Telechargé par Marie Wartique

patho pneumo synthese

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Pathologies médicales : pathologies pulmonaires
Rappel physiologiques
->Les cellules de l’organisme tirent leur énergie de l’oxydation des glucides, des lipides et des
protéines.
->Pour la combustion, l’oxygène est indispensable. Le cœur, le cerveau ne peuvent survivre bien
longtemps sans apport permanent d’O2.
->Le dioxyde de carbone (CO2) produit par l’oxydation dans les tissus doit être éliminé pour éviter
->Au niveau tissulaire, l’O2 diffuse des capillaires vers le liquide interstitiel puis vers les cellules dans
le cytoplasme où il est utilisé par les mitochondries. Le Co2 fait le chemin inverse. La diffusion se fait
grâce au gradient de concentration : O2 capillaire > O2 liquide interstitiel > O2 cellulaire.
->Au niveau pulmonaire c’est l’inverse, car le sang a libéré son O2 au niveau des cellules tissulaires et
le retour du sang veineux vers les poumons est pauvre en O2 et riche en CO2.
->L’O2 alvéolaire diffuse vers le capillaire pulmonaire et l’inverse pour le CO2, il y a diffusion des gaz
selon le gradient de concentration du plus élevé vers le plus bas.
La respiration
Les poumons sont des organes élastiques.
Les 2 poumons sont enveloppés par une plèvre toujours humidifiée et composée de deux feuillets ( la
pariétale et la viscérale ) qui frotte librement l'une contre l'autre.
Le poumon gauche comprend 2 lobes le supérieur et l’inférieur.
Le poumon droit comprend 3 lobes le supérieur, le moyen et l’inférieur.
L’air pénètre par le pharynx, le larynx, la trachée, les bronches, les bronchioles pour aboutir aux
alvéoles.
L’air rentre dans les poumons par dépression ou pression négative et en sort par pression positive.
->Pendant l’inspiration, la contraction du diaphragme et des muscles thoraciques augmente le
volume de la cavité thoracique et baisse la pression intra thoracique à un niveau inférieur à la
pression atmosphérique > l’air pénètre dans les poumons (donc dépression) .
->Pendant l’expiration, les muscles se relâchent et la cavité thoracique diminue de volume en
augmentant la pression intra thoracique et la pression est alors supérieure à la pression
atmosphérique > l’air sort des poumons.
->Le débit de l’air inspiré ou expiré est égal à la différence de pression atmosphérique et la pression
alvéolaire divisé par la résistance des voies respiratoires :
Débit de l’air = différence de pression
Résistance des VR
Les bronches et bronchioles sont formées par:
- des cellules musculaires lisses
- stimulées par les systèmes ortho et para sympathique
- des cellules à mucus et ciliées.
Les cils assurent le balayage permanent pour évacuer le mucus et toutes substances étrangères par
la trachée = les expectorations.
Il existe 300 millions de petits sacs alvéolaires. Les alvéoles sont tapissées d’une seule couche
musculaire et de surfactant et entourées d’un réseau de capillaires important pour organiser la
diffusion des gaz.
La sémiologie pulmonaire :
 Dyspnée  tirage, cyanose, polypnée
 Toux aiguë ou chronique, productive ou sèche, lors d’effort /au repos

Présence d’expectorations (couleur et aspect : blanches ,grises, jaunes ou vertes,
muqueuses ou visqueuses, odorantes ou non)
 Hémoptysie
Examens complémentaires
->Radiologiques : RX sinus,Rx thorax, scanner pulmonaire ,IRM ,Pet-scan
->La bronchoscopie
->La biologie sanguine + examen expectos
->La spirométrie = EFR (Vems, rapport de Tiffeneau Vems/CV)
->Le Peak Flow meter
->Gazométrie, saturation
EFR
= spirométrie
Détermination des différents volumes pulmonaires.
Volume pulmonaire mobilisable
->Le volume courant = VC , volume inhalé lors d’une inspiration normale et calme par le
diaphragme, les intercostaux, les scalènes et sternocléidomastoïdiens..
->Le volume de réserve inspiratoire = VRI , volume d’air mobilisé par une inspiration forcée.
->Le volume de réserve expiratoire = VRE , le volume mobilisable lors d’une expiration forcée
< par les muscles abdominaux.
EFR : Epreuves fonctionnelles respiratoire
 La capacité vitale = CV = VC + VRI + VRE.
 Le volume résiduel = VR , volume non mobilisable = espace mort.
 La capacité pulmonaire totale CPT = tous les volumes.
Les volumes sont dépendants du volume de la cage thoracique, du sexe et de l’âge de
l’individu.
La bronchoscopie
 La bronchoscopie est un examen des bronches. Le bronchoscope est un long tuyau
flexible équipé d’une lentille et d’une lampe qui permet de visualiser l’intérieur des
voies aériennes.
 L’examen se fait sous anesthésie locale.
 On peut réaliser des biopsies et des bronchoaspirations( avec du liquide salé qui est
aspiré de suite) diagnostic d’infections et surtout NEOPLASIES BRONCHIQUES.
PATHOLOGIES
Trachéo-bronchiques aiguë (inflammation de la trachée et des bronches)
Causes: ->le + svt virale, parfois bactérienne.
->Terrain fragilisé ( BPCO, asthme, statut immunitaire)
Sémiologies : -> toux sèche au début puis toux grasse + expecto
-> parfois fièvre, D+ sternale
-> si infection progresse => expecto purulente.
Diagnostic : -> Clinique et auscultation (crépitement à la respi = mélange entre liquide
inflammatoire et air)
-> Expectos (parfois + sang)
-> RX (rare à ce stade)
Traitements : -> mucolytiques (ex : lysomucil = fluidifiant mucus)
-> Kiné respi
-> anti-toussifs
-> Hydratation
-> AB si origine bactérienne
La Pneumonie
La pneumonie est une atteinte infectieuse du poumon profond ou du parenchyme
pulmonaire : les alvéoles.
On distingue 3 types de pneumonies :
->La pneumonie franche : d’un lobe.
->La broncho-pneumonie avec les signes bronchiques qui dominent.
->La pneumonie interstitielle ou atypique qui s’installe sur plusieurs jours, avec un état
général moins altéré.
->+Parfois d’inhalation /trouble de déglutition
Causes : -> bactéries (pneumocoques, strepto…)
-> virus (influenza)
-> Mycoses (aspergillose)
->germes atypiques (BK) (nosocomiale)
Clinique : -> apparition brutale des signes
-> fiévre (39°-40°)+ frissons
->Asthénie++, AEG
->D+ thoracique possible
->toux sèche puis grasses avec expecto (jaunes vertes)
-> parfois dyspnée (selon l’étendue)
Diagnostic : -> clinique et ausculation (rale et crepitement)
-> mise en culture des expectos
->bio
-> Rx pulmonaire (1 ou plusieurs foyers)
Traitement : ->AB large spectre
-> O2 si hypoxie, parfois aérosol
->Kiné respi si encombrement
->Expectorants (lysomucil)
->Réhydratation, antipyrétique
La Pleurésie
Définition : présence d’un épanchement liquidien plus ou moins important dans l’espace
pleural. La plèvre est inflammée et œdématiée et elle produit du liquide inflammatoire
pouvant comprimer le poumon s’il est abondant.
Causes : -> néoplasies pulmonaires
->infections virales ou bactériennes
->insuffisance cardiaque ou rénale
-> Traumatismes
Clinique : ->D+ thoracique
->Toux sèche
-> Dyspnée si épanchement abondant
Diagnostic : ->L’auscultation : crépitations neigeuses < frottement des feuillets.
->Percussion est mate et absence de vibrations sonores.
->Rx le liquide prend les Rx > zone blanche (suivant la position du malade
debout /couché).
Traitement : -> ponction sous AL svt en dorso-latéral
-> traiter la cause : AB si bactériologique, repos si trauma ou décompensation
cardiaque, si néoplasie refaire ponction évacuatrice pour soulagé dyspnée et D+.
Le pneumothorax
Définition : ->Epanchement gazeux entre la plèvre viscérale et la plèvre pariétale. Le poumon
adhère à la paroi thoracique par une pression négative entre les plèvres. L’irruption d’air
dans l’espace pleural décolle le poumon qui se rétracte dans le thorax.
Causes : ->Chez les jeunes svt spontané (toux)
-> Traumatismes
-> Ponction pleurale
-> Asthme
-> Rupture de bulles d’emphysème chez le BPCO.
Clinique : ->D+ thoracique latérale brutale
->Dyspnée
-> Toux sèche
Diagnostic : -> Rx (hyperclarté => noir sur la Rx) avec poumon rétracté au niveau du hile
-> Auscultation => absence de vibration.
Traitement : -> Drain dans la cavité pleurale sous aspiration et fixé par 2 fils généralement.
Aspiration faible sinon risque d’OAP. Surveillance de la présence de bulles à
chaque aspiration.
BPCO : Broncho-pneumopathie Obstructive Chronique
Stade 1 = bronchite simple (réversible si arret du tabac
Stade 2 = Bronchite Chronique avec obstruction (BCO)
Stade 3 = BPCO = Stade 2 + emphysème
Causes : -> Tabac
-> Pollution
-> Infection à répétition
-> Asthme à dyspnée continue (adulte)
Clinique : -> Toux et expectorations quotidiennes de 2 à 3 fois par an pendant deux années
consécutives.
-> Dyspnée progressive à l’effort puis au repos avec les années jusqu’à IRC.
Au stade BPCO, le patient est dyspnéique IIb > IV (donc au repos) et sa maladie va évoluer
lentement vers la carbo-narcose (élévation CO2 =hypercapnie au-dessus de 40mm Hg) qui
entraîne une asphyxie lente du SNC > mort dans un coma.
Diagnostic : -> Clinique et auscultation.
-> EFR (pneumo) avec détermination Vems (volume expiré max /sec) qui
chute.
-> Rx thorax/ scanner (Néo ?!)
-> Gazométrie sanguine (sang artériel)
-> ECG (répercutions cardiaque ?)
Traitement : -> supprimer la cause
-> Selon le temps : Bronchodilatateurs courte/longue durée, Corticoïdes
inhalés (svt en même temps), Corticoïdes oraux, Oxygénothérapie au stade final, ATB/
fluidifiants si exacerbations, Vaccins préventifs.
Complications : -> Eviter exacerbation => Stop tabac, Fluidifiants + kiné si encombrement
fréquent, ATB précoce, Vaccinations préventives.
-> Décompensation cardiaque droite (Cœur pulm. Chron.)
-> Pneumothorax.
-> Carbonarcose.
L’asthme
L’asthme est une maladie chronique qui répond à une hyperréactivité des bronches, cette
maladie est réversible et intermittente.
Physiopathologie : 4 phénomènes réversibles
-> Le spasme bronchique : la contraction des muscles lisses des bronches se fait
rapidement en quelques minutes > trouble ventilatoire obstructif.
-> L’inflammation des tissus bronchiques se réalise de manière chronique.
-> L’hypersécrétion du mucus est une réponse aux phénomènes irritatifs/allergiques.
-> La vasodilatation des vaisseaux liée au phénomène inflammatoire global.
Les 4 processus provoquent une réduction importante du diamètre bronchique et dont la
résistance augmente et entraîne une diminution du débit aérien.
Etiologie : -> syndrome multifactoriels
-> 10 – 15% des enfants touchés et 5 – 10% des adultes touchés
-> Génétique
-> Parfois terrain allergique : pollen, acariens, les protéines animales.
-> Virus (VSR), infection bactériennes
-> Pollution atmosphérique
-> l’aspirine
-> RGO
-> Facteurs psychologiques
-> Hormones sexuelles
-> Asthme d’effort
-> Tabac
Diagnostic : EFR + bilan allergique
Clinique : -> La crise arrive rapidement et provoque de la dyspnée avec une respiration
sifflante. Svt dûe à une infection!
->En intercrise souvent asymptomatique ou toux d’effort chez l’enfant
->L’auscultation pendant la crise : le débit est bruyant tant inspiratoire qu’expiratoire
et des ronchis inflammatoires sont observés.
L’asthme stade 1 : une crise peu fréquente.
Stade 2 : plusieurs crises par semaine.
Stade 3 : plusieurs crises par jour.
Stade 4 : mal asthmatique : les crises se répètent en s’intensifiant Progressivement, les
traitements sont peu efficaces et l’asphyxie s’installe > hospitalisation et parfois
réanimation.
Complications : ->l’asphyxie lors d’une crise > réa
-> Pneumothorax.
-> Retard de croissance
-> Déformation thoracique
->Les complications iatrogènes (liées à la prise de corticoïdes et Béta 2
mimétiques).
Traitements : -> 1 : éviction des facteurs déclenchants (activités sportives,froid) et éviction
des allergènes
=> si terrain allergique :désensibilisation SC/per os
=>+ anti-histaminiques (Cétirizine=Zyrtec°,Claritine°,Zaditen°,Xyzall°…)
->2 : Les anti-inflammatoires :pour réduire l’œdème des parois bronchiques
=>Les corticoïdes per os, IM ou inhalés ( Pulmicort, Flixotide, Becotide,
Qvar)
=>IV en cas de crise ! (Solumédrol°) antagoniste des récepteurs des
leucotriènes: le Singulair ° (AINS spécifique).
=>le Lomudal :stabilise la membrane des mastocytes.
-> 3.Les bronchodilatateurs :pour réduire les spasmes de la musculature
entourant les bronches
=>les béta –2-mimétiques sont très puissants à courte durée d’ action
(Berotec, Ventolin, Airomir) si échec : à longue durée d’ action ( Foradil, Oxis,
Sérevent) .
*Effets secondaires : nervosité, tremblements, tachycardie, insomnie…liés à la stimulation
du SN sympathique
=>les anticholinergiques ont un effet complémentaire aux
sympathicomimétiques si nécéssité (Ex: Atrovent, Spiriva).
*Effets secondaires moindres : sécheresse de bouche,
l’accommodation.
troubles miction, troubles de
->4:La théophylline a un effet complémentaire ( Théo-2, Théolair, Xanthium)
et peu d’effet secondaire : arythmie, hypokaliémie.
NB/ Les associations favorisent la compliance béta-2 et anticholinergique : Duovent et
Combivent° Cortico+béta-2 : Seretide°.
-> 5 : Les mucolytiques : Lysomucil°( acétylcystéine), carbocystéine si
présence d’encombrement trachéo-bronchique.
Le traitement doit combattre la crise de dyspnée avec rapidité > béta –2 à courte durée
d’action car rapide et efficace (aérosol à répéter toutes les 20 min)+ corticoïdes IV
Le traitement doit éviter les crises > les associations de béta-2 à longue durée d’action +
corticoïdes inhalés, si nécessaire les anticholinergiques et la théophylline.
Le traitement est fait en aérosol pour la plupart des produits car : Efficacité +rapide pas de
métabolisation, direct sur le lieu de la maladie. Moins de dose > moins d’effets secondaires.
Les aérosols
-> Les doseurs à gaz demande une coordination parfaite, on peut se faire aider par une
chambre d’inhalation..
-> Les doseurs à poudre sans gaz, moins de coordination, mais inspiration forte nécessaire.
-> Les aérosols à compression d’air, les plus facile pas de coordination, et inspiration
normale ; mais lent, port d’un masque et bruyant.
->Les aérosol à ultra-sons pour les bébés.
L’emphysème
Physiopathologie : -> perte d’élasticité des alvéoles
-> sacs alvéolaires s’ouvrent entre eux.
-> Le surfactant devient rare => diminution des échanges gazeux.
-> Les acinis bronchites s’élargissent > augmentation de l’espace mort.
Causes : -> Tabac, pollution
-> infections répétées
-> asthme à dyspnée continue
Clinique : ->Patient maigre, le thorax déformé en tonneau.
-> Mobilisation des muscles inspiratoires accessoires: TIRAGE
-> Dyspnée et Cyanose si insuffisance respi.
Diagnostic : ->L’auscultation : bruit d’amphores avec un temps de retard.
-> EFR (baisse du VEMS et du rapport VEMS/CV
-> Rx thorax et sinus
-> Enquête allergologique avec tests cutanés allergiques (sujets < 60 ans)
->+/- fibroscopie bronchique, scanner pulmonaire
Traitement : -> Stop tabac
->Béta 2 mimétiques, corticoïdes inhalés, fluidifiants, théophylline parfois
-> O2
-> Résection chirurgicale des bulles d’emphysèmes
La Tuberculose
Définition : La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie appelée aussi
Bacille de Koch ou BK.
Transmission : -> voie aérienne
->A l’occasion de la parole, de la toux, du rire, d’éternuements, le malade
atteint de tuberculose pulmonaire (=seul contagieux) projette les BK dans l’air via les
gouttelettes de salive. Les microbes en suspension dans l’air sont inspirés par les personnes
en contact rapproché avec le malade.
->La tuberculose peut atteindre tous les organes car les BK peuvent être
transportés dans tout l’organisme par la circulation.
->mais seule la tuberculose pulmonaire est une maladie contagieuse. C’est la
plus fréquente.
Contamination : ->Après que les BK présents dans l’air aient pénétré dans les poumons, les
mécanismes de défense de l’organisme vont éliminer les germes. S’ils ne sont pas éliminés, 2
scénarios sont possibles :
L’infection : ->Le corps se défend et les BK restent sous contrôle, à l’état dormant, sans
provoquer de symptômes.
->Il n’y a pas de maladie et la personne n’est pas contagieuse. C’est l’infection
tuberculeuse latente.
->Contamination possible.
La maladie : ->Les défenses du corps sont insuffisantes. Les BK se réveillent et se multiplient.
Le patient développe des symptômes.
->Il est malade et peut être contagieux si la tuberculose est pulmonaire. C’est
la tuberculose maladie.
Risques : ->Tout contact avec un patient tuberculeux n’entraîne pas systématiquement de
contamination par le BK => il faut des contacts répétés.
->Certaines personnes ont plus de risques : le personnel de santé, l’entourage d’un
malade contagieux, les personnes défavorisées => dépistage systématique en Médecine du
Travail (IDR).
->Le séjour en Centres fermés (population migrante), en prison.
Symptômes : ->pas de symptômes pour la tuberculose latente !
->Toux prolongée (+ de 3 semaines) avec expectorations parfois teintées de
sang (hémoptysies), difficulté respiratoire.
->Des symptômes généraux : amaigrissement, fatigue anormale, fièvre
prolongée, sueurs nocturnes, adénopathies.
->Parfois, la maladie peut passer complètement inaperçue.
Diagnostic : ->une intradermo-réaction à la tuberculine si + = contact avec BK (idem si vaccin ).
->la Rx du thorax ne suffit pas pour diagnostiquer une tuberculose pulmonaire.
->seule la mise en évidence de bacilles tuberculeux par culture des
expectorations parfois sous broncho aspiration ou après tubage gastrique.
Traitement : ->En cas de maladie, il faut prescrire en même temps plusieurs antibiotiques
antituberculeux afin d’éliminer tous les BK présents dans l’organisme.
->La durée du traitement est au minimum de 6 mois.
-> Traitement curatif = gratuit
Mesures de préventions :
->Il est important de dépister l’entourage d’un patient tuberculeux contagieux.
->Le test recommandé est l’intradermo-réaction et si celle-ci est notoirement positive depuis
plusieurs années, on recommande de faire une radio du thorax.
->Un traitement préventif sera proposé aux personnes infectées (non malades) par le BK.
->Des mesures de protection de l’entourage du malade contagieux sont mises en place
jusqu’au moment où celui-ci n’est plus contagieux : isolement, aération, hygiène, etc...
-> Bonne hygiène de vie et alimentation équilibrée.
BCG = vaccin qui renforcent les défenses de l’organisme.
La mucoviscidose
Définition : C’est une maladie génétique à transmission autosomique récessive. Il existe une
anomalie de la protéine CFTR (cystic fibrosis transmembrane régulator) située sur le
chromosome 7 .La protéine CFTR modifiée entraîne une mauvaise régulation des canaux de
chlore au niveau des bronches > mucus déshydraté > mauvaise défense des infections.
.
Il existe enfin une insuffisance de sécrétion des enzymes de digestion du pancréas > mauvaise
courbe de croissance, stéatorrhée car mauvaise digestion des graisses.
Clinique : ->mucus épais > encombrement TB et infections resp . fréquentes.
->La fibrose s’installe > insuffisance respiratoire chronique.
-> Toux
->Mauvaise croissance du nourrisson.
->Stéatorrhée : selles abondantes huileuses et odorantes. = malabsorption.
Diagnostic : ->Dépistage à la naissance : test de Guthrie
-> Test de la sueur (Recueil sur un papier buvard à l’avant-bras par ionisation
transcutanée à la pilocarpine> sudation contrôlée).
->+ Recherche génétique : recherche de mutation(s) du chromosome7.
Traitement :->Kiné respi au long terme (2x/J)
->Fluidifiants per os/ aérosol
->Antibiothérapie fréquente (sc/per os)
->Créon° (enzymes digestifs)
->alimentation riche (130% des besoins)
->bronchodilatateurs, corticoïdes, O2.
Pneumoconioses
Définition : Tous les dépôts de poussières inorganiques (minérales ou métalliques) vont
provoquer des réactions inflammatoires au niveau du tissu interstitiel autour des alvéoles : ce
sont des pneumoconioses. Il y a transformation et destruction des tissus bronchopulmonaires vers une FIBROSE (perte d’élasticité) =>reconnaissance d’une maladie prof.
*La Silicose (anthraco-silicose)
Causé par la Silice (forage de tunnel, taille de granit, concassage de galets, travail de
porcelaine, poussières de charbon.
Clinique après une latence de plusieurs années :
->Bronchite chronique
->Dyspnée d’effort
->Toux
->Expecto noirâtre
->Evolution IRREVERSIBLE vers une IRC parfois oxygénodépendance.
L’asbestose
->/ inhalation d’amiante(=asbeste)=tissu minéral isolant
->cette fibre se recouvre d’une gaine protéino-ferrugineuse, > X5 cancer du poumon
-> >mésothéliome (cancer de la plèvre)
-> >+ cancers digestifs
Cancer bronchique
Causes : tabac, produit chimique (amiante, arsenic, chrome,…), pollution, facteurs génétiques.
4 types histologiques de cancers :
 les cancers épidermoïdes
 les adénocarcinomes
 les carcinomes indifférenciés à grandes cellules
 les cancers à petites cellules
On distingue deux formes de cancer du poumon, qui croissent et se propagent différemment
dans le corps. Elles ne se traitent pas de la même manière.
Cancer du poumon à petites cellules. Il s'agit de la forme la plus dangereuse de cancer du
poumon. Au moment du diagnostic, le risque que le cancer se soit déjà dispersé ailleurs dans
le corps est élevé. Il est presque impossible de le traiter au moyen d’une chirurgie. On emploie
plutôt la chimiothérapie et la radiothérapie. Environ 20 % des cas de cancers du poumon se
présentent sous cette forme.
Cancer du poumon non à petites cellules. Cette forme de cancer du poumon, qui représente
environ 80 % de cas, se détecte et se traite plus facilement que le cancer à petites cellules.
Cette catégorie comprend trois sous-groupes : l’adénocarcinome, le carcinome épidermoïde
et le carcinome à grandes cellules indifférenciées.
Clinique :
->une toux inhabituelle (être attentif à une toux du fumeur qui s’aggrave)
->des crachats de sang (hémoptysies)
->une respiration sifflante
->une dyspnée
->une douleur thoracique
->une voix enrouée ou rauque durant plus de trois à quatre semaines
->des bronchites ou des pneumonies à répétition
->d’autres symptômes, selon le stade et l’étendue du cancer : perte de poids et d’appétit,
fatigue chronique, maux de tête, mal aux os, etc
Dissémination sanguine -> foie, os, encéphale
Complications :
Le cancer du poumon obstrue souvent les bronches, ce qui crée un terrain propice aux
infections respiratoires, comme la bronchite ou la pneumonie.
Le cancer peut se propager à d’autres parties du corps. C’est ce qu’on appelle, en langage
médical, la formation de métastases. Elles vont se loger dans d’autres parties des poumons, et
dans les os, le cerveau ou le foie.
Les métastases se forment plus fréquemment dans les cas de cancer du poumon – surtout
sous la forme de cancer à petites cellules -, car tout le sang passe par les poumons pour être
oxygéné. Les poumons possèdent des milliers de connexions avec de petits vaisseaux sanguins
et lymphatiques : un environnement parfait pour la dissémination d’une tumeur.
Diagnostic :
 la fibroscopie sous AG + biopsie
 Scanner pulm/RMN
 le Pet-scan
 + bilan d’extension ; scinti osseuse, écho foie, scanner abdominal + encéphale stade
TNM précis
Traitements :
-> Chir si néo tj locale
-> Chimio = mise en échec de la duplication cellulaire.
-> Rx = cassure dans l’ADN => empèche la division cellulaire.µ
Le traitement dépend de plusieurs facteurs : la forme de cancer (à petites cellules ou non), le
degré d’avancement ou le « stade » du cancer, l’état de santé de la personne, et évidemment,
ce que souhaite la personne atteinte.
Le médecin et le patient peuvent considérer que les effets secondaires des traitements
dépassent les bénéfices. Il est alors possible d’opter pour des soins palliatifs, qui vont soulager
sans pour autant traiter la maladie.
Cancer à petites cellules
Une combinaison de chimiothérapie et de radiothérapie. Ce type de cancer répond très bien à
la chimiothérapie, mais les rechutes sont malheureusement fréquentes. Les traitements
permettent de réduire la taille du cancer, de ralentir sa croissance tout en prévenant les
métastases. Ils durent en général quelques semaines ou quelques mois, avec des arrêts pour
permettre au corps de récupérer.
En cas de métastases, la radiothérapie sera administrée à l’endroit où elles sont logées.
La chirurgie est rarement utilisée pour traiter le cancer du poumon à petites cellules.
Cancer non à petites cellules
On a recours à la chirurgie lorsque la tumeur est localisée et peut être retirée de façon
sécuritaire. Le chirurgien fera l’ablation d’une petite partie du poumon (résection cunéiforme
périphérique), soit un lobe entier (lobectomie), soit un poumon en entier.
Avec le temps et grâce aux exercices de respiration, le tissu pulmonaire en place prend de
l’expansion et le souffle s’améliore.
Parfois, on combine la radiothérapie ou la chimiothérapie à la chirurgie afin de prévenir une
rechute ou pour réduire le volume de la tumeur.
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