en effet, ce mot désigne les fans d’animation et de mangas japonais. Les otaku à la française sont fiers de l’être, mais se perçoivent comme différents des otaku japonais dont ils connaissent la tendance à être des monomaniaques qui sortent peu de chez eux (les fameux hikikomori). C O MM E N T LES otaku FR AN Ç AI S DI FF E R EN T D ES otaku J AP O N AI S La caractéristique des O T A K U français est qu’ils aiment faire des choses ensemble plutôt que de s’enorgueillir de leur science et de leurs collections comme le font leurs équivalents japonais. Ce côté fêtard qui les pousse à venir à la Japan Expo pour s’amuser avec leurs semblables crée une atmosphère très différente des manifestations des O T A K U japonais. Le C O S P L A Y qui en France apporte une touche colorée à la Japan Expo en fournit un bon exemple. Alors que les pratiquants japonais du C O S P L A Y choisissent de préférence des personnages peu connus vis-à-vis desquels ils montrent un attachement fanatique, les C O S P L A Y E R S français leur préfèrent généralement des personnages célèbres, précisément parce que tout le monde les connaît, ou qu’ils sont mignons ou beaux. Plutôt que de rechercher comme au Japon la perfection des détails, de fabriquer des vêtements qui soient à la fois des copies parfaites et des objets de haute qualité, nombreux sont ceux qui modifient les costumes d’une manière qui leur convient mieux. De plus, il est possible de venir à la Japan Expo avec des objets longs (sabres ou autres accessoires), ce qui est interdit dans les manifestations similaires au Japon pour des raisons de sécurité. Cela contribue à mettre en valeur l’originalité des C O S P L A Y E R S . Sur la scène qui leur est consacrée à Villepinte, ils ont le droit de donner une performance d’une minute. Ces mini-spectacles de danse ou de théâtre qui créent de l’ambiance reflètent le côté amusant et original des O T A K U français. Pour les C O S P L A Y E R S français qui prennent la pose en faisant le signe de la paix ou en imitant leurs personnages, comme le font leurs homologues japonais, mais qui s’en distinguent par leur recherche d’originalité et leur sociabilité, la Japan Expo est le plus grand événement de l’année. En effet, c’est pendant cette manifestation qu’a lieu le concours du meilleur cosplayer français, dont le gagnant représente la France au championnat du monde de C O S P L A Y de Nagoya. N A GO Y A : L E CH A MP I O N N AT DU M O N D E DE cosplay La 9e édition du Sommet mondial du cosplay a eu lieu du 5 au 8 août dernier. Les cosplayers sélectionnés lors des qualifications organisées dans leur pays sont venus du monde entier pour se rassembler à Nagoya, où ils ont participé à plusieurs événements, défilés ou séances photos, afin de participer à la finale du concours mondial. Dix-sept pays étaient représentés cette année, un nouveau record. Un des temps forts de cette manifestation est la Parade des cosplayers à Ôsu. Chaque année, les participants, revêtus du costume qui fait l’objet de tous leurs soins, défilent du temple Kannon d’ Ôsu au centre commercial du même nom. Le spectacle des concurrents vêtus de leurs atours aux couleurs chatoyantes, avec des coiffures fantastiques, marchant lentement dans l’environnement japonais ordinaire d’un temple et d’un quartier commerçant, est profondément surréaliste. Les trottoirs sont remplis de spectateurs qui prennent des photos en manifestant leur enthousiasme. Un commerçant âgé nous a dit qu’il avait été surpris par ce défilé les premières années, mais qu’il l’attendait maintenant avec impatience. Cet événement dynamise le quartier, et Hideaki Ômura, le gouverneur de la préfecture d’Aichi, le soutient au point d’y venir dans le costume de Lord Desslar, un personnage du dessin animé Yamato. Que pensent les pratiquants japonais du cosplay de ces non-Japonais qui personnifient les personnages de jeux vidéo ou de séries animées japonaises ? Pour l’une d’entre eux, Mochiko, âgée de 18 ans, qui interprète un personnage du manga Sket Dance, « je suis heureuse que la culture japonaise soit appréciée à l’étranger. Je dois avouer que j’ai un peu peur que si les étrangers se mettent vraiment au cosplay, ils risquent d’être meilleurs que nous, parce que les personnages des séries animées japonaises et des mangas ont une apparence physique proche de celle des Occidentaux. Eux, par exemple, n’ont pas nécessairement besoin d’une perruque pour avoir des cheveux blonds. Physiquement, ils ont de belles silhouettes, ils sont kawaii. » Et d’ajouter : « Et puis j’admire leur passion pour le cosplay. Il existe au Japon des magasins spécialisés, mais à l’étranger, ils doivent tout faire eux-mêmes. » Les cosplayers japonais trouvent apparemment stimulants leurs pairs étrangers. Comiket : AU X O R I GI N E S D E LA C UL T U R E otaku C’est aux Etats-Unis qu’est né cette pratique de se déguiser pour interpréter les personnage de bandes dessinées ou de films. Cependant si cette activité est aujourd’hui bien connue comme un élément de la culture japonaise, c’est d’abord grâce au néologisme japonais qui est aujourd’hui compris dans le monde entier. Ce mot-valise serait né lors du Comic Market, une manifestation qui a lieu deux fois par an à Tokyo, où l’on peut acheter des fanzines, dôjinshi en japonais. Le Comic Market, que l’on connaît sous l’abréviation Comiket, est le premier des événements otaku. Le premier Comiket a eu lieu en 1975, dans une petite salle de conférence. Aujourd’hui, il en est à sa quatre-vingtième édition. La dernière a attiré pendant les trois jours où elle a lieu, 540 000 personnes, soit 180 000 visiteurs par jour. Il suffit de dire que le Tokyo Motor Show, qui a lieu tous les deux ans, a reçu en 2009 quelques 50 000 visiteurs par jour pour comprendre la force du phénomène otaku. Le but du public est de se procurer les fanzines produits par des amateurs passionnés, disponibles seulement pendant le Comiket. La plupart des publications vendues sont des variations sur des mangas existants, des dérivés qui présentent une histoire inventée par leurs auteurs pour un personnage d’un manga. La plupart sont des œuvres à contenu érotique. Les auteurs de mangas et les maisons d’édition ferment les yeux sur les problèmes de droits d’auteur que cela crée. Plutôt que de protester ou de lancer des poursuites judiciaires, ils espèrent que la coexistence pacifique leur permettra de conquérir de nouveaux fans. Les entreprises qui ont leurs propres stands au Comiket consacrent toute leur énergie à promouvoir leurs produits. La popularité de ces dérivés est un moteur qui n’assure pas seulement le succès du Comiket mais aussi de l’ensemble du marché otaku. De la difficulté de s’exprimer par le manga Tournons-nous à nouveau vers la France. La Japan Expo a une section dédiée aux fanzines, mais elle est loin d’attirer le même enthousiasme que le Comiket. Si la France a su développer un marché pour le manga, elle n’a pas encore réussi à produire des otaku capables de créer leurs propres mangas. Un amateur local ne mâche pas ses mots : « Les auteurs français ont un niveau encore très faible, tant par le dessin que par le sens de l’espace. » Un dessinateur français de manga admet la difficulté : « J’aimerais parvenir à créer des personnages qui aient les mêmes qualités kawaii que celles des auteurs japonais, avec cette espèce d’impatience qui les caractérise, leur manière de concevoir l’espace, la prévenance que montrent ces personnages, ou leur sens de la justice, mais j’en suis incapable. » S’exprimer dans un manga est apparemment une tâche bien plus ardue que de s’exprimer physiquement comme le permet le cosplay. La France qui est le pays où la pop culture japonaise est le mieux acceptée, parviendra peut-être à trouver une nouvelle forme d’expression associant originalité et créativité à la culture otaku propre au Japon. Gageons que s’il s’y développe une culture otaku à la française, elle sera exportée vers le Japon, et constituera certainement un puissant stimulant pour l’original japonais. Photos : Kawamoto Seiya (Nagoya), Hino Hato (Paris) Reportage : Hino Kyoko (Paris) Collaboration : Murai Katsushige, Samuel Pinansky (Tokyo) F I C HE Document n° : 5 L E CT UR E N °5 Nature et support du document : Article, nippon.com Outil, lieu de recherche du document : Internet, nippon.com https://www.nippon.com/fr/views/b00102/?pnum=4 Titre : La culture « Otaku » s’exporte Auteur : Hino Kyoko Editeur : nippon.com Date : 03/10/2011 Biographie de l’auteur : Reporteur à la Japan expo CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : Pourquoi les jeunes se passionnent pour le japon Thèse de l’auteur : Présentation de 3 grand évènement pour les Otaku Arguments/idées/information principales : - La Japan expo est l’exemple le plus remarquable de l’essor de la culture otaku à l’étranger. - Résumé/description : La culture otaku centrée sur les dessins animés japonais (animation) et les jeux vidéos s’étend à l’étranger. A travers les trois grands événements otaku de l’été, à Paris, Nagoya et Tokyo, nous allons voir comment cette pop culture japonaise est en passe de conquérir le monde. Analyse personnelle : La Japan expo c’est la Mecque des otaku français. Ici se rassemble des jeunes depuis l’âge du collège jusqu’aux trentenaires. Pour ces fans inconditionnel elle constitue une occasion unique de se procurer les dernière nouveautés et produits associés, ainsi que d’échanger avec d’autres fans. Dans l’interview mener par l’auteur les otaku expriment leurs besoin de faire du cosplay, de traqué les dernières nouveautés japonaise, de voir des groupe de musique J-Pop ou juste apprécier l’ambiance. Et il est vrais que c’est un évènement ! Je n’ai malheureusement encore jamais eu l’occasion d’y aller donc je ne peut qu’exprimé le sentiment qui m’animé plus jeunes à l’approche de l’évènement. Cependant, si Japan expo a pu connaître une progression aussi fulgurante, c’est grâce à la passion avec laquelle les otaku français film les différentes manifestations. Hino Kyoko note qu’il est intéressant de savoir qu’a la question « Etes-vous otaku ? » les visiteurs réponde oui, mais précise qu’il sont dans l’acceptation française du vocable. En effet, au japon ce mots et souvent associé à ce que l’on nomme les Hikikomori, des jeunes à tendance monomaniaque qui ne sorte plus de chez eux. Pour conclure ont peut affirmer que les otaku sont des jeunes passionné qui vivent leurs passions intensément de manière bonne enfants. Malheureusement certain jeunes dérivent et font de leurs passion une addiction maladives qui peut se révéler dangereuse pour leurs santés et affolent leurs proches. Ce sont les Hikikomori. II-2/L ES HIKIKOMO RI , COMMENT L ’ ADDICTION PEUT PREND RE LE DESSUS ET DEVENIR MA LADIVE . Les hikikomori comme les otaku se refugient dans un monde enfantin et virtuel alimenté par Internet, les jeux vidéo, les mangas. Leurs vie est organisée autours d’une passion poussée à l’extrême, il s’agit de tout faire sans sortir de chez soi. Ils sont dans un état léthargique, dépressif, et vivent à l’envers. Dormant le jour et passant la nuit à regarder la télévision et à jouer. Leurs sexualité est réduit à fantasmer sur une héroïne d’anime ou de jeu. Peu se suicident car ils sont bercés par la cyberculture japonaise. Ils sont victimes d’une société en récessions hantée par le chômage. Ils n’ont aucune envie de voler de leurs propre ailles et veulent profiter du cocon familiale. L’évolution de ce phénomène est alarmante. C’est la tare de beaucoup de pays fortement industrialisés. Le record est à ce jour détenu par une Américaine rester enfermé chez elle pendant 20 ans. Ce phénomène qui voit des adolescents s’enfermer dans leur chambre pour ne plus sortir, parfois pendant des années, est très connu depuis la fin des années 1990 au japon. Cela se répand partout dans le monde, y compris en France. C’est ce que nous explique Thomas Messias dans son dossier reportage « Hikikomori : la vie cloîtrée des ados en retrait ». Photographie tirée du film sur les hikikomori « Des nouilles aux haricots noirs » présentée au festival du film asiatique de Deauville en 2010 sous le titre « C A S T A W A Y O N T H E M O O N » et diffusée en mars par Arte. F I C HE Document n° : 6 L E CT UR E N °6 Nature et support du document : Article, slate.fr Outil, lieu de recherche du document : Internet, slate.fr http://www.slate.fr/story/98961/hikikomori Titre : Hikikomori : La vie cloîtrée des ados en retrait Auteur : Thomas Messias Editeur : Slate.fr Date : 15/03/2015 Biographie de l’auteur : Il est professeur de mathématique, journaliste freelance et triple père de famille. En 2015 il a également publié un essai «Le nouveau cinéma argentin » aux éditions Playlist Society. CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : Hikikomori Thèse de l’auteur : L’auteur tente d’apporter des éléments de réponses à cet étrange phénomène. Arguments/idées/information principales : - Aucune ambition, envie de rien. -Désintérêt total du monde réel. -Un problème très masculin (70 à 80% des cas, la plupart âgés de 15 à 35 ans). - Fort problème de construction identitaire. -Caprice d’enfant-roi. -Peur du monde extérieur. -Harcèlement scolaire. Résumé/description : Le phénomène Hikikomori se répand partout dans le monde depuis quelques années. Ces jeunes qui se cloître dans leur chambre commence à inquiété. Cet essai qui s’appuis sur les études de 15 spécialiste (psychanalyste, pédopsychiatre...) apporte des éléments d’explication visant à mieux cerner le phénomène. Analyse personnelle : L’auteur exploite plusieurs pistes qui répondent à la question « pourquoi on devient hikikomori ? ». Ce désintéressement du monde réel prendrait source aux niveaux sociale. Que se soit « l’enfant-roi », qui par caprice et peur du monde extérieur s’enferme chez lui avec des « parents-monstre » qui peuvent prolonger leur réclusions, où le harcèlement scolaire. Je suis d’avis de l’auteur, surtout pour ce qui est du harcèlement. Effectivement de plus en plus de jeunes sont harceler même en France. Les brimades et les humiliations sont chose courante et j’ai pu en faire l’amère expérience durant mon secondaire. Les mondes imaginaires des mangas m’apporter apaisement et force pour retourner en classe. Aussi des changements d’établissement mon aider à ne pas basculer dans cette tendance hikikomori. A mon sens lorsque la société te tourne le dos et n’agis pas pour mettre un terme aux souffrances de ses bouc-émissaire, il est envisageable que celui-ci préfère s’isoler pour ne plus être jugé, insulte ou évaluer. Ce replie vers ce monde imaginaire remplie d’idéologie devient une porte de secours vers un monde meilleur, bien qu’irréel. Cet article nous offre un point de vue qui reste tout de même extérieur, avec la fiche lecture suivante, c’est un jeunes hikikomori parisien qui nous offres un point de vue interne de se problème. Arthur de Boutiny est partie sur le terrain à la rencontre de ce jeune homme que l’on appellera Lucas, dans « Je ne suis pas anormal, je ne sort juste plus » publié en 2015. F I C HE Document n° : 7 L E CT UR E N °7 Nature et support du document : Article, nouvlobs.com Outil, lieu de recherche du document : Internet, nouvlobs.com https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-viesconnectees/20151024.RUE4477/je-ne-suis-pas-anormal-je-ne-sors-justeplus.html Titre : Je ne suis pas anormal, je ne sors juste plus Auteur : Arthur de Boutiny Editeur : nouvelobs.com Date : 24/10/2015 Biographie de l’auteur : Journaliste et diplômé du CFJ, écrivain amateur et dénicheur d'insolite. CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : Hikikomori France Thèse de l’auteur : La pression sociale, principal facteur. Arguments/idées/information principales : - En 2010 c’est 230 000 adolescent ou jeunes adultes qui sont « confiner, retranché » -Hikikomori primaire et secondaire -Rigidité d’une société. -Perte d’un proche -logique àquoiboniste Résumé/description : Le phénomène Hikikomori se répand partout dans le monde depuis quelques années. C’est le cas de ce jeune parisien de 24 ans reclus chez son père depuis deux ans. Ce n’est pas un cas isolé Théo c’est lui exprimer par plateforme sur internet. Analyse personnelle : Ici l’auteur met l’accent sur le facteur social et fait s’exprimer deux jeunes hikikomori. L’un reçoit le journaliste dans son antre l’autre ne s’exprimant que par message via internet. Des docteurs comme le Dr Guedj qui apparente ce reclus à domicile à une logique d’abolition : abolition de la relation, abolition du souhait, abolition de l’effort intellectuel, abolition de la responsabilité, de la sortie du foyer familial et de l’entrée dans une société en crise. C’est selon elle, un mécanisme de défense habituel. Comme je l’ai expliqué dans la fiche lecture n° 6, je partage, bien sur l’avis du Docteur. Ont peut affirmer, après lecture de ces documents, que la culture Japonaise est un refuge pour ces jeunes qui ne se retrouvent pas dans cette société. Aussi la J-Pop n’est pas la cause de ce replis mais bien échappatoire. Alors comment ce sortir de cette impasse et de ces addictions. Bizarrement la aussi la culture nipponne peut apporter une solution pour aider les adolescents accros aux jeux vidéo à abandonné leur écran au travers des arts martiaux. Les rédacteurs de France info nous éclaire avec « Se désintoxiquer des jeux vidéos par les arts martiaux » F I C HE Document n° : 8 L E CT UR E N °8 Nature et support du document : Article, France info Outil, lieu de recherche du document : Internet, France Tv info https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/autotests-pourquoi-ilsne-remplacent-pas-un-examen-classique_2607512.html Titre : Se désintoxiquer des jeux vidéos par les arts martiaux Auteur : Rédacteurs d’Allo docteurs Editeur : France télévision Date : 12/02/2018 Biographie de l’auteur : Ce sont des chroniqueurs médecins engagés. CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : Se désintoxiquer des jeux vidéos Thèse de l’auteur : Développement d’un programme d’arts martiaux pour aider les adolescents accros aux jeux vidéo. Arguments/idées/information principales : - programme strict -rythme de vie ascétique -Dépasser ses difficultés personnelles par la pratique des arts martiaux Résumé/description : Cet article propose de nous intéresser à un campus qui propose de désintoxiquer ces adolescents accros aux jeux vidéo par les arts martiaux. Analyse personnelle : Ce type de campus a été lancé en 2009 au Vietnam. Mais de mon point de vue est que beaucoup de parents dépassés en occidents se tournent vers des structures proposant des cours d’art martiaux pour sortir leurs enfants de l’enfermement. Comme mes parents l’on fait avec le Judo. Quoi de mieux pour sortir les jeunes de leurs addiction à la culture moderne japonaise que la rigueur traditionnel japonaise ? De plus cela reste une culture qui leurs « parle ». Comme l’as déclarer un jeune garçon suivant le programme de cette école « Avant, j’était déprimé dans ma chambre. Je ne faisais aucun exercice, je ne parlais à personne…Ici je peux parler à beaucoup de gens ». Preuve que cela fonctionne. La culture traditionnel japonaise à la ressource de ces jeunes accros à la culture japonaise moderne, on peut affirmer que le japon c’est ci prendre pour s’imposer culturellement. Cette force, ce soft power (puissance douce) ou soft business, n’est pas involontaire. C’est ce que l’on va tenter d’exposer dans la partie trois de ce dossier documentaire. III- L E PLAN « C OOL J APAN » Comme citer plus haut, le japon lance en 2010 le plan « cool Japan » afin de venir à la rescousse de son économie. Dans ce document de Julien Marion nous verrons comment le pays du soleil levant comprenant son impact dans le monde utilise les évènements comme la Japan expo pour son laboratoire. F I C HE Document n° : 9 L E CT UR E N °9 Nature et support du document : Article, BFM Business Outil, lieu de recherche du document : Internet, BFM business https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/cool-japan-ou-commenttokyo-veut-redresser-son-economie-via-la-culture-1002140.html Titre : Comment la culture japonaise vient à la rescousse de son économie Auteur : Julien Marion Editeur : BFM Business Date : 09/07/2016 Biographie de l’auteur : Journaliste à l’Agefi-Dow Jones, à étudié à l’école de journalisme de science po. Rédacteur web pour le site BFM business. Rédacteur d’analyse, interview et enquêtes sur l’ensemble des sujets économiques. Couverture plus particulière de la macro économie. CONTENU DU DOCUMENT Mots clés : Plan cool Japan Thèse de l’auteur : Comment le Japon à réussi à volée à la rescousse de son économie ? Arguments/idées/information principales : -Déploiement de grands moyens -465 millions d’euros de fond -Marché mature mais plein de promesses Résumé/description : A l’aube des années 2010, le Japon s’est rendu compte que son rayonnement culturel dans le monde pouvait permettre à ses PME de conquérir de nouveaux marchés, et sortir de la stagnation. Le plan « Cool Japan » était lancé. Analyse personnelle : Depuis les années 2000 la culture japonaise connait un grand succès dans le monde, en France notamment. Le plan « cool Japan » concrétise leurs influences dans le monde rassemblé dans une appellation. Cette forme de soft power à pour originalité de cette créer indépendamment de leurs volonté. Après une prise de conscience sur la globalisation de leur culture l’état veut assurer des emplois et des opportunités pour ses jeunes et ses PME tout en développent la croissance. C’est comme ça qu’est né le plan Cool Japan. L’objectif de Tokyo est de capté 70 à 99 milliard d’euros d’ici à 2020 en misant sur les industries créatives. Ce terme englobe plusieurs secteurs dont la mode, la gastronomie, le tourisme, l’art de vivre et bien sûr la J-Pop. C’est d’ailleurs, à mon sens se que l’on peut constater actuellement, des publicités pour le tourisme est diffusé en France et la Japan expo expose de plus en plus de d’autres secteurs que le manga. Ces un peu leur laboratoire précise l’auteur. Pour ma par je ne peux acquiescer les fait et ne regrette pas que la culture traditionnel japonaise s’impose un peu plus en France. Mais cette manipulation à des fins lucratives ne m’enchante pas. La J-Pop été à mon sens libre alors peut ont encor aujourd’hui y croire quand le gouvernement mes son grain de sel ? C ONCLUSION Pour récapituler, nous avons une culture japonaise en plein essor, qui sait parler aux jeunes et qui plait. La jeunesse y trouve une identité, des valeurs éthiques mais aussi une échappatoire lorsque la compréhension du monde qui les entours et trop brutales. Pour répondre à notre problématique ont peut affirmer que la J-Pop est bénéfique et néfaste aux jeunes car effectivement elles les aident à grandir, à se trouvé mais peut également les engloutir dans un monde de confort et d’illusion. Le Japon as su se mettre en avant est « touché » le cœur de nos jeunes occidentaux avec des valeurs partager, des remises en questions de notre société moderne. Mais justement en appliquant le plan « Cool Japan » ne peut on pas se demander : La J-Pop, es une remise en question de notre société de consommation ou une stratégie marketing ? Bérengère Georget.