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GUIDE RESEAU SOUTERRAIN

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C 11 / A 2530
EDF GDF SERVICES
Guide Technique de la Distribution d’Electricité
GUIDE TECHNIQUE DE LA DISTRIBUTION
D'ELECTRICITE
A 25 30
Guide Pour l'Etablissement des Réseaux Souterrains
OBJET DU CHAPITRE
Les préoccupations esthétiques, les contraintes d’environnement, le développement des puissances
en jeu et l’amélioration de la qualité conduisent à développer la réalisation des réseaux électriques en
souterrain.
Le présent guide a pour objet de préciser et compléter certaines dispositions de la norme
NF C 11-201 de septembre 1991 et ses mises à jour concernant les réseaux de distribution publique
d’énergie électrique mais n’a aucun caractère normatif.
Il a été réalisé par un groupe de travail comprenant des représentants du Ministère de l’industrie
chargé de l’électricité, de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR),
de l'Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les
Collectivités locales ou avec leur participation (ANROC), de la Fédération Nationale des Sociétés
d’Intérêt Collectif Agricole d’Électricité (FN SICAE) et d’Electricité de France (EDF). Il est destiné
à être évolutif
Références
- Se reporter aux annexes du document
- Ce document est également en classeur et disponible au Centre Français de l'Electricité
Evolutions récentes
Ajout au présent document des chapîtres 3 et 4 .en 1999
Accessibilité
EXTERNE
Créé le : 15/05/00
Copyright EDF 2001
Georges VALENTIN
GUIDE
POUR L’ETABLISSEMENT
DES RESEAUX ELECTRIQUES
SOUTERRAINS
Ont participé à la rédaction de ce document :
Ministère de l’Industrie :
ANROC :
EDF GDF SERVICES :
FNCCR :
FN SICAE
Yves SCHNEIDER
STEGB
Thomas JEANNERET
STEGB
Christian ROGER
Usine d’Electricité de Metz
Denis NEVEU
Usine d’Electricité de Metz
Philippe ANTOINE
Usine d’Electricité de Metz
Jean -Louis BIRRAUX
EDF GDF SERVICES VOSGES
Pascale BONIFACE
CETE La Défense
Jean-Luc FARGES
CETE La Défense
Georges LUCAS
CETE La Défense
Georges VALENTIN
CETE La Défense
Jean-Yves PRUNIERE
GAA TE de Bordeaux
Claude DUSART
GAA TE de Marseille
René GAULION
Fédération Paris
Jean-Michel DOUX
Fédération Paris
Philippe GOUEDO
SDEC Angoulême
Raymond JOUANNEAU
SIEML Angers
Robert DURUISSEAU
Régie de St Michel de Maurienne
Michel ROBERT
SER Noyon
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS
0 - INTRODUCTION : GENERALITES
0.1 DOMAINE D’APPLICATION
0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
0.3 LEXIQUE
0.4 REPERTOIRE DES SIGLES
1 - PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES
1.1 ETUDES
1.2 TRAVAUX DE TERRASSEMENT
1.3 REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES
1.4 CARTOGRAPHIE DES RESEAUX
2 - DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA
2.1 STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS
2.2 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS
2.3 MISE EN OEUVRE DES MATERIELS
3 - TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE
3.1 GENERALITES
3.2 ETUDES
3.3 MISE EN OEUVRE ET REALISATION
3.4 CRITERES DE CHOIX D’UN TYPE DE POSTE
4 - QUATRIEME CHAPITRE : LES RESEAUX SOUTERRAINS ET BRANCHEMENTS BT
4.1 GENERALITES
4.2 STRUCTURE DES RESEAUX ET BRANCHEMENTS
4.3 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS
4.4 MISE EN OEUVRES DES MATERIELS
4.5 PROTECTIONS DES RESEAUX BASSE TENSION
ANNEXE 0 : TEXTES DE RÉFÉRENCE
ANNEXE 1 : SPÉCIFICATION TECHNIQUE DE LA ZONE DE POSE DU CÂBLE HTA
C 33-223
ANNEXE 2 : SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES POUR LES TOURETS DE CÂBLES HTA
PRÉPARES POUR UNE POSE MÉCANISE
ANNEXE 3 : CONVENTION ASD 93 et CONVENTION CS 85
ANNEXE 4 : CAHIER DES CHARGES POUR FOURREAUX POUR CÂBLES
ÉLECTRIQUES HTA ET BT EN FORAGE DIRIGE
ANNEXE 5: PROTECTION BASSE TENSION CALCUL DU SEUIL DE COURANT
CRITIQUE
AVANT-PROPOS
Les préoccupations esthétiques, les contraintes d’environnement, le développement des puissances
en jeu et l’amélioration de la qualité conduisent à développer la réalisation des réseaux électriques en
souterrain.
Le présent guide a pour objet de préciser et compléter certaines dispositions de la norme
NF C 11-201 de septembre 1991 et ses mises à jour concernant les réseaux de distribution publique
d’énergie électrique mais n’a aucun caractère normatif.
Il a été réalisé par un groupe de travail comprenant des représentants du Ministère de l’industrie
chargé de l’électricité, de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR),
de l'Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les
Collectivités locales ou avec leur participation (ANROC), de la Fédération Nationale des Sociétés
d’Intérêt Collectif Agricole d’Électricité (FN SICAE) et d’Electricité de France (EDF). Il est destiné
à être évolutif.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 31.01.1999.
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0 - INTRODUCTION : GENERALITES
0.1 DOMAINE D’APPLICATION
0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
0.3 LEXIQUE
0.4 REPERTOIRES DES SIGLES
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0 - INTRODUCTION : GENERALITES
0.1 DOMAINE D’APPLICATION
Ce document est applicable à l’établissement de tous les réseaux électriques souterrains de
distribution d’électricité ou d’éclairage public des domaines haute tension A (HTA) et basse tension
(BT).
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0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
L’établissement des réseaux électriques souterrains 1 ainsi que les travaux de génie civil y afférents
doivent être exécutés conformément (liste non exhaustive) :
• à l’arrêté interministériel du 02 avril 1991 relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire les
distributions d’énergie électrique (appelé communément " arrêté technique "), ainsi que ses
modificatifs et compléments éventuels,
• à la norme NF C 11-201, en particulier, dans l'ensemble du texte, quand il est fait référence à
la notion de matériel ou de conception "agréé", c'est au sens de l'article 1.3 de la norme NF
C11-201, à savoir : " On entend par matériel d’un modèle ou d’un type agréé, un matériel
choisi par le maître d’ouvrage, en commun avec le distributeur exploitant si celui-ci n’est pas le
maître d’ouvrage. Le distributeur peut établir des listes de matériels qu’il reconnaît aptes à
l’exploitation ",
• à la réglementation générale applicable en matière de voirie, en particulier le code de la voirie
routière, aux arrêtés adoptés par les préfets, les conseils généraux et les conseils municipaux
.......,
• au code du travail,
• aux cahiers des charges de concession de distribution d’énergie électrique,
• aux autres normes relatives à la réalisation des ouvrages,
• aux normes relatives aux différents matériels,
• aux spécifications particulières au sens du § 1.3 de la norme NF C 11-201.
Une liste des principaux textes et documents est donnée en annexe.
1
au sens de l’article premier de la loi du 15 juin 1906 sont concernés, notamment, les réseaux de
distribution publique d’énergie électrique et les circuits d’alimentation de l’éclairage public communs
avec ceux-ci.
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Version du 31.01.1999.
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Page 0.2.1
0.3 LEXIQUE
Définitions autres que celles figurant à l’article 2 de l’arrêté interministériel du 02 avril 1991
Appareillage HTA
Ensemble d’appareils ou dispositifs destinés à la protection ou aux manoeuvres des
éléments de réseau.
Appareil de coupure
Dispositif constitué d’un organe de manoeuvre permettant d’assurer l’ouverture ou la
fermeture d’un circuit électrique.
Tableau HTA modulaire
Ensemble d’organes de coupure et/ou de protection sous enveloppes métalliques
individuelles, juxtaposés pour constituer un tableau HTA extensible.
Exemple : Ensemble 2I + 2P = 2 cellules " interrupteur " + 2 cellules " protection
transformateur ".
Tableau HTA monobloc ou compact
Ensemble d’organes de coupure et/ou de protection intégrés dans une enveloppe métallique
unique, indémontable et, par voie de conséquence, non extensible.
Exemple :
Ensemble 2I +P = 2 cellules " interrupteur " + 1 cellule " protection
transformateur ".
Départ HTA
Ensemble des canalisations HTA (ossature et dérivations), des postes HTA/BT et des
appareillages constituant l’élément de réseau alimenté à partir d’une seule source HTA
(cellule d’un poste source ou d’un poste de répartition).
Emergence
Appareillage permettant d’assurer la transition entre des canalisations souterraines et des
lignes aériennes ou le tronçonnement d’une canalisation souterraine.
Ossature ou ligne principale ou artère
Canalisation principale HTA, bouclable, issue d’une source, en général de forte section
assurant le transit de l'énergie jusqu'aux points de raccordement des dérivations ou charges
ponctuelles.
Dérivation ou ligne secondaire
Canalisation secondaire HTA, issue d’une ossature, assurant le transit de l'énergie jusqu'aux
points de raccordement des postes HTA/BT ou grappes de postes HTA/BT.
Schéma normal d’exploitation
Schéma représentant l’ensemble des départs alimentés en régime non perturbé.
Chaque départ étant alimenté par une seule source, les organes de coupure qui assurent
éventuellement la liaison entre départs, sont en position "ouvert".
Structure de réseaux
Agencement des départs et des sources d’énergie constituant le réseau de distribution.
• Schéma de structure du réseau : représentation simplifiée de la structure des réseaux.
• Schéma directeur : représentation prévisionnelle des étapes d’évolution du réseau
vers sa structure cible.
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Page 0.3.1
Poste électrique
Ensemble de l’appareillage électrique et du local ou emplacement clos qui le protège dont la
fonction est la conversion, la transformation de l’énergie électrique et/ou la liaison entre
plusieurs circuits.
Un poste est un local ou emplacement d’accès réservé aux électriciens.
Poste source HTA
Poste électrique assurant la transformation HTB / HTA et l’alimentation des départs du
réseau de distribution publique HTA.
Poste de répartition HTA
Poste électrique assurant la répartition de l’énergie sur des départs du réseau de distribution
publique HTA à partir d’une liaison HTA issue d’un poste source HTA ou d’une source de
production.
Poste HTA / BT
Poste électrique assurant la transformation HTA / BT et l’alimentation de départs basse
tension.
Remontée aéro-souterraine (R.A.S)
Eléments assurant la transition entre la partie aérienne et la partie souterraine d’un réseau
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 31.01.1999.
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Page 0.3.2
0.4
REPERTOIRES DES SIGLES
ACG
AC3M
AC3T
ACM
ACMD
ACT
BT
DDB
DRR A
DRR C
FC
HPC
HTA
IP
IP.XX
IPT
ITI
JDD
JDDI
PAC 6
PAC 10
PASA
PUC
PS
RMBT
Appareil de Coupure Générale
Armoire de Coupure à 3 interrupteurs à commande Manuelle
Armoire de Coupure à 3 interrupteurs Télécommandés
Armoire de Coupure Manuelle
Armoire de Coupure Manuelle avec Dérivation
Armoire de Coupure Télécommandée
Basse Tension (U≤
≤1kV)
Double Dérivation de Branchements
Disjoncteur Réenclencheur en Réseau Aérien
Disjoncteur Réenclencheur en Réseau en Cabine
Fausse Coupure
Haut Pouvoir de Coupure (fusible BT)
Haute Tension A (50kV≥
≥U>1kV)
Interrupteur de Poste (non télécommandé)
Indice de Protection.XX
Interrupteur de Poste Télécommandé
Interface de Télécommande d’Interrupteur
Jonction Double Dérivation (type de boite BT dont la matière isolante est coulée)
Jonction Double Dérivation Injectée (type de boite BT dont la matière isolante est
injectée)
Poste Avec Couloir de manoeuvre de moins de 6 m²
Poste Avec Couloir de manoeuvre de moins de 10 m²
Permutateur Automatique de Sources d'Alimentation
Poste Urbain Compact
Poste Socle
Raccordement Modulaire Basse Tension
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Version du 31.01.1999.
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Page 0.4.1
CHAPITRE 1
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES
Page 0.4.1
1. PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES
1.1
ETUDES
1.1.1
1.1.1.1
Préliminaires
1.1.1.2
Descriptif
1.1.2
1.2
1.3
1.4
AVANT - PROJET
ETUDE D’EXECUTION
1.1.2.1
Les points à étudier
1.1.2.2
Les dossiers à établir
TRAVAUX DE TERRASSEMENT
1.2.1
DEMOLITION DES REVETEMENTS DU SOL
1.2.2
EXECUTION DES FOUILLES
REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES
1.3.1
DISPOSITIF AVERTISSEUR
1.3.2
REMBLAYAGE DES TRANCHEES
1.3.3
REFECTION DES REVETEMENTS DE SOL
CARTOGRAPHIE DES RESEAUX
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996.
FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES
Page 1.0.1
1. PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES
1 .1
ETUDES
1.1.1
AVANT - PROJET
1.1.1.1 Préliminaires
S’agissant d’ouvrages dont la définition précise des caractéristiques techniques est déterminante
pour la réussite du chantier et son intégration dans les structures de réseau, il est fortement
recommandé qu’un avant-projet soit l’objet d’une large concertation en amont de l’affaire entre toutes
les parties prenantes, à savoir, les représentants de la maîtrise d’ouvrage, de l’exploitation et de la
conduite des réseaux.
Dès ce stade la coordination est organisée conformément aux principes généraux de la prévention
hygiène et sécurité.
1.1.1.2 Descriptif
L’avant-projet comprend :
• une description sommaire de l’ouvrage concerné (longueur totale, type de câble, section,...) et
son insertion dans le schéma de structure du réseau en application du schéma directeur,
• une définition de l’itinéraire emprunté par l’ouvrage,
• une description sommaire de la nature des terrains traversés,
• une description des interfaces entre le réseau existant et l’ouvrage à construire (émergences,
postes HTA/BT....),
• une approche administrative : type de terrains traversés (en domaine privé ou public, sous
chaussée ou sous trottoir en fonction des contraintes locales,...), dossiers spécifiques
éventuels (traversées de voies ferrées, sites classés,...), envoi des demandes de
renseignements (conformément au décret 91-1147 du 14 octobre 1991)...
• un dossier d’intervention ultérieure
Dans le cadre de la coordination des travaux avec d’autres ouvrages, il convient
d’harmoniser les différents avant-projets.
cf. protocole de coordination pour la construction des réseaux signé le 9 février 1996 par la
FNCCR, l’ANROC, le SPEGNN, FRANCE TELECOM, EDF et GDF.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996.
FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES
Page 1.1.1
1.1.2
ETUDE D’EXECUTION
L’étude d’exécution débute par une concertation entre le maître d’oeuvre et les représentants de
l’exploitation et de la conduite des réseaux. Cette concertation s’étend ensuite à tout partenaire
susceptible de fournir des renseignements sur les points à étudier. L’aboutissement de l’étude
d’exécution est de parvenir à définir les points suivants :
1.1.2.1 Les points à étudier
a) Le tracé sur plan
Il est en principe, établi à l’échelle 1/200e ou 1/500e ; des échelles différentes peuvent néanmoins
exceptionnellement être utilisées (compte tenu des contraintes locales) lorsqu’elles sont mieux
appropriées au site.
exemples :
• 1/1000e en plein champ lorsque le 1/200e ou le 1/500e ne permet pas de préciser des points
de repères fixes,
• 1/50e dans le cas de plan de détail d’implantation de postes, d’armoires de coupure ou de
points singuliers.
b) La reconnaissance du sous-sol
Cet élément est important pour limiter les aléas éventuels au moment de la pose et permet de rendre
les travaux rapides et discrets. En outre, la reconnaissance du sous-sol est indispensable lors de
chantiers particuliers tels que les chantiers de pose mécanisée ou les chantiers en technique sans
tranchée.
Elle comprend deux aspects :
• la détermination de la nature du sous-sol,
• la recherche de l’encombrement du sous-sol.
Elle peut être le résultat de la mise en oeuvre d’un ou plusieurs des moyens suivants :
• de l’exploitation des cartographies des autres occupants du sous-sol,
• d’une connaissance antérieure du terrain, d’informations recueillies auprès des riverains,
d’entreprises de travaux, d’autres concessionnaires ou des gestionnaires de voirie,
• de l’exploitation des cartes géophysiques existantes,
• de mesures scientifiques (méthode électrique, radio-magnéto-tellurique, radar
géologique...)
• de sondages ponctuels.
Tous ces moyens ne permettent pas d’obtenir une connaissance parfaite et absolue du soussol mais ils donnent des indications précieuses pour le bon déroulement du chantier.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996.
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Page 1.1.2
c) Les points singuliers
Sont plus particulièrement étudiés les points singuliers susceptibles de créer des conditions difficiles
de réalisation (autres réseaux, obstacles divers...), d’apporter une entrave à l’exploitation, de mettre
en cause la sécurité des intervenants ou des tiers, de gêner le bon déroulement du chantier
notamment dans sa programmation, de diminuer la qualité finale de l’ouvrage et générer des
inconvénients aux réseaux existants dans l’emprise.
Une attention particulière est portée :
• aux matériels et à leur mise en oeuvre: les appareillages, les émergences, les remontées
aéro-souterraines, les postes HTA / BT, les armoires et coffrets,...
• aux obstacles : franchissement de pont, de voie ferrée, de rivière, de route, présence de
candélabres et de circuits d’éclairage public,...
• aux impératifs techniques : croisement avec d’autres réseaux de distribution d’énergie
électrique, d’éclairage public, de distribution de gaz, de distribution d’eau, de
télécommunication, de vidéocommunication, de chauffage urbain, de drainage ou avec
d’autres branchements existants,...
d) Les représentations en coupes cotées
Les coupes des différentes tranchées à réaliser indiquent la position du ou des câbles par rapport aux
autres ouvrages d’une part et à des repères fixes ( bornes, murs, piliers, bordures de trottoir....)
d’autre part.
Les distances entre ouvrages doivent être conformes à l’arrêté technique et à la norme NF C 11 201
Les profondeurs de pose sont fixées au moment de l’étude dans le respect de la norme NF C 11 201
et des règlements de voirie éventuels.
D’autres impératifs ( liés au drainage ou aux cultures par exemple ) peuvent entraîner des
profondeurs de pose différentes.
e) Les conditions de remblayage
Les matériaux de remblayage et les modalités de compactage des tranchées sont définis selon les
instructions du gestionnaire de la voirie concernée, dans le respect de la norme NF P 98 331.
Le Guide Technique (mise à jour de mai 1994) « REMBLAYAGE DES TRANCHEES ET
REFECTION DES CHAUSSEES » réalisé par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC)
et le Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA) fournit des indications précises
permettant de réaliser des remblais et compactages de qualité.
Dans toute la mesure du possible, on privilégie le remblayage avec les matériaux extraits bruts ou
tamisés voire concassés si nécessaire.
Note : Les câbles électriques sont conçus pour être posés en pleine terre.
Toutefois cette terre doit posséder des propriétés mécaniques, chimiques et thermiques
qui permettent de garantir la pérennité des câbles.
Ces propriétés sont définies dans la spécification de la zone de pose (cf. annexe 1). Si
tel n’est pas le cas, du matériau d’apport doit être posé en protection.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996.
FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES
Page 1.1.3
f) Les modalités de réalisation des accessoires
Le réalisateur de la confection des extrémités, des jonctions et des dérivations doit être déterminé et
les interventions des différents intervenants programmées dès l’étude de l’affaire.
A noter que pour une pose mécanisée en continu, la préparation des embouts du câble peut être
réalisée par le fabricant selon la spécification technique jointe en annexe 2.
Cette indication est nécessaire à ce stade afin de respecter le délai d’approvisionnement du matériel.
g) La coordination hygiène et sécurité
Les modalités de coordination des interventions sont régies par la loi 93 - 1418 du 31/12/93 et son
décret d’application du 26/12/94.
Le maître d’ouvrage se voit confier un rôle clef dans la prévention de la santé et de la sécurité des
intervenants :
• désignation sous sa responsabilité du coordonnateur pour la phase étude et pour la phase
travaux,
• intégration de la sécurité à la conception même de l’ouvrage afin que soient garanties les
meilleures conditions de travail tant lors de sa construction que de son entretien et de son
utilisation.
h) La préparation du chantier
Elle intègre notamment les conditions d’accès au chantier et de circulation routière, la programmation
et la coordination des intervenants (cf. paragraphe précédent), ainsi que toutes les dispositions
techniques (propreté du chantier, enlèvement des déblais et déchets divers,...) destinées à faciliter la
réalisation des opérations dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité.
Sont ainsi clairement définies préalablement au début des travaux :
• les conditions spécifiques de réalisation du chantier en terme de date d’exécution, de
circulation, de balisage, de barriérage et de signalisation,
• la préparation du déroulage et de la confection des accessoires de raccordement :
L’utilisation de tourets standards (de type J) permet des longueurs pouvant aller à :
CABLES HTA
CABLES BT
* 600 mètres pour le câble de 3 x 95 mm²
* 2100 mètres pour le câble de 3 x 95 mm²
* 500 mètres pour le câble de 3 x 150 mm² * 1600 mètres pour le câble de 3 x 150 mm²
* 400 mètres pour le câble de 3 x 240 mm² * 1150 mètres pour le câble de 3 x 240 mm²
Ces longueurs permettent l’usage de moyens de transport, de manutention et de déroulage usuels.
En cas de longueur supérieure, il est nécessaire de prévoir des moyens spéciaux.
Dans le cas de pose mécanisée en continu, on détermine la longueur des câbles sur tourets et le
sens de pose (en cas d’extrémités de câble préparés en usine) en prenant en compte des points
particuliers de tracé.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996.
FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES
Page 1.1.4
1.1.2.2 Les dossiers à établir
L’ensemble des éléments évoqués ci-dessus conduit à la constitution des dossiers suivants :
a) Le dossier d’approbation du projet « Article 49 » ou « Article 50 »
L’approbation du projet d’exécution régie par le décret du 29 juillet 1927 modifié, notamment, par le
décret du 14 août 1975 a pour objet de recueillir l’accord des administrations concernées sur la
réalisation technique des ouvrages projetés, et de vérifier leur conformité aux prescriptions de l’arrêté
technique en vigueur.
Le décret prévoit trois procédures en fonction du type d’ouvrage projeté :
• une procédure réduite pour les branchements basse tension (article 49 alinéa 4),
• une procédure simplifiée d’approbation tacite pour les ouvrages dont la tension est
inférieure à 63 kV et d’une longueur qui n’excède pas 1 kilomètre (article 49),
• dans les autres cas, une procédure de droit commun d’approbation expresse (article 50),
b) Les dossiers particuliers
• Dans certains cas, des dossiers spécifiques complémentaires sont nécessaires lorsque les travaux
impliquent, par exemple, des traversées de chemins de fer, d’autoroutes, des constructions dans
des sites classés aux abords de monuments historiques ou dans un secteur sauvegardé.
• Le plan de zonage est à mettre à jour si nécessaire et à déposer en mairie en application du décret
du 14 octobre 1991 et de l’arrêté du 16 novembre 1994.
c) Le dossier des conventions de passage
Dans le cas de passage en terrains privés (y compris par exemple, les voiries privées de lotissement
ou le domaine privé d’une collectivité publique), le régime de servitude est fixé par la nature des droits
accordés par le propriétaire au distributeur :
• reconnaissance des servitudes légales de l’article 12 de la loi du 15 juin 1906 qui lui
réservent, notamment, la possibilité de construire même si l’ouvrage doit être déplacé,
modifié ou protégé.
• reconnaissance de droits plus étendus que les servitudes légales, en renonçant par
exemple à demander le déplacement de l’ouvrage.
Voir exemples de convention et d’acte administratif en annexe 3.
d) Le dossier de Déclaration d’Utilité Publique (éventuellement)
La déclaration d’utilité publique (D.U.P) en vue de l’exercice des servitudes légales, a pour objet
d’affirmer le caractère d’intérêt général d’une opération, afin de permettre de la mener en domaine
privé.
La demande de DUP fait l’objet d’un dossier comprenant :
• une carte sur laquelle figurent le tracé des canalisations projetées et l’emplacement des autres
ouvrages existants ou à créer;
• un mémoire descriptif indiquant les dispositions générales du projet et la concession de
rattachement.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996.
FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES
Page 1.1.5
• Les modalités de l’instruction administrative sont définies par le décret n°70-492 du 11 juin 1970
modifié, notamment , par le décret n°93-629 du 25 mars 1993.
e) Le dossier de mise en servitude (éventuellement)
La procédure d’établissement des servitudes, nécessaire si le propriétaire d’un terrain privé oppose
un refus au passage de l’ouvrage ou n’a pas pu être contacté voire identifié (bien vacant par
exemple), peut être engagée dès que les servitudes sont instituées, soit à la suite de la D.U.P., soit
en application de la loi du 13 juillet 1925 (art. 298).
Les modalités pratiques sont également définies par le décret du 11 juin 1970 modifié.
f) La demande d’arrêté de circulation (éventuellement)
Un arrêté de l’autorité responsable de la police de la circulation est nécessaire pour :
• la pose de panneaux de prescription (limitation de vitesse, interdiction de dépasser ou de
stationner);
• une circulation alternée;
• une déviation de la circulation.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996.
FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES
Page 1.1.6
1 .2
TRAVAUX DE TERRASSEMENT
Les modalités suivantes s’appliquent aux chantiers en fouille ouverte, mais également aux fouilles
exécutées aux points d’entrée et de sortie sur un tronçon réalisé en forage en sous oeuvre
1.2.1
DEMOLITION DES REVETEMENTS DU SOL
Le revêtement est démoli avec précaution et suivant une coupure nette, au disque s’il s’agit
d’asphalte, bitume, ciment.
Il est également enlevé avec tout le soin nécessaire lorsqu’il s’agit de pavés, dallages, briques,
carreaux et, en général, d’éléments séparés.
Ces matériaux destinés à être réemployés doivent être laissés dans un état tel qu’ils puissent être
récupérés lors de la réfection du revêtement.
Par ailleurs, les matériaux déplacés sont rangés de manière à entraver le moins possible la
circulation et en suivant, le cas échéant, les prescriptions des gestionnaires de la voirie.
Dans le cas où la tranchée est réalisée en zone cultivée, on prend soin de prélever la couche de terre
arable qui est remise en surface lors du remblayage de la tranchée.
1.2.2
EXECUTION DES FOUILLES
Profondeur
En l’absence de règlement local, les profondeurs doivent être conformes à la norme NF C 11-201.
En zone de culture elle peut dépasser 1,30 m en fonction des particularités et elle ne sera pas
inférieure à 1,20 m en terre de labour.
Largeur
La largeur doit être aussi réduite que possible. Elle dépend du nombre et de la disposition des
canalisations prévues
On donne quelques dimensionnements types ci-après à titre d’exemple :
Dans le cas où une dérogation est éventuellement accordée lorsque les conditions locales ne
permettent pas de respecter les profondeurs prévues, on met en oeuvre des modalités particulières
pour assurer la sécurité des tiers et une protection mécanique suffisante mettant le câble à l’abri des
compressions dues aux efforts de surface et des dégradations dues aux outils les plus fréquents
(pioche, pieu, fiche...)
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Page 1.2.1
Cette protection peut être réalisée à l’aide de tôle d’acier (> 4 mm) posée à 0,10 m au-dessus de la
canalisation, de fourreaux d’acier, de fourreaux ciment bétonnés, de fourreaux en matière synthétique
noyés dans du béton, de caniveaux multitubulaires...
Tranchée
Les parois latérales des fouilles doivent être en principe verticales.
En application du décret n°65-48 du 8 janvier 1965, quand la tranchée a une profondeur de plus de
1,30 m et une largeur égale ou inférieure aux deux tiers de la profondeur, les parois verticales ou
sensiblement verticales doivent être blindées, étrésillonnées ou étayées ; dans les autres cas, elles
sont aménagées en fonction de la nature et de l’état des terres, des conditions météorologiques, de la
topographie des lieux en vue de prévenir les éboulements..
Emploi d’engins mécaniques
L’emploi d’engins mécaniques pour l’exécution des fouilles est autorisé.
Néanmoins, leur utilisation doit être interrompue dès qu’elle présente des dangers pour les personnes
et les ouvrages de toute nature existants à proximité.
En particulier, en cas de terrassement à moins de 1,50m d’une canalisation électrique, il convient de
respecter les dispositions du décret n°65-48 du 8 janvier 1965, reprises en partie en annexe IV de la
publication UTE C 18-510.
Emploi des explosifs
L’emploi des explosifs doit faire l’objet d’un accord préalable entre le maître d’ouvrage et
l’entrepreneur.
auprès du service des mines.
Les prescriptions de sécurité sont définies par :
• le décret n°87-231 du 27 mars 1987 sur l’emploi des explosifs dans les travaux du bâtiment, les
travaux publics et les travaux agricoles, et précisées dans la circulaire interministérielle du 2
novembre 1987 ; il traite des obligations générales des personnes chargées des produits explosifs,
des règles générales relatives aux produits explosifs et à leur mise en oeuvre, ainsi que des
dispositions complémentaires particulières à certains tirs ;
• l’arrêté interministériel du 15 mai 1974 modifié par arrêté du 10 février 1976 ;
• l’arrêté du 7 mars 1995 (art. L. 235-2 du code du travail), concernant le document relatif à la
déclaration préalable.
Ecoulement des eaux
L’écoulement des eaux des caniveaux publics et privés doit toujours être assuré.
Circulation des véhicules et des piétons
Pendant l’exécution des travaux le long des voies publiques et privées, on prendra toute les
précautions pour laisser un passage suffisant pour les véhicules et les piétons. En particulier, l’accès
aux immeubles, magasins, garages, ouvrages de distribution d’énergie électrique doit être maintenu.
Dès que le chantier présente un danger pour les piétons, il doit être entouré de barrières ou
palissades stables ; c’est particulièrement le cas en milieu urbain où il convient de penser aux piétons
non-voyants.
Le cas échéant, le chantier est doté d’une signalisation de nuit.
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Page 1.2.2
Signalisation du chantier
La signalisation du chantier dans l’emprise des voies de circulation relève :
• du code de la route ;
• de l’arrêté du 24 novembre 1967 modifié ;
• de l’instruction interministérielle du livre I - 8ème partie sur la signalisation routière temporaire.
Propreté des chantiers
La propreté des chantiers a fait l’objet :
• de la circulaire n°91-46 du 13 juin 1991 du ministère de l’Equipement, du logement, des transports
et de l’espace, diffusant aux préfets la recommandation n°T1-91 du Groupe permanent d’étude
des marchés de travaux, relative au bon aspect et à la propreté des chantiers en milieu urbain.
• d’une charte de l’environnement, signée le 9 octobre 1992 par la FNTP et le ministère de
l’Equipement.
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Page 1.2.3
1 .3
REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES
1.3.1
DISPOSITIF AVERTISSEUR
Au-dessus de chaque canalisation, même lorsqu’elle est en dessous d’une autre canalisation d’une
tension de niveau différent déjà signalée, il doit être posé un dispositif avertisseur conforme à la
norme NF T 54-080 placé à 0,20m au moins au-dessus du câble selon les termes de l’arrêté
technique.
Le dispositif n’est pas exigé si le câble est placé dans un fourreau posé en sous oeuvre. Il est souh
.aitable que ce fourreau soit identifiable par la couleur rouge (coloration totale du fourreau ou, à
minima, liserés longitudinaux)
1.3.2
REMBLAYAGE DES TRANCHEES
cf. Chapitre 1.1.2.1 § e.
1.3.3
REFECTION DES REVETEMENTS DE SOL
Les réfections sont réalisées en accord avec les gestionnaires de la voirie.
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Page 1.3.1
1 .4
CARTOGRAPHIE DES RESEAUX
Tout établissement ou modification d’un ouvrage souterrain doit être, conformément à l’arrêté
technique, reporté sur plan, immédiatement après travaux.
Les plans sont normalement établis à l’échelle 1/200e ou 1/500e et conformes au système
cartographique du maître d’ouvrage.
Il est établi, en principe, un seul plan par rue comportant tous les ouvrages ; les indications
nécessaires à leur identification doivent y être reportées.
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Page 1.4.1
CHAPITRE 2
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Page 1.4.2
2. DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA
2.1
STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS
2.1.1
2.1.1.1
Définition
2.1.1.2
Conditions de qualité de service
2.1.2
Causes d’indisponibilités possibles
2.1.2.2
Notion de secours
2.1.2.3
Principaux types de structures
2.1.2.4
Paramètres déterminants dans l’évolution des réseaux
LES MODES DE RACCORDEMENT DES POSTES HTA / BT
2.1.3.1
La simple alimentation : raccordement en antenne
2.1.3.2
La double alimentation : raccordement en coupure d’artère
2.1.3.3
La double alimentation : raccordement en double dérivation
2.1.3.4
Eléments de choix du mode de raccordement d’un poste HTA / BT
CARACTERISTIQUES DES MATERIELS
2.2.1
CABLES HTA SOUTERRAINS
2.2.2
ACCESSOIRES DE TERMINAISON ET DE JONCTION
2.2.2.1
Boîte d’extrémité
2.2.2.2
Prise de courant ou « borne embrochable »
2.2.2.3
Extrémité bout perdu
2.2.2.4
Boîte de jonction
2.2.3
EMERGENCES TELECOMMANDEES
2.2.3.1
Inventaire des appareils de coupure télécommandés et fonctions associées
2.2.3.2
Armoire de Coupure Télécommandée (ACT)
2.2.3.3
Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs (AC3T)
2.2.3.4
Interrupteur de Poste Télécommandé (IPT)
2.2.3.5
Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR)
2.2.3.6
Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels télécommandés
2.2.4
2.3
PRINCIPES DE BASE ET EVOLUTION DES STRUCTURES DE RESEAUX HTA
2.1.2.1
2.1.3
2.2
GENERALITES
DERIVATIONS ET EMERGENCES NON TELECOMMANDEES
2.2.4.1
Boîte tangente ou boîte de dérivation
2.2.4.2
Armoire de Coupure à commande Manuelle (ACM)
2.2.4.3
Armoire de Coupure à commande Manuelle à 3 interrupteurs (AC3M)
2.2.4.4
Interrupteur de Poste HTA / BT à commande manuelle (IP)
2.2.4.5
Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels non télécommandés
MISE EN OEUVRE DES MATERIELS
2.3.1
CABLES ET ACCESSOIRES
2.3.1.1
Conditions générales de pose des câbles HTA
2.3.1.2
Pose traditionnelle
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Page 2.0.1
2.3.1.3
Pose mécanisé
2.3.1.4
Pose sans tranchée
2.3.1.5
Confection des accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation
2.3.2
EMERGENCES
2.3.2.1
Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil
2.3.2.2
Raccordement électrique
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Page 2.0.2
2. DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA
2 .1
STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS
2.1.1
GENERALITES
Les départs de distribution d’énergie électrique sont, bouclables en ossature mais exploités en
schéma non bouclé avec, éventuellement, des liaisons de secours pour une dérivation comportant
une (des) grappe(s) importante(s) ou une (des) charge(s) sensible(s),
2.1.1.1 Définition
Un réseau de distribution HTA comprend :
• des points d’alimentation :
• des points de livraison :
• des canalisations ou lignes :
• des appareillages et accessoires :
postes sources,
postes de répartition,
postes HTA / BT de distribution publique,
postes HTA / BT privés,
câbles souterrains ,
lignes aériennes,
appareils de coupure,...
dispositifs de raccordements,...
2.1.1.2 Conditions de qualité de service
La norme NF EN 50-160 et le modèle de cahier des charges de concession de distribution publique,
dans ses articles 21, 25 et son annexe 4 notamment, définissent la nature et les caractéristiques de
l’énergie distribuée en fréquence et en tension (forme d’onde, déséquilibres, variations lentes ou
rapides, surtensions,...) ainsi que les conditions générales de service.
Ainsi, les structures de réseaux et les matériels utilisés doivent-ils permettre de ne plus provoquer
d’interruption pour travaux et de limiter au minimum le nombre et la durée d’indisponibilité des
ouvrages en cas d’incidents.
Des engagements chiffrés du distributeur sont, par ailleurs, susceptibles d’être ainsi souscrits et
précisés au contrat de fourniture d’un utilisateur donné tant sur l’aspect continuité que sur l’aspect
qualité de fourniture.
2.1.2
PRINCIPES DE BASE ET EVOLUTION DES STRUCTURES DE RESEAUX HTA
2.1.2.1 Causes d’indisponibilités possibles
Elles sont de deux natures :
• pour travaux (opérations d’ordre électrique ou d’ordre non électrique),
• sur incidents (dus, par exemple, aux phénomènes atmosphériques ou aux interventions de
tiers).
Elles peuvent survenir au niveau :
• du réseau d’alimentation amont en HTB,
• du poste source HTB / HTA,
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Page 2.1.1
• des canalisations souterraines HTA,
• des postes HTA / BT ou de l’appareillage HTA.
2.1.2.2 Notion de secours
On appelle secours le moyen de pallier l’indisponibilité soit pour travaux, soit pour incident sur un des
éléments constitutifs d’un ouvrage.
Il peut être obtenu de plusieurs manières :
• soit en faisant appel aux autres éléments actifs, à condition qu’ils possèdent tous une
marge de capacité de charge ou surcharge suffisante pour pallier l’indisponibilité de
l’élément actif défaillant : on parle, dans ce cas de secours intégré,
• soit en faisant appel à un (ou plusieurs) élément maintenu en réserve, qui se substitue à
l’élément actif défaillant : on parle, dans ce cas, de secours spécialisé,
• soit en faisant appel à des moyens extérieurs de réalimentation tels que groupes
électrogènes, câbles provisoires, ensemble de transformation mobile...permettant la reprise
de l’alimentation des installations des usagers pendant la durée de réparation de l’élément
défectueux on parle, dans ce cas de secours externe.
2.1.2.3 Principaux types de structures
On peut envisager la classification des structures selon les possibilités de substitution d’un élément
sain à un élément défaillant, ce qui fait intervenir :
•
•
•
•
•
•
la constitution des postes sources HTB / HTA,
les modes de raccordement des départs aux sources HTB / HTA,
la configuration des départs HTA,
la nature du secours,
le coefficient d’utilisation de la structure,
le type de raccordement HTA des postes HTA / BT.
Il en résulte de nombreuses configurations topologiques, en fonction, notamment, de la
densité des charges de la zone considérée, de sa géographie, de son historique et de la
sensibilité des installations des usagers à la qualité de fourniture.
La configuration de départs HTA
On distingue essentiellement deux types de configuration de départ HTA :
a) pour l’alimentation des zones d’habitat dispersé,
le départ est constitué : (cf. figure 1)
• d’une ossature souterraine,
• de lignes secondaires aériennes ou souterraines en dérivation sur l’ossature,
• d’appareils de coupures télécommandés ou non, installés dans des postes ou
armoires et réalisant le tronçonnement de l’ossature,
• de postes ou grappes de postes HTA/BT.
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Page 2.1.2
La réalimentation des tronçons sains s’effectue alors par simple changement de
schéma d’exploitation, les charges du tronçon défectueux sont reprises par des
moyens externes (groupes électrogènes, transformateur mobile...)
b) pour l’alimentation des zones denses (desserte des villes et de leur périphérie,
zones d’activités, bourgs ,...) ou des charges de forte puissance ou des usages
sensibles, et partout où le niveau de qualité requis l’impose,
le départ est constitué :
• d’une ossature souterraine,
• des appareils de coupures télécommandés ou non, installés dans les postes
et réalisant la coupure d’ossature en assurant l’alimentation du jeu de barres
HTA sur lequel est raccordé le transformateur (par l’intermédiaire d’une
protection par fusibles),
• de postes HTA/BT raccordés en coupure sur cette ossature.
La réalimentation de la totalité des points de livraison s’effectue alors par simple
changement de schéma d’exploitation.
Il existe sur le terrain de nombreuses dispositions différentes plus ou moins complexes
résultant de l’historique ou du traitement de cas particuliers, mais l’orientation actuelle
tend à développer des structures simples, fiables et robustes, notamment pour leur
partie ossature.
Note :
Cette tendance permet d’élever le niveau de la qualité de
référence en diminuant, notamment, le temps de réalimentation
des usagers suite à un incident.
La configuration d’ossature :
Les configurations d’ossature les plus couramment utilisées actuellement sont celles qui sont
représentées par les deux schémas suivants :
a) de source à source
Les ossatures issues de deux postes sources distincts (ou éventuellement issues d’un
poste source et d’un poste de répartition) aboutissent à un point commun équipé d’un
appareil de coupure ouvert en exploitation normale.
Poste source n°1
Ossature du
départ HTA n°1
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Poste source n°2
Ossature du
départ HTA n°2
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Page 2.1.3
b) en boucle simple
Les ossatures issues de la même source (ou, éventuellement, du même poste de
répartition) aboutissent à un point commun équipé d’un organe de coupure ouvert en
exploitation normale.
Ossature du
départ HTA n°1
Poste source
Ossature du
départ HTA n°2
Le tronçonnement d’ossature
Le tronçonnement des ossatures en sous-ensembles permet de réalimenter les charges en
cas d’incident sur l’un d’eux au moyen de deux types de matériel :
a) Appareillages télécommandés (voir § 2.2.3)
Leur situation tient compte des possibilités d’accès par tout temps et de la qualité des
transmissions des signaux de télécommande (par voie radio ou par liaison téléphonique).
Le niveau d’équipement en appareils de coupure télécommandés détermine la rapidité des
réalimentations suite à incidents.
Le nombre moyen recommandé actuellement est de 2,5 appareils de coupure télécommandés
par départ (2 appareils en réseau par départ + 1 appareil de séparation des deux départs, ce
dernier comptant pour 0,5 par départ).
Néanmoins, l’équipement optimal sera déterminé, pour chaque départ, par un calcul technicoéconomique prenant en compte l’investissement et les gains attendus correspondants.
Le point d’ouverture en schéma normal d’exploitation est placé, en général, au milieu électrique
de l’ossature, mais peut être déplacé en fonction de critères techniques, économiques et
d’exploitation :
• quantités d'ouvrages, nombre de clients,
• répartition de la puissance,
• minimisation des pertes, de la puissance coupée en cas de défaut, des
chutes de tension,
• facilité d’accès,...
b) Appareillages non télécommandés (voir § 2.2.4)
les tronçons ainsi constitués sont, de plus, équipés d’un certain nombre d’appareils de
coupure non télécommandés destinés à améliorer l’efficacité de la réalimentation des
charges non touchées directement par l’incident sur le tronçon concerné
préalablement déterminé par télécommande.
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Page 2.1.4
T
M
M
M
T
M
Ossature
Dérivations
T
Appareil télécommandé
Partie souterraine
M
Appareil non télécommandé (manoeuvre manuelle)
Partie aérienne
2.1.2.4 Paramètres déterminants dans l’évolution des réseaux
Le type de structure d’un réseau est déterminé par un certain nombre de paramètres et de
contraintes :
Conduite des réseaux
Une bonne connaissance à chaque instant de la configuration du réseau permet la localisation rapide
des défauts et facilite la reprise du service.
Elle est d’autant meilleure que le schéma est plus simple.
La multiplication des liaisons de secours entre postes ou grappes de postes n’améliore pas forcément
le niveau de qualité offert et sera déterminée en fonction de critères techniques, économiques et
d’exploitation.
Développement en profondeur
C’est la forme d’évolution qui fait face à l’accroissement de la densité de charge d’une zone existante.
La structure doit permettre l’absorption de charges nouvelles ou d’évolution des charges existantes
sans remise en cause fondamentale (sauf cas particulier).
Développement en surface
Il consiste en l’édification de réseaux ou tronçons de réseaux nouveaux destinés à desservir des
charges apparues dans une zone non canalisée.
Lorsqu’il s’agit de zones de faible étendue on alimente les points de charge supplémentaires à partir
des éléments existants les plus proches.
Lorsqu’il s’agit de zones plus étendues on sera amené, en général, à implanter de nouveaux
éléments, voire à amorcer une nouvelle structure.
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Page 2.1.5
Implantation de sources nouvelles
Leur intégration dans le réseau doit pouvoir se faire sans perturber fondamentalement la structure et
avec le minimum de longueur de câble supplémentaire.
2.1.3
LES MODES DE RACCORDEMENT DES POSTES HTA / BT
2.1.3.1 La simple alimentation : raccordement en antenne
Avec le principe du raccordement en antenne, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un
incident ou une intervention pour travaux sur l’élément de réseau l’alimentant exclusivement, ne peut
s’effectuer qu’à partir d’un secours externe ou par le réseau basse tension.
Chaque poste HTA/BT possède une seule arrivée issue soit :
• d’une boîte de dérivation,
OSSATURE
BOITE DE
DERIVATION
POSTE HTA/BT
• d’une émergence ,
par exemple :
ARMOIRE DE COUPURE
OSSATURE
POSTE HTA/BT
2.1.3.2 La double alimentation : raccordement en coupure d’artère
Chaque poste HTA/BT comporte deux arrivées issues de deux tronçons de l’ossature, équipées
chacune d’un appareil de coupure et, normalement mises en série sur le réseau par l’intermédiaire du
jeu de barre.
Dans un tel schéma les postes contribuent au transit de l’énergie sur l’ossature. Il en résulte que le
jeu de barres et les appareils de coupure doivent être capables de transiter l’intensité nominale du
palier technique actuel soit 400 A.
POSTE HTA/BT
OSSATURE
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Page 2.1.6
Dans ce schéma d’exploitation, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un incident ou une
intervention pour travaux sur l’élément de réseau origine de l’énergie, peut s’effectuer à partir de la
seconde arrivée par simple manoeuvre d’appareils de coupure.
Note :
Ce principe de raccordement est celui généralement utilisé pour la
construction des réseaux souterrains en zone dense.
2.1.3.3 La double alimentation : raccordement en double dérivation
Chaque poste HTA/BT comporte deux arrivées issues de deux ossatures différentes, équipées
chacune d’un appareil de coupure et, normalement mises en parallèle sur le réseau par
l’intermédiaire du jeu de barre.
Ce type de schéma est exceptionnel et réservé à l’alimentation des zones très denses
POSTE HTA/BT
OSSATURES
BOITES DE DERIVATION
Dans ce schéma d’exploitation, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un incident ou une
intervention pour travaux sur l’élément de réseau origine de l’énergie, peut s’effectuer à partir de la
seconde arrivée par basculement automatique d’appareils de coupure.
Note :
En pratique, on trouve souvent des architectures intégrant à la fois des
postes HTA/BT raccordés en coupure d'artère et d'autres raccordés en
simple dérivation.
La double dérivation est très peu utilisée, notamment, du fait de sa
lourdeur d’exploitation.
2.1.3.4 Eléments de choix du mode de raccordement d’un poste HTA / BT
Le choix du mode de raccordement est conditionné par un certain nombre de critères :
Le tronçonnement de l'ossature par des appareils de coupure
a) par des appareils télécommandés
Ces appareils permettent :
∗ une réalimentation rapide par l’ossature d'un maximum d'utilisateurs ou de
puissance,
∗ une séparation rapide de la partie d’ossature en défaut.
b) par des appareils non télécommandés
Ces appareils permettent :
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page 2.1.7
∗ une réalimentation manuelle par l’ossature du reste des utilisateurs ou des
puissances non concernés par l’incident,
∗ une séparation du tronçon en défaut, puis une déconnexion de l’élément
défaillant et la mise en place de moyens de réalimentation externes des
charges pendant la phase de dépannage.
Note 1 :
Note 2 :
Les organes de coupure sont plus utiles sur les ossatures qu’en tête de
dérivations non bouclées : avec un nombre d’organes de manoeuvre
identique ou inférieur, on isole un tronçon en défaut plus rapidement et
on peut réalimenter un plus grand nombre de clients suite à un incident.
Cette réalimentation rapide est le premier objectif à atteindre et non plus
la localisation précise du défaut. Celle-ci viendra dans un deuxième
temps.
La notion de coupure d'ossature est valable en aérien comme en
souterrain mais on avait plutôt l'habitude de manoeuvrer des
interrupteurs aériens ou bien d'ouvrir des ponts en tête de grappe.
b) La constitution de chaque tronçon de telle façon que les critères de
continuité et de qualité de fourniture soient assurés,
Il faut veiller notamment à limiter :
• la quantité de postes HTA / BT raccordés entre deux points de coupure (soit
directement sur l’ossature, soit sur des dérivations alimentées par cette ossature) à
un nombre compatible avec les moyens de réalimentation dont dispose l'unité
chargée de l'exploitation,
Note 1 :
Note 2 :
Un nombre de deux postes raccordés directement en souterrain sur
l’ossature entre deux points de coupure semble raisonnable dans la
majorité des cas.
Dans le cas où l’alimentation est réalisée à partir d’une dérivation
aérienne les règles du § 5.2.3 de la norme NF C 11-201 relatives à
réalisation des réseaux en technique aérienne s’appliquent.
• la puissance desservie à un niveau compatible avec la puissance des moyens de
réalimentation utilisés,
Note :
les groupes électrogènes utilisés dépassent rarement 250 kVA.
• la longueur du tronçon et / ou de la dérivation constituant le raccordement du ou des
postes à une
valeur compatible avec le niveau de la qualité de fourniture
envisagée sur la zone considérée.
Note :
En effet, plus la longueur de souterrain entre deux points de coupure
d’ossature est importante, plus le risque de défaillance est grand.
• le nombre de coupures longues pour les usagers particulièrement sensibles.
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Page 2.1.8
FIGURE 1 : EXEMPLE DE DEPART SOUTERRAIN EN ZONE PEU DENSE
P.A.C
AC3M
ACM
ACT
Poste
Source
VERS SECOURS
Télécom
Ensemble-de
raccordement
aéro-souterraine
Dérivations
aériennes
( grappes )
POSTE SOCLE
LEGENDE
P.A.C
A.C.M
A.C.3.M.
INTERRUPTEURS
A.C.T.
POSTE AVEC COULOIR DE MANOEUVRE
ARMOIRE DE COUPURE A COMMANDE MANUELLE
ARMOIRE DE COUPURE A COMMANDE MANUELLE A TROIS
APPAREIL DE COUPURE TELECOMMANDE
LIGNE AERIENNE
Appareil ouvert
En-schéma normal
2 .2
CARACTERISTIQUES DES MATERIELS
2.2.1
CABLES HTA SOUTERRAINS
Le type de canalisation souterraine à utiliser sur les réseaux de distribution publique est le câble
tripolaire torsadé isolé au polyéthylène réticulé pour réseaux de distribution de tension assignée
12/20 kV (ou 19/33 kV dans le cas exceptionnel où la tension du réseau de distribution est de 33 kV)
conforme à la publication UTE C 33-223.
Note :
Ce câble tripolaire comporte, depuis le 1er février 1994, deux
modifications par rapport à l’ancien de même désignation :
∗ la câblette de terre est supprimée (ce qui facilite le respect des règles
de proximité avec les autres occupants du sous-sol)
∗ l’épaisseur des écrans est renforcée à 200 µm (afin de pouvoir
garantir l’écoulement des courants de défaut en cas de défauts
doubles)
Les sections normalisées et leurs règles d’utilisation obtenues par le calcul d’optimisation technicoéconomique prenant en compte, notamment, les pertes en ligne sur la durée de l’ouvrage, sont
présentées dans le tableau suivant :
SECTION
(en mm²)
UTILISATION
95
150
Dérivations
Ossature
(ou ligne secondaire) (ou ligne principale)
Dérivation
importante
240
Zone dense
Sortie de poste
source
Ces câbles peuvent être posés en pleine terre sans protection complémentaire et être utilisés en
version unipolaire à l’intérieur des postes.
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Page 2.2.1
2.2.2
ACCESSOIRES DE TERMINAISON ET DE JONCTION
2.2.2.1 Boîte d’extrémité
a) Symbole (non normalisé)
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement :
• des câbles sur des cellules interrupteurs de type modulaire par des extrémités unipolaires
intérieures courtes [EUIC],
• des câbles sur des lignes aériennes en remontées aéro-souterraines (une ferrure spécifique
est alors utilisée pour fixation et protection par parafoudres HTA) par des extrémités
unipolaires extérieures [EUE].
c) Caractéristiques électriques
Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles et des appareillages
raccordés.
2.2.2.2 Prise de courant ou « borne embrochable »
a) Symbole (non normalisé)
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement des câbles sur des cellules interrupteurs de
type monobloc (ou compact), sur des transformateurs ou sur des armoires de coupure. Les prises
de courant peuvent être droites ou en équerre.
c) Caractéristiques électriques
Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles et des appareillages
raccordés.
2.2.2.3 Extrémité bout perdu
a) Symbole (non normalisé)
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
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Page 2.2.2
Ce type de matériel est le seul moyen de mettre sous tension un câble en attente non raccordé à un
appareillage.
Note :
Ne pas confondre avec les capots d’étanchéité sans propriétés
diélectriques qui permettent uniquement d’assurer la protection
contre les pénétrations d’humidité d’un câble en stockage hors
tension.
c) Caractéristiques électriques
Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés.
2.2.2.4 Boîte de jonction
a) Symbole (non normalisé)
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement de deux câbles en continuité sur un réseau en
construction ou en réparation suite à incident.
c) Caractéristiques électriques
Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés.
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Page 2.2.3
2.2.3
EMERGENCES TELECOMMANDEES
2.2.3.1 Inventaire des appareils de coupure télécommandés et fonctions associées
Organes de Manoeuvre télécommandés (OMT)
On recense quatre types d’appareils disponibles actuellement ou à court terme :
• l’Armoire de Coupure Télécommandée ou ACT,
• l'Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs ou AC3T,
• l'Interrupteur de Poste Télécommandé ou IPT,
• le Disjoncteur Réenclencheur en Réseau ou DRR.
Automatisme lié à un organe de manoeuvre télécommandé
Fonction Automate Décentralisé Alarmé (ADA) dans un OMT
Cet automate permet, à partir de la détection du passage d'une intensité de défaut dans un OMT,
d'engager une action d'ouverture de cet OMT pendant le deuxième cycle lent du disjoncteur du poste
source. Une fonction téléalarme est associée à la fonction ADA, elle est activée instantanément après
l'ouverture de l'interrupteur de l'OMT.
Les tores associés aux interrupteurs télécommandés, de types IPT, ACT, et AC3T permettent de
détecter simplement le passage des défauts.
Fonction Réenclencheur en Réseau
Cette fonction permet un cycle complet de déclenchement réenclenchement rapide (interruption de
0,3 secondes), deux lents successifs (interruption d'environ 15 à 20 secondes chacun), et définitif en
cas de défaut persistant.
Cet automatisme est associé à un disjoncteur suivant deux versions : type extérieur pour implantation
sur un support HTA et type intérieur pour implantation dans un poste cabine, les deux ayant un
pouvoir de coupure de 8 kA.
L'ensemble est appelé Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR). L'utilisation du DRR nécessite
d'adapter l'automatisme du réenclenchement du départ HTA au poste source.
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Page 2.2.4
Rappel des fonctionnalités de base communes à tous les OMT
L'ensemble de ces matériels ont les fonctionnalités de base suivantes :
•
•
•
•
coupure "en charge" de la HTA,
commande de la manoeuvre :
è à distance : par télécommande à partir d'un poste de commande éloigné, par radio
ou par réseau téléphonique commuté (RTC),
è en local : par manoeuvre sur une platine de conduite en local (procédure de
fonctionnement dégradé),
télésignalisation double (ou signalisation double en local) pour reporter, au poste de
commande, l'information de position de l'appareil (ouvert ou fermé),
télésignalisation (ou signalisation en local) de passage de défaut en réseau.
2.2.3.2 Armoire de Coupure Télécommandée (ACT)
a) Schéma électrique
ACT
alim e n ta tio n B T
C o ffre t d e
té léc o m m a n d e
a v ec té lé s ig n a lis a tio n
d e p a ss a g e
d e d é fa u ts
liais o n R T C o u ra dio
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
L'ACT a été développée en 1992 et expérimentée en 1993. Elle est composée des matériels suivants
:
• un seul interrupteur dans le SF6 en armoire associé à une commande électrique dans la
même enveloppe ;
• un transformateur de potentiel intégré dans l'enveloppe de l'interrupteur pour alimentation BT
autonome,
• un coffret de contrôle-commande,
• une armoire, enveloppe de l'ensemble de ces composants,
• une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur RTC.
L'ordre au coffret de contrôle-commande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté,
à partir d'un poste de commande distant. Cet ordre actionne directement l'interrupteur pour l'ouvrir ou
le fermer.
L'ACT est aussi munie de sectionneurs de mise à la terre de part et d'autre de l'interrupteur.
Cet ensemble, installé dans une armoire (moins de 2 m²), est posé au sol.
Le raccordement des câbles HTA sur l’ACT se fait au moyen de prises de courant embrochables.
Note :
la solution technologique actuelle (1994) comporte en fait deux
interrupteurs-sectionneurs à trois positions placés en série, l'un d'eux
étant motorisé et l'autre ne servant qu'en sectionneur de terre.
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Page 2.2.5
c) Caractéristiques électriques
In :
400 A
Un :
24 kV
Pouvoir de coupure :
400A sous 24 kV
Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV
d) Modalités d'installation et d'usage
Avantages :
Les ACT sont essentiellement destinées à équiper les réseaux souterrains HTA alimentant des zones
à faible densité de puissance.
Elles sont installées, soit sur une ossature souterraine pour en réaliser le tronçonnement, soit en tête
d'une dérivation bouclable pour en assurer la séparation et la reprise, soit encore en extrémité d’une
artère souterraine pour jouer le rôle d'interface entre réseau souterrain et réseau aérien.
Inconvénients :
Il existe un risque d'usage abusif de ce matériel sur des ossatures aériennes en lieu et place d'IAT,
sous couvert d'une meilleure insertion dans l'environnement par rapport au matériel haut de poteau.
Un tel usage nécessiterait de toute façon une double RAS sur le support ainsi que 6 parafoudres pour
protéger les liaisons câbles.
L'amélioration de l'esthétique de l'ensemble n'est donc pas certaine.
De plus la majoration de coût induite par une telle installation, par rapport à un IAT ou un IA3T, serait
à prendre en compte ( 2 RAS à confectionner ainsi que 6 parafoudres à monter sur chaise ).
Note :
En cas d’impossibilité d’installation d’une ACT, on pourra
éventuellement utiliser un IA3T en interface aéro-souterraine sur les
réseaux mixtes seulement.
2.2.3.3 Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs (AC3T)
a) Schéma électrique
AC3T
Coffret de
télécommande
avec télésignalisation
de passage
de défauts
liaison RTC ou radio
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
L'AC3T a été développée en 1992 et expérimentée en 1993. Elle est composée des matériels
suivants :
• trois interrupteurs dans le SF6 dont un, deux ou trois seront associés à une commande
électrique dans la même enveloppe,
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Page 2.2.6
• un transformateur de potentiel intégré dans l'enveloppe HTA pour alimentation BT autonome,
• un coffret de contrôle-commande ITI,
• une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur RTC,
• un ou plusieurs (autant que de commandes électriques) détecteur de défauts constitué de
trois tores pouvant détecter les défauts monophasés, biphasés et triphasés fournissant une
télésignalisation au contrôle-commande,
• une armoire, enveloppe de l'ensemble de ces composants.
L'ordre de télécommande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté, à partir d'un
poste de commande, au coffret de contrôle-commande ITI. Cet ordre actionne directement le ou les
interrupteurs pour les ouvrir ou les fermer.
Le raccordement du réseau HTA sur l'AC3T se fait par câble et prises de courant embrochables.
L'appareil est aussi muni de sectionneurs de mise à la terre sur chaque arrivée de câble.
Cet ensemble, installé dans une armoire (moins de 2 m²), est posé au sol.
c) Caractéristiques électriques
In :
400 A
Un :
24 kV
Pouvoir de coupure : 400A sous 24 kV
Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV
d) Modalités d'installation et d'usage
Les AC3T sont essentiellement destinées à équiper les réseaux souterrains HTA en zone à faible
densité de puissance. Ils réalisent le tronçonnement d'une artère souterraine et s'installent en tête
d'une dérivation.
2.2.3.4 Interrupteur de Poste Télécommandé (IPT)
a) Schéma électrique
Contrôle
Commande
Contrôle
Commande
Liaison
Radio ou
Liaison
Radio ou
RTC
RTC
Exemple
2 I + 2P
MODULAIRE
2I+P
MONOBLOC
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
L'IPT, Interrupteur de Poste Télécommandé, installé dans un poste cabine existant est composé des
éléments suivants :
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Page 2.2.7
• une cellule interrupteur , soit de type modulaire , soit incorporé à un tableau compact , sur
laquelle est raccordé le réseau souterrain HTA,
• une commande électrique sans accumulation d'énergie,
• un coffret de contrôle-commande avec 1 ou 4 voies (Interface de Télécommande
d'Interrupteur - ITI),
• une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur réseau téléphonique commuté
(RTC),
• un détecteur de défauts constitué de trois tores dont la logique est intégrée dans le coffret
de télécommande, pouvant détecter les défauts monophasés, biphasés et triphasés et
fournissant une télésignalisation au coffret de contrôle-commande.
Ces matériels sont placés à l'intérieur d'une enveloppe de poste HTA/BT.
L'ordre de télécommande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté, à partir d'un
poste de commande, au coffret de contrôle-commande (ITI).
Cet ordre actionne directement la commande électrique de l'interrupteur pour l'ouvrir ou le fermer.
c) Caractéristiques électriques
In :
400 A
Un :
24 kV
Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV
Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV
d) Modalités d'installation et d'usage
Avantages :
Ces appareils équipent les réseaux souterrains HTA de type urbain ou rural. Plusieurs IPT (limitation
par le coffret ITI à 4 interrupteurs télécommandés) peuvent être rassemblés dans une même
enveloppe.
Note 1 :
Note 2 :
Seuls les interrupteurs répondant aux spécifications EDF HN 64-S-41 ou
HN 64-S-42 peuvent être transformés en IPT par adjonction d'une
motorisation.
Il n'est pas intéressant, à la fois sur les aspects techniques et
économiques, de motoriser des matériels de génération précédente.
Inconvénients :
Cas d'une modification dans un poste existant :
Le coffret ITI nécessite toutefois une alimentation BT alternative, qui est généralement assurée par
les auxiliaires du poste. S'il n'existe pas de transformateur dans ce poste, il faut alors, soit se
raccorder sur un réseau BT voisin, soit intégrer dans le poste un transformateur de potentiel
permettant d'assurer l'alimentation du coffret.
Cas de création d'un poste neuf :
S'il y a besoin de Basse Tension, il est nécessaire d'installer un PAC 10. Sinon, il est préférable de
poser une ACT ou AC3T selon le cas, qui comporte des appareillages HTA monoblocs ayant une
tenue à la corrosion bien plus satisfaisante que les appareillages modulaires.
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Page 2.2.8
2.2.3.5 Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR)
a) Schéma électrique
DRR en cabine
Coffret de
contrôle
commande
liaison RTC ou radio
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
Caractéristiques constructives :
• Matériels de type extérieur ( DRR A ) : le D.R.R Aérien est composé de :
• une platine de raccordement au réseau HTA, qui peut être utilisée en interface aéro-
souterraine, comprenant les parafoudres nécessaires à la coordination des isolements, le
transformateur HTA/BT d'alimentation des auxiliaires et les extrémités simplifiées des câbles
de liaison avec le disjoncteur,
• un disjoncteur HTA doté de ses capteurs de protection de type haut de poteau, prévu avec
bornes embrochables,
• un coffret de contrôle-commande,
• une antenne radio si nécessaire, ou un raccordement RTC.
• Matériels de type cabine ( DRR C ) : le D.R.R Cabine est alors composé de :
• un disjoncteur HTA doté de ses capteurs de protection de type intérieur compatible avec les
cellules HTA existantes,
• un coffret de contrôle-commande.
Caractéristiques fonctionnelles :
• Protections
•Détection des défauts polyphasés,
•Détection des défauts homopolaires,
•Détection des défauts à la terre résistants.
• Automatismes
Réenclenchements rapides et lents coordonnés avec le disjoncteur shunt et les réenclencheurs du
disjoncteur de départ (coordination assurée par un boîtier additionnel installé dans la sous tranche
protections du départ)
• Télécommandes
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Page 2.2.9
•Ouverture/fermeture du disjoncteur,
•Mise en service/hors service de la protection et des automatismes,
•Mise en service/hors service du régime spécial d’exploitation type A (RSEA),
•Disjoncteur shunt en service/hors service au poste source.
• Télésignalisations
•Défaut équipement,
•DRR en local,
•Déclenchement définitif sur défaut,
•Présence tension aval,
•Défaut SF 6,
•Cycle en cours pendant émission de télécommande centralisée à fréquence musicale (TCFM).
•Cycle de réenclenchement en cours
De plus, une fonction événements enregistrés et datés permet de mémoriser les rapides et les lents
effectués par le DRR.
Cette fonction sera télérelevable depuis le système informatisé de téléconduite (SIT) et permet de
quantifier la qualité de service en aval du DRR.
c) Caractéristiques électriques
• Disjoncteurs de type extérieur :
In :
Un :
Pouvoir de coupure :
Pouvoir de fermeture :
250 A
24 kV
8 kA
25 kA
• Disjoncteurs de type cabine :
In :
Un :
Pouvoir de coupure :
Pouvoir de fermeture :
400 A
24 kV
8 kA
25 kA
d) Modalités d'installation et d'usage
Avantages :
A la fonctionnalité de base, être manoeuvrable à distance, ce type de matériel ajoute les
fonctionnalités classiques d'un disjoncteur associé à un ensemble de protections et de
réenclenchements.
Le DRR vient donc compléter la panoplie des matériels existants afin de contribuer à l'amélioration de
la qualité de service, notamment :
• en diminuant le nombre de clients subissant des coupures très brèves et brèves
(puisqu'il effectue des réenclenchements en réseau) en amont du tronçon
défectueux, et avant que ne fonctionne l'automatisme de réenclenchement du
disjoncteur du départ
.
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Page 2.2.10
• en diminuant également le nombre de clients subissant des interruptions pour défauts
permanents, pour les mêmes raisons que précédemment.
Inconvénients
Le DRR extérieur peut poser quelques problèmes d'insertion dans l'environnement. Des études sont
en cours afin d'améliorer son esthétique.
Le DRR en cabine a été étudié pour s'insérer dans des postes à couloir de manoeuvres (PAC10 a
minima) comportant une transformation HTA/BT, car il a besoin de BT pour alimenter ses auxiliaires.
De façon générale, il convient d'être attentif à l'exploitation des réseaux équipés de DRR afin d'éviter
des configurations qui conduiraient à des fonctionnements anormaux. En particulier, il convient d’être
vigilant sur les coordinations des protections et des automatismes en évitant la pose d’appareils en
série.
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Page 2.2.11
2.2.3.6 Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels télécommandés
Nom et schéma
ACT
alimentation BT
Coffret de
télécommande
avec télésignalisation
de passage
de défauts
Avantages Inconvénients
Recommandations
Matériels compacts,
insensibles à l'environnement
dont l'exploitation est
classique.
Installer l'ACT en interface
aérosouterraine ou en
tronçonnement d'ossature
souterraine.
Matériels compacts,
insensibles à l'environnement
dont l'exploitation est
classique. Possibilité d'avoir 1,
2 ou 3 interrupteurs
télécommandés.
Installer l'AC3T en tête d'une
dérivation bouclable ou
importante par sa charge ou
par son nombre de clients.
Pas d'adjonction possible de
motorisation sur des matériels
de génération ancienne.
Installer l'IPT sur du matériel
de génération actuelle et déjà
existant dans un poste
HTA/BT.
Contribue à l'amélioration de la
qualité de service des clients
en amont (moins de coupures
brèves, très brèves et
longues). Il n'existe pas
actuellement de version DRR
en cabine sans poste HTA/BT.
Faire attention à la
coordination des protections
et des automatismes des
réseaux équipés de DRR.
liaison RTC ou radio
AC3T
Coffret de
télécommande
avec télésignalisation
de passage
de défauts
liaison RTC ou radio
IPT
Coffret de
télécommande
avec
télésignalisation
de passage
de défauts
liaison RTC ou radio
DRR en cabine
Coffret de
contrôle
commande
liaison RTC ou radio
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Page 2.2.12
2.2.4
DERIVATIONS ET EMERGENCES NON TELECOMMANDEES
2.2.4.1 Boîte tangente ou boîte de dérivation
a) Symbole (non normalisé)
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
Reprise de dérivation et continuité du câble d'ossature.
c) Caractéristiques électriques
Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés.
d) Modalités d’utilisation
* Avantages
Son coût est faible, elle est fiable, elle ne nécessite pas de connexions particulières.
* Inconvénients
En cas d'incident sur un des tronçons (ossature ou dérivation) issus de cette boîte, tous les postes
HTA/BT des tronçons qui en sont issus subissent un temps de coupure HTA égal au temps de
réparation qui peut être assez long sur les réseaux souterrains.
La réalimentation provisoire est à envisager, souvent par des groupes électrogènes.
Or, ceux-ci nécessitent des temps de mise en place assez longs. De plus, ils sont en nombre limité. Il
faut donc veiller à ne pas multiplier le nombre de postes à réalimenter en même temps qu’ils soient
publics ou privés.
D'où la nécessité de limiter entre 2 points de coupure le nombre de tangentes (1 à 3 suivant le cas et
suivant les moyens de réalimentation disponibles ou envisagés à court terme).
La tendance qui consiste à limiter à deux le nombre de boîtes tangentes entre deux points de
coupure ne constitue pas une règle.
Il est, en effet, préférable d'analyser les problèmes de réalimentation pour chaque cas particulier.
Dans le cas d’une reprise d'un poste sensible ou prioritaire il est souhaitable, si possible, de le
raccorder en coupure d’artère plutôt qu’en dérivation par l’intermédiaire d’une boîte tangente.
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Page 2.2.13
2.2.4.2 Armoire de Coupure à commande Manuelle (ACM)
a) Schéma électrique
ACM
avec détection de
passage de défaut
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
L'ACM est composée de:
•un interrupteur-sectionneur HTA,
•un sectionneur de mise à la terre de chaque côté de l'interrupteur,
•un accès au conducteur de chaque côté de l'interrupteur,
•un détecteur de défaut HTA unique à alimentation autonome placé sur l'ossature.
Les dimensions de l'enveloppe béton contenant l'appareillage sont de l’ordre de :
•Largeur
1,5 m
•Profondeur
1,4 m
•Hauteur hors sol
1,5 m
•Hauteur enterrée
0,6 m.
L’ACM a pour fonction de tronçonner l’ossature souterraine et ne possède pas de fonction de
dérivation.
c) Caractéristiques électriques
In :
400 A
Un:
24 kV
Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV
Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV
d) Modalités d'installation et d'usage
Avantages :
Il est nécessaire d'installer des coupures sur l'ossature car cela permet de réalimenter rapidement un
maximum d’usagers que le défaut soit situé sur la dérivation ou sur l'ossature.
Ce matériel permet de tronçonner l'ossature à un coût modéré. Il donne en outre la possibilité de
visualiser le passage éventuel de défaut et d'effectuer le raccordement des appareils de recherche de
défaut sur chacun des câbles qu'il raccorde.
Inconvénients :
L'ACM a été développée en version standard pour obtenir des matériels à un coût minimal. Il est donc
recommandé de bien analyser le besoin d'options (couleur particulière, trottoir d'exploitation,...) qui
risque d'augmenter notablement le prix de l'appareil de base.
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Page 2.2.14
Variante : l’ACMD
L’Armoire de Coupure à commande Manuelle avec Dérivation (ACMD), variante de l’ACM, intègre le
raccordement de la dérivation par un jeu de prises de courant.
ACMD
avec détection de
passage de défaut
dérivation
Elle possède les mêmes fonctions que l'ACM à laquelle on a ajouté la fonction dérivation.
Le raccordement s'effectue par prises embrochables 400 A sur l'ossature et 250 A sur la dérivation.
Toutefois on privilégiera la pose d’une ACM associée à une boîte tangente, car l’ACMD peut
engendrer certains inconvénients :
• au niveau de l’investissement initial :
Le point de reprise de la dérivation ne se situe pas forcément au niveau du terrain négocié
pour l’installation de l’armoire ACMD, ce qui conduit à poser deux câbles dans la même
tranchée (un câble pour l’ossature et un pour prolonger la dérivation) d’où un surcoût par
rapport à la solution ACM associée à une boîte tangente.
• au niveau du raccordement :
Du fait de la dissymétrie de l’appareil, (la coupure de l’ossature peut être placée en amont ou
an aval de la dérivation) le schéma prévu à l’étude doit être bien respecté afin de permettre
une répartition optimale des charges sur chaque tronçon et donc une réalimentation la plus
efficace possible. Lors des travaux de pose, le risque d’erreur n’est pas négligeable
(croisement des câbles, entrée du bon côté...), compte tenu du fait que plusieurs personnes
sont susceptibles d’intervenir.
• au niveau de l’exploitation
La dissymétrie de l’appareil peut induire en erreur l’exploitant qui doit, par conséquent, être
très vigilant dans ses interventions.
Le schéma électrique après les manoeuvres doit rester présent à l’esprit des différents
intervenants.
Par ailleurs, l’ACMD n’est pas conçue pour des manoeuvres de débrochage / embrochage
des prises de courant (génie civil très compact, risque de blessure du câble...)
De toute façon, la remise en schéma normal nécessite une nouvelle mise hors tension du
tronçon concerné.
CONCLUSION :
L’ACM associée à une boîte tangente doit être préférée à l’ACMD pour la reprise d’une faible
charge ou d’une faible dérivation.
L’ACMD ne se justifiera que si toutes les conditions suivantes sont réunies :
• l’ACMD se situe très près de la reprise de dérivation,
• son raccordement a été préparé minutieusement et tous les intervenants sont informés
des dispositions prises,
• les exploitants sont bien informés de son schéma d’exploitation,
les manoeuvres des prises sont dans la mesure du possible évitées.
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2.2.4.3 Armoire de Coupure à commande Manuelle à 3 interrupteurs (AC3M)
a) Schéma électrique
AC3M
b ) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
L'AC3M permet une coupure sur les trois directions ainsi que leur mise à la terre.
Les dimensions de l'enveloppe béton contenant l'appareillage sont de l’ordre de :
•Largeur
•Profondeur
•Hauteur hors sol
•Hauteur enterrée
2,0 m
1,0 m
1,4 m
0,9 m
c) Caractéristiques électriques
In :
400 A
Un :
24 kV
Pouvoir de coupure : 400A sous 24 kV
Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV
d) Modalités d'installation et d'usage
Avantages :
L'AC3M facilite les réalimentations et les manoeuvres d'exploitation dans tous les cas possibles pour
travaux comme sur incident.
Elle est particulièrement intéressante pour la reprise des dérivations (éventuellement bouclables) de
puissance importante et/ou de grappes de postes comportant des usages sensibles.
Inconvénients :
L'AC3M a un coût très élevé qui ne permet pas en particulier, de justifier son emploi pour des reprises
de faibles charges.
2.2.4.4 Interrupteur de Poste HTA / BT à commande manuelle (IP)
a) Schéma électrique
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Détecteur
de défaut
Exemple :
Détecteur
de défaut
2I+2P
MODULAIRE
2I+P
MONOBLOC
b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives
Le tronçonnement du réseau est réalisé par deux cellules interrupteurs si le poste est en coupure
d'artère.
Lorsque le schéma HTA comporte une direction supplémentaire, le poste sera par exemple, un PAC
10 équipé d'appareils modulaires.
Le raccordement HTA est effectué directement par prises de courant dans le cas d'un appareillage
monobloc ou par des extrémités simplifiées dans le cas d'appareillages modulaires.
c) Caractéristiques électriques
In :
400 A
Un :
24 kV
Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV
Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV
d) Modalités d'installation et d'usage
Avantages :
L’opportunité d’utiliser l’appareillage de poste placé généralement en zone urbaine ainsi que dans
des bourgs est intéressante à plus d’un titre : ces matériels sont bien connus des exploitants, ils
facilitent l'exploitation des réseaux et, enfin, le coût de l’émergence ne comprend que le prix des
interrupteurs, le génie civil étant, par ailleurs, nécessité pour alimenter des charges.
Inconvénients :
En zone rurale, les charges BT sont souvent très faibles et cela ne permet pas de justifier l'installation
de ces matériels. Le poste socle est alors suffisant mais ne bénéficie pas de la même souplesse
d'exploitation.
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Page 2.2.17
2.2.4.5 Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels non télécommandés
Nom et schéma
Boîte tangente
ACM
avec détection de
passage de défaut
ACMD
avec détection de
passage de défaut
AvantagesInconvénients
Faible coût, fiable
Permet de raccorder une
dérivation mais sans aucune
possibilité de manoeuvre.
Limiter le nombre de boîtes
tangente entre 2 points de coupure
en fonction des moyens de
réalimentation disponibles.
Permet de tronçonner l'ossature
et donne l'indication de passage
de défaut.
Doit être associée à une boîte
tangente pour la reprise de
dérivation.
Installer l'ACM sur l'ossature
souterraine. Eviter les options pour
ne pas augmenter son coût de base
modéré.
Permet de tronçonner l'ossature
et de raccorder une dérivation.
Donne l'indication de passage de
défaut.
Lui préférer, en général, l'ACM
associée à une boîte tangente dans
toute la mesure du possible.
Etre vigilant lors du raccordement
de l'ACMD du fait de sa dissymétrie
Permet une coupure et une malt
sur 3 directions.
Permet toutes les configurations
possibles de réalimentation de la
dérivation par l'ossature.
Coût assez élevé.
Installer l'AC3M pour reprendre une
dérivation importante sans besoin
de télécommande. Du fait de son
prix, ne pas l'installer pour la reprise
de faibles charges.
Facilite l’exploitation des réseaux
Coût assez élevé pour la reprise
de faibles charges
Les postes HTA/BT avec IP sont
plutôt des postes de zones
urbaines. Dans les zones peu
denses, installer plutôt un poste
socle avec éventuellement une
coupure d’ossature si nécessaire.
dérivation
AC3M
IP
Recommandations
Détecteur
de défaut
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Page 2.2.18
2 .3
MISE EN OEUVRE DES MATERIELS
2.3.1
CABLES ET ACCESSOIRES
2.3.1.1 Conditions générales de pose des câbles HTA
REGLES
RECOMMANDATIONS
TEMPERATURE DE POSE
La température mesurée sur la gaine du câble
doit être comprise entre 0° et 35°C
Lorsque la température ambiante est inférieure
à 0°C, des précautions spéciales doivent être
prises pour réchauffer le câble pendant un
temps suffisamment long, afin de lui rendre sa
souplesse au moment du déroulage.
En cas d’impossibilité de réchauffage le
déroulage est différé.
En cas de forte chaleur, il est recommandé
d’assurer le stockage avant pose sur site à
l’ombre.
Si on constate un phénomène de plissement
de la gaine PVC et/ou de l’écran d’aluminium
du câble sur touret, on effectuera un constat
contradictoire avec le constructeur.
Le tronçon de câble correspondant ne devra
pas être posé.
**********************
EFFORTS DE TRACTION
Il importe, pendant toute la durée de
l’opération, de limiter la contrainte de
traction à la valeur fixée par le
constructeur.
Les efforts ne doivent généralement
pas dépasser la valeur de 3 daN/mm².
Efforts de traction maximum
Section (mm²)
Effort (daN)
95
855
150
1350
240
2160
On utilise pour la contrôler un dynamomètre si
possible à limiteur de couple.
**********************
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Page 2.3.1
REGLES
RECOMMANDATIONS
RAYON DE COURBURE
Les changements de direction sont déterminés
de telle façon que le rayon de courbure du
câble, après pose, ne soit pas inférieur à 10
fois son diamètre extérieur.
Suivant la méthode et la machine utilisée pour
la pose du câble, on distingue deux types de
déroulage :
- le déroulage avec traction
lorsque le câble est tiré à la main ou à l’aide de
treuils, le touret est alors fixe,
Dans cette phase de tirage, le rayon de
courbure du câble ne doit pas être inférieur à
20 fois son diamètre extérieur.
Le rayon de courbure du câble posé doit donc
respecter les valeurs suivantes :
Section
3 x 95 3 x 150
3 x 240
(mm²)
Rayon mini
70
80
90
(cm)
Le rayon de courbure du câble lors du tirage
doit donc respecter les valeurs suivantes :
Section
3 x 95 3 x 150
3 x 240
(mm²)
Rayon mini
140
160
180
(cm)
- le déroulage sans traction
lorsque le câble est posé à fond de fouille à la
main ou à l’aide d’une machine de pose
mécanisée, le touret se déplace alors en
même temps que la machine.
GALET D’ALIGNEMENT
Le rayon de courbure autorisé lors de la mise
en oeuvre ne doit pas être inférieur à 1 mètre
en tout point du câble
On prendra la précaution d’installer des galets
supplémentaires (d’alignement ou d’angle) sur
le cheminement du câble, éventuellement sur
la machine et dans le caisson dans le cas de
pose mécanisée.
GALET D’ANGLE
**********************
NOMBRE MAXIMAL DE PLIAGES INVERSES
Le nombre de pliages à 90° au minimum du
rayon de courbure autorisé est limité à deux.
**********************
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Page 2.3.2
REGLES
RECOMMANDATIONS
GAINE EXTERIEURE
L’intégrité de la gaine extérieure est essentielle
à la fiabilité du câble.
Tout incident doit être signalé au maître
d’oeuvre qui informera le maître d’ouvrage.
Si une entaille est localisée sur la gaine et
affecte moins de la moitié de l’épaisseur de la
gaine et qu’aucune déformation ni écrasement
du câble ne sont constatés, la réparation est
effectuée par pose d’une gaine.
Dans tous les autres cas, on élimine la partie
en défaut et on procède à une réparation par
pose d’une jonction ou d’une bretelle.
En cas de déroulage au sol, le câble doit être
protégé à chaque fois qu’il existe un risque de
passage de véhicule (entrées de propriétés,
d’exploitations agricoles,...)
**********************
POSE DE FOURREAUX EN ATTENTE
L’utilisation de fourreaux en attente permet
d’éviter une nouvelle ouverture de tranchée sur
le même parcours dans des délais rapprochés.
On prend soin alors de reporter leur
positionnement sur la cartographie.
Le diamètre intérieur des fourreaux doit être
approprié au diamètre apparent du câble.
On utilise généralement des fourreaux en
matière synthétique.
Néanmoins, dans les traversées soumises à
des efforts d’écrasement importants et lorsqu’il
n’est pas possible de respecter les
profondeurs habituelles, on peut utiliser des
fourreaux métalliques.
**********************
CAPOTS D’EXTREMITES
Les capots assurent l’étanchéité en extrémité
de câbles et doivent être conservés intacts.
En cas de défaut de capot, il est impératif de
vérifier l’absence de pénétration d’eau dans
l’âme (en retournant le câble on pourra voir si
de l’eau s’écoule ou pas).
Si on constate une pénétration d’eau, on
coupe le câble sur une longueur suffisante (de
l’ordre d’un demi-tour de touret) et on
reconstitue les capots individuellement phase
par phase ainsi que la préparation des
extrémités le cas échéant.
En aucun cas les extrémités du câble ne
doivent heurter le sol (risque d’éclatement du
capot).
**********************
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Page 2.3.3
REGLES
RECOMMANDATIONS
BORNAGE DES OUVRAGES
Dans le cas où il est impossible de trouver des
repères immuables à proximité immédiate d’un
ouvrage pour le report et la cotation en
cartographie, la mise en place systématique de
bornes de repérage des câbles souterrains est
obligatoire (NF C 11-201).
Dans les autres cas, s’agissant d’ouvrages par
définition invisible, et en particulier lorsqu’ils
sont établis en zone peu dense, le bornage
constitue un complément intéressant en
répondant à deux attentes :
• information des tiers sur la présence d’un
câble électrique en sous-sol, (sécurité lors
de travaux envisagés au voisinage)
• aide au repérage et à l’identification de
l’ouvrage en complément du support
cartographique.
Compte tenu de la diversité des
environnements géographiques et physiques,
le choix de la nature, du nombre et de
l’emplacement des bornes est déterminé par
l’exploitant du réseau en accord avec le maître
d’ouvrage au moment de l’étude.
On choisit le type de borne (forme, dimensions
- et en particulier hauteur -, matériau, système
de fixation...) en fonction des contraintes et
risques de détérioration voire de destruction
encourus (machines agricoles, engins
d’entretien des voiries...) et en fonction des
buts à atteindre. La couleur des bornes est
rouge pour les ouvrages d’énergie électrique.
Selon les cas, les bornes sont positionnées à
l’aplomb du câble (lorsque cela est possible)
ou sont déportées (on indique alors sur une
plaque équipant la borne les distances
horizontales remettant de repérer le câble)
Dans tous les cas, un texte attirant l’attention
sur le niveau de tension de l’ouvrage peut être
inscrit sur une plaque fixée à la borne.
Elle peut également comporter un numéro
permettant le repérage en cartographie, le
suivi et la maintenance de ces matériels.
Suivant les nécessités, on installe des bornes
* pour marquer simplement des points
singuliers
• changement de direction,
• changement de coté de voirie,
• franchissement d‘un obstacle (carrefour,
pont...),
• traversée de propriétés privées,
• présence d’accessoires sur le câble
(dérivation, jonction,...).
ou, dans le cas de parcours linéaires
importants,
* pour visualiser et repérer les tronçons
• une borne tous les x mètres.
Il convient dans tous les cas où le bornage
existe de prévoir ses modalités de
maintenance.
**********************
ZONE DE POSE DES CABLES
Le câble HTA C 33-223 est étudié pour être
enterré en pleine terre s’il existe suffisamment
de terre fine
La réutilisation des déblais sera toujours
privilégiée. Soit sans traitement, soit après
criblage et tamisage soit après recyclage
(broyage, concassage et criblage).
Le matériau de la zone de pose doit être
conforme à la spécification de la zone du pose
du câble (cf. annexe 1).
**********************
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Page 2.3.4
REGLES
2.3.1.2 Pose traditionnelle
On s’assure que les moyens mise en oeuvre
au déroulage exercent une traction
suffisamment continue et progressive.
RECOMMANDATIONS
Si le tirage du câble met en oeuvre un moyen
mécanique, le dispositif d’accouplement du
câble au système de traction est réalisé :
• soit par l’intermédiaire d’une tête à souder,
dans le cas où il est nécessaire que les
conducteurs soient utilisés pour la
transmission des efforts (câbles de grande
longueur)
• soit au moyen d’une chaussette (adaptée
au diamètre apparent de la torsade dans les
autres cas (câbles de courte longueur).
On prend soin , alors, après tirage, d’amputer
d’une longueur d’environ 1,5 m l’extrémité du
câble sur laquelle a été fixée la chaussette
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Page 2.3.5
REGLES
2.3.1.3 Pose mécanisé
Par pose mécanisée on entend :
•
•
•
•
ouverture de fouille,
pose simultanée du câble,
du dispositif avertisseur,
du matériel de raccordement,
(éventuellement)
• remblayage de la fouille.
au cours d’une seule opération.
Quatre types de machines sont utilisées pour
la pose mécanisée des câbles :
•
•
•
•
les trancheuses à roue,
les trancheuses à chaîne,
les charrues fileuses,
le soc araignée.
Les plus utilisées aujourd’hui sont les
trancheuses et les charrues fileuses.
D’autres matériels (par exemple le soc
araignée) apparaissent comme des
compléments intéressants.
Le choix de la machine de pose est de la
responsabilité de l’entreprise.
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Version du 22.04.1996
RECOMMANDATIONS
Les dispositions générales énoncées ci-contre
s’appliquent et on portera, de plus, une
attention toute particulière aux points suivants :
La section de passage minimale
recommandée du caisson ou de la goulotte
devra être de 160 mm x 160 mm pour un câble
de section 240 mm².
Un choix différent doit respecter une garde de
10 mm autour de l’enveloppe du câble et
accessoires (soit le diamètre maximal + 20
mm)
Au moment du passage des jonctions on
vérifie à l’oeil nu que le câble ne subit ni
tension mécanique, ni vibrations excessives
qui seraient de nature à endommager le câble
et les accessoires.
(l’emploi de charrue fileuse à soc vibrant lié
rigidement au caisson de pose est à proscrire)
Un frettage par un ruban permet de maintenir
en trèfle les phases raccordées et facilite leur
passage dans la machine de pose.
Les éléments de guidage et de support doivent
permettre aux câbles de respecter le rayon de
courbure minimum imposé et éviter tout
coincement et frottement sur les parties
rugueuses ou agressives
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Page 2.3.6
REGLES
2.3.1.4 Pose sans tranchée
La méthode de pose sans tranchée recouvre
plusieurs techniques :
• non guidées,
• guidées à distance,
• guidées en direct,...
Nous n’évoquerons ici que le principe dit du
« forage dirigé » :
RECOMMANDATIONS
Le fourreau pour les canalisations électriques
est obligatoire pour constituer la protection et
le repérage du fait de l’impossibilité de poser le
grillage avertisseur dans ce cas de passage en
sous-oeuvre.
Il devra comporter un repère rouge sur toute
sa longueur pour être identifié sans ambiguïté.
Ses propriétés sont données dans le cahier
des charges pour fourreau pour la pose de
câbles électriques par forage dirigé (cf.
annexe 4)
Il s’agit de réaliser le forage d’un trou pilote
entre deux fouilles (distantes d’environ 100 à
150 m dans l’état des techniques actuelles) à
l’aide d’une unité hydraulique poussant un train
de tiges équipé d’une tête d’injection à haute
pression d’eau et de bentonite.
Ce trou pilote étant, dans un deuxième temps,
élargi au diamètre voulu (de 50 à 200 mm
environ) par des passages successifs
d’aléseurs coniques de dimension appropriée.
La dernière opération consistant à réaliser la
mise en place du fourreau toujours à l’aide du
train de tiges, dans lequel on réalisera
ultérieurement le tirage du câble par un treuil
muni du dispositif de limitation de couple.
Cette technique permet la pose d’un câble en
évitant un certain nombre d’inconvénients
rencontrés lors de pose traditionnelle avec
ouverture de tranchée.
Néanmoins, les limites liées à
l’encombrement et à la nature du sous-sol
doivent conduire à l’utiliser avec
discernement, après une reconnaissance et
une étude préalables du sous-sol
confirmant ou non sa faisabilité.
En tout état de cause, ce type de chantier
requiert une préparation très complète et
très détaillée condition incontournable de
sa réussite.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page 2.3.7
REGLES
RECOMMANDATIONS
2.3.1.5 Confection des accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation
Les accessoires de terminaison, de jonction et
de dérivation doivent être :
• conformes aux publications :
*C 33 050
*C 33 051
*C 33 052
• réalisés par du personnel ayant reçu une
formation spécifique.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996
Pour les chantiers où les jonctions de câbles
sont réalisées simultanément à la pose du
câble,
il est impératif de:
• ralentir la vitesse d’avance de la machine
de pose et être prêt à stopper
immédiatement,
• disposer de personnel pour guider le
passage des jonctions en effectuant une
vérification visuelle du bon passage des
accessoires dans le caisson,
• dans la définition du déroulement du
chantier et afin de l’optimiser, il convient de
prévoir le personnel et du matériel de
raccordement de dépannage disponibles
immédiatement afin de pallier tout incident
sur câble et de limiter l’interruption de
chantier.
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Page 2.3.8
REGLES
2.3.2
RECOMMANDATIONS
EMERGENCES
2.3.2.1 Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil
L’étude définit un emplacement répondant à de
multiples considérations :
•
•
•
•
électriques,
d’exploitation,
d’intégration au site,
de mise en oeuvre.
On veille notamment à la bonne réalisation des
circuits de mises à la terre dont le rôle est de
permettre l’écoulement dans le sol des
courants de défauts de toutes origines (chocs
de foudre, défauts à 50 Hz, charges
électrostatiques)
La prise de terre est réalisée en fond de fouille
lors de l’exécution des fondations par un
conducteur en cuivre nu de section 25 mm²
minimum formant une boucle disposée sur le
périmètre extérieur du génie civil.
Par ailleurs, la sécurité des personnes et des
animaux doit être assurée par une limitation
de la tension de pas et de contact à
l’intérieur et aux abords immédiats du local
A cet effet, un second circuit constitué d’un
conducteur de cuivre nu de 25 mm² de section
minimale posé à 50 cm autour de l’enveloppe
à une profondeur d’environ 20 à 30 cm réalise
une ceinture équipotentielle reliée au circuit
de mise à la terre de fond de fouille.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996
L’étude précise, notamment, les points
suivants:
• le tronçonnement optimal de l’ossature,
répartition des charges, pertes,...
• l’accès aisé et immédiat pour les
manoeuvres y compris en conditions
difficiles : inondations, qualité de réception
radio en cas de télécommande par cette
voie, facilité d’entretien...,
• la dissimulation dans le paysage
environnant,...
• le raccordement immédiat ou différé des
câbles, réalisation des circuits de terre,...
Dans certains cas, on peut être amené à
confectionner un trottoir d’exploitation si celuici n’est pas fourni par le constructeur et,
éventuellement, un trottoir de propreté (à
définir localement).
Le niveau du sol fini est établi pour assurer
l’accès et l’ouverture / fermeture des portes
sans difficulté.
Toutes les recommandations préconisées par
le constructeur quant aux modalités de
transport et de manutention du matériel sont
scrupuleusement respectées pour éviter tout
risque de fragilisation de l’enveloppe et
contraintes éventuelles sur l’appareillage.
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Page 2.3.9
REGLES
RECOMMANDATIONS
La pose d’un fourreau à la pénétration
dans le génie civil maçonné permettra
d’assurer la protection mécanique des
câbles dans le temps.
2.3.2.2 Raccordement électrique
La confection des accessoires et le
raccordement des câbles sont réalisés
conformément aux spécifications
techniques en vigueur
On doit respecter le rayon de courbure des
câbles et ne pas blesser les isolants des
câbles lors de leur mise en place
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996
Dans la mesure du possible on détermine
également la position géographique des
appareils par rapport aux tronçons de
câbles correspondant afin d’éviter des
croisements, qui sont toujours risque de
confusion en exploitation, et leurs
conséquences
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Page 2.3.10
CHAPITRE 3
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page 3.0.1
3. TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE
3.1
GENERALITES
3.1.1
Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10)
3.1.2
Poste urbain compact (PUC)
3.1.3
Poste socle (PS) de 100 kVA ou 160 kVA
3.1.4
Poste maçonné en élévation, en immeuble ou enterré
3.1.4.1 Poste maçonné en élévation, type cabine basse (CB)
3.1.4.2 Poste en immeuble (IM)
3.1.4.3 Poste enterré
3.1.5 POSSIBILITÉ D’ALIMENTATION PROVISOIRE
3.2
3.3
ETUDES
3.2.1
Emplacement
3.2.2
Dispositions intérieures
3.2.3
EXEMPLES DE DISPOSITIONS TYPES
MISE EN OEUVRE ET REALISATION
3.3.1
Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10)
3.3.1.1 Mise en œuvre
3.3.1.2 Masses et dimensions
3.3.1.3 Caractéristiques de l'enveloppe
3.3.1.4 Équipement électrique
3.3.1.4.1 PAC 6
3.3.1.4.2 PAC 8
3.3.1.4.3 PAC 10
3.3.2
Poste préfabriqué à encombrement réduit
3.3.2.1 Mise en oeuvre
3.3.2.1.1 Poste urbain compact (PUC)
3.3.2.1.2 Poste socle (PS)
3.3.2.2 Conditions d'exploitation
3.3.2.2.1 Poste urbain compact (PUC)
3.3.2.2.2 Poste socle (PS)
3.3.2.3 Équipement électrique
3.3.2.3.1 Poste urbain compact (PUC )
3.3.2.3.2 Poste Socle (PS)
3.3.3
Poste en construction traditionnelle
3.3.3.1 Choix de l'emplacement
3.3.3.2 Génie Civil
3.3.3.2.1 Poste maçonné en élévation type cabine basse
3.3.3.2.2 Poste en immeuble
3.3.3.3 Équipement électrique
3.3.3.2.1 Tableaux HTA
3.3.3.2.2 Liaison HTA entre la cellule protection et le transformateur
3.3.3.2.3 Raccordement HTA au transformateur
3.3.3.2.4 Transformateur HTA/BT
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Page 3.0.1
3.3.3.2.5 Liaisons BT
3.3.3.2.6 Appareillage BT
3.3.3.2.7 Départs BT
3.3.3.2.8 Autres installations électriques BT
3.3.3.2.9 Coffret d'alimentation de l'éclairage public
3.3.3.4 Mises à la terre
3.3.3.4.1 Circuit de terre des masses
3.3.3.4.2 Éléments à relier au circuit de terre des masses
3.3.3.4.3 Mise à la terre du neutre BT
3.3.3.4.4 Réalisation de la prise de terre des masses
3.3.3.4.5 Circuits de protection et de mise à la terre des postes HTA/BT
3.4
CRITERES DE CHOIX D’UN TYPE DE POSTE
3.4.1
Evolutivité de la charge
3.4.2
Evolutivité de la zone à desservir
3.4.3
Sensibilité des clients aux coupures d'alimentation
3.4.4
Nature du réseau de proximité
3.4.5
Besoin d’équipement en télécommande ou automatisme
3.4.6
Grilles d’aide au choix du type de poste
3.4.7
Choix du type d’appareillage HTA
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 27.05.1999
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Page 3.0.2
3. TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE
Ce chapitre traite de la réalisation et de l’équipement électrique des postes HTA/BT de
distribution publique raccordés à des réseaux HTA souterrains. Nous trouverons
successivement décrits les caractéristiques générales des divers types de postes, les
contraintes à étudier liées à l'environnement et à l'exploitation, les critères qui président à leur
choix et enfin une courte description des démarches administratives nécessaires pour
l’implantation d'un ouvrage neuf.
Sont exclus, les postes sur poteau et les postes bas simplifiés conçus pour être raccordés soit
sur des ossatures aériennes, soit sur des dérivations ou grappes aériennes de réseaux HTA.
3 .1
GENERALITES
Le poste HTA/BT est prévu en taille et aménagement pour permettre l’installation et
l'exploitation des appareillages qui ont été définis préalablement en fonction de la puissance à
desservir à terme, de leur situation au regard de la structure du réseau HTA et de la nécessité
ou non de prévoir la télécommande des organes de manoeuvre.
De plus, leur emplacement est déterminé de façon à privilégier leur facilité d'accès et la rapidité
des interventions.
Les postes HTA/BT sont des locaux techniques "réservés aux électriciens", au sens de la
publication UTE C 18-510. Le génie civil doit tenir compte des contraintes de protection contre
les incendies exigées par l'Arrêté interministériel (art. 19) du 2 avril 1991 et la NF C 17-300 avec
son additif A1 et selon les cas, de la réglementation sur les immeubles de grande hauteur ou les
locaux recevant du public.
Hormis les postes socles qui font l'objet d'une description particulière au paragraphe 3.1.3, ils
comportent systématiquement :
- un tableau HTA ;
- les affiches réglementaires en application de l'arrêté de 14 février 1992 ;
- des détecteurs de défaut ;
- un ou plusieurs transformateurs ;
- un ou plusieurs tableaux de distribution BT ;
- l'équipement nécessaire à l'éclairage intérieur et une prise de courant basse tension sans
broche de terre, référence NF C 11-201 - art. 52.13 ;
- l'équipement d'éclairage public dans la majorité des cas ;
- et généralement :
* les matériels spécifiques nécessaires à la télécommande, à l’automatisation et à la
télésignalisation ;
*un concentrateur de télérelève.
Le local du poste doit permettre l'installation d'un transformateur d'une puissance de 1.000 kVA,
sauf impossibilité à traiter au cas par cas.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRNS
Version du 27.05.99
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Page 3.1.1
Dans certains cas, il peut être prévu d'installer plusieurs transformateurs d'une puissance
unitaire maximale de 1.000 kVA, chaque transformateur est protégé par un interrupteur-fusible
qui fait partie du tableau HTA.
Les postes HTA/BT peuvent être :
- préfabriqués ;
- maçonnés ;
- en immeubles ;
- enterrés.
Ils doivent être agrées au sens de la norme NF C 11-201.
3.1.1 Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10)
Ce poste, de dimensions réduites, permet :
- une mise en place rapide et simple ;
- de disposer de produits garantissant un niveau de performance ;
- d'assurer le contrôle de la qualité des fabrications ;
- une certaine standardisation ;
- une esthétique de qualité industrielle.
Trois types de postes existent selon les besoins en taille et équipement :
- le PAC 6 dont la surface est de moins de 6 m2 au sol ;
- le PAC 8 dont la surface est de moins de 8 m² au sol ;
- le PAC 10 dont la surface est de moins de 10 m2 au sol.
La hauteur maximale hors sol de ces postes est de 2,60 m, hors aménagements spécifiques
(toiture ou habillage extérieur).
Note : Ces aménagements (toiture rapportée ou habillage extérieur) sont destinés à
répondre aux contraintes locales d’environnement. Ils ne doivent en aucun cas
affecter les caractéristiques spécifiées de l’ouvrage, étanchéité, tenue mécanique,
efficacité de la ventilation, etc.
Ils doivent être indiqués dans le dossier technique ou administratif de l’ouvrage
ainsi que leur mode de réalisation (ex : fixation d’une toiture rapportée).
Ces aménagements doivent impérativement être réalisés sous la responsabilité du fabricant afin
de conserver la garantie décennale. Celui-ci précisera, de manière explicite et pour chaque
poste, si un entretien est nécessaire.
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Page 3.1.2
3.1.2
Poste urbain compact (PUC)
Ce poste est préfabriqué, le génie civil de type semi-enterré, ses caractéristiques principales
sont
- surface au sol inférieure à 6 m2 ;
- hauteur maximale 1,50 m hors sol ;
- manoeuvres de l'extérieur du poste ;
- esthétique de qualité industrielle.
Les manoeuvres effectuées de l'extérieur, le rendent difficile à exploiter en cas d'intempéries,
notamment dans les sites à fort enneigement, soumis à des vents forts.
3.1.3
Poste socle (PS) de 100 kVA ou 160 kVA
Par sa capacité limitée à 160 kVA et son mode de raccordement HTA en simple dérivation, ce
poste est adapté à la desserte des zones d'habitat peu dense, hameaux ou écarts.
Ses caractéristiques principales sont :
- encombrement réduit : largeur 1,50m, profondeur 1m, hauteur 1,30m ;
- un transformateur "intrinsèquement sûr" (fonction assurée par une protection par fusibles HTA
intégrés dans la cuve de l’appareil) ;
- alimenté en simple dérivation à partir d'un réseau souterrain ;
- manoeuvres d'exploitation effectuées de l'extérieur mais limitées à l'ouverture ou la
fermeture du disjoncteur basse tension ;
- génie civil discret s’intégrant bien dans l’environnement tout en facilitant les accès
d’exploitation.
Le poste socle peut être la solution permettant de disposer d’un transformateur protégé dans le
cas d’une mise en souterrain du réseau HTA, et en particulier lors de l’augmentation de la
puissance de court circuit HTA qui impose une protection amont. Cela peut être le cas lors de la
reprise de l’alimentation d’un poste « bas de poteau » existant.
Si nécessaire on prendra les dispositions adéquates permettant d’assurer la pérennité de
l’ouvrage suivant son environnement :
- protection contre les chocs par des véhicules (circulation et manoeuvre des véhicules pour
stationnement par exemple) ;
- protection lors des opérations d’entretien de la voirie et de ses abords (curage de fossés,
débroussaillage,...).
Il est possible d’utiliser une fosse préfabriquée ou réalisée localement, qui permet d’améliorer
les conditions de tirage des câbles.
3.1.4
Poste maçonné en élévation, en immeuble ou enterré
Ces types de postes sont réalisés pour répondre à des contraintes spécifiques en matière :
- d’installation d’appareillage (nombre et encombrement des cellules « interrupteur » ou
« disjoncteurs »,...) ;
- d’intégration dans l’environnement (forme du terrain disponible, architecture particulière,
intégration à d'autres bâtiments, isolation phonique...); qui ne peuvent être satisfaites par
l’utilisation d’un poste préfabriqué.
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3.1.4.1
Poste maçonné en élévation, type cabine basse (CB)
Il s'agit d’un bâtiment de type en élévation isolé. La réalisation sur mesure du génie civil permet de
résoudre tous problèmes liés à des configurations non standard de l'appareillage, transformateurs
multiples, raccordement de plus de deux câbles HTA, grand nombre de câbles BT, intégration dans
le site, etc...
3.1.4.2
Poste en immeuble (IM)
L’installation d’un poste dans un local spécifique d’un immeuble avec les mêmes critères
d’équipement que pour le poste en élévation isolé, permet une meilleure intégration dans le site
mais doit être prévue dès la conception du bâtiment (accès, isolation acoustique etc.).
3.1.4.3
Poste enterré
Ce type de génie civil est réservé aux cas exceptionnels pour lesquels aucune autre solution
n’est réalisable et quand l'emplacement est impératif du point de vue de la distribution des
charges. Il nécessite une étude qui doit tenir compte en particulier des risques d'inondation
(utilisation impérative d’appareillage HTA monobloc), des contraintes de ventilation, de la
sécurité des exploitants, de la manutention des transformateurs et de la résistance mécanique
des trappes d'accès. Chaque contrainte est beaucoup plus difficile à maîtriser ici que pour tout
autre type d'ouvrage.
3.1.5 POSSIBILITÉ D’ALIMENTATION PROVISOIRE
Les objectifs de réduction des coupures lors de travaux ou incidents conduisent à prendre des
dispositions constructives sur la majorité des postes pour que la réalimentation BT par un
groupe électrogène soit possible.
Pour cela, une sortie avec « passe-câbles » de diamètre suffisant (environ 120 mm) doit être
ménagée lors de la construction ou la fabrication pour permettre le passage d’un câble BT
multipolaire de 150 mm² et sa connectique éventuelle. Ce passage est prévu sur la façade
principale pour pouvoir effectuer un raccordement BT provisoire ou le dépannage du poste par
groupe électrogène. Les degrés de protection de l’enveloppe doivent être conservés lorsque le
câble est en place.
Cette disposition est à mettre en oeuvre sur les postes préfabriqués type PAC, les postes en
maçonnerie traditionnelle ou en immeuble. Elle est toutefois difficilement réalisable sur les
postes de type PUC.
Pour les postes socles, la réalimentation n’est pas prévue au niveau du poste, elle se fera sur le
réseau BT après séparation des départs BT du poste.
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Page 3.1.4
3 .2
ETUDES
L'étude de conception et de la réalisation d'un poste HTA/BT doit tenir compte des contraintes
spécifiques liées à son environnement, à son mode d'exploitation et à des conditions climatiques
particulières.
Le terrain sur lequel le poste sera construit fera l'objet d'un achat ou d’une convention de mise à
disposition ou d'une location. La surface du terrain tiendra compte des évolutions ultérieures
prévisibles.
Il sera tenu compte dans l'ensemble de l'étude des contraintes liées au cahier des charges de la
concession.
Une grille d’aide au choix du type d’appareillage HTA est proposée au § 3.4.7.
3.2.1
Emplacement
L'emplacement d'un poste est déterminé en premier lieu par des considérations d'ordre électrique
(renforcement du réseau BT, apparition de charges nouvelles importantes, etc.).
La nature même de l'ouvrage impose en outre que son emplacement satisfasse à certaines
conditions nécessaires à son exploitation.
Le constructeur d’un poste préfabriqué sera informé des conditions d’installation (talus par
exemple), il précisera les contraintes admissibles ou les dispositions techniques permettant
d’assurer la pérennité de l’ouvrage.
L'emplacement doit être choisi de façon à ce que les agents du Distributeur aient accès au poste
sans délai et à toute heure, pour effectuer les opérations nécessaires à l'exploitation du réseau.
En règle générale, le personnel doit avoir un accès direct à partir d'une voie publique, ou
éventuellement d'une voie privée si celle-ci est accessible en permanence.
Dans le cas exceptionnel d'accès par trappe, il convient d'éviter de placer celle-ci dans un passage
qui doit être laissé libre en permanence pour des raisons de sécurité (passage pompiers - sorties de
secours, etc.).
• Facilités d'accès du matériel
Les voies d'accès au poste doivent être aussi directes que possible pour permettre l'amenée à pied
d'oeuvre, par camion, de transformateurs pesant jusqu'à 2 tonnes.
Pour permettre la manutention facile du matériel, les abords de la porte doivent toujours être laissés
libres. Dans les cas d'accès par puits ou par cour extérieure, l'espace au-dessus de l'ouverture doit
être dégagé sur une hauteur d'environ 4 mètres pour permettre le débattement d'un engin de levage.
Dans les cas particuliers de postes en immeubles, sans accès direct à la voie publique (par exemple
lorsque le matériel doit transiter par des couloirs) un passage d'au moins 1,50 m de largeur, d’une
hauteur minimale de 2,50 m doit toujours être laissé libre. Ce passage est établi pour pouvoir
supporter une charge roulante de 5.000 daN/m2 . Dans ce cas l'accès de l'immeuble s'effectue par
une porte équipée d'une gâche électrique une clef de déverrouillage de la porte sera entreposée à
demeure dans un coffret condamné par une serrure type utilisée par l'exploitant.
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Page 3.2.1
• Accès des canalisations HTA et BT.
L'emplacement du poste doit permettre la pose, à partir de la voie publique, de toutes les
canalisations souterraines, actuelles et futures, nécessaires à son exploitation.
Le passage des câbles en terrain privé doit faire l'objet d'un accord particulier par une convention
régularisée par acte notarié ou par un acte administratif.
• L'emplacement du poste doit le mettre à l'abri des inondations et des infiltrations
Si le seul emplacement est situé en zone inondable, on aura recours à des dispositions particulières
(surélévation, cuvelage étanche).
• Protection acoustique
Un poste de transformation peut être source de bruits parfois gênants pour le voisinage.
Pour minimiser la gêne des riverains et éviter des interventions ultérieures toujours onéreuses et
incertaines quant à leur efficacité, il convient d'évaluer dès la conception de l'ouvrage le niveau
sonore susceptible d'être perçu dans le proche voisinage.
Les limites suivantes doivent être respectées :
-
postes extérieurs 35 dB (A) de nuit en avant des habitations les plus proches (2 m des
façades);
postes en immeubles 30 dB (A) de nuit à l'intérieur des pièces principales (chambre, séjour).
• Intégration au site
Le public devient très sensible à la qualité du cadre de vie et en particulier à l'aspect des bâtiments.
Des précautions doivent être prises pour insérer visuellement les ouvrages dans l’environnement.
• Autres sujétions
L'emplacement du poste, même en immeuble, doit permettre la réalisation d'une ventilation naturelle
efficace, débouchant à l'air libre soit directement, soit le cas échéant par des gaines. On laissera
une distance minimale de 20 cm entre grille(s) de ventilation et murs ou obstacles extérieurs. En
zone polluée ou marine, on évitera d'orienter les aérations face aux vents dominants.
Dans le cas d’un environnement sévère (humidité, condensation, pollution chimique, zone marine),
on privilégiera l’utilisation d’un appareillage HTA monobloc.
3.2.2
Dispositions intérieures
Lors de l'étude d'un poste HTA/BT, on tient compte des principes généraux suivants :
-
éloigner le transformateur de la porte d'accès pour garantir la sécurité du personnel pour
faciliter l'accès aux appareils à manoeuvrer ou en cas d’incendie ;
-
placer de préférence les tableaux HTA et BT perpendiculairement à la face d'accès (qui est le
plus souvent celle de l'arrivée des câbles) et le plus rapproché possible de celle-ci afin de
réduire la longueur des caniveaux et des câbles HTA et BT à l'intérieur du local.
-
rechercher la position du transformateur de telle sorte que sa mise en place ne conduise pas
à effectuer une rotation de l'appareil sur lui-même; dans les postes comportant une fosse à
huile, cette rotation ne serait d'ailleurs possible qu'en augmentant inutilement la surface du
local ;
-
s'assurer, lorsqu'il existe, que le couloir ou l'aire de manoeuvre permettant au personnel
d'accéder aux divers appareillages a une largeur minimale de 80 cm (cf. NF C 11-201) en
tenant compte du débattement maximum des poignées de manoeuvre ;
-
ménager la place nécessaire pour installer éventuellement des appareils divers de mesure,
contrôle, télécommande, etc. ;
-
pouvoir, en cas d'avaries ou de changement de puissance, extraire facilement le
transformateur ;
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Page 3.2.2
-
un espace de 10 cm entre les parois du poste et le transformateur est ménagé pour faciliter la
circulation de l'air le long des ailettes de refroidissement, en aucun cas il ne pourra être
inférieur à 5 cm ;
-
disposer d'un emplacement tel qu'il accepte, compte tenu de la recommandation ci-dessus,
un transformateur de 1.000 kVA ;
-
disposer les bornes BT du transformateur, qui ne sont pas isolées, côté paroi du poste pour
des raisons de sécurité ;
rendre la plaque signalétique du transformateur visible, une fois celui-ci en place ;
-
placer le tableau BT le plus près possible du transformateur pour obtenir la liaison BT la plus
courte possible ;
-
rendre aisée la commande de l'interrupteur BT ;
-
encastrer le (ou les) coffret(s) normalisé(s) d'éclairage public, dont l'ouverture s'effectue vers
l'extérieur, dans la paroi du poste sans en diminuer le degré de protection ;
-
réaliser les circuits de mise à la terre des masses en respectant les valeurs de prise de terre
normalisées ;
-
s'assurer de la coordination des protections fusibles pied de colonne / fusibles
accompagnement disjoncteur / fusibles BT du tableau du poste / fusibles HTA du poste ;
-
-
s'assurer de la bonne évacuation de la chaleur et éviter la formation de condensation
(position et dimension correctes des ventilations, chauffage éventuel des cellules HTA tout en
respectant les isolements 10 kV - 50 Hz et 20 kV choc entre circuit BT et masse et en
informant du risque de brûlure éventuel) ;
mettre en place une ceinture équipotentielle, dans le cas des postes à encombrement réduit
avec enveloppe métallique pour éviter, en cas d'incident, des élévations de potentiel
importantes entre l'enveloppe et le sol autour du poste. Il convient de placer cette ceinture à
environ 50 cm de l'enveloppe et à 20 cm de profondeur, elle sera réalisée en cuivre nu d'une
section minimale de 30 mm2 et reliée au circuit de terre des masses.
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Page 3.2.3
3.2.3
EXEMPLES DE DISPOSITIONS TYPES
Postes HTA/BT
Poste HTA/BT en sous-sol d'immeuble
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Page 3.2.4
3 .3
MISE EN OEUVRE ET REALISATION
3.3.1
Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10)
Sont décrits ci-dessous les postes préfabriqués avec couloir de manoeuvre de moins de 6 m2
(PAC 6 de moins de 8 m2 (PAC 8) et moins de 10 m2 (PAC 10).
3.3.1.1
Mise en œuvre
La mise en oeuvre, ne nécessite pas d'importants travaux préparatoires de génie civil.
La mise en place peut s’effectuer en moins d’une demi-journée (excavation prête,
raccordements exclus).
Les interventions sur le chantier sont limitées :
• aux travaux préparatoires :
-
exécution du terrassement ou de l'excavation en s'assurant de la stabilité du sol ;
-
pose en fond de fouille d'un conducteur en cuivre nu de 30 mm2 de section minimale,
formant boucle ;
-
réalisation d'une forme nivelée en sable compacté ou en béton maigre ;
-
si l'enveloppe du poste est métallique, raccordement au conducteur de terre posé à fond
de fouille, d'une ceinture équipotentielle constituée par un câble en cuivre nu de 30 mm2
de section posé à 50 cm de l'enveloppe, à une profondeur d'environ 20 à 30 cm sous un
trottoir de propreté décrit ci-dessous.
•
à la mise en place du poste ;
•
aux raccordements des canalisations électriques extérieures.
•
aux travaux de finition :
- confection d'un trottoir de propreté autour de l'enveloppe du poste, tout au moins devant
sa façade principale ;
-
aménagement des abords et des accès ;
-
confection d'un trottoir d'exploitation devant le coffret d'éclairage public.
La mise en oeuvre doit respecter l'intégrité de l'enveloppe et du matériel pour maintenir la
conformité au degré de protection requis.
Note : Les opérations de transport, livraison et déchargement sont de la
responsabilité du fabricant. En cas de déplacement ultérieur, il y aura lieu de
faire appel à celui-ci et de lui confier la responsabilité de cette opération.
3.3.1.2
Masses et dimensions
Ses masses et ses dimensions font de ce type de poste un ensemble transportable par route
généralement sans recours à un convoi exceptionnel. Des dispositifs adaptés sont prévus pour
la manutention du poste par grue.
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Page : 3.3.1
Les dimensions imposées de l'enveloppe sont :
• hauteur du toit par rapport au niveau du sol ≤ 260 cm ;
• profondeur de la partie enterrée du poste ≤ 70 cm.
3.3.1.3
Caractéristiques de l'enveloppe
L'enveloppe comprend une partie en élévation et une partie enterrée (cuve), le tout constituant une
seule unité de transport.
Les deux parties peuvent être fabriquées à l'aide de matériaux différents. Ceux-ci doivent être
incombustibles et à l'abri des pénétrations d'eau. L'enveloppe peut être ainsi réalisée soit en bétons
traditionnels ou composites, soit en métal sous réserve qu'elle remplisse les conditions suivantes :
-
la forme, les dimensions et la couleur de l'enveloppe assurent une bonne intégration dans
l'environnement.
-
les façades extérieures présentent des reliefs (bossages ou crépi par exemple), afin d'éviter
la pose d'affiches,
-
le plancher intérieur doit se trouver à 10 cm au moins au-dessus du niveau du sol extérieur,
s'il est bétonné, et présenter une pente légère d'au moins 1 cm/m vers la porte d'accès ;
-
la hauteur libre sous plafond soit d'au moins 210 cm ;
-
les degrés de protection doivent être conformes à la définition désignée par le symbole IP 359
de la norme NF C 20-010 ;
-
les enveloppes doivent résister, par nature ou par protection, aux attaques des éléments
atmosphériques et à l'agressivité du sol ;
-
obtention d'une garantie décennale (NF C 11-201) ;
-
le refroidissement doit être assuré de manière satisfaisante.
Les ventilations haute et basse sont en règle générale situées sur des parois opposées du local et la
dénivellation entre elles est la plus grande possible.
La partie supérieure de l'enveloppe, ou toit, est calculée pour une surcharge de 250 daN/m2,
présente une étanchéité parfaite et une pente permettant l'écoulement des eaux pluviales.
Les matériaux utilisés pour les sols doivent être incombustibles (M0 ou M1), imputrescibles,
hydrofugés, capables de supporter une charge de 250 daN/m2 sous le transformateur.
Les portes s'ouvrent vers l'extérieur, de manière à ne pas créer d'obstacle ni de prise au vent, de
plus, elles sont munies d'un dispositif d'arrêt les maintenant contre la paroi du poste en position
d'ouverture. Elles sont équipées d'une serrure du modèle utilisé par le Distributeur et de moraillons
pouvant recevoir un cadenas de consignation ayant une anse de 10 mm de diamètre. Les portes
comportent les affiches réglementaires. Les portes fermées ont un recouvrement suffisant pour
éviter les pénétrations d'eau et permettre le montage d'un joint compressible dans le cas où une
isolation acoustique serait nécessaire.
La cuve comporte des orifices d'évacuation d'eau pour éviter la corrosion de l'enveloppe ; de ce
fait, il est interdit d'utiliser pour le transformateur des diélectriques liquides non biodégradables.
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Page : 3.3.2
3.3.1.4
Équipement électrique
Dans tous les cas, l'équipement électrique doit être fixé de telle façon qu'il puisse supporter
sans dommage les vibrations d'origines extérieures provenant du transport ou de
l'environnement sur le site; il doit aussi présenter une bonne tenue aux efforts nécessités par
les manoeuvres d'exploitation.
3.3.1.4.1 PAC 6
Ce poste est alimenté en coupure d’artère.
Chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA car le volume et la
disposition
de ce tableau ont une grande importance pour le refroidissement du
transformateur, les manoeuvres courantes d’exploitation et le comportement de l’appareillage
en cas de défaut interne.
Ils doivent pouvoir abriter :
-
deux "arrivées-interrupteur" (I) et un départ "protection-transformateur" (P) par interrupteur et
fusibles, constitué d’un ensemble monobloc dit "compact" 2I + P ;
un transformateur de puissance maximum 1.000 kVA ;
l’appareillage BT comprenant un tableau à 8 départs (ou 4 départs pour les transformateurs
jusqu’à 400 kVA) ;
-
un circuit d’éclairage avec prise basse tension ;
-
un ensemble (circuit + coffret) d’éclairage public accessible sans pénétrer dans le poste ;
-
un circuit de mise à la terre ;
-
éventuellement un ou plusieurs détecteurs de défaut.
3.3.1.4.2 PAC 8
Ce poste est alimenté en coupure d’artère.
Comme pour le PAC 6 et pour les mêmes raisons, chaque type de poste est agréé avec un type
particulier de tableau HTA.
L'équipement diffère de celui du PAC 6 par :
la possibilité d'installer plusieurs "arrivées-interrupteur" (I) et un départ "protectiontransformateur" (P) par interrupteur et fusibles, constitué d’un ensemble non évolutif monobloc
dit "compact" ou évolutif dit "modulaire" ( 2I + P, 3I + P, 2I + 2P...) ;
la présence éventuelle de la télécommande ou de l’automatisme associé à un ou plusieurs organes
de manoeuvres ;
3.3.1.4.3 PAC 10
Ce poste est alimenté en coupure d’artère.
Comme pour le PAC 6 et pour les mêmes raisons, chaque type de poste est agréé avec un type
particulier de tableau HTA.
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Page : 3.3.3
L'équipement diffère de celui du PAC 8 par la possibilité d’installer dans le tableau HTA un
Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (D.R.R.).
3.3.2
Poste préfabriqué à encombrement réduit
Les postes HTA/BT de distribution publique à encombrement réduit pour les réseaux
souterrains sont principalement les Postes Urbains Compacts (PUC) et les Postes Socles (PS).
Ils sont prévus pour des puissances de transformateurs pouvant évoluer pour les PUC jusqu'à
1.000 kVA et 160 kVA pour les PS.
3.3.2.1
Mise en oeuvre
3.3.2.1.1 Poste urbain compact (PUC)
La mise en place ne doit pas nécessiter d'importants travaux préparatoires et est identique à
celle des postes PAC. Elle comporte, en outre, la confection impérative d'un trottoir
d'exploitation devant les appareils de manoeuvre et d'un trottoir de propreté autour de
l'enveloppe du poste.
3.3.2.1.2 Poste socle (PS)
Le poste peut être entièrement préfabriqué ou constitué de deux ou trois éléments préfabriqués
assemblés sur place, c'est-à-dire que les unités de transport peuvent être, soit :
-
le poste complet ;
-
le socle et un sous-ensemble monobloc comprenant le transformateur, le disjoncteur et
l'enveloppe solidaires du transformateur ;
-
le socle, un sous-ensemble monobloc (comprenant transformateur et disjoncteur) et une
enveloppe indépendante.
La mise en place doit répondre aux mêmes exigences que celles des postes PAC.
3.3.2.2
Conditions d'exploitation
3.3.2.2.1 Poste urbain compact (PUC)
Les opérations courantes d'exploitation :
-
manoeuvre sur le tableau HTA ;
-
manoeuvre sur le tableau BT ;
-
déconnexion des prises de courant 24 kV ;
-
changement de prise sur le transformateur ;
-
changement des fusibles HTA ou BT ;
-
pose du pavé de terre (etc.), doivent être faciles à réaliser.
L'accès doit être obtenu sans utilisation d'un outillage spécial.
Dans le compartiment BT, un dégagement suffisant doit être prévu pour les mesures à la pince
ampèremétrique sur les départs et sur l'arrivée.
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Page : 3.3.4
Un trottoir d’exploitation d’au moins 70 cm de large est prévu devant le tableau HTA et le
tableau BT afin d’effectuer les opérations courantes d’exploitation depuis l’extérieur du poste
dans de bonnes conditions de sécurité.
Ce trottoir est conçu de telle façon qu'il assure l'écoulement des eaux de pluie vers l'extérieur du
poste. Il est recommandé de le prolonger tout autour du poste par un trottoir de propreté, afin
d'éviter l'obturation ultérieure des entrées d'air situées en partie inférieure de l'enveloppe.
3.3.2.2.2 Poste socle (PS)
Ce type de poste est prévu pour ne nécessiter aucun entretien.
Le poste doit être conçu de telle sorte que les opérations
courantes d'exploitation
(déconnexion des prises HTA, mise en place d'un pavé de terre et des moyens d'essai des
câbles, changement de prise sur le transformateur, manoeuvre du disjoncteur BT, mesures sur
le départ BT) soient réalisables juste après ouverture des portes.
En particulier, la position du disjoncteur basse tension doit permettre :
-
le raccordement de deux câbles aluminium de 150 mm2 ;
-
les mesures à la pince ampèremétrique sur ces câbles.
L'enveloppe (solidaire du transformateur ou indépendante) doit pouvoir être refermée lorsque
les prises de courant sont mises à la terre ou sur les plots de repos. Dans ce cas, l'équipement
doit toujours être inaccessible de l'extérieur (degré de protection IP 359 enveloppe fermée).
3.3.2.3
Équipement électrique
3.3.2.3.1 Poste urbain compact (PUC )
Ce poste est alimenté en coupure d'artère.
Chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA car la disposition de ce
tableau a une grande importance pour le refroidissement du transformateur, les manoeuvres
courantes d'exploitation et le comportement de l’appareillage en cas de défaut interne.
Il doit pouvoir contenir :
-
deux "arrivées-interrupteur" et un départ "protection transformateur" par interrupteur et
fusibles, constitué d’un ensemble monobloc (2I + P) ;
-
un transformateur de puissance maximale 1.000 kVA ;
-
l’appareillage BT comprenant un tableau à 8 départs (ou 4 départs jusqu’à 400 kVA) ;
-
un circuit d’éclairage et prise basse tension ;
-
un ensemble ( circuit + coffret ) d’éclairage public ;
-
un circuit de protection et de mise à la terre ;
-
éventuellement un ou plusieurs détecteurs de défaut.
Note : Compte tenu des contraintes d’environnement et de dimensions, l’utilisation
d’appareillage HTA monobloc est impérative.
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Page : 3.3.5
3.3.2.3.2 Poste Socle (PS)
Ce type de poste comprend 2 modèles 100 et 160 kVA, il est alimenté en simple dérivation au
moyen d'une liaison souterraine réalisée en câble à isolation synthétique.
L’ensemble monobloc est intégré dans une enveloppe métallique ou en matériau composite qui
comprend :
-
un transformateur de 100 ou 160 kVA équipé de fusibles HTA, raccordé par un ensemble
de prises embrochables ;
-
un disjoncteur BT, de type coffret transformateur sur poteau, autorisant le raccordement
de deux câbles BT constituant ainsi deux sorties non indépendantes.
Il n'est pas prévu d'armoire d'éclairage public pour le type actuel de poste.
3.3.3
Poste en construction traditionnelle
3.3.3.1
Choix de l'emplacement
Le choix de l'emplacement se fait selon les critères décrits au chapitre 3.2.1.
3.3.3.2
Génie Civil
3.3.3.2.1 Poste maçonné en élévation type cabine basse
Le poste en élévation, isolé ou accolé à un autre bâtiment, constitue la solution la plus
satisfaisante pour l'exploitation de l'ouvrage ; il doit être situé de préférence en bordure de voie.
Les dispositions constructives sont détaillées dans la norme NF C 11-201 (§. 5.4.2.2.1.1.1).
3.3.3.2.2 Poste en immeuble
Les dispositions constructives sont détaillées dans la norme NF C 11-201 (§.5.4.2.2 et suivants).
Le génie civil de ce poste doit tenir compte des contraintes de protection contre les incendies
exigées par l'Arrêté interministériel de 1991 et la NF C 17-300 dans son additif A1 qui concerne les
postes en immeuble dont les transformateurs contiennent plus de 25 litres d'huile minérale. Les
dispositions suivantes doivent être respectées :
• Poste en immeuble isolé des autres parties du bâtiment par des parois coupe-feu ≥ 2 heures :
-
sans ouverture ni traversée vers des locaux occupés ou habités ;
-
fosse de rétention d'huile ;
-
lit de cailloux ;
Avec des ouvertures ou des traversées vers des locaux occupés ou habités
-
fosse de rétention d'huile ;
-
lit de cailloux ;
-
panneaux automatiques pare-flammes 1/2 heure sur les ouvertures ou traversées.
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Page : 3.3.6
Poste en immeuble isolé des autres parties de bâtiment par des parois coupe feu <2 heures :
-
fosse de rétention d'huile ;
-
pas d'objets combustibles D < 4m ;
-
lit de cailloux ;
-
mise hors tension automatique par détection d'incendie.
Les postes en immeuble posent des problèmes d’accès au personnel et du matériel, parfois de
ventilation du local et présentent toujours un risque de gêne acoustique pour les occupants. Il
est recommandé de s’efforcer d’obtenir des locaux dans l’ordre préférentiel suivant :
-
local en rez-de-chaussée, avec accès direct ;
-
local en sous-sol accessible par cour extérieure.
3.3.3.3
Équipement électrique
Les appareillages et accessoires électriques doivent être conformes aux normes en vigueurs et
agréés.
La réalisation de l'équipement électrique des postes maçonnés demande de suivre certaines règles
dont l'application est également prise en compte par les constructeurs de postes préfabriqués.
• Accessibilité de l'équipement
La disposition de l'appareillage doit permettre :
-
le raccordement des câbles HTA et BT en respectant le rayon de courbure des câbles (10 fois
le diamètre extérieur du câble) ;
-
la condamnation et la pose de dispositif de mise à la terre et en court-circuit sur les départs
BT consignés ;
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Page : 3.3.7
-
la mise en place d'un pavé de terre côté HTA ;
-
les essais de câbles côté HTA et BT ;
-
la déconnexion des prises de courant 24 kV ;
-
le changement des fusibles HTA ;
-
le réglage de la tension HTA du transformateur.
La disposition du matériel doit permettre en outre l'aménagement de passages d'accès pour
les opérations courantes d'exploitation. Ces passages ont une largeur minimale de 80 cm et ce,
compte tenu du débattement maximum des poignées de manoeuvre; ces dispositions
s'appliquent uniquement aux tableaux BT et HTA.
• Schéma électrique
Ces postes sont équipés généralement :
-
-
de plusieurs « arrivée-interrupteur » (I) et un « interrupteur-fusibles » (P) protectiontransformateur, constitué soit d’un ensemble non évolutif monobloc dit « compact » soit
évolutif dit « modulaire » (2I + P, 3I + P, 4I + P, 2I + 2P.....) ;
de un ou plusieurs transformateurs d’une puissance à choisir dans la gamme normalisée ;
de l’appareillage BT comprenant un ou plusieurs tableaux à 8 départs (ou un tableau 4
départs jusqu’à 400 kVA) ;
-
d'un circuit d’éclairage et prise basse tension ;
-
d'un ensemble (circuit + coffret) d’éclairage public ;
-
d'un circuit de protection et de mise à la terre ;
-
d'un ou plusieurs détecteurs de défaut ;
-
d'un ensemble de télécommande ou d’un automatisme associé aux organes de manoeuvres ;
-
d'un jeu d'affiches réglementaires.
Le local doit pouvoir recevoir, par transformateur installé, un tableau basse tension à encombrement
réduit (TR) 1 800 A .
Suivant l'évolution prévisible de la puissance installée un tableau 800 A ou 1 200 A pourra être mis
en place en première étape.
3.3.3.3.1 Tableaux HTA
La connexion au réseau HTA sera réalisée par câbles unipolaires à isolation synthétique de section
95, 150 ou 240 mm2, homogène avec celles des câbles du réseau existant ou à venir.
Le raccordement des câbles aux cellules réseaux sera réalisé soit par prises de courant 400 A 24kV,
soit par extrémités simplifiées avec, dans ce dernier cas, emploi de cosses cuivre-aluminium.
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Page : 3.3.8
3.3.3.3.2 Liaison HTA entre la cellule protection et le transformateur
La liaison est réalisée en câbles unipolaires à isolation synthétique de section 50 mm2 en aluminium.
Dans le cas de l'alimentation d'un poste satellite, la liaison pourra être réalisée en câbles
unipolaires de section 95 mm2 ou 50 mm2 mais devra comporter outre les conducteurs de
phase, un conducteur de terre qui assurera l'interconnexion des masses du poste principal et du
poste satellite.
Lors du remplacement du transformateur, la liaison pourra être maintenue hors sol par un dispositif
approprié.
3.3.3.3.3 Raccordement HTA au transformateur
Il est réalisé au moyen de prises de courant 24 kV du modèle 250 A.
Dans le cas où le local transformateur est séparé de l'appareillage HTA, la partie transformateur
devra comporter des plots de mise à la terre et en court-circuit, dans tous les autres cas, ces plots
sont à proscrire.
3.3.3.3.4 Transformateur HTA/BT
Le transformateur est du type cabine, muni de traversées HTA pour prises de courant 24 kV et de
sorties BT par passe-barres à partir d'une puissance de 250 kVA.
Il doit être conforme aux normes NF C 52-100 et NF C 52-112.
La puissance du transformateur sera choisie dans la gamme suivante : 100, 160, 250, 400, 630 ou
1000 kVA.
3.3.3.3.5 Liaisons BT
La liaison du transformateur au tableau BT doit être réalisée en câbles unipolaires à âme aluminium
isolés au polyéthylène réticulé conformes à la norme NFC 32.321 (série U-1000 AR 02V).
Les liaisons à retenir sont les suivantes :
Liaison en 240 mm2 de section :
• 2 câbles par phase pour un transformateur jusqu'à 630 kVA ;
• 4 câbles par phase pour un transformateurs de 1.000 kVA.
Liaison en 630 mm2 de section :
• 1 câble par phase pour un transformateur de 630 kVA ;
• 2 câbles par phase pour un transformateur de 1.000 kVA.
Le nombre de câbles pour le conducteur neutre peut être réduit de moitié.
Les câbles seront raccordés côté transformateur d'une part et côté tableau BT d'autre part au moyen
de cosses cuivre-aluminium.
La liaison allant du transformateur au tableau BT doit être prévue pour pouvoir supporter l'installation
des différents types de transformateurs envisagés dans l'avenir. Elle doit en outre absorber les
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Page : 3.3.1
vibrations du transformateur, pour cette raison les câbles ne doivent pas être posés jointivement.
Cette liaison ne doit pas engendrer d’effort mécanique sur l’appareillage BT.
3.3.3.3.6 Appareillage BT
L'appareillage BT est constitué d'éléments de tableau réduit et comporte suivant la puissance à
desservir :
• un tableau TR 800 A et 4 départs pour un transformateur jusqu'à 400 kVA (400 V) ;
• un tableau TR 1 200 A et 8 départs pour des transformateurs jusqu'à 630 kVA ;
• un tableau TR 1 800 A et 8 départs pour les transformateurs jusqu’à 1 000 kVA ;
Dans tous les cas en étape finale, la place doit être réservée pour un tableau TR 1 800 A.
Selon la disposition de l'appareillage dans le poste des écrans supplémentaires peuvent être
nécessaires pour assurer la sécurité du personnel (à l'arrière du tableau par exemple) : ils
doivent être réalisés en matériaux isolants.
3.3.3.3.7 Départs BT
Les câbles des départs BT seront raccordés sur les départs monoblocs par des cosses cuivrealuminium; il n'est pas utile de prévoir une autre fixation des câbles BT sur le châssis du
tableau. Les conducteurs doivent être épanouis pour permettre d'effectuer dans de bonnes
conditions, des mesures à la pince ampèremétrique.
La connexion au réseau BT sera réalisée en câbles multipolaires de section inférieure ou égale à
240 mm2 à isolation synthétique conformes à la norme NF C 33-210.
Note :
La première installation de départs monoblocs sur le tableau BT doit être
réalisée de la droite vers la gauche. En effet cette opération est
généralement effectuée hors tension et on limite ainsi les risques lors de
l’installation ultérieure de nouveaux départs BT sous tension.
3.3.3.3.8 Autres installations électriques BT
La tension d'isolement des matériels basse tension du poste par rapport à la masse doit être au
moins de 10 kV à la fréquence industrielle pendant une minute et de 20 kV en choc de foudre
normalisé (1,2/50 µs) ; le tableau BT correspond par spécification à cette exigence ; des
précautions (supports isolants, distances) doivent être prises lors du montage afin que la tenue
prescrite soit respectée pour l'ensemble de l'installation constituée de l'appareillage, des
raccordements et des canalisations.
L'éclairage du poste est commandé par un interrupteur de préférence fin de course actionné
par l'ouverture de la porte du poste ; cet éclairage comprend une protection électrique du type
HPC située sur le tableau BT. Son raccordement, en amont de l'interrupteur général BT, se fait
au moyen de câbles isolés en cuivre de 2 x 2,5 mm2 de section, conformes à la norme NF C
32-320 (série U 1000 R12N) ou à la norme NF C 32-321 (série U 1000 R02V).
Une prise de courant (2P) sans broche de terre 16 A-230 V peut être mise dans le poste et
alimentée à partir du circuit d'éclairage.
L'appareil de coupure général (ACG) de l'éclairage public est généralement placé sur le tableau
BT du poste; cet appareil comprend une protection électrique de type HPC. Il est raccordé en
aval de l'interrupteur du tableau BT au moyen de câbles isolés en cuivre de 2 x 25 mm2 ou 4 x
25 mm2.
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Page : 3.3.2
Les postes raccordés sur un réseau en coupure d'artère doivent pouvoir être équipés d'un
dispositif de détection et de signalisation lumineuse des défauts HTA, visible de l'extérieur et
d'un modèle agréé.
3.3.3.3.9 Coffret d'alimentation de l'éclairage public
Selon le schéma, un ou deux coffrets seront utilisés, le ou les coffret(s) seront, dans la mesure
du possible encastré(s) dans l’enveloppe :
Les dimensions de chaque coffret, aussi réduites que possible, ne devraient pas dépasser :
Hauteur : 485 mm - Largeur : 350 mm - Profondeur : 181 mm.
-
il doit être réalisé en matériaux isolants, l'accès au coffret est extérieur au poste (I'IP 359
doit être respecté coffret ouvert ou fermé) ;
-
les départs des câbles EP peuvent être situés soit à l'extérieur du poste soit encastrés
dans l'enveloppe ou bien à l'intérieur sous protection mécanique;
-
toutes les opérations d'entretien ou de modification des installations d'éclairage public
doivent pouvoir être réalisées sans pénétrer dans le poste et sans en diminuer le degré de
protection ;
-
toutes dispositions constructives doivent être prises pour que les tensions d'isolement des
matériels par rapport à la masse HTA soient de 20 kV choc et 10 kV 50 Hz pendant une
minute ;
-
devant le coffret, un espace d'exploitation sera réservé.
3.3.3.4
Mises à la terre
3.3.3.4.1 Circuit de terre des masses
Le circuit de terre est constitué par un conducteur nu en cuivre de 30 mm 2 de section minimum.
Les masses des appareils sont connectés individuellement au conducteur principal de terre par
l'intermédiaire de conducteurs cuivre de 30 mm2 de section minimum.
Il n’y a pas de barrette dans le circuit de mise a la terre des masses.
Au point de raccordement de la prise de terre, le circuit comporte une borne en cuivre de 12 mm
de diamètre et de 40 mm de longueur destinée à permettre la mesure de la résistance de terre
et le raccordement d'un dispositif amovible de mise à la terre et en court-circuit.
Note : La section minimale de 30 mm² est donnée en référence au document du
Comité Technique TC 112 du CENELEC. Cette section n’étant pas proposée
actuellement par les fabricants de câbles en cuivre, l’utilisation de
conducteurs de 29 mm² de section pour les conducteurs nus et de 35 mm² de
section pour les conducteurs isolés est admise.
3.3.3.4.2 Éléments à relier au circuit de terre des masses
-
les écrans des câbles HTA ;
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Page : 3.3.3
-
éventuellement, le conducteur de terre des câbles HTA ;
-
le tableau HTA à partir d'une des bornes prévues à cet effet ;
-
la cuve du transformateur ;
-
le châssis des tableaux BT ;
-
les chemins de câbles métalliques ;
-
l'armature du radier ;
-
éventuellement les bornes de terre des transformateurs de mesure, condensateurs, etc.
Note : - une ceinture équipotentielle est exigée pour les postes métalliques, les PUC et les
postes socles ; ceci implique que les portes d’accès et les grilles d'aération soient
systématiquement reliées au circuit de terre des masses.
actuellement, il n’est pas demandé de boucle équipotentielle autour des postes
maçonnés, les portes d’accès et les grilles d’aération de ces postes ne doivent
donc pas être reliés intentionnellement au circuit de terre des masses.
3.3.3.4.3 Mise à la terre du neutre BT
- Poste préfabriqué, maçonné (en élévation ou enterrés), si la résistance du circuit de terre des
masses est :
* au plus égale à 1 ohm : le neutre est relié au circuit de terre des masses du poste. La mise
à la terre du neutre sera dans ce cas sur la barre de liaison du neutre du tableau BT qui se
trouve en aval de l’interrupteur BT ;
* supérieure à 1 ohm : la mise à la terre du neutre est séparée électriquement de celles des
masses du poste ; elle est effectuée sur chaque départ BT à l'extérieur du poste et à une
distance fonction de la résistivité du sol et à minima supérieure à 8 m de la prise de terre des
masses.
Dans le cas où il est difficile d'obtenir une valeur de la résistance de terre du neutre BT satisfaisante,
on peut compléter la mise à la terre du neutre sur les départs par une prise de terre supplémentaire
raccordée sur la barre de liaison du neutre du tableau BT. Dans ce cas on utilisera un câble en
cuivre du type U 1.000 R02V de 35 mm2 de section ; la prise de terre sera reportée à une distance
minimale de 8 mètres par rapport à la prise de la terre des masses.
- Poste socle : dans tous les cas et quelques fois la valeur de la résistance du circuit de terre des
masses, la mise à la terre du neutre est séparée électriquement de celle des masses du poste, elle
est réalisée sur chaque départ BT et à une distance fonction de la résistivité du sol et à minima
supérieure à 8m de la prise de terre des masses, en général au niveau du 1er support ou coffret.
- Postes en immeuble, si la résistance du circuit de terre est :
* au plus égale à 1 ohm : le neutre est relié au circuit de terre des masses du poste et du bâtiment ;
* supérieure à 1 ohm : deux cas sont à envisager :
-
si le réseau BT ne s’étend pas en dehors de l’immeuble, le neutre est relié au circuit de terre
des masses du poste et du bâtiment,
-
si le réseau BT s’étend en dehors de l’immeuble, la mise à la terre du neutre est séparée de
la terre des masses.
Cette séparation est généralement très difficile à réaliser.
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Page : 3.3.4
La réalisation d'une prise de terre séparée pour le neutre est toujours possible en reportant assez
loin du bâtiment la prise de terre au moyen d'une liaison en câble cuivre isolé type U 1.000 RO2V de
section 35 mm2.
La séparation entre masses du poste et masses des installations des clients est toujours
illusoire car il existe des liaisons de fait par les ossatures du bâtiment, il n'y a donc pas d'autre
solution que de relier la terre des masses à la boucle à fond de fouille de l'immeuble.
3.3.3.4.4 Réalisation de la prise de terre des masses
- Poste préfabriqué, socle, maçonné en élévation ou en terre : en fond de fouille et avant tous
travaux éventuels de bétonnage, mettre un conducteur en cuivre nu de section minimale 30 mm2 ;
- Poste en immeuble : le circuit de terre du poste est relié à la boucle à fond de fouille de
l'immeuble par un câble de cuivre de section minimale 30 mm2.
Note : Le cuivre ne doit pas être en contact direct avec le béton, la protection sera assurée par
exemple :
-
par une gaine type thermorétractable lorsque le conducteur cuivre traverse la dalle de béton,
-
par une couche de matériaux (terre, sable) lorsque le conducteur cuivre est situé sous la dalle
béton.
3.3.3.4.5 Circuits de protection et de mise à la terre des postes HTA/BT
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Page : 3.3.5
(1) Cet emplacement permet le raccordement du neutre dans le cas particulier où la résistance de mise à la terre
des masses, reliée à la terre du neutre est <1 Ohm.
Le point de mesure de la terre du neutre :
-
est placé le plus près possible du tableau BT tout en restant facilement accessible ;
-
a une tenue diélectrique de 10kV - 50 Hz - 1 mn - et 20 kV choc ;
-
comporte une borne lisse en cuivre ou laiton de diamètre 12mm et longueur 40 mm ;
-
permet la liaison éventuelle en 30 mm2 Cu - nu avec le dispositif de raccordement des
masses à la terre.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page : 3.3.6
3 .4
CRITERES DE CHOIX D’UN TYPE DE POSTE
Pour des raisons de sécurité et de facilité d'exploitation notamment en cas de dépannage
on choisit en priorité, quand cela est possible, un type de poste permettant d'effectuer les
manoeuvres à l'abri des intempéries.
La création d’un nouveau poste HTA/BT de distribution publique résulte :
-
soit de l’arrivée d’une charge nouvelle importante due à la création d’une zone d’activité,
d’un lotissement ou d’un client particulier (accroissement en surface) ;
-
soit de l’évolution normale des charges existantes provoquant une contrainte sur le
réseau dont la résolution ne peut être apportée que par l’implantation d’un nouveau point
de transformation (accroissement en profondeur).
Le choix du type de poste et de son mode de raccordement est subordonné à l’étude d’un
certain nombre de critères ; toutefois certaines configurations restent imposées par les
circonstances.
3.4.1
Evolutivité de la charge
Le niveau de charge du (des) nouveau(x) client(s) à raccorder et/ou le seuil de charge existante
à reprendre détermine la puissance du transformateur à prévoir.
Ce seul élément permet déjà de situer le type de poste à envisager :
-
Poste socle (1),
-
PUC, PAC 6, 8 ou 10 (2).
(1) La solution Poste socle (PS) n’est à retenir que si les autres critères le permettent (structure
du réseau cf. du §2.2.4.1, respect du nombre maximum de boites tangentes admissibles,
possibilité de réalimentation). Elle correspond en général à une zone de faible densité et non
évolutive.
(2) En zone dense, des solutions en immeuble peuvent se révéler indispensables. Les postes
maçonnés ou enterrés sont considérés comme exceptionnels par leur relative complexité de
réalisation.
3.4.2 Evolutivité de la zone à desservir
On tiendra compte, par ailleurs, d’un taux d’évolution moyen annuel des charges sur la zone
considérée de façon à pérenniser la solution pendant une durée suffisante (à déterminer par un
calcul technico-économique) ainsi que des éventuels programmes de développement prévus,
notamment pour les zones d’activités et les lotissements.
La connaissance des schémas directeurs des réseaux HTA constitue à cet égard une aide
indispensable.
Ces informations peuvent conduire à prévoir, par exemple, un génie civil répondant au besoin
final que l’on équipera dans un premier temps en simplifié (prévision d’un passage ultérieur en
coupure d’artère, par exemple).
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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3.4.1
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Page :
3.4.3 Sensibilité des clients aux coupures d'alimentation
Le niveau de sensibilité des clients aux coupures conditionne le positionnement et le mode de
raccordement du poste sur le réseau (dérivation, tronçon d’ossature) ainsi que le type de poste
et les matériels d’émergence à lui associer éventuellement.
3.4.4 Nature du réseau de proximité
La situation géographique du futur poste par rapport au réseau HTA existant, sur lequel est
envisagé le raccordement, détermine également le positionnement et le mode de raccordement
sur le réseau (dérivation, coupure d’artère) et, par voie de conséquence, le type de poste à
retenir (cf. chapitre 2 du Guide § 2.1.3).
Si les travaux se situent dans une zone dense où les postes existants sont raccordés en
coupure d’artère, on privilégiera ce mode de raccordement afin de conserver une cohérence
d’ensemble de l’exploitation et du niveau de qualité de réalimentation.
Si on se trouve dans une zone moins dense où le critère « puissance » ne nécessite pas un
génie civil important, le raccordement en coupure d’artère, ne s’impose pas (sauf contrainte
spécifique de qualité de réalimentation occasionnée par une trop grande distance entre deux
points de coupure de l'artère par exemple). On choisira alors un raccordement en dérivation, en
prévoyant, éventuellement ( en fonction des critères qualité et du schéma de structure ) la mise
en place associée sur l’ossature d’un organe de coupure manuel ou télécommandé permettant
de respecter les contraintes de réalimentation des clients de l'ensemble du départ concerné.
3.4.5
Besoin d’équipement en télécommande ou automatisme
La structure du réseau et l’optimisation de l’exploitation, pour atteindre les seuils de qualité
souhaités par les clients, conduisent à prévoir l’installation d’un certain nombre d’organes de
coupure télécommandés, notamment en tronçonnement de l’ossature.
Cette nécessité peut conduire (en complément des matériels spécifiques sans fonction
transformation disposés par ailleurs sur l’ossature) à saisir l’opportunité d’un génie civil de poste
pour y implanter un organe de coupure télécommandé ou un disjoncteur réenclencheur en
réseau (DRR).
Cela impose d’opter pour un génie civil permettant l’installation des matériels correspondants
(matériel HTA et contrôle commande de type coffret ITI, PASA ou contrôle commande DRR).
PASA : permutateur automatique de sources d’alimentation.
3.4.6
Grilles d’aide au choix du type de poste
Compte tenu des caractéristiques des différents types de postes, le tableau ci-après peut
constituer une aide au choix à ne considérer que comme un outil permettant une première
approche du problème et, en aucun cas, comme un support absolu de décision.
Le choix final résulte, en effet, d’une étude complète prenant en compte tous les critères
évoqués ci-dessus.
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3.4.2
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Page :
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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CRITERES D’AIDE AU CHOIX DU TYPE DE POSTE
Poste Socle
100 kVA
Poste avec appareillage HTA
160 kVA
PUC, PAC 6, PAC 8, PAC 10,
Poste maçonné ou en immeuble
I – Evolutivité de la charge en kVA
P ≤ 100
à prévoir si le réseau est en coupure d’artère
possible
100 < P ≤ 160
possible
160 < P ≤ 1000
OUI
II – Evolutivité de la zone à desservir
- pas d’évolution
- moyenne
possible
à prévoir si le réseau est en coupure d’artère
envisageable sous réserve
envisageable sous réserve d’un calcul technico-économique
d’un calcul technico-économique
- forte
OUI
III - Sensibilité des clients aux coupures d’alimentation
- faible
- moyenne
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Page : 3.4.3
possible
à prévoir si le réseau est en coupure d’artère
possible sous réserve de pouvoir mettre en oeuvre rapidement
des moyens de réalimentation
à prévoir si le réseau est en coupure d’artère
- forte
A minima schéma coupure d’artère PUC, PAC 6
- zone très sensible
Envisager en plus l’installation de télécommande ou d’automatisme
dans le poste ou sur d’autres postes du départ HTA
IV - Nature du réseau HTA
- Antenne ou dérivation non évolutive
- Antenne évolutive en coupure d’artère
- Coupure d’artère non évolutive
possible
Appareillage HTA si P > 160 kVA
Envisageable sous réserve de calcul technico-économique
Appareillage HTA si P > 160 kVA
PAC 6 ou PUC
(pas de 3° dérivation ni de télécommande)
- Coupure d’artère évolutive (3° direction et/ou
télécommande)
- Coupure d’artère évolutive et/ou DRR
PAC 8 ou PAC 10 - Poste maçonné ou en immeuble
PAC 10 - Poste maçonné en immeuble
3.4.7
Choix du type d’appareillage HTA
CRITERES DE CHOIX
TABLEAU MONOBLOC
TABLEAU MODULAIRE
IMPERATIF
A EXCLURE
- Environnement sévère
- Inondabilité
- PUC - PAC 6
- Dimensions réduites
A PRIVILEGIER
EXAMINER en particulier
Examiner les conditions de
manoeuvres, les accès aux
conducteurs
- Direction HTA
supplémentaire
- Motorisation
(télécommande d’un
tableau existant)
- Ajout possible d’un DRR
- les conditions de
manoeuvre,
- le voisinage du tableau BT
POSSIBLE si la direction
supplémentaire est prévue à
l’installation
A PRIVILEGIER
CHOIX INDIFFERENT
CHOIX INDIFFERENT
A EXCLURE
IMPERATIF
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GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page : 3.4.4
CHAPITRE 4
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GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page : 3.4.4
4. QUATRIEME CHAPITRE : LES RESEAUX SOUTERRAINS ET BRANCHEMENTS BASSE
TENSION (BT)
4.1
4.2
GENERALITES
4.1.1
Définition
4.1.2
Choix des matériels
4.1.3
Conditions de qualité de service
4.1.4
Causes d’indisponibilité
4.1.5
Notion de secours
STRUCTURE DES RESEAUX ET BRANCHEMENTS
4.2.1
Structure des réseaux basse tension
4.2.2
Structure des branchements
4.2.2.1 Branchements individuels à puissance limitée (3 à 36 kVA)
4.2.2.1.1 Dimensionnement des canalisations desservant des logements sans chauffage électrique
4.2.2.1.2 Dimensionnement des canalisations desservant des logements avec chauffage électrique
4.2.2.1.3 Choix de la section des conducteurs de branchements
4.2.2.1.4 Principes généraux
4.2.2.2 Branchements individuels à puissance surveillée (36 à 250 kVA)
4.3
CARACTERISTIQUES DES MATERIELS
4.3.1
Câbles BT souterrains
4.3.1.1 Câbles de réseaux
4.3.1.2 Câbles de branchements
4.3.1.3 Câbles de téléreport
4.3.2
Accessoires de jonction, de dérivation et de terminaison
4.3.2.1 Jonction-dérivation à écran métallique pour câbles multipolaires
4.3.2.2 Bouts perdus thermorétractables pour extrémités de câbles
4.3.2.3 Remontées aérosouterraines
4.3.2.4 Émergences de réseaux souterrains
4.3.2.4.1 Fausses coupures ou étoilements en socles de coffrets de branchements
4.3.2.4.2 Le raccordement émergent modulaire basse tension (REM BT)
4.3.2.4.3 Coupure en coffret
4.3.2.5 Émergences de branchement collectif ou individuel
4.3.2.5.1 Branchements collectifs d’immeubles
4.3.2.5.2 Branchements individuels de faible puissance (3 à 36 kVA)
4.3.2.5.3 Branchements individuels de moyenne puissance (36 - 250 kVA)
4.3.3
Accessoires de téléreport
4.3.3.1 Les barrettes de connexion de bus
4.3.3.2 Le boîtier et l’embase de téléreport
4.3.3.3 Le concentrateur de téléreport
4.3.3.4 L’interface de sécurité intrinsèque
4.3.3.5 Les compteurs électroniques ou électromécaniques équipés de téléreport
4.4
MISE EN OEUVRE DES MATERIELS
4.4.1
Câbles et accessoires
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page 4.0.1
4.4.1.1 Conditions générales de pose des câbles BT
4.4.1.2 Pose traditionnelle
4.4.1.3 Pose sans tranchée
4.4.1.4 Confection des accessoires de terminaison de jonction et de dérivation
4.4.2
Émergences de réseaux souterrains
4.4.2.1 Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil
4.4.2.2 Raccordement électrique
4.4.3
Insertion des projets dans la structure existante
4.4.3.1 Extensions individuelles souterraines de faible puissance
4.4.3.2 Extension individuelle de moyenne puissance
4.4.3.3 Équipements collectifs : lotissements et immeubles
4.4.3.4 Renforcement des réseaux par création de poste HTA/BT ou renforcement de la capacité des
conducteurs
4.4.3.5 Projets d’améliorations esthétiques par mise en souterrain
4.4.3.6 Réalisation d’un réseau sous fourreaux
4.4.4
Voisinage avec les autres réseaux
4.4.5
Mises à la terre
4.4.5.1 Mises à la terre des réseaux BT souterrains
4.4.5.2 Mises à la terre de l’écran du câble de téléreport
4.5
PROTECTION DES RESEAUX BASSE TENSION
4.5.1
Le rôle des protections du réseau basse tension
4.5.2
La protection des points de livraison individuels
4.5.2.1 Branchements à puissance limitée
4.5.2.1.1 Disjoncteurs de branchements à puissance limitée
4.5.2.1.2 Fusibles d’accompagnement des disjoncteurs de branchement (Fusibles AD)
4.5.2.1.3 sélectivité disjoncteur-fusibles AD
4.5.2.2 Branchements à puissance surveillée
4.5.2.2.1 Appareil général de coupure et de protection
4.5.2.2.2 Fusibles d’accompagnement
4.5.3
Branchements collectifs d’immeubles
4.5.4
Poste de transformation HTA/BT
4.5.4.1 Fusibles HPC
4.5.4.2 Disjoncteur général basse tension
4.5.4.3 Protection par fusibles en amont du transformateur
4.5.5
Tableaux pratiques de coordination
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Page 4.0.5
4. QUATRIEME CHAPITRE : LES RESEAUX SOUTERRAINS ET BRANCHEMENTS
BASSE TENSION (BT)
4 .1
GENERALITES
4.1.1
Définition
Un réseau de distribution basse tension, issu d’un poste de distribution publique, comprend :
• un ou plusieurs départs issus chacun de son organe de protection individuel : fusibles du tableau
basse tension ou coffret disjoncteur basse tension (actuellement, sur un poste sur poteau équipé d’un
coffret disjoncteur, le départ est constitué d’une ou de deux sorties) ;
• des conducteurs souterrains ou aériens constituant chacun des départs ;
• des branchements collectifs d’immeubles ;
• des branchements individuels de moyenne puissance (36 à 250 kVA) raccordés sur les départs (36 à
120 kVA) ou directement depuis le poste de transformation pour les puissance supérieures ou les
puissances évolutives risquant de dépasser le seuil de 120 kVA ;
• des branchements individuels de faible puissance (3 à 36 kVA) ;
• des boîtes souterraines de jonction, de dérivation ou de branchements ;
• des émergences de câbles souterrains permettant leur tronçonnement (coupure ou fausse coupure) et
éventuellement les raccordements de branchements.
Bien que ce chapitre ne concerne que les réseaux souterrains, il sera tenu compte des structures
mixtes comportant des tronçons aériens et des tronçons souterrains, notamment en ce qui
concerne la coordination des protections.
4.1.2
Choix des matériels
Les matériels mis en place sur le réseau sont d’un modèle ou d’un type agréé, conformément au
paragraphe 1.3 de la norme NF C 11-201. On entend par matériel d’un modèle ou d’un type agréé, un
matériel choisi par le maître d’ouvrage, en commun avec le distributeur exploitant le réseau si celui-ci
n’est pas le maître d’ouvrage. Le distributeur peut établir des listes de matériels qu’il reconnaît aptes à
l’exploitation.
4.1.3
Conditions de qualité de service
La norme NF EN 50160, l’arrêté interministériel du 29 mai 1986 concernant la tension normalisée de
desserte et les dispositions correspondantes des cahiers des charges annexés aux conventions de
concession de distribution de l’énergie électrique définissent les caractéristiques de l’énergie
distribuée en fréquence et en tension, ainsi que les conditions générales de service.
Ainsi, les structures de réseaux et les matériels utilisés doivent-ils permettre de limiter au maximum
l’étendue et la durée d’indisponibilité des ouvrages en cas d’incidents ou de travaux.
En particulier, le réseau doit être conçu pour faciliter les interventions sous tension et la mise en
oeuvre des moyens de réalimentation de secours.
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Page 4.1.1
4.1.4
Causes d’indisponibilité
Elles sont de deux natures :
• pour travaux (opérations d’ordre électrique ou non électrique) ;
• sur incidents (dus, par exemple, aux surcharges, aux défaillances de matériel ou aux
interventions de tiers).
Elles peuvent aussi provenir d’incidents ou de travaux sur les ouvrages amont.
4.1.5
Notion de secours
On appelle secours le moyen de pallier l’indisponibilité, soit pour travaux, soit pour incidents sur
un des éléments constitutifs de l’ouvrage.
Les indisponibilités pour travaux seront réduites au strict nécessaire par un recours de plus en
plus large aux travaux sous tension, sauf impossibilité technique de respecter les Conditions
d’Exécution du Travail (CET) prévues (exemple : déconnexion en charge d’un câble réseau sur
une grille de fausse coupure ne permettant pas la mise en place d’un shunt).
Le secours peut être obtenu de plusieurs manières :
• soit en faisant appel aux autres éléments actifs, à condition qu’ils possèdent tous une
marge de capacité de charge ou de surcharge suffisante pour pallier l’indisponibilité de
l’élément actif défaillant. On parle dans ce cas de secours intégré ;
• soit en faisant appel à un ou plusieurs éléments maintenus en réserve qui se substituent à
l’élément actif défaillant. On parle dans ce cas de secours spécialisé ;
soit en faisant appel à des moyens extérieurs de réalimentation tels que groupes électrogènes,
câbles provisoires, ensembles de transformation mobiles permettant la reprise de l’alimentation
des usagers pendant la réparation de l’élément défectueux. On parle dans ce cas de secours
externe.
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Page 4.1.2
4 .2
STRUCTURE DES RESEAUX ET BRANCHEMENTS
4.2.1 Structure des réseaux basse tension
En basse tension, la mise en place d’éléments de secours spécialisés est très rarement
envisagée, les besoins de haute qualité des clients étant le plus souvent couverts par des
moyens autonomes.
Néanmoins, les exigences de qualité croissante des clients nécessitent des délais de
réalimentation courts et imposent d’avoir recours, soit à un secours intégré, soit à un secours
externe en cas d’incidents sur les câbles. En effet, les délais de recherche de défaut et de
dépannage sont souvent supérieurs à 24 heures.
Les dispositions préconisées pour répondre à cette attente, tout en cherchant à optimiser les
dépenses d’investissements nécessaires, sont :
• une structure radiale en antenne, pouvant évoluer, au fur et à mesure des opportunités, vers une
structure bouclable de poste à poste ou entre départs voisins :
Ces possibilités de reprise, évolutives au cours de la vie du réseau, induisent la nécessité d’un câble
homogène de forte section, limitant les contraintes de transit en secours.
De plus, la pose d’un câble de section supérieure entraîne généralement un surcoût relativement faible.
En conséquence, le réseau doit être réalisé, sauf cas particuliers, en section unique de 150 mm2
Alu, capable de desservir 235 kVA en 400 V en régime permanent d’hiver, soit 340 A.
La structure est généralement en antenne. Le passage en boucle ouverte sur un autre départ n’est mis en
oeuvre qu’à l’occasion de travaux ou pour des cas particuliers (clients très sensibles aux coupures
longues) et si cela n’occasionne que des surcoûts faibles.
Pour la simplicité du schéma, on s’efforcera de limiter les possibilités de bouclage par départ à un point
de réalimentation, même si celui-ci ne peut assurer la totalité de la reprise à la pointe.
• un tronçonnement du réseau, permettant :
. l’élimination du tronçon en défaut ;
. la reprise de l’alimentation en amont du tronçon en défaut par le départ ;
. la reprise de l’alimentation aval par bouclage sur un départ de secours ou mise en place de moyens
autonomes de réalimentation ;
. la reprise des habitations raccordées sur le tronçon en défaut par des câbles souples de réalimentation
provisoire raccordés sur la source amont ou sur la source aval ci-dessus.
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Page 4.2.1
Un tronçonnement du réseau par coupure ou fausse coupure accessible dans des émergences
est nécessaire pour permettre la reprise de l’alimentation des clients raccordés directement sur
un tronçon en défaut par des moyens de secours.
Dans l’état actuel de la technique, il est souhaitable, pour maîtriser les temps d’intervention
correspondants, de limiter la puissance globale des raccordements directs sur un tronçon à
120 kVA, et la distance maximum entre les coffrets de livraison de l’énergie par raccordement
direct et le point de sectionnement le plus proche à environ 50 m :
coffret de sectionnement
coffret de sectionnement
50 m
brcht
50 m
brcht
brcht
Puissance totale desservie < 120 kVA
brcht
brcht
brcht
• Cas particuliers :
Lorsque de fortes puissances et(ou) des charges distantes sont à desservir, l’emploi d’un
câble de 240 mm2 de section peut être rendu nécessaire par :
. le niveau de pertes par effet joule ou le niveau de chute de tension ;
. le dépassement de la capacité des câbles, notamment si celle-ci est réduite par un
parcours parallèle de plusieurs câbles induisant des contraintes d’échauffement.
A l’inverse, la desserte de faible puissance dans des rues en impasse sans possibilité de
développement ultérieur peut conduire à l’emploi de câble 95 mm 2 Alu. Le câble de 50 mm2, de
moins en moins utilisé, peut présenter une solution intéressante pour assurer la réalisation de
branchements susceptibles de dépasser les chutes de tension réglementaires (branchements
longs).
Les caractéristiques des émergences utilisables sont détaillées au chapitre 4.4.2.
A titre d’exemple, le schéma ci-après image la structure correspondante .
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Page 4.2.2
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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INVENTAIRE DES STRUCTURES ET MATERIELS DE RESEAUX
SOUTERRAINS BT ( exploité en antenne et en boucle ouverte)
POSTE A
POSTE C
TB
TB
réseau
aérien
S-22
TB
TB
ECP 3D
TJ
REM BT ou FC
TB
S-22 et
S-18
TB
TB
REM BT
ou FC
S-22
REM BT
S-22
REM BT
ou FC
TB
TB
REM BT
ou FC
REM BT ou FC
S-22
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Page 4.2.3
S-22
Immeuble
TB
ECP 3D
S-19 ou
S-20 (C400-P200)
S-18 : étoilement branchement
tarif bleu
S-19: coffret de livraison Tarif
Jaune
S-22 : coffret individuel brcht
tarif bleu (petite taille)
S-20 : coffret individuel brcht
tarif bleu
S-12 et S-13 : coffret
sectionnement/protection
Immeuble
FC : fausse coupure
AC : armoire de coupure 4
directions
REM BT : raccordement émergent
modulaire basse tension
ECP 3D : ensemble de coupure et
de protection à 3 directions en
coffret spécifique
C400-P200 :ensemble de coupure
ou de protection à 2 directions en
coffret S-20
TB : Client au tarif bleu
TJ
TJ
Légende
TJ : Client au tarif jaune
TJ
S-12 ou
S-20 (C400-P200)
S-19 ou
S-20 (C400-P200)
bouclage futur suivant
opportunité
REM BT ou FC
réseau souterrain 150
mm 2 Alu
réseau aérien
brcht 35 à 95 mm
REM BT ou FC
2
REM BT ou AC
POSTE B
point de coupure ouvert
en exploitation normale
4.2.2
4.2.2.1
Structure des branchements
Branchements individuels à puissance limitée (3 à 36 kVA)
4.2.2.1.1 Dimensionnement des canalisations desservant des logements sans chauffage
électrique
Sauf cas particuliers, les canalisations des branchements des habitations individuelles desservant des
logements sans chauffage électrique sont dimensionnées pour 12 kVA. Le maître d’ouvrage et le distributeur
se concertent pour retenir un autre dimensionnement lorsque des besoins supérieurs sont identifiés ou
prévisibles.
Dans tous les cas, la puissance minimale de dimensionnement est au moins égale à celle prévue dans la
norme NF C 14-100 :
Local ou logement
Puissance en kVA
3
Local annexe non habitable
6
Logement de 1 à 3 pièces principales
9
Logement de 4 à 6 pièces principales
12
Logement de 7 pièces principales et plus
* ne sont pas comptées comme pièces principales les cuisines, salles d’eau, W-C, dégagements,
volumes de rangement.
4.2.2.1.2 Dimensionnement des canalisations desservant des logements avec chauffage
électrique
Sauf cas particuliers, les canalisations des branchements des habitations individuelles équipées de chauffage
électrique sont dimensionnées pour 18 kVA. Le maître d’ouvrage et le distributeur se concertent pour retenir
un autre dimensionnement lorsque des besoins supérieurs ou nettement inférieurs sont identifiés ou
prévisibles.
4.2.2.1.3 Choix de la section des conducteurs de branchements
La section des conducteurs de branchement sera choisie en tenant compte :
. de la puissance de dimensionnement ;
. de la longueur électrique du branchement de façon à respecter la chute de tension maximale retenue
par la norme NF C 14-100, soit 2 % (foisonnement et cas particuliers : voir norme NF C 14-100).
Pour un dimensionnement de 3 à 18 kVA, le branchement est de préférence monophasé. En tant que besoin,
le mode d’alimentation, monophasé ou triphasé, fera l’objet d’un choix commun entre le demandeur et le
concessionnaire, fonction notamment de la puissance à desservir au point de livraison en cause, des
caractéristiques du réseau et de l’équipement du client.
Pour les puissances supérieures, le branchement est triphasé. Le point de livraison de l’énergie se situe
aux bornes en aval de l’appareil général de coupure et de protection « A.G.C.P » : disjoncteur,
interrupteur, fusibles.
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Page 4.2.4
4.2.2.1.4 Principes généraux
Les principes généraux concernant la réalisation des branchements individuels neufs sont :
. la mise à la disposition des clients, à l’intérieur des habitations, des informations de comptages et de
l’A.G.C.P ;
. l’accessibilité permanente du distributeur à un organe de coupure et de protection permettant
l’élimination du branchement en défaut pour assurer la pérennité du fonctionnement du réseau ;
. la possibilité de relève ou de programmation du compteur à distance sans intervention chez le client.
Aussi, les différents éléments constitutifs correspondants sont :
. un panneau de contrôle, à l’intérieur des habitations, comprenant le disjoncteur de protection
générale et le compteur électronique équipé de téléreport en amont de l’installation intérieure du
client ;
. un point de coupure et de protection en coffret en élévation accessible en permanence du domaine
public ;
. un câble de branchement permettant le raccordement du panneau de contrôle au réseau par
l’intermédiaire du point de coupure ;
. un circuit de communication permettant de transmettre les informations de relève ou de
programmation du ou des compteurs.
Dans les lotissements, les circuits de communication individuels peuvent être reliés entre eux par un circuit
de communication collectif.
Ces circuits de communication sont constitués d’un câble ou bus de téléreport permettant le raccordement
de 1 à 100 appareils de comptages et d’un boîtier ou d’une embase de téléreport permettant les échanges par
couplage magnétique avec un terminal de saisie portable (T.S.P).
Le T.S.P, équipé d’un ensemble modem de téléreport - capteur de téléreport, et pourvu des logiciels adaptés,
prend en charge la gestion de tous les échanges de messages sur le bus de téléreport.
Le protocole de communication actuellement utilisé (EURIDIS) a été défini spécialement pour les
applications liées au comptage, et fait l’objet de la norme NF EN 61-142.
Pour garantir la qualité des communications, la longueur développée du bus de téléreport ne doit pas
dépasser 500 m dans le cas de l’utilisation d’un câble homogène spécifique de 4 x 0,6 mm de diamètre,
conforme à la publication UTE C 33-400. Une réduction de la longueur développée possible est
éventuellement à prévoir si un câble mixte énergie-téléreport est utilisé sur une partie du parcours, suivant
les caractéristiques du câble multifonction utilisé. Cette longueur est à limiter à 50 m en cas de réutilisation
de fils pilotes comme bus de téléreport.
Par ailleurs, le code des Postes et Télécommunications limite, sauf dérogation, les distances autorisées de
transmission en domaine public sur un même bus à 300 m.
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Page 4.2.5
Les schémas ci-après illustrent, à titre d’exemple, les principes correspondants dans la réalisation des
branchements individuels isolés, ou en lotissements, avec les circuits de téléreport correspondants.
réseau
tableau de contrôle et de
comptage de l’installation du
client
coffret branchement
embase de
téléreport
4 conducteurs*
fusibles BT
2 ou 4 conducteurs
bus de téléreport 4 fois φ 0,6 mm
*
4 conducteurs dans le raccordement amont du coffret pour faciliter les opérations
d’exploitation du réseau : équilibrage, mise à la terre et en court-circuit.
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Page 4.2.6
EXEMPLE D’EQUIPEMENT D’UN ENSEMBLE PAVILLONNAIRE
réseau
Tableau de
contrôle et de
comptage d
l’installation du
client
Tableau de contrôle
et de comptage de
l’installation du
client
Tableau de
contrôle et de
comptage de
l’installation du
client
Tableau de
contrôle et de
comptage de
l’installation du
client
embase de
téléreport
tronçon de bouclage du téléreport
en attente
Tableau de
contrôle et de
comptage de
l’installation du
client
Tableau de
contrôle et de
comptage de
l’installation du
client
Tableau de contrôle
et de comptage de
l’installation du
client
Légende
tronçon de bouclage de téléreport en attente
fusibles AD d’accompagnement disjoncteur
mise à la terre du drain en un seul
point
bus de téléreport
embase ou boîtier de téléreport
barrette de connexion de bus
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Page 4.2.7
Le bus de téléreport est en boucle ouverte; le tronçon de bouclage est en attente et non raccordé.
Les drains de terre sont reliés entre eux et raccordés à la terre en un seul point.
Le bus de téléreport peut accueillir les informations de comptage des autres distributeurs par l’intermédiaire
d’un concentrateur de téléreport sous réserve d’un accord entre distributeurs.
Pour le compteur gaz, le concentrateur doit être raccordé par l’intermédiaire d’une interface de sécurité
intrinsèque. Celle-ci peut être intégrée au concentrateur ou être distincte. Le concentrateur et l’interface de
sécurité intrinsèque doivent être installés hors zone de danger gaz (colonnes montantes gaz ou coffret gaz).
Dans les cas particuliers de reprise de réseau existant, il est possible d’équiper les coffrets de comptage
extérieurs de circuits de téléreport individuels ou collectifs.
4.2.2.2
Branchements individuels à puissance surveillée (36 à 250 kVA)
Le point de livraison se situe aux bornes aval du dispositif de sectionnement à coupure visible, placé chez
l’utilisateur en amont de son installation, et permettant de séparer l’A.G.C.P sans intervention du service
local de distribution.
Les principes généraux concernant la réalisation des branchements correspondants sont :
. la mise à disposition, sauf difficultés particulières, à l’intérieur des locaux des clients des
informations de comptage, à proximité de l’A.G.C.P ;
. l’accessibilité permanente du distributeur à un organe de coupure et/ou de protection permettant
l’élimination du branchement en défaut pour assurer la pérennité de fonctionnement du réseau ;
. la possibilité de relève du compteur sans intervention chez le client.
Aussi, les différents éléments constitutifs sont résumés sur le schéma ci-après :
Poste de
distribution
public
Coffret de
sectionnement et
(ou) de protection
Coffret de
branchement avec
transformateur
réducteur de courant
Appareil de
sectionnement à
coupure visible
A.G.C.P
téléreport ou
télérelève
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Tableau de
comptage
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Page 4.2.8
Une gamme de matériels permet des combinaisons de fonctions et une adaptation aux différentes situations
de raccordement rencontrées (voir chapitre 4.3.2.5).
Le compteur est raccordable à un bus de téléreport commun à plusieurs comptages à puissance surveillée ou
à puissance limitée.
Il peut également être télérelevé à partir du réseau téléphonique commuté, sur ligne particulière ou sur
fenêtre d’écoute sur la ligne de l’utilisateur.
Pour une meilleure sélectivité des protections, le raccordement des branchements à puissance surveillée de
120 à 250 kVA ou susceptible d’évoluer vers ce niveau de puissance, est réalisé directement au poste de
transformation sur un départ BT spécifique.
Pour les puissances inférieures peu évolutives (36 à 120 kVA), le raccordement sur un départ BT existant,
disposant de la marge de puissance suffisante sera réalisé dans une émergence en coffret, ou à défaut par
dérivation sur un câble souterrain en passage.
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Page 4.2.9
4 .3
CARACTERISTIQUES DES MATERIELS
4.3.1
Câbles BT souterrains
4.3.1.1
Câbles de réseaux
Le type de canalisation souterraine à utiliser sur les réseaux de distribution publique est un câble conforme à
la norme NF C 33-210 de tension assignée 0,6/1 kV.
Les sections normalisées prévues dans la norme NF C 11-201 et leurs utilisations préconisées sont résumées
dans le tableau ci-dessous :
Utilisation
Cas particuliers
4 x 50 Al*
Section
3 x 95
+ 1 x 50 Al
Cas général
3 x 150
+ 1 x 70 Al
Grande longueur
Puissance
importante
évolutive
3 x 240
+ 1 x 95 Al
(* Le câble 4 x 50 Al existe en version sectorale câblée ou circulaire massive. La deuxième version est plus
délicate à mettre en oeuvre, mais évite les risques de propagation d’eau par les âmes. L’une ou l’autre
version doit être utilisée exceptionnellement, pour les raccordements individuels longs ou de forte puissance
pour lesquels la technique utilisée devra faire l’objet d’un accord du service local de distribution).
Ces câbles peuvent être posés en pleine terre sans protection complémentaire.
4.3.1.2
Câbles de branchements
Les principaux câbles utilisés pour la réalisation des branchements individuels et collectifs sont récapitulés
dans les tableaux ci-après (conditions d’utilisation : cf. tableau VI de la norme NF C 14-100).
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page 4.3.1
• Branchements individuels
Utilisation
Référence
N1-XDV- A
Norme
NF C 33-210
Section (mm2) Métal
Nb cond.
25
Al
2 ou 4
35
Al
2 ou 4
50
Al
4
10
Cu
2 ou 4
16
Cu
2 ou 4
25
Cu
2 ou 4
35
Cu
2 ou 4
25
Al
2 ou 4
circuit - Tableau de
35
Al
2 ou 4
comptage et de
50
Al
4
10
Cu
2 ou 4
16
Cu
2 ou 4
25
Cu
2 ou 4
35
Cu
2 ou 4
10
Cu
2 ou 4
16
Cu
2 ou 4
25
Cu
2 ou 4
25
Al
2 ou 4
35
Al
2 ou 4
50
Al
4
Réseau - Coffret de
coupe-circuit
Coffret de coupe-
contrôle
U 1000 RVFV
N1 - XDV - A
U 1000 RVFV
U 1000 R2V
NF C 32-322
NF C 33-210
NF C 32-322
NF C 32-321
(non armé)
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page 4.3.2
Suivant les indications du paragraphe 3.8 de la norme NF C 14-100, la chute de tension maximum
admissible dans un branchement individuel doit être limitée à moins de 2% pour sa puissance de
dimensionnement. A titre indicatif, le tableau ci-joint précise les longueurs correspondantes pour
les puissances de dimensionnement usuelles :
Courant
nominal du
Puissance de
disjoncteur en
dimensionnement
Ampères
Monophasé 12
kVA
Monophasé 18
kVA
60
Triphasé 18 kVA
Triphasé 36 kVA
30
60
Longueur maximale en m du branchement
du réseau au point de livraison
10
17
Cuivre (mm2)
16
25
28
40
90
64
35
56
Aluminium (mm2)
25
35
50
24
36
48
17
28
36
16
24
32
104
56
168
80
232
112
104
48
144
72
208
96
En général, la longueur maximale de la liaison entre le dispositif de raccordement au réseau et le
point de livraison est d’environ 30 m pour des branchements individuels.
Branchements collectifs
Utilisation
Référence
Raccordement au
réseau
4.3.1.3
N1-XDV- A
Norme
NF C 33-210
Section (mm2)
Métal
4 x 50
3 x 95 + 50
3 x 150 + 70
3 x 240 + 95
Alu
Alu
Alu
Alu
Câbles de téléreport
Le câble ou bus de téléreport, conforme à la publication UTE C 33 - 400, est composé de
4 conducteurs en cuivre de 0,6 mm de diamètre appairés et repérés par des isolants de
couleurs différentes. Il présente des rigidités diélectriques adaptées à son environnement et à
son usage.
Il existe en deux versions :
. une version non armée, couleur ivoire, pour la pose en intérieur ;
. une version armée, couleur noire, pour la pose sur façade extérieure ou pour les
passages en souterrain (utilisable sous fourreau ou en pleine terre sans protection
mécanique complémentaire).
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Page 4.3.3
Les 4 conducteurs principaux, assemblés en quarte, constituent deux paires permettant :
. d’avoir une paire d’utilisation courante (conducteurs blanc et bleu clair) ;
. d’avoir une paire de secours pour l’utilisation en dépannage (conducteurs rouge et bleu
foncé) ;
. d’utiliser un câble unique pour les 4 liaisons entre le compteur électromécanique
émetteur d’impulsions et le concentrateur, dans le cas d’équipement de compteurs
électromécaniques pour le téléreport.
Une version intégrée au câble de branchement, comportant le câble de téléreport ci-dessus
est également disponible.
Pour le téléreport du ou des compteurs d’une seule habitation sur une distance courte, les fils
pilotes 2 x 1,5 mm2 Cu, intégrés ou non dans le câble de branchement, peuvent également
être réutilisés.
4.3.2
4.3.2.1
Accessoires de jonction, de dérivation et de terminaison
Jonction-dérivation à écran métallique pour câbles multipolaires
Le même matériel est utilisé pour la réalisation soit d’une jonction, soit d’une dérivation.
2 techniques sont mises en oeuvre :
. la technique « coulée », de type JDD ;
. la technique « rubannée-injectée », de type JDDI.
Les matériels permettent la réalisation sous tension ou hors tension de jonction avec
croisement de phase du câble principal, et la réalisation de dérivations simples ou doubles,
ainsi que la possibilité de mise à la terre du neutre :
. JDD ou JDDI 150-35
Section maximale du câble principal : 150 mm2
Section maximale du ou des câbles dérivés : 50 mm2 (35 mm2 plus largement utilisé)
352 (ou 502)
1502
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352 (ou 502)
1502
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Page 4.3.4
. JDD ou JDDI 240-150
Section maximale du câble principal : 240 mm2
Section maximale du ou des câbles dérivés : 150 mm2
352 à 1502
352 à 1502
2402
2402
Une boîte de dérivation double, avec connectique à perforation d’isolant, permet aussi la
réalisation de dérivations de branchements :
. DDB 240-35
Boîte pour dérivation de branchement simple ou double à perforation d’isolant
Section maximale du câble principal : 240 mm2.
Section du ou des câbles dérivés : 35 mm2 (ou 50 mm2 avec une intensité maximum
admissible limitée à la capacité d’un câble 35 mm2).
352 (ou 502)
1502 ou 2402
352 (ou 502)
1502 ou 2402
Les deux premiers matériels permettent la jonction avec des câbles au papier imprégné, mais
nécessitent alors l’emploi d’un ensemble d’accessoires complémentaires.
4.3.2.2
Bouts perdus thermorétractables pour extrémités de câbles
Pour la constitution d’extrémités de réseau en attente, il est possible de reconstituer l’isolation
d’une extrémité de câble et l’extension des écrans métalliques, pour permettre le maintien du
câble sous tension enterré dans le sol sans protection mécanique complémentaire.
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Page 4.3.5
La reconstitution nécessite d’être réalisée avec du matériel agréé.
écran électrique du
câble
4.3.2.3
Remontées aérosouterraines
Un soin particulier doit être apporté à la réalisation des remontées aérosouterraines, en vue
d’éviter la fragilisation du câble par pénétration d’humidité ou vieillissement prématuré des
isolants des âmes par une exposition aux ultraviolets. Les dispositions préconisées sont les
suivantes (cf. dessin ci-après) :
. le jonctionnement du câble souterrain de réseau et de la torsade aérienne de remontée
le long du support ou sur façade est de préférence réalisée à moins de 2 m du sol et
placé sous une goulotte de protection mécanique (GP), de degré de protection
mécanique
IK 10 suivant la norme NF C 20-015 ;
. le jonctionnement du câble souterrain de branchement et de la torsade aérienne de
réseau est de préférence réalisée directement en haut de support ;
. la reconstitution de l’étanchéité du câble souterrain et la protection des gaines contre
les rayons ultraviolets sont réalisées par la mise en place d’une extrémité rétractable à
4 conducteurs E4 R 50-150 mm2 ou 240 mm2 et par des gaines rétractables d’isolation
du neutre(GRN) et des phases (GRP) ;
. le raccordement des 2 câbles est réalisé par un manchon de jonction de transition
(MJT) adapté aux sections, et protégé par un fourreau rétractable pour manchon
(FRM) ;
. la traversée du massif du support est réalisée sous gaine en tube polyéthylène
cintrable (TPC).
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Page 4.3.6
Torsade aérienne
FRM
E4R
MJT + FRM
2m
E4R
GP
50 cm
gaine TPC
câble souterrain
Remontée aérosouterraine
« réseau »
4.3.2.4
Remontée aérosouterraine « branchement »
Émergences de réseaux souterrains
Les émergences de réseaux souterrains et les raccordements des câbles de réseaux sont
réalisés soit dans un socle support de coffret de branchement, soit dans une armoire ou un
coffret-borne spécifique.
4.3.2.4.1 Fausses coupures ou étoilements en socles de coffrets de branchements
• Les enveloppes de type « S-15 » ou « S-300 » comportent :
. un coffret ;
. un socle de coffret équipable d’une grille de fausse coupure (FC) ou d’étoilement (E)
qui permet le raccordement des câbles suivants :
Þ FC 240 : 2 câbles 240 mm2, 1 câble 150 mm2, 3 câbles 35 mm2 ;
Þ FC 150 : 2 câbles 150 mm2, 1 câble 95 mm2, 3 câbles 35 mm2 ;
Þ E 95 : 1 câble 95 mm2, 3 câbles 35 mm2.
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23
35 2
coffret " S15 "
52
socle de coffret " S15 "
62
35
240 2
connexion de mise à
la terre du neutre
2
35
150 2
grille de fausse
coupure FC 240
2
240 2
53
(cotes indicatives hors tout en cm)
Ces grilles, adaptables directement dans les socles, sont limitées en contrainte d’essais de
vieillissement (classe B - 200 cycles suivant norme NF C 63-061).
Les grilles classe A - 700 cycles assurent les mêmes fonctions avec une fiabilité accrue.
Leur mise en place dans le socle ci-dessus nécessite un kit d’adaptation des fixations
disponible chez les fournisseurs.
Il est recommandé de ne plus poser d’enveloppe de type« S-15 » ou « S-300 ».
Dans tous les cas (rééquipement ou réseau neuf), la pose d’une grille Classe A 700 cycles est impérative.
• Les enveloppes du palier actuel, de type « S-20 », comportent :
. un coffret ;
. un socle de coffret ;
. un socle double pour 2 coffrets.
Seul le socle double est équipable d’une grille de fausse coupure classe A - 700 cycles :
. FC 240 : 2 câbles 240 mm2, 1 câble 150 mm2, 3 câbles 35 mm2 ;
. FC 150 : 2 câbles 150 mm2, 1 câble 95 mm2, 3 câbles 35 mm2.
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20
35 2
35 2
coffrets " S20 "
49
socle double " S20 "
grille de fausse
coupure FC 240
53
35 2
240 2
connexion de mise à
la terre du neutre
150 2
240 2
70
(cotes indicatives hors tout en cm)
La grille d’étoilement peut être mise en place dans un socle « S-20 » :
E 95 : 1 câble 95 mm2 , 3 câbles 35 mm2 .
20
coffret " S20 "
352
49
socle " S20 "
grille d’étoilement E 95
53
352
952
connexion de mise à
la terre du neutre
35
(cotes indicatives hors tout en cm)
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Page 4.3.9
4.3.2.4.2 Le raccordement émergent modulaire basse tension (REM BT)
Le raccordement émergent modulaire basse tension REM BT permet :
. une plus grande modularité dans les équipements possibles (départs réseaux et
branchements, coupure ou fausse coupure) ;
. une plus grande facilité pour les interventions sous tension et la mise en oeuvre des
moyens de réalimentation ;
. une sécurité accrue par une meilleure protection contre les contacts directs ;
. une possibilité de réduction du nombre de coffrets nécessaires par l’intégration des
protections de branchement ;
. des fonctionnalités de raccordement nouvelles, en cours de développement (mise sur
plot de repos, coupures par barrettes).
Chaque module, au pas de 100 mm, autorise le raccordement indifférencié :
. d’un câble réseau de 50 mm2 à 240 mm2 Alu ;
. d’un câble branchement triphasé de 35 mm2 Alu, protégé par des fusibles
d’accompagnement disjoncteur (AD) taille 00 ;
. de 2 ou 3 câbles branchements monophasés de 35 mm2 Alu, protégé par des fusibles
AD taille 00.
Un jeu de barres 3 modules est insérable dans un socle de coffret type « S-20 », implanté sur
rehausse pour permettre les interventions fouilles fermées et faciliter l’ergonomie de câblage.
Un jeu de barres 6 modules est insérable dans un socle double de coffret type « S-20 »,
implanté sur rehausse pour permettre les interventions fouilles fermées et faciliter l’ergonomie
de câblage.
Des coffrets bornes spécifiques à 4 ou 6 modules sont également développés pour une
meilleure intégration esthétique et une meilleure facilité de raccordement. Les dimensions
indicatives hors tout, en cm, sont provisoirement les suivantes :
. coffret-borne 4 modules : 90 (h) x 47 (l) x 32 (e) ;
. coffret-borne 6 modules : 90 (h) x 67(l) x 32 (e).
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Exemple d’équipement d’une grille REM BT 6 modules dans un coffret-borne
32
2 brchts
mono
1 brcht tri
Cotes indicatives hors tout en cm
90
352
352
2402
240
2
module en
attente
connexion de mise à la terre du
neutre
1502
67
Exemple d’équipement d’une grille REM BT 4 modules dans un coffret-borne
32
module en attente
Cotes indicatives hors tout en cm
90
352
2 brchts
mono
connexion de mise à la terre du
neutre
2402
1502
47
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Page 4.3.11
4.3.2.4.3 Coupure en coffret
•
Une armoire de grandes dimensions (hauteur 118 cm, largeur 67 cm, épaisseur 30 cm hors
tout) de type « S-30 » permet le raccordement de 4 câbles réseau par barrettes de coupure
400 A ou fusibles HPC 200 A, avec possibilité d’ouverture en charge.
• Un ensemble de coupure et de protection à 3 directions «ECP 3D » permettant un
raccordement direct et deux raccordements sur barrettes de coupure 400 A ou fusibles HPC
200 A entraxe 115 mm de tout câble réseau a également été développé:
. dimensions indicatives hors tout encastrable :
Þ hauteur : 70 cm, largeur : 31 cm, épaisseur : 23 cm
. dimensions indicatives hors tout sur socle :
Þ hauteur : 110 cm, largeur : 43 cm, épaisseur 24 cm
• Une version ECP-3D dite type « S-20 » est en cours de développement. Elle utilise des
éléments d’enveloppe « S-20 ».
• Un ensemble de coupure ou de protection à 2 directions « C400-P200 », en coffret « S-20 »
simple, ou muni d’un cornet ou d’un boîtier d’épanouissement, ou sur socle de coffret « S-20 »
a également été développé :
33
33
33
10
49
64
68
(cotes en cm)
33
90
17
100
20
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Page 4.3.10
4.3.2.5
Émergences de branchement collectif ou individuel
4.3.2.5.1 Branchements collectifs d’immeubles
Suivant les dispositions de la norme NF C14-100 (chapitre 3.4.2), les immeubles sont raccordés par un
coffret extérieur de sectionnement ou de protection.
Les coffrets utilisables sont les coffrets ECP-3D et C400-P200 décrits au paragraphe précédent, ainsi
que les coffrets plus anciens "S-12" et "S-13", dont l’encombrement suivant chaque type est rappelé ci37
après :
31
18
18
41
42
17
17
70
18
cotes indicatives en cm
41
17
Exemple de configuration de coffrets S12 et S13
4.3.2.5.2 Branchements individuels de faible puissance (3 à 36 kVA)
Hormis les cas cités au chapitre 4.3.2.4 de raccordement/protection à partir des grilles de raccordement
modulaire RMBT, les raccordements de branchements individuels sont réalisés dans les coffrets de type
« S-20 » ou « S-22 », sur les plages du module arrivée mono-triphasée.
Un boîtier de repiquage de dimension réduite peut être prévu sous le coffret pour permettre un départ
branchement vers une installation voisine.
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Page 4.3.11
Les encombrements des différents types de coffrets « S-22 » sont rappelés ci-après :
E15
E15
E23
E23
E47
48
E32
34
18
18
COFFRET HAUT ENCASTRABLE
COFFRET SIMPLE ENCASTRABLE
E15
E23
E23
E15
100
E98
E68
69
sol
sol
7
7
18
18
COFFRET BORNE S-22
BORNE SIMPLE S-22
Nota : Le coffret haut encastrable, de même hauteur que le coffret «S-20», est utilisé de préférence pour
une implantation juxtaposée à un coffret «S-20».
E : cote d’encastrement approchée en cm. L’encastrement n’est que partiel et entraîne un débordement
de 3 cm.
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Page 4.3.12
4.3.2.5.3 Branchements individuels de moyenne puissance (36 - 250 kVA)
Les installations de livraison de l’énergie en moyenne puissance comprennent :
♦ un coffret de puissance de type « S-19 » d’un modèle agréé pouvant contenir suivant variante :
Þ Type 1, 3, 4 : raccordement direct arrivée-départ des transformateurs de courant (TC) nécessaires
au comptage ;
Þ Type 2 : raccordement des TC de comptage par l’intermédiaire d’un point de coupure ou de
protection par barrettes ou fusibles HPC type 2 entraxe 115 mm.
Platine de mesure
TYPE 1
Platine de mesure
Platine de mesure
TYPE 3
TYPE 4
Platine de mesure
TYPE 2
• un tableau de comptage installé :
Þ soit dans les locaux du client sur un tableau indépendant du coffret de puissance ci-dessus ou sur
sa porte ;
Þ soit à l’extérieur, dans un second coffret de type « S-19 ».
• un point de sectionnement intermédiaire en limite de propriété si le coffret de puissance ci-dessus est
en domaine privé, non accessible en permanence.Il peut être réalisé par un ensemble de coupure 400 A
et de protection 200 A C400-P200 dans un coffret de type « S-20 », sur socle, sur cornet
d’épanouissement ou sur boîtier d’épanouissement. Il peut également être réalisé dans un coffret de type
« S-12 ».
• un appareil général de coupure et de protection (AGCP) en tête de l’installation intérieure. Cet
appareil est obligatoirement précédé d’un appareil de sectionnement à coupure visible, ou être du type
débrochable pouvant assurer la coupure visible. Le point de livraison définissant la limite entre les
installations de branchement et l’installation intérieure est matérialisé par les bornes aval de l’appareil
de sectionnement à coupure visible ou par les bornes amont du disjoncteur débrochable.
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Les différentes combinaisons possibles de schéma de livraison sont représentées ci-après :
coffret type 2
coffret de comptage
extérieur
limite de propriété
Platine de mesure
vers A.G.C.P
( installation intérieure )
limite du domaine public
sectionnement 400A
ou protection 200A
coffret type 1
coffret de comptage
extérieur
Platine de mesure
vers A.G.C.P
limite de propriété
sectionnement 400A ou
protection 200A
tableau de comptage
intérieur
coffret type 1
Platine de mesure
vers A.G.C.P
sectionnement 400A ou
protection 200A
limite de propriété
coffret type 1
+ comptage sur porte
Platine de mesure
vers A.G.C.P
installation intérieure
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limite du domaine public
coffret type 2
tableau de comptage
intérieur
Platine de mesure
vers A.G.C.P
installation intérieure
4.3.3
4.3.3.1
Accessoires de téléreport
Les barrettes de connexion de bus
Un dispositif de connexion de bus est utilisé pour réaliser les raccordements des différents tronçons du bus
de téléreport. Il permet également d’assurer la continuité électrique de l’écran du câble de téléreport et sa
mise à la terre en un point par le raccordement du drain de terre.
De plus, il est conçu pour faciliter les opérations de maintenance :
. connexion de l’accessoire de contrôle-programmation du terminal de saisie portable (TSP) ;
. recherche de défaut par tronçonnement du bus ;
. remplacement d’éventuels tronçons défaillants.
Le dispositif de connexion est utilisé directement dans les coffrets dont l’accès est réservé à l’exploitant du
réseau de distribution.
Un dispositif de connexion plombable est utilisé dans les zones accessibles aux tiers.
Les caractéristiques des modèles existants agréés sont les suivantes :
. dispositif de jonction autodénudant 1 paire, sans drain de terre, pour la jonction du bus et d’une
embase ;
. dispositif de dérivation autodénudant 4 ou 8 directions (1 direction égale une paire + connexion
écran et(ou) drain de terre).
Ces modèles doivent être utilisés exclusivement avec un câble de téléreport normalisé, conforme à la
norme NF C 33-400.
Pour la réalisation d’un bus individuel constitué de fils pilotes, il y a lieu d’utiliser des connecteurs de
jonction à visser.
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Page 4.3.15
4.3.3.2
Le boîtier et l’embase de téléreport
Le boîtier ou l’embase de téléreport est l’accessoire qui permet au TSP, équipé d’un modem et d’un
coupleur de téléreport, d’entrer en communication avec les différents comptages connectés sur le bus.
La dépose du capot du boîtier de téléreport étant destructive,
capot neuf.
elle nécessite la mise en place d’un
Le transfert d’informations est réalisé par couplage magnétique.
Le boîtier de téléreport est conçu pour :
. maintenir par attraction magnétique le coupleur de téléreport accolé pendant toute la durée de la
communication ;
. identifier le bus de téléreport grâce à son numéro de série gravé en face avant ;
. être monté à l’extérieur, en saillie sur un mur ou un support, ou encastré dans une niche d’un
mur.
L’embase de téléreport offre les mêmes fonctions que le boîtier de téléreport. Sa forme externe et son
principe de fixation ont été étudiés pour son montage sur les portes des coffrets extérieurs de
branchement.
4.3.3.3
Le concentrateur de téléreport
Le concentrateur de téléreport permet de regrouper les informations d’un ou plusieurs comptages de
clients, non prévus pour un raccordement direct sur le bus.
Il existe en deux versions :
. simplifiée : permettant de ventiler l’énergie électrique consommée sur un ou deux index (options
tarifaires base, Heures Creuses, Effacement Jours de Pointe). L’information est obtenue sous
forme d’impulsions à partir d’un capteur fixé sur un compteur électromécanique monophasé ou
triphasé.
. complète : offrant en plus une entrée destinée à un comptage gaz sur un index avec ou sans
interface de sécurité intrinsèque, une entrée destinée à un troisième comptage, par exemple
d’eau, et une sortie téléinformation du client.
Cet appareil nécessite l’utilisation de compteurs émetteurs d’impulsions pour chacun des compteurs
raccordés.
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Page 4.3.16
4.3.3.4
L’interface de sécurité intrinsèque
Le raccordement de l’émetteur d’impulsion associé au compteur gaz et du concentrateur de
téléreport est réalisé par l’intermédiaire d’une interface de sécurité intrinsèque à prévoir hors
colonne montante gaz. Cette interface peut désormais être intégrée dans le concentrateur de
téléreport.
4.3.3.5
Les compteurs électroniques ou électromécaniques équipés de téléreport
Le compteur électronique monophasé multitarif est conçu pour un raccordement en entrée
et en sortie par le haut. Un embout souple préformé en usine et livré avec le tableau de
contrôle facilite le raccordement du compteur au disjoncteur général de l’installation.
La programmation est réalisée à l’aide de boutons poussoirs situés sur la face avant du
compteur.
Cet appareil dispose d’une sortie de téléreport à raccorder directement sur le bus.
Le compteur électromécanique monophasé simple tarif avec téléreport est conçu sur la
base d’un compteur électromécanique simple tarif (même encombrement, mêmes points de
fixations et même dispositif de mesure).
Une carte électronique faisant partie intégrante de l’appareil assure la mémorisation et
l’affichage des éléments de facturation et la gestion de l’interface de communication sur le bus
de téléreport.
Cet appareil permet une mise en téléreport aisée d’un branchement existant comportant un
compteur simple tarif.
Le compteur électronique triphasé multitarif est disponible depuis fin 1997. L’appareil
comporte deux borniers placés, l’un dans sa partie inférieure et l’autre dans sa partie
supérieure. Ces borniers sont recouverts d’un cache-borne plombable et présentent un indice
de protection IP 2X :
. le bornier inférieur, réservé au distributeur, permet le raccordement des câbles de
puissance et de téléreport. Il comporte le bouton de programmation ;
. le bornier supérieur, accessible au client, permet le raccordement des circuits
d’asservissement et de téléinformation.
Il permet la relève par téléreport, et éventuellement, certaines fonctions de téléprogrammation.
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Page 4.3.10
4 .4
MISE EN OEUVRE DES MATERIELS
4.4.1
Câbles et accessoires
4.4.1.1
Conditions générales de pose des
câbles BT
RECOMMANDATIONS
REGLES
La température mesurée sur la gaine du câble
doit être comprise entre 0° et 35°C
Lorsque la température ambiante est inférieure
à 0°C, des précautions spéciales doivent être
prises pour réchauffer le câble par stockage
dans un local chauffé pendant au moins 24
heures, afin de lui rendre sa souplesse au
moment du déroulage.
En cas d’impossibilité de
déroulage est différé.
réchauffage,
le
En cas de forte chaleur, il est recommandé
d’assurer le stockage avant pose sur site à
l’ombre.
Si on constate un marquage ou une
détérioration de la gaine PVC extérieure, on
effectue un constat contradictoire avec le
constructeur.
Le tronçon de câble correspondant ne doit pas
être posé.
*********
EFFORTS DE TRACTION
Il importe, pendant toute la durée de
l’opération, de limiter la contrainte de traction
à la valeur fixée par le constructeur.
Les efforts ne doivent généralement pas
dépasser la valeur de 3 daN par mm2 de
métal conducteur (pour un tirage par
chaussette et émerillon).
On utilise pour la contrôler un dynamomètre
si possible à limiteur de couple
Section (mm2)
4 x 50
3 x 95 + 1 x 50
3 x 150 + 1 x 70
3 x 240 + 1 x 95
Câble de téléreport
Effort (daN)
600
1005
1560
2445
50
*********
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Page 4.4.1
REGLES
RECOMMANDATIONS
RAYON DE COURBURE
Les
changements
de
direction
sont
déterminés de telle façon que le rayon de
courbure du câble, après pose, ne soit pas
inférieur à 8 fois son diamètre extérieur.
Le rayon de courbure du câble posé doit donc
respecter les valeurs suivantes :
Section
2
(mm )
Rayon
mini (cm)
Suivant la méthode et la machine utilisée pour
la pose du câble, on distingue 2 types de
déroulage :
4 x 50
3 x 95
1 x 50
22
25
3 x 150
1 x 70
31
3 x 240
1 x 95
38
Le rayon de courbure du câble lors du tirage
doit donc respecter les valeurs suivantes :
- le déroulage avec traction
lorsque le câble est tiré à la main ou à l’aide
de treuils, le touret tourne alors librement sur
un axe monté sur vérins.
Section
2
(mm )
Rayon
mini (cm)
4 x 50
3 x 95
1 x 50
54
62
3 x 150
1 x 70
78
3 x 240
1 x 95
94
Dans cette phase de tirage, le rayon de
courbure ne doit pas être inférieur à 20 fois
son diamètre extérieur.
- le déroulage sans traction
lorsque le câble est posé à fond de fouille à la
main par déplacement du touret sur camion,
ou mis en place par déplacement sur galet
entraînant, une marge suffisante doit être
prise pour que tout mouvement inopiné
n’entraîne pas un rayon de courbure inférieur
aux valeurs du premier tableau ci-contre.
On prendra la précaution d’installer des galets
supplémentaires (d’alignement ou d’angle) sur
le cheminement du câble.
*********
NOMBRE MAXIMAL DE CHANGEMENTS DE DIRECTION
Les changements de direction ne doivent pas
entraîner un dépassement du rayon de
courbure autorisé ou des efforts de traction
maximum ci-avant.
*********
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
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Page 4.4.2
RECOMMANDATIONS
REGLES
GAINE EXTERIEURE
L’intégrité de la gaine extérieure est essentielle à
la fiabilité du câble.
Tout incident doit être signalé au maître d’oeuvre
qui en informera le maître d’ouvrage.
Si une entaille, localisée sur la gaine, n’affecte pas
l’étanchéité du câble et si aucune déformation ni
aucun écrasement du câble ne sont constatés, la
réparation est effectuée par pose d’une gaine.
Dans tous les autres cas, on élimine la partie en
défaut et on procède à une réparation par pose
d’une jonction ou d’une bretelle.
En cas de déroulage au sol, le câble doit être
protégé à chaque fois qu’il existe un risque de
passage de véhicules (entrées de propriétés,
d’exploitations agricoles,....)
*********
POSE DE FOURREAUX
La pose de fourreaux en attente permet d’éviter
une nouvelle ouverture de tranchée sur le même
parcours dans des délais rapprochés.
On prend soin alors de boucher les extrémités et de
reporter leur positionnement sur la cartographie.
Le diamètre intérieur des fourreaux doit être
approprié au diamètre extérieur du câble. Il y a lieu
de tenir compte des limitations d’intensité
admissibles dues aux contraintes thermiques,
notamment lors de la pose de fourreaux sur
parcours parallèles.
Le coefficient réducteur à appliquer est :
• 1 câble sous fourreau bétonné
: 0,80
On utilise généralement des fourreaux en matière
synthétique à parois résistantes (type TPC suivant
norme NF C 68-114).
Néanmoins, dans les traversées soumises à des
efforts d’écrasement importants et lorsqu’il n’est
pas possible de respecter les profondeurs
habituelles, on peut utiliser des fourreaux
métalliques.
diamètre minimum : 1,5 fois le diamètre extérieur
du câble, et au moins 80 mm de diamètre intérieur
pour
un
câble
réseau
et
40 mm de diamètre intérieur pour un câble de
branchement
• 2 câbles sous 2 fourreaux à D/2 : 0,70
• 3 câbles sous 3 fourreaux à D/2 : 0,62
*********
CAPOTS D’EXTREMITES
Les capots assurent l’étanchéité en extrémités de
câbles et doivent être systématiquement posés.
En cas de défaut de capot, il est impératif de
vérifier l’absence de pénétration d’eau dans l’âme.
Si on constate une pénétration d’eau, on coupe le
câble sur une longueur suffisante pour garantir
l’élimination de toute humidité.
En aucun cas les extrémités du câble ne doivent
heurter le sol (risque d’éclatement du capot).
*********
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Page 4.4.3
RECOMMANDATIONS
REGLES
BORNAGE DES OUVRAGES
Dans le cas où il est impossible de trouver des
repères immuables à proximité immédiate d’un
ouvrage pour le report et la cotation en
cartographie, la mise en place systématique de
bornes de repérage des câbles souterrains est
obligatoire (NF C 11-201).
Selon le cas, les bornes sont positionnées à l’aplomb
du câble (lorsque cela est possible) ou sont
déportées (on indique alors sur une plaque
équipant la borne les distances horizontales
permettant de repérer le câble).
*********
PLAN DE RÉCOLEMENT
Il est impératif de se rapprocher du maître
d’ouvrage pour la définition de la forme de la
remise du plan de récolement, obligatoire pour
tous nouveaux ouvrages ou adaptation d’ouvrages
existants (format papier ou informatique).
L’échelle normalement prévue est au 1/200°.Une
cotation transversale de coupe définit les
profondeurs normales d’implantation et le
positionnement par rapport aux ouvrages voisins
existants.
Les couvertures différentes sont indiquées, les
extrémités de fourreaux en attente sont cotées et le
diamètre du fourreau est précisé. Les jonctions sont
représentées et cotées.
*********
ZONE DE POSE DE CABLES
Le câble BT NF C 33-210 est étudié pour être posé
en pleine terre (terre fine).
Le matériau de la zone de pose doit être conforme
à la spécification de pose du câble.
La réutilisation des déblais sera toujours privilégiée
: soit sans traitement, soit après criblage et
tamisage, soit après recyclage (broyage, concassage
et criblage).
*********
4.4.1.2
Pose traditionnelle
On s’assure que les moyens mis en oeuvre au
déroulage exercent une traction suffisamment
continue et progressive.
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Si le tirage du câble met en oeuvre un moyen
mécanique, le dispositif d’accouplement du câble au
système de traction est réalisé au moyen d’une
chaussette adaptée au diamètre du câble.
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Page 4.4.4
REGLES
4.4.1.3
RECOMMANDATIONS
Pose sans tranchée
La méthode de pose sans tranchée recouvre
plusieurs techniques :
• non guidées ;
• guidées à distance ;
• guidées en direct.....
Nous n’évoquerons ici que le principe dit du
« forage dirigé ».
Il s’agit de réaliser le forage d’un trou pilote entre
deux fouilles (distantes d’environ 100 à 150 m
dans l’état des techniques actuelles) à l’aide d’une
unité hydraulique poussant un train de tiges équipé
d’une tête d’injection à haute pression d’eau et de
bentonite.
Ce trou pilote étant, dans un deuxième temps,
élargi au diamètre voulu (de 50 à 200 mm environ)
par des passages successifs d’aléseurs coniques de
dimension appropriée.
La dernière opération consiste à réaliser la mise en
place du fourreau toujours à l’aide du train de
tiges, dans lequel on réalisera ultérieurement le
tirage du câble par un treuil muni du dispositif de
limitation de couple.
Cette technique permet la pose d’un câble en
évitant un certain nombre d’inconvénients
rencontrés lors de la pose traditionnelle avec
ouverture de tranchée.
Néanmoins, les limites liées à l’encombrement
et à la nature du sous-sol doivent conduire à
l’utiliser avec discernement, après une étude
préalable confirmant ou non sa faisabilité.
En tout état de cause, ce type de chantier
requiert une préparation très complète et très
détaillée, condition incontournable de sa
réussite.
Le fourreau pour les canalisations électriques est
obligatoire pour constituer la protection et le
repérage du fait de l’impossibilité de poser le
grillage avertisseur dans le cas de passage en sousoeuvre.
Il doit comporter un repère rouge sur toute sa
longueur pour être identifié sans ambiguïté.
Ses propriétés sont données dans le cahier des
charges pour fourreau pour la pose de câbles
électriques par forage dirigé.
Il convient de vérifier, en fonction de la résistivité
thermique du fourreau, la limitation d’intensité
admissible
à
prévoir
(à défaut, un coefficient de 0,8 sera retenu).
Le fonçage et le forage peuvent aussi être utilisés
pour la réalisation de traversées sans ouverture de
tranchée.
Le fourreau assure une protection mécanique
suffisante contre les chocs des outils métalliques à
main. Aussi, les distances minimum requises par
rapport aux autres ouvrages peuvent être réduites,
sauf nécessité de protéger les câbles de
télécommunications voisins des effets de couplage
par induction ou par conduction dans le sol (art 37
de l’arrêté interministériel fixant les conditions
techniques de distribution).
*********
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Page 4.4.5
REGLES
4.4.1.4
RECOMMANDATIONS
Confection des accessoires de terminaison de jonction et de dérivation
Les accessoires de terminaison, de jonction et de
dérivation doivent être réalisés avec du matériel
agréé, par du personnel ayant reçu une formation
spécifique et une reconnaissance de compétence.
*********
4.4.2
4.4.2.1
Émergences de réseaux souterrains
Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil
L’étude définit l’emplacement des émergences
répondant à de multiples considérations :
L’étude
précise
suivants :
notamment
les
points
• la nature du tronçonnement
(coupure ou fausse coupure) et
les
raccordements
directs
intermédiaires ;
• électriques ;
• d’exploitation ;
• d’intégration au site ;
• l’accès aisé et immédiat pour
les interventions y compris en
conditions
difficiles
:
inondations, clôtures, facilité
d’entretien..... ;
• de mise en oeuvre.
On veille notamment à la bonne réalisation des
circuits de mises à la terre dont le rôle est de
permettre l’écoulement dans le sol des courants de
défauts de toutes origines (chocs de foudre, défauts
à 50 Hz, charges électrostatiques).
• la dissimulation dans le paysage
environnant
(encastrement,
situation) ;
La prise de terre est réalisée en fond de fouille lors
de l’exécution des fondations par un conducteur en
cuivre nu de section 25 mm2 minimum.
Les coffrets utilisés présentent un degré
d’isolement suffisant pour assurer la sécurité des
personnes et des animaux contre les contacts
indirects.
Aussi, il n’est pas nécessaire de réaliser une
ceinture équipotentielle autour des coffrets.
• le raccordement immédiat ou
différé des câbles, la réalisation
des circuits de terre.
Le niveau du sol fini est établi pour assurer l’accès
et l’ouverture/fermeture des portes sans difficulté.
Toutes les recommandations préconisées par le
constructeur quant aux modalités de transport et de
manutention du matériel sont scrupuleusement
respectées pour éviter tout risque de fragilisation de
l’enveloppe et des contraintes éventuelles sur
l’appareillage.
*********
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Page 4.4.6
REGLES
4.4.2.2
RECOMMANDATIONS
Raccordement électrique
La confection des accessoires et le raccordement
des câbles sont réalisés conformément aux
spécifications techniques en vigueur, et à la notice
de mise en oeuvre du matériel.
On doit respecter le rayon de courbure des câbles
et ne pas les blesser lors de la mise en place.
La pose d’un fourreau à la pénétration dans le
coffret ou à la traversée d’obstacles permet
d’assurer la protection mécanique des câbles dans
le temps, et facilite d’éventuelles réinterventions
ultérieures.
Dans la mesure du possible on détermine également
la position géographique des appareils par rapport
aux tronçons de câbles correspondants afin d’éviter
des croisements, qui sont toujours risque de
confusion en exploitation.
*********
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Page 4.4.7
4.4.3
Insertion des projets dans la structure existante
Dans la perspective de la structure cible envisagée et des matériels disponibles, l’insertion des
différents types de projets rencontrés est précisée.
Les différents types de projets de réalisation d’ouvrages souterrains sont :
• des extensions individuelles souterraines à partir d’un tronçon aérien ou souterrain, de faible puissance
(inférieure à 36 kVA) ;
• des extensions individuelles souterraines à partir d’un tronçon aérien ou souterrain, de moyenne
puissance (de 36 kVA à 250 kVA) ;
• des ouvrages de desserte des lotissements et immeubles nouveaux ;
• des renforcements de réseaux par création de postes nouveaux ou par renforcement de la capacité des
conducteurs ;
• des projets d’amélioration esthétique par mise en souterrain des réseaux ;
• des réalisations de réseaux sous fourreaux.
Dans certains cas particuliers, la réalisation d’un réseau sous fourreaux peut se révéler
intéressante malgré les contraintes financières et techniques qu’elle induit. Les caractéristiques
particulières correspondantes sont précisées au paragraphe 4.4.3.6.
Suivant la configuration de la voirie, il peut être opportun de canaliser les deux côtés de la voirie.
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Page 4.4.8
4.4.3.1
Extensions individuelles souterraines de faible puissance
Sauf cas particuliers (impasses, zones peu évolutives, prolongement d’une structure en 240 mm2 Alu), les
extensions individuelles sont réalisées en 150 mm2 Alu, eu égard au faible surcoût correspondant, et aux
incertitudes d’évolution ultérieure du réseau.
A partir d’un réseau aérien, l’extension est raccordée au réseau aérien par une remontée aéro-souterraine.
Les solutions possibles pour l’extrémité de réseau sont :
• de préférence, une grille de fausse coupure FC 150 dans un socle double de coffret de
branchement « S-20 » afin de faciliter les extensions ultérieures sans coupure de la clientèle
35
GRILLE DE
FAUSSE
COUPURE
FC 150
35
150
35
95
150
connexion de mise à la terre
• un socle de coffret « S-20 » sur rehausse et une grille RMBT 3 modules permettant le
raccordement direct de l’habitation sans coffret intermédiaire
Exemple d’équipement grille
RMBT
3 modules dans un socle de
coffret S20 sur rehausse
35
connexion de mise à la
terre
1 brcht
mono
150
150
• la réalisation d’une boîte tangente de raccordement de branchement dans un coffret
« S-20 » sans grille intermédiaire et d’un bout perdu d’extension de réseau.
Cette solution est cependant à proscrire pour des raisons de coût, de sécurité, et de difficultés
d’exploitation (mise hors tension du réseau pour la confection de la jonction).
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Page 4.4.9
raccordement direct coffret
« S-20 » sur socle
35
bout perdu
thermorétractable pour
extrémité de câble
A partir d’un réseau souterrain, l’extension est réalisée soit à partir d’une grille de fausse coupure
existante ou d’une grille de fausse coupure nouvelle mise en place dans un socle de coffret existant, soit par
une jonction ou une dérivation en réseau sur un câble existant.
4.4.3.2
Extension individuelle de moyenne puissance
Les mêmes principes que précédemment sont appliqués, la terminaison du réseau étant réalisée dans le
coffret spécifique de tronçonnement ou de livraison de l’énergie.
Si la puissance de développement prévisible est supérieure à 120 kVA, un départ direct est réalisé depuis le
poste de transformation.
4.4.3.3
Équipements collectifs : lotissements et immeubles
Réseaux des ensembles d’immeubles collectifs
Sauf cas particuliers, les puissances à desservir et les perspectives d’évolution correspondantes peuvent être
évaluées correctement lors de l’étude du projet.
Le réseau optimal est un réseau à structure arborescente.
Les ossatures sont réalisées en 150 mm2 ou 240 mm2 Alu suivant les puissances à desservir et le rayon
d’action retenu.
Les branchements d’immeubles seront réalisés à partir d’armoire de coupure, de grille de fausse coupure ou
de dérivation souterraine, et comporteront un coffret extérieur de livraison ou de protection.
La chute de tension en réseau sera limitée à moins de 5 % pour garantir une tension normalisée à chaque
point de livraison pour toute éventualité de dépassement des puissances appelées foisonnées.
Lotissements de parcelles nues
Il est en général possible d’évaluer avec une bonne approximation les puissances à desservir, sauf
indétermination importante du mode de chauffage envisagé par les acquéreurs.
La structure est par principe arborescente et comportera un nombre limité de points de tronçonnement (2
à 3 par départ).
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Page 4.4.10
Le réseau est réalisé en 150 mm2 ou 240 mm2 .
Les dessertes d’impasses vers des zones non constructibles peuvent être réalisées avec des sections plus
faibles.
Les branchements sont raccordés par dérivation souterraine ou à partir des grilles d’émergence du
réseau.
Les réseaux sont calculés pour une chute de tension maximale de 5 % entre le poste et l’origine de la
dérivation individuelle la plus mal desservie (calcul en supposant les charges monophasées équilibrées
sur les 3 phases et Cos φ = 0.9, suivant coefficient de foisonnement de la norme NF C 14-100 pour les
utilisations domestiques).
4.4.3.4
Renforcement des réseaux par création de poste HTA/BT ou renforcement de la capacité
des conducteurs
La structure du réseau prend en compte les possibilités d’évolution d’un schéma arborescent en antenne
vers un schéma en boucle ouverte de poste à poste.
Aussi, sauf desserte d’impasses, le réseau est réalisé en 150 mm2 ou 240 mm2 . Les zones d’actions des
nouveaux postes sont matérialisées par des points d’ouverture avec les postes voisins.
Les projets réalisés mettent en oeuvre des solutions pérennes permettant de respecter, suivant les
perspectives de développement, les limites de variations de tension admissibles pour assurer le respect
de la tension normalisée :
230 Volts + 6 % - 10 %
en chaque point de livraison de l’énergie en basse tension.
4.4.3.5
Projets d’améliorations esthétiques par mise en souterrain
Les mêmes principes que ceux du paragraphe ci-dessus seront appliqués. Un soin particulier
sera apporté à l’intégration des émergences.
4.4.3.6
Réalisation d’un réseau sous fourreaux
La réalisation d’un réseau sous fourreaux en technique de pose traditionnelle peut se révéler intéressante
dans des cas particuliers, notamment pour :
. la réalisation de travaux en zone à besoins évolutifs ;
. la programmation échelonnée de travaux coordonnés ;
. la limitation de la gêne des riverains lors de la réalisation des travaux.
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Page 4.4.11
Avant toute décision de mise en oeuvre, il convient cependant de procéder à un examen exhaustif des
avantages et inconvénients de cette technique, dont les principaux paramètres sont rappelés ci-après :
Avantages
. réalisation du génie civil indépendante du tirage du câble (mise en tranchée des fourreaux et
regards) ;
. protection supplémentaire des canalisations, tant pour le déroulage que pour les agressions
externes ;
. ouverture de fouille limitée dans le temps et dans l’espace (remblaiement à l’avancement du
chantier) ;
. limitation des ouvertures de fouilles pour réparation ou modification (pose possible de fourreau en
attente, remplacement des tronçons défectueux entre deux chambres de tirage) ;
. repérage facilité des câbles (accessibilité des chambres de tirage, possibilité de mise en place
d’émetteurs de détection).
Inconvénients
. investissement initial plus important (fourreaux, chambres de tirage, surcoût du déroulage) ;
. localisation des défauts de câbles plus délicate, nécessitant des moyens de mesure adaptés ;
. limitation de la capacité de transit, par suite d’une dissipation thermique moins bien assurée (le
coefficient de réduction correspondant, de l’ordre de 0,8 est la plupart du temps non contraignant,
car le dimensionnement du câble présente une marge supérieure compte tenu des autres
contraintes à respecter : pertes, chutes de tension) ;
. encombrement du sous-sol plus important, notamment dans le cas d’utilisation de chambres de
tirages ;
. nécessité d’une étude préalable plus complète (encombrement du sous-sol, perspectives
d’évolution du réseau).
Conditions de réalisation
•
Les fourreaux :
Les fourreaux utilisés sont du type TPC annelé, lisse intérieur. Pour les grandes longueurs, il convient
d’utiliser les fourreaux en barres plutôt qu’en couronnes, ce qui garantit une meilleure rectitude du
réseau et facilite le tirage. Les remontées ou les virages serrés sont réalisés à l’aide de fourreaux en
couronnes, barres flexibles ou coudes à grand rayon.
Les diamètres à utiliser sont :
. φ 110 mm ou φ 90 mm pour les câbles de réseau basse tension ;
. φ 90 mm ou φ 63 mm pour les câbles de branchements basse tension ;
. φ 50 mm en couronne pour les câbles d’éclairage public.
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Page 4.4.12
Pour mémoire, en HTA :
. la pose d’un câble unipolaire de section 150 mm2 Alu peut être réalisée dans trois fourreaux de
diamètre 110 mm ou 90 mm (voire 75 mm pour des tronçons courts);
. la pose d’un câble torsadé 3 x 150 mm2 peut être réalisée dans un fourreau de 200 mm ou 160 mm.
Il faut noter que, jusqu’au diamètre 110 mm, les fourreaux résistent bien au compactage des fouilles.
Au-delà, sous chaussée, sauf s’ils sont mis en oeuvre dans un lit de béton maigre, on constate un
écrasement des fourreaux lors du compactage, ce qui réduit leur diamètre utile.
L’augmentation de leur diamètre ne fait qu’accroître leur écrasement et ne résout donc pas le problème.
C’est pour cela qu’il faut préférer la pose de 3 câbles unipolaires , ce qui permet de ne pas dépasser le
diamètre 110 mm. Cela présente en plus l’avantage de pouvoir, à diamètre de touret équivalent, dérouler
de plus grandes longueurs de câbles sans jonction. Le tirage est également plus facile qu’avec un câble
torsadé, ce qui compense le supplément de temps consacré au déroulage (3 déroulages au lieu d’un pour
une même longueur de réseau HTA).
Ces fourreaux sont posés dans un lit de sable à la profondeur normale de pose des câbles. Il est possible
d’utiliser également de la terre fine exempte de grosses pierres ou du tout-venant de rivière de petit
calibre.
Si, pour des raisons techniques, il est nécessaire de poser des fourreaux de diamètre supérieur à 110 mm,
il faut les poser dans un lit de béton maigre. Il en est de même lorsque la profondeur de pose est réduite
(croisement d’autres réseaux, arrivées dans les chambres, remontées aérosouterraines).
Les fourreaux sont posés aussi droits que possible pour faciliter le tirage des câbles. Ils sont attachés
entre eux pour former une botte. Les fourreaux HTA pour câbles unipolaires sont de préférence
assemblés en étoile. Les rayons de courbure sont suffisants pour ne pas créer de tension excessive au
tirage. Entre deux points de tirage, il ne faut pas dépasser deux changements de direction car le tirage
deviendrait impossible.
• Les chambres de tirages
Celles-ci doivent permettre le tirage aisé des câbles en respectant leur rayon de courbure. Leur
espacement est variable en fonction du tracé du réseau (rectiligne ou courbe), des changements de
direction ou des changements de pente (pieds ou têtes de talus).
En règle générale, prévoir :
. en ligne droite, une chambre tous les 100 à 150 m (sur des grandes longueurs on peut aller jusqu’à
200 m) ;
. une chambre à chaque changement de direction importante ou à chaque étoilement de réseau ;
. une chambre à chaque changement de pente (tête et pied de talus).
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Page 4.4.13
Les types de chambre à utiliser sont :
. pour les changements de direction et les changements de pente : type K2C ou M1C si le nombre
de câbles est important ;
. pour les tronçonnements de ligne droite : type K2C ou L3T si le nombre de câbles est faible et
qu’il n’y a pas de boites de jonction à réaliser ;
. pour les jonctions HTA, il est nécessaire de prévoir une chambre K2C pour 3 jonctions unipolaires
et M1C pour 6 jonctions unipolaires.
Il n’est pas souhaitable, pour des raisons d’économie ou d’encombrement, de prévoir des chambres plus
réduites. Il est alors plutôt préférable de réaliser les jonctions dans un lit de sable.
En cas de changement de direction, la pénétration des fourreaux dans la chambre doit être faite de façon à
permettre le respect des rayons de courbure des câbles.
Pour des réalisations de petites longueurs de réseau, les câbles pourront être tirés à la main. Il est possible
d’avoir recours à des chambres de type carré 100 x 100 cm avec tampon rond de diamètre 80 cm (regards
type assainissement sans fond). Pour limiter la circulation d’eau dans les fourreaux, ceux-ci ne doivent pas
arriver à fleur du fond des chambres. Ces dernières doivent être percées au fond et, chaque fois que possible,
reliées au réseau d’eaux pluviales ou à défaut drainées.
• Le réseau de terre
En parallèle avec le réseau de fourreaux, il est utile de réaliser un réseau de terre en câble 25 ou 29 mm2 en
cuivre nu. Ce réseau passe par l’intermédiaire de chaque chambre de tirage et est enterré en fond de fouille,
sous les fourreaux.
A la condition d’avoir un réseau de terre suffisamment étendu, l’interconnexion de toutes ces terres ne pose
pas de problèmes particuliers d’exploitation ou de sécurité, et garantit en général une terre des masses et une
terre du neutre inférieure à 1 Ohm (contrôle à effectuer à la mise en service, puis suivant la périodicité
définie dans l’arrêté technique).
A ce réseau de terre équipotentielle, on pourra relier :
. la terre du neutre du réseau basse tension ;
. la terre des masses du réseau haute tension ;
• Aiguillage des fourreaux
Sauf pour les grandes longueurs, il est préférable de ne pas aiguiller les fourreaux. Si l’aiguillage s’avère
nécessaire et que le tirage des câbles intervient longtemps après la pose, il est souhaitable de réaliser celui-ci
en câblette nylon (ne pas utiliser de fil d’acier qui s’oxyde et risque de se rompre lors du tirage).
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Page 4.4.14
• Réception des fourreaux :
Après leur pose et le remblaiement de la fouille, les fourreaux sont réceptionnés, de préférence avant la
réalisation des revêtements de sol.
Pour cela, il faut passer dans chaque fourreau une aiguille avec, en bout, un tronçon de câble du type de
celui qui sera utilisé ultérieurement, notamment pour le contrôle des rayons de courbure.
Pour les lignes droites, une boule de diamètre approprié peut être utilisée.
4.4.4
Voisinage avec les autres réseaux
Les conditions de voisinage des câbles souterrains basse tension avec les autres réseaux sont
définies dans l’arrêté interministériel définissant les conditions techniques à respecter.
Les principes correspondants sont résumés succinctement ci-dessous. (Pour les cas particuliers,
il conviendra de se reporter au texte réglementaire.)
Tout câble, ou ensemble de câbles enterrés doit être signalé par un dispositif avertisseur
conforme aux normes, et placé autant que possible au moins à 0,20 m au-dessus de lui.
Lorsque des câbles appartenant à des domaines de tensions différentes sont superposés, un
dispositif avertisseur doit être placé au-dessus de chacun d’eux, sauf mise sous fourreau.
Pour éviter d’endommager les câbles ou canalisations voisins lors d’interventions, une distance
minimale de 0,20 m doit être respectée au croisement de deux canalisations électriques enterrées
et au croisement d’une canalisation électrique enterrée et d’un câble de télécommunications.
Au voisinage, sans croisement d’une canalisation électrique enterrée et d’un câble de
communication, doit être respectée une distance de :
- 0,50 m si le câble de télécommunications est en pleine terre ;
- 0,20 m si le câble de télécommunications est sous fourreau.
Au voisinage, avec ou sans croisement d’une canalisation électrique enterrée et d’une conduite
d’eau, d’hydrocarbure, de gaz, d’air comprimé ou de vapeur, une distance minimum de 0,20 m
doit être respectée. Ces distances peuvent être réduites à condition que les installations soient
séparées par un dispositif donnant une protection suffisante contre le choc des outils métalliques
à main.
Le bus de téléreport et les éléments qui y sont raccordés font partie intégrante de la concession.
Ils ne sont donc pas soumis aux prescriptions relatives aux lignes de télécommunications.
Le bus de téléreport peut donc, à condition d’utiliser le câble spécifique présentant une isolation
galvanique suffisante, être enterré dans les mêmes fouilles, cheminer dans les mêmes conduits
et utiliser les mêmes réservations que les câbles d’énergie basse tension.
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Page 4.4.15
4.4.5
4.4.5.1
Mises à la terre
Mises à la terre des réseaux BT souterrains
Conformément à l’article 45 de l’arrêté interministériel fixant les conditions techniques de distribution de
l’énergie électrique, le neutre des réseaux BT doit être mis directement à la terre.
Afin d’obtenir une qualité suffisante de cette mise à la terre des réseaux souterrains, il est nécessaire de
réaliser sur chaque départ BT une ou plusieurs mises à la terre du neutre.
Le neutre ne peut être raccordé à la terre des masses des postes HTA/BT que si la résistance de prise de terre
globale est inférieure à 1 Ohm, condition le plus souvent remplie lorsque le poste est alimenté par un réseau
souterrain.
• Réseau avec terre des masses et terre du neutre séparées
On réalisera la mise à la terre de tous les accessoires souterrains situés :
. à plus de 8 m d’un poste HTA/BT
. à plus de 8 m d’une remontée aérosouterraine HTA
. hors tranchée commune avec le câble HTA,
Si l’accessoire est situé dans un environnement ne respectant pas les conditions ci-dessus, il sera raccordé,
par un câble isolé, à une prise de terre elle même située à une distance suffisante.
Chaque câble raccordé à une émergences de réseau souterrain, est mis à la terre.
On veillera à ce que chaque tronçon de câble compris entre deux appareillages où le câble est interrompu
comporte au moins une mise à la terre du conducteur de neutre (soit sur un accessoire souterrain, soit sur
l’émergence).
Suivant les dispositions de la norme NF C 15-900, il convient de prendre toutes précautions pour éviter tous
risques de dommages sur les installations de télécommunications voisines ou de danger pour les personnes
intervenant sur ces installations, du fait de la proximité des installations de mise à la terre des réseaux
d’énergie.
Dans les conditions courantes :
. résistivité du sol inférieure ou égale à 500 Ω.m
. couplage entre une terre du neutre BT et une terre d’une masse HTA voisine inférieure à 15 %,
généralement assuré par une distance d’éloignement de 8 m entre prises de terre
Ceci conduit à prévoir les distances d’éloignement minimum suivantes :
. prise de terre BT- prise de terre de télécommunications : 2 m
. prise de terre BT- câbles de télécommunications enterrés et chambres souterraines :
2m
. prise de terre BT - Câbles de télécommunications sous conduit PVC ou polyéthylène (rigidité
diélectrique : 8 kV pendant une minute à 50 HZ) : 0,2 m
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Page 4.4.16
Si la condition de découplage entre chaque prise de neutre BT avec une prise de neutre des masses HTA
n’est pas assurée, les distances doivent être multipliées par 4, si les ouvrages ne sont pas sous conduits :
. prise de terre BT- prise de terre de télécommunications : 8 m
. prise de terre BT- câbles de télécommunications enterrés et chambres souterraines :
8m
. prise de terre BT - Câbles de télécommunications sous conduit PVC ou polyéthylène (rigidité
diélectrique : 8 kV pendant une minute à 50 HZ) : 0,2 m
Sauf cas exceptionnel nécessitant une étude particulière, les distances préconisées ci-dessus sont à
multiplier, sauf pour les ouvrages en conduits, :
. par 2 pour une résistivité du sol comprise entre 500 et 3000 Ω.m
. par 3 pour une résistivité du sol supérieure ou égale à 3000 Ω.m
• Réseau avec terre des masses et avec terre du neutre communes (< 1 Ω)
. mise à la terre de tous les accessoires souterrains ;
. mise à la terre des tronçons au niveau des émergences.
neutre mis à la terre dans
socle de coffret
neutre mis à la
terre dans socle
de coffret
boîtes de jonctions
Suivant les dispositions de la norme NF C 15-900, il convient de prendre toutes précautions pour éviter
tous risques de dommages sur les installations de télécommunications voisines ou de danger pour les
personnes intervenant sur ces installations, du fait de la proximité des installations de mise à la terre des
réseaux d’énergie.
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Page 4.4.17
Les distances d’éloignement utilisées dans les cas courants pour des réseaux à terre des masses et terre
du neutre séparées sont à appliquer :
. prise de terre BT- prise de terre de télécommunications : 2 m
. prise de terre BT- câbles de télécommunications enterrés et chambres souterraines :
2m
. prise de terre BT - Câbles de télécommunications sous conduit PVC ou polyéthylène (rigidité
diélectrique : 8 kV pendant une minute à 50 HZ) : 0,2 m
4.4.5.2
Mises à la terre de l’écran du câble de téléreport
L’écran du câble de téléreport n’a pas pour rôle d’évacuer des courants de court-circuit interne, mais de
protéger le bus des perturbations électromagnétiques.
Aussi, la continuité doit être assurée à chaque point de dérivation sur les bornes prévues à cet effet.
Une seule mise à la terre est à prévoir par bus indépendant, en évitant la réalisation d’une mise à la terre
du réseau basse tension à proximité immédiate.
Une tolérance est admise pour ne pas prévoir de mise à la terre du drain sur les circuits de téléreport de
longueur limitée pour un seul branchement individuel.
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Page 4.4.18
4 .5
PROTECTION DES RESEAUX BASSE TENSION
4.5.1
Le rôle des protections du réseau basse tension
• Aspect réglementaire ou normatif
L'arrêté interministériel du 2 avril 1991 fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire
les distributions d'énergie électrique, prescrit à l'article 19 dans le chapitre sur la prévention des
brûlures, incendies et explosions d'origine électrique que :
1. La température atteinte par le matériel électrique en service normal ne doit pas compromettre son
isolation. De plus, toutes dispositions doivent être prises pour éviter que le matériel électrique, du fait
de son élévation normale de température, nuise aux objets qui sont dans son voisinage, et notamment
à ceux sur lesquels il prend appui, ou encore risque de provoquer des brûlures aux personnes.
2. Les conducteurs actifs doivent être protégés contre les effets d'une augmentation anormale de
courant provoquée par un court circuit.
3. Les appareils destinés à interrompre ou à établir des courants électriques doivent être capables de le
faire sans qu'il en résulte d'effets nuisibles tels que projection de matières incandescentes ou
formation d'arcs durables.
Les dispositions prises pour satisfaire les conditions correspondantes sont :
• des règles de planification qui entraînent une anticipation (renforcement des réseaux dès le
dépassement de l'intensité normale maximum admissible, soit pour un seuil très inférieur à l'intensité
limite admissible entraînant des contraintes thermiques dans les canalisations),
• la mise hors de portée du public des conducteurs ou isolants pouvant être portés à des températures
élevées, soit par éloignement, soit par mise sous enveloppe protectrice (émergences de réseaux
souterrains),
• un système de protection permettant l'élimination de tout courant de court circuit, dans un temps le
plus compatible possible avec la préservation des canalisations.
• Définition de la coordination des protections
On appelle coordination des protections d'un réseau, l'ensemble des choix faits pour les matériels de
protection de façon à permettre :
• le bon fonctionnement en régime normal, et en particulier la limitation des échauffements de
l'appareillage correspondant (fusibles, disjoncteurs),
• l'élimination automatique des ouvrages en surcharge ou en court-circuit parcourus par des courants
supérieurs aux intensités limites admissibles,
• la sélectivité des protections en série, c'est à dire le fonctionnement de la seule protection la plus
proche en amont du défaut ou du tronçon en surcharge, de façon à limiter au maximum la zone mise
hors tension.
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Page 4.5.1
La coordination des protections amont des transformateurs HTA/BT et des protections de
branchements individuels a un impact direct sur la qualité potentielle du réseau basse tension. Aussi
nous intéresserons-nous à la chaîne complète de protection, depuis le système de protection amont
du transformateur, jusqu'au système de protection du branchement et de l'installation intérieure.
De même, le réseau comporte souvent à la fois des canalisations souterraines et aériennes en câbles
torsadés ou en fils nus. Il est donc nécessaire d'optimiser la coordination des protections par rapport à
l'ensemble des types d'ouvrages rencontrés.
Les dispositifs de protection actuellement utilisés sont situés :
• dans le branchement individuel ;
• en pied de colonne d’immeuble (branchement collectif) ;
• au poste de transformation HTA/BT (amont et aval du transformateur) ;
4.5.2
La protection des points de livraison individuels
4.5.2.1
Branchements à puissance limitée
La protection est assurée par un disjoncteur de branchement et des fusibles d’accompagnement :
4.5.2.1.1 Disjoncteurs de branchements à puissance limitée
Situés sur le tableau de contrôle, en tête de l’installation intérieure, ils protègent le branchement contre
les surcharges et contre les courts-circuits aval qui n’ont pas été éliminés par les protections de
l’installation intérieure. Ils peuvent être du type différentiel ou différentiel temporisé suivant les
caractéristiques de l’installation intérieure.
Ils sont conformes aux normes NF C 62-411 et NF C 62-412.
Leurs caractéristiques principales sont résumées dans le tableau ci-après :
Disjoncteurs de branchement à puissance limitée
BIPOLAIRES
Courant Nominal A
Courant Réglage A
Tension Nominale
Pouvoir de Coupure
Cos ϕ 0,7
Surintensité
1,1 x In
1,4 x In
2,5 x In
5 x In
20 x In
45
15 / 30 / 45
60
30 / 45 / 60
250 V
TETRAPOLAIRES
90
30
60
60 / 75 / 90 10 / 15 / 20 / 25 / 30 / 40 / 50 / 60
30
440 V
2000 A
2400 A
2400 A
2000 A
2400 A
Retard de déclenchement du disjoncteur (suivant NF C 62 411)
∞
2 à 900 s
0,5 à 40 s
0,05 à 5 s
0,05 s
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Page 4.5.2
4.5.2.1.2 Fusibles d’accompagnement des disjoncteurs de branchement (Fusibles AD)
En réseau souterrain neuf, les fusibles AD sont implantés en coffrets accessibles depuis le domaine
public. Ils sont destinés à protéger le réseau des défauts affectant le branchement, et à interrompre les
courts-circuits supérieurs à ceux que peuvent couper les disjoncteurs de branchements.
Ils sont conformes à la norme NF C 62-921.
Leur pouvoir de coupure est de 20 kA pour Cos ϕ = 0,7.
Les caractéristiques « temps/courants » prévues sont les suivantes :
Caractéristiques de fusion des fusibles AD
Conditions
Intensité de fusion suivant type
45A
60A
90A
Courant entraînant
la fusion entre 0,012s et 0,026s
1300A
1500A
2250A
Pas de fusion avant 0,03s
900A
-
Pas de fusion avant 0,02s
Courant entraînant
la fusion entre 0,3s et 3,5s
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450A
1200A
1800A
600A
900A
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Page 4.5.1
4.5.2.1.3 sélectivité disjoncteur-fusibles AD
Les fusibles AD mis en place sont calibrés sur le courant nominal du disjoncteur. Il n’est donc pas
nécessaire de prévoir leur remplacement à chaque modification de réglage du disjoncteur. Le tableau
ci-après précise les caractéristiques des différents modèles utilisés :
Type
Calibre disjoncteur du client
In (A)
fusibles AD associés
(mono ou tri)
bipolaire
15/30/45 A
45
45 A
bipolaire
30/45/60 A
60
60 A
bipolaire
60/75/90 A
90
90 A
tétrapolaire
10/15/20/25/30
30
45 A
tétrapolaire
30/40/50/60
60
60 A
La sélectivité est toujours assurée, sauf dépassement du pouvoir de court-circuit du disjoncteur.
4.5.2.2
Branchements à puissance surveillée
Le système de protection est constitué d’un Appareil Général de Coupure et de Protection (A.G.C.P)
et de fusibles d’accompagnement à haut pouvoir de coupure, de la même gamme que ceux utilisés
sur les départs BT de postes HTA/BT.
4.5.2.2.1 Appareil général de coupure et de protection
Le branchement étant à puissance surveillée, le choix et le réglage de l’appareil général de coupure et
de protection sont du ressort du client qui en est propriétaire.
Pour lui permettre de dimensionner convenablement l’appareil mis en place et d’assurer la sélectivité
par rapport aux fusibles en amont, le distributeur peut être amené à fournir au client les
renseignements suivants :
• Les caractéristiques des fusibles BT de type HPC placés en amont du point de livraison
(suivant tableau V du paragraphe 3.9.2 de la norme NF C 14-100) ;
• La puissance en kVA et la tension de court-circuit en % (Ucc%) du transformateur HTA/BT ;
•
Les longueurs et sections des canalisations entre le transformateur et le point de livraison.
En ce qui concerne le pouvoir de court-circuit de l ’appareil, il convient de prévoir les évolutions
ultérieures du réseau : une valeur de 25 kA, correspondant à un transformateur de 1000 kVA et une
liaison de 15m en 240mm2 Al couvre toutes éventualités.
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4.5.2.2.2 Fusibles d’accompagnement
Les fusibles d’accompagnement utilisés, de la même gamme que ceux utilisés sur les départs BT de
postes HTA/BT, ont les caractéristiques suivantes :
TEMPS DE FUSION DES FUSIBLES BT
Courant nominal A
125
200
50 kA
Pouvoir de coupure kA
(Cos ϕ 0,25)
- Courant de fusion
400
440 V
Tension nominale V
- Courant de non fusion
250
162 A
260 A
325 A
520 A
200 A
2h
320 A
3h
400 A
3h
640 A
3h
312 A
1,5 à 70 s
500 A
1,5 à 70 s
625 A
1,5 à 70 s
1000 A
7 à 110 s
500 A
0.2 à 5.5 s
800 A
0.2 à 5.5 s
1000 A
0.2 à 5.5 s
1600 A
0.8 à 10 s
750A
0.05 à 1 s
1200 A
0.05 à 1 s
1500 A
0.05 à 1 s
2400A
0.2 à 1.8 s
2500 A
0,002 à 0,024 s
4000 A
0,002 à 0,024 s
5000 A
0,002 à 0,024 s
8000 A
0,003 à 0,050 s
- Temps de fusion
Temps de fusion pour
2,5 x In (Cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
4 x In (Cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
6 x In (Cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
20 x In (Cos ϕ 0,3)
Pour des puissances souscrites inférieures ou égales à 120 kVA, c’est à dire pour une intensité
correspondante inférieure à 200 A, le raccordement peut être réalisé depuis le réseau basse tension.
Au-delà, un départ dédié depuis le poste de transformation HTA/BT est nécessaire et les fusibles HPC
sont alors prévus en tête de ce départ.
Compte tenu des dépassements autorisés, (branchement à puissance surveillée), il y a lieu de
coordonner les protections (calibre des fusibles) et la section des câbles.
En fonction des besoins immédiats du client et de ses perspectives d’évolution, le tableau ci-après
précise les sections de câbles préconisées pour le branchement et le mode de protection associé
(fusibles HPC en coffret ou en tête de départ dédié).
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Page 4.5.2
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Nature et section
des câbles
PUISSANCES SOUSCRITES EN kVA
42 48 54 60 66 72 78 84 90 96 102 108 120 126 132 144 156 168 180 192 204 216 228 240
Souterrain alu C33-210
50 mm²
95 mm²
150 mm²
240 mm²
Torsadé aérien C33-209
70 mm²
150 mm²
Coffret CC
Raccordement
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Page 4.5.3
Fusibles HPC du
départ BT
Fusibles
HPC 125 A
Fusibles HPC 200 A
Fusibles remplacés par des barrettes de coupure
400 A
en réseau
direct depuis le poste
400 A
250 A
400 A
Valeur possible
Valeur préconisée
Exemple
Puissance souscrite 84 kVA / Évolution possible à 120
Coffret CC 200/400 A Protection 200 A. Fusibles départ BT 400 A
:
kVA
:
Choix
du
câble
=
150
mm²
souterrain
ou
70
mm²
Note : En cas de déclenchement intempestif des fusibles HPC, il convient de s’assurer auprès du client que la sélectivité A.G.C.P-fusibles est bien
garantie. Il y a également lieu de vérifier que le dimensionnement du câble préconisé permet de rester dans la plage de tension admissible
aérien
4.5.3
Branchements collectifs d’immeubles
Les colonnes d’immeubles utilisées actuellement sont d’intensité nominale 200 A, et ne permettent
pas le raccordement de dérivations 90 A.
Les dérivations individuelles monophasées ou triphasées des clients importants à puissance limitée
ou à puissance surveillée sont raccordées en amont du pied de colonne et en aval d’un coupe-circuit à
barrettes sur un distributeur de tronçon commun. Elles peuvent donc être considérées, au titre du
fonctionnement des protections comme des branchements individuels décrits ci-dessus.
Client important ou
perturbateur
Fusibles HPC pied de
colonne
coupe-circuit à barrettes
La sélectivité fusibles AD 60-fusibles HPC 200 A n’est pas totalement assurée. Une sélectivité stricte
avec les fusibles 60 A des dérivations individuelles nécessiterait l’emploi de fusibles HPC 250 A, mais
la coordination avec la colonne calibrée à 200 A à protéger serait alors moins bien assurée. Ceci n’est
pas souhaitable pour des raisons de sécurité incendie.
Aussi, la protection des colonnes montantes 200 A est assurée par des fusibles HPC 200 A.
La norme NF C 14-100, tableau VII et paragraphe 5.4.1.3, prévoit la possibilité de réalisation de
colonnes 400 A, avec possibilité de raccordement de dérivations individuelles à puissance limitée 90 A
ou à puissance surveillée. Le matériel correspondant est en cours de mise au point par les fabricants.
4.5.4 Poste de transformation HTA/BT
Suivant les types de postes, les différents types de protection, utilisés seuls ou combinés, sont:
• des fusibles HPC en tête de départ basse tension ;
• un disjoncteur général basse tension ;
• des fusibles HTA en amont du transformateur HTA/BT .
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Page 4.5.7
4.5.4.1
Fusibles HPC
Les fusibles HPC sont principalement utilisés sur le tableau urbain réduit « TUR » des postes à
couloir de manœuvre « PAC », des postes urbains compacts « PUC », et des cabines basses
simplifiées.
Leurs caractéristiques principales sont les suivantes :
TEMPS DE FUSION DES FUSIBLES BT
Courant nominal A
125
200
50 kA
Pouvoir de coupure kA
(Cos ϕ 0,25)
- Courant de fusion
400
440 V
Tension nominale V
- Courant de non fusion
250
162 A
260 A
325 A
520 A
200 A
2h
320 A
3h
400 A
3h
640 A
3h
312 A
1,5 à 70 s
500 A
1,5 à 70 s
625 A
1,5 à 70 s
1000 A
7 à 110 s
500 A
0.2 à 5.5 s
800 A
0.2 à 5.5 s
1000 A
0.2 à 5.5 s
1600 A
0.8 à 10 s
750A
0.05 à 1 s
1200 A
0.05 à 1 s
1500 A
0.05 à 1 s
2400A
0.2 à 1.8 s
2500 A
0,002 à 0,024 s
4000 A
0,002 à 0,024 s
5000 A
0,002 à 0,024 s
8000 A
0,003 à 0,050 s
- Temps de fusion
Temps de fusion pour
2,5 x In (Cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
4 x In (Cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
6 x In (Cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
20 x In (Cos ϕ 0,3)
La sélectivité est assurée par rapport aux fusibles AD ou HPC en aval dans les conditions ci-après :
Calibre maximum des
fusibles en aval
AD 30 A
AD 45 A
AD 60 A
AD 90 A
HPC 125 A
HPC 200 A
Calibre des fusibles du
départ
HPC 125 A
HPC 200 A
HPC 250 A
HPC 400 A
HPC 400 A
HPC 400 A
La sélectivité HPC 250A - HPC 400A est assurée mais n’est pas rencontrée sur le réseau.
4.5.4.2
Disjoncteur général basse tension
• Postes simplifiés
Le disjoncteur général basse tension est utilisé seul dans les postes ne comportant qu’un seul départ
à 1 ou 2 sorties (postes sur poteau, postes socles). Pour ces postes simplifiés, le bloc déclencheur est
à image thermique pour une meilleure prise en compte des contraintes réelles dans le transformateur
en fonction du déséquilibre de charge.
Les blocs déclencheurs utilisés sont calibrés en fonction du transformateur à protéger comme défini
ci-après :
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Page 4.5.8
Disjoncteur de poste sur poteau ou poste socle
Caractéristiques des déclencheurs à image thermique
(suivant type, à température ambiante normale de 20 °C)
Transformateur à protéger en kVA
50
100 160
Type de bloc déclencheur
3T
6T
7T
Condition « temps/courant »
Intensité (A)
Courant triphasé équilibré provoquant le déclenchement entre 0,06" et
0,8"
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 0,2"
et 3"
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30"
et 4"
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30"
et 7"
Courant triphasé déséquilibré provoquant le déclenchement entre 30" et
7'30"
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 11'
et 33'
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 15'
et 50'
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 14'
et 55'
Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement
au bout d'un temps minimum de 32'
Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement
au bout d'un temps minimum de 1h50’
Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement
au bout d'un temps minimum de 2h40’
2000
4000
6400
950
1900
3000
700
220
435
500
160
320
230
120
230
* courant triphasé déséquilibré : suivant valeurs définies dans la spécification d’entreprise HN 63-S-11
La sélectivité avec les protections en réseau, pour les courants de défauts faibles, n’est pas toujours
assurée, un déclenchement général pouvant intervenir sur défaut en aval d’une protection
divisionnaire comme indiqué dans le tableau ci-après :
Sélectivité Disjoncteur Général BT-Protections divisionnaires courantes
Protections
Blocs déclencheurs à image thermique
Divisionnaires
3T
6T
7T
oui
Oui
oui
AD 30 A
AD 45 A
non si Idefaut<700A
oui si Idéfaut>320A
oui
AD 60 A
non si Idéfaut<1050A
non si Idéfaut<750A
oui
AD 90 A
non si Idéfaut<2000A
non si Idéfaut<1200A
non si Idéfaut<800A
HPC 125 A
non si Idéfaut<1500A
oui si Idéfaut > 400A
oui
HPC 200 A
non
non si Idéfaut <2000A
non si Idéfaut <700A
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Page 4.5.9
• Autres postes
Pour les autres postes de transformation (PAC, PUC, Postes en immeubles.....) de puissance
installée inférieure ou égale à 250 kVA, un disjoncteur général basse tension est également utilisé
à la place de l’interrupteur de tableau basse tension « TUR » lorsque les réseaux BT à protéger
sont longs ou de faibles sections. Dans ce cas, suivant le siège du défaut, le courant de courtcircuit peut se révéler trop faible pour entraîner la fusion des fusibles du départ, avant
endommagement du transformateur ou des canalisations.
L’annexe 1 précise les principes de calculs retenus pour calculer la valeur critique du courant de
défaut phase-neutre, en dessous de laquelle il est souhaitable de prévoir la mise en place de ce
disjoncteur, pour mieux éliminer ces faibles courants de défauts.
On retiendra que le courant de défaut est inférieur au seuil critique précité, dés que le réseau
comporte des antennes de plus de 100 m en faibles sections ou une arborescence de plus de
300 m de section moyenne.
Les caractéristiques des blocs déclencheurs utilisés, en fonction du transformateur à protéger,
sont les suivantes :
Disjoncteur de tableau TUR
Caractéristiques des déclencheurs de disjoncteur BT D 400
(suivant type, à température ambiante normale de 20°C)
Transformateur à protéger en kVA
100 160
250
Type de bloc déclencheur
6
7
8
Condition courant/temps
I (en A)
Courant ne devant pas provoquer le déclenchement avant 30'
Courant provoquant le déclenchement entre 5' et 1H
Courant provoquant le déclenchement entre 2' et 15'
Courant provoquant le déclenchement entre 15'' et 1'
Courant provoquant le déclenchement entre 3,5'' et 10''
Courant provoquant le déclenchement entre 9'' et 35''
Courant provoquant le déclenchement entre 15'' et 90''
174
276
432
217
345
540
290
460
720
600
1200
1900
1900
1900
Les blocs déclencheurs de type 6 et 7 éliminent tout seuil de courant critique (transformateur et
canalisation).
Le bloc déclencheur de type 8 n’élimine pas le seuil de courant critique pour les canalisations de
faibles sections situées en aval.
Pour les postes de transformation de plus de 250 kVA de puissance installée, les courts-circuits
correspondants sont assimilables à des surcharges admissibles par les transformateurs. En
revanche, il n’est pas possible d’éliminer simplement les courants de courts-circuits inférieurs au
seuil critique de fonctionnement des fusibles, parcourant les réseaux de faibles sections.
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Page 4.5.10
Il y a donc lieu de prévoir, pour les réseaux BT aériens issus d’un transformateur de puissance
égale ou supérieure à 250 kVA de renforcer les réseaux correspondants ou de s’assurer de leur
bon état mécanique (élagages, épissures, ponts). La sélectivité avec les protections par fusibles
HPC des départs BT est garantie dans les cas ci-après :
Sélectivité Disjoncteur Général BT-Protections divisionnaires courantes
Protections
Blocs déclencheurs de tableau TUR
Divisionnaires
6
7
8
oui si Idéfaut>300A
Oui
oui
HPC 125 A
HPC 200 A
non si Idéfaut<700A
oui si Idéfaut>500A
oui si Idéfaut>340A
HPC 250 A
non si Idéfaut <900A
non si Idéfaut<650A
oui si Idéfaut>540A
HPC 400 A
non si Idéfaut<2000A
non si Idéfaut<1600A
non si Idéfaut<1100A
4.5.4.3
Protection par fusibles en amont du transformateur
Cette protection a pour vocation principale l’élimination des défauts sur court-circuit interne au
transformateur, ou à proximité immédiate de l’appareil (liaison transfo-tableau ou tableau BT).
Dans les postes existants simplifiés (cabine basse, transformateur sur poteau), elle n’est souvent pas
mise en place.
Cependant, elle est désormais obligatoire pour les postes situés à moins de 8 m des habitations,
suivant les dispositions de l’article 19 de l’arrêté interministériel du 2 avril 1991 et de la norme NF C
17-300.
Dans les postes simplifiés, la protection correspondante ne vise qu’à limiter les effets d’un
endommagement de l’appareil.
Un calibre unique de 32 A est retenu sous forme :
• d’un fusible limiteur en pont sur les postes sur poteau
• d’un fusible intégré en transformateur pour les postes de type socle
Dans les autres postes, les fusibles dans les cellules de protection de transformateur ou en tableau
monobloc sont conformes aux normes NF C 64-200 et NF C 64-210.
Leur pouvoir de coupure est de 12,5 kA en 24 kV et de 14,5 kA en 12 kV.
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Page 4.5.11
Les caractéristiques des fusibles à utiliser, en fonction de la puissance du transformateur, et assurant
une bonne coordination sur défaut interne de l'appareil sont précisées ci-après :
Un (kV)
Réseau Nominal
fusible
5,5
10
15
17,5
20
30
12
12
24
24
24
36
Intensité nominale du fusible (en A)
100
160
250
400
kVA
kVA
kVA
kVA
32
16
16
6.3
6,3
6,3
63
32
16
16
16
6,3
63
32
16
16
16
16
63
63
43
43
43
16
630
kVA
63
43
43
43
16
1000
kVA
63
43/63*
43/63*
25
* Pour les fusibles en puits en amont des transformateurs 20 kV de 1000 kVA, un surcalibrage de 43 à
63 A est à prendre en compte, pour éviter tout problème d’échauffement en fonctionnement courant.
La sélectivité avec les protections basse tension est toujours assurée.
4.5.5
Tableaux pratiques de coordination
A titre d’exemple, les tableaux ci-après résument les dispositions correspondantes sur des exemples
courants rencontrés.
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Page 4.5.12
POSTE DP TYPE H 61 ou socle
Calibre des fusibles HTA (15 ou 20 kV)
Fusibles en pont ou intégrés 32 A
Puissance du transfo (20 kV)
50 kVA
100 kVA 160 kVA
3T
7T
6T
CALIBRE DU DEPART
Coffret Disjoncteur
3T
6T
7T
séléctivité
voir note 1
Calibre AD le plus élevé par départ
45A
45A
60A
90A
10/30A
15/45A
30/60A
60/90A
compteur
disjoncteur
Plages de réglage
Branchement
Tarif Bleu
Calibre le plus élevé par départ
125 A
T.I
200 A
Comptage
Sectionneur
point de livraison
60
Brancht
Tarif
Jaune
120
Pmax de dimensionnement en kVA
Départ
Réseau
Note 1 : seules les premières sélectivités assurées pour un courant de défaut supérieur à 600A
sont représentées (par exemple, la sélectivité entre un fusible 45 A et une protection de calibre 3T
n’est pas assurée, ni la sélectivité entre une protection 7T et un fusible 90 ou 200 A. En revanche
la sélectivité entre une protection 7T et un fusible 45A est assurée pour tout courant de défaut.
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Page 4.5.13
POSTE DP en CABINE ou en Immeuble
Calibre des fusibles HTA (20 kV)
Départs dédiés
E.P
TJ > 120 kVA
≤60A >60A 1502 AL 2402 AL
250 A
16A
16A
6,3A
43/63A1
43A
Puissance du transfo (20 kV)
400 A
100 kVA
160 kVA 250 kVA
TUR
400 kVA
630 kVA 1000 kVA
Interrupteur ou disjoncteur2
Int400
ou T6
ACG
Int400
ou T7
I t
T8
Int400
ou T8
Int800
Int1200
Int1800
sélectivité :
voir note 3
A.C.G
125 A
125 A
200 A
250 A
400 A
FUSIBLE DU DEPART
200 A
250 A
400 A
compteur
Calibre AD le plus élevé par départ
disjoncteur
compteur
T.I
cpt
disjoncteur
sectionneur
livraison
disj
Départ TJ
P>120 kVA
Brancht
Tarif Bleu
Départ EP
I<60 A
45A
45 A
60 A
90 A
10/30A
15/45A
30/60A
60/90A
Plage de réglage des disjoncteurs
Calibre le plus élevé par départ
Départ EP
I>60 A
départ dédié
200 A
125 A
120
60
T.I
240
sectionneur
livraison
180
Pmax de dimensionnement en kVA
Brancht
Tarif Jaune
Départ Réseau
Brts individuels
Note 1 : Calibre 43/63A : 43A pour cellules modulaires et Calibre 63 A pour fusibles en puits
Note 2 : Interrupteur ou Disjoncteur : Disjoncteur si courants critiques non éliminés par les fusibles
du départ
Note 3 : Seules les premières sélectivités assurées pour un courant de défaut supérieur à 600A
sont représentées(par exemple, un fusible 200 A n’est pas coordonné avec une protection T6 mais
est coordonné avec une protection T8).
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Page 4.5.14
POSTE DP TYPE CABINE ou Immeuble
Calibre des fusibles HTA (20 kV)
6,3A
16A
100 kVA
16A
43/63A1
43A
Puissance du transfo (20 kV)
160 kVA 250 kVA 400 kVA 1000 kVA
630 kVA
Interrupteur ou disjoncteur2
Int800
Int1800
ou Int
1200
pas de sélectivité garantie entre un disjoncteur T8
et un fusible HPC 400A
Int400
ou T6
Int400
ou T7
400 A
400 A
Int400
ou T8
400 A
400 A
400 A
CALIBRE DU DEPART
400 A
400 A
400 A
Calibre AD le plus élevé par départ
200 A
200 A
200A
Calibre AD le plus élevé par départ
45 A
45 A
60 A
10/30
15/45
30/60
compteur
disjoncteur
Colonne
compteur
Plage de réglage des disjoncteurs
Dérivation
Individuelle
I≤60 A
T.I
90 A
125 A
200 A
raccordement pied de colonne
Départ Réseau
disjoncteur
Brcht
perturbateur
ou important
I≤90 A
point de
livraison
Colonne
Montante
Brancht
Tarif Jaune
Note 1 : Calibre 43/63A : 43A pour cellules modulaires et Calibre 63 A pour fusibles en puits
Note 2 : Interrupteur ou Disjoncteur : Disjoncteur si courants critiques non éliminés par les fusibles
du départ
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Page 4.5.15
ANNEXES
TEXTES DE REFERENCE
■ Textes législatifs et réglementaires généraux
-
Loi du 15 juin 1906 modifiée par la loi du 27 février 1925 et .........
-
Décret du 29 juillet 1927 et ....
-
Décret du 16 février 1982 relatif.....
-
Arrêté interministériel du 02 avril 1991 relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire
les distributions d’énergie électrique, ainsi que ses modificatifs et compléments
éventuels.
-
Décret n° 64-262 du 14 mars 1964 relatif aux caractéristiques techniques, aux
alignements, à la conservation et à la surveillance des voies communale, et arrêté
préfectoral type annexé (chapitre III, Section IV, articles 40 “ Conduites diverses sous le
sol des voies communales ”, 41 “ Mode d’établissement des conduites diverses sous le
sol des voies communale ”, 43 “ Conduites diverses faisant l’objet de concessions
communales ”). Circulaire ministérielle du 13 septembre 1966 relative à la conservation et
à la surveillance des voies communales (III “ Autorisation de voirie, C : Cas particuliers 1° Concessions ” et D “ Synchronisation des chantiers ”).
-
Décret n° 69-897 du 18 septembre 1969 relatif aux caractéristiques techniques, aux
limites, à la conservation et à la surveillance des chemins ruraux, et arrêté préfectoral
type annexé (Chapitre II, Section IV, articles 24,25,27 et 28). Circulaire interministérielle
du 18 décembre 1969 relative aux caractéristiques techniques, à l’emprise, à la
conservation et à la surveillance des chemins ruraux (IV “ Mesures générales de police ”,
D “ Autorisations de voirie - 10 ”)
-
Arrêté ministériel du 30 mars 1967 portant refonte de l’instruction générale sur le service
des chemins départementaux (2ème partie de l’instruction, chapitre IV, articles 51,52,54
et 55).
-
Arrêté préfectoral type du 15 janvier 1980 règlementant l’occupation du domaine public
routier national, joint à la circulaire n° 79-99 du 16 octobre 1979 du Ministère des
Transports. Circulaire n° 80-78 du 19 juin 1980 relative à l’occupation du domaine routier
national, modifiant la précédente. Dans le cas particulier des autoroutes, il convient de se
conformer au décret n° 56-1425 du 27 décembre 1956.
-
Arrêté interministériel du 10 juillet 1974 relatif à la signalisation des routes et autoroutes,
et arrêté interministériel du 15 juillet 1974 relatif à la signalisation routière, approuvant la
8ème partie “ Signalisation temporaire ” de l’instruction interministérielle sur la
signalisation routière.
NB : Des règlements adoptés par les préfets, les conseils généraux et les conseils
municipaux suivant la nature des voies peuvent venir compléter les dispositions
réglementaires précédentes.
-
Loi du 15 juillet 1845 relative aux mesures de conservation du chemin de fer.
GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS
Version du 22.04.1996
FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES
Page A.0.1
-
Décret n° 62-1218 du 15 octobre 1962 portant règlement d’administration publique pour
l’exécution des dispositions du livre II du Code du Travail (titre II : hygiène et sécurité des
travailleurs) en ce qui concerne les mesures particulières de protection relatives à
l’emploi des explosifs dans les chantiers du bâtiment et des travaux publics.
-
Décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 portant règlement d’administration publique pour
l’exécution des dispositions du livre II du Code du travail (titre II : hygiène et sécurité des
travailleurs) en ce qui concerne les mesures particulières de protection et de salubrité
applicables aux établissements dont le personnel exécute des travaux du bâtiment, des
travaux publics et tous autres travaux concernant les immeubles.
-
Arrêtés préfectoraux pris en application de la cicrculaire du 21 décembre 1970.
-
Décret n° 81-972 du 21 octobre relatif au marquage, à l’acquisition, au transport et à
l’emploi des produits explosifs (ce décret doit faire l’objet de plusieurs arrêtés et d’une
circulaire interministériels d’application).
-
Décret n° 85-1263 du 27 novembre 1985 pris par application de la loi 83-663 du 22 juillet
1983 relatif à la coordination des chantiers et au rôle du maire.
-
Décret n° 91-1147 du 14 octobre 1991 et son arrêté d’application du 16 novembre 1994
concernant les renseignements préalables à prendre en mairie sur l’existence d’ouvrages
sur la zone concernée.
-
Décret 92 1158 du 20 février 1992 complétant le code du travail articles R237-1 à R23728
-
Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques.
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Version du 22.04.1996
FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES
Page A.0.2
■ Normes de l’Union Technique de l’électricité
NF C 11-201
Réseaux de distribution publique d’énergie électrique.
NF C 14-100
Installations de branchement de première catégorie
comprises entre le réseau de distribution et l’origine des
installations intérieures.
NF C 15-100
Installations électriques à basse tension : Règles.
NF C 17-200
Installations d’éclairage public : Règles.
UTE C 17-205
Eclairage public - Guide pratique - Détermination des
carctéristiques des installations d’éclairage public.
C 33 050
Câbles isolés et leurs accessoires pour réseaux d’énergie Jonctions et dérivations unipolaires préfabriquées pour
câbles à isolant synthétique de tension assignée comprise
entre 6/10(12) kV et 18/30(36) kV.
C 33-051
Câbles isolés et leurs accessoires pour réseau d’énergie Connecteurs séparables comportant un écran externe et
dispositifs associés de tension assignée 6/10(12) kV à
18/30(36) kV.
C 33-052
Câbles isolés et leurs accessoires pour réseau d’énergie Extrémités unipolaires pour câbles à isolant synthétique de
tensions assignées de 6/10(12) kV à 18/30(36) kV.
NF C 33-210
Câbles isolés ou protégés pour réseaux d’énergie - Câbles
rigides isolés au polyéthylène réticulé sous gaine de
protection en polychlorure de vinyle - Série FR - N1 - XDV - A.
NF C 33-221
Câbles isolés ou protégés pour réseaux d’énergie - Câbles
concentriques d’éclairage public de tension assignée
3,5/6(7,2) kV.
C 33-223
Câbles isolés pour réseaux d’énergie - Câbles pour réseaux
de distribution de tension assignée comprise entre 6/10(12) kV
et 18/30(36) kV.
NF EN 50086-2-4
Règles particulières pour les systèmes de conduits enterrés
dans le sol.
NF C 13-100
Postes de livraison établis à l’intérieur d’un bâtiment et
alimentés par un réseau de distribution publique de 2ème
catégorie.
NF P 98-331
Tranchées : ouverture, remblayage, réfection.
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FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES
Page A.0.3
■ Spécifications E.D.F.
HN 64-S-32
Postes MT/BT de distribution publique préfabriqués
encombrement réduit, pour réseaux souterrains
HN 64-S-33
Postes de distribution publique préfabriqués en élévation
HN 64-S-41
Appareillage modulaire sous enveloppe métallique pour
courant alternatif de tension assignée égale à 24 kV
HN 64-S-42
Appareillage monobloc sous enveloppe
alternatif de tension assignée égale à 24 kV
HN 64-S-49
Armoire de coupure de réseau souterrain HTA
HM 24/0065
Poste socle
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Version du 22.04.1996
pour
à
courant
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Page A.0.4
ANNEXE 1
SPECIFICATION TECHNIQUE DE LA ZONE DE POSE DU CABLE
HTA C 33-223
AVANT- PROPOS
Le câble HTA C 33-223 est un câble étudié pour être enterré en pleine terre s'il existe
suffisamment de terre fine.
Ce document précise les propriétés de l'environnement immédiat du câble à considérer et donne
notamment les possibilités de réutilisation des terres extraites. Il rassemble les principaux
paramètres à prendre en compte dans ce domaine dès l'étude de la liaison. La réutilisation des
déblais est à privilégier à chaque fois que possible car elle présente de nombreux avantages:
•
•
•
•
Environnement thermique du câble généralement plus favorable,
Reconstitution du sol de manière homogène ce qui est généralement favorable à sa tenue
dans le temps après compactage,
Gain économique : pas d'achat de matériau d'apport, pas de frais de mise en décharge,
Gain pour l'environnement : pas d'utilisation de matériau de carrière, pas de mise en décharge
et peu de rotations de camions.
Nous attirons l'attention du lecteur sur le fait qu'il est fortement recommandé d'analyser
l'environnement du câble au moment de l'étude de réalisation des liaisons électriques et non
pas au moment des travaux. En effet, le fait de réutiliser ou non, de traiter ou non les terres
extraites, influe sur le choix des machines et du matériel à mettre en oeuvre lors des travaux.
Ce document est issu d'un groupe de travail réunissant des représentants d'EDF (centres, STE,
SEPIA, DER), du SYCABEL (SYndicat professionnel des fabricants de fils et CABles ELectriques),
du SERCE (Syndicat des Entrepreneurs de Réseaux et de Constructions Electriques) et de la
FNTP (Fédération Nationale des Travaux Publics).
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Version du 22.04.1996
FNCCR / F.N. SICAE/ANROC / EDF GDF SERVICES
Page A.1.1
L'objet du présent document est de définir les propriétés à respecter pour l'environnement
immédiat du câble HTA C 33-223 tant en zone rurale qu'en zone urbaine et quel que soit son
mode de pose.
En conséquence, le document décrit les propriétés mécaniques, physico-chimiques et thermiques
des matériaux utilisés et donne des conseils sur la réalisation des études et des travaux.
1.GENERALITES
1.1 Définitions
1.1.1 Zone de pose
Environnement immédiat du câble. En présence de matériau d'enrobage, la zone de pose est la
partie comprise entre le fond de fouille et la partie supérieure du matériau d'enrobage.
Nota : est inclus dans la zone de pose, le lit de pose du câble s'il existe.
Zone de remblai
grillage avertisseur
Zone de pose
lit de pose (éventuel)
fond de fouille
1.1.2 Fond de fouille
Limite inférieure de la tranchée.
1.1.3. Lit de pose
Matériau d'apport éventuel compris entre le fond de fouille et l'ouvrage.
1.1.4.Sable
Sol d'origine sédimentaire ou obtenu par concassage et dont les grains ont une dimension
maximale de 6,3 mm.
1.1.5. Terre fine
Matériau extrait utilisable au sens du présent guide dans la zone de pose du câble.
1.1.6. Sol transformé
Matériau extrait et traité pour être utilisé notamment en zone de pose.
Nota : La transformation peut se faire par concassage, criblage, tamisage, etc
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Page A.1.2
ANNEXE 1
1.2.Classification des matériaux
Le tableau 1 donne les caractéristiques principales des sols de classes A, B, D et des sousclasses associées.
Il est extrait de la norme NF P 11-300 pour les classes définissant les sols fins, sableux et
graveleux dont la dimension maximale des plus gros éléments est inférieure ou égale à 50 mm. La
classe C ne convient pas à l'objet de ce document.
Classe
A
Sols fins
B
Sols sableux et graveleux avec
fines
D
Sols insensibles à l'eau
Sous-classe fonction de la nature
A1
Limons peu plastiques, loess, silts
alluvionnaires, sables fins peu
pollués, arènes peu plastiques..
A2
Sables fins argileux, limons, argiles
et marnes peu plastiques, arènes...
A3
Argiles et argiles marneuses,
limons très plastiques...
A4
Argiles et argiles marneuses, très
plastiques...
B1
Sables silteux ..
--------------------------------------B2
Sables argileux (peu argileux)
B3
Graves silteuses ..
B4
Graves argileuses (peu argileuses)
...
B5
Sables et grès silteux ...
B6
Sables et graves, argileux à très
argileux
D1
Sables alluvionnaires propres,
sables de dune ...
D2
Graves alluvionnaires propres,
sables ...
Caractéristiques
Sensibles à l'eau
Insensibles à l'eau
---------------------------------------
Sensibles à l'eau
Insensibles à l'eau
Tableau 1 : caractéristiques principales des sols de classes A, B et D.
Nota: Dans ce tableau, les paramètres d'hygrométrie de la norme NF P 11-300 ne sont pas repris
car ils n'interviennent pas explicitement dans la définition de l'environnement adéquat du câble
HTA. Toutefois, ils sont importants au moment des travaux de pose pour le passage éventuel en
machine des câbles et des matériaux, pour la réalisation du compactage et ultérieurement pour les
conditions de fonctionnement du câble.
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2. CARACTERISTIQUES ET PROPRIETES DES MATERIAUX DE LA ZONE DE POSE
L'environnement compatible avec les caractéristiques techniques du câble peut être décrit selon
trois impératifs techniques :
♦
♦
♦
aspect mécanique,
aspect thermique,
aspect chimique.
2.2 Propriétés mécaniques
Tous les matériaux comportant des éléments tranchants (verre, silex .....) sont proscrits.
La présence de cailloux peut concentrer les efforts de façon locale sur le câble avec comme
conséquences possibles :
• perforation à la longue de la gaine,
• pliage partiel de l'écran qui, par effet de cycles thermiques, peut conduire à la rupture
partielle ou totale de cet écran.
Les matériaux de classe A, B ou D de granulométrie 0/4 permettent de garantir la pérennité
du câble.
Nota :
1. Selon la norme P 18-101, un matériau de granulométrie 0/4 comporte entre 1 et 15
% de grains de dimension comprise entre 4 mm et 6,3 mm et aucun grain supérieur
à 6,3 mm.
2. La granulométrie 0/4 de l'environnement garantit une bonne marge de sécurité pour
la pérennité du câble.
2.2 Propriétés thermiques
Si l'on veut garder toutes les performances du câble, les matériaux de la zone de pose du câble
doivent avoir une résistivité thermique inférieure à :
•
•
0,85 K.m/W en hiver
1,2 K.m/W en été
Ces valeurs ont été déterminées pour la majeure partie du territoire français hors DOM-TOM en
tenant compte du fait qu'en hiver le sol est plus humide qu'en été.
Si la résistivité thermique est supérieure à ces valeurs, deux cas se présentent:
a)
Il est possible de poser des matériaux d'apport ayant une résistivité thermique inférieure
aux valeurs ci-dessus et ayant les propriétés des paragraphes 2.1 et 2.3. Le câble alors
garde son intensité admissible maximale et sa pérennité dans le temps.
b)
Le câble est enterré sans apport de matériaux. Son intensité admissible est alors réduite.
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ANNEXE 1
2.3 Propriétés chimiques
Les matériaux de la zone de pose doivent avoir un PH compris entre 4 et 10.
Aucun problème chimique n'a été recensé à ce jour sur le sol français depuis le début de la pose
du câble synthétique.
Dans le cas de sols particulièrement corrosifs (acides forts, bases fortes, solvants, produits
pétroliers, terrains de décharge, ...), des études spécifiques peuvent être menées au cas par cas
et des conseils peuvent être pris auprès des constructeurs de câble.
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3. PRECONISATIONS ET CONSEILS LORS DE L'ETUDE ET DE LA REALISATION
3.1. Réutilisation des terres
Le câble HTA est un câble étudié pour être enterré en pleine terre s'il existe suffisamment
de terre fine.
S'il n'y a pas suffisamment de terre fine, il est enrobé de sable comme c'est le cas en général en
milieu urbain où l'on peut trouver des déblais de toutes sortes.
Mais:
1
Dans les zones rurales la terre est beaucoup moins remuée que dans les zones urbaines.
Les terres extraites peuvent être réutilisées dans de nombreux cas.
2
Le sable est de plus en plus rare, de plus en plus cher et très souvent de moins bonne
résistivité thermique que le milieu d'origine.
Il est fortement recommandé d'utiliser les terres extraites dans la zone de pose à chaque fois
qu'elles répondent aux impératifs techniques mécaniques, thermiques et chimiques définis au
chapitre 2.
3.2.Epaisseurs de "terre fine " à respecter autour du câble
3.2.1 Lit de pose
Si la nature du terrain le permet, le câble peut être posé directement sur le fond de la tranchée
dressé et exempt de toute aspérité (cf. NF C 11-201).
Dans les autres cas, le lit de pose en terre fine ou équivalent a une épaisseur d'environ 10 cm.
Cette épaisseur ne doit jamais être inférieure à 5 cm afin d'éviter toute détérioration de la gaine
protectrice du câble. Dans la mesure du possible , cette épaisseur n'est pas supérieure à 10 cm
dans le cas de matériaux d'apport. En effet, ceux-ci sont en général pénalisants au niveau
thermique et en outre leur coût est important
3.2.2 Couverture du câble dans la zone de pose
Les câbles posés sont recouverts d'une couche de terre fine ou équivalent (matériau d'origine
éventuellement transformé ou matériau d'apport) d'environ 10 cm.
Cette épaisseur ne doit jamais être inférieure à 5 cm afin d'éviter toute détérioration de la gaine
protectrice du câble. Dans la mesure du possible, cette épaisseur n'est pas supérieure à 10 cm
dans le cas de matériaux d'apport. En effet, ceux-ci sont en général pénalisants au niveau
thermique et en outre leur coût est important
3.2.3. Sur les côtés du câble
Le câble ne doit pas être collé directement aux parois verticales de la tranchée afin d'éviter des
problèmes thermomécaniques dus à des dilatations cycliques lors du fonctionnement de la liaison.
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ANNEXE 2
Une coupe type de tranchée est donnée à la figure 2
deuxième couche de matériau de remblai
Zone de remblai
grillage avertisseur
première couche de matériau de remblai
environ 10 cm (5 mini)
Zone de pose
environ 10 cm (5 mini)
Figure 2
Remarque concernant le dispositif avertisseur:
L'Arrêté Technique du 2 avril 1991 impose une distance minimale de 0,20 m entre le dispositif
avertisseur et l'ouvrage électrique. Dans le cas où un matériau d'apport est nécessaire et afin
d'éviter d'en poser une épaisseur importante, il est préférable de poser le dispositif avertisseur au
dessus de la 1ère couche de remblai après son compactage (celle-ci est généralement
d'épaisseur 0,30 m).
3.3. Aspects mécaniques
Le criblage ou le concassage des terres extraites est une solution intéressante dans le cas où la
granulométrie n'est pas conforme au chapitre 2.1, les terres extraites étant toujours préférables à
des matériaux d'apport.
En effet, les terres extraites:
•
•
reconstituent le sol de manière homogène,
évitent les drainages éventuels des matériaux d'apport.
3.4. Aspects thermiques
La grande majorité des sols naturels sur le territoire français hors DOM-TOM possède une
résistivité thermique inférieure à 0,85 K.m/W en hiver et 1,2 K.m/W en été.
La résistivité thermique d'un sol dépend de plusieurs paramètres, notamment:
• La résistivité thermique des matériaux constitutifs,
• La granulométrie,
• La teneur en humidité.
Les sols argileux ou organiques (humus, terreau...) sont généralement les plus défavorables
thermiquement et doivent faire l'objet d'étude approfondie.
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Page A.1.7
Les sables de silice sont parmi les meilleurs, à l'exception des sables très fins à faible spectre
granulométrique (type sable de Fontainebleau).
Les sols non homogènes (gravats, détritus, mâchefer...) sont à proscrire.
Pour plus de précision, on peut effectuer la mesure de la densité sèche Proctor qui donne une
bonne indication sur les performances thermiques d'un sol. Si elle est supérieure à 1,9, les
caractéristiques thermiques du sol sont en général favorables.
DIMINUTION DE L'INTENSITE ADMISSIBLE DU CABLE HTA EN FONCTION DE LA
RESISTIVITE DU SOL
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Page A.1.8
Les coefficients réducteurs sont donnés pour des câbles de section 95 mm², 150 mm² et 240 mm²
posés soit en pleine terre, soit avec un enrobage de sable d'environ 5 cm, soit avec un enrobage
de sable d'environ 10 cm, soit sous fourreau.
Plusieurs remarques peuvent être faites:
• Dans la quasi-totalité des cas, la pose en pleine terre est préférable du point de vue thermique
à une pose dans un matériau d'apport comme le sable,
• L'enrobage de sable est souvent aussi pénalisant que des fourreaux,
• L'épaisseur de l'enrobage de sable est un paramètre important. Il est donc conseillé de ne pas
poser un enrobage supérieur à 10 cm.
Dans le cas pratique le plus défavorable, la réduction de capacité de transport, par rapport aux
valeurs nominales, est de l'ordre de 33 % en hiver et 25 % en été.
La mise en oeuvre d'un géotextile conduirait à des réductions encore plus fortes car il contient de
l'air. Cette solution est à proscrire avec les produits actuels.
En cas de problème, les solutions suivantes peuvent être envisagées:
•
•
•
emploi d'un matériau d'apport à caractéristique thermique contrôlée,
diminution de l'intensité de fonctionnement de la liaison,
augmentation de la section de la liaison (par changement de section de câble ou par
doublement du nombre des câbles).
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Page A.1.9
ANNEXE 3
SPECIFICATIONS TECHNIQUES POUR LES TOURETS DE
CABLES HTA PREPARES POUR UNE POSE MECANISEE
I DOMAINE D'APPLICATION
Le présent document s'applique à tous les câbles HTA (UTE C 33-223 ) destinés à être posés
avec des engins mécanisé.
II IDENTIFICATION DES TOURETS
L'élaboration du plan de déroulage des câbles du chantier permet de définir précisément les
tourets nécessaires. La spécification de chaque touret est précisée à la commande de la manière
suivante:
• Longueur exacte de câble. La longueur à prendre en compte est celle de la phase n°2 (dans le
cas où les longueurs des trois conducteurs et câblette ne sont pas identiques). Afin d'utiliser
des tourets standard modèle IBN ou IN, les longueurs maximales commandées par touret
seront de l'ordre de:
600 m pour le 3 x 95 mm² (20 kV)
500 m pour le 3 x 150 mm² (20kV) et pour le 3 x 95 mm² (30 kV)
400 m pour le 3 x 240mm² (20kV)
• Type de câble (section, tension assignée...)
• Référence 2 composée de l'identification de la liaison HTA concernée suivies d'un numéro
d'ordre de pose.
• Type de l'embout extérieur correspondant au début de la pose (traditionnel ou préparé en
usine).
• Type de l'embout intérieur correspondant à la fin de la pose (traditionnel ou préparé en usine).
Il est impératif de dérouler les tourets dans le sens de pose prévu au moment de l'élaboration de la
commande pour qu'au moment de la confection des jonctions, les phases correspondent bien.
III PREPARATION DU CABLE EN USINE
III.1. DECALAGE DES PHASES
Les phases sont décalées de 80 ± 1 cm entre elles et dans l'ordre défini à la figure n°1:
• Bouts extérieurs sur le touret : ordre du plus long au plus court : 1-2-3
• Bouts intérieurs sur le touret : ordre du plus long au plus court : 3-2-1
2
Cette référence sera inscrite de manière indélébile sur les deux joues du touret afin d'éviter toute source
d'erreur en cas de perte de l'étiquetage soit directement sur la surface du touret soit sur deux étiquettes
spéciales fixées au touret de façon telle qu'elles ne puissent pas être arrachables accidentellement.
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Page A.3.1
SENS DE ROTATION DES PHASES
1
2
1
3
3
bout intérieur
2
bout extérieur
Figure n°1
III.2. SCHEMA DU DECALAGE DES CONDUCTEURS
1
2
3
Bout extérieur
1
2
3
Bout extérieur
800 mm
800 mm
Figure n°2
III.3. PREPARATION DES EXTREMITES
Sur chaque phase, la gaine extérieure et l'écran métallique sont retirés sur 235 mm.
L'écran semi-conducteur externe est retiré jusqu'à 40 mm de la coupe de la gaine extérieure.
L'âme est dénudée sur 80 mm.
Une fente de longueur 35 mm est réalisée sur la gaine extérieure pour la mise en place des prises
d'écran lors de la confection des jonctions.
35 mm
235 mm
40 mm
115 mm
80 mm
Figure n°3
III.4. PROTECTION DES EXTREMITES
Les extrémités préparées en usine doivent être protégées . Le capotage doit constituer une
protection solide et étanche à l'eau pendant le transport des tourets . La procédure pour ôter la
protection ne doit entraîner aucun risque de détérioration du câble.
III.5 FRETTAGE DES CONDUCTEURS
Pour limiter le désassemblage des phases lors de la pose, un frettage des conducteurs entre eux
sera effectué à environ 3 m des extrémités de la phase n°2. Les colliers métalliques ainsi que tout
système risquant d'endommager la gaine des phases sont à proscrire.
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Page A.3.2
ANNEXE 3
CONVENTION ASD 93
COMMUNE .............................................................................................................
Département ..............................................................................................................
Ligne électrique souterraine à (1)
..............................................................................
..............................................................................................................................................
Entre les soussignés :
ELECTRICITE DE FRANCE, Service National, Etablissement Public de caractère industriel et
commercial dont le siège est à Paris 75008 - 2, rue Louis-Murat, faisant élection de domicile à
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
et représenté par M. .................................................................................................................
dûment habilité à cet effet, désigné ci-après par l’appellation « EDF »
d’une part,
et
M. .................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
agissant en qualité de propriétaire ... désigné ... ci-après par l’appellation « le propriétaire »
d’autre part.
Il a été exposé ce qui suit :
Le propriétaire déclare que l... parcelle ... ci-après désignée ... (sauf erreur ou omission du
plan cadastral) lui appartient/appartiennent (2).
COMMUNES
SECTIONS
NUMEROS
LIEUX-DITS
NATURE DES
CULTURES (3)
(1) Désigner la ligne par ses extrémités et indiquer la tension
(2) Rayer la mention inutile
(3) Indiquer par parcelle l’utilisation du sol : polyculture, prairie naturelle, culture légumière, de
plein champ, friche, verger, vigne ...
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Le propriétaire déclare en outre, conformément au décret n° 70-492 du 11 juin 1970, que l...
parcelle... ci-dessus désignée... est/sont (1) actuellement :
- exploitée... par lui-même (2)
- exploitée... par M
............................................................................................................................
qui sera indemnisé directement par EDF en vertu dudit décret s’il l... exploite lors de la
construction d... ligne... électrique... souterraine. Si à cette date ce dernier a abandonné
l’exploitation, l’indemnité sera payée à son successeur (2).
- non exploitée... (2)
Les parties, vu les droits conférés aux concessionnaires des ouvrages de transport et de
distribution d’électricité tant par l’article 12 modifié de la loi du 15 juin 1906 que par l’article 35
modifié de la loi du 8 avril 1946 et le décret n° 70-492 du 11 juin 1970, vu le décret n° 67-886
du 6 octobre 1967, vu le protocole d’accord conclu le 21 octobre 1987 modifié, entre la
profession agricole et EDF et à titre de reconnaissance de ces droits, sont convenues de ce
qui suit :
ARTICLE 1
Après avoir pris connaissance du tracé d... ligne... souterraine... à... (2)
......................................................................................................................................................
...................................................
sur l... parcelle... ci-dessus désignée..., le propriétaire reconnaît à EDF, que cette propriété
soit close ou non, bâtie ou non, les droits suivants :
1/ Y établir à demeure dans une bande de ............................ mètres de large :..........................
ligne... électrique... souterraine... sur une longueur totale d’environ .......................... mètres,
dont tout élément sera situé à au moins ................................ mètres de la surface après
travaux.
2/ Y établir à demeure, dans une bande susvisée ................................................. (3) ligne... de
courant faible spécialisée sur la même longueur et dans les mêmes conditions.
3/ Etablir en limite des parcelles cadastrales des bornes de repérage.
4/ Effectuer l’abattage ou le dessouchage de toute plantation, qui se trouvant à proximité de
l’emplacement d... ligne... électrique... ou de courant faible spécialisé, gêne sa/leur (2) pose
ou pourrait par sa croissance occasionner des avaries aux ouvrages.
Par voie de conséquence, EDF pourra faire pénétrer sur la propriété ses agents ou ceux des
entrepreneurs dûment accrédités par lui, en vue de la construction, la surveillance, l’entretien
et la réparation des ouvrages ainsi établis.
Avertissement en sera donné aux intéressés par voie d’affichage en mairie et d’avis publié
dans la presse, et sauf cas d’urgence, préalablement aux travaux.
(1) Désigner la ligne par ses extrémités et indiquer la tension
(2) Rayer la mention inutile
(3) Indiquer si celle sujétion n’existe pas
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Page A.3.2
ARTICLE 2
1/ Le propriétaire conserve la propriété et la jouissance d... parcelle...
Il pourra :
- élever des constructions, démolir, réparer, surélever une construction existante à l’extérieur
d’une bande de protection de ................. mètres de large s’étendant de part et d’autre de
l’ouvrage ;
- planter des arbres de part et d’autre des lignes électriques souterraines, à condition que la
base du fût soit à une distance supérieure à ............................ mètres des ouvrages.
S’il se propose de bâtir à l’intérieur de la bande de terrain définie à l’article 1 ou de la bande
de protection visée en 2.1 ci-dessus, il devra faire connaître à EDF par lettre recommandée
avec demande d’avis de réception adressée au domicile élu ci-dessus mentionné, la nature et
la consistance des travaux qu’il envisage d’entreprendre, ne fournissant tous éléments
d’appréciation ; EDF sera tenu de lui répondre dans le délai d’un mois à compter de la date de
l’avis de réception.
Si les ouvrages électriques établir sur l... parcelle... ne doivent pas se trouver à une distance
réglementaire de la construction projetée, EDF sera tenu de les modifier ou de les déplacer.
Cette modification ou ce déplacement aura lieu à ses frais. Cependant, le propriétaire pourra
consentir au maintien des ouvrages, moyennant le versement d’une indemnité en raison de
l’obstacle apporté à la réalisation de ses projets.
Si EDF est amené à modifier ou à déplaces ses ouvrages, il pourra demander au propriétaire,
compte tenu de la durée pendant laquelle les ouvrages auront été implantés, la restitution de
tout ou partie de l’indemnité versée en application du 1er alinéa de l’article 3 ci-dessous. En
outre, si le propriétaire n’a pas dans le délai de deux ans à partir de la modification ou du
déplacement, exécuté les travaux projetés, EDF sera en droit de lui réclamer le
remboursement des frais de modification ou de déplacement des ouvrages sans préjudice de
tous autres dommages et intérêts s’il y a lieu.
2/ Il s’engage toutefois dans la bande de terrain définie à l’article 1er à ne faire aucune
modification du profil des terrains, plantations d’arbres ou d’arbustes, ni aucune culture
préjudiciable à l’entretien, à l’exploitation et à la solidité des ouvrages.
ARTICLE 3
A titre de compensation forfaitaire et définitive des préjudices de toute nature résultant de
l’exercice des droits reconnus à l’article premier, EDF verse au propriétaire, qui accepte, une
indemnité de F .................................................................................................................... (4)
se décomposant de la façon suivante :
......................................................................................................................................................
Les dégâts qui pourraient être causés aux cultures et aux biens à l’occasion de la
construction, de la surveillance, de l’entretien et de la réparation d... ouvrage... (à l’exception
de l’abattage ou du dessouchage des plantations dont l’indemnisation est assurée en vertu de
l’alinéa précédent) feront l’objet d’une indemnité supplémentaire fixée à l’amiable ou, à défaut
d’accord, par le tribunal compétent.
(4) Indiquer la somme en toutes lettres
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Page A.3.3
ARTICLE 4
Le propriétaire ou, le cas échéant, tout exploitant agricole sera dégagé de toute responsabilité
à l’égard d’EDF pour les dommages qui viendraient à être causés de son fait aux ouvrages
faisant l’objet de la présente convention, à l’exclusion de ceux résultant d’une acte de
malveillance de sa part.
En outre, si l’atteinte portée aux ouvrages résulte d’une cause autre qu’un acte de
malveillance de sa part et si des dommages sont ainsi causés à des tiers, EDF garantit le
propriétaire ou, éventuellement, tout autre exploitant agricole contre toute action aux fins
d’indemnités qui pourrait être engagée par ces tiers.
ARTICLE 5
La présente convention pourra faire l’objet d’un acte authentique par devant
Maître .................................................. , notaire à
...........................................................................
dans un délai maximum de ....................................... à compter de la demande qui en sera
faite par l’une des parties, les frais dudit acte restant à la charge d’EDF.
Le propriétaire s’engage dès maintenant à porter la présente convention à la connaissance
des personnes qui ont ou qui acquièrent des droits sur l... parcelle... traversée... par les
ouvrages, notamment en cas de transfert de propriété ou de changement de locataire.
ARTICLE 6
Le tribunal compétent pour statuer sur les contestations auxquelles pourrait donner lieu
l’application de la présente convention est celui de la situation de... parcelle...
ARTICLE 7
La présente convention prend effet à dater de ce jour et est conclue pour la durée des
ouvrages dont il est question à l’article 1er ou de tous ceux qui pourraient leur être substitués
sur l’emprise des ouvrages existants.
Elle sera, en tant que de besoin, visée pour timbre et enregistrée gratis en application des
dispositions de l’article 1045 du Code Général des Impôts.
Fait à ........................................, le ......................................
en trois exemplaires (5)
(Signatures précédées de la mention « lu et approuvé »)
Mots nuls
(5) Dont un, éventuellement, pour l’enregistrement.
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Page A.3.4
CONVENTION CS 85
COMMUNE .............................................................................................................
Département ..............................................................................................................
Ligne électrique souterraine à (1).......................................................................................................
..........................................................................................................................................................
Entre les soussignés :
ELECTRICITE DE FRANCE, Service National, Etablissement Public de caractère industriel et
commercial dont le siège est à Paris 75008 - 2, rue Louis-Murat, faisant élection de domicile à ..
..........................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
et représenté par M. ..........................................................................................................................
dûment habilité à cet effet, désigné ci-après par l’appellation « EDF »
d’une part,
et
M. .....................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
agissant en qualité de propriétaire ... désigné ... ci-après par l’appellation « le propriétaire »
d’autre part.
Il a été exposé ce qui suit :
Le propriétaire déclare que l... parcelle ... ci-après désignée ... (sauf erreur ou omission du plan
cadastral) lui appartient/appartiennent (2).
COMMUNES
SECTIONS
NUMEROS
LIEUX-DITS
(1) Désigner la ligne par ses extrémités et indiquer la tension
(2) Rayer la mention inutile
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Page A.3.5
Le propriétaire déclare en outre, conformément au décret n° 70-492 du 11 juin 1970, que l...
parcelle... ci-dessus désignée... est/sont (2) actuellement :
- exploitée... par lui-même (2)
- exploitée... par M
............................................................................................................................
habitant à ......................................................................................................................................
qui sera indemnisé directement par EDF en vertu dudit décret s’il l... exploite lors de la
construction de la ligne. Si à cette date ce dernier a abandonné l’exploitation, l’indemnité sera
payée à son successeur (2).
- non exploitée... (2)
En vue de permettre l’établissement et l’exploitation sur l... dite... parcelle... d... ligne...
électrique... souterraine... déclarée... d’utilité publique par arrêté de Monsieur le ......................
............................................... du ...............................................................................................
les parties sont convenues de ce qui suit :
ARTICLE 1
Après avoir pris connaissance du tracé d... ligne... souterraine... à... (1)
......................................................................................................................................................
sur l... parcelle... ci-dessus désignée..., le propriétaire reconnaît à EDF, que cette propriété
soit close ou non, bâtie ou non, les droits suivants :
1/ Y établir à demeure dans une bande de ....................... mètres de large : .............................
ligne... électrique... souterraine... sur une longueur totale d’environ .......................... mètres,
dont tout élément sera situé à au moins ................................ mètres de la surface après
travaux.
2/ Y établir à demeure, dans une bande susvisée ................................................. (3) ligne... de
courant faible spécialisée sur la même longueur et dans les mêmes conditions.
3/ Etablir en limite des parcelles cadastrales des bornes de repérage.
4/ Effectuer l’abattage ou le dessouchage de toute plantation, qui se trouvant à proximité de
l’emplacement d... ligne... électrique... ou de courant faible spécialisé, gêne sa/leur (2) pose
ou pourrait par sa croissance occasionner des avaries aux ouvrages.
Par voie de conséquence, EDF pourra faire pénétrer sur la propriété ses agents ou ceux des
entrepreneurs dûment accrédités par lui, en vue de la construction, la surveillance, l’entretien
et la réparation des ouvrages ainsi établis.
Avertissement en sera donné aux intéressés par voie d’affichage en mairie et d’avis publié
dans la presse, et sauf cas d’urgence, préalablement aux travaux.
ARTICLE 2
Le propriétaire conserve la propriété et la jouissance des parcelles mais renonce à demander,
pour quelque motif que ce soit, l’enlèvement ou la modification des ouvrages désignés à
l’article 1er.
(1) Désigner la ligne par ses extrémités et indiquer la tension
(2) Rayer la mention inutile
(3) Indiquer si cette sujétion n’existe pas
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Page A.3.6
Il s’engage en outre dans la bande de terrain définie à l’article 1er, à ne faire aucune modification
du profil du terrain, construction, plantations d’arbres ou d’arbustes, ni aucune culture préjudiciable
à l’entretien, à l’exploitation et à la solidité des ouvrages ou à la sécurité.
Il pourra toutefois :
- élever des constructions à condition de respecter entre lesdites constructions et l... ouvrages ...
visé... à l’article 1er les distances minima de protection prescrites par les règlements en vigueur ;
- planter des arbres de part et d’autre de la nappe des lignes électriques souterraines, à condition
que la base du fût soit à une distance supérieure à ............................... mètres des ouvrages.
ARTICLE 3
A titre de compensation forfaitaire et définitive des préjudices de toute nature résultant de
l’exercice des droits reconnus à l’article premier, EDF verse au propriétaire, qui accepte, une
indemnité de
F ............................................................................................................................ (4)
se décomposant de la façon suivante :
..........................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................
Les dégâts qui pourraient être causés aux cultures et aux biens à l’occasion de la construction, de
la surveillance, de l’entretien et de la réparation d... ouvrage... (à l’exception de l’enlèvement, de
l’abattage ou du dessouchage dont l’indemnisation est assurée en vertu de l’alinéa précédent)
feront l’objet d’une indemnité supplémentaire fixée à l’amiable ou, à défaut d’accord, par le tribunal
compétent.
ARTICLE 4
Le propriétaire ou, le cas échéant, tout exploitant agricole sera dégagé de toute responsabilité à
l’égard d’EDF pour les dommages qui viendraient à être causés de son fait aux ouvrages faisant
l’objet de la présente convention, à l’exclusion de ceux résultant d’une acte de malveillance de sa
part.
En outre, si l’atteinte portée aux ouvrages résulte d’une cause autre qu’un acte de malveillance de
sa part et si des dommages sont ainsi causés à des tiers, EDF garantit le propriétaire ou,
éventuellement, tout autre exploitant agricole contre toute action aux fins d’indemnités qui pourrait
être engagée par ces tiers.
ARTICLE 5
La présente convention pourra faire l’objet d’un acte authentique par devant
Maître .................................................. , notaire à ...........................................................................
dans un délai maximum de ....................................... à compter de la demande qui en sera faite par
l’une des parties, les frais dudit acte restant à la charge d’EDF.
Le propriétaire s’engage dès maintenant à porter la présente convention à la connaissance des
personnes qui ont ou qui acquièrent des droits sur l... parcelle... traversée... par les ouvrages.
Il s’engage en outre à faire reporter dans tout acte relatif à ces terrains l’existence de la
convention.
(4) Indiquer la somme en toutes lettres
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Page A.3.7
ARTICLE 6
Le tribunal compétent pour statuer sur les contestations auxquelles pourrait donner lieu
l’application de la présente convention est celui de la situation de... parcelle...
ARTICLE 7
La présente convention prend effet à dater de ce jour et est conclue pour la durée des ouvrages
dont il est question à l’article 1er ou de tous ceux qui pourraient leur être substitués sur l’emprise
des ouvrages existants.
Elle sera, en tant que de besoin, visée pour timbre et enregistrée gratis en application des
dispositions de l’article 1045 du Code Général des Impôts.
Fait
à
........................................,
le
......................................
en trois exemplaires (5)
(Signatures précédées de la mention « lu et approuvé »)
Mots nuls
(5) Dont un, éventuellement, pour l’enregistrement.
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Page A.3.8
ANNEXE 4
Cahier des charges
Fourreaux pour câbles électriques HTA et BT en forage dirigé
Avant-propos
Contexte :
a - Réglementation :
L’Arrêté Interministériel du 2 avril 1991 impose de poser un dispositif avertisseur à 20 cm
minimum au-dessus de toute canalisation électrique sauf si elle est posée sous fourreau.
Contrairement aux canalisations gaz, les câbles électriques ne peuvent pas être posés
directement dans le sol par des techniques sans tranchée et doivent donc être posés dans
des fourreaux.
b - Les matériels existants :
Les fourreaux utilisés jusqu’à présent lors de travaux de pose traditionnelle sont en PE ou
PVC rouge et annelé. Leurs caractéristiques ne conviennent pas du tout aux techniques
sans tranchée : leur surface extérieure annelée ne permet pas un tirage aisé et ils ont une
trop faible résistance mécanique à la traction.
Il est donc nécessaire de définir des fourreaux qui :
• permettent le tirage des câbles électriques sans dommage,
• peuvent être posés par les machines de travaux sans tranchée (forage dirigé).
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Page A.4.1
I. DOMAINE D’APPLICATION
Le présent cahier des charges s’applique aux conduits de section circulaire et à leurs accessoires
de raccordement, destinés à la pose des câbles électriques HTA et BT par forage dirigé ou toute
autre technique de travaux sans tranchée.
II. CONTEXTE NORMATIF
La norme EN 50086-2-4 précise les dispositions constructives et les caractéristiques auxquelles
doivent satisfaire les conduits pour les systèmes de conduits enterrés dans le sol pour installations
électriques. Mais elle ne prend pas en compte les spécifications particulières aux techniques sans
tranchée, notamment les efforts de traction. Ce document complète donc la norme EN 50086-2-4,
pour la fourniture de fourreaux pour câbles électriques HTA et BT en forage dirigé.
III. CONTRAINTES TECHNIQUES
Les fourreaux pour la pose de câbles électriques en forage dirigé devront avoir les propriétés
suivantes :
III.1 Conformité à la norme EN 50086-2-4 : label NF USE
Classification suivant la résistance au choc : usage normal (type N).
Pour les autres critères, la conformité est demandée.
III.2 Diamètre intérieur minimal : Diamètre apparent du câble + 20 mm
Ce diamètre intérieur minimal doit tenir compte de l’ovalisation du tube générée principalement par
son conditionnement. Cette valeur minimale doit donc être respectée à la pose du fourreau en
terre.
III.2.1 Pour les câbles HTA
Section câble (mm²)
Diam apparent du câble (mm)
Diam intérieur minimal du fourreau (mm)
95
77
97
150
86
106
240
96
116
95
44
803
150
51
803
240
62
82
III.2.2. Pour les câbles BT
Section câble (mm²)
Diam apparent du câble (mm)
Diam intérieur minimal du fourreau (mm)
III.2.3. Précautions
En fonction des paramètres du chantier et de la machine, le maître d’oeuvre et l’entreprise de pose
peuvent décider d’un commun accord d’appliquer cette règle de dimensionnement du fourreau ou
bien de prévoir un diamètre minimal intérieur du fourreau plus important que la valeur donnée cidessus4.
3
Le paragraphe 4.3.5 de la norme NF C 11-201 indique que le diamètre intérieur des fourreaux ne doit pas être inférieur à 80mm sauf
pour les câbles de branchement BT.
Si le tracé risque d’être sinueux (avec des courbes et des contre-courbes de rayon faible) ou si les longueurs sont très importantes
(plus de 150 m), la valeur du diamètre du fourreau, préconisée au § III.2 doit être augmentée de 10, 20 voire 30 mm en fonction de la
difficulté prévisible.
4
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Page A.4.2
Dans tous les cas, les caractéristiques du fourreau doivent être déterminées de telle sorte que
pendant toute l’opération du tirage du câble HTA ou BT, la contrainte de traction sur le câble reste
inférieure aux valeurs fixées par le constructeur du câble.
III.3. Résistance minimale à la traction : 5000 daN:
Nota : cette valeur semble correspondre à un grand nombre de cas. Toutefois, en fonction des
caractéristiques du chantier, cette valeur pourra être :
• augmentée (si le terrain est particulièrement collant par exemple),
• diminuée (dans le cas de tirage de petit calibre dans des terrains favorables).
III.4. Surface intérieure :
• lisse ou présentant un état de surface favorisant le tirage du câble.
III.5. Surface extérieure :
•
lisse.
III.6 Couleur :
La surface extérieure des conduits doit être :
• soit de couleur rouge,
• soit identifiée par des génératrices de couleur rouge au nombre minimal de 3 et dont une
au moins doit être visible quel que soit l’angle de vue5.
III.7. Tenue diélectrique
•
4kV 50 Hz pendant 1 minute
III.8. Résistance thermique linéique maximale
•
0,20 K.m/W
Dans le cas d’un fourreau à épaisseur pleine, la résistance thermique est donnée par la relation
suivante :
R=
ρ
D
ln( ) (en K.m/W)
2π
d
où :
D : diamètre extérieur du fourreau en m
d : diamètre intérieur du fourreau en m
ρ : résistivité thermique du matériau en K.m/W
Dans le cas d’un fourreau à épaisseur non pleine, le résistance thermique devra être déterminée
expérimentalement.
III.9. Température maximale d’utilisation en régime permanent
• + 60°C
III.10. Taux d’ovalisation6
Dans le cas de traversées de voies ferrées, le passage de charges roulantes ne doit pas générer
une déformation du diamètre vertical de plus de 4%.
5
L’identification par bandes rouges est acceptée pour les travaux sans tranchée par exception à la règle habituelle qui demande la
couleur rouge unie pour les conduits enterrés prévus pour la pose traditionnelle des câbles électriques.
6
Il s’agit du taux d’ovalisation élastique et non permanent
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Page A.4.3
ANNEXE 5
Protection des réseaux BT
Calcul du seuil de courant de défaut critique
en dessous duquel il existe un risque de non fonctionnement
des protections avant endommagement
du transformateur et des canalisations
1. EXPOSÉ DU PROBLÈME
Suivant le calibre des protections des réseaux basse tension, le courant d’un défaut éloigné
du poste HTA/BT, ou survenant sur un réseau de faible section, peut être de valeur trop
faible pour entraîner le fonctionnement des protections mais cependant de valeur
suffisamment élevée pour entraîner une surcharge du transformateur ou des canalisations
conduisant à leur destruction par élévation de température.
2. CONDITIONS DE CALCUL DES COURANTS DE COURTS-CIRCUITS CRITIQUES EN
RÉSEAU
Les réseaux basse tension souterrains ou mixtes (aérien et souterrain) peuvent être le
siège de défauts monophasés ou polyphasés d'intensité plus ou moins importante, suivant :
la résistance propre du défaut,
la puissance de court-circuit au droit du défaut, fonction de l'impédance du système de
production – transport - distribution amont.
Les défauts polyphasés francs se traduisent par de fortes intensités nécessitant une
élimination rapide par un appareillage disposant d'un pouvoir de coupure suffisant.
Les calculs de courant de court-circuit correspondants peuvent être réalisés par la méthode
des impédances (cf. § C2.1.1 de la norme NF C 15-105) :
Transformateur
V
I cc3 =
V
=
Z
Tableau BT
Réseau de longueur L
R
X
rL
xL
phase
R
X
rL
xL
phase
R
X
rL
xL
phase
V
( R + rL) 2 + ( X + xL) 2
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Page A.5. 1
avec :
Icc3
:
intensité de court-circuit triphasé franc en Ampères
R, X
:
résistance et réactance du réseau amont et du transformateur (en Ohm)
L
:
longueur de la canalisation (en mètres)
r
:
résistance linéique du conducteur de phase, en ê/m, prise . égale à 1,25 fois la
résistance linéique à 20°C (cf. tableau GA de la norme NF C15-105)
x
:
réactance linéique du conducteur de phase (en ê/m) ; en l'absence d'indications
plus précises, la réactance des conducteurs est prise égale à 0,08 mê/m, quels
que soient le mode de pose, la disposition et la nature des conducteurs isolés (cf.
Norme NF C15-105, § G2). Elle est prise égale à 0,35 mê/m, quels que soient le
mode de pose, la disposition et la nature des conducteurs aériens nus.
V
:
tension simple à vide, soit 237 V
Sauf cas particuliers, l'ensemble de l'appareillage utilisé, à un pouvoir de court-circuit supérieur
au court-circuit maximum possible en réseau BT, et les vérifications correspondantes ne sont
donc pas nécessaires.
Les défauts monophasés francs sur des réseaux de faible section peuvent se traduire par des
intensités plus faibles, comparables à des surcharges, et entraînant des échauffements
progressifs pouvant entraîner des destructions de matériels dans des délais plus longs.
Il y a donc lieu de vérifier si les courants de court-circuit minimaux correspondants peuvent être
éliminés par les protections avant endommagement du matériel, et dans le cas contraire de
prévoir, si possible, les protections complémentaires adaptées.
Les paramètres suivants sont pris en compte pour l'application de la méthode des impédances
(cf. Norme NF C15-100, C2.1.1).
Transformateur
R1
Tableau BT
X1
Réseau de longueur x
rph.L
xph.L
rn.L
xn.L
phase
V
I cc1 =
R1 , X1:
neutre
V
( R1 + (rph + rn ) × L) 2 + ( X 1 + ( x ph + x n ) × L) 2
résistance et réactance du réseau amont et du transformateur
en cas de défaut monophasé, pour les transformateurs à couplage triangle-étoile,
les plus courants, le courant de court-circuit phase neutre aux bornes de sortie du
transformateur est pris égal à 0,8 Icc3, ce qui revient à dire, en première
approximation que :
R1 = R/0.8 = 1.25 x R
X1 = X/0.8 = 1.25 x X
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Page A.5. 2
V
:
tension simple à vide en volts
rph, rn :
résistance linéique des conducteurs de phase et du neutre égale à 1,5 fois celle à
20°C (en ê/m)
xph , xn :
réactance linéique des conducteurs de phase et du neutre
On peut calculer en chaque extrémité de réseau le courant de défaut phase
neutre à partir des caractéristiques des principaux ouvrages rappelés ci-après.
• Réseau amont
L'impédance du réseau amont est la plupart du temps négligeable devant l'impédance du
transformateur et du réseau. A titre indicatif, pour une puissance de court-circuit sur le réseau
MT de 40 MVA, l'impédance équivalente en basse tension est :
pour un court-circuit triphasé R = 0,0006 Ω et X = 0,0044 Ω
Soit, pour un court-cicuit monophasé : R = 0,0008 Ω et X = 0,0055 Ω
• Transformateurs HTA/BT
Pn (KVA)
In (A)
Court-circuit triphasé
R(Ω
Ω)
Court-circuit monophasé
(x 1,25)
X(Ω
Ω)
R(Ω
Ω)
X(Ω
Ω)
50
72
0,093
0,106
0,116
0,133
100
141
0,037
0,060
0,046
0,075
160
231
0,016
0,041
0,020
0,051
250
361
0,009
0,027
0,011
0,033
400
577
0,005
0,017
0,006
0,021
630
913
0,003
0.011
0,004
0,014
1000
1449
0,002
0,009
0,003
0,011
• Canalisations BT
Constantes linéiques (Ω
Ω/km)
Section (mm2)
Canalisations
Nature conducteurs
Phase
Neutre
Phase
r20°
Lignes
Cuivre
aériennes
1,5.r20
Neutre
x
r20°
1,5.r20
x
7,1
7,1
2,56
3,84
0,35
2,56
3,84
0,35
12,6
12,6
1,44
2,16
0,35
1,44
2,16
0,35
en
14,1
14,1
1,30
1,95
0,35
1,30
1,95
0,35
conducteurs
19,6
19,6
0,92
1,38
0,35
0,92
1,38
0,35
nus
Almélec
22
22
0,83
1,25
0,35
0,83
1,25
0,35
29,3
29,3
0,63
0,95
0,35
0,63
0,95
0,35
38,2
29.3
0,49
0,73
0,35
0,63
0,95
0,35
48,3
38.2
0,38
0,58
0,35
0,49
0,73
0,35
34,4
34,4
0,96
1,44
0,35
0,96
1,44
0,35
54,6
34,4
0,60
0,90
0,35
0,96
1,44
0,35
75,5
54.6
0,44
0,66
0,60
0,90
0,35
0,35
Câbles
Aluminium
25
54,6
1,20
1,80
0,08
0,63
0,95
0,08
torsadés
Almélec
35
54,6
0,87
1,30
0,08
0,63
0,95
0,08
50
54,6
0,64
0,96
0,08
0,63
0,95
0,08
70
54,6
0,44
0,66
0,08
0,63
0,95
0,08
150
70
0,21
0,31
0,08
0,50
0,75
0,08
NFC 33-209
Câbles
souterrains
NFC 33-210
Aluminium
50
50
0,64
0,96
0,08
0,64
0,96
0,08
95
50
0,32
0,48
0,08
0,64
0,96
0,08
150
70
0,21
0,31
0,08
0,44
0,66
0,08
240
95
0,13
0,19
0,08
0,32
0,48
0,08
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Page A.5. 3
3. LES CARACTÉRISTIQUES DES PROTECTIONS BASSE TENSION UTILISÉES DANS
LES POSTES HTA/BT
TEMPS DE FUSION DES FUSIBLES HPC BT
125
Courant nominal A
200
250
400
440 V
Tension nominale V
50 kA
Pouvoir de coupure kA
(cos ϕ 0,25)
- Courant de non fusion
- Courant de fusion
162 A
260 A
325 A
520 A
200 A
2h
320 A
3h
400 A
3h
640 A
3h
312 A
1,5 à 70 s
500 A
1,5 à 70 s
625 A
1,5 à 70 s
1000 A
7 à 110 s
500 A
0.2 à 5.5 s
800 A
0.2 à 5.5 s
1000 A
0.2 à 5.5 s
1600 A
0.8 à 10 s
750A
0.05 à 1 s
1200 A
0.05 à 1 s
1500 A
0.05 à 1 s
2400A
0.2 à 1.8 s
2500 A
0,002 à 0,024 s
4000 A
0,002 à 0,024 s
5000 A
0,002 à 0,024 s
8000 A
0,003 à 0,050 s
- Temps de fusion
Temps de fusion pour
2,5 x In (cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
4 x In (cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
6 x In (cos ϕ 0,6)
Temps de fusion pour
20 x In (cos ϕ 0,3)
Disjoncteur de poste sur poteau ou poste socle
Caractéristiques des déclencheurs à image thermique
(suivant type, à température ambiante normale de 20°C)
Transformateur à protéger en kVA
50
100
160
Type de bloc déclencheur
3T
6T
7T
Condition courant/temps
Intensité (A)
Courant triphasé équilibré provoquant le déclenchement entre 0,06" et 0,8"
2000
4000
6400
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 0,2" et 3"
950
1900
3000
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30" et 4"
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30" et 7"
700
220
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30" et 7'30"
435
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 11' et 33'
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 15' et 50'
500
160
Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 14' et 55'
320
Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement
au bout d'un temps minimum de 32'
Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement
au bout d'un temps minimum de 1h50'
Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement
au bout d'un temps minimum de 2h40'
230
120
230
* courant triphasé déséquilibré : suivant valeurs définies dans la spécification d’entreprise HN 63-S-11
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Page A.5. 4
Disjoncteur de tableau TUR
Caractéristiques des déclencheurs de disjoncteur BT D 400
(suivant type, à température ambiante normale de 20°C)
Transformateur à protéger en kVA
100
160
250
Type de bloc déclencheur
6
7
8
Condition courant/temps
I (en A)
Courant ne devant pas provoquer le déclenchement avant 30'
174
276
432
Courant provoquant le déclenchement entre 5' et 1 heure
217
345
540
Courant provoquant le déclenchement entre 2' et 15'
290
460
720
Courant provoquant le déclenchement entre 15'' et 1'
600
1200
Courant provoquant le déclenchement entre 3,5'' et 10''
1900
Courant provoquant le déclenchement entre 9'' et 35''
1900
Courant provoquant le déclenchement entre 15'' et 90''
1900
4. LES SURCHARGES DE COURTE DURÉE ADMISSIBLES DANS LES
TRANSFORMATEURS
Les surcharges brèves admissibles dans les transformateurs immergés dépendent de la
température ambiante du poste de transformation et du niveau de charge moyen
habituel du transformateur.
Surcharge admissible en fonction de la durée pour une température ambiante normale (20°C)
Charge habituelle moyenne
t (s)
0,8 Pn
0,5 Pn
5
10 Pn
10 Pn
10
8 Pn
10 Pn
30
4 Pn
6 Pn
60
3 Pn
4 Pn
3600
1,65 Pn
1,8 Pn
7200
1,5 Pn
1,6 Pn
21600
1,3 Pn
1,3 Pn
En zone à faible densité, l'utilisation de la courbe avec une charge habituelle moyenne de 0,5
correspond au cas le plus courant.
5. LES SURCHARGES DE COURTE DURÉE ADMISSIBLES DANS LES
CANALISATIONS
On distingue généralement pour l'ensemble des canalisations :
• l'intensité nominale admissible In, utilisée pour la détection des contraintes en planification en vue
de l'engagement des renforcements. Le dépassement régulier de ce seuil entraîne un vieillissement
prématuré du matériel, et un risque de réduction de sa durée de vie;
• l'intensité limite admissible Ilim de dépassement des contraintes thermiques du matériel, fonction
des conditions initiales de fonctionnement, de la température ambiante et de la durée du défaut ou
de la surcharge.
Dans les conditions habituelles courantes, par analogie avec la normalisation en vigueur pour les
canalisations d'installations intérieures (Norme NF C15-100), les caractéristiques suivantes sont
préconisées :
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Page A.5. 5
• pour des temps d'élimination faibles inférieurs à 5 s, le temps nécessaire pour porter la canalisation à la
température limite admissible peut être calculée en première approximation par la formule :
t = K×
S
I lim
t est la durée en secondes
S est la section du conducteur actif en mm2
Ilim est le courant de court-circuit effectif en A, exprimé en valeur efficace
K a pour valeur (cf. Norme NF C15-100, § 434.3.2) :
115 pour les conducteurs en cuivre isolés au polychlorure de vinyle
135 pour les conducteurs en cuivre à isolation en caoutchouc pour usage général
143 pour les conducteurs en cuivre isolés au PRC
74 pour les conducteurs en aluminium isolés au PCV
87 pour les conducteurs en aluminium isolés au caoutchouc butyle, PRC
115 pour les connexions soudées à l'étain dans les conducteurs en cuivre
• pour des temps plus importants, il est admis qu'il y a coordination entre les conducteurs actifs et les
dispositifs de protection contre les surcharges, si le courant assurant effectivement le fonctionnement du
dispositif de protection est inférieur à 1,45 fois l’intensité admissible en régime normal dans la
canalisation, sous réserves que le courant assigné du dispositif de protection reste inférieur ou égal au
courant admissible en régime normal dans la canalisation (cf. Norme NF C15-100, § 433.2).
On peut donc, en première approximation, supposer que dans les conditions habituelles courantes,
l'intensité limite au bout de 3 heures (temps limite de fonctionnement garanti des fusibles HPC) est
de 1,45 fois l'intensité nominale admissible :
Ilim = k x In avec k = 1,45
En fonction des caractéristiques des différentes canalisations rencontrées et de la durée de la
surcharge, l'intensité limite admissible est indiquée pour les principaux types de canalisations
rencontrées :
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Intensité limite admissible en fonction du temps de surcharge (suivant C15-100 § 433.2 et 434.3.2)
Type de ligne
S neutre
In
In (A)
k
K
I limite neutre (A) en fonction du temps (s)
(mm2 )
(A)
neutre
0.06
0.2
0.8
3
5
10800
Lignes aériennes en cuivre nu :
4 x 30/10 Cu
7.1
82
82
1.45
115
3319 1818
909
469
364
119
4 x 40/10 Cu
12.6
104
104
1.45
115
5900 3231 1616
834
646
151
4 x 142 Cu
14
115
115
1.45
115
6573 3600 1800
930
720
167
4 x 192 Cu
19
140
140
1.45
115
8920 4886 2443 1262
977
203
4 x 222 Cu
22
145
145
1.45
115 10329 5657 2829 1461 1131
210
2
4 x 29 Cu
29
179
179
1.45
115 13615 7457 3729 1925 1491
260
3 x 382 + 1 x 292 Cu
29
214
179
1.45
115 13615 7457 3729 1925 1491
260
3 x 482 + 1 x 382 Cu
38
244
214
1.45
115 17840 9772 4886 2523 1954
310
4 x 34.42 Alm
34.4
150
150
1.45
115 16150 8846 4423 2284 1769
218
4 x 54.62 Alm
54.6
177
177
1.45
115 25634 14040 7020 3625 2808
257
Câbles torsadés BT :
3 x 252 Al + 1 x 54,62 Alm
3 x 352 Al + 1 x 54,62 Alm
3 x 502 Al + 1 x 54,62 Alm
3 x 702 Al + 1 x 54,62 Alm
3 x 1502 Al + 1 x 702 Alm
54.6
54.6
54.6
54.6
70
75
124
151
192
309
177
177
177
177
195
1.45
1.45
1.45
1.45
1.45
87
87
87
87
87
19393
19393
19393
19393
24862
10622
10622
10622
10622
13618
5311
5311
5311
5311
6809
2743
2743
2743
2743
3516
2124
2124
2124
2124
2724
257
257
257
257
283
Câbles souterrains BT :
4 x 502 Al
3 x 952 + 1 x 502 Al
3 x 1502 + 1 x 702 Al
3 x 2402 + 1 x 952 Al
50
50
70
95
160
234
300
388
160
160
190
234
1.45
1.45
1.45
1.45
87
87
87
87
17759 9729
17759 9727
24862 13618
33742 18481
4863
4863
6809
9241
2511
2511
3516
4772
1945
1945
2724
3696
232
232
276
339
4 x 382 Cu
4 x 482 Cu
4 x 752 Cu
3 x 952 + 1 x 502 Cu
3 x 1502 + 1 x 702 Cu
38
48
75
50
70
177
204
267
307
404
177
204
267
209
256
1.45
1.45
1.45
1.45
1.45
115
115
115
115
115
17840
22535
34211
23474
32864
4886
6172
9643
6429
9000
2523
3187
4980
3320
4648
1954
2469
3857
2571
3600
257
296
387
303
371
9772
12343
19286
12857
18000
Note : l'intensité admissible en régime normal prise en compte est celle du régime permanent d'hiver, situation le plus souvent la plus
contraignante de ar une température initiale du conducteur plus élevée
Pour les types d'ouvrages non répertoriés, en l'absence de valeurs plus précises, on peut
prendre :
In = 20 x S0,6 pour le cuivre
In = 16 x S0,6 pour l'aluminium
(S étant exprimé en mm2 et I en ampères)
6. LE COURANT DE DÉFAUT CRITIQUE POUR LES TRANSFORMATEURS
A partir des courbes temps - courant du seuil de courant admissible pour les différents types de
transformateurs et pour le seuil haut de fonctionnement des protections, on évalue le seuil de
courant critique en dessous duquel des avaries sur le matériel risquent de survenir avant
fonctionnement des protections
Le seuil de courant critique dans les différents transformateurs pour lesquels le réseau BT est
protégé par fusibles HPC est indiqué ci-après :
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Transfo (kVA)
50
100
160
250
400
630
1000
Fusibles HPC (A)
200
250
tous
tous
430
660
310
450
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
125
310
200
néant
néant
néant
néant
néant
400
tous
tous
1050
750
néant
néant
néant
Avec un disjoncteur général BT associé au transformateur, la plupart des risques sont levés :
Transfo (kVA)
100
160
250
Fusibles HPC (A)
200
250
néant
660/520*
néant
néant
néant
néant
125
néant
néant
néant
400
tous
1050/700*
néant
* le courant critique possible est compris entre un seuil haut (destruction du transformateur avant
élimination par les fusibles) et un seuil bas (fonctionnement du disjoncteur avant endommagement
du transformateur)
Par ailleurs il n’existe pas de courant de défaut critique pour les transformateurs de postes
simplifiés à un seul départ protégé par disjoncteur à image thermique
7.LE COURANT DE DÉFAUT CRITIQUE POUR LES CANALISATIONS
On trace les courbes temps - courant du seuil de courant admissible pour les différents types de
canalisations et pour le seuil haut de fonctionnement des protections, en vue d’évaluer le seuil de
courant critique en dessous duquel des avaries sur le matériel risquent de survenir avant
fonctionnement des protections
Le seuil de courant critique, en ampères, en dessous duquel les canalisations BT ne sont plus
protégées par fusibles HPC est indiqué ci-après :
Canalisation
conducteurs nus 40/10 Cu
2
Torsade 70 Al
2
Souterrain 150 Al
125
320
néant
néant
Fusibles HPC (A)
200
250
1000
1500
320
500
310
450
400
tous
1000
900
Ces valeurs sont inchangées si le disjoncteur général mis en place comporte un bloc déclencheur
type 8.
Pour les autres blocs déclencheurs, on constate que le seuil de courant critique est levé pour les
conducteurs de forte section, mais reste inchangé pour les conducteurs de faibles sections :
Canalisation
conducteurs nus 40/10 Cu
2
Torsade 70 Al
2
Souterrain 150 Al
125
320
néant
néant
Fusibles HPC (A)
200
250
1000
1500
néant
néant
néant
néant
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400
tous
néant
néant
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