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Les bouchons de cérumen
Les préparations servant à éliminer le cérumen sont connues depuis des siècles et les procédures mécaniques pour le retrait du
cérumen sont, quant à elles, utilisées depuis l’Égypte ancienne1. Aujourd’hui, il est estimé que 2 % à 6 % de la population générale
serait incommodée par la présence de bouchons de cérumen dans le canal auriculaire, ce qui en fait un problème très fréquent. Le
retrait du cérumen est l’une des procédures d’otorhinolaryngologie les plus communément réalisées2. Une fausse croyance populaire
largement répandue veut que la production de cérumen soit une condition pathologique et qu’il serait préférable de continuellement retirer le cérumen du canal auditif. Toutefois, des manœuvres inadéquates pour l’éliminer pourraient éventuellement endommager le conduit auditif externe3. Le présent article fait la revue des différentes méthodes à utiliser pour le retrait du cérumen
et de leurs indications.
Le cérumen est composé, entre autres, des
sécrétions provenant des glandes sébacées
et cérumineuses du canal auditif externe.
À ces sécrétions seront ajoutés la peau desquamée du canal auditif, les bactéries de la
flore normale ainsi que les poils arrachés.
L’eau emprisonnée dans le canal auditif se
mélangera également au cérumen2,4-6.
Le cérumen peut se présenter sous plusieurs aspects variant de liquide à très
solide. Son apparence dépend, entre autres,
du pourcentage de ses différentes composantes, du temps passé au niveau du canal
auditif (un cérumen y ayant séjourné plus
longtemps aura tendance à être plus dur) et
de la quantité de peau desquamée4. Un
cérumen plus dur aura davantage tendance
à s’accumuler. Toutefois, cela ne justifie
pas nécessairement le besoin de le retirer à
moins que le patient ne se plaigne de problèmes otologiques4.
Le cérumen a pour fonctions de lubrifier
et de protéger le canal auditif ainsi que
d’emprisonner les saletés. De plus, par
sa propriété d’imperméabilité, il permet
de prévenir la macération du conduit
auditif2,5-7.
Le canal externe de l’oreille est autonettoyant par un mouvement naturel du cérumen vers l’extérieur de l’oreille. Si un problème survient et empêche l’élimination
normale du cérumen, celui-ci peut s’accumuler et entraîner une occlusion du canal
auditif, communément appelé un bouchon
de cérumen4,5,7.
Causes et symptômes
d’une accumulation excessive
de cérumen
Parmi les causes possibles d’une accumulation de cérumen, notons :
n un âge avancé (atrophie des glandes cérumineuses pouvant entraîner la formation
d’un cérumen plus sec et plus difficile à
expulser du canal)
n un conduit auditif externe anormalement étroit
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n
n
n
n
n
n
la présence d’une grande quantité de
poils dans le canal auditif
le port d’appareils auditifs ou de bouchons d’oreille
la présence d’une excroissance osseuse
dans le canal auditif
l’utilisation de coton-tiges pour nettoyer
l’oreille
une production excessive de cérumen
la présence d’un corps étranger au niveau
du canal auditif3-7
L’accumulation excessive de cérumen peut
causer une variété de symptômes incluant
une sensation de plénitude dans l’oreille, de
la démangeaison, un inconfort, de la douleur, une perte auditive, un tinnitus, des vertiges et une toux chronique1-3,5,6. Il est intéressant de noter que l’accumulation de
cérumen en soi ne peut pas causer une perforation tympanique, car celle-ci est souvent causée par des manœuvres de retrait
exécutées de façon inappropriée2.
Texte rédigé par Pascale Meunier, B. Pharm.,
Pharmacie Guylaine Lefebvre,
et Maryse Laviolette, B. Pharm.,
Pharmacie Caroline Robert et ass.
Révision : Nancy Desmarais, B. Pharm.,
Pharmacie Jean-François Martel,
et Julie Martineau, B. Pharm.,
Pharmacie Matte et Petit.
Texte original soumis le 25 septembre 2007.
Texte final remis le 20 octobre 2007.
Retrait du cérumen
Selon la documentation scientifique, la
principale et l’une des seules indications
médicales pour retirer le cérumen est lorsqu’il est nécessaire de visualiser le canal
auditif et la membrane tympanique lors de
l’évaluation d’un trouble auditif1,4,7,8.
Les méthodes mécaniques
Les techniques mécaniques utilisées pour le
retrait du cérumen incluent principalement
le curetage, le lavage auriculaire et la
succion2,4,5,7,8.
Le curetage
Le retrait manuel par curetage implique
l’utilisation d’une curette ou d’une cuillère
de métal ou de plastique. Cette méthode est
généralement considérée comme efficace.
Toutefois, aucune étude ne la compare aux
autres méthodes sur les plans de l’efficacité et
de la sécurité. Le curetage demande une certaine habileté manuelle et, par conséquent, il
mars 2008 vol. 55 n° 3 Québec Pharmacie
11
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est recommandé qu’il soit exécuté par un
professionnel de la santé expérimenté afin
de minimiser les risques de trauma au
niveau du canal auditif ou de la membrane
tympanique. Le curetage requiert la coopération du patient et il devrait être évité lorsque le cérumen est compacté contre la
membrane tympanique ou lorsque le cérumen est très dur. Il est à noter que cette
méthode n’expose pas le canal auditif à de
l’humidité, ce qui diminue le risque d’infection lors du retrait2,4,5,7.
Le lavage par irrigation
La méthode la plus commune d’irrigation
consiste à utiliser une seringue remplie d’eau
à température du corps, et ce, avec ou sans
l’utilisation préalable d’agents émollients.
Cette méthode doit être réalisée par un professionnel de la santé expérimenté, car plusieurs complications possibles peuvent y être
associées. Notons, entre autres, la perforation
du tympan, l’otite externe, un dommage au
canal externe, de la douleur, des vertiges, un
tinnitus et de la surdité2,4-7,9,10.
La succion
Cette méthode requiert un équipement spécial. Elle est habituellement utilisée comme
adjuvent aux autres méthodes et lorsque le
cérumen a été ramolli4,8.
Les méthodes pharmacologiques
Il existe différents produits sans ordonnance
afin d’aider au retrait du cérumen. Ces produits peuvent être utilisés seuls ou peuvent précéder une irrigation de l’oreille par le médecin.
Trois types d’agents émollients peuvent aider
au retrait du cérumen, soit les préparations à
base d’eau, les préparations à base d’huile et les
préparations sans eau ni huile1,5,8.
Les préparations à base d’eau
Cette catégorie inclut les agents suivants : le
polypeptide condensé d’oléate de triéthanolamine (entre autres retrouvé dans le
CerumenexMD), le docusate de sodium, le
peroxyde d’hydrogène, l’acide acétique
(retrouvé anciennement dans le VosolMD), le
bicarbonate de sodium, l’eau et l’eau
saline1,5,8. Les préparations à base d’eau sont
considérées comme des agents céruminolytiques qui aident à la désintégration et à
l’élimination du cérumen1,11.
Les préparations à base d’huile
Parmi les préparations à base d’huile, on
trouve, entre autres, l’huile d’olive, l’huile
d’arachide, l’huile d’amande et l’huile
minérale. Le CerumolMD fait également
partie de cette catégorie. Il est à noter que
ces produits ont uniquement des propriétés émollientes1,5,8.
Les préparations sans eau ni huile
Cette catégorie comprend, entre autres, le
peroxyde de carbamide (retrouvé dans le
Murine gouttes otiquesMD) et la glycérine
qui ont, tout comme la catégorie précédente, des propriétés émollientes1,5,8.
Peu d’études ont comparé l’efficacité des
différents agents sur le marché rendant difficile la recommandation d’un agent plutôt
qu’un autre2,4,6. Les préparations à base d’eau
ou celles à base d’huile semblent toutefois
comparables sur le plan de l’efficacité. L’utili-
Tableau I
Agents émollients ou céruminolytiques pouvant aider au retrait du cérumen3,4-6,13
Produit
Cerumol :
2 % paradichlorobenzène
5 % chlorbutol
10 % d’huile de térébinthe
57,3 % d’huile d’arachide
Cerumenex :
10 % polypeptide condensé
d’oléate de triéthanolamine
0,5 % de chlorobutamol
Posologie
Remplir le canal auditif avec environ cinq gouttes
du produit deux fois par jour pendant deux à
trois jours. Au besoin, boucher l’oreille avec
de la ouate imbibée de Cerumol.
Docusate de sodium
Remplir le canal auditif avec environ 1 mL 15 à
30 minutes avant l’irrigation.
Remplir le canal auditif 15 à 30 minutes avant
l’irrigation.
Si l’irrigation est tentée sans l’utilisation d’agent
émollient ou céruminolytique et qu’elle est
inefficace, remplir le canal auditif d’eau et
attendre 15 minutes avant l’irrigation.
Mettre 5 à 10 gouttes dans le canal auditif et
laisser en place quelques minutes. Utiliser deux
fois par jour pendant quatre à sept jours.
Mettre trois à quatre gouttes dans le canal auditif
une à deux fois par jour pendant trois à sept jours.
Mettre quatre à six gouttes dans le canal auditif
deux fois par jour pendant trois à sept jours.
Peroxyde d’hydrogène 3 %
Eau ou eau saline
Murine gouttes otiques :
6,5 % peroxyde de carbamide
Huile minérale, huile d’olive,
huile d’amande
Glycérine
12
Remplir le canal auditif 15 à 30 minutes avant
l’irrigation ou insérer un tampon d’ouate et
laisser en place 15 à 20 minutes, puis rincer
l’oreille avec de l’eau tiède. Si le cérumen
ne sort pas, ne pas employer de nouveau
avant de consulter un médecin.
Québec Pharmacie vol. 55 n° 3 Mars 2008
Commentaires
Les patients souffrant de dermatite séborrhéique ou
d’eczéma affectant l’oreille ne devraient pas utiliser ce
produit. De plus, le Cerumol contient de l’huile d’arachide.
Les personnes allergiques aux arachides ou au soya ne
doivent pas l’utiliser.
Le produit peut être irritant ou sensibilisant pour le canal
auditif et ne devrait pas être utilisé sur une période
prolongée. De plus, il est à éviter chez les patients
souffrant de dermatite atopique ou d’inflammation de
l’oreille ou si allergie antérieure au produit. Il est à noter
que le produit doit être employé avec grande prudence
en cas d’antécédent de réaction cutanée ou autre
réaction allergique. En cas de doute, on peut faire un test
cutané (p. ex. : application du produit sur l’avant-bras).
Il est préférable d’utiliser la formulation liquide (gouttes
orales) plutôt que la formulation sirop
Utiliser une solution 1:1 avec de l’eau. Une utilisation
répétée peut entraîner une macération des tissus.
Pourrait être utilisé en prévention (p. ex., deux gouttes
dans le canal auditif une fois par semaine).
Pourrait aussi être utilisé en prévention.
Les bouchons de cérumen
Tableau II
Conseils pour l’administration des gouttes otiques6
1.Réchauffer les gouttes otiques à température du corps en tenant le
contenant dans ses mains pendant quelques minutes (ne jamais
faire chauffer les gouttes au micro-ondes).
2.Pencher la tête ou se coucher sur le côté.
3.Placer l’embout de la bouteille près du canal auditif sans toutefois
l’insérer à l’intérieur.
4.Tirer l’oreille vers le haut et l’arrière pour ouvrir le canal auditif chez
l’adulte. Chez l’enfant de moins de trois ans, tirer plutôt l’oreille
vers le bas et l’arrière.
5.Après l’application des gouttes, garder la position pendant quelques
minutes ou selon les indications du fabricant.
6.S’il s’agit d’un enfant qui ne reste pas en place, insérer une ouate
dans le canal auditif pour éviter l’évacuation du produit.
Tableau III
Conseils au patient2,5,6
1.En règle générale, le cérumen s’élimine naturellement de l’oreille
et un retrait mécanique n’est habituellement pas nécessaire.
2.Les objets placés dans le canal auditif (p. ex., coton-tige, crayon,
cure-dents) pourraient pousser la cire au fond du canal et causer
un bouchon de cire.
3.Ne pas irriguer votre oreille à la seringue vous-même afin d’éviter
tout dommage à l’oreille.
4.Arrêter l’utilisation des préparations commerciales s’il y a signe
d’irritation.
5.L’utilisation de chandelles auriculaires est non seulement
inefficace mais aussi dangereuse et peut occasionner des brûlures
locales, une occlusion avec de la cire et une perforation de
la membrane tympanique.
sation de ces préparations augmente les chances d’éliminer le cérumen
par rapport à l’absence de traitement. Toutefois, il est important de
noter que le tiers des patients non traités verront leur condition s’améliorer ou se résoudre après cinq jours1,2,4. Enfin, certaines études ont
comparé l’efficacité de l’eau par rapport à certains agents pharmacologiques et ont conclu que l’eau pourrait être aussi efficace que les agents
étudiés, mais ces résultats sont controversés2,12.
Il existe plusieurs contre-indications par rapport à l’utilisation des
agents émollients et céruminolytiques. Il est entre autres préférable
de les éviter chez les patients ayant une histoire de membrane tympanique perforée (perforation tympanique), ayant subi une chirurgie de l’oreille dans les dernières six semaines ou ayant des signes
d’infection ou de trauma à l’oreille3-5. Si elle est petite, une perforation tympanique peut n’occasionner aucun symptôme. Dans
d’autres cas, elle entraîne une douleur, une surdité plus ou moins
importante ou de l’otorrhée11.
Vous trouverez, au tableau I, une liste non exhaustive de produits
sans ordonnance ainsi que les particularités s’y rattachant. Les
tableaux II et III présentent, quant à eux, des conseils aux patients
sur l’utilisation des gouttes otiques et certaines précautions.
L’emploi d’agents émollients ou céruminolytiques pour une
période de cinq jours peut être suggéré en premier recours si aucune
contre-indication n’est présente. Dans la majorité des cas, ces agents
sont efficaces pour soulager le problème lié à l’accumulation de
cérumen. Si ces agents s’avèrent inefficaces, les méthodes mécaniques devront être envisagées9.
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L’irrigation à l’aide d’une seringue par le médecin peut être envisagée seule ou à la suite d’un traitement préalable à l’aide d’un
émollient ou d’un céruminolytique. Les données actuelles suggèrent que l’utilisation d’émollient ou de céruminolytique avant l’irrigation augmenterait les chances de réussite. Toutefois, à la lumière
des études effectuées sur le sujet, il est difficile de conclure à des
lignes directrices claires puisque la plupart des études étaient de piètre qualité méthodologique2,4,5,8,14. Par contre, il ressort également de
ces études que les préparations à base d’eau ou à base d’huile semblent aussi efficaces les unes que les autres pour faciliter l’irrigation.
De plus, l’utilisation de l’un de ces agents 15 à 30 minutes avant l’irrigation serait aussi efficace qu’une application régulière pendant
quelques jours avant la procédure1,5.
Conclusion
Pour remédier aux légers problèmes de bouchon de cérumen, l’utilisation de gouttes otiques émollientes ou céruminolytiques serait
probablement l’option ayant le meilleur rapport coût/efficacité et
éviterait une consultation médicale. Le pharmacien pourrait donc
suggérer une préparation pharmacologique en premier recours.
Cependant, des études plus élargies et mieux élaborées seraient
nécessaires afin de déterminer quels sont les agents les plus efficaces
et quelles seraient les lignes directrices à établir. Notons enfin qu’en
cas d’échec aux agents pharmacologiques ou en cas de situation
plus compliquée, le pharmacien se doit de diriger son patient vers
un médecin. n
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Wood Gundy sera responsable envers les clients de Service Gestion-Conseil CIBC
Wood Gundy relativement aux services donnés par tout gestionnaire de
placements. Le gestionnaire du programme Service Gestion-Conseil, Gestion
d’actifs CIBC inc., est une filiale de la Banque CIBC.
Mars 2008 vol. 55 n°3 Québec Pharmacie
13
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Références
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http://www.utdol.com/utd/content/topic.do?topickey=genr_med/
26969& view =text
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Larousse-Bordas/HER, 2000 : 183.
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trial of water as a quick softening agent of persistent earwax in general
practice. Br J Gen Pract 2001; 51(469): 635-7.
Questions de
formation continue
2) Parmi les caractéristiques suivantes,
laquelle ne s’applique pas au cérumen ?
A. Son aspect peut varier de liquide à solide.
B. S’il est plus dur, il aura davantage tendance à
s’accumuler dans le canal auditif.
C. Sa fonction première est d’assurer la stérilité
du canal auditif.
D. L’eau emprisonnée dans le canal auditif peut faire
partie de sa composition.
E. Par sa propriété d’imperméabilité, il permet de
prévenir la macération du canal auditif.
3) Parmi les conseils suivants, lequel n’est pas
adéquat ?
A. L’utilisation des chandelles auriculaires est
inefficace et dangereuse.
B. Pour faciliter l’administration des gouttes otiques
chez l’adulte, tirer l’oreille vers le bas
et l’avant pour ouvrir le canal auditif.
C. Réchauffer les gouttes otiques à température du
corps avant de les administrer en tenant le
contenant dans la paume des mains pendant
quelques minutes.
D. Il est préférable de ne pas irriguer vous-même
votre oreille à la seringue afin d’éviter tout
dommage au conduit auditif.
E. Éviter l’utilisation des coton-tiges pour
le nettoyage des conduits auditifs.
* Étude sur les pharmaciens 2008 de PMB (français, ensemble des pharmaciens)
14
Québec Pharmacie vol. 55 n° 3 Mars 2008
Veuillez reporter vos réponses
dans le formulaire de la page 42 
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