C 11 / A 2530 EDF GDF SERVICES Guide Technique de la Distribution d’Electricité GUIDE TECHNIQUE DE LA DISTRIBUTION D'ELECTRICITE A 25 30 Guide Pour l'Etablissement des Réseaux Souterrains OBJET DU CHAPITRE Les préoccupations esthétiques, les contraintes d’environnement, le développement des puissances en jeu et l’amélioration de la qualité conduisent à développer la réalisation des réseaux électriques en souterrain. Le présent guide a pour objet de préciser et compléter certaines dispositions de la norme NF C 11-201 de septembre 1991 et ses mises à jour concernant les réseaux de distribution publique d’énergie électrique mais n’a aucun caractère normatif. Il a été réalisé par un groupe de travail comprenant des représentants du Ministère de l’industrie chargé de l’électricité, de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), de l'Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les Collectivités locales ou avec leur participation (ANROC), de la Fédération Nationale des Sociétés d’Intérêt Collectif Agricole d’Électricité (FN SICAE) et d’Electricité de France (EDF). Il est destiné à être évolutif Références - Se reporter aux annexes du document - Ce document est également en classeur et disponible au Centre Français de l'Electricité Evolutions récentes Ajout au présent document des chapîtres 3 et 4 .en 1999 Accessibilité EXTERNE Créé le : 15/05/00 Copyright EDF 2001 Georges VALENTIN GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX ELECTRIQUES SOUTERRAINS Ont participé à la rédaction de ce document : Ministère de l’Industrie : ANROC : EDF GDF SERVICES : FNCCR : FN SICAE Yves SCHNEIDER STEGB Thomas JEANNERET STEGB Christian ROGER Usine d’Electricité de Metz Denis NEVEU Usine d’Electricité de Metz Philippe ANTOINE Usine d’Electricité de Metz Jean -Louis BIRRAUX EDF GDF SERVICES VOSGES Pascale BONIFACE CETE La Défense Jean-Luc FARGES CETE La Défense Georges LUCAS CETE La Défense Georges VALENTIN CETE La Défense Jean-Yves PRUNIERE GAA TE de Bordeaux Claude DUSART GAA TE de Marseille René GAULION Fédération Paris Jean-Michel DOUX Fédération Paris Philippe GOUEDO SDEC Angoulême Raymond JOUANNEAU SIEML Angers Robert DURUISSEAU Régie de St Michel de Maurienne Michel ROBERT SER Noyon GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS SOMMAIRE AVANT-PROPOS 0 - INTRODUCTION : GENERALITES 0.1 DOMAINE D’APPLICATION 0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS 0.3 LEXIQUE 0.4 REPERTOIRE DES SIGLES 1 - PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES 1.1 ETUDES 1.2 TRAVAUX DE TERRASSEMENT 1.3 REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES 1.4 CARTOGRAPHIE DES RESEAUX 2 - DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA 2.1 STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS 2.2 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 2.3 MISE EN OEUVRE DES MATERIELS 3 - TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE 3.1 GENERALITES 3.2 ETUDES 3.3 MISE EN OEUVRE ET REALISATION 3.4 CRITERES DE CHOIX D’UN TYPE DE POSTE 4 - QUATRIEME CHAPITRE : LES RESEAUX SOUTERRAINS ET BRANCHEMENTS BT 4.1 GENERALITES 4.2 STRUCTURE DES RESEAUX ET BRANCHEMENTS 4.3 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 4.4 MISE EN OEUVRES DES MATERIELS 4.5 PROTECTIONS DES RESEAUX BASSE TENSION ANNEXE 0 : TEXTES DE RÉFÉRENCE ANNEXE 1 : SPÉCIFICATION TECHNIQUE DE LA ZONE DE POSE DU CÂBLE HTA C 33-223 ANNEXE 2 : SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES POUR LES TOURETS DE CÂBLES HTA PRÉPARES POUR UNE POSE MÉCANISE ANNEXE 3 : CONVENTION ASD 93 et CONVENTION CS 85 ANNEXE 4 : CAHIER DES CHARGES POUR FOURREAUX POUR CÂBLES ÉLECTRIQUES HTA ET BT EN FORAGE DIRIGE ANNEXE 5: PROTECTION BASSE TENSION CALCUL DU SEUIL DE COURANT CRITIQUE AVANT-PROPOS Les préoccupations esthétiques, les contraintes d’environnement, le développement des puissances en jeu et l’amélioration de la qualité conduisent à développer la réalisation des réseaux électriques en souterrain. Le présent guide a pour objet de préciser et compléter certaines dispositions de la norme NF C 11-201 de septembre 1991 et ses mises à jour concernant les réseaux de distribution publique d’énergie électrique mais n’a aucun caractère normatif. Il a été réalisé par un groupe de travail comprenant des représentants du Ministère de l’industrie chargé de l’électricité, de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), de l'Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les Collectivités locales ou avec leur participation (ANROC), de la Fédération Nationale des Sociétés d’Intérêt Collectif Agricole d’Électricité (FN SICAE) et d’Electricité de France (EDF). Il est destiné à être évolutif. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 0.0.0 0 - INTRODUCTION : GENERALITES 0.1 DOMAINE D’APPLICATION 0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS 0.3 LEXIQUE 0.4 REPERTOIRES DES SIGLES GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 0.0.1 0 - INTRODUCTION : GENERALITES 0.1 DOMAINE D’APPLICATION Ce document est applicable à l’établissement de tous les réseaux électriques souterrains de distribution d’électricité ou d’éclairage public des domaines haute tension A (HTA) et basse tension (BT). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 0.1.1 0.2 CONDITIONS GENERALES D’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS L’établissement des réseaux électriques souterrains 1 ainsi que les travaux de génie civil y afférents doivent être exécutés conformément (liste non exhaustive) : • à l’arrêté interministériel du 02 avril 1991 relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire les distributions d’énergie électrique (appelé communément " arrêté technique "), ainsi que ses modificatifs et compléments éventuels, • à la norme NF C 11-201, en particulier, dans l'ensemble du texte, quand il est fait référence à la notion de matériel ou de conception "agréé", c'est au sens de l'article 1.3 de la norme NF C11-201, à savoir : " On entend par matériel d’un modèle ou d’un type agréé, un matériel choisi par le maître d’ouvrage, en commun avec le distributeur exploitant si celui-ci n’est pas le maître d’ouvrage. Le distributeur peut établir des listes de matériels qu’il reconnaît aptes à l’exploitation ", • à la réglementation générale applicable en matière de voirie, en particulier le code de la voirie routière, aux arrêtés adoptés par les préfets, les conseils généraux et les conseils municipaux ......., • au code du travail, • aux cahiers des charges de concession de distribution d’énergie électrique, • aux autres normes relatives à la réalisation des ouvrages, • aux normes relatives aux différents matériels, • aux spécifications particulières au sens du § 1.3 de la norme NF C 11-201. Une liste des principaux textes et documents est donnée en annexe. 1 au sens de l’article premier de la loi du 15 juin 1906 sont concernés, notamment, les réseaux de distribution publique d’énergie électrique et les circuits d’alimentation de l’éclairage public communs avec ceux-ci. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 0.2.1 0.3 LEXIQUE Définitions autres que celles figurant à l’article 2 de l’arrêté interministériel du 02 avril 1991 Appareillage HTA Ensemble d’appareils ou dispositifs destinés à la protection ou aux manoeuvres des éléments de réseau. Appareil de coupure Dispositif constitué d’un organe de manoeuvre permettant d’assurer l’ouverture ou la fermeture d’un circuit électrique. Tableau HTA modulaire Ensemble d’organes de coupure et/ou de protection sous enveloppes métalliques individuelles, juxtaposés pour constituer un tableau HTA extensible. Exemple : Ensemble 2I + 2P = 2 cellules " interrupteur " + 2 cellules " protection transformateur ". Tableau HTA monobloc ou compact Ensemble d’organes de coupure et/ou de protection intégrés dans une enveloppe métallique unique, indémontable et, par voie de conséquence, non extensible. Exemple : Ensemble 2I +P = 2 cellules " interrupteur " + 1 cellule " protection transformateur ". Départ HTA Ensemble des canalisations HTA (ossature et dérivations), des postes HTA/BT et des appareillages constituant l’élément de réseau alimenté à partir d’une seule source HTA (cellule d’un poste source ou d’un poste de répartition). Emergence Appareillage permettant d’assurer la transition entre des canalisations souterraines et des lignes aériennes ou le tronçonnement d’une canalisation souterraine. Ossature ou ligne principale ou artère Canalisation principale HTA, bouclable, issue d’une source, en général de forte section assurant le transit de l'énergie jusqu'aux points de raccordement des dérivations ou charges ponctuelles. Dérivation ou ligne secondaire Canalisation secondaire HTA, issue d’une ossature, assurant le transit de l'énergie jusqu'aux points de raccordement des postes HTA/BT ou grappes de postes HTA/BT. Schéma normal d’exploitation Schéma représentant l’ensemble des départs alimentés en régime non perturbé. Chaque départ étant alimenté par une seule source, les organes de coupure qui assurent éventuellement la liaison entre départs, sont en position "ouvert". Structure de réseaux Agencement des départs et des sources d’énergie constituant le réseau de distribution. • Schéma de structure du réseau : représentation simplifiée de la structure des réseaux. • Schéma directeur : représentation prévisionnelle des étapes d’évolution du réseau vers sa structure cible. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 0.3.1 Poste électrique Ensemble de l’appareillage électrique et du local ou emplacement clos qui le protège dont la fonction est la conversion, la transformation de l’énergie électrique et/ou la liaison entre plusieurs circuits. Un poste est un local ou emplacement d’accès réservé aux électriciens. Poste source HTA Poste électrique assurant la transformation HTB / HTA et l’alimentation des départs du réseau de distribution publique HTA. Poste de répartition HTA Poste électrique assurant la répartition de l’énergie sur des départs du réseau de distribution publique HTA à partir d’une liaison HTA issue d’un poste source HTA ou d’une source de production. Poste HTA / BT Poste électrique assurant la transformation HTA / BT et l’alimentation de départs basse tension. Remontée aéro-souterraine (R.A.S) Eléments assurant la transition entre la partie aérienne et la partie souterraine d’un réseau GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 0.3.2 0.4 REPERTOIRES DES SIGLES ACG AC3M AC3T ACM ACMD ACT BT DDB DRR A DRR C FC HPC HTA IP IP.XX IPT ITI JDD JDDI PAC 6 PAC 10 PASA PUC PS RMBT Appareil de Coupure Générale Armoire de Coupure à 3 interrupteurs à commande Manuelle Armoire de Coupure à 3 interrupteurs Télécommandés Armoire de Coupure Manuelle Armoire de Coupure Manuelle avec Dérivation Armoire de Coupure Télécommandée Basse Tension (U≤ ≤1kV) Double Dérivation de Branchements Disjoncteur Réenclencheur en Réseau Aérien Disjoncteur Réenclencheur en Réseau en Cabine Fausse Coupure Haut Pouvoir de Coupure (fusible BT) Haute Tension A (50kV≥ ≥U>1kV) Interrupteur de Poste (non télécommandé) Indice de Protection.XX Interrupteur de Poste Télécommandé Interface de Télécommande d’Interrupteur Jonction Double Dérivation (type de boite BT dont la matière isolante est coulée) Jonction Double Dérivation Injectée (type de boite BT dont la matière isolante est injectée) Poste Avec Couloir de manoeuvre de moins de 6 m² Poste Avec Couloir de manoeuvre de moins de 10 m² Permutateur Automatique de Sources d'Alimentation Poste Urbain Compact Poste Socle Raccordement Modulaire Basse Tension GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 0.4.1 CHAPITRE 1 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 31.01.1999. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 0.4.1 1. PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES 1.1 ETUDES 1.1.1 1.1.1.1 Préliminaires 1.1.1.2 Descriptif 1.1.2 1.2 1.3 1.4 AVANT - PROJET ETUDE D’EXECUTION 1.1.2.1 Les points à étudier 1.1.2.2 Les dossiers à établir TRAVAUX DE TERRASSEMENT 1.2.1 DEMOLITION DES REVETEMENTS DU SOL 1.2.2 EXECUTION DES FOUILLES REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES 1.3.1 DISPOSITIF AVERTISSEUR 1.3.2 REMBLAYAGE DES TRANCHEES 1.3.3 REFECTION DES REVETEMENTS DE SOL CARTOGRAPHIE DES RESEAUX GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 1.0.1 1. PREMIER CHAPITRE : LES MODALITES COMMUNES 1 .1 ETUDES 1.1.1 AVANT - PROJET 1.1.1.1 Préliminaires S’agissant d’ouvrages dont la définition précise des caractéristiques techniques est déterminante pour la réussite du chantier et son intégration dans les structures de réseau, il est fortement recommandé qu’un avant-projet soit l’objet d’une large concertation en amont de l’affaire entre toutes les parties prenantes, à savoir, les représentants de la maîtrise d’ouvrage, de l’exploitation et de la conduite des réseaux. Dès ce stade la coordination est organisée conformément aux principes généraux de la prévention hygiène et sécurité. 1.1.1.2 Descriptif L’avant-projet comprend : • une description sommaire de l’ouvrage concerné (longueur totale, type de câble, section,...) et son insertion dans le schéma de structure du réseau en application du schéma directeur, • une définition de l’itinéraire emprunté par l’ouvrage, • une description sommaire de la nature des terrains traversés, • une description des interfaces entre le réseau existant et l’ouvrage à construire (émergences, postes HTA/BT....), • une approche administrative : type de terrains traversés (en domaine privé ou public, sous chaussée ou sous trottoir en fonction des contraintes locales,...), dossiers spécifiques éventuels (traversées de voies ferrées, sites classés,...), envoi des demandes de renseignements (conformément au décret 91-1147 du 14 octobre 1991)... • un dossier d’intervention ultérieure Dans le cadre de la coordination des travaux avec d’autres ouvrages, il convient d’harmoniser les différents avant-projets. cf. protocole de coordination pour la construction des réseaux signé le 9 février 1996 par la FNCCR, l’ANROC, le SPEGNN, FRANCE TELECOM, EDF et GDF. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 1.1.1 1.1.2 ETUDE D’EXECUTION L’étude d’exécution débute par une concertation entre le maître d’oeuvre et les représentants de l’exploitation et de la conduite des réseaux. Cette concertation s’étend ensuite à tout partenaire susceptible de fournir des renseignements sur les points à étudier. L’aboutissement de l’étude d’exécution est de parvenir à définir les points suivants : 1.1.2.1 Les points à étudier a) Le tracé sur plan Il est en principe, établi à l’échelle 1/200e ou 1/500e ; des échelles différentes peuvent néanmoins exceptionnellement être utilisées (compte tenu des contraintes locales) lorsqu’elles sont mieux appropriées au site. exemples : • 1/1000e en plein champ lorsque le 1/200e ou le 1/500e ne permet pas de préciser des points de repères fixes, • 1/50e dans le cas de plan de détail d’implantation de postes, d’armoires de coupure ou de points singuliers. b) La reconnaissance du sous-sol Cet élément est important pour limiter les aléas éventuels au moment de la pose et permet de rendre les travaux rapides et discrets. En outre, la reconnaissance du sous-sol est indispensable lors de chantiers particuliers tels que les chantiers de pose mécanisée ou les chantiers en technique sans tranchée. Elle comprend deux aspects : • la détermination de la nature du sous-sol, • la recherche de l’encombrement du sous-sol. Elle peut être le résultat de la mise en oeuvre d’un ou plusieurs des moyens suivants : • de l’exploitation des cartographies des autres occupants du sous-sol, • d’une connaissance antérieure du terrain, d’informations recueillies auprès des riverains, d’entreprises de travaux, d’autres concessionnaires ou des gestionnaires de voirie, • de l’exploitation des cartes géophysiques existantes, • de mesures scientifiques (méthode électrique, radio-magnéto-tellurique, radar géologique...) • de sondages ponctuels. Tous ces moyens ne permettent pas d’obtenir une connaissance parfaite et absolue du soussol mais ils donnent des indications précieuses pour le bon déroulement du chantier. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 1.1.2 c) Les points singuliers Sont plus particulièrement étudiés les points singuliers susceptibles de créer des conditions difficiles de réalisation (autres réseaux, obstacles divers...), d’apporter une entrave à l’exploitation, de mettre en cause la sécurité des intervenants ou des tiers, de gêner le bon déroulement du chantier notamment dans sa programmation, de diminuer la qualité finale de l’ouvrage et générer des inconvénients aux réseaux existants dans l’emprise. Une attention particulière est portée : • aux matériels et à leur mise en oeuvre: les appareillages, les émergences, les remontées aéro-souterraines, les postes HTA / BT, les armoires et coffrets,... • aux obstacles : franchissement de pont, de voie ferrée, de rivière, de route, présence de candélabres et de circuits d’éclairage public,... • aux impératifs techniques : croisement avec d’autres réseaux de distribution d’énergie électrique, d’éclairage public, de distribution de gaz, de distribution d’eau, de télécommunication, de vidéocommunication, de chauffage urbain, de drainage ou avec d’autres branchements existants,... d) Les représentations en coupes cotées Les coupes des différentes tranchées à réaliser indiquent la position du ou des câbles par rapport aux autres ouvrages d’une part et à des repères fixes ( bornes, murs, piliers, bordures de trottoir....) d’autre part. Les distances entre ouvrages doivent être conformes à l’arrêté technique et à la norme NF C 11 201 Les profondeurs de pose sont fixées au moment de l’étude dans le respect de la norme NF C 11 201 et des règlements de voirie éventuels. D’autres impératifs ( liés au drainage ou aux cultures par exemple ) peuvent entraîner des profondeurs de pose différentes. e) Les conditions de remblayage Les matériaux de remblayage et les modalités de compactage des tranchées sont définis selon les instructions du gestionnaire de la voirie concernée, dans le respect de la norme NF P 98 331. Le Guide Technique (mise à jour de mai 1994) « REMBLAYAGE DES TRANCHEES ET REFECTION DES CHAUSSEES » réalisé par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) et le Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA) fournit des indications précises permettant de réaliser des remblais et compactages de qualité. Dans toute la mesure du possible, on privilégie le remblayage avec les matériaux extraits bruts ou tamisés voire concassés si nécessaire. Note : Les câbles électriques sont conçus pour être posés en pleine terre. Toutefois cette terre doit posséder des propriétés mécaniques, chimiques et thermiques qui permettent de garantir la pérennité des câbles. Ces propriétés sont définies dans la spécification de la zone de pose (cf. annexe 1). Si tel n’est pas le cas, du matériau d’apport doit être posé en protection. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 1.1.3 f) Les modalités de réalisation des accessoires Le réalisateur de la confection des extrémités, des jonctions et des dérivations doit être déterminé et les interventions des différents intervenants programmées dès l’étude de l’affaire. A noter que pour une pose mécanisée en continu, la préparation des embouts du câble peut être réalisée par le fabricant selon la spécification technique jointe en annexe 2. Cette indication est nécessaire à ce stade afin de respecter le délai d’approvisionnement du matériel. g) La coordination hygiène et sécurité Les modalités de coordination des interventions sont régies par la loi 93 - 1418 du 31/12/93 et son décret d’application du 26/12/94. Le maître d’ouvrage se voit confier un rôle clef dans la prévention de la santé et de la sécurité des intervenants : • désignation sous sa responsabilité du coordonnateur pour la phase étude et pour la phase travaux, • intégration de la sécurité à la conception même de l’ouvrage afin que soient garanties les meilleures conditions de travail tant lors de sa construction que de son entretien et de son utilisation. h) La préparation du chantier Elle intègre notamment les conditions d’accès au chantier et de circulation routière, la programmation et la coordination des intervenants (cf. paragraphe précédent), ainsi que toutes les dispositions techniques (propreté du chantier, enlèvement des déblais et déchets divers,...) destinées à faciliter la réalisation des opérations dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité. Sont ainsi clairement définies préalablement au début des travaux : • les conditions spécifiques de réalisation du chantier en terme de date d’exécution, de circulation, de balisage, de barriérage et de signalisation, • la préparation du déroulage et de la confection des accessoires de raccordement : L’utilisation de tourets standards (de type J) permet des longueurs pouvant aller à : CABLES HTA CABLES BT * 600 mètres pour le câble de 3 x 95 mm² * 2100 mètres pour le câble de 3 x 95 mm² * 500 mètres pour le câble de 3 x 150 mm² * 1600 mètres pour le câble de 3 x 150 mm² * 400 mètres pour le câble de 3 x 240 mm² * 1150 mètres pour le câble de 3 x 240 mm² Ces longueurs permettent l’usage de moyens de transport, de manutention et de déroulage usuels. En cas de longueur supérieure, il est nécessaire de prévoir des moyens spéciaux. Dans le cas de pose mécanisée en continu, on détermine la longueur des câbles sur tourets et le sens de pose (en cas d’extrémités de câble préparés en usine) en prenant en compte des points particuliers de tracé. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 1.1.4 1.1.2.2 Les dossiers à établir L’ensemble des éléments évoqués ci-dessus conduit à la constitution des dossiers suivants : a) Le dossier d’approbation du projet « Article 49 » ou « Article 50 » L’approbation du projet d’exécution régie par le décret du 29 juillet 1927 modifié, notamment, par le décret du 14 août 1975 a pour objet de recueillir l’accord des administrations concernées sur la réalisation technique des ouvrages projetés, et de vérifier leur conformité aux prescriptions de l’arrêté technique en vigueur. Le décret prévoit trois procédures en fonction du type d’ouvrage projeté : • une procédure réduite pour les branchements basse tension (article 49 alinéa 4), • une procédure simplifiée d’approbation tacite pour les ouvrages dont la tension est inférieure à 63 kV et d’une longueur qui n’excède pas 1 kilomètre (article 49), • dans les autres cas, une procédure de droit commun d’approbation expresse (article 50), b) Les dossiers particuliers • Dans certains cas, des dossiers spécifiques complémentaires sont nécessaires lorsque les travaux impliquent, par exemple, des traversées de chemins de fer, d’autoroutes, des constructions dans des sites classés aux abords de monuments historiques ou dans un secteur sauvegardé. • Le plan de zonage est à mettre à jour si nécessaire et à déposer en mairie en application du décret du 14 octobre 1991 et de l’arrêté du 16 novembre 1994. c) Le dossier des conventions de passage Dans le cas de passage en terrains privés (y compris par exemple, les voiries privées de lotissement ou le domaine privé d’une collectivité publique), le régime de servitude est fixé par la nature des droits accordés par le propriétaire au distributeur : • reconnaissance des servitudes légales de l’article 12 de la loi du 15 juin 1906 qui lui réservent, notamment, la possibilité de construire même si l’ouvrage doit être déplacé, modifié ou protégé. • reconnaissance de droits plus étendus que les servitudes légales, en renonçant par exemple à demander le déplacement de l’ouvrage. Voir exemples de convention et d’acte administratif en annexe 3. d) Le dossier de Déclaration d’Utilité Publique (éventuellement) La déclaration d’utilité publique (D.U.P) en vue de l’exercice des servitudes légales, a pour objet d’affirmer le caractère d’intérêt général d’une opération, afin de permettre de la mener en domaine privé. La demande de DUP fait l’objet d’un dossier comprenant : • une carte sur laquelle figurent le tracé des canalisations projetées et l’emplacement des autres ouvrages existants ou à créer; • un mémoire descriptif indiquant les dispositions générales du projet et la concession de rattachement. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 1.1.5 • Les modalités de l’instruction administrative sont définies par le décret n°70-492 du 11 juin 1970 modifié, notamment , par le décret n°93-629 du 25 mars 1993. e) Le dossier de mise en servitude (éventuellement) La procédure d’établissement des servitudes, nécessaire si le propriétaire d’un terrain privé oppose un refus au passage de l’ouvrage ou n’a pas pu être contacté voire identifié (bien vacant par exemple), peut être engagée dès que les servitudes sont instituées, soit à la suite de la D.U.P., soit en application de la loi du 13 juillet 1925 (art. 298). Les modalités pratiques sont également définies par le décret du 11 juin 1970 modifié. f) La demande d’arrêté de circulation (éventuellement) Un arrêté de l’autorité responsable de la police de la circulation est nécessaire pour : • la pose de panneaux de prescription (limitation de vitesse, interdiction de dépasser ou de stationner); • une circulation alternée; • une déviation de la circulation. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996. FNCCR / ANROC / FN SICAE/EDF GDF SERVICES Page 1.1.6 1 .2 TRAVAUX DE TERRASSEMENT Les modalités suivantes s’appliquent aux chantiers en fouille ouverte, mais également aux fouilles exécutées aux points d’entrée et de sortie sur un tronçon réalisé en forage en sous oeuvre 1.2.1 DEMOLITION DES REVETEMENTS DU SOL Le revêtement est démoli avec précaution et suivant une coupure nette, au disque s’il s’agit d’asphalte, bitume, ciment. Il est également enlevé avec tout le soin nécessaire lorsqu’il s’agit de pavés, dallages, briques, carreaux et, en général, d’éléments séparés. Ces matériaux destinés à être réemployés doivent être laissés dans un état tel qu’ils puissent être récupérés lors de la réfection du revêtement. Par ailleurs, les matériaux déplacés sont rangés de manière à entraver le moins possible la circulation et en suivant, le cas échéant, les prescriptions des gestionnaires de la voirie. Dans le cas où la tranchée est réalisée en zone cultivée, on prend soin de prélever la couche de terre arable qui est remise en surface lors du remblayage de la tranchée. 1.2.2 EXECUTION DES FOUILLES Profondeur En l’absence de règlement local, les profondeurs doivent être conformes à la norme NF C 11-201. En zone de culture elle peut dépasser 1,30 m en fonction des particularités et elle ne sera pas inférieure à 1,20 m en terre de labour. Largeur La largeur doit être aussi réduite que possible. Elle dépend du nombre et de la disposition des canalisations prévues On donne quelques dimensionnements types ci-après à titre d’exemple : Dans le cas où une dérogation est éventuellement accordée lorsque les conditions locales ne permettent pas de respecter les profondeurs prévues, on met en oeuvre des modalités particulières pour assurer la sécurité des tiers et une protection mécanique suffisante mettant le câble à l’abri des compressions dues aux efforts de surface et des dégradations dues aux outils les plus fréquents (pioche, pieu, fiche...) GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 1.2.1 Cette protection peut être réalisée à l’aide de tôle d’acier (> 4 mm) posée à 0,10 m au-dessus de la canalisation, de fourreaux d’acier, de fourreaux ciment bétonnés, de fourreaux en matière synthétique noyés dans du béton, de caniveaux multitubulaires... Tranchée Les parois latérales des fouilles doivent être en principe verticales. En application du décret n°65-48 du 8 janvier 1965, quand la tranchée a une profondeur de plus de 1,30 m et une largeur égale ou inférieure aux deux tiers de la profondeur, les parois verticales ou sensiblement verticales doivent être blindées, étrésillonnées ou étayées ; dans les autres cas, elles sont aménagées en fonction de la nature et de l’état des terres, des conditions météorologiques, de la topographie des lieux en vue de prévenir les éboulements.. Emploi d’engins mécaniques L’emploi d’engins mécaniques pour l’exécution des fouilles est autorisé. Néanmoins, leur utilisation doit être interrompue dès qu’elle présente des dangers pour les personnes et les ouvrages de toute nature existants à proximité. En particulier, en cas de terrassement à moins de 1,50m d’une canalisation électrique, il convient de respecter les dispositions du décret n°65-48 du 8 janvier 1965, reprises en partie en annexe IV de la publication UTE C 18-510. Emploi des explosifs L’emploi des explosifs doit faire l’objet d’un accord préalable entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur. auprès du service des mines. Les prescriptions de sécurité sont définies par : • le décret n°87-231 du 27 mars 1987 sur l’emploi des explosifs dans les travaux du bâtiment, les travaux publics et les travaux agricoles, et précisées dans la circulaire interministérielle du 2 novembre 1987 ; il traite des obligations générales des personnes chargées des produits explosifs, des règles générales relatives aux produits explosifs et à leur mise en oeuvre, ainsi que des dispositions complémentaires particulières à certains tirs ; • l’arrêté interministériel du 15 mai 1974 modifié par arrêté du 10 février 1976 ; • l’arrêté du 7 mars 1995 (art. L. 235-2 du code du travail), concernant le document relatif à la déclaration préalable. Ecoulement des eaux L’écoulement des eaux des caniveaux publics et privés doit toujours être assuré. Circulation des véhicules et des piétons Pendant l’exécution des travaux le long des voies publiques et privées, on prendra toute les précautions pour laisser un passage suffisant pour les véhicules et les piétons. En particulier, l’accès aux immeubles, magasins, garages, ouvrages de distribution d’énergie électrique doit être maintenu. Dès que le chantier présente un danger pour les piétons, il doit être entouré de barrières ou palissades stables ; c’est particulièrement le cas en milieu urbain où il convient de penser aux piétons non-voyants. Le cas échéant, le chantier est doté d’une signalisation de nuit. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 1.2.2 Signalisation du chantier La signalisation du chantier dans l’emprise des voies de circulation relève : • du code de la route ; • de l’arrêté du 24 novembre 1967 modifié ; • de l’instruction interministérielle du livre I - 8ème partie sur la signalisation routière temporaire. Propreté des chantiers La propreté des chantiers a fait l’objet : • de la circulaire n°91-46 du 13 juin 1991 du ministère de l’Equipement, du logement, des transports et de l’espace, diffusant aux préfets la recommandation n°T1-91 du Groupe permanent d’étude des marchés de travaux, relative au bon aspect et à la propreté des chantiers en milieu urbain. • d’une charte de l’environnement, signée le 9 octobre 1992 par la FNTP et le ministère de l’Equipement. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 1.2.3 1 .3 REMBLAYAGE ET REFECTION DES SURFACES 1.3.1 DISPOSITIF AVERTISSEUR Au-dessus de chaque canalisation, même lorsqu’elle est en dessous d’une autre canalisation d’une tension de niveau différent déjà signalée, il doit être posé un dispositif avertisseur conforme à la norme NF T 54-080 placé à 0,20m au moins au-dessus du câble selon les termes de l’arrêté technique. Le dispositif n’est pas exigé si le câble est placé dans un fourreau posé en sous oeuvre. Il est souh .aitable que ce fourreau soit identifiable par la couleur rouge (coloration totale du fourreau ou, à minima, liserés longitudinaux) 1.3.2 REMBLAYAGE DES TRANCHEES cf. Chapitre 1.1.2.1 § e. 1.3.3 REFECTION DES REVETEMENTS DE SOL Les réfections sont réalisées en accord avec les gestionnaires de la voirie. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 1.3.1 1 .4 CARTOGRAPHIE DES RESEAUX Tout établissement ou modification d’un ouvrage souterrain doit être, conformément à l’arrêté technique, reporté sur plan, immédiatement après travaux. Les plans sont normalement établis à l’échelle 1/200e ou 1/500e et conformes au système cartographique du maître d’ouvrage. Il est établi, en principe, un seul plan par rue comportant tous les ouvrages ; les indications nécessaires à leur identification doivent y être reportées. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 1.4.1 CHAPITRE 2 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 1.4.2 2. DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA 2.1 STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS 2.1.1 2.1.1.1 Définition 2.1.1.2 Conditions de qualité de service 2.1.2 Causes d’indisponibilités possibles 2.1.2.2 Notion de secours 2.1.2.3 Principaux types de structures 2.1.2.4 Paramètres déterminants dans l’évolution des réseaux LES MODES DE RACCORDEMENT DES POSTES HTA / BT 2.1.3.1 La simple alimentation : raccordement en antenne 2.1.3.2 La double alimentation : raccordement en coupure d’artère 2.1.3.3 La double alimentation : raccordement en double dérivation 2.1.3.4 Eléments de choix du mode de raccordement d’un poste HTA / BT CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 2.2.1 CABLES HTA SOUTERRAINS 2.2.2 ACCESSOIRES DE TERMINAISON ET DE JONCTION 2.2.2.1 Boîte d’extrémité 2.2.2.2 Prise de courant ou « borne embrochable » 2.2.2.3 Extrémité bout perdu 2.2.2.4 Boîte de jonction 2.2.3 EMERGENCES TELECOMMANDEES 2.2.3.1 Inventaire des appareils de coupure télécommandés et fonctions associées 2.2.3.2 Armoire de Coupure Télécommandée (ACT) 2.2.3.3 Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs (AC3T) 2.2.3.4 Interrupteur de Poste Télécommandé (IPT) 2.2.3.5 Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR) 2.2.3.6 Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels télécommandés 2.2.4 2.3 PRINCIPES DE BASE ET EVOLUTION DES STRUCTURES DE RESEAUX HTA 2.1.2.1 2.1.3 2.2 GENERALITES DERIVATIONS ET EMERGENCES NON TELECOMMANDEES 2.2.4.1 Boîte tangente ou boîte de dérivation 2.2.4.2 Armoire de Coupure à commande Manuelle (ACM) 2.2.4.3 Armoire de Coupure à commande Manuelle à 3 interrupteurs (AC3M) 2.2.4.4 Interrupteur de Poste HTA / BT à commande manuelle (IP) 2.2.4.5 Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels non télécommandés MISE EN OEUVRE DES MATERIELS 2.3.1 CABLES ET ACCESSOIRES 2.3.1.1 Conditions générales de pose des câbles HTA 2.3.1.2 Pose traditionnelle GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.0.1 2.3.1.3 Pose mécanisé 2.3.1.4 Pose sans tranchée 2.3.1.5 Confection des accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation 2.3.2 EMERGENCES 2.3.2.1 Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil 2.3.2.2 Raccordement électrique GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.0.2 2. DEUXIEME CHAPITRE : LES RESEAUX HTA 2 .1 STRUCTURES DES RESEAUX HTA SOUTERRAINS 2.1.1 GENERALITES Les départs de distribution d’énergie électrique sont, bouclables en ossature mais exploités en schéma non bouclé avec, éventuellement, des liaisons de secours pour une dérivation comportant une (des) grappe(s) importante(s) ou une (des) charge(s) sensible(s), 2.1.1.1 Définition Un réseau de distribution HTA comprend : • des points d’alimentation : • des points de livraison : • des canalisations ou lignes : • des appareillages et accessoires : postes sources, postes de répartition, postes HTA / BT de distribution publique, postes HTA / BT privés, câbles souterrains , lignes aériennes, appareils de coupure,... dispositifs de raccordements,... 2.1.1.2 Conditions de qualité de service La norme NF EN 50-160 et le modèle de cahier des charges de concession de distribution publique, dans ses articles 21, 25 et son annexe 4 notamment, définissent la nature et les caractéristiques de l’énergie distribuée en fréquence et en tension (forme d’onde, déséquilibres, variations lentes ou rapides, surtensions,...) ainsi que les conditions générales de service. Ainsi, les structures de réseaux et les matériels utilisés doivent-ils permettre de ne plus provoquer d’interruption pour travaux et de limiter au minimum le nombre et la durée d’indisponibilité des ouvrages en cas d’incidents. Des engagements chiffrés du distributeur sont, par ailleurs, susceptibles d’être ainsi souscrits et précisés au contrat de fourniture d’un utilisateur donné tant sur l’aspect continuité que sur l’aspect qualité de fourniture. 2.1.2 PRINCIPES DE BASE ET EVOLUTION DES STRUCTURES DE RESEAUX HTA 2.1.2.1 Causes d’indisponibilités possibles Elles sont de deux natures : • pour travaux (opérations d’ordre électrique ou d’ordre non électrique), • sur incidents (dus, par exemple, aux phénomènes atmosphériques ou aux interventions de tiers). Elles peuvent survenir au niveau : • du réseau d’alimentation amont en HTB, • du poste source HTB / HTA, GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.1.1 • des canalisations souterraines HTA, • des postes HTA / BT ou de l’appareillage HTA. 2.1.2.2 Notion de secours On appelle secours le moyen de pallier l’indisponibilité soit pour travaux, soit pour incident sur un des éléments constitutifs d’un ouvrage. Il peut être obtenu de plusieurs manières : • soit en faisant appel aux autres éléments actifs, à condition qu’ils possèdent tous une marge de capacité de charge ou surcharge suffisante pour pallier l’indisponibilité de l’élément actif défaillant : on parle, dans ce cas de secours intégré, • soit en faisant appel à un (ou plusieurs) élément maintenu en réserve, qui se substitue à l’élément actif défaillant : on parle, dans ce cas, de secours spécialisé, • soit en faisant appel à des moyens extérieurs de réalimentation tels que groupes électrogènes, câbles provisoires, ensemble de transformation mobile...permettant la reprise de l’alimentation des installations des usagers pendant la durée de réparation de l’élément défectueux on parle, dans ce cas de secours externe. 2.1.2.3 Principaux types de structures On peut envisager la classification des structures selon les possibilités de substitution d’un élément sain à un élément défaillant, ce qui fait intervenir : • • • • • • la constitution des postes sources HTB / HTA, les modes de raccordement des départs aux sources HTB / HTA, la configuration des départs HTA, la nature du secours, le coefficient d’utilisation de la structure, le type de raccordement HTA des postes HTA / BT. Il en résulte de nombreuses configurations topologiques, en fonction, notamment, de la densité des charges de la zone considérée, de sa géographie, de son historique et de la sensibilité des installations des usagers à la qualité de fourniture. La configuration de départs HTA On distingue essentiellement deux types de configuration de départ HTA : a) pour l’alimentation des zones d’habitat dispersé, le départ est constitué : (cf. figure 1) • d’une ossature souterraine, • de lignes secondaires aériennes ou souterraines en dérivation sur l’ossature, • d’appareils de coupures télécommandés ou non, installés dans des postes ou armoires et réalisant le tronçonnement de l’ossature, • de postes ou grappes de postes HTA/BT. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.1.2 La réalimentation des tronçons sains s’effectue alors par simple changement de schéma d’exploitation, les charges du tronçon défectueux sont reprises par des moyens externes (groupes électrogènes, transformateur mobile...) b) pour l’alimentation des zones denses (desserte des villes et de leur périphérie, zones d’activités, bourgs ,...) ou des charges de forte puissance ou des usages sensibles, et partout où le niveau de qualité requis l’impose, le départ est constitué : • d’une ossature souterraine, • des appareils de coupures télécommandés ou non, installés dans les postes et réalisant la coupure d’ossature en assurant l’alimentation du jeu de barres HTA sur lequel est raccordé le transformateur (par l’intermédiaire d’une protection par fusibles), • de postes HTA/BT raccordés en coupure sur cette ossature. La réalimentation de la totalité des points de livraison s’effectue alors par simple changement de schéma d’exploitation. Il existe sur le terrain de nombreuses dispositions différentes plus ou moins complexes résultant de l’historique ou du traitement de cas particuliers, mais l’orientation actuelle tend à développer des structures simples, fiables et robustes, notamment pour leur partie ossature. Note : Cette tendance permet d’élever le niveau de la qualité de référence en diminuant, notamment, le temps de réalimentation des usagers suite à un incident. La configuration d’ossature : Les configurations d’ossature les plus couramment utilisées actuellement sont celles qui sont représentées par les deux schémas suivants : a) de source à source Les ossatures issues de deux postes sources distincts (ou éventuellement issues d’un poste source et d’un poste de répartition) aboutissent à un point commun équipé d’un appareil de coupure ouvert en exploitation normale. Poste source n°1 Ossature du départ HTA n°1 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 Poste source n°2 Ossature du départ HTA n°2 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.1.3 b) en boucle simple Les ossatures issues de la même source (ou, éventuellement, du même poste de répartition) aboutissent à un point commun équipé d’un organe de coupure ouvert en exploitation normale. Ossature du départ HTA n°1 Poste source Ossature du départ HTA n°2 Le tronçonnement d’ossature Le tronçonnement des ossatures en sous-ensembles permet de réalimenter les charges en cas d’incident sur l’un d’eux au moyen de deux types de matériel : a) Appareillages télécommandés (voir § 2.2.3) Leur situation tient compte des possibilités d’accès par tout temps et de la qualité des transmissions des signaux de télécommande (par voie radio ou par liaison téléphonique). Le niveau d’équipement en appareils de coupure télécommandés détermine la rapidité des réalimentations suite à incidents. Le nombre moyen recommandé actuellement est de 2,5 appareils de coupure télécommandés par départ (2 appareils en réseau par départ + 1 appareil de séparation des deux départs, ce dernier comptant pour 0,5 par départ). Néanmoins, l’équipement optimal sera déterminé, pour chaque départ, par un calcul technicoéconomique prenant en compte l’investissement et les gains attendus correspondants. Le point d’ouverture en schéma normal d’exploitation est placé, en général, au milieu électrique de l’ossature, mais peut être déplacé en fonction de critères techniques, économiques et d’exploitation : • quantités d'ouvrages, nombre de clients, • répartition de la puissance, • minimisation des pertes, de la puissance coupée en cas de défaut, des chutes de tension, • facilité d’accès,... b) Appareillages non télécommandés (voir § 2.2.4) les tronçons ainsi constitués sont, de plus, équipés d’un certain nombre d’appareils de coupure non télécommandés destinés à améliorer l’efficacité de la réalimentation des charges non touchées directement par l’incident sur le tronçon concerné préalablement déterminé par télécommande. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.1.4 T M M M T M Ossature Dérivations T Appareil télécommandé Partie souterraine M Appareil non télécommandé (manoeuvre manuelle) Partie aérienne 2.1.2.4 Paramètres déterminants dans l’évolution des réseaux Le type de structure d’un réseau est déterminé par un certain nombre de paramètres et de contraintes : Conduite des réseaux Une bonne connaissance à chaque instant de la configuration du réseau permet la localisation rapide des défauts et facilite la reprise du service. Elle est d’autant meilleure que le schéma est plus simple. La multiplication des liaisons de secours entre postes ou grappes de postes n’améliore pas forcément le niveau de qualité offert et sera déterminée en fonction de critères techniques, économiques et d’exploitation. Développement en profondeur C’est la forme d’évolution qui fait face à l’accroissement de la densité de charge d’une zone existante. La structure doit permettre l’absorption de charges nouvelles ou d’évolution des charges existantes sans remise en cause fondamentale (sauf cas particulier). Développement en surface Il consiste en l’édification de réseaux ou tronçons de réseaux nouveaux destinés à desservir des charges apparues dans une zone non canalisée. Lorsqu’il s’agit de zones de faible étendue on alimente les points de charge supplémentaires à partir des éléments existants les plus proches. Lorsqu’il s’agit de zones plus étendues on sera amené, en général, à implanter de nouveaux éléments, voire à amorcer une nouvelle structure. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.1.5 Implantation de sources nouvelles Leur intégration dans le réseau doit pouvoir se faire sans perturber fondamentalement la structure et avec le minimum de longueur de câble supplémentaire. 2.1.3 LES MODES DE RACCORDEMENT DES POSTES HTA / BT 2.1.3.1 La simple alimentation : raccordement en antenne Avec le principe du raccordement en antenne, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un incident ou une intervention pour travaux sur l’élément de réseau l’alimentant exclusivement, ne peut s’effectuer qu’à partir d’un secours externe ou par le réseau basse tension. Chaque poste HTA/BT possède une seule arrivée issue soit : • d’une boîte de dérivation, OSSATURE BOITE DE DERIVATION POSTE HTA/BT • d’une émergence , par exemple : ARMOIRE DE COUPURE OSSATURE POSTE HTA/BT 2.1.3.2 La double alimentation : raccordement en coupure d’artère Chaque poste HTA/BT comporte deux arrivées issues de deux tronçons de l’ossature, équipées chacune d’un appareil de coupure et, normalement mises en série sur le réseau par l’intermédiaire du jeu de barre. Dans un tel schéma les postes contribuent au transit de l’énergie sur l’ossature. Il en résulte que le jeu de barres et les appareils de coupure doivent être capables de transiter l’intensité nominale du palier technique actuel soit 400 A. POSTE HTA/BT OSSATURE GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.1.6 Dans ce schéma d’exploitation, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un incident ou une intervention pour travaux sur l’élément de réseau origine de l’énergie, peut s’effectuer à partir de la seconde arrivée par simple manoeuvre d’appareils de coupure. Note : Ce principe de raccordement est celui généralement utilisé pour la construction des réseaux souterrains en zone dense. 2.1.3.3 La double alimentation : raccordement en double dérivation Chaque poste HTA/BT comporte deux arrivées issues de deux ossatures différentes, équipées chacune d’un appareil de coupure et, normalement mises en parallèle sur le réseau par l’intermédiaire du jeu de barre. Ce type de schéma est exceptionnel et réservé à l’alimentation des zones très denses POSTE HTA/BT OSSATURES BOITES DE DERIVATION Dans ce schéma d’exploitation, la réalimentation d’un poste considéré, suite à un incident ou une intervention pour travaux sur l’élément de réseau origine de l’énergie, peut s’effectuer à partir de la seconde arrivée par basculement automatique d’appareils de coupure. Note : En pratique, on trouve souvent des architectures intégrant à la fois des postes HTA/BT raccordés en coupure d'artère et d'autres raccordés en simple dérivation. La double dérivation est très peu utilisée, notamment, du fait de sa lourdeur d’exploitation. 2.1.3.4 Eléments de choix du mode de raccordement d’un poste HTA / BT Le choix du mode de raccordement est conditionné par un certain nombre de critères : Le tronçonnement de l'ossature par des appareils de coupure a) par des appareils télécommandés Ces appareils permettent : ∗ une réalimentation rapide par l’ossature d'un maximum d'utilisateurs ou de puissance, ∗ une séparation rapide de la partie d’ossature en défaut. b) par des appareils non télécommandés Ces appareils permettent : GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.1.7 ∗ une réalimentation manuelle par l’ossature du reste des utilisateurs ou des puissances non concernés par l’incident, ∗ une séparation du tronçon en défaut, puis une déconnexion de l’élément défaillant et la mise en place de moyens de réalimentation externes des charges pendant la phase de dépannage. Note 1 : Note 2 : Les organes de coupure sont plus utiles sur les ossatures qu’en tête de dérivations non bouclées : avec un nombre d’organes de manoeuvre identique ou inférieur, on isole un tronçon en défaut plus rapidement et on peut réalimenter un plus grand nombre de clients suite à un incident. Cette réalimentation rapide est le premier objectif à atteindre et non plus la localisation précise du défaut. Celle-ci viendra dans un deuxième temps. La notion de coupure d'ossature est valable en aérien comme en souterrain mais on avait plutôt l'habitude de manoeuvrer des interrupteurs aériens ou bien d'ouvrir des ponts en tête de grappe. b) La constitution de chaque tronçon de telle façon que les critères de continuité et de qualité de fourniture soient assurés, Il faut veiller notamment à limiter : • la quantité de postes HTA / BT raccordés entre deux points de coupure (soit directement sur l’ossature, soit sur des dérivations alimentées par cette ossature) à un nombre compatible avec les moyens de réalimentation dont dispose l'unité chargée de l'exploitation, Note 1 : Note 2 : Un nombre de deux postes raccordés directement en souterrain sur l’ossature entre deux points de coupure semble raisonnable dans la majorité des cas. Dans le cas où l’alimentation est réalisée à partir d’une dérivation aérienne les règles du § 5.2.3 de la norme NF C 11-201 relatives à réalisation des réseaux en technique aérienne s’appliquent. • la puissance desservie à un niveau compatible avec la puissance des moyens de réalimentation utilisés, Note : les groupes électrogènes utilisés dépassent rarement 250 kVA. • la longueur du tronçon et / ou de la dérivation constituant le raccordement du ou des postes à une valeur compatible avec le niveau de la qualité de fourniture envisagée sur la zone considérée. Note : En effet, plus la longueur de souterrain entre deux points de coupure d’ossature est importante, plus le risque de défaillance est grand. • le nombre de coupures longues pour les usagers particulièrement sensibles. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.1.8 FIGURE 1 : EXEMPLE DE DEPART SOUTERRAIN EN ZONE PEU DENSE P.A.C AC3M ACM ACT Poste Source VERS SECOURS Télécom Ensemble-de raccordement aéro-souterraine Dérivations aériennes ( grappes ) POSTE SOCLE LEGENDE P.A.C A.C.M A.C.3.M. INTERRUPTEURS A.C.T. POSTE AVEC COULOIR DE MANOEUVRE ARMOIRE DE COUPURE A COMMANDE MANUELLE ARMOIRE DE COUPURE A COMMANDE MANUELLE A TROIS APPAREIL DE COUPURE TELECOMMANDE LIGNE AERIENNE Appareil ouvert En-schéma normal 2 .2 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 2.2.1 CABLES HTA SOUTERRAINS Le type de canalisation souterraine à utiliser sur les réseaux de distribution publique est le câble tripolaire torsadé isolé au polyéthylène réticulé pour réseaux de distribution de tension assignée 12/20 kV (ou 19/33 kV dans le cas exceptionnel où la tension du réseau de distribution est de 33 kV) conforme à la publication UTE C 33-223. Note : Ce câble tripolaire comporte, depuis le 1er février 1994, deux modifications par rapport à l’ancien de même désignation : ∗ la câblette de terre est supprimée (ce qui facilite le respect des règles de proximité avec les autres occupants du sous-sol) ∗ l’épaisseur des écrans est renforcée à 200 µm (afin de pouvoir garantir l’écoulement des courants de défaut en cas de défauts doubles) Les sections normalisées et leurs règles d’utilisation obtenues par le calcul d’optimisation technicoéconomique prenant en compte, notamment, les pertes en ligne sur la durée de l’ouvrage, sont présentées dans le tableau suivant : SECTION (en mm²) UTILISATION 95 150 Dérivations Ossature (ou ligne secondaire) (ou ligne principale) Dérivation importante 240 Zone dense Sortie de poste source Ces câbles peuvent être posés en pleine terre sans protection complémentaire et être utilisés en version unipolaire à l’intérieur des postes. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.1 2.2.2 ACCESSOIRES DE TERMINAISON ET DE JONCTION 2.2.2.1 Boîte d’extrémité a) Symbole (non normalisé) b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement : • des câbles sur des cellules interrupteurs de type modulaire par des extrémités unipolaires intérieures courtes [EUIC], • des câbles sur des lignes aériennes en remontées aéro-souterraines (une ferrure spécifique est alors utilisée pour fixation et protection par parafoudres HTA) par des extrémités unipolaires extérieures [EUE]. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles et des appareillages raccordés. 2.2.2.2 Prise de courant ou « borne embrochable » a) Symbole (non normalisé) b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement des câbles sur des cellules interrupteurs de type monobloc (ou compact), sur des transformateurs ou sur des armoires de coupure. Les prises de courant peuvent être droites ou en équerre. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles et des appareillages raccordés. 2.2.2.3 Extrémité bout perdu a) Symbole (non normalisé) b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.2 Ce type de matériel est le seul moyen de mettre sous tension un câble en attente non raccordé à un appareillage. Note : Ne pas confondre avec les capots d’étanchéité sans propriétés diélectriques qui permettent uniquement d’assurer la protection contre les pénétrations d’humidité d’un câble en stockage hors tension. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés. 2.2.2.4 Boîte de jonction a) Symbole (non normalisé) b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Ce type de matériel est utilisé pour le raccordement de deux câbles en continuité sur un réseau en construction ou en réparation suite à incident. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.3 2.2.3 EMERGENCES TELECOMMANDEES 2.2.3.1 Inventaire des appareils de coupure télécommandés et fonctions associées Organes de Manoeuvre télécommandés (OMT) On recense quatre types d’appareils disponibles actuellement ou à court terme : • l’Armoire de Coupure Télécommandée ou ACT, • l'Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs ou AC3T, • l'Interrupteur de Poste Télécommandé ou IPT, • le Disjoncteur Réenclencheur en Réseau ou DRR. Automatisme lié à un organe de manoeuvre télécommandé Fonction Automate Décentralisé Alarmé (ADA) dans un OMT Cet automate permet, à partir de la détection du passage d'une intensité de défaut dans un OMT, d'engager une action d'ouverture de cet OMT pendant le deuxième cycle lent du disjoncteur du poste source. Une fonction téléalarme est associée à la fonction ADA, elle est activée instantanément après l'ouverture de l'interrupteur de l'OMT. Les tores associés aux interrupteurs télécommandés, de types IPT, ACT, et AC3T permettent de détecter simplement le passage des défauts. Fonction Réenclencheur en Réseau Cette fonction permet un cycle complet de déclenchement réenclenchement rapide (interruption de 0,3 secondes), deux lents successifs (interruption d'environ 15 à 20 secondes chacun), et définitif en cas de défaut persistant. Cet automatisme est associé à un disjoncteur suivant deux versions : type extérieur pour implantation sur un support HTA et type intérieur pour implantation dans un poste cabine, les deux ayant un pouvoir de coupure de 8 kA. L'ensemble est appelé Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR). L'utilisation du DRR nécessite d'adapter l'automatisme du réenclenchement du départ HTA au poste source. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.4 Rappel des fonctionnalités de base communes à tous les OMT L'ensemble de ces matériels ont les fonctionnalités de base suivantes : • • • • coupure "en charge" de la HTA, commande de la manoeuvre : è à distance : par télécommande à partir d'un poste de commande éloigné, par radio ou par réseau téléphonique commuté (RTC), è en local : par manoeuvre sur une platine de conduite en local (procédure de fonctionnement dégradé), télésignalisation double (ou signalisation double en local) pour reporter, au poste de commande, l'information de position de l'appareil (ouvert ou fermé), télésignalisation (ou signalisation en local) de passage de défaut en réseau. 2.2.3.2 Armoire de Coupure Télécommandée (ACT) a) Schéma électrique ACT alim e n ta tio n B T C o ffre t d e té léc o m m a n d e a v ec té lé s ig n a lis a tio n d e p a ss a g e d e d é fa u ts liais o n R T C o u ra dio b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'ACT a été développée en 1992 et expérimentée en 1993. Elle est composée des matériels suivants : • un seul interrupteur dans le SF6 en armoire associé à une commande électrique dans la même enveloppe ; • un transformateur de potentiel intégré dans l'enveloppe de l'interrupteur pour alimentation BT autonome, • un coffret de contrôle-commande, • une armoire, enveloppe de l'ensemble de ces composants, • une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur RTC. L'ordre au coffret de contrôle-commande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté, à partir d'un poste de commande distant. Cet ordre actionne directement l'interrupteur pour l'ouvrir ou le fermer. L'ACT est aussi munie de sectionneurs de mise à la terre de part et d'autre de l'interrupteur. Cet ensemble, installé dans une armoire (moins de 2 m²), est posé au sol. Le raccordement des câbles HTA sur l’ACT se fait au moyen de prises de courant embrochables. Note : la solution technologique actuelle (1994) comporte en fait deux interrupteurs-sectionneurs à trois positions placés en série, l'un d'eux étant motorisé et l'autre ne servant qu'en sectionneur de terre. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.5 c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : Les ACT sont essentiellement destinées à équiper les réseaux souterrains HTA alimentant des zones à faible densité de puissance. Elles sont installées, soit sur une ossature souterraine pour en réaliser le tronçonnement, soit en tête d'une dérivation bouclable pour en assurer la séparation et la reprise, soit encore en extrémité d’une artère souterraine pour jouer le rôle d'interface entre réseau souterrain et réseau aérien. Inconvénients : Il existe un risque d'usage abusif de ce matériel sur des ossatures aériennes en lieu et place d'IAT, sous couvert d'une meilleure insertion dans l'environnement par rapport au matériel haut de poteau. Un tel usage nécessiterait de toute façon une double RAS sur le support ainsi que 6 parafoudres pour protéger les liaisons câbles. L'amélioration de l'esthétique de l'ensemble n'est donc pas certaine. De plus la majoration de coût induite par une telle installation, par rapport à un IAT ou un IA3T, serait à prendre en compte ( 2 RAS à confectionner ainsi que 6 parafoudres à monter sur chaise ). Note : En cas d’impossibilité d’installation d’une ACT, on pourra éventuellement utiliser un IA3T en interface aéro-souterraine sur les réseaux mixtes seulement. 2.2.3.3 Armoire de Coupure Télécommandée à 3 interrupteurs (AC3T) a) Schéma électrique AC3T Coffret de télécommande avec télésignalisation de passage de défauts liaison RTC ou radio b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'AC3T a été développée en 1992 et expérimentée en 1993. Elle est composée des matériels suivants : • trois interrupteurs dans le SF6 dont un, deux ou trois seront associés à une commande électrique dans la même enveloppe, GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.6 • un transformateur de potentiel intégré dans l'enveloppe HTA pour alimentation BT autonome, • un coffret de contrôle-commande ITI, • une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur RTC, • un ou plusieurs (autant que de commandes électriques) détecteur de défauts constitué de trois tores pouvant détecter les défauts monophasés, biphasés et triphasés fournissant une télésignalisation au contrôle-commande, • une armoire, enveloppe de l'ensemble de ces composants. L'ordre de télécommande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté, à partir d'un poste de commande, au coffret de contrôle-commande ITI. Cet ordre actionne directement le ou les interrupteurs pour les ouvrir ou les fermer. Le raccordement du réseau HTA sur l'AC3T se fait par câble et prises de courant embrochables. L'appareil est aussi muni de sectionneurs de mise à la terre sur chaque arrivée de câble. Cet ensemble, installé dans une armoire (moins de 2 m²), est posé au sol. c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Les AC3T sont essentiellement destinées à équiper les réseaux souterrains HTA en zone à faible densité de puissance. Ils réalisent le tronçonnement d'une artère souterraine et s'installent en tête d'une dérivation. 2.2.3.4 Interrupteur de Poste Télécommandé (IPT) a) Schéma électrique Contrôle Commande Contrôle Commande Liaison Radio ou Liaison Radio ou RTC RTC Exemple 2 I + 2P MODULAIRE 2I+P MONOBLOC b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'IPT, Interrupteur de Poste Télécommandé, installé dans un poste cabine existant est composé des éléments suivants : GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.7 • une cellule interrupteur , soit de type modulaire , soit incorporé à un tableau compact , sur laquelle est raccordé le réseau souterrain HTA, • une commande électrique sans accumulation d'énergie, • un coffret de contrôle-commande avec 1 ou 4 voies (Interface de Télécommande d'Interrupteur - ITI), • une antenne radio (si nécessaire) ou un raccordement sur réseau téléphonique commuté (RTC), • un détecteur de défauts constitué de trois tores dont la logique est intégrée dans le coffret de télécommande, pouvant détecter les défauts monophasés, biphasés et triphasés et fournissant une télésignalisation au coffret de contrôle-commande. Ces matériels sont placés à l'intérieur d'une enveloppe de poste HTA/BT. L'ordre de télécommande est transmis par radio ou par réseau téléphonique commuté, à partir d'un poste de commande, au coffret de contrôle-commande (ITI). Cet ordre actionne directement la commande électrique de l'interrupteur pour l'ouvrir ou le fermer. c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 31,5 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : Ces appareils équipent les réseaux souterrains HTA de type urbain ou rural. Plusieurs IPT (limitation par le coffret ITI à 4 interrupteurs télécommandés) peuvent être rassemblés dans une même enveloppe. Note 1 : Note 2 : Seuls les interrupteurs répondant aux spécifications EDF HN 64-S-41 ou HN 64-S-42 peuvent être transformés en IPT par adjonction d'une motorisation. Il n'est pas intéressant, à la fois sur les aspects techniques et économiques, de motoriser des matériels de génération précédente. Inconvénients : Cas d'une modification dans un poste existant : Le coffret ITI nécessite toutefois une alimentation BT alternative, qui est généralement assurée par les auxiliaires du poste. S'il n'existe pas de transformateur dans ce poste, il faut alors, soit se raccorder sur un réseau BT voisin, soit intégrer dans le poste un transformateur de potentiel permettant d'assurer l'alimentation du coffret. Cas de création d'un poste neuf : S'il y a besoin de Basse Tension, il est nécessaire d'installer un PAC 10. Sinon, il est préférable de poser une ACT ou AC3T selon le cas, qui comporte des appareillages HTA monoblocs ayant une tenue à la corrosion bien plus satisfaisante que les appareillages modulaires. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.8 2.2.3.5 Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (DRR) a) Schéma électrique DRR en cabine Coffret de contrôle commande liaison RTC ou radio b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Caractéristiques constructives : • Matériels de type extérieur ( DRR A ) : le D.R.R Aérien est composé de : • une platine de raccordement au réseau HTA, qui peut être utilisée en interface aéro- souterraine, comprenant les parafoudres nécessaires à la coordination des isolements, le transformateur HTA/BT d'alimentation des auxiliaires et les extrémités simplifiées des câbles de liaison avec le disjoncteur, • un disjoncteur HTA doté de ses capteurs de protection de type haut de poteau, prévu avec bornes embrochables, • un coffret de contrôle-commande, • une antenne radio si nécessaire, ou un raccordement RTC. • Matériels de type cabine ( DRR C ) : le D.R.R Cabine est alors composé de : • un disjoncteur HTA doté de ses capteurs de protection de type intérieur compatible avec les cellules HTA existantes, • un coffret de contrôle-commande. Caractéristiques fonctionnelles : • Protections •Détection des défauts polyphasés, •Détection des défauts homopolaires, •Détection des défauts à la terre résistants. • Automatismes Réenclenchements rapides et lents coordonnés avec le disjoncteur shunt et les réenclencheurs du disjoncteur de départ (coordination assurée par un boîtier additionnel installé dans la sous tranche protections du départ) • Télécommandes GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.9 •Ouverture/fermeture du disjoncteur, •Mise en service/hors service de la protection et des automatismes, •Mise en service/hors service du régime spécial d’exploitation type A (RSEA), •Disjoncteur shunt en service/hors service au poste source. • Télésignalisations •Défaut équipement, •DRR en local, •Déclenchement définitif sur défaut, •Présence tension aval, •Défaut SF 6, •Cycle en cours pendant émission de télécommande centralisée à fréquence musicale (TCFM). •Cycle de réenclenchement en cours De plus, une fonction événements enregistrés et datés permet de mémoriser les rapides et les lents effectués par le DRR. Cette fonction sera télérelevable depuis le système informatisé de téléconduite (SIT) et permet de quantifier la qualité de service en aval du DRR. c) Caractéristiques électriques • Disjoncteurs de type extérieur : In : Un : Pouvoir de coupure : Pouvoir de fermeture : 250 A 24 kV 8 kA 25 kA • Disjoncteurs de type cabine : In : Un : Pouvoir de coupure : Pouvoir de fermeture : 400 A 24 kV 8 kA 25 kA d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : A la fonctionnalité de base, être manoeuvrable à distance, ce type de matériel ajoute les fonctionnalités classiques d'un disjoncteur associé à un ensemble de protections et de réenclenchements. Le DRR vient donc compléter la panoplie des matériels existants afin de contribuer à l'amélioration de la qualité de service, notamment : • en diminuant le nombre de clients subissant des coupures très brèves et brèves (puisqu'il effectue des réenclenchements en réseau) en amont du tronçon défectueux, et avant que ne fonctionne l'automatisme de réenclenchement du disjoncteur du départ . GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.10 • en diminuant également le nombre de clients subissant des interruptions pour défauts permanents, pour les mêmes raisons que précédemment. Inconvénients Le DRR extérieur peut poser quelques problèmes d'insertion dans l'environnement. Des études sont en cours afin d'améliorer son esthétique. Le DRR en cabine a été étudié pour s'insérer dans des postes à couloir de manoeuvres (PAC10 a minima) comportant une transformation HTA/BT, car il a besoin de BT pour alimenter ses auxiliaires. De façon générale, il convient d'être attentif à l'exploitation des réseaux équipés de DRR afin d'éviter des configurations qui conduiraient à des fonctionnements anormaux. En particulier, il convient d’être vigilant sur les coordinations des protections et des automatismes en évitant la pose d’appareils en série. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.11 2.2.3.6 Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels télécommandés Nom et schéma ACT alimentation BT Coffret de télécommande avec télésignalisation de passage de défauts Avantages Inconvénients Recommandations Matériels compacts, insensibles à l'environnement dont l'exploitation est classique. Installer l'ACT en interface aérosouterraine ou en tronçonnement d'ossature souterraine. Matériels compacts, insensibles à l'environnement dont l'exploitation est classique. Possibilité d'avoir 1, 2 ou 3 interrupteurs télécommandés. Installer l'AC3T en tête d'une dérivation bouclable ou importante par sa charge ou par son nombre de clients. Pas d'adjonction possible de motorisation sur des matériels de génération ancienne. Installer l'IPT sur du matériel de génération actuelle et déjà existant dans un poste HTA/BT. Contribue à l'amélioration de la qualité de service des clients en amont (moins de coupures brèves, très brèves et longues). Il n'existe pas actuellement de version DRR en cabine sans poste HTA/BT. Faire attention à la coordination des protections et des automatismes des réseaux équipés de DRR. liaison RTC ou radio AC3T Coffret de télécommande avec télésignalisation de passage de défauts liaison RTC ou radio IPT Coffret de télécommande avec télésignalisation de passage de défauts liaison RTC ou radio DRR en cabine Coffret de contrôle commande liaison RTC ou radio GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.12 2.2.4 DERIVATIONS ET EMERGENCES NON TELECOMMANDEES 2.2.4.1 Boîte tangente ou boîte de dérivation a) Symbole (non normalisé) b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Reprise de dérivation et continuité du câble d'ossature. c) Caractéristiques électriques Elles sont homogènes avec les caractéristiques électriques des câbles raccordés. d) Modalités d’utilisation * Avantages Son coût est faible, elle est fiable, elle ne nécessite pas de connexions particulières. * Inconvénients En cas d'incident sur un des tronçons (ossature ou dérivation) issus de cette boîte, tous les postes HTA/BT des tronçons qui en sont issus subissent un temps de coupure HTA égal au temps de réparation qui peut être assez long sur les réseaux souterrains. La réalimentation provisoire est à envisager, souvent par des groupes électrogènes. Or, ceux-ci nécessitent des temps de mise en place assez longs. De plus, ils sont en nombre limité. Il faut donc veiller à ne pas multiplier le nombre de postes à réalimenter en même temps qu’ils soient publics ou privés. D'où la nécessité de limiter entre 2 points de coupure le nombre de tangentes (1 à 3 suivant le cas et suivant les moyens de réalimentation disponibles ou envisagés à court terme). La tendance qui consiste à limiter à deux le nombre de boîtes tangentes entre deux points de coupure ne constitue pas une règle. Il est, en effet, préférable d'analyser les problèmes de réalimentation pour chaque cas particulier. Dans le cas d’une reprise d'un poste sensible ou prioritaire il est souhaitable, si possible, de le raccorder en coupure d’artère plutôt qu’en dérivation par l’intermédiaire d’une boîte tangente. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.13 2.2.4.2 Armoire de Coupure à commande Manuelle (ACM) a) Schéma électrique ACM avec détection de passage de défaut b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'ACM est composée de: •un interrupteur-sectionneur HTA, •un sectionneur de mise à la terre de chaque côté de l'interrupteur, •un accès au conducteur de chaque côté de l'interrupteur, •un détecteur de défaut HTA unique à alimentation autonome placé sur l'ossature. Les dimensions de l'enveloppe béton contenant l'appareillage sont de l’ordre de : •Largeur 1,5 m •Profondeur 1,4 m •Hauteur hors sol 1,5 m •Hauteur enterrée 0,6 m. L’ACM a pour fonction de tronçonner l’ossature souterraine et ne possède pas de fonction de dérivation. c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un: 24 kV Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : Il est nécessaire d'installer des coupures sur l'ossature car cela permet de réalimenter rapidement un maximum d’usagers que le défaut soit situé sur la dérivation ou sur l'ossature. Ce matériel permet de tronçonner l'ossature à un coût modéré. Il donne en outre la possibilité de visualiser le passage éventuel de défaut et d'effectuer le raccordement des appareils de recherche de défaut sur chacun des câbles qu'il raccorde. Inconvénients : L'ACM a été développée en version standard pour obtenir des matériels à un coût minimal. Il est donc recommandé de bien analyser le besoin d'options (couleur particulière, trottoir d'exploitation,...) qui risque d'augmenter notablement le prix de l'appareil de base. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.14 Variante : l’ACMD L’Armoire de Coupure à commande Manuelle avec Dérivation (ACMD), variante de l’ACM, intègre le raccordement de la dérivation par un jeu de prises de courant. ACMD avec détection de passage de défaut dérivation Elle possède les mêmes fonctions que l'ACM à laquelle on a ajouté la fonction dérivation. Le raccordement s'effectue par prises embrochables 400 A sur l'ossature et 250 A sur la dérivation. Toutefois on privilégiera la pose d’une ACM associée à une boîte tangente, car l’ACMD peut engendrer certains inconvénients : • au niveau de l’investissement initial : Le point de reprise de la dérivation ne se situe pas forcément au niveau du terrain négocié pour l’installation de l’armoire ACMD, ce qui conduit à poser deux câbles dans la même tranchée (un câble pour l’ossature et un pour prolonger la dérivation) d’où un surcoût par rapport à la solution ACM associée à une boîte tangente. • au niveau du raccordement : Du fait de la dissymétrie de l’appareil, (la coupure de l’ossature peut être placée en amont ou an aval de la dérivation) le schéma prévu à l’étude doit être bien respecté afin de permettre une répartition optimale des charges sur chaque tronçon et donc une réalimentation la plus efficace possible. Lors des travaux de pose, le risque d’erreur n’est pas négligeable (croisement des câbles, entrée du bon côté...), compte tenu du fait que plusieurs personnes sont susceptibles d’intervenir. • au niveau de l’exploitation La dissymétrie de l’appareil peut induire en erreur l’exploitant qui doit, par conséquent, être très vigilant dans ses interventions. Le schéma électrique après les manoeuvres doit rester présent à l’esprit des différents intervenants. Par ailleurs, l’ACMD n’est pas conçue pour des manoeuvres de débrochage / embrochage des prises de courant (génie civil très compact, risque de blessure du câble...) De toute façon, la remise en schéma normal nécessite une nouvelle mise hors tension du tronçon concerné. CONCLUSION : L’ACM associée à une boîte tangente doit être préférée à l’ACMD pour la reprise d’une faible charge ou d’une faible dérivation. L’ACMD ne se justifiera que si toutes les conditions suivantes sont réunies : • l’ACMD se situe très près de la reprise de dérivation, • son raccordement a été préparé minutieusement et tous les intervenants sont informés des dispositions prises, • les exploitants sont bien informés de son schéma d’exploitation, les manoeuvres des prises sont dans la mesure du possible évitées. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.15 2.2.4.3 Armoire de Coupure à commande Manuelle à 3 interrupteurs (AC3M) a) Schéma électrique AC3M b ) Caractéristiques fonctionnelles et constructives L'AC3M permet une coupure sur les trois directions ainsi que leur mise à la terre. Les dimensions de l'enveloppe béton contenant l'appareillage sont de l’ordre de : •Largeur •Profondeur •Hauteur hors sol •Hauteur enterrée 2,0 m 1,0 m 1,4 m 0,9 m c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : L'AC3M facilite les réalimentations et les manoeuvres d'exploitation dans tous les cas possibles pour travaux comme sur incident. Elle est particulièrement intéressante pour la reprise des dérivations (éventuellement bouclables) de puissance importante et/ou de grappes de postes comportant des usages sensibles. Inconvénients : L'AC3M a un coût très élevé qui ne permet pas en particulier, de justifier son emploi pour des reprises de faibles charges. 2.2.4.4 Interrupteur de Poste HTA / BT à commande manuelle (IP) a) Schéma électrique GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.16 Détecteur de défaut Exemple : Détecteur de défaut 2I+2P MODULAIRE 2I+P MONOBLOC b) Caractéristiques fonctionnelles et constructives Le tronçonnement du réseau est réalisé par deux cellules interrupteurs si le poste est en coupure d'artère. Lorsque le schéma HTA comporte une direction supplémentaire, le poste sera par exemple, un PAC 10 équipé d'appareils modulaires. Le raccordement HTA est effectué directement par prises de courant dans le cas d'un appareillage monobloc ou par des extrémités simplifiées dans le cas d'appareillages modulaires. c) Caractéristiques électriques In : 400 A Un : 24 kV Pouvoir de coupure : 400 A sous 24 kV Pouvoir de fermeture : 25 kA sous 24 kV d) Modalités d'installation et d'usage Avantages : L’opportunité d’utiliser l’appareillage de poste placé généralement en zone urbaine ainsi que dans des bourgs est intéressante à plus d’un titre : ces matériels sont bien connus des exploitants, ils facilitent l'exploitation des réseaux et, enfin, le coût de l’émergence ne comprend que le prix des interrupteurs, le génie civil étant, par ailleurs, nécessité pour alimenter des charges. Inconvénients : En zone rurale, les charges BT sont souvent très faibles et cela ne permet pas de justifier l'installation de ces matériels. Le poste socle est alors suffisant mais ne bénéficie pas de la même souplesse d'exploitation. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.17 2.2.4.5 Tableau de synthèse pour l’utilisation des matériels non télécommandés Nom et schéma Boîte tangente ACM avec détection de passage de défaut ACMD avec détection de passage de défaut AvantagesInconvénients Faible coût, fiable Permet de raccorder une dérivation mais sans aucune possibilité de manoeuvre. Limiter le nombre de boîtes tangente entre 2 points de coupure en fonction des moyens de réalimentation disponibles. Permet de tronçonner l'ossature et donne l'indication de passage de défaut. Doit être associée à une boîte tangente pour la reprise de dérivation. Installer l'ACM sur l'ossature souterraine. Eviter les options pour ne pas augmenter son coût de base modéré. Permet de tronçonner l'ossature et de raccorder une dérivation. Donne l'indication de passage de défaut. Lui préférer, en général, l'ACM associée à une boîte tangente dans toute la mesure du possible. Etre vigilant lors du raccordement de l'ACMD du fait de sa dissymétrie Permet une coupure et une malt sur 3 directions. Permet toutes les configurations possibles de réalimentation de la dérivation par l'ossature. Coût assez élevé. Installer l'AC3M pour reprendre une dérivation importante sans besoin de télécommande. Du fait de son prix, ne pas l'installer pour la reprise de faibles charges. Facilite l’exploitation des réseaux Coût assez élevé pour la reprise de faibles charges Les postes HTA/BT avec IP sont plutôt des postes de zones urbaines. Dans les zones peu denses, installer plutôt un poste socle avec éventuellement une coupure d’ossature si nécessaire. dérivation AC3M IP Recommandations Détecteur de défaut GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.2.18 2 .3 MISE EN OEUVRE DES MATERIELS 2.3.1 CABLES ET ACCESSOIRES 2.3.1.1 Conditions générales de pose des câbles HTA REGLES RECOMMANDATIONS TEMPERATURE DE POSE La température mesurée sur la gaine du câble doit être comprise entre 0° et 35°C Lorsque la température ambiante est inférieure à 0°C, des précautions spéciales doivent être prises pour réchauffer le câble pendant un temps suffisamment long, afin de lui rendre sa souplesse au moment du déroulage. En cas d’impossibilité de réchauffage le déroulage est différé. En cas de forte chaleur, il est recommandé d’assurer le stockage avant pose sur site à l’ombre. Si on constate un phénomène de plissement de la gaine PVC et/ou de l’écran d’aluminium du câble sur touret, on effectuera un constat contradictoire avec le constructeur. Le tronçon de câble correspondant ne devra pas être posé. ********************** EFFORTS DE TRACTION Il importe, pendant toute la durée de l’opération, de limiter la contrainte de traction à la valeur fixée par le constructeur. Les efforts ne doivent généralement pas dépasser la valeur de 3 daN/mm². Efforts de traction maximum Section (mm²) Effort (daN) 95 855 150 1350 240 2160 On utilise pour la contrôler un dynamomètre si possible à limiteur de couple. ********************** GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.1 REGLES RECOMMANDATIONS RAYON DE COURBURE Les changements de direction sont déterminés de telle façon que le rayon de courbure du câble, après pose, ne soit pas inférieur à 10 fois son diamètre extérieur. Suivant la méthode et la machine utilisée pour la pose du câble, on distingue deux types de déroulage : - le déroulage avec traction lorsque le câble est tiré à la main ou à l’aide de treuils, le touret est alors fixe, Dans cette phase de tirage, le rayon de courbure du câble ne doit pas être inférieur à 20 fois son diamètre extérieur. Le rayon de courbure du câble posé doit donc respecter les valeurs suivantes : Section 3 x 95 3 x 150 3 x 240 (mm²) Rayon mini 70 80 90 (cm) Le rayon de courbure du câble lors du tirage doit donc respecter les valeurs suivantes : Section 3 x 95 3 x 150 3 x 240 (mm²) Rayon mini 140 160 180 (cm) - le déroulage sans traction lorsque le câble est posé à fond de fouille à la main ou à l’aide d’une machine de pose mécanisée, le touret se déplace alors en même temps que la machine. GALET D’ALIGNEMENT Le rayon de courbure autorisé lors de la mise en oeuvre ne doit pas être inférieur à 1 mètre en tout point du câble On prendra la précaution d’installer des galets supplémentaires (d’alignement ou d’angle) sur le cheminement du câble, éventuellement sur la machine et dans le caisson dans le cas de pose mécanisée. GALET D’ANGLE ********************** NOMBRE MAXIMAL DE PLIAGES INVERSES Le nombre de pliages à 90° au minimum du rayon de courbure autorisé est limité à deux. ********************** GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.2 REGLES RECOMMANDATIONS GAINE EXTERIEURE L’intégrité de la gaine extérieure est essentielle à la fiabilité du câble. Tout incident doit être signalé au maître d’oeuvre qui informera le maître d’ouvrage. Si une entaille est localisée sur la gaine et affecte moins de la moitié de l’épaisseur de la gaine et qu’aucune déformation ni écrasement du câble ne sont constatés, la réparation est effectuée par pose d’une gaine. Dans tous les autres cas, on élimine la partie en défaut et on procède à une réparation par pose d’une jonction ou d’une bretelle. En cas de déroulage au sol, le câble doit être protégé à chaque fois qu’il existe un risque de passage de véhicule (entrées de propriétés, d’exploitations agricoles,...) ********************** POSE DE FOURREAUX EN ATTENTE L’utilisation de fourreaux en attente permet d’éviter une nouvelle ouverture de tranchée sur le même parcours dans des délais rapprochés. On prend soin alors de reporter leur positionnement sur la cartographie. Le diamètre intérieur des fourreaux doit être approprié au diamètre apparent du câble. On utilise généralement des fourreaux en matière synthétique. Néanmoins, dans les traversées soumises à des efforts d’écrasement importants et lorsqu’il n’est pas possible de respecter les profondeurs habituelles, on peut utiliser des fourreaux métalliques. ********************** CAPOTS D’EXTREMITES Les capots assurent l’étanchéité en extrémité de câbles et doivent être conservés intacts. En cas de défaut de capot, il est impératif de vérifier l’absence de pénétration d’eau dans l’âme (en retournant le câble on pourra voir si de l’eau s’écoule ou pas). Si on constate une pénétration d’eau, on coupe le câble sur une longueur suffisante (de l’ordre d’un demi-tour de touret) et on reconstitue les capots individuellement phase par phase ainsi que la préparation des extrémités le cas échéant. En aucun cas les extrémités du câble ne doivent heurter le sol (risque d’éclatement du capot). ********************** GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.3 REGLES RECOMMANDATIONS BORNAGE DES OUVRAGES Dans le cas où il est impossible de trouver des repères immuables à proximité immédiate d’un ouvrage pour le report et la cotation en cartographie, la mise en place systématique de bornes de repérage des câbles souterrains est obligatoire (NF C 11-201). Dans les autres cas, s’agissant d’ouvrages par définition invisible, et en particulier lorsqu’ils sont établis en zone peu dense, le bornage constitue un complément intéressant en répondant à deux attentes : • information des tiers sur la présence d’un câble électrique en sous-sol, (sécurité lors de travaux envisagés au voisinage) • aide au repérage et à l’identification de l’ouvrage en complément du support cartographique. Compte tenu de la diversité des environnements géographiques et physiques, le choix de la nature, du nombre et de l’emplacement des bornes est déterminé par l’exploitant du réseau en accord avec le maître d’ouvrage au moment de l’étude. On choisit le type de borne (forme, dimensions - et en particulier hauteur -, matériau, système de fixation...) en fonction des contraintes et risques de détérioration voire de destruction encourus (machines agricoles, engins d’entretien des voiries...) et en fonction des buts à atteindre. La couleur des bornes est rouge pour les ouvrages d’énergie électrique. Selon les cas, les bornes sont positionnées à l’aplomb du câble (lorsque cela est possible) ou sont déportées (on indique alors sur une plaque équipant la borne les distances horizontales remettant de repérer le câble) Dans tous les cas, un texte attirant l’attention sur le niveau de tension de l’ouvrage peut être inscrit sur une plaque fixée à la borne. Elle peut également comporter un numéro permettant le repérage en cartographie, le suivi et la maintenance de ces matériels. Suivant les nécessités, on installe des bornes * pour marquer simplement des points singuliers • changement de direction, • changement de coté de voirie, • franchissement d‘un obstacle (carrefour, pont...), • traversée de propriétés privées, • présence d’accessoires sur le câble (dérivation, jonction,...). ou, dans le cas de parcours linéaires importants, * pour visualiser et repérer les tronçons • une borne tous les x mètres. Il convient dans tous les cas où le bornage existe de prévoir ses modalités de maintenance. ********************** ZONE DE POSE DES CABLES Le câble HTA C 33-223 est étudié pour être enterré en pleine terre s’il existe suffisamment de terre fine La réutilisation des déblais sera toujours privilégiée. Soit sans traitement, soit après criblage et tamisage soit après recyclage (broyage, concassage et criblage). Le matériau de la zone de pose doit être conforme à la spécification de la zone du pose du câble (cf. annexe 1). ********************** GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.4 REGLES 2.3.1.2 Pose traditionnelle On s’assure que les moyens mise en oeuvre au déroulage exercent une traction suffisamment continue et progressive. RECOMMANDATIONS Si le tirage du câble met en oeuvre un moyen mécanique, le dispositif d’accouplement du câble au système de traction est réalisé : • soit par l’intermédiaire d’une tête à souder, dans le cas où il est nécessaire que les conducteurs soient utilisés pour la transmission des efforts (câbles de grande longueur) • soit au moyen d’une chaussette (adaptée au diamètre apparent de la torsade dans les autres cas (câbles de courte longueur). On prend soin , alors, après tirage, d’amputer d’une longueur d’environ 1,5 m l’extrémité du câble sur laquelle a été fixée la chaussette GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.5 REGLES 2.3.1.3 Pose mécanisé Par pose mécanisée on entend : • • • • ouverture de fouille, pose simultanée du câble, du dispositif avertisseur, du matériel de raccordement, (éventuellement) • remblayage de la fouille. au cours d’une seule opération. Quatre types de machines sont utilisées pour la pose mécanisée des câbles : • • • • les trancheuses à roue, les trancheuses à chaîne, les charrues fileuses, le soc araignée. Les plus utilisées aujourd’hui sont les trancheuses et les charrues fileuses. D’autres matériels (par exemple le soc araignée) apparaissent comme des compléments intéressants. Le choix de la machine de pose est de la responsabilité de l’entreprise. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 RECOMMANDATIONS Les dispositions générales énoncées ci-contre s’appliquent et on portera, de plus, une attention toute particulière aux points suivants : La section de passage minimale recommandée du caisson ou de la goulotte devra être de 160 mm x 160 mm pour un câble de section 240 mm². Un choix différent doit respecter une garde de 10 mm autour de l’enveloppe du câble et accessoires (soit le diamètre maximal + 20 mm) Au moment du passage des jonctions on vérifie à l’oeil nu que le câble ne subit ni tension mécanique, ni vibrations excessives qui seraient de nature à endommager le câble et les accessoires. (l’emploi de charrue fileuse à soc vibrant lié rigidement au caisson de pose est à proscrire) Un frettage par un ruban permet de maintenir en trèfle les phases raccordées et facilite leur passage dans la machine de pose. Les éléments de guidage et de support doivent permettre aux câbles de respecter le rayon de courbure minimum imposé et éviter tout coincement et frottement sur les parties rugueuses ou agressives FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.6 REGLES 2.3.1.4 Pose sans tranchée La méthode de pose sans tranchée recouvre plusieurs techniques : • non guidées, • guidées à distance, • guidées en direct,... Nous n’évoquerons ici que le principe dit du « forage dirigé » : RECOMMANDATIONS Le fourreau pour les canalisations électriques est obligatoire pour constituer la protection et le repérage du fait de l’impossibilité de poser le grillage avertisseur dans ce cas de passage en sous-oeuvre. Il devra comporter un repère rouge sur toute sa longueur pour être identifié sans ambiguïté. Ses propriétés sont données dans le cahier des charges pour fourreau pour la pose de câbles électriques par forage dirigé (cf. annexe 4) Il s’agit de réaliser le forage d’un trou pilote entre deux fouilles (distantes d’environ 100 à 150 m dans l’état des techniques actuelles) à l’aide d’une unité hydraulique poussant un train de tiges équipé d’une tête d’injection à haute pression d’eau et de bentonite. Ce trou pilote étant, dans un deuxième temps, élargi au diamètre voulu (de 50 à 200 mm environ) par des passages successifs d’aléseurs coniques de dimension appropriée. La dernière opération consistant à réaliser la mise en place du fourreau toujours à l’aide du train de tiges, dans lequel on réalisera ultérieurement le tirage du câble par un treuil muni du dispositif de limitation de couple. Cette technique permet la pose d’un câble en évitant un certain nombre d’inconvénients rencontrés lors de pose traditionnelle avec ouverture de tranchée. Néanmoins, les limites liées à l’encombrement et à la nature du sous-sol doivent conduire à l’utiliser avec discernement, après une reconnaissance et une étude préalables du sous-sol confirmant ou non sa faisabilité. En tout état de cause, ce type de chantier requiert une préparation très complète et très détaillée condition incontournable de sa réussite. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.7 REGLES RECOMMANDATIONS 2.3.1.5 Confection des accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation Les accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation doivent être : • conformes aux publications : *C 33 050 *C 33 051 *C 33 052 • réalisés par du personnel ayant reçu une formation spécifique. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 Pour les chantiers où les jonctions de câbles sont réalisées simultanément à la pose du câble, il est impératif de: • ralentir la vitesse d’avance de la machine de pose et être prêt à stopper immédiatement, • disposer de personnel pour guider le passage des jonctions en effectuant une vérification visuelle du bon passage des accessoires dans le caisson, • dans la définition du déroulement du chantier et afin de l’optimiser, il convient de prévoir le personnel et du matériel de raccordement de dépannage disponibles immédiatement afin de pallier tout incident sur câble et de limiter l’interruption de chantier. FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.8 REGLES 2.3.2 RECOMMANDATIONS EMERGENCES 2.3.2.1 Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil L’étude définit un emplacement répondant à de multiples considérations : • • • • électriques, d’exploitation, d’intégration au site, de mise en oeuvre. On veille notamment à la bonne réalisation des circuits de mises à la terre dont le rôle est de permettre l’écoulement dans le sol des courants de défauts de toutes origines (chocs de foudre, défauts à 50 Hz, charges électrostatiques) La prise de terre est réalisée en fond de fouille lors de l’exécution des fondations par un conducteur en cuivre nu de section 25 mm² minimum formant une boucle disposée sur le périmètre extérieur du génie civil. Par ailleurs, la sécurité des personnes et des animaux doit être assurée par une limitation de la tension de pas et de contact à l’intérieur et aux abords immédiats du local A cet effet, un second circuit constitué d’un conducteur de cuivre nu de 25 mm² de section minimale posé à 50 cm autour de l’enveloppe à une profondeur d’environ 20 à 30 cm réalise une ceinture équipotentielle reliée au circuit de mise à la terre de fond de fouille. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 L’étude précise, notamment, les points suivants: • le tronçonnement optimal de l’ossature, répartition des charges, pertes,... • l’accès aisé et immédiat pour les manoeuvres y compris en conditions difficiles : inondations, qualité de réception radio en cas de télécommande par cette voie, facilité d’entretien..., • la dissimulation dans le paysage environnant,... • le raccordement immédiat ou différé des câbles, réalisation des circuits de terre,... Dans certains cas, on peut être amené à confectionner un trottoir d’exploitation si celuici n’est pas fourni par le constructeur et, éventuellement, un trottoir de propreté (à définir localement). Le niveau du sol fini est établi pour assurer l’accès et l’ouverture / fermeture des portes sans difficulté. Toutes les recommandations préconisées par le constructeur quant aux modalités de transport et de manutention du matériel sont scrupuleusement respectées pour éviter tout risque de fragilisation de l’enveloppe et contraintes éventuelles sur l’appareillage. FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.9 REGLES RECOMMANDATIONS La pose d’un fourreau à la pénétration dans le génie civil maçonné permettra d’assurer la protection mécanique des câbles dans le temps. 2.3.2.2 Raccordement électrique La confection des accessoires et le raccordement des câbles sont réalisés conformément aux spécifications techniques en vigueur On doit respecter le rayon de courbure des câbles et ne pas blesser les isolants des câbles lors de leur mise en place GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 Dans la mesure du possible on détermine également la position géographique des appareils par rapport aux tronçons de câbles correspondant afin d’éviter des croisements, qui sont toujours risque de confusion en exploitation, et leurs conséquences FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 2.3.10 CHAPITRE 3 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.1999 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.0.1 3. TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE 3.1 GENERALITES 3.1.1 Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10) 3.1.2 Poste urbain compact (PUC) 3.1.3 Poste socle (PS) de 100 kVA ou 160 kVA 3.1.4 Poste maçonné en élévation, en immeuble ou enterré 3.1.4.1 Poste maçonné en élévation, type cabine basse (CB) 3.1.4.2 Poste en immeuble (IM) 3.1.4.3 Poste enterré 3.1.5 POSSIBILITÉ D’ALIMENTATION PROVISOIRE 3.2 3.3 ETUDES 3.2.1 Emplacement 3.2.2 Dispositions intérieures 3.2.3 EXEMPLES DE DISPOSITIONS TYPES MISE EN OEUVRE ET REALISATION 3.3.1 Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10) 3.3.1.1 Mise en œuvre 3.3.1.2 Masses et dimensions 3.3.1.3 Caractéristiques de l'enveloppe 3.3.1.4 Équipement électrique 3.3.1.4.1 PAC 6 3.3.1.4.2 PAC 8 3.3.1.4.3 PAC 10 3.3.2 Poste préfabriqué à encombrement réduit 3.3.2.1 Mise en oeuvre 3.3.2.1.1 Poste urbain compact (PUC) 3.3.2.1.2 Poste socle (PS) 3.3.2.2 Conditions d'exploitation 3.3.2.2.1 Poste urbain compact (PUC) 3.3.2.2.2 Poste socle (PS) 3.3.2.3 Équipement électrique 3.3.2.3.1 Poste urbain compact (PUC ) 3.3.2.3.2 Poste Socle (PS) 3.3.3 Poste en construction traditionnelle 3.3.3.1 Choix de l'emplacement 3.3.3.2 Génie Civil 3.3.3.2.1 Poste maçonné en élévation type cabine basse 3.3.3.2.2 Poste en immeuble 3.3.3.3 Équipement électrique 3.3.3.2.1 Tableaux HTA 3.3.3.2.2 Liaison HTA entre la cellule protection et le transformateur 3.3.3.2.3 Raccordement HTA au transformateur 3.3.3.2.4 Transformateur HTA/BT GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.1999 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.0.1 3.3.3.2.5 Liaisons BT 3.3.3.2.6 Appareillage BT 3.3.3.2.7 Départs BT 3.3.3.2.8 Autres installations électriques BT 3.3.3.2.9 Coffret d'alimentation de l'éclairage public 3.3.3.4 Mises à la terre 3.3.3.4.1 Circuit de terre des masses 3.3.3.4.2 Éléments à relier au circuit de terre des masses 3.3.3.4.3 Mise à la terre du neutre BT 3.3.3.4.4 Réalisation de la prise de terre des masses 3.3.3.4.5 Circuits de protection et de mise à la terre des postes HTA/BT 3.4 CRITERES DE CHOIX D’UN TYPE DE POSTE 3.4.1 Evolutivité de la charge 3.4.2 Evolutivité de la zone à desservir 3.4.3 Sensibilité des clients aux coupures d'alimentation 3.4.4 Nature du réseau de proximité 3.4.5 Besoin d’équipement en télécommande ou automatisme 3.4.6 Grilles d’aide au choix du type de poste 3.4.7 Choix du type d’appareillage HTA GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.1999 FNCCR / ANROC/ FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.0.2 3. TROISIEME CHAPITRE : LES POSTES HTA/BT DE DISTRIBUTION PUBLIQUE Ce chapitre traite de la réalisation et de l’équipement électrique des postes HTA/BT de distribution publique raccordés à des réseaux HTA souterrains. Nous trouverons successivement décrits les caractéristiques générales des divers types de postes, les contraintes à étudier liées à l'environnement et à l'exploitation, les critères qui président à leur choix et enfin une courte description des démarches administratives nécessaires pour l’implantation d'un ouvrage neuf. Sont exclus, les postes sur poteau et les postes bas simplifiés conçus pour être raccordés soit sur des ossatures aériennes, soit sur des dérivations ou grappes aériennes de réseaux HTA. 3 .1 GENERALITES Le poste HTA/BT est prévu en taille et aménagement pour permettre l’installation et l'exploitation des appareillages qui ont été définis préalablement en fonction de la puissance à desservir à terme, de leur situation au regard de la structure du réseau HTA et de la nécessité ou non de prévoir la télécommande des organes de manoeuvre. De plus, leur emplacement est déterminé de façon à privilégier leur facilité d'accès et la rapidité des interventions. Les postes HTA/BT sont des locaux techniques "réservés aux électriciens", au sens de la publication UTE C 18-510. Le génie civil doit tenir compte des contraintes de protection contre les incendies exigées par l'Arrêté interministériel (art. 19) du 2 avril 1991 et la NF C 17-300 avec son additif A1 et selon les cas, de la réglementation sur les immeubles de grande hauteur ou les locaux recevant du public. Hormis les postes socles qui font l'objet d'une description particulière au paragraphe 3.1.3, ils comportent systématiquement : - un tableau HTA ; - les affiches réglementaires en application de l'arrêté de 14 février 1992 ; - des détecteurs de défaut ; - un ou plusieurs transformateurs ; - un ou plusieurs tableaux de distribution BT ; - l'équipement nécessaire à l'éclairage intérieur et une prise de courant basse tension sans broche de terre, référence NF C 11-201 - art. 52.13 ; - l'équipement d'éclairage public dans la majorité des cas ; - et généralement : * les matériels spécifiques nécessaires à la télécommande, à l’automatisation et à la télésignalisation ; *un concentrateur de télérelève. Le local du poste doit permettre l'installation d'un transformateur d'une puissance de 1.000 kVA, sauf impossibilité à traiter au cas par cas. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRNS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.1.1 Dans certains cas, il peut être prévu d'installer plusieurs transformateurs d'une puissance unitaire maximale de 1.000 kVA, chaque transformateur est protégé par un interrupteur-fusible qui fait partie du tableau HTA. Les postes HTA/BT peuvent être : - préfabriqués ; - maçonnés ; - en immeubles ; - enterrés. Ils doivent être agrées au sens de la norme NF C 11-201. 3.1.1 Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10) Ce poste, de dimensions réduites, permet : - une mise en place rapide et simple ; - de disposer de produits garantissant un niveau de performance ; - d'assurer le contrôle de la qualité des fabrications ; - une certaine standardisation ; - une esthétique de qualité industrielle. Trois types de postes existent selon les besoins en taille et équipement : - le PAC 6 dont la surface est de moins de 6 m2 au sol ; - le PAC 8 dont la surface est de moins de 8 m² au sol ; - le PAC 10 dont la surface est de moins de 10 m2 au sol. La hauteur maximale hors sol de ces postes est de 2,60 m, hors aménagements spécifiques (toiture ou habillage extérieur). Note : Ces aménagements (toiture rapportée ou habillage extérieur) sont destinés à répondre aux contraintes locales d’environnement. Ils ne doivent en aucun cas affecter les caractéristiques spécifiées de l’ouvrage, étanchéité, tenue mécanique, efficacité de la ventilation, etc. Ils doivent être indiqués dans le dossier technique ou administratif de l’ouvrage ainsi que leur mode de réalisation (ex : fixation d’une toiture rapportée). Ces aménagements doivent impérativement être réalisés sous la responsabilité du fabricant afin de conserver la garantie décennale. Celui-ci précisera, de manière explicite et pour chaque poste, si un entretien est nécessaire. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRNS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.1.2 3.1.2 Poste urbain compact (PUC) Ce poste est préfabriqué, le génie civil de type semi-enterré, ses caractéristiques principales sont - surface au sol inférieure à 6 m2 ; - hauteur maximale 1,50 m hors sol ; - manoeuvres de l'extérieur du poste ; - esthétique de qualité industrielle. Les manoeuvres effectuées de l'extérieur, le rendent difficile à exploiter en cas d'intempéries, notamment dans les sites à fort enneigement, soumis à des vents forts. 3.1.3 Poste socle (PS) de 100 kVA ou 160 kVA Par sa capacité limitée à 160 kVA et son mode de raccordement HTA en simple dérivation, ce poste est adapté à la desserte des zones d'habitat peu dense, hameaux ou écarts. Ses caractéristiques principales sont : - encombrement réduit : largeur 1,50m, profondeur 1m, hauteur 1,30m ; - un transformateur "intrinsèquement sûr" (fonction assurée par une protection par fusibles HTA intégrés dans la cuve de l’appareil) ; - alimenté en simple dérivation à partir d'un réseau souterrain ; - manoeuvres d'exploitation effectuées de l'extérieur mais limitées à l'ouverture ou la fermeture du disjoncteur basse tension ; - génie civil discret s’intégrant bien dans l’environnement tout en facilitant les accès d’exploitation. Le poste socle peut être la solution permettant de disposer d’un transformateur protégé dans le cas d’une mise en souterrain du réseau HTA, et en particulier lors de l’augmentation de la puissance de court circuit HTA qui impose une protection amont. Cela peut être le cas lors de la reprise de l’alimentation d’un poste « bas de poteau » existant. Si nécessaire on prendra les dispositions adéquates permettant d’assurer la pérennité de l’ouvrage suivant son environnement : - protection contre les chocs par des véhicules (circulation et manoeuvre des véhicules pour stationnement par exemple) ; - protection lors des opérations d’entretien de la voirie et de ses abords (curage de fossés, débroussaillage,...). Il est possible d’utiliser une fosse préfabriquée ou réalisée localement, qui permet d’améliorer les conditions de tirage des câbles. 3.1.4 Poste maçonné en élévation, en immeuble ou enterré Ces types de postes sont réalisés pour répondre à des contraintes spécifiques en matière : - d’installation d’appareillage (nombre et encombrement des cellules « interrupteur » ou « disjoncteurs »,...) ; - d’intégration dans l’environnement (forme du terrain disponible, architecture particulière, intégration à d'autres bâtiments, isolation phonique...); qui ne peuvent être satisfaites par l’utilisation d’un poste préfabriqué. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRNS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.1.3 3.1.4.1 Poste maçonné en élévation, type cabine basse (CB) Il s'agit d’un bâtiment de type en élévation isolé. La réalisation sur mesure du génie civil permet de résoudre tous problèmes liés à des configurations non standard de l'appareillage, transformateurs multiples, raccordement de plus de deux câbles HTA, grand nombre de câbles BT, intégration dans le site, etc... 3.1.4.2 Poste en immeuble (IM) L’installation d’un poste dans un local spécifique d’un immeuble avec les mêmes critères d’équipement que pour le poste en élévation isolé, permet une meilleure intégration dans le site mais doit être prévue dès la conception du bâtiment (accès, isolation acoustique etc.). 3.1.4.3 Poste enterré Ce type de génie civil est réservé aux cas exceptionnels pour lesquels aucune autre solution n’est réalisable et quand l'emplacement est impératif du point de vue de la distribution des charges. Il nécessite une étude qui doit tenir compte en particulier des risques d'inondation (utilisation impérative d’appareillage HTA monobloc), des contraintes de ventilation, de la sécurité des exploitants, de la manutention des transformateurs et de la résistance mécanique des trappes d'accès. Chaque contrainte est beaucoup plus difficile à maîtriser ici que pour tout autre type d'ouvrage. 3.1.5 POSSIBILITÉ D’ALIMENTATION PROVISOIRE Les objectifs de réduction des coupures lors de travaux ou incidents conduisent à prendre des dispositions constructives sur la majorité des postes pour que la réalimentation BT par un groupe électrogène soit possible. Pour cela, une sortie avec « passe-câbles » de diamètre suffisant (environ 120 mm) doit être ménagée lors de la construction ou la fabrication pour permettre le passage d’un câble BT multipolaire de 150 mm² et sa connectique éventuelle. Ce passage est prévu sur la façade principale pour pouvoir effectuer un raccordement BT provisoire ou le dépannage du poste par groupe électrogène. Les degrés de protection de l’enveloppe doivent être conservés lorsque le câble est en place. Cette disposition est à mettre en oeuvre sur les postes préfabriqués type PAC, les postes en maçonnerie traditionnelle ou en immeuble. Elle est toutefois difficilement réalisable sur les postes de type PUC. Pour les postes socles, la réalimentation n’est pas prévue au niveau du poste, elle se fera sur le réseau BT après séparation des départs BT du poste. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRNS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.1.4 3 .2 ETUDES L'étude de conception et de la réalisation d'un poste HTA/BT doit tenir compte des contraintes spécifiques liées à son environnement, à son mode d'exploitation et à des conditions climatiques particulières. Le terrain sur lequel le poste sera construit fera l'objet d'un achat ou d’une convention de mise à disposition ou d'une location. La surface du terrain tiendra compte des évolutions ultérieures prévisibles. Il sera tenu compte dans l'ensemble de l'étude des contraintes liées au cahier des charges de la concession. Une grille d’aide au choix du type d’appareillage HTA est proposée au § 3.4.7. 3.2.1 Emplacement L'emplacement d'un poste est déterminé en premier lieu par des considérations d'ordre électrique (renforcement du réseau BT, apparition de charges nouvelles importantes, etc.). La nature même de l'ouvrage impose en outre que son emplacement satisfasse à certaines conditions nécessaires à son exploitation. Le constructeur d’un poste préfabriqué sera informé des conditions d’installation (talus par exemple), il précisera les contraintes admissibles ou les dispositions techniques permettant d’assurer la pérennité de l’ouvrage. L'emplacement doit être choisi de façon à ce que les agents du Distributeur aient accès au poste sans délai et à toute heure, pour effectuer les opérations nécessaires à l'exploitation du réseau. En règle générale, le personnel doit avoir un accès direct à partir d'une voie publique, ou éventuellement d'une voie privée si celle-ci est accessible en permanence. Dans le cas exceptionnel d'accès par trappe, il convient d'éviter de placer celle-ci dans un passage qui doit être laissé libre en permanence pour des raisons de sécurité (passage pompiers - sorties de secours, etc.). • Facilités d'accès du matériel Les voies d'accès au poste doivent être aussi directes que possible pour permettre l'amenée à pied d'oeuvre, par camion, de transformateurs pesant jusqu'à 2 tonnes. Pour permettre la manutention facile du matériel, les abords de la porte doivent toujours être laissés libres. Dans les cas d'accès par puits ou par cour extérieure, l'espace au-dessus de l'ouverture doit être dégagé sur une hauteur d'environ 4 mètres pour permettre le débattement d'un engin de levage. Dans les cas particuliers de postes en immeubles, sans accès direct à la voie publique (par exemple lorsque le matériel doit transiter par des couloirs) un passage d'au moins 1,50 m de largeur, d’une hauteur minimale de 2,50 m doit toujours être laissé libre. Ce passage est établi pour pouvoir supporter une charge roulante de 5.000 daN/m2 . Dans ce cas l'accès de l'immeuble s'effectue par une porte équipée d'une gâche électrique une clef de déverrouillage de la porte sera entreposée à demeure dans un coffret condamné par une serrure type utilisée par l'exploitant. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.2.1 • Accès des canalisations HTA et BT. L'emplacement du poste doit permettre la pose, à partir de la voie publique, de toutes les canalisations souterraines, actuelles et futures, nécessaires à son exploitation. Le passage des câbles en terrain privé doit faire l'objet d'un accord particulier par une convention régularisée par acte notarié ou par un acte administratif. • L'emplacement du poste doit le mettre à l'abri des inondations et des infiltrations Si le seul emplacement est situé en zone inondable, on aura recours à des dispositions particulières (surélévation, cuvelage étanche). • Protection acoustique Un poste de transformation peut être source de bruits parfois gênants pour le voisinage. Pour minimiser la gêne des riverains et éviter des interventions ultérieures toujours onéreuses et incertaines quant à leur efficacité, il convient d'évaluer dès la conception de l'ouvrage le niveau sonore susceptible d'être perçu dans le proche voisinage. Les limites suivantes doivent être respectées : - postes extérieurs 35 dB (A) de nuit en avant des habitations les plus proches (2 m des façades); postes en immeubles 30 dB (A) de nuit à l'intérieur des pièces principales (chambre, séjour). • Intégration au site Le public devient très sensible à la qualité du cadre de vie et en particulier à l'aspect des bâtiments. Des précautions doivent être prises pour insérer visuellement les ouvrages dans l’environnement. • Autres sujétions L'emplacement du poste, même en immeuble, doit permettre la réalisation d'une ventilation naturelle efficace, débouchant à l'air libre soit directement, soit le cas échéant par des gaines. On laissera une distance minimale de 20 cm entre grille(s) de ventilation et murs ou obstacles extérieurs. En zone polluée ou marine, on évitera d'orienter les aérations face aux vents dominants. Dans le cas d’un environnement sévère (humidité, condensation, pollution chimique, zone marine), on privilégiera l’utilisation d’un appareillage HTA monobloc. 3.2.2 Dispositions intérieures Lors de l'étude d'un poste HTA/BT, on tient compte des principes généraux suivants : - éloigner le transformateur de la porte d'accès pour garantir la sécurité du personnel pour faciliter l'accès aux appareils à manoeuvrer ou en cas d’incendie ; - placer de préférence les tableaux HTA et BT perpendiculairement à la face d'accès (qui est le plus souvent celle de l'arrivée des câbles) et le plus rapproché possible de celle-ci afin de réduire la longueur des caniveaux et des câbles HTA et BT à l'intérieur du local. - rechercher la position du transformateur de telle sorte que sa mise en place ne conduise pas à effectuer une rotation de l'appareil sur lui-même; dans les postes comportant une fosse à huile, cette rotation ne serait d'ailleurs possible qu'en augmentant inutilement la surface du local ; - s'assurer, lorsqu'il existe, que le couloir ou l'aire de manoeuvre permettant au personnel d'accéder aux divers appareillages a une largeur minimale de 80 cm (cf. NF C 11-201) en tenant compte du débattement maximum des poignées de manoeuvre ; - ménager la place nécessaire pour installer éventuellement des appareils divers de mesure, contrôle, télécommande, etc. ; - pouvoir, en cas d'avaries ou de changement de puissance, extraire facilement le transformateur ; GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.2.2 - un espace de 10 cm entre les parois du poste et le transformateur est ménagé pour faciliter la circulation de l'air le long des ailettes de refroidissement, en aucun cas il ne pourra être inférieur à 5 cm ; - disposer d'un emplacement tel qu'il accepte, compte tenu de la recommandation ci-dessus, un transformateur de 1.000 kVA ; - disposer les bornes BT du transformateur, qui ne sont pas isolées, côté paroi du poste pour des raisons de sécurité ; rendre la plaque signalétique du transformateur visible, une fois celui-ci en place ; - placer le tableau BT le plus près possible du transformateur pour obtenir la liaison BT la plus courte possible ; - rendre aisée la commande de l'interrupteur BT ; - encastrer le (ou les) coffret(s) normalisé(s) d'éclairage public, dont l'ouverture s'effectue vers l'extérieur, dans la paroi du poste sans en diminuer le degré de protection ; - réaliser les circuits de mise à la terre des masses en respectant les valeurs de prise de terre normalisées ; - s'assurer de la coordination des protections fusibles pied de colonne / fusibles accompagnement disjoncteur / fusibles BT du tableau du poste / fusibles HTA du poste ; - - s'assurer de la bonne évacuation de la chaleur et éviter la formation de condensation (position et dimension correctes des ventilations, chauffage éventuel des cellules HTA tout en respectant les isolements 10 kV - 50 Hz et 20 kV choc entre circuit BT et masse et en informant du risque de brûlure éventuel) ; mettre en place une ceinture équipotentielle, dans le cas des postes à encombrement réduit avec enveloppe métallique pour éviter, en cas d'incident, des élévations de potentiel importantes entre l'enveloppe et le sol autour du poste. Il convient de placer cette ceinture à environ 50 cm de l'enveloppe et à 20 cm de profondeur, elle sera réalisée en cuivre nu d'une section minimale de 30 mm2 et reliée au circuit de terre des masses. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.2.3 3.2.3 EXEMPLES DE DISPOSITIONS TYPES Postes HTA/BT Poste HTA/BT en sous-sol d'immeuble GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 3.2.4 3 .3 MISE EN OEUVRE ET REALISATION 3.3.1 Poste préfabriqué avec couloir de manoeuvre (PAC 6 à PAC 10) Sont décrits ci-dessous les postes préfabriqués avec couloir de manoeuvre de moins de 6 m2 (PAC 6 de moins de 8 m2 (PAC 8) et moins de 10 m2 (PAC 10). 3.3.1.1 Mise en œuvre La mise en oeuvre, ne nécessite pas d'importants travaux préparatoires de génie civil. La mise en place peut s’effectuer en moins d’une demi-journée (excavation prête, raccordements exclus). Les interventions sur le chantier sont limitées : • aux travaux préparatoires : - exécution du terrassement ou de l'excavation en s'assurant de la stabilité du sol ; - pose en fond de fouille d'un conducteur en cuivre nu de 30 mm2 de section minimale, formant boucle ; - réalisation d'une forme nivelée en sable compacté ou en béton maigre ; - si l'enveloppe du poste est métallique, raccordement au conducteur de terre posé à fond de fouille, d'une ceinture équipotentielle constituée par un câble en cuivre nu de 30 mm2 de section posé à 50 cm de l'enveloppe, à une profondeur d'environ 20 à 30 cm sous un trottoir de propreté décrit ci-dessous. • à la mise en place du poste ; • aux raccordements des canalisations électriques extérieures. • aux travaux de finition : - confection d'un trottoir de propreté autour de l'enveloppe du poste, tout au moins devant sa façade principale ; - aménagement des abords et des accès ; - confection d'un trottoir d'exploitation devant le coffret d'éclairage public. La mise en oeuvre doit respecter l'intégrité de l'enveloppe et du matériel pour maintenir la conformité au degré de protection requis. Note : Les opérations de transport, livraison et déchargement sont de la responsabilité du fabricant. En cas de déplacement ultérieur, il y aura lieu de faire appel à celui-ci et de lui confier la responsabilité de cette opération. 3.3.1.2 Masses et dimensions Ses masses et ses dimensions font de ce type de poste un ensemble transportable par route généralement sans recours à un convoi exceptionnel. Des dispositifs adaptés sont prévus pour la manutention du poste par grue. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.1 Les dimensions imposées de l'enveloppe sont : • hauteur du toit par rapport au niveau du sol ≤ 260 cm ; • profondeur de la partie enterrée du poste ≤ 70 cm. 3.3.1.3 Caractéristiques de l'enveloppe L'enveloppe comprend une partie en élévation et une partie enterrée (cuve), le tout constituant une seule unité de transport. Les deux parties peuvent être fabriquées à l'aide de matériaux différents. Ceux-ci doivent être incombustibles et à l'abri des pénétrations d'eau. L'enveloppe peut être ainsi réalisée soit en bétons traditionnels ou composites, soit en métal sous réserve qu'elle remplisse les conditions suivantes : - la forme, les dimensions et la couleur de l'enveloppe assurent une bonne intégration dans l'environnement. - les façades extérieures présentent des reliefs (bossages ou crépi par exemple), afin d'éviter la pose d'affiches, - le plancher intérieur doit se trouver à 10 cm au moins au-dessus du niveau du sol extérieur, s'il est bétonné, et présenter une pente légère d'au moins 1 cm/m vers la porte d'accès ; - la hauteur libre sous plafond soit d'au moins 210 cm ; - les degrés de protection doivent être conformes à la définition désignée par le symbole IP 359 de la norme NF C 20-010 ; - les enveloppes doivent résister, par nature ou par protection, aux attaques des éléments atmosphériques et à l'agressivité du sol ; - obtention d'une garantie décennale (NF C 11-201) ; - le refroidissement doit être assuré de manière satisfaisante. Les ventilations haute et basse sont en règle générale situées sur des parois opposées du local et la dénivellation entre elles est la plus grande possible. La partie supérieure de l'enveloppe, ou toit, est calculée pour une surcharge de 250 daN/m2, présente une étanchéité parfaite et une pente permettant l'écoulement des eaux pluviales. Les matériaux utilisés pour les sols doivent être incombustibles (M0 ou M1), imputrescibles, hydrofugés, capables de supporter une charge de 250 daN/m2 sous le transformateur. Les portes s'ouvrent vers l'extérieur, de manière à ne pas créer d'obstacle ni de prise au vent, de plus, elles sont munies d'un dispositif d'arrêt les maintenant contre la paroi du poste en position d'ouverture. Elles sont équipées d'une serrure du modèle utilisé par le Distributeur et de moraillons pouvant recevoir un cadenas de consignation ayant une anse de 10 mm de diamètre. Les portes comportent les affiches réglementaires. Les portes fermées ont un recouvrement suffisant pour éviter les pénétrations d'eau et permettre le montage d'un joint compressible dans le cas où une isolation acoustique serait nécessaire. La cuve comporte des orifices d'évacuation d'eau pour éviter la corrosion de l'enveloppe ; de ce fait, il est interdit d'utiliser pour le transformateur des diélectriques liquides non biodégradables. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.2 3.3.1.4 Équipement électrique Dans tous les cas, l'équipement électrique doit être fixé de telle façon qu'il puisse supporter sans dommage les vibrations d'origines extérieures provenant du transport ou de l'environnement sur le site; il doit aussi présenter une bonne tenue aux efforts nécessités par les manoeuvres d'exploitation. 3.3.1.4.1 PAC 6 Ce poste est alimenté en coupure d’artère. Chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA car le volume et la disposition de ce tableau ont une grande importance pour le refroidissement du transformateur, les manoeuvres courantes d’exploitation et le comportement de l’appareillage en cas de défaut interne. Ils doivent pouvoir abriter : - deux "arrivées-interrupteur" (I) et un départ "protection-transformateur" (P) par interrupteur et fusibles, constitué d’un ensemble monobloc dit "compact" 2I + P ; un transformateur de puissance maximum 1.000 kVA ; l’appareillage BT comprenant un tableau à 8 départs (ou 4 départs pour les transformateurs jusqu’à 400 kVA) ; - un circuit d’éclairage avec prise basse tension ; - un ensemble (circuit + coffret) d’éclairage public accessible sans pénétrer dans le poste ; - un circuit de mise à la terre ; - éventuellement un ou plusieurs détecteurs de défaut. 3.3.1.4.2 PAC 8 Ce poste est alimenté en coupure d’artère. Comme pour le PAC 6 et pour les mêmes raisons, chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA. L'équipement diffère de celui du PAC 6 par : la possibilité d'installer plusieurs "arrivées-interrupteur" (I) et un départ "protectiontransformateur" (P) par interrupteur et fusibles, constitué d’un ensemble non évolutif monobloc dit "compact" ou évolutif dit "modulaire" ( 2I + P, 3I + P, 2I + 2P...) ; la présence éventuelle de la télécommande ou de l’automatisme associé à un ou plusieurs organes de manoeuvres ; 3.3.1.4.3 PAC 10 Ce poste est alimenté en coupure d’artère. Comme pour le PAC 6 et pour les mêmes raisons, chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.3 L'équipement diffère de celui du PAC 8 par la possibilité d’installer dans le tableau HTA un Disjoncteur Réenclencheur en Réseau (D.R.R.). 3.3.2 Poste préfabriqué à encombrement réduit Les postes HTA/BT de distribution publique à encombrement réduit pour les réseaux souterrains sont principalement les Postes Urbains Compacts (PUC) et les Postes Socles (PS). Ils sont prévus pour des puissances de transformateurs pouvant évoluer pour les PUC jusqu'à 1.000 kVA et 160 kVA pour les PS. 3.3.2.1 Mise en oeuvre 3.3.2.1.1 Poste urbain compact (PUC) La mise en place ne doit pas nécessiter d'importants travaux préparatoires et est identique à celle des postes PAC. Elle comporte, en outre, la confection impérative d'un trottoir d'exploitation devant les appareils de manoeuvre et d'un trottoir de propreté autour de l'enveloppe du poste. 3.3.2.1.2 Poste socle (PS) Le poste peut être entièrement préfabriqué ou constitué de deux ou trois éléments préfabriqués assemblés sur place, c'est-à-dire que les unités de transport peuvent être, soit : - le poste complet ; - le socle et un sous-ensemble monobloc comprenant le transformateur, le disjoncteur et l'enveloppe solidaires du transformateur ; - le socle, un sous-ensemble monobloc (comprenant transformateur et disjoncteur) et une enveloppe indépendante. La mise en place doit répondre aux mêmes exigences que celles des postes PAC. 3.3.2.2 Conditions d'exploitation 3.3.2.2.1 Poste urbain compact (PUC) Les opérations courantes d'exploitation : - manoeuvre sur le tableau HTA ; - manoeuvre sur le tableau BT ; - déconnexion des prises de courant 24 kV ; - changement de prise sur le transformateur ; - changement des fusibles HTA ou BT ; - pose du pavé de terre (etc.), doivent être faciles à réaliser. L'accès doit être obtenu sans utilisation d'un outillage spécial. Dans le compartiment BT, un dégagement suffisant doit être prévu pour les mesures à la pince ampèremétrique sur les départs et sur l'arrivée. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.4 Un trottoir d’exploitation d’au moins 70 cm de large est prévu devant le tableau HTA et le tableau BT afin d’effectuer les opérations courantes d’exploitation depuis l’extérieur du poste dans de bonnes conditions de sécurité. Ce trottoir est conçu de telle façon qu'il assure l'écoulement des eaux de pluie vers l'extérieur du poste. Il est recommandé de le prolonger tout autour du poste par un trottoir de propreté, afin d'éviter l'obturation ultérieure des entrées d'air situées en partie inférieure de l'enveloppe. 3.3.2.2.2 Poste socle (PS) Ce type de poste est prévu pour ne nécessiter aucun entretien. Le poste doit être conçu de telle sorte que les opérations courantes d'exploitation (déconnexion des prises HTA, mise en place d'un pavé de terre et des moyens d'essai des câbles, changement de prise sur le transformateur, manoeuvre du disjoncteur BT, mesures sur le départ BT) soient réalisables juste après ouverture des portes. En particulier, la position du disjoncteur basse tension doit permettre : - le raccordement de deux câbles aluminium de 150 mm2 ; - les mesures à la pince ampèremétrique sur ces câbles. L'enveloppe (solidaire du transformateur ou indépendante) doit pouvoir être refermée lorsque les prises de courant sont mises à la terre ou sur les plots de repos. Dans ce cas, l'équipement doit toujours être inaccessible de l'extérieur (degré de protection IP 359 enveloppe fermée). 3.3.2.3 Équipement électrique 3.3.2.3.1 Poste urbain compact (PUC ) Ce poste est alimenté en coupure d'artère. Chaque type de poste est agréé avec un type particulier de tableau HTA car la disposition de ce tableau a une grande importance pour le refroidissement du transformateur, les manoeuvres courantes d'exploitation et le comportement de l’appareillage en cas de défaut interne. Il doit pouvoir contenir : - deux "arrivées-interrupteur" et un départ "protection transformateur" par interrupteur et fusibles, constitué d’un ensemble monobloc (2I + P) ; - un transformateur de puissance maximale 1.000 kVA ; - l’appareillage BT comprenant un tableau à 8 départs (ou 4 départs jusqu’à 400 kVA) ; - un circuit d’éclairage et prise basse tension ; - un ensemble ( circuit + coffret ) d’éclairage public ; - un circuit de protection et de mise à la terre ; - éventuellement un ou plusieurs détecteurs de défaut. Note : Compte tenu des contraintes d’environnement et de dimensions, l’utilisation d’appareillage HTA monobloc est impérative. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.5 3.3.2.3.2 Poste Socle (PS) Ce type de poste comprend 2 modèles 100 et 160 kVA, il est alimenté en simple dérivation au moyen d'une liaison souterraine réalisée en câble à isolation synthétique. L’ensemble monobloc est intégré dans une enveloppe métallique ou en matériau composite qui comprend : - un transformateur de 100 ou 160 kVA équipé de fusibles HTA, raccordé par un ensemble de prises embrochables ; - un disjoncteur BT, de type coffret transformateur sur poteau, autorisant le raccordement de deux câbles BT constituant ainsi deux sorties non indépendantes. Il n'est pas prévu d'armoire d'éclairage public pour le type actuel de poste. 3.3.3 Poste en construction traditionnelle 3.3.3.1 Choix de l'emplacement Le choix de l'emplacement se fait selon les critères décrits au chapitre 3.2.1. 3.3.3.2 Génie Civil 3.3.3.2.1 Poste maçonné en élévation type cabine basse Le poste en élévation, isolé ou accolé à un autre bâtiment, constitue la solution la plus satisfaisante pour l'exploitation de l'ouvrage ; il doit être situé de préférence en bordure de voie. Les dispositions constructives sont détaillées dans la norme NF C 11-201 (§. 5.4.2.2.1.1.1). 3.3.3.2.2 Poste en immeuble Les dispositions constructives sont détaillées dans la norme NF C 11-201 (§.5.4.2.2 et suivants). Le génie civil de ce poste doit tenir compte des contraintes de protection contre les incendies exigées par l'Arrêté interministériel de 1991 et la NF C 17-300 dans son additif A1 qui concerne les postes en immeuble dont les transformateurs contiennent plus de 25 litres d'huile minérale. Les dispositions suivantes doivent être respectées : • Poste en immeuble isolé des autres parties du bâtiment par des parois coupe-feu ≥ 2 heures : - sans ouverture ni traversée vers des locaux occupés ou habités ; - fosse de rétention d'huile ; - lit de cailloux ; Avec des ouvertures ou des traversées vers des locaux occupés ou habités - fosse de rétention d'huile ; - lit de cailloux ; - panneaux automatiques pare-flammes 1/2 heure sur les ouvertures ou traversées. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.6 Poste en immeuble isolé des autres parties de bâtiment par des parois coupe feu <2 heures : - fosse de rétention d'huile ; - pas d'objets combustibles D < 4m ; - lit de cailloux ; - mise hors tension automatique par détection d'incendie. Les postes en immeuble posent des problèmes d’accès au personnel et du matériel, parfois de ventilation du local et présentent toujours un risque de gêne acoustique pour les occupants. Il est recommandé de s’efforcer d’obtenir des locaux dans l’ordre préférentiel suivant : - local en rez-de-chaussée, avec accès direct ; - local en sous-sol accessible par cour extérieure. 3.3.3.3 Équipement électrique Les appareillages et accessoires électriques doivent être conformes aux normes en vigueurs et agréés. La réalisation de l'équipement électrique des postes maçonnés demande de suivre certaines règles dont l'application est également prise en compte par les constructeurs de postes préfabriqués. • Accessibilité de l'équipement La disposition de l'appareillage doit permettre : - le raccordement des câbles HTA et BT en respectant le rayon de courbure des câbles (10 fois le diamètre extérieur du câble) ; - la condamnation et la pose de dispositif de mise à la terre et en court-circuit sur les départs BT consignés ; GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.7 - la mise en place d'un pavé de terre côté HTA ; - les essais de câbles côté HTA et BT ; - la déconnexion des prises de courant 24 kV ; - le changement des fusibles HTA ; - le réglage de la tension HTA du transformateur. La disposition du matériel doit permettre en outre l'aménagement de passages d'accès pour les opérations courantes d'exploitation. Ces passages ont une largeur minimale de 80 cm et ce, compte tenu du débattement maximum des poignées de manoeuvre; ces dispositions s'appliquent uniquement aux tableaux BT et HTA. • Schéma électrique Ces postes sont équipés généralement : - - de plusieurs « arrivée-interrupteur » (I) et un « interrupteur-fusibles » (P) protectiontransformateur, constitué soit d’un ensemble non évolutif monobloc dit « compact » soit évolutif dit « modulaire » (2I + P, 3I + P, 4I + P, 2I + 2P.....) ; de un ou plusieurs transformateurs d’une puissance à choisir dans la gamme normalisée ; de l’appareillage BT comprenant un ou plusieurs tableaux à 8 départs (ou un tableau 4 départs jusqu’à 400 kVA) ; - d'un circuit d’éclairage et prise basse tension ; - d'un ensemble (circuit + coffret) d’éclairage public ; - d'un circuit de protection et de mise à la terre ; - d'un ou plusieurs détecteurs de défaut ; - d'un ensemble de télécommande ou d’un automatisme associé aux organes de manoeuvres ; - d'un jeu d'affiches réglementaires. Le local doit pouvoir recevoir, par transformateur installé, un tableau basse tension à encombrement réduit (TR) 1 800 A . Suivant l'évolution prévisible de la puissance installée un tableau 800 A ou 1 200 A pourra être mis en place en première étape. 3.3.3.3.1 Tableaux HTA La connexion au réseau HTA sera réalisée par câbles unipolaires à isolation synthétique de section 95, 150 ou 240 mm2, homogène avec celles des câbles du réseau existant ou à venir. Le raccordement des câbles aux cellules réseaux sera réalisé soit par prises de courant 400 A 24kV, soit par extrémités simplifiées avec, dans ce dernier cas, emploi de cosses cuivre-aluminium. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.8 3.3.3.3.2 Liaison HTA entre la cellule protection et le transformateur La liaison est réalisée en câbles unipolaires à isolation synthétique de section 50 mm2 en aluminium. Dans le cas de l'alimentation d'un poste satellite, la liaison pourra être réalisée en câbles unipolaires de section 95 mm2 ou 50 mm2 mais devra comporter outre les conducteurs de phase, un conducteur de terre qui assurera l'interconnexion des masses du poste principal et du poste satellite. Lors du remplacement du transformateur, la liaison pourra être maintenue hors sol par un dispositif approprié. 3.3.3.3.3 Raccordement HTA au transformateur Il est réalisé au moyen de prises de courant 24 kV du modèle 250 A. Dans le cas où le local transformateur est séparé de l'appareillage HTA, la partie transformateur devra comporter des plots de mise à la terre et en court-circuit, dans tous les autres cas, ces plots sont à proscrire. 3.3.3.3.4 Transformateur HTA/BT Le transformateur est du type cabine, muni de traversées HTA pour prises de courant 24 kV et de sorties BT par passe-barres à partir d'une puissance de 250 kVA. Il doit être conforme aux normes NF C 52-100 et NF C 52-112. La puissance du transformateur sera choisie dans la gamme suivante : 100, 160, 250, 400, 630 ou 1000 kVA. 3.3.3.3.5 Liaisons BT La liaison du transformateur au tableau BT doit être réalisée en câbles unipolaires à âme aluminium isolés au polyéthylène réticulé conformes à la norme NFC 32.321 (série U-1000 AR 02V). Les liaisons à retenir sont les suivantes : Liaison en 240 mm2 de section : • 2 câbles par phase pour un transformateur jusqu'à 630 kVA ; • 4 câbles par phase pour un transformateurs de 1.000 kVA. Liaison en 630 mm2 de section : • 1 câble par phase pour un transformateur de 630 kVA ; • 2 câbles par phase pour un transformateur de 1.000 kVA. Le nombre de câbles pour le conducteur neutre peut être réduit de moitié. Les câbles seront raccordés côté transformateur d'une part et côté tableau BT d'autre part au moyen de cosses cuivre-aluminium. La liaison allant du transformateur au tableau BT doit être prévue pour pouvoir supporter l'installation des différents types de transformateurs envisagés dans l'avenir. Elle doit en outre absorber les GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.1 vibrations du transformateur, pour cette raison les câbles ne doivent pas être posés jointivement. Cette liaison ne doit pas engendrer d’effort mécanique sur l’appareillage BT. 3.3.3.3.6 Appareillage BT L'appareillage BT est constitué d'éléments de tableau réduit et comporte suivant la puissance à desservir : • un tableau TR 800 A et 4 départs pour un transformateur jusqu'à 400 kVA (400 V) ; • un tableau TR 1 200 A et 8 départs pour des transformateurs jusqu'à 630 kVA ; • un tableau TR 1 800 A et 8 départs pour les transformateurs jusqu’à 1 000 kVA ; Dans tous les cas en étape finale, la place doit être réservée pour un tableau TR 1 800 A. Selon la disposition de l'appareillage dans le poste des écrans supplémentaires peuvent être nécessaires pour assurer la sécurité du personnel (à l'arrière du tableau par exemple) : ils doivent être réalisés en matériaux isolants. 3.3.3.3.7 Départs BT Les câbles des départs BT seront raccordés sur les départs monoblocs par des cosses cuivrealuminium; il n'est pas utile de prévoir une autre fixation des câbles BT sur le châssis du tableau. Les conducteurs doivent être épanouis pour permettre d'effectuer dans de bonnes conditions, des mesures à la pince ampèremétrique. La connexion au réseau BT sera réalisée en câbles multipolaires de section inférieure ou égale à 240 mm2 à isolation synthétique conformes à la norme NF C 33-210. Note : La première installation de départs monoblocs sur le tableau BT doit être réalisée de la droite vers la gauche. En effet cette opération est généralement effectuée hors tension et on limite ainsi les risques lors de l’installation ultérieure de nouveaux départs BT sous tension. 3.3.3.3.8 Autres installations électriques BT La tension d'isolement des matériels basse tension du poste par rapport à la masse doit être au moins de 10 kV à la fréquence industrielle pendant une minute et de 20 kV en choc de foudre normalisé (1,2/50 µs) ; le tableau BT correspond par spécification à cette exigence ; des précautions (supports isolants, distances) doivent être prises lors du montage afin que la tenue prescrite soit respectée pour l'ensemble de l'installation constituée de l'appareillage, des raccordements et des canalisations. L'éclairage du poste est commandé par un interrupteur de préférence fin de course actionné par l'ouverture de la porte du poste ; cet éclairage comprend une protection électrique du type HPC située sur le tableau BT. Son raccordement, en amont de l'interrupteur général BT, se fait au moyen de câbles isolés en cuivre de 2 x 2,5 mm2 de section, conformes à la norme NF C 32-320 (série U 1000 R12N) ou à la norme NF C 32-321 (série U 1000 R02V). Une prise de courant (2P) sans broche de terre 16 A-230 V peut être mise dans le poste et alimentée à partir du circuit d'éclairage. L'appareil de coupure général (ACG) de l'éclairage public est généralement placé sur le tableau BT du poste; cet appareil comprend une protection électrique de type HPC. Il est raccordé en aval de l'interrupteur du tableau BT au moyen de câbles isolés en cuivre de 2 x 25 mm2 ou 4 x 25 mm2. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.2 Les postes raccordés sur un réseau en coupure d'artère doivent pouvoir être équipés d'un dispositif de détection et de signalisation lumineuse des défauts HTA, visible de l'extérieur et d'un modèle agréé. 3.3.3.3.9 Coffret d'alimentation de l'éclairage public Selon le schéma, un ou deux coffrets seront utilisés, le ou les coffret(s) seront, dans la mesure du possible encastré(s) dans l’enveloppe : Les dimensions de chaque coffret, aussi réduites que possible, ne devraient pas dépasser : Hauteur : 485 mm - Largeur : 350 mm - Profondeur : 181 mm. - il doit être réalisé en matériaux isolants, l'accès au coffret est extérieur au poste (I'IP 359 doit être respecté coffret ouvert ou fermé) ; - les départs des câbles EP peuvent être situés soit à l'extérieur du poste soit encastrés dans l'enveloppe ou bien à l'intérieur sous protection mécanique; - toutes les opérations d'entretien ou de modification des installations d'éclairage public doivent pouvoir être réalisées sans pénétrer dans le poste et sans en diminuer le degré de protection ; - toutes dispositions constructives doivent être prises pour que les tensions d'isolement des matériels par rapport à la masse HTA soient de 20 kV choc et 10 kV 50 Hz pendant une minute ; - devant le coffret, un espace d'exploitation sera réservé. 3.3.3.4 Mises à la terre 3.3.3.4.1 Circuit de terre des masses Le circuit de terre est constitué par un conducteur nu en cuivre de 30 mm 2 de section minimum. Les masses des appareils sont connectés individuellement au conducteur principal de terre par l'intermédiaire de conducteurs cuivre de 30 mm2 de section minimum. Il n’y a pas de barrette dans le circuit de mise a la terre des masses. Au point de raccordement de la prise de terre, le circuit comporte une borne en cuivre de 12 mm de diamètre et de 40 mm de longueur destinée à permettre la mesure de la résistance de terre et le raccordement d'un dispositif amovible de mise à la terre et en court-circuit. Note : La section minimale de 30 mm² est donnée en référence au document du Comité Technique TC 112 du CENELEC. Cette section n’étant pas proposée actuellement par les fabricants de câbles en cuivre, l’utilisation de conducteurs de 29 mm² de section pour les conducteurs nus et de 35 mm² de section pour les conducteurs isolés est admise. 3.3.3.4.2 Éléments à relier au circuit de terre des masses - les écrans des câbles HTA ; GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.3 - éventuellement, le conducteur de terre des câbles HTA ; - le tableau HTA à partir d'une des bornes prévues à cet effet ; - la cuve du transformateur ; - le châssis des tableaux BT ; - les chemins de câbles métalliques ; - l'armature du radier ; - éventuellement les bornes de terre des transformateurs de mesure, condensateurs, etc. Note : - une ceinture équipotentielle est exigée pour les postes métalliques, les PUC et les postes socles ; ceci implique que les portes d’accès et les grilles d'aération soient systématiquement reliées au circuit de terre des masses. actuellement, il n’est pas demandé de boucle équipotentielle autour des postes maçonnés, les portes d’accès et les grilles d’aération de ces postes ne doivent donc pas être reliés intentionnellement au circuit de terre des masses. 3.3.3.4.3 Mise à la terre du neutre BT - Poste préfabriqué, maçonné (en élévation ou enterrés), si la résistance du circuit de terre des masses est : * au plus égale à 1 ohm : le neutre est relié au circuit de terre des masses du poste. La mise à la terre du neutre sera dans ce cas sur la barre de liaison du neutre du tableau BT qui se trouve en aval de l’interrupteur BT ; * supérieure à 1 ohm : la mise à la terre du neutre est séparée électriquement de celles des masses du poste ; elle est effectuée sur chaque départ BT à l'extérieur du poste et à une distance fonction de la résistivité du sol et à minima supérieure à 8 m de la prise de terre des masses. Dans le cas où il est difficile d'obtenir une valeur de la résistance de terre du neutre BT satisfaisante, on peut compléter la mise à la terre du neutre sur les départs par une prise de terre supplémentaire raccordée sur la barre de liaison du neutre du tableau BT. Dans ce cas on utilisera un câble en cuivre du type U 1.000 R02V de 35 mm2 de section ; la prise de terre sera reportée à une distance minimale de 8 mètres par rapport à la prise de la terre des masses. - Poste socle : dans tous les cas et quelques fois la valeur de la résistance du circuit de terre des masses, la mise à la terre du neutre est séparée électriquement de celle des masses du poste, elle est réalisée sur chaque départ BT et à une distance fonction de la résistivité du sol et à minima supérieure à 8m de la prise de terre des masses, en général au niveau du 1er support ou coffret. - Postes en immeuble, si la résistance du circuit de terre est : * au plus égale à 1 ohm : le neutre est relié au circuit de terre des masses du poste et du bâtiment ; * supérieure à 1 ohm : deux cas sont à envisager : - si le réseau BT ne s’étend pas en dehors de l’immeuble, le neutre est relié au circuit de terre des masses du poste et du bâtiment, - si le réseau BT s’étend en dehors de l’immeuble, la mise à la terre du neutre est séparée de la terre des masses. Cette séparation est généralement très difficile à réaliser. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.4 La réalisation d'une prise de terre séparée pour le neutre est toujours possible en reportant assez loin du bâtiment la prise de terre au moyen d'une liaison en câble cuivre isolé type U 1.000 RO2V de section 35 mm2. La séparation entre masses du poste et masses des installations des clients est toujours illusoire car il existe des liaisons de fait par les ossatures du bâtiment, il n'y a donc pas d'autre solution que de relier la terre des masses à la boucle à fond de fouille de l'immeuble. 3.3.3.4.4 Réalisation de la prise de terre des masses - Poste préfabriqué, socle, maçonné en élévation ou en terre : en fond de fouille et avant tous travaux éventuels de bétonnage, mettre un conducteur en cuivre nu de section minimale 30 mm2 ; - Poste en immeuble : le circuit de terre du poste est relié à la boucle à fond de fouille de l'immeuble par un câble de cuivre de section minimale 30 mm2. Note : Le cuivre ne doit pas être en contact direct avec le béton, la protection sera assurée par exemple : - par une gaine type thermorétractable lorsque le conducteur cuivre traverse la dalle de béton, - par une couche de matériaux (terre, sable) lorsque le conducteur cuivre est situé sous la dalle béton. 3.3.3.4.5 Circuits de protection et de mise à la terre des postes HTA/BT GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.5 (1) Cet emplacement permet le raccordement du neutre dans le cas particulier où la résistance de mise à la terre des masses, reliée à la terre du neutre est <1 Ohm. Le point de mesure de la terre du neutre : - est placé le plus près possible du tableau BT tout en restant facilement accessible ; - a une tenue diélectrique de 10kV - 50 Hz - 1 mn - et 20 kV choc ; - comporte une borne lisse en cuivre ou laiton de diamètre 12mm et longueur 40 mm ; - permet la liaison éventuelle en 30 mm2 Cu - nu avec le dispositif de raccordement des masses à la terre. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.3.6 3 .4 CRITERES DE CHOIX D’UN TYPE DE POSTE Pour des raisons de sécurité et de facilité d'exploitation notamment en cas de dépannage on choisit en priorité, quand cela est possible, un type de poste permettant d'effectuer les manoeuvres à l'abri des intempéries. La création d’un nouveau poste HTA/BT de distribution publique résulte : - soit de l’arrivée d’une charge nouvelle importante due à la création d’une zone d’activité, d’un lotissement ou d’un client particulier (accroissement en surface) ; - soit de l’évolution normale des charges existantes provoquant une contrainte sur le réseau dont la résolution ne peut être apportée que par l’implantation d’un nouveau point de transformation (accroissement en profondeur). Le choix du type de poste et de son mode de raccordement est subordonné à l’étude d’un certain nombre de critères ; toutefois certaines configurations restent imposées par les circonstances. 3.4.1 Evolutivité de la charge Le niveau de charge du (des) nouveau(x) client(s) à raccorder et/ou le seuil de charge existante à reprendre détermine la puissance du transformateur à prévoir. Ce seul élément permet déjà de situer le type de poste à envisager : - Poste socle (1), - PUC, PAC 6, 8 ou 10 (2). (1) La solution Poste socle (PS) n’est à retenir que si les autres critères le permettent (structure du réseau cf. du §2.2.4.1, respect du nombre maximum de boites tangentes admissibles, possibilité de réalimentation). Elle correspond en général à une zone de faible densité et non évolutive. (2) En zone dense, des solutions en immeuble peuvent se révéler indispensables. Les postes maçonnés ou enterrés sont considérés comme exceptionnels par leur relative complexité de réalisation. 3.4.2 Evolutivité de la zone à desservir On tiendra compte, par ailleurs, d’un taux d’évolution moyen annuel des charges sur la zone considérée de façon à pérenniser la solution pendant une durée suffisante (à déterminer par un calcul technico-économique) ainsi que des éventuels programmes de développement prévus, notamment pour les zones d’activités et les lotissements. La connaissance des schémas directeurs des réseaux HTA constitue à cet égard une aide indispensable. Ces informations peuvent conduire à prévoir, par exemple, un génie civil répondant au besoin final que l’on équipera dans un premier temps en simplifié (prévision d’un passage ultérieur en coupure d’artère, par exemple). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 3.4.1 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.4.3 Sensibilité des clients aux coupures d'alimentation Le niveau de sensibilité des clients aux coupures conditionne le positionnement et le mode de raccordement du poste sur le réseau (dérivation, tronçon d’ossature) ainsi que le type de poste et les matériels d’émergence à lui associer éventuellement. 3.4.4 Nature du réseau de proximité La situation géographique du futur poste par rapport au réseau HTA existant, sur lequel est envisagé le raccordement, détermine également le positionnement et le mode de raccordement sur le réseau (dérivation, coupure d’artère) et, par voie de conséquence, le type de poste à retenir (cf. chapitre 2 du Guide § 2.1.3). Si les travaux se situent dans une zone dense où les postes existants sont raccordés en coupure d’artère, on privilégiera ce mode de raccordement afin de conserver une cohérence d’ensemble de l’exploitation et du niveau de qualité de réalimentation. Si on se trouve dans une zone moins dense où le critère « puissance » ne nécessite pas un génie civil important, le raccordement en coupure d’artère, ne s’impose pas (sauf contrainte spécifique de qualité de réalimentation occasionnée par une trop grande distance entre deux points de coupure de l'artère par exemple). On choisira alors un raccordement en dérivation, en prévoyant, éventuellement ( en fonction des critères qualité et du schéma de structure ) la mise en place associée sur l’ossature d’un organe de coupure manuel ou télécommandé permettant de respecter les contraintes de réalimentation des clients de l'ensemble du départ concerné. 3.4.5 Besoin d’équipement en télécommande ou automatisme La structure du réseau et l’optimisation de l’exploitation, pour atteindre les seuils de qualité souhaités par les clients, conduisent à prévoir l’installation d’un certain nombre d’organes de coupure télécommandés, notamment en tronçonnement de l’ossature. Cette nécessité peut conduire (en complément des matériels spécifiques sans fonction transformation disposés par ailleurs sur l’ossature) à saisir l’opportunité d’un génie civil de poste pour y implanter un organe de coupure télécommandé ou un disjoncteur réenclencheur en réseau (DRR). Cela impose d’opter pour un génie civil permettant l’installation des matériels correspondants (matériel HTA et contrôle commande de type coffret ITI, PASA ou contrôle commande DRR). PASA : permutateur automatique de sources d’alimentation. 3.4.6 Grilles d’aide au choix du type de poste Compte tenu des caractéristiques des différents types de postes, le tableau ci-après peut constituer une aide au choix à ne considérer que comme un outil permettant une première approche du problème et, en aucun cas, comme un support absolu de décision. Le choix final résulte, en effet, d’une étude complète prenant en compte tous les critères évoqués ci-dessus. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 3.4.2 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 CRITERES D’AIDE AU CHOIX DU TYPE DE POSTE Poste Socle 100 kVA Poste avec appareillage HTA 160 kVA PUC, PAC 6, PAC 8, PAC 10, Poste maçonné ou en immeuble I – Evolutivité de la charge en kVA P ≤ 100 à prévoir si le réseau est en coupure d’artère possible 100 < P ≤ 160 possible 160 < P ≤ 1000 OUI II – Evolutivité de la zone à desservir - pas d’évolution - moyenne possible à prévoir si le réseau est en coupure d’artère envisageable sous réserve envisageable sous réserve d’un calcul technico-économique d’un calcul technico-économique - forte OUI III - Sensibilité des clients aux coupures d’alimentation - faible - moyenne FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page : 3.4.3 possible à prévoir si le réseau est en coupure d’artère possible sous réserve de pouvoir mettre en oeuvre rapidement des moyens de réalimentation à prévoir si le réseau est en coupure d’artère - forte A minima schéma coupure d’artère PUC, PAC 6 - zone très sensible Envisager en plus l’installation de télécommande ou d’automatisme dans le poste ou sur d’autres postes du départ HTA IV - Nature du réseau HTA - Antenne ou dérivation non évolutive - Antenne évolutive en coupure d’artère - Coupure d’artère non évolutive possible Appareillage HTA si P > 160 kVA Envisageable sous réserve de calcul technico-économique Appareillage HTA si P > 160 kVA PAC 6 ou PUC (pas de 3° dérivation ni de télécommande) - Coupure d’artère évolutive (3° direction et/ou télécommande) - Coupure d’artère évolutive et/ou DRR PAC 8 ou PAC 10 - Poste maçonné ou en immeuble PAC 10 - Poste maçonné en immeuble 3.4.7 Choix du type d’appareillage HTA CRITERES DE CHOIX TABLEAU MONOBLOC TABLEAU MODULAIRE IMPERATIF A EXCLURE - Environnement sévère - Inondabilité - PUC - PAC 6 - Dimensions réduites A PRIVILEGIER EXAMINER en particulier Examiner les conditions de manoeuvres, les accès aux conducteurs - Direction HTA supplémentaire - Motorisation (télécommande d’un tableau existant) - Ajout possible d’un DRR - les conditions de manoeuvre, - le voisinage du tableau BT POSSIBLE si la direction supplémentaire est prévue à l’installation A PRIVILEGIER CHOIX INDIFFERENT CHOIX INDIFFERENT A EXCLURE IMPERATIF FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 Page : 3.4.4 CHAPITRE 4 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 27.05.99 Page : 3.4.4 4. QUATRIEME CHAPITRE : LES RESEAUX SOUTERRAINS ET BRANCHEMENTS BASSE TENSION (BT) 4.1 4.2 GENERALITES 4.1.1 Définition 4.1.2 Choix des matériels 4.1.3 Conditions de qualité de service 4.1.4 Causes d’indisponibilité 4.1.5 Notion de secours STRUCTURE DES RESEAUX ET BRANCHEMENTS 4.2.1 Structure des réseaux basse tension 4.2.2 Structure des branchements 4.2.2.1 Branchements individuels à puissance limitée (3 à 36 kVA) 4.2.2.1.1 Dimensionnement des canalisations desservant des logements sans chauffage électrique 4.2.2.1.2 Dimensionnement des canalisations desservant des logements avec chauffage électrique 4.2.2.1.3 Choix de la section des conducteurs de branchements 4.2.2.1.4 Principes généraux 4.2.2.2 Branchements individuels à puissance surveillée (36 à 250 kVA) 4.3 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 4.3.1 Câbles BT souterrains 4.3.1.1 Câbles de réseaux 4.3.1.2 Câbles de branchements 4.3.1.3 Câbles de téléreport 4.3.2 Accessoires de jonction, de dérivation et de terminaison 4.3.2.1 Jonction-dérivation à écran métallique pour câbles multipolaires 4.3.2.2 Bouts perdus thermorétractables pour extrémités de câbles 4.3.2.3 Remontées aérosouterraines 4.3.2.4 Émergences de réseaux souterrains 4.3.2.4.1 Fausses coupures ou étoilements en socles de coffrets de branchements 4.3.2.4.2 Le raccordement émergent modulaire basse tension (REM BT) 4.3.2.4.3 Coupure en coffret 4.3.2.5 Émergences de branchement collectif ou individuel 4.3.2.5.1 Branchements collectifs d’immeubles 4.3.2.5.2 Branchements individuels de faible puissance (3 à 36 kVA) 4.3.2.5.3 Branchements individuels de moyenne puissance (36 - 250 kVA) 4.3.3 Accessoires de téléreport 4.3.3.1 Les barrettes de connexion de bus 4.3.3.2 Le boîtier et l’embase de téléreport 4.3.3.3 Le concentrateur de téléreport 4.3.3.4 L’interface de sécurité intrinsèque 4.3.3.5 Les compteurs électroniques ou électromécaniques équipés de téléreport 4.4 MISE EN OEUVRE DES MATERIELS 4.4.1 Câbles et accessoires GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.0.1 4.4.1.1 Conditions générales de pose des câbles BT 4.4.1.2 Pose traditionnelle 4.4.1.3 Pose sans tranchée 4.4.1.4 Confection des accessoires de terminaison de jonction et de dérivation 4.4.2 Émergences de réseaux souterrains 4.4.2.1 Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil 4.4.2.2 Raccordement électrique 4.4.3 Insertion des projets dans la structure existante 4.4.3.1 Extensions individuelles souterraines de faible puissance 4.4.3.2 Extension individuelle de moyenne puissance 4.4.3.3 Équipements collectifs : lotissements et immeubles 4.4.3.4 Renforcement des réseaux par création de poste HTA/BT ou renforcement de la capacité des conducteurs 4.4.3.5 Projets d’améliorations esthétiques par mise en souterrain 4.4.3.6 Réalisation d’un réseau sous fourreaux 4.4.4 Voisinage avec les autres réseaux 4.4.5 Mises à la terre 4.4.5.1 Mises à la terre des réseaux BT souterrains 4.4.5.2 Mises à la terre de l’écran du câble de téléreport 4.5 PROTECTION DES RESEAUX BASSE TENSION 4.5.1 Le rôle des protections du réseau basse tension 4.5.2 La protection des points de livraison individuels 4.5.2.1 Branchements à puissance limitée 4.5.2.1.1 Disjoncteurs de branchements à puissance limitée 4.5.2.1.2 Fusibles d’accompagnement des disjoncteurs de branchement (Fusibles AD) 4.5.2.1.3 sélectivité disjoncteur-fusibles AD 4.5.2.2 Branchements à puissance surveillée 4.5.2.2.1 Appareil général de coupure et de protection 4.5.2.2.2 Fusibles d’accompagnement 4.5.3 Branchements collectifs d’immeubles 4.5.4 Poste de transformation HTA/BT 4.5.4.1 Fusibles HPC 4.5.4.2 Disjoncteur général basse tension 4.5.4.3 Protection par fusibles en amont du transformateur 4.5.5 Tableaux pratiques de coordination GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.0.5 4. QUATRIEME CHAPITRE : LES RESEAUX SOUTERRAINS ET BRANCHEMENTS BASSE TENSION (BT) 4 .1 GENERALITES 4.1.1 Définition Un réseau de distribution basse tension, issu d’un poste de distribution publique, comprend : • un ou plusieurs départs issus chacun de son organe de protection individuel : fusibles du tableau basse tension ou coffret disjoncteur basse tension (actuellement, sur un poste sur poteau équipé d’un coffret disjoncteur, le départ est constitué d’une ou de deux sorties) ; • des conducteurs souterrains ou aériens constituant chacun des départs ; • des branchements collectifs d’immeubles ; • des branchements individuels de moyenne puissance (36 à 250 kVA) raccordés sur les départs (36 à 120 kVA) ou directement depuis le poste de transformation pour les puissance supérieures ou les puissances évolutives risquant de dépasser le seuil de 120 kVA ; • des branchements individuels de faible puissance (3 à 36 kVA) ; • des boîtes souterraines de jonction, de dérivation ou de branchements ; • des émergences de câbles souterrains permettant leur tronçonnement (coupure ou fausse coupure) et éventuellement les raccordements de branchements. Bien que ce chapitre ne concerne que les réseaux souterrains, il sera tenu compte des structures mixtes comportant des tronçons aériens et des tronçons souterrains, notamment en ce qui concerne la coordination des protections. 4.1.2 Choix des matériels Les matériels mis en place sur le réseau sont d’un modèle ou d’un type agréé, conformément au paragraphe 1.3 de la norme NF C 11-201. On entend par matériel d’un modèle ou d’un type agréé, un matériel choisi par le maître d’ouvrage, en commun avec le distributeur exploitant le réseau si celui-ci n’est pas le maître d’ouvrage. Le distributeur peut établir des listes de matériels qu’il reconnaît aptes à l’exploitation. 4.1.3 Conditions de qualité de service La norme NF EN 50160, l’arrêté interministériel du 29 mai 1986 concernant la tension normalisée de desserte et les dispositions correspondantes des cahiers des charges annexés aux conventions de concession de distribution de l’énergie électrique définissent les caractéristiques de l’énergie distribuée en fréquence et en tension, ainsi que les conditions générales de service. Ainsi, les structures de réseaux et les matériels utilisés doivent-ils permettre de limiter au maximum l’étendue et la durée d’indisponibilité des ouvrages en cas d’incidents ou de travaux. En particulier, le réseau doit être conçu pour faciliter les interventions sous tension et la mise en oeuvre des moyens de réalimentation de secours. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.1.1 4.1.4 Causes d’indisponibilité Elles sont de deux natures : • pour travaux (opérations d’ordre électrique ou non électrique) ; • sur incidents (dus, par exemple, aux surcharges, aux défaillances de matériel ou aux interventions de tiers). Elles peuvent aussi provenir d’incidents ou de travaux sur les ouvrages amont. 4.1.5 Notion de secours On appelle secours le moyen de pallier l’indisponibilité, soit pour travaux, soit pour incidents sur un des éléments constitutifs de l’ouvrage. Les indisponibilités pour travaux seront réduites au strict nécessaire par un recours de plus en plus large aux travaux sous tension, sauf impossibilité technique de respecter les Conditions d’Exécution du Travail (CET) prévues (exemple : déconnexion en charge d’un câble réseau sur une grille de fausse coupure ne permettant pas la mise en place d’un shunt). Le secours peut être obtenu de plusieurs manières : • soit en faisant appel aux autres éléments actifs, à condition qu’ils possèdent tous une marge de capacité de charge ou de surcharge suffisante pour pallier l’indisponibilité de l’élément actif défaillant. On parle dans ce cas de secours intégré ; • soit en faisant appel à un ou plusieurs éléments maintenus en réserve qui se substituent à l’élément actif défaillant. On parle dans ce cas de secours spécialisé ; soit en faisant appel à des moyens extérieurs de réalimentation tels que groupes électrogènes, câbles provisoires, ensembles de transformation mobiles permettant la reprise de l’alimentation des usagers pendant la réparation de l’élément défectueux. On parle dans ce cas de secours externe. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.1.2 4 .2 STRUCTURE DES RESEAUX ET BRANCHEMENTS 4.2.1 Structure des réseaux basse tension En basse tension, la mise en place d’éléments de secours spécialisés est très rarement envisagée, les besoins de haute qualité des clients étant le plus souvent couverts par des moyens autonomes. Néanmoins, les exigences de qualité croissante des clients nécessitent des délais de réalimentation courts et imposent d’avoir recours, soit à un secours intégré, soit à un secours externe en cas d’incidents sur les câbles. En effet, les délais de recherche de défaut et de dépannage sont souvent supérieurs à 24 heures. Les dispositions préconisées pour répondre à cette attente, tout en cherchant à optimiser les dépenses d’investissements nécessaires, sont : • une structure radiale en antenne, pouvant évoluer, au fur et à mesure des opportunités, vers une structure bouclable de poste à poste ou entre départs voisins : Ces possibilités de reprise, évolutives au cours de la vie du réseau, induisent la nécessité d’un câble homogène de forte section, limitant les contraintes de transit en secours. De plus, la pose d’un câble de section supérieure entraîne généralement un surcoût relativement faible. En conséquence, le réseau doit être réalisé, sauf cas particuliers, en section unique de 150 mm2 Alu, capable de desservir 235 kVA en 400 V en régime permanent d’hiver, soit 340 A. La structure est généralement en antenne. Le passage en boucle ouverte sur un autre départ n’est mis en oeuvre qu’à l’occasion de travaux ou pour des cas particuliers (clients très sensibles aux coupures longues) et si cela n’occasionne que des surcoûts faibles. Pour la simplicité du schéma, on s’efforcera de limiter les possibilités de bouclage par départ à un point de réalimentation, même si celui-ci ne peut assurer la totalité de la reprise à la pointe. • un tronçonnement du réseau, permettant : . l’élimination du tronçon en défaut ; . la reprise de l’alimentation en amont du tronçon en défaut par le départ ; . la reprise de l’alimentation aval par bouclage sur un départ de secours ou mise en place de moyens autonomes de réalimentation ; . la reprise des habitations raccordées sur le tronçon en défaut par des câbles souples de réalimentation provisoire raccordés sur la source amont ou sur la source aval ci-dessus. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.1 Un tronçonnement du réseau par coupure ou fausse coupure accessible dans des émergences est nécessaire pour permettre la reprise de l’alimentation des clients raccordés directement sur un tronçon en défaut par des moyens de secours. Dans l’état actuel de la technique, il est souhaitable, pour maîtriser les temps d’intervention correspondants, de limiter la puissance globale des raccordements directs sur un tronçon à 120 kVA, et la distance maximum entre les coffrets de livraison de l’énergie par raccordement direct et le point de sectionnement le plus proche à environ 50 m : coffret de sectionnement coffret de sectionnement 50 m brcht 50 m brcht brcht Puissance totale desservie < 120 kVA brcht brcht brcht • Cas particuliers : Lorsque de fortes puissances et(ou) des charges distantes sont à desservir, l’emploi d’un câble de 240 mm2 de section peut être rendu nécessaire par : . le niveau de pertes par effet joule ou le niveau de chute de tension ; . le dépassement de la capacité des câbles, notamment si celle-ci est réduite par un parcours parallèle de plusieurs câbles induisant des contraintes d’échauffement. A l’inverse, la desserte de faible puissance dans des rues en impasse sans possibilité de développement ultérieur peut conduire à l’emploi de câble 95 mm 2 Alu. Le câble de 50 mm2, de moins en moins utilisé, peut présenter une solution intéressante pour assurer la réalisation de branchements susceptibles de dépasser les chutes de tension réglementaires (branchements longs). Les caractéristiques des émergences utilisables sont détaillées au chapitre 4.4.2. A titre d’exemple, le schéma ci-après image la structure correspondante . GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.2 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 INVENTAIRE DES STRUCTURES ET MATERIELS DE RESEAUX SOUTERRAINS BT ( exploité en antenne et en boucle ouverte) POSTE A POSTE C TB TB réseau aérien S-22 TB TB ECP 3D TJ REM BT ou FC TB S-22 et S-18 TB TB REM BT ou FC S-22 REM BT S-22 REM BT ou FC TB TB REM BT ou FC REM BT ou FC S-22 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.3 S-22 Immeuble TB ECP 3D S-19 ou S-20 (C400-P200) S-18 : étoilement branchement tarif bleu S-19: coffret de livraison Tarif Jaune S-22 : coffret individuel brcht tarif bleu (petite taille) S-20 : coffret individuel brcht tarif bleu S-12 et S-13 : coffret sectionnement/protection Immeuble FC : fausse coupure AC : armoire de coupure 4 directions REM BT : raccordement émergent modulaire basse tension ECP 3D : ensemble de coupure et de protection à 3 directions en coffret spécifique C400-P200 :ensemble de coupure ou de protection à 2 directions en coffret S-20 TB : Client au tarif bleu TJ TJ Légende TJ : Client au tarif jaune TJ S-12 ou S-20 (C400-P200) S-19 ou S-20 (C400-P200) bouclage futur suivant opportunité REM BT ou FC réseau souterrain 150 mm 2 Alu réseau aérien brcht 35 à 95 mm REM BT ou FC 2 REM BT ou AC POSTE B point de coupure ouvert en exploitation normale 4.2.2 4.2.2.1 Structure des branchements Branchements individuels à puissance limitée (3 à 36 kVA) 4.2.2.1.1 Dimensionnement des canalisations desservant des logements sans chauffage électrique Sauf cas particuliers, les canalisations des branchements des habitations individuelles desservant des logements sans chauffage électrique sont dimensionnées pour 12 kVA. Le maître d’ouvrage et le distributeur se concertent pour retenir un autre dimensionnement lorsque des besoins supérieurs sont identifiés ou prévisibles. Dans tous les cas, la puissance minimale de dimensionnement est au moins égale à celle prévue dans la norme NF C 14-100 : Local ou logement Puissance en kVA 3 Local annexe non habitable 6 Logement de 1 à 3 pièces principales 9 Logement de 4 à 6 pièces principales 12 Logement de 7 pièces principales et plus * ne sont pas comptées comme pièces principales les cuisines, salles d’eau, W-C, dégagements, volumes de rangement. 4.2.2.1.2 Dimensionnement des canalisations desservant des logements avec chauffage électrique Sauf cas particuliers, les canalisations des branchements des habitations individuelles équipées de chauffage électrique sont dimensionnées pour 18 kVA. Le maître d’ouvrage et le distributeur se concertent pour retenir un autre dimensionnement lorsque des besoins supérieurs ou nettement inférieurs sont identifiés ou prévisibles. 4.2.2.1.3 Choix de la section des conducteurs de branchements La section des conducteurs de branchement sera choisie en tenant compte : . de la puissance de dimensionnement ; . de la longueur électrique du branchement de façon à respecter la chute de tension maximale retenue par la norme NF C 14-100, soit 2 % (foisonnement et cas particuliers : voir norme NF C 14-100). Pour un dimensionnement de 3 à 18 kVA, le branchement est de préférence monophasé. En tant que besoin, le mode d’alimentation, monophasé ou triphasé, fera l’objet d’un choix commun entre le demandeur et le concessionnaire, fonction notamment de la puissance à desservir au point de livraison en cause, des caractéristiques du réseau et de l’équipement du client. Pour les puissances supérieures, le branchement est triphasé. Le point de livraison de l’énergie se situe aux bornes en aval de l’appareil général de coupure et de protection « A.G.C.P » : disjoncteur, interrupteur, fusibles. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.4 4.2.2.1.4 Principes généraux Les principes généraux concernant la réalisation des branchements individuels neufs sont : . la mise à la disposition des clients, à l’intérieur des habitations, des informations de comptages et de l’A.G.C.P ; . l’accessibilité permanente du distributeur à un organe de coupure et de protection permettant l’élimination du branchement en défaut pour assurer la pérennité du fonctionnement du réseau ; . la possibilité de relève ou de programmation du compteur à distance sans intervention chez le client. Aussi, les différents éléments constitutifs correspondants sont : . un panneau de contrôle, à l’intérieur des habitations, comprenant le disjoncteur de protection générale et le compteur électronique équipé de téléreport en amont de l’installation intérieure du client ; . un point de coupure et de protection en coffret en élévation accessible en permanence du domaine public ; . un câble de branchement permettant le raccordement du panneau de contrôle au réseau par l’intermédiaire du point de coupure ; . un circuit de communication permettant de transmettre les informations de relève ou de programmation du ou des compteurs. Dans les lotissements, les circuits de communication individuels peuvent être reliés entre eux par un circuit de communication collectif. Ces circuits de communication sont constitués d’un câble ou bus de téléreport permettant le raccordement de 1 à 100 appareils de comptages et d’un boîtier ou d’une embase de téléreport permettant les échanges par couplage magnétique avec un terminal de saisie portable (T.S.P). Le T.S.P, équipé d’un ensemble modem de téléreport - capteur de téléreport, et pourvu des logiciels adaptés, prend en charge la gestion de tous les échanges de messages sur le bus de téléreport. Le protocole de communication actuellement utilisé (EURIDIS) a été défini spécialement pour les applications liées au comptage, et fait l’objet de la norme NF EN 61-142. Pour garantir la qualité des communications, la longueur développée du bus de téléreport ne doit pas dépasser 500 m dans le cas de l’utilisation d’un câble homogène spécifique de 4 x 0,6 mm de diamètre, conforme à la publication UTE C 33-400. Une réduction de la longueur développée possible est éventuellement à prévoir si un câble mixte énergie-téléreport est utilisé sur une partie du parcours, suivant les caractéristiques du câble multifonction utilisé. Cette longueur est à limiter à 50 m en cas de réutilisation de fils pilotes comme bus de téléreport. Par ailleurs, le code des Postes et Télécommunications limite, sauf dérogation, les distances autorisées de transmission en domaine public sur un même bus à 300 m. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.5 Les schémas ci-après illustrent, à titre d’exemple, les principes correspondants dans la réalisation des branchements individuels isolés, ou en lotissements, avec les circuits de téléreport correspondants. réseau tableau de contrôle et de comptage de l’installation du client coffret branchement embase de téléreport 4 conducteurs* fusibles BT 2 ou 4 conducteurs bus de téléreport 4 fois φ 0,6 mm * 4 conducteurs dans le raccordement amont du coffret pour faciliter les opérations d’exploitation du réseau : équilibrage, mise à la terre et en court-circuit. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.6 EXEMPLE D’EQUIPEMENT D’UN ENSEMBLE PAVILLONNAIRE réseau Tableau de contrôle et de comptage d l’installation du client Tableau de contrôle et de comptage de l’installation du client Tableau de contrôle et de comptage de l’installation du client Tableau de contrôle et de comptage de l’installation du client embase de téléreport tronçon de bouclage du téléreport en attente Tableau de contrôle et de comptage de l’installation du client Tableau de contrôle et de comptage de l’installation du client Tableau de contrôle et de comptage de l’installation du client Légende tronçon de bouclage de téléreport en attente fusibles AD d’accompagnement disjoncteur mise à la terre du drain en un seul point bus de téléreport embase ou boîtier de téléreport barrette de connexion de bus GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.7 Le bus de téléreport est en boucle ouverte; le tronçon de bouclage est en attente et non raccordé. Les drains de terre sont reliés entre eux et raccordés à la terre en un seul point. Le bus de téléreport peut accueillir les informations de comptage des autres distributeurs par l’intermédiaire d’un concentrateur de téléreport sous réserve d’un accord entre distributeurs. Pour le compteur gaz, le concentrateur doit être raccordé par l’intermédiaire d’une interface de sécurité intrinsèque. Celle-ci peut être intégrée au concentrateur ou être distincte. Le concentrateur et l’interface de sécurité intrinsèque doivent être installés hors zone de danger gaz (colonnes montantes gaz ou coffret gaz). Dans les cas particuliers de reprise de réseau existant, il est possible d’équiper les coffrets de comptage extérieurs de circuits de téléreport individuels ou collectifs. 4.2.2.2 Branchements individuels à puissance surveillée (36 à 250 kVA) Le point de livraison se situe aux bornes aval du dispositif de sectionnement à coupure visible, placé chez l’utilisateur en amont de son installation, et permettant de séparer l’A.G.C.P sans intervention du service local de distribution. Les principes généraux concernant la réalisation des branchements correspondants sont : . la mise à disposition, sauf difficultés particulières, à l’intérieur des locaux des clients des informations de comptage, à proximité de l’A.G.C.P ; . l’accessibilité permanente du distributeur à un organe de coupure et/ou de protection permettant l’élimination du branchement en défaut pour assurer la pérennité de fonctionnement du réseau ; . la possibilité de relève du compteur sans intervention chez le client. Aussi, les différents éléments constitutifs sont résumés sur le schéma ci-après : Poste de distribution public Coffret de sectionnement et (ou) de protection Coffret de branchement avec transformateur réducteur de courant Appareil de sectionnement à coupure visible A.G.C.P téléreport ou télérelève GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 Tableau de comptage FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.8 Une gamme de matériels permet des combinaisons de fonctions et une adaptation aux différentes situations de raccordement rencontrées (voir chapitre 4.3.2.5). Le compteur est raccordable à un bus de téléreport commun à plusieurs comptages à puissance surveillée ou à puissance limitée. Il peut également être télérelevé à partir du réseau téléphonique commuté, sur ligne particulière ou sur fenêtre d’écoute sur la ligne de l’utilisateur. Pour une meilleure sélectivité des protections, le raccordement des branchements à puissance surveillée de 120 à 250 kVA ou susceptible d’évoluer vers ce niveau de puissance, est réalisé directement au poste de transformation sur un départ BT spécifique. Pour les puissances inférieures peu évolutives (36 à 120 kVA), le raccordement sur un départ BT existant, disposant de la marge de puissance suffisante sera réalisé dans une émergence en coffret, ou à défaut par dérivation sur un câble souterrain en passage. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.2.9 4 .3 CARACTERISTIQUES DES MATERIELS 4.3.1 Câbles BT souterrains 4.3.1.1 Câbles de réseaux Le type de canalisation souterraine à utiliser sur les réseaux de distribution publique est un câble conforme à la norme NF C 33-210 de tension assignée 0,6/1 kV. Les sections normalisées prévues dans la norme NF C 11-201 et leurs utilisations préconisées sont résumées dans le tableau ci-dessous : Utilisation Cas particuliers 4 x 50 Al* Section 3 x 95 + 1 x 50 Al Cas général 3 x 150 + 1 x 70 Al Grande longueur Puissance importante évolutive 3 x 240 + 1 x 95 Al (* Le câble 4 x 50 Al existe en version sectorale câblée ou circulaire massive. La deuxième version est plus délicate à mettre en oeuvre, mais évite les risques de propagation d’eau par les âmes. L’une ou l’autre version doit être utilisée exceptionnellement, pour les raccordements individuels longs ou de forte puissance pour lesquels la technique utilisée devra faire l’objet d’un accord du service local de distribution). Ces câbles peuvent être posés en pleine terre sans protection complémentaire. 4.3.1.2 Câbles de branchements Les principaux câbles utilisés pour la réalisation des branchements individuels et collectifs sont récapitulés dans les tableaux ci-après (conditions d’utilisation : cf. tableau VI de la norme NF C 14-100). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.1 • Branchements individuels Utilisation Référence N1-XDV- A Norme NF C 33-210 Section (mm2) Métal Nb cond. 25 Al 2 ou 4 35 Al 2 ou 4 50 Al 4 10 Cu 2 ou 4 16 Cu 2 ou 4 25 Cu 2 ou 4 35 Cu 2 ou 4 25 Al 2 ou 4 circuit - Tableau de 35 Al 2 ou 4 comptage et de 50 Al 4 10 Cu 2 ou 4 16 Cu 2 ou 4 25 Cu 2 ou 4 35 Cu 2 ou 4 10 Cu 2 ou 4 16 Cu 2 ou 4 25 Cu 2 ou 4 25 Al 2 ou 4 35 Al 2 ou 4 50 Al 4 Réseau - Coffret de coupe-circuit Coffret de coupe- contrôle U 1000 RVFV N1 - XDV - A U 1000 RVFV U 1000 R2V NF C 32-322 NF C 33-210 NF C 32-322 NF C 32-321 (non armé) GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.2 Suivant les indications du paragraphe 3.8 de la norme NF C 14-100, la chute de tension maximum admissible dans un branchement individuel doit être limitée à moins de 2% pour sa puissance de dimensionnement. A titre indicatif, le tableau ci-joint précise les longueurs correspondantes pour les puissances de dimensionnement usuelles : Courant nominal du Puissance de disjoncteur en dimensionnement Ampères Monophasé 12 kVA Monophasé 18 kVA 60 Triphasé 18 kVA Triphasé 36 kVA 30 60 Longueur maximale en m du branchement du réseau au point de livraison 10 17 Cuivre (mm2) 16 25 28 40 90 64 35 56 Aluminium (mm2) 25 35 50 24 36 48 17 28 36 16 24 32 104 56 168 80 232 112 104 48 144 72 208 96 En général, la longueur maximale de la liaison entre le dispositif de raccordement au réseau et le point de livraison est d’environ 30 m pour des branchements individuels. Branchements collectifs Utilisation Référence Raccordement au réseau 4.3.1.3 N1-XDV- A Norme NF C 33-210 Section (mm2) Métal 4 x 50 3 x 95 + 50 3 x 150 + 70 3 x 240 + 95 Alu Alu Alu Alu Câbles de téléreport Le câble ou bus de téléreport, conforme à la publication UTE C 33 - 400, est composé de 4 conducteurs en cuivre de 0,6 mm de diamètre appairés et repérés par des isolants de couleurs différentes. Il présente des rigidités diélectriques adaptées à son environnement et à son usage. Il existe en deux versions : . une version non armée, couleur ivoire, pour la pose en intérieur ; . une version armée, couleur noire, pour la pose sur façade extérieure ou pour les passages en souterrain (utilisable sous fourreau ou en pleine terre sans protection mécanique complémentaire). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.3 Les 4 conducteurs principaux, assemblés en quarte, constituent deux paires permettant : . d’avoir une paire d’utilisation courante (conducteurs blanc et bleu clair) ; . d’avoir une paire de secours pour l’utilisation en dépannage (conducteurs rouge et bleu foncé) ; . d’utiliser un câble unique pour les 4 liaisons entre le compteur électromécanique émetteur d’impulsions et le concentrateur, dans le cas d’équipement de compteurs électromécaniques pour le téléreport. Une version intégrée au câble de branchement, comportant le câble de téléreport ci-dessus est également disponible. Pour le téléreport du ou des compteurs d’une seule habitation sur une distance courte, les fils pilotes 2 x 1,5 mm2 Cu, intégrés ou non dans le câble de branchement, peuvent également être réutilisés. 4.3.2 4.3.2.1 Accessoires de jonction, de dérivation et de terminaison Jonction-dérivation à écran métallique pour câbles multipolaires Le même matériel est utilisé pour la réalisation soit d’une jonction, soit d’une dérivation. 2 techniques sont mises en oeuvre : . la technique « coulée », de type JDD ; . la technique « rubannée-injectée », de type JDDI. Les matériels permettent la réalisation sous tension ou hors tension de jonction avec croisement de phase du câble principal, et la réalisation de dérivations simples ou doubles, ainsi que la possibilité de mise à la terre du neutre : . JDD ou JDDI 150-35 Section maximale du câble principal : 150 mm2 Section maximale du ou des câbles dérivés : 50 mm2 (35 mm2 plus largement utilisé) 352 (ou 502) 1502 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 352 (ou 502) 1502 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.4 . JDD ou JDDI 240-150 Section maximale du câble principal : 240 mm2 Section maximale du ou des câbles dérivés : 150 mm2 352 à 1502 352 à 1502 2402 2402 Une boîte de dérivation double, avec connectique à perforation d’isolant, permet aussi la réalisation de dérivations de branchements : . DDB 240-35 Boîte pour dérivation de branchement simple ou double à perforation d’isolant Section maximale du câble principal : 240 mm2. Section du ou des câbles dérivés : 35 mm2 (ou 50 mm2 avec une intensité maximum admissible limitée à la capacité d’un câble 35 mm2). 352 (ou 502) 1502 ou 2402 352 (ou 502) 1502 ou 2402 Les deux premiers matériels permettent la jonction avec des câbles au papier imprégné, mais nécessitent alors l’emploi d’un ensemble d’accessoires complémentaires. 4.3.2.2 Bouts perdus thermorétractables pour extrémités de câbles Pour la constitution d’extrémités de réseau en attente, il est possible de reconstituer l’isolation d’une extrémité de câble et l’extension des écrans métalliques, pour permettre le maintien du câble sous tension enterré dans le sol sans protection mécanique complémentaire. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.5 La reconstitution nécessite d’être réalisée avec du matériel agréé. écran électrique du câble 4.3.2.3 Remontées aérosouterraines Un soin particulier doit être apporté à la réalisation des remontées aérosouterraines, en vue d’éviter la fragilisation du câble par pénétration d’humidité ou vieillissement prématuré des isolants des âmes par une exposition aux ultraviolets. Les dispositions préconisées sont les suivantes (cf. dessin ci-après) : . le jonctionnement du câble souterrain de réseau et de la torsade aérienne de remontée le long du support ou sur façade est de préférence réalisée à moins de 2 m du sol et placé sous une goulotte de protection mécanique (GP), de degré de protection mécanique IK 10 suivant la norme NF C 20-015 ; . le jonctionnement du câble souterrain de branchement et de la torsade aérienne de réseau est de préférence réalisée directement en haut de support ; . la reconstitution de l’étanchéité du câble souterrain et la protection des gaines contre les rayons ultraviolets sont réalisées par la mise en place d’une extrémité rétractable à 4 conducteurs E4 R 50-150 mm2 ou 240 mm2 et par des gaines rétractables d’isolation du neutre(GRN) et des phases (GRP) ; . le raccordement des 2 câbles est réalisé par un manchon de jonction de transition (MJT) adapté aux sections, et protégé par un fourreau rétractable pour manchon (FRM) ; . la traversée du massif du support est réalisée sous gaine en tube polyéthylène cintrable (TPC). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.6 Torsade aérienne FRM E4R MJT + FRM 2m E4R GP 50 cm gaine TPC câble souterrain Remontée aérosouterraine « réseau » 4.3.2.4 Remontée aérosouterraine « branchement » Émergences de réseaux souterrains Les émergences de réseaux souterrains et les raccordements des câbles de réseaux sont réalisés soit dans un socle support de coffret de branchement, soit dans une armoire ou un coffret-borne spécifique. 4.3.2.4.1 Fausses coupures ou étoilements en socles de coffrets de branchements • Les enveloppes de type « S-15 » ou « S-300 » comportent : . un coffret ; . un socle de coffret équipable d’une grille de fausse coupure (FC) ou d’étoilement (E) qui permet le raccordement des câbles suivants : Þ FC 240 : 2 câbles 240 mm2, 1 câble 150 mm2, 3 câbles 35 mm2 ; Þ FC 150 : 2 câbles 150 mm2, 1 câble 95 mm2, 3 câbles 35 mm2 ; Þ E 95 : 1 câble 95 mm2, 3 câbles 35 mm2. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.7 23 35 2 coffret " S15 " 52 socle de coffret " S15 " 62 35 240 2 connexion de mise à la terre du neutre 2 35 150 2 grille de fausse coupure FC 240 2 240 2 53 (cotes indicatives hors tout en cm) Ces grilles, adaptables directement dans les socles, sont limitées en contrainte d’essais de vieillissement (classe B - 200 cycles suivant norme NF C 63-061). Les grilles classe A - 700 cycles assurent les mêmes fonctions avec une fiabilité accrue. Leur mise en place dans le socle ci-dessus nécessite un kit d’adaptation des fixations disponible chez les fournisseurs. Il est recommandé de ne plus poser d’enveloppe de type« S-15 » ou « S-300 ». Dans tous les cas (rééquipement ou réseau neuf), la pose d’une grille Classe A 700 cycles est impérative. • Les enveloppes du palier actuel, de type « S-20 », comportent : . un coffret ; . un socle de coffret ; . un socle double pour 2 coffrets. Seul le socle double est équipable d’une grille de fausse coupure classe A - 700 cycles : . FC 240 : 2 câbles 240 mm2, 1 câble 150 mm2, 3 câbles 35 mm2 ; . FC 150 : 2 câbles 150 mm2, 1 câble 95 mm2, 3 câbles 35 mm2. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.8 20 35 2 35 2 coffrets " S20 " 49 socle double " S20 " grille de fausse coupure FC 240 53 35 2 240 2 connexion de mise à la terre du neutre 150 2 240 2 70 (cotes indicatives hors tout en cm) La grille d’étoilement peut être mise en place dans un socle « S-20 » : E 95 : 1 câble 95 mm2 , 3 câbles 35 mm2 . 20 coffret " S20 " 352 49 socle " S20 " grille d’étoilement E 95 53 352 952 connexion de mise à la terre du neutre 35 (cotes indicatives hors tout en cm) GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.9 4.3.2.4.2 Le raccordement émergent modulaire basse tension (REM BT) Le raccordement émergent modulaire basse tension REM BT permet : . une plus grande modularité dans les équipements possibles (départs réseaux et branchements, coupure ou fausse coupure) ; . une plus grande facilité pour les interventions sous tension et la mise en oeuvre des moyens de réalimentation ; . une sécurité accrue par une meilleure protection contre les contacts directs ; . une possibilité de réduction du nombre de coffrets nécessaires par l’intégration des protections de branchement ; . des fonctionnalités de raccordement nouvelles, en cours de développement (mise sur plot de repos, coupures par barrettes). Chaque module, au pas de 100 mm, autorise le raccordement indifférencié : . d’un câble réseau de 50 mm2 à 240 mm2 Alu ; . d’un câble branchement triphasé de 35 mm2 Alu, protégé par des fusibles d’accompagnement disjoncteur (AD) taille 00 ; . de 2 ou 3 câbles branchements monophasés de 35 mm2 Alu, protégé par des fusibles AD taille 00. Un jeu de barres 3 modules est insérable dans un socle de coffret type « S-20 », implanté sur rehausse pour permettre les interventions fouilles fermées et faciliter l’ergonomie de câblage. Un jeu de barres 6 modules est insérable dans un socle double de coffret type « S-20 », implanté sur rehausse pour permettre les interventions fouilles fermées et faciliter l’ergonomie de câblage. Des coffrets bornes spécifiques à 4 ou 6 modules sont également développés pour une meilleure intégration esthétique et une meilleure facilité de raccordement. Les dimensions indicatives hors tout, en cm, sont provisoirement les suivantes : . coffret-borne 4 modules : 90 (h) x 47 (l) x 32 (e) ; . coffret-borne 6 modules : 90 (h) x 67(l) x 32 (e). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.10 Exemple d’équipement d’une grille REM BT 6 modules dans un coffret-borne 32 2 brchts mono 1 brcht tri Cotes indicatives hors tout en cm 90 352 352 2402 240 2 module en attente connexion de mise à la terre du neutre 1502 67 Exemple d’équipement d’une grille REM BT 4 modules dans un coffret-borne 32 module en attente Cotes indicatives hors tout en cm 90 352 2 brchts mono connexion de mise à la terre du neutre 2402 1502 47 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.11 4.3.2.4.3 Coupure en coffret • Une armoire de grandes dimensions (hauteur 118 cm, largeur 67 cm, épaisseur 30 cm hors tout) de type « S-30 » permet le raccordement de 4 câbles réseau par barrettes de coupure 400 A ou fusibles HPC 200 A, avec possibilité d’ouverture en charge. • Un ensemble de coupure et de protection à 3 directions «ECP 3D » permettant un raccordement direct et deux raccordements sur barrettes de coupure 400 A ou fusibles HPC 200 A entraxe 115 mm de tout câble réseau a également été développé: . dimensions indicatives hors tout encastrable : Þ hauteur : 70 cm, largeur : 31 cm, épaisseur : 23 cm . dimensions indicatives hors tout sur socle : Þ hauteur : 110 cm, largeur : 43 cm, épaisseur 24 cm • Une version ECP-3D dite type « S-20 » est en cours de développement. Elle utilise des éléments d’enveloppe « S-20 ». • Un ensemble de coupure ou de protection à 2 directions « C400-P200 », en coffret « S-20 » simple, ou muni d’un cornet ou d’un boîtier d’épanouissement, ou sur socle de coffret « S-20 » a également été développé : 33 33 33 10 49 64 68 (cotes en cm) 33 90 17 100 20 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.10 4.3.2.5 Émergences de branchement collectif ou individuel 4.3.2.5.1 Branchements collectifs d’immeubles Suivant les dispositions de la norme NF C14-100 (chapitre 3.4.2), les immeubles sont raccordés par un coffret extérieur de sectionnement ou de protection. Les coffrets utilisables sont les coffrets ECP-3D et C400-P200 décrits au paragraphe précédent, ainsi que les coffrets plus anciens "S-12" et "S-13", dont l’encombrement suivant chaque type est rappelé ci37 après : 31 18 18 41 42 17 17 70 18 cotes indicatives en cm 41 17 Exemple de configuration de coffrets S12 et S13 4.3.2.5.2 Branchements individuels de faible puissance (3 à 36 kVA) Hormis les cas cités au chapitre 4.3.2.4 de raccordement/protection à partir des grilles de raccordement modulaire RMBT, les raccordements de branchements individuels sont réalisés dans les coffrets de type « S-20 » ou « S-22 », sur les plages du module arrivée mono-triphasée. Un boîtier de repiquage de dimension réduite peut être prévu sous le coffret pour permettre un départ branchement vers une installation voisine. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.11 Les encombrements des différents types de coffrets « S-22 » sont rappelés ci-après : E15 E15 E23 E23 E47 48 E32 34 18 18 COFFRET HAUT ENCASTRABLE COFFRET SIMPLE ENCASTRABLE E15 E23 E23 E15 100 E98 E68 69 sol sol 7 7 18 18 COFFRET BORNE S-22 BORNE SIMPLE S-22 Nota : Le coffret haut encastrable, de même hauteur que le coffret «S-20», est utilisé de préférence pour une implantation juxtaposée à un coffret «S-20». E : cote d’encastrement approchée en cm. L’encastrement n’est que partiel et entraîne un débordement de 3 cm. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.12 4.3.2.5.3 Branchements individuels de moyenne puissance (36 - 250 kVA) Les installations de livraison de l’énergie en moyenne puissance comprennent : ♦ un coffret de puissance de type « S-19 » d’un modèle agréé pouvant contenir suivant variante : Þ Type 1, 3, 4 : raccordement direct arrivée-départ des transformateurs de courant (TC) nécessaires au comptage ; Þ Type 2 : raccordement des TC de comptage par l’intermédiaire d’un point de coupure ou de protection par barrettes ou fusibles HPC type 2 entraxe 115 mm. Platine de mesure TYPE 1 Platine de mesure Platine de mesure TYPE 3 TYPE 4 Platine de mesure TYPE 2 • un tableau de comptage installé : Þ soit dans les locaux du client sur un tableau indépendant du coffret de puissance ci-dessus ou sur sa porte ; Þ soit à l’extérieur, dans un second coffret de type « S-19 ». • un point de sectionnement intermédiaire en limite de propriété si le coffret de puissance ci-dessus est en domaine privé, non accessible en permanence.Il peut être réalisé par un ensemble de coupure 400 A et de protection 200 A C400-P200 dans un coffret de type « S-20 », sur socle, sur cornet d’épanouissement ou sur boîtier d’épanouissement. Il peut également être réalisé dans un coffret de type « S-12 ». • un appareil général de coupure et de protection (AGCP) en tête de l’installation intérieure. Cet appareil est obligatoirement précédé d’un appareil de sectionnement à coupure visible, ou être du type débrochable pouvant assurer la coupure visible. Le point de livraison définissant la limite entre les installations de branchement et l’installation intérieure est matérialisé par les bornes aval de l’appareil de sectionnement à coupure visible ou par les bornes amont du disjoncteur débrochable. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.13 Les différentes combinaisons possibles de schéma de livraison sont représentées ci-après : coffret type 2 coffret de comptage extérieur limite de propriété Platine de mesure vers A.G.C.P ( installation intérieure ) limite du domaine public sectionnement 400A ou protection 200A coffret type 1 coffret de comptage extérieur Platine de mesure vers A.G.C.P limite de propriété sectionnement 400A ou protection 200A tableau de comptage intérieur coffret type 1 Platine de mesure vers A.G.C.P sectionnement 400A ou protection 200A limite de propriété coffret type 1 + comptage sur porte Platine de mesure vers A.G.C.P installation intérieure GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.14 limite du domaine public coffret type 2 tableau de comptage intérieur Platine de mesure vers A.G.C.P installation intérieure 4.3.3 4.3.3.1 Accessoires de téléreport Les barrettes de connexion de bus Un dispositif de connexion de bus est utilisé pour réaliser les raccordements des différents tronçons du bus de téléreport. Il permet également d’assurer la continuité électrique de l’écran du câble de téléreport et sa mise à la terre en un point par le raccordement du drain de terre. De plus, il est conçu pour faciliter les opérations de maintenance : . connexion de l’accessoire de contrôle-programmation du terminal de saisie portable (TSP) ; . recherche de défaut par tronçonnement du bus ; . remplacement d’éventuels tronçons défaillants. Le dispositif de connexion est utilisé directement dans les coffrets dont l’accès est réservé à l’exploitant du réseau de distribution. Un dispositif de connexion plombable est utilisé dans les zones accessibles aux tiers. Les caractéristiques des modèles existants agréés sont les suivantes : . dispositif de jonction autodénudant 1 paire, sans drain de terre, pour la jonction du bus et d’une embase ; . dispositif de dérivation autodénudant 4 ou 8 directions (1 direction égale une paire + connexion écran et(ou) drain de terre). Ces modèles doivent être utilisés exclusivement avec un câble de téléreport normalisé, conforme à la norme NF C 33-400. Pour la réalisation d’un bus individuel constitué de fils pilotes, il y a lieu d’utiliser des connecteurs de jonction à visser. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.15 4.3.3.2 Le boîtier et l’embase de téléreport Le boîtier ou l’embase de téléreport est l’accessoire qui permet au TSP, équipé d’un modem et d’un coupleur de téléreport, d’entrer en communication avec les différents comptages connectés sur le bus. La dépose du capot du boîtier de téléreport étant destructive, capot neuf. elle nécessite la mise en place d’un Le transfert d’informations est réalisé par couplage magnétique. Le boîtier de téléreport est conçu pour : . maintenir par attraction magnétique le coupleur de téléreport accolé pendant toute la durée de la communication ; . identifier le bus de téléreport grâce à son numéro de série gravé en face avant ; . être monté à l’extérieur, en saillie sur un mur ou un support, ou encastré dans une niche d’un mur. L’embase de téléreport offre les mêmes fonctions que le boîtier de téléreport. Sa forme externe et son principe de fixation ont été étudiés pour son montage sur les portes des coffrets extérieurs de branchement. 4.3.3.3 Le concentrateur de téléreport Le concentrateur de téléreport permet de regrouper les informations d’un ou plusieurs comptages de clients, non prévus pour un raccordement direct sur le bus. Il existe en deux versions : . simplifiée : permettant de ventiler l’énergie électrique consommée sur un ou deux index (options tarifaires base, Heures Creuses, Effacement Jours de Pointe). L’information est obtenue sous forme d’impulsions à partir d’un capteur fixé sur un compteur électromécanique monophasé ou triphasé. . complète : offrant en plus une entrée destinée à un comptage gaz sur un index avec ou sans interface de sécurité intrinsèque, une entrée destinée à un troisième comptage, par exemple d’eau, et une sortie téléinformation du client. Cet appareil nécessite l’utilisation de compteurs émetteurs d’impulsions pour chacun des compteurs raccordés. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.16 4.3.3.4 L’interface de sécurité intrinsèque Le raccordement de l’émetteur d’impulsion associé au compteur gaz et du concentrateur de téléreport est réalisé par l’intermédiaire d’une interface de sécurité intrinsèque à prévoir hors colonne montante gaz. Cette interface peut désormais être intégrée dans le concentrateur de téléreport. 4.3.3.5 Les compteurs électroniques ou électromécaniques équipés de téléreport Le compteur électronique monophasé multitarif est conçu pour un raccordement en entrée et en sortie par le haut. Un embout souple préformé en usine et livré avec le tableau de contrôle facilite le raccordement du compteur au disjoncteur général de l’installation. La programmation est réalisée à l’aide de boutons poussoirs situés sur la face avant du compteur. Cet appareil dispose d’une sortie de téléreport à raccorder directement sur le bus. Le compteur électromécanique monophasé simple tarif avec téléreport est conçu sur la base d’un compteur électromécanique simple tarif (même encombrement, mêmes points de fixations et même dispositif de mesure). Une carte électronique faisant partie intégrante de l’appareil assure la mémorisation et l’affichage des éléments de facturation et la gestion de l’interface de communication sur le bus de téléreport. Cet appareil permet une mise en téléreport aisée d’un branchement existant comportant un compteur simple tarif. Le compteur électronique triphasé multitarif est disponible depuis fin 1997. L’appareil comporte deux borniers placés, l’un dans sa partie inférieure et l’autre dans sa partie supérieure. Ces borniers sont recouverts d’un cache-borne plombable et présentent un indice de protection IP 2X : . le bornier inférieur, réservé au distributeur, permet le raccordement des câbles de puissance et de téléreport. Il comporte le bouton de programmation ; . le bornier supérieur, accessible au client, permet le raccordement des circuits d’asservissement et de téléinformation. Il permet la relève par téléreport, et éventuellement, certaines fonctions de téléprogrammation. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.3.10 4 .4 MISE EN OEUVRE DES MATERIELS 4.4.1 Câbles et accessoires 4.4.1.1 Conditions générales de pose des câbles BT RECOMMANDATIONS REGLES La température mesurée sur la gaine du câble doit être comprise entre 0° et 35°C Lorsque la température ambiante est inférieure à 0°C, des précautions spéciales doivent être prises pour réchauffer le câble par stockage dans un local chauffé pendant au moins 24 heures, afin de lui rendre sa souplesse au moment du déroulage. En cas d’impossibilité de déroulage est différé. réchauffage, le En cas de forte chaleur, il est recommandé d’assurer le stockage avant pose sur site à l’ombre. Si on constate un marquage ou une détérioration de la gaine PVC extérieure, on effectue un constat contradictoire avec le constructeur. Le tronçon de câble correspondant ne doit pas être posé. ********* EFFORTS DE TRACTION Il importe, pendant toute la durée de l’opération, de limiter la contrainte de traction à la valeur fixée par le constructeur. Les efforts ne doivent généralement pas dépasser la valeur de 3 daN par mm2 de métal conducteur (pour un tirage par chaussette et émerillon). On utilise pour la contrôler un dynamomètre si possible à limiteur de couple Section (mm2) 4 x 50 3 x 95 + 1 x 50 3 x 150 + 1 x 70 3 x 240 + 1 x 95 Câble de téléreport Effort (daN) 600 1005 1560 2445 50 ********* GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.1 REGLES RECOMMANDATIONS RAYON DE COURBURE Les changements de direction sont déterminés de telle façon que le rayon de courbure du câble, après pose, ne soit pas inférieur à 8 fois son diamètre extérieur. Le rayon de courbure du câble posé doit donc respecter les valeurs suivantes : Section 2 (mm ) Rayon mini (cm) Suivant la méthode et la machine utilisée pour la pose du câble, on distingue 2 types de déroulage : 4 x 50 3 x 95 1 x 50 22 25 3 x 150 1 x 70 31 3 x 240 1 x 95 38 Le rayon de courbure du câble lors du tirage doit donc respecter les valeurs suivantes : - le déroulage avec traction lorsque le câble est tiré à la main ou à l’aide de treuils, le touret tourne alors librement sur un axe monté sur vérins. Section 2 (mm ) Rayon mini (cm) 4 x 50 3 x 95 1 x 50 54 62 3 x 150 1 x 70 78 3 x 240 1 x 95 94 Dans cette phase de tirage, le rayon de courbure ne doit pas être inférieur à 20 fois son diamètre extérieur. - le déroulage sans traction lorsque le câble est posé à fond de fouille à la main par déplacement du touret sur camion, ou mis en place par déplacement sur galet entraînant, une marge suffisante doit être prise pour que tout mouvement inopiné n’entraîne pas un rayon de courbure inférieur aux valeurs du premier tableau ci-contre. On prendra la précaution d’installer des galets supplémentaires (d’alignement ou d’angle) sur le cheminement du câble. ********* NOMBRE MAXIMAL DE CHANGEMENTS DE DIRECTION Les changements de direction ne doivent pas entraîner un dépassement du rayon de courbure autorisé ou des efforts de traction maximum ci-avant. ********* GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.2 RECOMMANDATIONS REGLES GAINE EXTERIEURE L’intégrité de la gaine extérieure est essentielle à la fiabilité du câble. Tout incident doit être signalé au maître d’oeuvre qui en informera le maître d’ouvrage. Si une entaille, localisée sur la gaine, n’affecte pas l’étanchéité du câble et si aucune déformation ni aucun écrasement du câble ne sont constatés, la réparation est effectuée par pose d’une gaine. Dans tous les autres cas, on élimine la partie en défaut et on procède à une réparation par pose d’une jonction ou d’une bretelle. En cas de déroulage au sol, le câble doit être protégé à chaque fois qu’il existe un risque de passage de véhicules (entrées de propriétés, d’exploitations agricoles,....) ********* POSE DE FOURREAUX La pose de fourreaux en attente permet d’éviter une nouvelle ouverture de tranchée sur le même parcours dans des délais rapprochés. On prend soin alors de boucher les extrémités et de reporter leur positionnement sur la cartographie. Le diamètre intérieur des fourreaux doit être approprié au diamètre extérieur du câble. Il y a lieu de tenir compte des limitations d’intensité admissibles dues aux contraintes thermiques, notamment lors de la pose de fourreaux sur parcours parallèles. Le coefficient réducteur à appliquer est : • 1 câble sous fourreau bétonné : 0,80 On utilise généralement des fourreaux en matière synthétique à parois résistantes (type TPC suivant norme NF C 68-114). Néanmoins, dans les traversées soumises à des efforts d’écrasement importants et lorsqu’il n’est pas possible de respecter les profondeurs habituelles, on peut utiliser des fourreaux métalliques. diamètre minimum : 1,5 fois le diamètre extérieur du câble, et au moins 80 mm de diamètre intérieur pour un câble réseau et 40 mm de diamètre intérieur pour un câble de branchement • 2 câbles sous 2 fourreaux à D/2 : 0,70 • 3 câbles sous 3 fourreaux à D/2 : 0,62 ********* CAPOTS D’EXTREMITES Les capots assurent l’étanchéité en extrémités de câbles et doivent être systématiquement posés. En cas de défaut de capot, il est impératif de vérifier l’absence de pénétration d’eau dans l’âme. Si on constate une pénétration d’eau, on coupe le câble sur une longueur suffisante pour garantir l’élimination de toute humidité. En aucun cas les extrémités du câble ne doivent heurter le sol (risque d’éclatement du capot). ********* GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.3 RECOMMANDATIONS REGLES BORNAGE DES OUVRAGES Dans le cas où il est impossible de trouver des repères immuables à proximité immédiate d’un ouvrage pour le report et la cotation en cartographie, la mise en place systématique de bornes de repérage des câbles souterrains est obligatoire (NF C 11-201). Selon le cas, les bornes sont positionnées à l’aplomb du câble (lorsque cela est possible) ou sont déportées (on indique alors sur une plaque équipant la borne les distances horizontales permettant de repérer le câble). ********* PLAN DE RÉCOLEMENT Il est impératif de se rapprocher du maître d’ouvrage pour la définition de la forme de la remise du plan de récolement, obligatoire pour tous nouveaux ouvrages ou adaptation d’ouvrages existants (format papier ou informatique). L’échelle normalement prévue est au 1/200°.Une cotation transversale de coupe définit les profondeurs normales d’implantation et le positionnement par rapport aux ouvrages voisins existants. Les couvertures différentes sont indiquées, les extrémités de fourreaux en attente sont cotées et le diamètre du fourreau est précisé. Les jonctions sont représentées et cotées. ********* ZONE DE POSE DE CABLES Le câble BT NF C 33-210 est étudié pour être posé en pleine terre (terre fine). Le matériau de la zone de pose doit être conforme à la spécification de pose du câble. La réutilisation des déblais sera toujours privilégiée : soit sans traitement, soit après criblage et tamisage, soit après recyclage (broyage, concassage et criblage). ********* 4.4.1.2 Pose traditionnelle On s’assure que les moyens mis en oeuvre au déroulage exercent une traction suffisamment continue et progressive. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 Si le tirage du câble met en oeuvre un moyen mécanique, le dispositif d’accouplement du câble au système de traction est réalisé au moyen d’une chaussette adaptée au diamètre du câble. FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.4 REGLES 4.4.1.3 RECOMMANDATIONS Pose sans tranchée La méthode de pose sans tranchée recouvre plusieurs techniques : • non guidées ; • guidées à distance ; • guidées en direct..... Nous n’évoquerons ici que le principe dit du « forage dirigé ». Il s’agit de réaliser le forage d’un trou pilote entre deux fouilles (distantes d’environ 100 à 150 m dans l’état des techniques actuelles) à l’aide d’une unité hydraulique poussant un train de tiges équipé d’une tête d’injection à haute pression d’eau et de bentonite. Ce trou pilote étant, dans un deuxième temps, élargi au diamètre voulu (de 50 à 200 mm environ) par des passages successifs d’aléseurs coniques de dimension appropriée. La dernière opération consiste à réaliser la mise en place du fourreau toujours à l’aide du train de tiges, dans lequel on réalisera ultérieurement le tirage du câble par un treuil muni du dispositif de limitation de couple. Cette technique permet la pose d’un câble en évitant un certain nombre d’inconvénients rencontrés lors de la pose traditionnelle avec ouverture de tranchée. Néanmoins, les limites liées à l’encombrement et à la nature du sous-sol doivent conduire à l’utiliser avec discernement, après une étude préalable confirmant ou non sa faisabilité. En tout état de cause, ce type de chantier requiert une préparation très complète et très détaillée, condition incontournable de sa réussite. Le fourreau pour les canalisations électriques est obligatoire pour constituer la protection et le repérage du fait de l’impossibilité de poser le grillage avertisseur dans le cas de passage en sousoeuvre. Il doit comporter un repère rouge sur toute sa longueur pour être identifié sans ambiguïté. Ses propriétés sont données dans le cahier des charges pour fourreau pour la pose de câbles électriques par forage dirigé. Il convient de vérifier, en fonction de la résistivité thermique du fourreau, la limitation d’intensité admissible à prévoir (à défaut, un coefficient de 0,8 sera retenu). Le fonçage et le forage peuvent aussi être utilisés pour la réalisation de traversées sans ouverture de tranchée. Le fourreau assure une protection mécanique suffisante contre les chocs des outils métalliques à main. Aussi, les distances minimum requises par rapport aux autres ouvrages peuvent être réduites, sauf nécessité de protéger les câbles de télécommunications voisins des effets de couplage par induction ou par conduction dans le sol (art 37 de l’arrêté interministériel fixant les conditions techniques de distribution). ********* GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.5 REGLES 4.4.1.4 RECOMMANDATIONS Confection des accessoires de terminaison de jonction et de dérivation Les accessoires de terminaison, de jonction et de dérivation doivent être réalisés avec du matériel agréé, par du personnel ayant reçu une formation spécifique et une reconnaissance de compétence. ********* 4.4.2 4.4.2.1 Émergences de réseaux souterrains Implantation, préparation de la fouille et pose du génie civil L’étude définit l’emplacement des émergences répondant à de multiples considérations : L’étude précise suivants : notamment les points • la nature du tronçonnement (coupure ou fausse coupure) et les raccordements directs intermédiaires ; • électriques ; • d’exploitation ; • d’intégration au site ; • l’accès aisé et immédiat pour les interventions y compris en conditions difficiles : inondations, clôtures, facilité d’entretien..... ; • de mise en oeuvre. On veille notamment à la bonne réalisation des circuits de mises à la terre dont le rôle est de permettre l’écoulement dans le sol des courants de défauts de toutes origines (chocs de foudre, défauts à 50 Hz, charges électrostatiques). • la dissimulation dans le paysage environnant (encastrement, situation) ; La prise de terre est réalisée en fond de fouille lors de l’exécution des fondations par un conducteur en cuivre nu de section 25 mm2 minimum. Les coffrets utilisés présentent un degré d’isolement suffisant pour assurer la sécurité des personnes et des animaux contre les contacts indirects. Aussi, il n’est pas nécessaire de réaliser une ceinture équipotentielle autour des coffrets. • le raccordement immédiat ou différé des câbles, la réalisation des circuits de terre. Le niveau du sol fini est établi pour assurer l’accès et l’ouverture/fermeture des portes sans difficulté. Toutes les recommandations préconisées par le constructeur quant aux modalités de transport et de manutention du matériel sont scrupuleusement respectées pour éviter tout risque de fragilisation de l’enveloppe et des contraintes éventuelles sur l’appareillage. ********* GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.6 REGLES 4.4.2.2 RECOMMANDATIONS Raccordement électrique La confection des accessoires et le raccordement des câbles sont réalisés conformément aux spécifications techniques en vigueur, et à la notice de mise en oeuvre du matériel. On doit respecter le rayon de courbure des câbles et ne pas les blesser lors de la mise en place. La pose d’un fourreau à la pénétration dans le coffret ou à la traversée d’obstacles permet d’assurer la protection mécanique des câbles dans le temps, et facilite d’éventuelles réinterventions ultérieures. Dans la mesure du possible on détermine également la position géographique des appareils par rapport aux tronçons de câbles correspondants afin d’éviter des croisements, qui sont toujours risque de confusion en exploitation. ********* GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.7 4.4.3 Insertion des projets dans la structure existante Dans la perspective de la structure cible envisagée et des matériels disponibles, l’insertion des différents types de projets rencontrés est précisée. Les différents types de projets de réalisation d’ouvrages souterrains sont : • des extensions individuelles souterraines à partir d’un tronçon aérien ou souterrain, de faible puissance (inférieure à 36 kVA) ; • des extensions individuelles souterraines à partir d’un tronçon aérien ou souterrain, de moyenne puissance (de 36 kVA à 250 kVA) ; • des ouvrages de desserte des lotissements et immeubles nouveaux ; • des renforcements de réseaux par création de postes nouveaux ou par renforcement de la capacité des conducteurs ; • des projets d’amélioration esthétique par mise en souterrain des réseaux ; • des réalisations de réseaux sous fourreaux. Dans certains cas particuliers, la réalisation d’un réseau sous fourreaux peut se révéler intéressante malgré les contraintes financières et techniques qu’elle induit. Les caractéristiques particulières correspondantes sont précisées au paragraphe 4.4.3.6. Suivant la configuration de la voirie, il peut être opportun de canaliser les deux côtés de la voirie. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.8 4.4.3.1 Extensions individuelles souterraines de faible puissance Sauf cas particuliers (impasses, zones peu évolutives, prolongement d’une structure en 240 mm2 Alu), les extensions individuelles sont réalisées en 150 mm2 Alu, eu égard au faible surcoût correspondant, et aux incertitudes d’évolution ultérieure du réseau. A partir d’un réseau aérien, l’extension est raccordée au réseau aérien par une remontée aéro-souterraine. Les solutions possibles pour l’extrémité de réseau sont : • de préférence, une grille de fausse coupure FC 150 dans un socle double de coffret de branchement « S-20 » afin de faciliter les extensions ultérieures sans coupure de la clientèle 35 GRILLE DE FAUSSE COUPURE FC 150 35 150 35 95 150 connexion de mise à la terre • un socle de coffret « S-20 » sur rehausse et une grille RMBT 3 modules permettant le raccordement direct de l’habitation sans coffret intermédiaire Exemple d’équipement grille RMBT 3 modules dans un socle de coffret S20 sur rehausse 35 connexion de mise à la terre 1 brcht mono 150 150 • la réalisation d’une boîte tangente de raccordement de branchement dans un coffret « S-20 » sans grille intermédiaire et d’un bout perdu d’extension de réseau. Cette solution est cependant à proscrire pour des raisons de coût, de sécurité, et de difficultés d’exploitation (mise hors tension du réseau pour la confection de la jonction). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.9 raccordement direct coffret « S-20 » sur socle 35 bout perdu thermorétractable pour extrémité de câble A partir d’un réseau souterrain, l’extension est réalisée soit à partir d’une grille de fausse coupure existante ou d’une grille de fausse coupure nouvelle mise en place dans un socle de coffret existant, soit par une jonction ou une dérivation en réseau sur un câble existant. 4.4.3.2 Extension individuelle de moyenne puissance Les mêmes principes que précédemment sont appliqués, la terminaison du réseau étant réalisée dans le coffret spécifique de tronçonnement ou de livraison de l’énergie. Si la puissance de développement prévisible est supérieure à 120 kVA, un départ direct est réalisé depuis le poste de transformation. 4.4.3.3 Équipements collectifs : lotissements et immeubles Réseaux des ensembles d’immeubles collectifs Sauf cas particuliers, les puissances à desservir et les perspectives d’évolution correspondantes peuvent être évaluées correctement lors de l’étude du projet. Le réseau optimal est un réseau à structure arborescente. Les ossatures sont réalisées en 150 mm2 ou 240 mm2 Alu suivant les puissances à desservir et le rayon d’action retenu. Les branchements d’immeubles seront réalisés à partir d’armoire de coupure, de grille de fausse coupure ou de dérivation souterraine, et comporteront un coffret extérieur de livraison ou de protection. La chute de tension en réseau sera limitée à moins de 5 % pour garantir une tension normalisée à chaque point de livraison pour toute éventualité de dépassement des puissances appelées foisonnées. Lotissements de parcelles nues Il est en général possible d’évaluer avec une bonne approximation les puissances à desservir, sauf indétermination importante du mode de chauffage envisagé par les acquéreurs. La structure est par principe arborescente et comportera un nombre limité de points de tronçonnement (2 à 3 par départ). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.10 Le réseau est réalisé en 150 mm2 ou 240 mm2 . Les dessertes d’impasses vers des zones non constructibles peuvent être réalisées avec des sections plus faibles. Les branchements sont raccordés par dérivation souterraine ou à partir des grilles d’émergence du réseau. Les réseaux sont calculés pour une chute de tension maximale de 5 % entre le poste et l’origine de la dérivation individuelle la plus mal desservie (calcul en supposant les charges monophasées équilibrées sur les 3 phases et Cos φ = 0.9, suivant coefficient de foisonnement de la norme NF C 14-100 pour les utilisations domestiques). 4.4.3.4 Renforcement des réseaux par création de poste HTA/BT ou renforcement de la capacité des conducteurs La structure du réseau prend en compte les possibilités d’évolution d’un schéma arborescent en antenne vers un schéma en boucle ouverte de poste à poste. Aussi, sauf desserte d’impasses, le réseau est réalisé en 150 mm2 ou 240 mm2 . Les zones d’actions des nouveaux postes sont matérialisées par des points d’ouverture avec les postes voisins. Les projets réalisés mettent en oeuvre des solutions pérennes permettant de respecter, suivant les perspectives de développement, les limites de variations de tension admissibles pour assurer le respect de la tension normalisée : 230 Volts + 6 % - 10 % en chaque point de livraison de l’énergie en basse tension. 4.4.3.5 Projets d’améliorations esthétiques par mise en souterrain Les mêmes principes que ceux du paragraphe ci-dessus seront appliqués. Un soin particulier sera apporté à l’intégration des émergences. 4.4.3.6 Réalisation d’un réseau sous fourreaux La réalisation d’un réseau sous fourreaux en technique de pose traditionnelle peut se révéler intéressante dans des cas particuliers, notamment pour : . la réalisation de travaux en zone à besoins évolutifs ; . la programmation échelonnée de travaux coordonnés ; . la limitation de la gêne des riverains lors de la réalisation des travaux. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.11 Avant toute décision de mise en oeuvre, il convient cependant de procéder à un examen exhaustif des avantages et inconvénients de cette technique, dont les principaux paramètres sont rappelés ci-après : Avantages . réalisation du génie civil indépendante du tirage du câble (mise en tranchée des fourreaux et regards) ; . protection supplémentaire des canalisations, tant pour le déroulage que pour les agressions externes ; . ouverture de fouille limitée dans le temps et dans l’espace (remblaiement à l’avancement du chantier) ; . limitation des ouvertures de fouilles pour réparation ou modification (pose possible de fourreau en attente, remplacement des tronçons défectueux entre deux chambres de tirage) ; . repérage facilité des câbles (accessibilité des chambres de tirage, possibilité de mise en place d’émetteurs de détection). Inconvénients . investissement initial plus important (fourreaux, chambres de tirage, surcoût du déroulage) ; . localisation des défauts de câbles plus délicate, nécessitant des moyens de mesure adaptés ; . limitation de la capacité de transit, par suite d’une dissipation thermique moins bien assurée (le coefficient de réduction correspondant, de l’ordre de 0,8 est la plupart du temps non contraignant, car le dimensionnement du câble présente une marge supérieure compte tenu des autres contraintes à respecter : pertes, chutes de tension) ; . encombrement du sous-sol plus important, notamment dans le cas d’utilisation de chambres de tirages ; . nécessité d’une étude préalable plus complète (encombrement du sous-sol, perspectives d’évolution du réseau). Conditions de réalisation • Les fourreaux : Les fourreaux utilisés sont du type TPC annelé, lisse intérieur. Pour les grandes longueurs, il convient d’utiliser les fourreaux en barres plutôt qu’en couronnes, ce qui garantit une meilleure rectitude du réseau et facilite le tirage. Les remontées ou les virages serrés sont réalisés à l’aide de fourreaux en couronnes, barres flexibles ou coudes à grand rayon. Les diamètres à utiliser sont : . φ 110 mm ou φ 90 mm pour les câbles de réseau basse tension ; . φ 90 mm ou φ 63 mm pour les câbles de branchements basse tension ; . φ 50 mm en couronne pour les câbles d’éclairage public. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.12 Pour mémoire, en HTA : . la pose d’un câble unipolaire de section 150 mm2 Alu peut être réalisée dans trois fourreaux de diamètre 110 mm ou 90 mm (voire 75 mm pour des tronçons courts); . la pose d’un câble torsadé 3 x 150 mm2 peut être réalisée dans un fourreau de 200 mm ou 160 mm. Il faut noter que, jusqu’au diamètre 110 mm, les fourreaux résistent bien au compactage des fouilles. Au-delà, sous chaussée, sauf s’ils sont mis en oeuvre dans un lit de béton maigre, on constate un écrasement des fourreaux lors du compactage, ce qui réduit leur diamètre utile. L’augmentation de leur diamètre ne fait qu’accroître leur écrasement et ne résout donc pas le problème. C’est pour cela qu’il faut préférer la pose de 3 câbles unipolaires , ce qui permet de ne pas dépasser le diamètre 110 mm. Cela présente en plus l’avantage de pouvoir, à diamètre de touret équivalent, dérouler de plus grandes longueurs de câbles sans jonction. Le tirage est également plus facile qu’avec un câble torsadé, ce qui compense le supplément de temps consacré au déroulage (3 déroulages au lieu d’un pour une même longueur de réseau HTA). Ces fourreaux sont posés dans un lit de sable à la profondeur normale de pose des câbles. Il est possible d’utiliser également de la terre fine exempte de grosses pierres ou du tout-venant de rivière de petit calibre. Si, pour des raisons techniques, il est nécessaire de poser des fourreaux de diamètre supérieur à 110 mm, il faut les poser dans un lit de béton maigre. Il en est de même lorsque la profondeur de pose est réduite (croisement d’autres réseaux, arrivées dans les chambres, remontées aérosouterraines). Les fourreaux sont posés aussi droits que possible pour faciliter le tirage des câbles. Ils sont attachés entre eux pour former une botte. Les fourreaux HTA pour câbles unipolaires sont de préférence assemblés en étoile. Les rayons de courbure sont suffisants pour ne pas créer de tension excessive au tirage. Entre deux points de tirage, il ne faut pas dépasser deux changements de direction car le tirage deviendrait impossible. • Les chambres de tirages Celles-ci doivent permettre le tirage aisé des câbles en respectant leur rayon de courbure. Leur espacement est variable en fonction du tracé du réseau (rectiligne ou courbe), des changements de direction ou des changements de pente (pieds ou têtes de talus). En règle générale, prévoir : . en ligne droite, une chambre tous les 100 à 150 m (sur des grandes longueurs on peut aller jusqu’à 200 m) ; . une chambre à chaque changement de direction importante ou à chaque étoilement de réseau ; . une chambre à chaque changement de pente (tête et pied de talus). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.13 Les types de chambre à utiliser sont : . pour les changements de direction et les changements de pente : type K2C ou M1C si le nombre de câbles est important ; . pour les tronçonnements de ligne droite : type K2C ou L3T si le nombre de câbles est faible et qu’il n’y a pas de boites de jonction à réaliser ; . pour les jonctions HTA, il est nécessaire de prévoir une chambre K2C pour 3 jonctions unipolaires et M1C pour 6 jonctions unipolaires. Il n’est pas souhaitable, pour des raisons d’économie ou d’encombrement, de prévoir des chambres plus réduites. Il est alors plutôt préférable de réaliser les jonctions dans un lit de sable. En cas de changement de direction, la pénétration des fourreaux dans la chambre doit être faite de façon à permettre le respect des rayons de courbure des câbles. Pour des réalisations de petites longueurs de réseau, les câbles pourront être tirés à la main. Il est possible d’avoir recours à des chambres de type carré 100 x 100 cm avec tampon rond de diamètre 80 cm (regards type assainissement sans fond). Pour limiter la circulation d’eau dans les fourreaux, ceux-ci ne doivent pas arriver à fleur du fond des chambres. Ces dernières doivent être percées au fond et, chaque fois que possible, reliées au réseau d’eaux pluviales ou à défaut drainées. • Le réseau de terre En parallèle avec le réseau de fourreaux, il est utile de réaliser un réseau de terre en câble 25 ou 29 mm2 en cuivre nu. Ce réseau passe par l’intermédiaire de chaque chambre de tirage et est enterré en fond de fouille, sous les fourreaux. A la condition d’avoir un réseau de terre suffisamment étendu, l’interconnexion de toutes ces terres ne pose pas de problèmes particuliers d’exploitation ou de sécurité, et garantit en général une terre des masses et une terre du neutre inférieure à 1 Ohm (contrôle à effectuer à la mise en service, puis suivant la périodicité définie dans l’arrêté technique). A ce réseau de terre équipotentielle, on pourra relier : . la terre du neutre du réseau basse tension ; . la terre des masses du réseau haute tension ; • Aiguillage des fourreaux Sauf pour les grandes longueurs, il est préférable de ne pas aiguiller les fourreaux. Si l’aiguillage s’avère nécessaire et que le tirage des câbles intervient longtemps après la pose, il est souhaitable de réaliser celui-ci en câblette nylon (ne pas utiliser de fil d’acier qui s’oxyde et risque de se rompre lors du tirage). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.14 • Réception des fourreaux : Après leur pose et le remblaiement de la fouille, les fourreaux sont réceptionnés, de préférence avant la réalisation des revêtements de sol. Pour cela, il faut passer dans chaque fourreau une aiguille avec, en bout, un tronçon de câble du type de celui qui sera utilisé ultérieurement, notamment pour le contrôle des rayons de courbure. Pour les lignes droites, une boule de diamètre approprié peut être utilisée. 4.4.4 Voisinage avec les autres réseaux Les conditions de voisinage des câbles souterrains basse tension avec les autres réseaux sont définies dans l’arrêté interministériel définissant les conditions techniques à respecter. Les principes correspondants sont résumés succinctement ci-dessous. (Pour les cas particuliers, il conviendra de se reporter au texte réglementaire.) Tout câble, ou ensemble de câbles enterrés doit être signalé par un dispositif avertisseur conforme aux normes, et placé autant que possible au moins à 0,20 m au-dessus de lui. Lorsque des câbles appartenant à des domaines de tensions différentes sont superposés, un dispositif avertisseur doit être placé au-dessus de chacun d’eux, sauf mise sous fourreau. Pour éviter d’endommager les câbles ou canalisations voisins lors d’interventions, une distance minimale de 0,20 m doit être respectée au croisement de deux canalisations électriques enterrées et au croisement d’une canalisation électrique enterrée et d’un câble de télécommunications. Au voisinage, sans croisement d’une canalisation électrique enterrée et d’un câble de communication, doit être respectée une distance de : - 0,50 m si le câble de télécommunications est en pleine terre ; - 0,20 m si le câble de télécommunications est sous fourreau. Au voisinage, avec ou sans croisement d’une canalisation électrique enterrée et d’une conduite d’eau, d’hydrocarbure, de gaz, d’air comprimé ou de vapeur, une distance minimum de 0,20 m doit être respectée. Ces distances peuvent être réduites à condition que les installations soient séparées par un dispositif donnant une protection suffisante contre le choc des outils métalliques à main. Le bus de téléreport et les éléments qui y sont raccordés font partie intégrante de la concession. Ils ne sont donc pas soumis aux prescriptions relatives aux lignes de télécommunications. Le bus de téléreport peut donc, à condition d’utiliser le câble spécifique présentant une isolation galvanique suffisante, être enterré dans les mêmes fouilles, cheminer dans les mêmes conduits et utiliser les mêmes réservations que les câbles d’énergie basse tension. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.15 4.4.5 4.4.5.1 Mises à la terre Mises à la terre des réseaux BT souterrains Conformément à l’article 45 de l’arrêté interministériel fixant les conditions techniques de distribution de l’énergie électrique, le neutre des réseaux BT doit être mis directement à la terre. Afin d’obtenir une qualité suffisante de cette mise à la terre des réseaux souterrains, il est nécessaire de réaliser sur chaque départ BT une ou plusieurs mises à la terre du neutre. Le neutre ne peut être raccordé à la terre des masses des postes HTA/BT que si la résistance de prise de terre globale est inférieure à 1 Ohm, condition le plus souvent remplie lorsque le poste est alimenté par un réseau souterrain. • Réseau avec terre des masses et terre du neutre séparées On réalisera la mise à la terre de tous les accessoires souterrains situés : . à plus de 8 m d’un poste HTA/BT . à plus de 8 m d’une remontée aérosouterraine HTA . hors tranchée commune avec le câble HTA, Si l’accessoire est situé dans un environnement ne respectant pas les conditions ci-dessus, il sera raccordé, par un câble isolé, à une prise de terre elle même située à une distance suffisante. Chaque câble raccordé à une émergences de réseau souterrain, est mis à la terre. On veillera à ce que chaque tronçon de câble compris entre deux appareillages où le câble est interrompu comporte au moins une mise à la terre du conducteur de neutre (soit sur un accessoire souterrain, soit sur l’émergence). Suivant les dispositions de la norme NF C 15-900, il convient de prendre toutes précautions pour éviter tous risques de dommages sur les installations de télécommunications voisines ou de danger pour les personnes intervenant sur ces installations, du fait de la proximité des installations de mise à la terre des réseaux d’énergie. Dans les conditions courantes : . résistivité du sol inférieure ou égale à 500 Ω.m . couplage entre une terre du neutre BT et une terre d’une masse HTA voisine inférieure à 15 %, généralement assuré par une distance d’éloignement de 8 m entre prises de terre Ceci conduit à prévoir les distances d’éloignement minimum suivantes : . prise de terre BT- prise de terre de télécommunications : 2 m . prise de terre BT- câbles de télécommunications enterrés et chambres souterraines : 2m . prise de terre BT - Câbles de télécommunications sous conduit PVC ou polyéthylène (rigidité diélectrique : 8 kV pendant une minute à 50 HZ) : 0,2 m GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.16 Si la condition de découplage entre chaque prise de neutre BT avec une prise de neutre des masses HTA n’est pas assurée, les distances doivent être multipliées par 4, si les ouvrages ne sont pas sous conduits : . prise de terre BT- prise de terre de télécommunications : 8 m . prise de terre BT- câbles de télécommunications enterrés et chambres souterraines : 8m . prise de terre BT - Câbles de télécommunications sous conduit PVC ou polyéthylène (rigidité diélectrique : 8 kV pendant une minute à 50 HZ) : 0,2 m Sauf cas exceptionnel nécessitant une étude particulière, les distances préconisées ci-dessus sont à multiplier, sauf pour les ouvrages en conduits, : . par 2 pour une résistivité du sol comprise entre 500 et 3000 Ω.m . par 3 pour une résistivité du sol supérieure ou égale à 3000 Ω.m • Réseau avec terre des masses et avec terre du neutre communes (< 1 Ω) . mise à la terre de tous les accessoires souterrains ; . mise à la terre des tronçons au niveau des émergences. neutre mis à la terre dans socle de coffret neutre mis à la terre dans socle de coffret boîtes de jonctions Suivant les dispositions de la norme NF C 15-900, il convient de prendre toutes précautions pour éviter tous risques de dommages sur les installations de télécommunications voisines ou de danger pour les personnes intervenant sur ces installations, du fait de la proximité des installations de mise à la terre des réseaux d’énergie. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.17 Les distances d’éloignement utilisées dans les cas courants pour des réseaux à terre des masses et terre du neutre séparées sont à appliquer : . prise de terre BT- prise de terre de télécommunications : 2 m . prise de terre BT- câbles de télécommunications enterrés et chambres souterraines : 2m . prise de terre BT - Câbles de télécommunications sous conduit PVC ou polyéthylène (rigidité diélectrique : 8 kV pendant une minute à 50 HZ) : 0,2 m 4.4.5.2 Mises à la terre de l’écran du câble de téléreport L’écran du câble de téléreport n’a pas pour rôle d’évacuer des courants de court-circuit interne, mais de protéger le bus des perturbations électromagnétiques. Aussi, la continuité doit être assurée à chaque point de dérivation sur les bornes prévues à cet effet. Une seule mise à la terre est à prévoir par bus indépendant, en évitant la réalisation d’une mise à la terre du réseau basse tension à proximité immédiate. Une tolérance est admise pour ne pas prévoir de mise à la terre du drain sur les circuits de téléreport de longueur limitée pour un seul branchement individuel. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.4.18 4 .5 PROTECTION DES RESEAUX BASSE TENSION 4.5.1 Le rôle des protections du réseau basse tension • Aspect réglementaire ou normatif L'arrêté interministériel du 2 avril 1991 fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique, prescrit à l'article 19 dans le chapitre sur la prévention des brûlures, incendies et explosions d'origine électrique que : 1. La température atteinte par le matériel électrique en service normal ne doit pas compromettre son isolation. De plus, toutes dispositions doivent être prises pour éviter que le matériel électrique, du fait de son élévation normale de température, nuise aux objets qui sont dans son voisinage, et notamment à ceux sur lesquels il prend appui, ou encore risque de provoquer des brûlures aux personnes. 2. Les conducteurs actifs doivent être protégés contre les effets d'une augmentation anormale de courant provoquée par un court circuit. 3. Les appareils destinés à interrompre ou à établir des courants électriques doivent être capables de le faire sans qu'il en résulte d'effets nuisibles tels que projection de matières incandescentes ou formation d'arcs durables. Les dispositions prises pour satisfaire les conditions correspondantes sont : • des règles de planification qui entraînent une anticipation (renforcement des réseaux dès le dépassement de l'intensité normale maximum admissible, soit pour un seuil très inférieur à l'intensité limite admissible entraînant des contraintes thermiques dans les canalisations), • la mise hors de portée du public des conducteurs ou isolants pouvant être portés à des températures élevées, soit par éloignement, soit par mise sous enveloppe protectrice (émergences de réseaux souterrains), • un système de protection permettant l'élimination de tout courant de court circuit, dans un temps le plus compatible possible avec la préservation des canalisations. • Définition de la coordination des protections On appelle coordination des protections d'un réseau, l'ensemble des choix faits pour les matériels de protection de façon à permettre : • le bon fonctionnement en régime normal, et en particulier la limitation des échauffements de l'appareillage correspondant (fusibles, disjoncteurs), • l'élimination automatique des ouvrages en surcharge ou en court-circuit parcourus par des courants supérieurs aux intensités limites admissibles, • la sélectivité des protections en série, c'est à dire le fonctionnement de la seule protection la plus proche en amont du défaut ou du tronçon en surcharge, de façon à limiter au maximum la zone mise hors tension. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.1 La coordination des protections amont des transformateurs HTA/BT et des protections de branchements individuels a un impact direct sur la qualité potentielle du réseau basse tension. Aussi nous intéresserons-nous à la chaîne complète de protection, depuis le système de protection amont du transformateur, jusqu'au système de protection du branchement et de l'installation intérieure. De même, le réseau comporte souvent à la fois des canalisations souterraines et aériennes en câbles torsadés ou en fils nus. Il est donc nécessaire d'optimiser la coordination des protections par rapport à l'ensemble des types d'ouvrages rencontrés. Les dispositifs de protection actuellement utilisés sont situés : • dans le branchement individuel ; • en pied de colonne d’immeuble (branchement collectif) ; • au poste de transformation HTA/BT (amont et aval du transformateur) ; 4.5.2 La protection des points de livraison individuels 4.5.2.1 Branchements à puissance limitée La protection est assurée par un disjoncteur de branchement et des fusibles d’accompagnement : 4.5.2.1.1 Disjoncteurs de branchements à puissance limitée Situés sur le tableau de contrôle, en tête de l’installation intérieure, ils protègent le branchement contre les surcharges et contre les courts-circuits aval qui n’ont pas été éliminés par les protections de l’installation intérieure. Ils peuvent être du type différentiel ou différentiel temporisé suivant les caractéristiques de l’installation intérieure. Ils sont conformes aux normes NF C 62-411 et NF C 62-412. Leurs caractéristiques principales sont résumées dans le tableau ci-après : Disjoncteurs de branchement à puissance limitée BIPOLAIRES Courant Nominal A Courant Réglage A Tension Nominale Pouvoir de Coupure Cos ϕ 0,7 Surintensité 1,1 x In 1,4 x In 2,5 x In 5 x In 20 x In 45 15 / 30 / 45 60 30 / 45 / 60 250 V TETRAPOLAIRES 90 30 60 60 / 75 / 90 10 / 15 / 20 / 25 / 30 / 40 / 50 / 60 30 440 V 2000 A 2400 A 2400 A 2000 A 2400 A Retard de déclenchement du disjoncteur (suivant NF C 62 411) ∞ 2 à 900 s 0,5 à 40 s 0,05 à 5 s 0,05 s GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.2 4.5.2.1.2 Fusibles d’accompagnement des disjoncteurs de branchement (Fusibles AD) En réseau souterrain neuf, les fusibles AD sont implantés en coffrets accessibles depuis le domaine public. Ils sont destinés à protéger le réseau des défauts affectant le branchement, et à interrompre les courts-circuits supérieurs à ceux que peuvent couper les disjoncteurs de branchements. Ils sont conformes à la norme NF C 62-921. Leur pouvoir de coupure est de 20 kA pour Cos ϕ = 0,7. Les caractéristiques « temps/courants » prévues sont les suivantes : Caractéristiques de fusion des fusibles AD Conditions Intensité de fusion suivant type 45A 60A 90A Courant entraînant la fusion entre 0,012s et 0,026s 1300A 1500A 2250A Pas de fusion avant 0,03s 900A - Pas de fusion avant 0,02s Courant entraînant la fusion entre 0,3s et 3,5s GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 450A 1200A 1800A 600A 900A FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.1 4.5.2.1.3 sélectivité disjoncteur-fusibles AD Les fusibles AD mis en place sont calibrés sur le courant nominal du disjoncteur. Il n’est donc pas nécessaire de prévoir leur remplacement à chaque modification de réglage du disjoncteur. Le tableau ci-après précise les caractéristiques des différents modèles utilisés : Type Calibre disjoncteur du client In (A) fusibles AD associés (mono ou tri) bipolaire 15/30/45 A 45 45 A bipolaire 30/45/60 A 60 60 A bipolaire 60/75/90 A 90 90 A tétrapolaire 10/15/20/25/30 30 45 A tétrapolaire 30/40/50/60 60 60 A La sélectivité est toujours assurée, sauf dépassement du pouvoir de court-circuit du disjoncteur. 4.5.2.2 Branchements à puissance surveillée Le système de protection est constitué d’un Appareil Général de Coupure et de Protection (A.G.C.P) et de fusibles d’accompagnement à haut pouvoir de coupure, de la même gamme que ceux utilisés sur les départs BT de postes HTA/BT. 4.5.2.2.1 Appareil général de coupure et de protection Le branchement étant à puissance surveillée, le choix et le réglage de l’appareil général de coupure et de protection sont du ressort du client qui en est propriétaire. Pour lui permettre de dimensionner convenablement l’appareil mis en place et d’assurer la sélectivité par rapport aux fusibles en amont, le distributeur peut être amené à fournir au client les renseignements suivants : • Les caractéristiques des fusibles BT de type HPC placés en amont du point de livraison (suivant tableau V du paragraphe 3.9.2 de la norme NF C 14-100) ; • La puissance en kVA et la tension de court-circuit en % (Ucc%) du transformateur HTA/BT ; • Les longueurs et sections des canalisations entre le transformateur et le point de livraison. En ce qui concerne le pouvoir de court-circuit de l ’appareil, il convient de prévoir les évolutions ultérieures du réseau : une valeur de 25 kA, correspondant à un transformateur de 1000 kVA et une liaison de 15m en 240mm2 Al couvre toutes éventualités. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.1 4.5.2.2.2 Fusibles d’accompagnement Les fusibles d’accompagnement utilisés, de la même gamme que ceux utilisés sur les départs BT de postes HTA/BT, ont les caractéristiques suivantes : TEMPS DE FUSION DES FUSIBLES BT Courant nominal A 125 200 50 kA Pouvoir de coupure kA (Cos ϕ 0,25) - Courant de fusion 400 440 V Tension nominale V - Courant de non fusion 250 162 A 260 A 325 A 520 A 200 A 2h 320 A 3h 400 A 3h 640 A 3h 312 A 1,5 à 70 s 500 A 1,5 à 70 s 625 A 1,5 à 70 s 1000 A 7 à 110 s 500 A 0.2 à 5.5 s 800 A 0.2 à 5.5 s 1000 A 0.2 à 5.5 s 1600 A 0.8 à 10 s 750A 0.05 à 1 s 1200 A 0.05 à 1 s 1500 A 0.05 à 1 s 2400A 0.2 à 1.8 s 2500 A 0,002 à 0,024 s 4000 A 0,002 à 0,024 s 5000 A 0,002 à 0,024 s 8000 A 0,003 à 0,050 s - Temps de fusion Temps de fusion pour 2,5 x In (Cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 4 x In (Cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 6 x In (Cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 20 x In (Cos ϕ 0,3) Pour des puissances souscrites inférieures ou égales à 120 kVA, c’est à dire pour une intensité correspondante inférieure à 200 A, le raccordement peut être réalisé depuis le réseau basse tension. Au-delà, un départ dédié depuis le poste de transformation HTA/BT est nécessaire et les fusibles HPC sont alors prévus en tête de ce départ. Compte tenu des dépassements autorisés, (branchement à puissance surveillée), il y a lieu de coordonner les protections (calibre des fusibles) et la section des câbles. En fonction des besoins immédiats du client et de ses perspectives d’évolution, le tableau ci-après précise les sections de câbles préconisées pour le branchement et le mode de protection associé (fusibles HPC en coffret ou en tête de départ dédié). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.2 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 Nature et section des câbles PUISSANCES SOUSCRITES EN kVA 42 48 54 60 66 72 78 84 90 96 102 108 120 126 132 144 156 168 180 192 204 216 228 240 Souterrain alu C33-210 50 mm² 95 mm² 150 mm² 240 mm² Torsadé aérien C33-209 70 mm² 150 mm² Coffret CC Raccordement FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.3 Fusibles HPC du départ BT Fusibles HPC 125 A Fusibles HPC 200 A Fusibles remplacés par des barrettes de coupure 400 A en réseau direct depuis le poste 400 A 250 A 400 A Valeur possible Valeur préconisée Exemple Puissance souscrite 84 kVA / Évolution possible à 120 Coffret CC 200/400 A Protection 200 A. Fusibles départ BT 400 A : kVA : Choix du câble = 150 mm² souterrain ou 70 mm² Note : En cas de déclenchement intempestif des fusibles HPC, il convient de s’assurer auprès du client que la sélectivité A.G.C.P-fusibles est bien garantie. Il y a également lieu de vérifier que le dimensionnement du câble préconisé permet de rester dans la plage de tension admissible aérien 4.5.3 Branchements collectifs d’immeubles Les colonnes d’immeubles utilisées actuellement sont d’intensité nominale 200 A, et ne permettent pas le raccordement de dérivations 90 A. Les dérivations individuelles monophasées ou triphasées des clients importants à puissance limitée ou à puissance surveillée sont raccordées en amont du pied de colonne et en aval d’un coupe-circuit à barrettes sur un distributeur de tronçon commun. Elles peuvent donc être considérées, au titre du fonctionnement des protections comme des branchements individuels décrits ci-dessus. Client important ou perturbateur Fusibles HPC pied de colonne coupe-circuit à barrettes La sélectivité fusibles AD 60-fusibles HPC 200 A n’est pas totalement assurée. Une sélectivité stricte avec les fusibles 60 A des dérivations individuelles nécessiterait l’emploi de fusibles HPC 250 A, mais la coordination avec la colonne calibrée à 200 A à protéger serait alors moins bien assurée. Ceci n’est pas souhaitable pour des raisons de sécurité incendie. Aussi, la protection des colonnes montantes 200 A est assurée par des fusibles HPC 200 A. La norme NF C 14-100, tableau VII et paragraphe 5.4.1.3, prévoit la possibilité de réalisation de colonnes 400 A, avec possibilité de raccordement de dérivations individuelles à puissance limitée 90 A ou à puissance surveillée. Le matériel correspondant est en cours de mise au point par les fabricants. 4.5.4 Poste de transformation HTA/BT Suivant les types de postes, les différents types de protection, utilisés seuls ou combinés, sont: • des fusibles HPC en tête de départ basse tension ; • un disjoncteur général basse tension ; • des fusibles HTA en amont du transformateur HTA/BT . GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.7 4.5.4.1 Fusibles HPC Les fusibles HPC sont principalement utilisés sur le tableau urbain réduit « TUR » des postes à couloir de manœuvre « PAC », des postes urbains compacts « PUC », et des cabines basses simplifiées. Leurs caractéristiques principales sont les suivantes : TEMPS DE FUSION DES FUSIBLES BT Courant nominal A 125 200 50 kA Pouvoir de coupure kA (Cos ϕ 0,25) - Courant de fusion 400 440 V Tension nominale V - Courant de non fusion 250 162 A 260 A 325 A 520 A 200 A 2h 320 A 3h 400 A 3h 640 A 3h 312 A 1,5 à 70 s 500 A 1,5 à 70 s 625 A 1,5 à 70 s 1000 A 7 à 110 s 500 A 0.2 à 5.5 s 800 A 0.2 à 5.5 s 1000 A 0.2 à 5.5 s 1600 A 0.8 à 10 s 750A 0.05 à 1 s 1200 A 0.05 à 1 s 1500 A 0.05 à 1 s 2400A 0.2 à 1.8 s 2500 A 0,002 à 0,024 s 4000 A 0,002 à 0,024 s 5000 A 0,002 à 0,024 s 8000 A 0,003 à 0,050 s - Temps de fusion Temps de fusion pour 2,5 x In (Cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 4 x In (Cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 6 x In (Cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 20 x In (Cos ϕ 0,3) La sélectivité est assurée par rapport aux fusibles AD ou HPC en aval dans les conditions ci-après : Calibre maximum des fusibles en aval AD 30 A AD 45 A AD 60 A AD 90 A HPC 125 A HPC 200 A Calibre des fusibles du départ HPC 125 A HPC 200 A HPC 250 A HPC 400 A HPC 400 A HPC 400 A La sélectivité HPC 250A - HPC 400A est assurée mais n’est pas rencontrée sur le réseau. 4.5.4.2 Disjoncteur général basse tension • Postes simplifiés Le disjoncteur général basse tension est utilisé seul dans les postes ne comportant qu’un seul départ à 1 ou 2 sorties (postes sur poteau, postes socles). Pour ces postes simplifiés, le bloc déclencheur est à image thermique pour une meilleure prise en compte des contraintes réelles dans le transformateur en fonction du déséquilibre de charge. Les blocs déclencheurs utilisés sont calibrés en fonction du transformateur à protéger comme défini ci-après : GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.8 Disjoncteur de poste sur poteau ou poste socle Caractéristiques des déclencheurs à image thermique (suivant type, à température ambiante normale de 20 °C) Transformateur à protéger en kVA 50 100 160 Type de bloc déclencheur 3T 6T 7T Condition « temps/courant » Intensité (A) Courant triphasé équilibré provoquant le déclenchement entre 0,06" et 0,8" Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 0,2" et 3" Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30" et 4" Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30" et 7" Courant triphasé déséquilibré provoquant le déclenchement entre 30" et 7'30" Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 11' et 33' Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 15' et 50' Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 14' et 55' Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement au bout d'un temps minimum de 32' Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement au bout d'un temps minimum de 1h50’ Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement au bout d'un temps minimum de 2h40’ 2000 4000 6400 950 1900 3000 700 220 435 500 160 320 230 120 230 * courant triphasé déséquilibré : suivant valeurs définies dans la spécification d’entreprise HN 63-S-11 La sélectivité avec les protections en réseau, pour les courants de défauts faibles, n’est pas toujours assurée, un déclenchement général pouvant intervenir sur défaut en aval d’une protection divisionnaire comme indiqué dans le tableau ci-après : Sélectivité Disjoncteur Général BT-Protections divisionnaires courantes Protections Blocs déclencheurs à image thermique Divisionnaires 3T 6T 7T oui Oui oui AD 30 A AD 45 A non si Idefaut<700A oui si Idéfaut>320A oui AD 60 A non si Idéfaut<1050A non si Idéfaut<750A oui AD 90 A non si Idéfaut<2000A non si Idéfaut<1200A non si Idéfaut<800A HPC 125 A non si Idéfaut<1500A oui si Idéfaut > 400A oui HPC 200 A non non si Idéfaut <2000A non si Idéfaut <700A GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.9 • Autres postes Pour les autres postes de transformation (PAC, PUC, Postes en immeubles.....) de puissance installée inférieure ou égale à 250 kVA, un disjoncteur général basse tension est également utilisé à la place de l’interrupteur de tableau basse tension « TUR » lorsque les réseaux BT à protéger sont longs ou de faibles sections. Dans ce cas, suivant le siège du défaut, le courant de courtcircuit peut se révéler trop faible pour entraîner la fusion des fusibles du départ, avant endommagement du transformateur ou des canalisations. L’annexe 1 précise les principes de calculs retenus pour calculer la valeur critique du courant de défaut phase-neutre, en dessous de laquelle il est souhaitable de prévoir la mise en place de ce disjoncteur, pour mieux éliminer ces faibles courants de défauts. On retiendra que le courant de défaut est inférieur au seuil critique précité, dés que le réseau comporte des antennes de plus de 100 m en faibles sections ou une arborescence de plus de 300 m de section moyenne. Les caractéristiques des blocs déclencheurs utilisés, en fonction du transformateur à protéger, sont les suivantes : Disjoncteur de tableau TUR Caractéristiques des déclencheurs de disjoncteur BT D 400 (suivant type, à température ambiante normale de 20°C) Transformateur à protéger en kVA 100 160 250 Type de bloc déclencheur 6 7 8 Condition courant/temps I (en A) Courant ne devant pas provoquer le déclenchement avant 30' Courant provoquant le déclenchement entre 5' et 1H Courant provoquant le déclenchement entre 2' et 15' Courant provoquant le déclenchement entre 15'' et 1' Courant provoquant le déclenchement entre 3,5'' et 10'' Courant provoquant le déclenchement entre 9'' et 35'' Courant provoquant le déclenchement entre 15'' et 90'' 174 276 432 217 345 540 290 460 720 600 1200 1900 1900 1900 Les blocs déclencheurs de type 6 et 7 éliminent tout seuil de courant critique (transformateur et canalisation). Le bloc déclencheur de type 8 n’élimine pas le seuil de courant critique pour les canalisations de faibles sections situées en aval. Pour les postes de transformation de plus de 250 kVA de puissance installée, les courts-circuits correspondants sont assimilables à des surcharges admissibles par les transformateurs. En revanche, il n’est pas possible d’éliminer simplement les courants de courts-circuits inférieurs au seuil critique de fonctionnement des fusibles, parcourant les réseaux de faibles sections. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.10 Il y a donc lieu de prévoir, pour les réseaux BT aériens issus d’un transformateur de puissance égale ou supérieure à 250 kVA de renforcer les réseaux correspondants ou de s’assurer de leur bon état mécanique (élagages, épissures, ponts). La sélectivité avec les protections par fusibles HPC des départs BT est garantie dans les cas ci-après : Sélectivité Disjoncteur Général BT-Protections divisionnaires courantes Protections Blocs déclencheurs de tableau TUR Divisionnaires 6 7 8 oui si Idéfaut>300A Oui oui HPC 125 A HPC 200 A non si Idéfaut<700A oui si Idéfaut>500A oui si Idéfaut>340A HPC 250 A non si Idéfaut <900A non si Idéfaut<650A oui si Idéfaut>540A HPC 400 A non si Idéfaut<2000A non si Idéfaut<1600A non si Idéfaut<1100A 4.5.4.3 Protection par fusibles en amont du transformateur Cette protection a pour vocation principale l’élimination des défauts sur court-circuit interne au transformateur, ou à proximité immédiate de l’appareil (liaison transfo-tableau ou tableau BT). Dans les postes existants simplifiés (cabine basse, transformateur sur poteau), elle n’est souvent pas mise en place. Cependant, elle est désormais obligatoire pour les postes situés à moins de 8 m des habitations, suivant les dispositions de l’article 19 de l’arrêté interministériel du 2 avril 1991 et de la norme NF C 17-300. Dans les postes simplifiés, la protection correspondante ne vise qu’à limiter les effets d’un endommagement de l’appareil. Un calibre unique de 32 A est retenu sous forme : • d’un fusible limiteur en pont sur les postes sur poteau • d’un fusible intégré en transformateur pour les postes de type socle Dans les autres postes, les fusibles dans les cellules de protection de transformateur ou en tableau monobloc sont conformes aux normes NF C 64-200 et NF C 64-210. Leur pouvoir de coupure est de 12,5 kA en 24 kV et de 14,5 kA en 12 kV. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.11 Les caractéristiques des fusibles à utiliser, en fonction de la puissance du transformateur, et assurant une bonne coordination sur défaut interne de l'appareil sont précisées ci-après : Un (kV) Réseau Nominal fusible 5,5 10 15 17,5 20 30 12 12 24 24 24 36 Intensité nominale du fusible (en A) 100 160 250 400 kVA kVA kVA kVA 32 16 16 6.3 6,3 6,3 63 32 16 16 16 6,3 63 32 16 16 16 16 63 63 43 43 43 16 630 kVA 63 43 43 43 16 1000 kVA 63 43/63* 43/63* 25 * Pour les fusibles en puits en amont des transformateurs 20 kV de 1000 kVA, un surcalibrage de 43 à 63 A est à prendre en compte, pour éviter tout problème d’échauffement en fonctionnement courant. La sélectivité avec les protections basse tension est toujours assurée. 4.5.5 Tableaux pratiques de coordination A titre d’exemple, les tableaux ci-après résument les dispositions correspondantes sur des exemples courants rencontrés. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.12 POSTE DP TYPE H 61 ou socle Calibre des fusibles HTA (15 ou 20 kV) Fusibles en pont ou intégrés 32 A Puissance du transfo (20 kV) 50 kVA 100 kVA 160 kVA 3T 7T 6T CALIBRE DU DEPART Coffret Disjoncteur 3T 6T 7T séléctivité voir note 1 Calibre AD le plus élevé par départ 45A 45A 60A 90A 10/30A 15/45A 30/60A 60/90A compteur disjoncteur Plages de réglage Branchement Tarif Bleu Calibre le plus élevé par départ 125 A T.I 200 A Comptage Sectionneur point de livraison 60 Brancht Tarif Jaune 120 Pmax de dimensionnement en kVA Départ Réseau Note 1 : seules les premières sélectivités assurées pour un courant de défaut supérieur à 600A sont représentées (par exemple, la sélectivité entre un fusible 45 A et une protection de calibre 3T n’est pas assurée, ni la sélectivité entre une protection 7T et un fusible 90 ou 200 A. En revanche la sélectivité entre une protection 7T et un fusible 45A est assurée pour tout courant de défaut. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.13 POSTE DP en CABINE ou en Immeuble Calibre des fusibles HTA (20 kV) Départs dédiés E.P TJ > 120 kVA ≤60A >60A 1502 AL 2402 AL 250 A 16A 16A 6,3A 43/63A1 43A Puissance du transfo (20 kV) 400 A 100 kVA 160 kVA 250 kVA TUR 400 kVA 630 kVA 1000 kVA Interrupteur ou disjoncteur2 Int400 ou T6 ACG Int400 ou T7 I t T8 Int400 ou T8 Int800 Int1200 Int1800 sélectivité : voir note 3 A.C.G 125 A 125 A 200 A 250 A 400 A FUSIBLE DU DEPART 200 A 250 A 400 A compteur Calibre AD le plus élevé par départ disjoncteur compteur T.I cpt disjoncteur sectionneur livraison disj Départ TJ P>120 kVA Brancht Tarif Bleu Départ EP I<60 A 45A 45 A 60 A 90 A 10/30A 15/45A 30/60A 60/90A Plage de réglage des disjoncteurs Calibre le plus élevé par départ Départ EP I>60 A départ dédié 200 A 125 A 120 60 T.I 240 sectionneur livraison 180 Pmax de dimensionnement en kVA Brancht Tarif Jaune Départ Réseau Brts individuels Note 1 : Calibre 43/63A : 43A pour cellules modulaires et Calibre 63 A pour fusibles en puits Note 2 : Interrupteur ou Disjoncteur : Disjoncteur si courants critiques non éliminés par les fusibles du départ Note 3 : Seules les premières sélectivités assurées pour un courant de défaut supérieur à 600A sont représentées(par exemple, un fusible 200 A n’est pas coordonné avec une protection T6 mais est coordonné avec une protection T8). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.14 POSTE DP TYPE CABINE ou Immeuble Calibre des fusibles HTA (20 kV) 6,3A 16A 100 kVA 16A 43/63A1 43A Puissance du transfo (20 kV) 160 kVA 250 kVA 400 kVA 1000 kVA 630 kVA Interrupteur ou disjoncteur2 Int800 Int1800 ou Int 1200 pas de sélectivité garantie entre un disjoncteur T8 et un fusible HPC 400A Int400 ou T6 Int400 ou T7 400 A 400 A Int400 ou T8 400 A 400 A 400 A CALIBRE DU DEPART 400 A 400 A 400 A Calibre AD le plus élevé par départ 200 A 200 A 200A Calibre AD le plus élevé par départ 45 A 45 A 60 A 10/30 15/45 30/60 compteur disjoncteur Colonne compteur Plage de réglage des disjoncteurs Dérivation Individuelle I≤60 A T.I 90 A 125 A 200 A raccordement pied de colonne Départ Réseau disjoncteur Brcht perturbateur ou important I≤90 A point de livraison Colonne Montante Brancht Tarif Jaune Note 1 : Calibre 43/63A : 43A pour cellules modulaires et Calibre 63 A pour fusibles en puits Note 2 : Interrupteur ou Disjoncteur : Disjoncteur si courants critiques non éliminés par les fusibles du départ GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 25.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page 4.5.15 ANNEXES TEXTES DE REFERENCE ■ Textes législatifs et réglementaires généraux - Loi du 15 juin 1906 modifiée par la loi du 27 février 1925 et ......... - Décret du 29 juillet 1927 et .... - Décret du 16 février 1982 relatif..... - Arrêté interministériel du 02 avril 1991 relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire les distributions d’énergie électrique, ainsi que ses modificatifs et compléments éventuels. - Décret n° 64-262 du 14 mars 1964 relatif aux caractéristiques techniques, aux alignements, à la conservation et à la surveillance des voies communale, et arrêté préfectoral type annexé (chapitre III, Section IV, articles 40 “ Conduites diverses sous le sol des voies communales ”, 41 “ Mode d’établissement des conduites diverses sous le sol des voies communale ”, 43 “ Conduites diverses faisant l’objet de concessions communales ”). Circulaire ministérielle du 13 septembre 1966 relative à la conservation et à la surveillance des voies communales (III “ Autorisation de voirie, C : Cas particuliers 1° Concessions ” et D “ Synchronisation des chantiers ”). - Décret n° 69-897 du 18 septembre 1969 relatif aux caractéristiques techniques, aux limites, à la conservation et à la surveillance des chemins ruraux, et arrêté préfectoral type annexé (Chapitre II, Section IV, articles 24,25,27 et 28). Circulaire interministérielle du 18 décembre 1969 relative aux caractéristiques techniques, à l’emprise, à la conservation et à la surveillance des chemins ruraux (IV “ Mesures générales de police ”, D “ Autorisations de voirie - 10 ”) - Arrêté ministériel du 30 mars 1967 portant refonte de l’instruction générale sur le service des chemins départementaux (2ème partie de l’instruction, chapitre IV, articles 51,52,54 et 55). - Arrêté préfectoral type du 15 janvier 1980 règlementant l’occupation du domaine public routier national, joint à la circulaire n° 79-99 du 16 octobre 1979 du Ministère des Transports. Circulaire n° 80-78 du 19 juin 1980 relative à l’occupation du domaine routier national, modifiant la précédente. Dans le cas particulier des autoroutes, il convient de se conformer au décret n° 56-1425 du 27 décembre 1956. - Arrêté interministériel du 10 juillet 1974 relatif à la signalisation des routes et autoroutes, et arrêté interministériel du 15 juillet 1974 relatif à la signalisation routière, approuvant la 8ème partie “ Signalisation temporaire ” de l’instruction interministérielle sur la signalisation routière. NB : Des règlements adoptés par les préfets, les conseils généraux et les conseils municipaux suivant la nature des voies peuvent venir compléter les dispositions réglementaires précédentes. - Loi du 15 juillet 1845 relative aux mesures de conservation du chemin de fer. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.0.1 - Décret n° 62-1218 du 15 octobre 1962 portant règlement d’administration publique pour l’exécution des dispositions du livre II du Code du Travail (titre II : hygiène et sécurité des travailleurs) en ce qui concerne les mesures particulières de protection relatives à l’emploi des explosifs dans les chantiers du bâtiment et des travaux publics. - Décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 portant règlement d’administration publique pour l’exécution des dispositions du livre II du Code du travail (titre II : hygiène et sécurité des travailleurs) en ce qui concerne les mesures particulières de protection et de salubrité applicables aux établissements dont le personnel exécute des travaux du bâtiment, des travaux publics et tous autres travaux concernant les immeubles. - Arrêtés préfectoraux pris en application de la cicrculaire du 21 décembre 1970. - Décret n° 81-972 du 21 octobre relatif au marquage, à l’acquisition, au transport et à l’emploi des produits explosifs (ce décret doit faire l’objet de plusieurs arrêtés et d’une circulaire interministériels d’application). - Décret n° 85-1263 du 27 novembre 1985 pris par application de la loi 83-663 du 22 juillet 1983 relatif à la coordination des chantiers et au rôle du maire. - Décret n° 91-1147 du 14 octobre 1991 et son arrêté d’application du 16 novembre 1994 concernant les renseignements préalables à prendre en mairie sur l’existence d’ouvrages sur la zone concernée. - Décret 92 1158 du 20 février 1992 complétant le code du travail articles R237-1 à R23728 - Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.0.2 ■ Normes de l’Union Technique de l’électricité NF C 11-201 Réseaux de distribution publique d’énergie électrique. NF C 14-100 Installations de branchement de première catégorie comprises entre le réseau de distribution et l’origine des installations intérieures. NF C 15-100 Installations électriques à basse tension : Règles. NF C 17-200 Installations d’éclairage public : Règles. UTE C 17-205 Eclairage public - Guide pratique - Détermination des carctéristiques des installations d’éclairage public. C 33 050 Câbles isolés et leurs accessoires pour réseaux d’énergie Jonctions et dérivations unipolaires préfabriquées pour câbles à isolant synthétique de tension assignée comprise entre 6/10(12) kV et 18/30(36) kV. C 33-051 Câbles isolés et leurs accessoires pour réseau d’énergie Connecteurs séparables comportant un écran externe et dispositifs associés de tension assignée 6/10(12) kV à 18/30(36) kV. C 33-052 Câbles isolés et leurs accessoires pour réseau d’énergie Extrémités unipolaires pour câbles à isolant synthétique de tensions assignées de 6/10(12) kV à 18/30(36) kV. NF C 33-210 Câbles isolés ou protégés pour réseaux d’énergie - Câbles rigides isolés au polyéthylène réticulé sous gaine de protection en polychlorure de vinyle - Série FR - N1 - XDV - A. NF C 33-221 Câbles isolés ou protégés pour réseaux d’énergie - Câbles concentriques d’éclairage public de tension assignée 3,5/6(7,2) kV. C 33-223 Câbles isolés pour réseaux d’énergie - Câbles pour réseaux de distribution de tension assignée comprise entre 6/10(12) kV et 18/30(36) kV. NF EN 50086-2-4 Règles particulières pour les systèmes de conduits enterrés dans le sol. NF C 13-100 Postes de livraison établis à l’intérieur d’un bâtiment et alimentés par un réseau de distribution publique de 2ème catégorie. NF P 98-331 Tranchées : ouverture, remblayage, réfection. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.0.3 ■ Spécifications E.D.F. HN 64-S-32 Postes MT/BT de distribution publique préfabriqués encombrement réduit, pour réseaux souterrains HN 64-S-33 Postes de distribution publique préfabriqués en élévation HN 64-S-41 Appareillage modulaire sous enveloppe métallique pour courant alternatif de tension assignée égale à 24 kV HN 64-S-42 Appareillage monobloc sous enveloppe alternatif de tension assignée égale à 24 kV HN 64-S-49 Armoire de coupure de réseau souterrain HTA HM 24/0065 Poste socle GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 pour à courant FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.0.4 ANNEXE 1 SPECIFICATION TECHNIQUE DE LA ZONE DE POSE DU CABLE HTA C 33-223 AVANT- PROPOS Le câble HTA C 33-223 est un câble étudié pour être enterré en pleine terre s'il existe suffisamment de terre fine. Ce document précise les propriétés de l'environnement immédiat du câble à considérer et donne notamment les possibilités de réutilisation des terres extraites. Il rassemble les principaux paramètres à prendre en compte dans ce domaine dès l'étude de la liaison. La réutilisation des déblais est à privilégier à chaque fois que possible car elle présente de nombreux avantages: • • • • Environnement thermique du câble généralement plus favorable, Reconstitution du sol de manière homogène ce qui est généralement favorable à sa tenue dans le temps après compactage, Gain économique : pas d'achat de matériau d'apport, pas de frais de mise en décharge, Gain pour l'environnement : pas d'utilisation de matériau de carrière, pas de mise en décharge et peu de rotations de camions. Nous attirons l'attention du lecteur sur le fait qu'il est fortement recommandé d'analyser l'environnement du câble au moment de l'étude de réalisation des liaisons électriques et non pas au moment des travaux. En effet, le fait de réutiliser ou non, de traiter ou non les terres extraites, influe sur le choix des machines et du matériel à mettre en oeuvre lors des travaux. Ce document est issu d'un groupe de travail réunissant des représentants d'EDF (centres, STE, SEPIA, DER), du SYCABEL (SYndicat professionnel des fabricants de fils et CABles ELectriques), du SERCE (Syndicat des Entrepreneurs de Réseaux et de Constructions Electriques) et de la FNTP (Fédération Nationale des Travaux Publics). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / F.N. SICAE/ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.1 L'objet du présent document est de définir les propriétés à respecter pour l'environnement immédiat du câble HTA C 33-223 tant en zone rurale qu'en zone urbaine et quel que soit son mode de pose. En conséquence, le document décrit les propriétés mécaniques, physico-chimiques et thermiques des matériaux utilisés et donne des conseils sur la réalisation des études et des travaux. 1.GENERALITES 1.1 Définitions 1.1.1 Zone de pose Environnement immédiat du câble. En présence de matériau d'enrobage, la zone de pose est la partie comprise entre le fond de fouille et la partie supérieure du matériau d'enrobage. Nota : est inclus dans la zone de pose, le lit de pose du câble s'il existe. Zone de remblai grillage avertisseur Zone de pose lit de pose (éventuel) fond de fouille 1.1.2 Fond de fouille Limite inférieure de la tranchée. 1.1.3. Lit de pose Matériau d'apport éventuel compris entre le fond de fouille et l'ouvrage. 1.1.4.Sable Sol d'origine sédimentaire ou obtenu par concassage et dont les grains ont une dimension maximale de 6,3 mm. 1.1.5. Terre fine Matériau extrait utilisable au sens du présent guide dans la zone de pose du câble. 1.1.6. Sol transformé Matériau extrait et traité pour être utilisé notamment en zone de pose. Nota : La transformation peut se faire par concassage, criblage, tamisage, etc GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.2 ANNEXE 1 1.2.Classification des matériaux Le tableau 1 donne les caractéristiques principales des sols de classes A, B, D et des sousclasses associées. Il est extrait de la norme NF P 11-300 pour les classes définissant les sols fins, sableux et graveleux dont la dimension maximale des plus gros éléments est inférieure ou égale à 50 mm. La classe C ne convient pas à l'objet de ce document. Classe A Sols fins B Sols sableux et graveleux avec fines D Sols insensibles à l'eau Sous-classe fonction de la nature A1 Limons peu plastiques, loess, silts alluvionnaires, sables fins peu pollués, arènes peu plastiques.. A2 Sables fins argileux, limons, argiles et marnes peu plastiques, arènes... A3 Argiles et argiles marneuses, limons très plastiques... A4 Argiles et argiles marneuses, très plastiques... B1 Sables silteux .. --------------------------------------B2 Sables argileux (peu argileux) B3 Graves silteuses .. B4 Graves argileuses (peu argileuses) ... B5 Sables et grès silteux ... B6 Sables et graves, argileux à très argileux D1 Sables alluvionnaires propres, sables de dune ... D2 Graves alluvionnaires propres, sables ... Caractéristiques Sensibles à l'eau Insensibles à l'eau --------------------------------------- Sensibles à l'eau Insensibles à l'eau Tableau 1 : caractéristiques principales des sols de classes A, B et D. Nota: Dans ce tableau, les paramètres d'hygrométrie de la norme NF P 11-300 ne sont pas repris car ils n'interviennent pas explicitement dans la définition de l'environnement adéquat du câble HTA. Toutefois, ils sont importants au moment des travaux de pose pour le passage éventuel en machine des câbles et des matériaux, pour la réalisation du compactage et ultérieurement pour les conditions de fonctionnement du câble. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / F.N. SICAE/ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.3 2. CARACTERISTIQUES ET PROPRIETES DES MATERIAUX DE LA ZONE DE POSE L'environnement compatible avec les caractéristiques techniques du câble peut être décrit selon trois impératifs techniques : ♦ ♦ ♦ aspect mécanique, aspect thermique, aspect chimique. 2.2 Propriétés mécaniques Tous les matériaux comportant des éléments tranchants (verre, silex .....) sont proscrits. La présence de cailloux peut concentrer les efforts de façon locale sur le câble avec comme conséquences possibles : • perforation à la longue de la gaine, • pliage partiel de l'écran qui, par effet de cycles thermiques, peut conduire à la rupture partielle ou totale de cet écran. Les matériaux de classe A, B ou D de granulométrie 0/4 permettent de garantir la pérennité du câble. Nota : 1. Selon la norme P 18-101, un matériau de granulométrie 0/4 comporte entre 1 et 15 % de grains de dimension comprise entre 4 mm et 6,3 mm et aucun grain supérieur à 6,3 mm. 2. La granulométrie 0/4 de l'environnement garantit une bonne marge de sécurité pour la pérennité du câble. 2.2 Propriétés thermiques Si l'on veut garder toutes les performances du câble, les matériaux de la zone de pose du câble doivent avoir une résistivité thermique inférieure à : • • 0,85 K.m/W en hiver 1,2 K.m/W en été Ces valeurs ont été déterminées pour la majeure partie du territoire français hors DOM-TOM en tenant compte du fait qu'en hiver le sol est plus humide qu'en été. Si la résistivité thermique est supérieure à ces valeurs, deux cas se présentent: a) Il est possible de poser des matériaux d'apport ayant une résistivité thermique inférieure aux valeurs ci-dessus et ayant les propriétés des paragraphes 2.1 et 2.3. Le câble alors garde son intensité admissible maximale et sa pérennité dans le temps. b) Le câble est enterré sans apport de matériaux. Son intensité admissible est alors réduite. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.4 ANNEXE 1 2.3 Propriétés chimiques Les matériaux de la zone de pose doivent avoir un PH compris entre 4 et 10. Aucun problème chimique n'a été recensé à ce jour sur le sol français depuis le début de la pose du câble synthétique. Dans le cas de sols particulièrement corrosifs (acides forts, bases fortes, solvants, produits pétroliers, terrains de décharge, ...), des études spécifiques peuvent être menées au cas par cas et des conseils peuvent être pris auprès des constructeurs de câble. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / F.N. SICAE/ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.5 3. PRECONISATIONS ET CONSEILS LORS DE L'ETUDE ET DE LA REALISATION 3.1. Réutilisation des terres Le câble HTA est un câble étudié pour être enterré en pleine terre s'il existe suffisamment de terre fine. S'il n'y a pas suffisamment de terre fine, il est enrobé de sable comme c'est le cas en général en milieu urbain où l'on peut trouver des déblais de toutes sortes. Mais: 1 Dans les zones rurales la terre est beaucoup moins remuée que dans les zones urbaines. Les terres extraites peuvent être réutilisées dans de nombreux cas. 2 Le sable est de plus en plus rare, de plus en plus cher et très souvent de moins bonne résistivité thermique que le milieu d'origine. Il est fortement recommandé d'utiliser les terres extraites dans la zone de pose à chaque fois qu'elles répondent aux impératifs techniques mécaniques, thermiques et chimiques définis au chapitre 2. 3.2.Epaisseurs de "terre fine " à respecter autour du câble 3.2.1 Lit de pose Si la nature du terrain le permet, le câble peut être posé directement sur le fond de la tranchée dressé et exempt de toute aspérité (cf. NF C 11-201). Dans les autres cas, le lit de pose en terre fine ou équivalent a une épaisseur d'environ 10 cm. Cette épaisseur ne doit jamais être inférieure à 5 cm afin d'éviter toute détérioration de la gaine protectrice du câble. Dans la mesure du possible , cette épaisseur n'est pas supérieure à 10 cm dans le cas de matériaux d'apport. En effet, ceux-ci sont en général pénalisants au niveau thermique et en outre leur coût est important 3.2.2 Couverture du câble dans la zone de pose Les câbles posés sont recouverts d'une couche de terre fine ou équivalent (matériau d'origine éventuellement transformé ou matériau d'apport) d'environ 10 cm. Cette épaisseur ne doit jamais être inférieure à 5 cm afin d'éviter toute détérioration de la gaine protectrice du câble. Dans la mesure du possible, cette épaisseur n'est pas supérieure à 10 cm dans le cas de matériaux d'apport. En effet, ceux-ci sont en général pénalisants au niveau thermique et en outre leur coût est important 3.2.3. Sur les côtés du câble Le câble ne doit pas être collé directement aux parois verticales de la tranchée afin d'éviter des problèmes thermomécaniques dus à des dilatations cycliques lors du fonctionnement de la liaison. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.6 ANNEXE 2 Une coupe type de tranchée est donnée à la figure 2 deuxième couche de matériau de remblai Zone de remblai grillage avertisseur première couche de matériau de remblai environ 10 cm (5 mini) Zone de pose environ 10 cm (5 mini) Figure 2 Remarque concernant le dispositif avertisseur: L'Arrêté Technique du 2 avril 1991 impose une distance minimale de 0,20 m entre le dispositif avertisseur et l'ouvrage électrique. Dans le cas où un matériau d'apport est nécessaire et afin d'éviter d'en poser une épaisseur importante, il est préférable de poser le dispositif avertisseur au dessus de la 1ère couche de remblai après son compactage (celle-ci est généralement d'épaisseur 0,30 m). 3.3. Aspects mécaniques Le criblage ou le concassage des terres extraites est une solution intéressante dans le cas où la granulométrie n'est pas conforme au chapitre 2.1, les terres extraites étant toujours préférables à des matériaux d'apport. En effet, les terres extraites: • • reconstituent le sol de manière homogène, évitent les drainages éventuels des matériaux d'apport. 3.4. Aspects thermiques La grande majorité des sols naturels sur le territoire français hors DOM-TOM possède une résistivité thermique inférieure à 0,85 K.m/W en hiver et 1,2 K.m/W en été. La résistivité thermique d'un sol dépend de plusieurs paramètres, notamment: • La résistivité thermique des matériaux constitutifs, • La granulométrie, • La teneur en humidité. Les sols argileux ou organiques (humus, terreau...) sont généralement les plus défavorables thermiquement et doivent faire l'objet d'étude approfondie. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / F.N. SICAE/ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.7 Les sables de silice sont parmi les meilleurs, à l'exception des sables très fins à faible spectre granulométrique (type sable de Fontainebleau). Les sols non homogènes (gravats, détritus, mâchefer...) sont à proscrire. Pour plus de précision, on peut effectuer la mesure de la densité sèche Proctor qui donne une bonne indication sur les performances thermiques d'un sol. Si elle est supérieure à 1,9, les caractéristiques thermiques du sol sont en général favorables. DIMINUTION DE L'INTENSITE ADMISSIBLE DU CABLE HTA EN FONCTION DE LA RESISTIVITE DU SOL GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.8 Les coefficients réducteurs sont donnés pour des câbles de section 95 mm², 150 mm² et 240 mm² posés soit en pleine terre, soit avec un enrobage de sable d'environ 5 cm, soit avec un enrobage de sable d'environ 10 cm, soit sous fourreau. Plusieurs remarques peuvent être faites: • Dans la quasi-totalité des cas, la pose en pleine terre est préférable du point de vue thermique à une pose dans un matériau d'apport comme le sable, • L'enrobage de sable est souvent aussi pénalisant que des fourreaux, • L'épaisseur de l'enrobage de sable est un paramètre important. Il est donc conseillé de ne pas poser un enrobage supérieur à 10 cm. Dans le cas pratique le plus défavorable, la réduction de capacité de transport, par rapport aux valeurs nominales, est de l'ordre de 33 % en hiver et 25 % en été. La mise en oeuvre d'un géotextile conduirait à des réductions encore plus fortes car il contient de l'air. Cette solution est à proscrire avec les produits actuels. En cas de problème, les solutions suivantes peuvent être envisagées: • • • emploi d'un matériau d'apport à caractéristique thermique contrôlée, diminution de l'intensité de fonctionnement de la liaison, augmentation de la section de la liaison (par changement de section de câble ou par doublement du nombre des câbles). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.1.9 ANNEXE 3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES POUR LES TOURETS DE CABLES HTA PREPARES POUR UNE POSE MECANISEE I DOMAINE D'APPLICATION Le présent document s'applique à tous les câbles HTA (UTE C 33-223 ) destinés à être posés avec des engins mécanisé. II IDENTIFICATION DES TOURETS L'élaboration du plan de déroulage des câbles du chantier permet de définir précisément les tourets nécessaires. La spécification de chaque touret est précisée à la commande de la manière suivante: • Longueur exacte de câble. La longueur à prendre en compte est celle de la phase n°2 (dans le cas où les longueurs des trois conducteurs et câblette ne sont pas identiques). Afin d'utiliser des tourets standard modèle IBN ou IN, les longueurs maximales commandées par touret seront de l'ordre de: 600 m pour le 3 x 95 mm² (20 kV) 500 m pour le 3 x 150 mm² (20kV) et pour le 3 x 95 mm² (30 kV) 400 m pour le 3 x 240mm² (20kV) • Type de câble (section, tension assignée...) • Référence 2 composée de l'identification de la liaison HTA concernée suivies d'un numéro d'ordre de pose. • Type de l'embout extérieur correspondant au début de la pose (traditionnel ou préparé en usine). • Type de l'embout intérieur correspondant à la fin de la pose (traditionnel ou préparé en usine). Il est impératif de dérouler les tourets dans le sens de pose prévu au moment de l'élaboration de la commande pour qu'au moment de la confection des jonctions, les phases correspondent bien. III PREPARATION DU CABLE EN USINE III.1. DECALAGE DES PHASES Les phases sont décalées de 80 ± 1 cm entre elles et dans l'ordre défini à la figure n°1: • Bouts extérieurs sur le touret : ordre du plus long au plus court : 1-2-3 • Bouts intérieurs sur le touret : ordre du plus long au plus court : 3-2-1 2 Cette référence sera inscrite de manière indélébile sur les deux joues du touret afin d'éviter toute source d'erreur en cas de perte de l'étiquetage soit directement sur la surface du touret soit sur deux étiquettes spéciales fixées au touret de façon telle qu'elles ne puissent pas être arrachables accidentellement. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / F.N. SICAE/ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.1 SENS DE ROTATION DES PHASES 1 2 1 3 3 bout intérieur 2 bout extérieur Figure n°1 III.2. SCHEMA DU DECALAGE DES CONDUCTEURS 1 2 3 Bout extérieur 1 2 3 Bout extérieur 800 mm 800 mm Figure n°2 III.3. PREPARATION DES EXTREMITES Sur chaque phase, la gaine extérieure et l'écran métallique sont retirés sur 235 mm. L'écran semi-conducteur externe est retiré jusqu'à 40 mm de la coupe de la gaine extérieure. L'âme est dénudée sur 80 mm. Une fente de longueur 35 mm est réalisée sur la gaine extérieure pour la mise en place des prises d'écran lors de la confection des jonctions. 35 mm 235 mm 40 mm 115 mm 80 mm Figure n°3 III.4. PROTECTION DES EXTREMITES Les extrémités préparées en usine doivent être protégées . Le capotage doit constituer une protection solide et étanche à l'eau pendant le transport des tourets . La procédure pour ôter la protection ne doit entraîner aucun risque de détérioration du câble. III.5 FRETTAGE DES CONDUCTEURS Pour limiter le désassemblage des phases lors de la pose, un frettage des conducteurs entre eux sera effectué à environ 3 m des extrémités de la phase n°2. Les colliers métalliques ainsi que tout système risquant d'endommager la gaine des phases sont à proscrire. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.2 ANNEXE 3 CONVENTION ASD 93 COMMUNE ............................................................................................................. Département .............................................................................................................. Ligne électrique souterraine à (1) .............................................................................. .............................................................................................................................................. Entre les soussignés : ELECTRICITE DE FRANCE, Service National, Etablissement Public de caractère industriel et commercial dont le siège est à Paris 75008 - 2, rue Louis-Murat, faisant élection de domicile à ...................................................................................................................................................... ...................................................................................................................................................... et représenté par M. ................................................................................................................. dûment habilité à cet effet, désigné ci-après par l’appellation « EDF » d’une part, et M. ................................................................................................................................................. ...................................................................................................................................................... agissant en qualité de propriétaire ... désigné ... ci-après par l’appellation « le propriétaire » d’autre part. Il a été exposé ce qui suit : Le propriétaire déclare que l... parcelle ... ci-après désignée ... (sauf erreur ou omission du plan cadastral) lui appartient/appartiennent (2). COMMUNES SECTIONS NUMEROS LIEUX-DITS NATURE DES CULTURES (3) (1) Désigner la ligne par ses extrémités et indiquer la tension (2) Rayer la mention inutile (3) Indiquer par parcelle l’utilisation du sol : polyculture, prairie naturelle, culture légumière, de plein champ, friche, verger, vigne ... GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / F.N. SICAE/ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.1 Le propriétaire déclare en outre, conformément au décret n° 70-492 du 11 juin 1970, que l... parcelle... ci-dessus désignée... est/sont (1) actuellement : - exploitée... par lui-même (2) - exploitée... par M ............................................................................................................................ qui sera indemnisé directement par EDF en vertu dudit décret s’il l... exploite lors de la construction d... ligne... électrique... souterraine. Si à cette date ce dernier a abandonné l’exploitation, l’indemnité sera payée à son successeur (2). - non exploitée... (2) Les parties, vu les droits conférés aux concessionnaires des ouvrages de transport et de distribution d’électricité tant par l’article 12 modifié de la loi du 15 juin 1906 que par l’article 35 modifié de la loi du 8 avril 1946 et le décret n° 70-492 du 11 juin 1970, vu le décret n° 67-886 du 6 octobre 1967, vu le protocole d’accord conclu le 21 octobre 1987 modifié, entre la profession agricole et EDF et à titre de reconnaissance de ces droits, sont convenues de ce qui suit : ARTICLE 1 Après avoir pris connaissance du tracé d... ligne... souterraine... à... (2) ...................................................................................................................................................... ................................................... sur l... parcelle... ci-dessus désignée..., le propriétaire reconnaît à EDF, que cette propriété soit close ou non, bâtie ou non, les droits suivants : 1/ Y établir à demeure dans une bande de ............................ mètres de large :.......................... ligne... électrique... souterraine... sur une longueur totale d’environ .......................... mètres, dont tout élément sera situé à au moins ................................ mètres de la surface après travaux. 2/ Y établir à demeure, dans une bande susvisée ................................................. (3) ligne... de courant faible spécialisée sur la même longueur et dans les mêmes conditions. 3/ Etablir en limite des parcelles cadastrales des bornes de repérage. 4/ Effectuer l’abattage ou le dessouchage de toute plantation, qui se trouvant à proximité de l’emplacement d... ligne... électrique... ou de courant faible spécialisé, gêne sa/leur (2) pose ou pourrait par sa croissance occasionner des avaries aux ouvrages. Par voie de conséquence, EDF pourra faire pénétrer sur la propriété ses agents ou ceux des entrepreneurs dûment accrédités par lui, en vue de la construction, la surveillance, l’entretien et la réparation des ouvrages ainsi établis. Avertissement en sera donné aux intéressés par voie d’affichage en mairie et d’avis publié dans la presse, et sauf cas d’urgence, préalablement aux travaux. (1) Désigner la ligne par ses extrémités et indiquer la tension (2) Rayer la mention inutile (3) Indiquer si celle sujétion n’existe pas GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.2 ARTICLE 2 1/ Le propriétaire conserve la propriété et la jouissance d... parcelle... Il pourra : - élever des constructions, démolir, réparer, surélever une construction existante à l’extérieur d’une bande de protection de ................. mètres de large s’étendant de part et d’autre de l’ouvrage ; - planter des arbres de part et d’autre des lignes électriques souterraines, à condition que la base du fût soit à une distance supérieure à ............................ mètres des ouvrages. S’il se propose de bâtir à l’intérieur de la bande de terrain définie à l’article 1 ou de la bande de protection visée en 2.1 ci-dessus, il devra faire connaître à EDF par lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au domicile élu ci-dessus mentionné, la nature et la consistance des travaux qu’il envisage d’entreprendre, ne fournissant tous éléments d’appréciation ; EDF sera tenu de lui répondre dans le délai d’un mois à compter de la date de l’avis de réception. Si les ouvrages électriques établir sur l... parcelle... ne doivent pas se trouver à une distance réglementaire de la construction projetée, EDF sera tenu de les modifier ou de les déplacer. Cette modification ou ce déplacement aura lieu à ses frais. Cependant, le propriétaire pourra consentir au maintien des ouvrages, moyennant le versement d’une indemnité en raison de l’obstacle apporté à la réalisation de ses projets. Si EDF est amené à modifier ou à déplaces ses ouvrages, il pourra demander au propriétaire, compte tenu de la durée pendant laquelle les ouvrages auront été implantés, la restitution de tout ou partie de l’indemnité versée en application du 1er alinéa de l’article 3 ci-dessous. En outre, si le propriétaire n’a pas dans le délai de deux ans à partir de la modification ou du déplacement, exécuté les travaux projetés, EDF sera en droit de lui réclamer le remboursement des frais de modification ou de déplacement des ouvrages sans préjudice de tous autres dommages et intérêts s’il y a lieu. 2/ Il s’engage toutefois dans la bande de terrain définie à l’article 1er à ne faire aucune modification du profil des terrains, plantations d’arbres ou d’arbustes, ni aucune culture préjudiciable à l’entretien, à l’exploitation et à la solidité des ouvrages. ARTICLE 3 A titre de compensation forfaitaire et définitive des préjudices de toute nature résultant de l’exercice des droits reconnus à l’article premier, EDF verse au propriétaire, qui accepte, une indemnité de F .................................................................................................................... (4) se décomposant de la façon suivante : ...................................................................................................................................................... Les dégâts qui pourraient être causés aux cultures et aux biens à l’occasion de la construction, de la surveillance, de l’entretien et de la réparation d... ouvrage... (à l’exception de l’abattage ou du dessouchage des plantations dont l’indemnisation est assurée en vertu de l’alinéa précédent) feront l’objet d’une indemnité supplémentaire fixée à l’amiable ou, à défaut d’accord, par le tribunal compétent. (4) Indiquer la somme en toutes lettres GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.3 ARTICLE 4 Le propriétaire ou, le cas échéant, tout exploitant agricole sera dégagé de toute responsabilité à l’égard d’EDF pour les dommages qui viendraient à être causés de son fait aux ouvrages faisant l’objet de la présente convention, à l’exclusion de ceux résultant d’une acte de malveillance de sa part. En outre, si l’atteinte portée aux ouvrages résulte d’une cause autre qu’un acte de malveillance de sa part et si des dommages sont ainsi causés à des tiers, EDF garantit le propriétaire ou, éventuellement, tout autre exploitant agricole contre toute action aux fins d’indemnités qui pourrait être engagée par ces tiers. ARTICLE 5 La présente convention pourra faire l’objet d’un acte authentique par devant Maître .................................................. , notaire à ........................................................................... dans un délai maximum de ....................................... à compter de la demande qui en sera faite par l’une des parties, les frais dudit acte restant à la charge d’EDF. Le propriétaire s’engage dès maintenant à porter la présente convention à la connaissance des personnes qui ont ou qui acquièrent des droits sur l... parcelle... traversée... par les ouvrages, notamment en cas de transfert de propriété ou de changement de locataire. ARTICLE 6 Le tribunal compétent pour statuer sur les contestations auxquelles pourrait donner lieu l’application de la présente convention est celui de la situation de... parcelle... ARTICLE 7 La présente convention prend effet à dater de ce jour et est conclue pour la durée des ouvrages dont il est question à l’article 1er ou de tous ceux qui pourraient leur être substitués sur l’emprise des ouvrages existants. Elle sera, en tant que de besoin, visée pour timbre et enregistrée gratis en application des dispositions de l’article 1045 du Code Général des Impôts. Fait à ........................................, le ...................................... en trois exemplaires (5) (Signatures précédées de la mention « lu et approuvé ») Mots nuls (5) Dont un, éventuellement, pour l’enregistrement. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.4 CONVENTION CS 85 COMMUNE ............................................................................................................. Département .............................................................................................................. Ligne électrique souterraine à (1)....................................................................................................... .......................................................................................................................................................... Entre les soussignés : ELECTRICITE DE FRANCE, Service National, Etablissement Public de caractère industriel et commercial dont le siège est à Paris 75008 - 2, rue Louis-Murat, faisant élection de domicile à .. .......................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................... et représenté par M. .......................................................................................................................... dûment habilité à cet effet, désigné ci-après par l’appellation « EDF » d’une part, et M. ..................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................... agissant en qualité de propriétaire ... désigné ... ci-après par l’appellation « le propriétaire » d’autre part. Il a été exposé ce qui suit : Le propriétaire déclare que l... parcelle ... ci-après désignée ... (sauf erreur ou omission du plan cadastral) lui appartient/appartiennent (2). COMMUNES SECTIONS NUMEROS LIEUX-DITS (1) Désigner la ligne par ses extrémités et indiquer la tension (2) Rayer la mention inutile GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.5 Le propriétaire déclare en outre, conformément au décret n° 70-492 du 11 juin 1970, que l... parcelle... ci-dessus désignée... est/sont (2) actuellement : - exploitée... par lui-même (2) - exploitée... par M ............................................................................................................................ habitant à ...................................................................................................................................... qui sera indemnisé directement par EDF en vertu dudit décret s’il l... exploite lors de la construction de la ligne. Si à cette date ce dernier a abandonné l’exploitation, l’indemnité sera payée à son successeur (2). - non exploitée... (2) En vue de permettre l’établissement et l’exploitation sur l... dite... parcelle... d... ligne... électrique... souterraine... déclarée... d’utilité publique par arrêté de Monsieur le ...................... ............................................... du ............................................................................................... les parties sont convenues de ce qui suit : ARTICLE 1 Après avoir pris connaissance du tracé d... ligne... souterraine... à... (1) ...................................................................................................................................................... sur l... parcelle... ci-dessus désignée..., le propriétaire reconnaît à EDF, que cette propriété soit close ou non, bâtie ou non, les droits suivants : 1/ Y établir à demeure dans une bande de ....................... mètres de large : ............................. ligne... électrique... souterraine... sur une longueur totale d’environ .......................... mètres, dont tout élément sera situé à au moins ................................ mètres de la surface après travaux. 2/ Y établir à demeure, dans une bande susvisée ................................................. (3) ligne... de courant faible spécialisée sur la même longueur et dans les mêmes conditions. 3/ Etablir en limite des parcelles cadastrales des bornes de repérage. 4/ Effectuer l’abattage ou le dessouchage de toute plantation, qui se trouvant à proximité de l’emplacement d... ligne... électrique... ou de courant faible spécialisé, gêne sa/leur (2) pose ou pourrait par sa croissance occasionner des avaries aux ouvrages. Par voie de conséquence, EDF pourra faire pénétrer sur la propriété ses agents ou ceux des entrepreneurs dûment accrédités par lui, en vue de la construction, la surveillance, l’entretien et la réparation des ouvrages ainsi établis. Avertissement en sera donné aux intéressés par voie d’affichage en mairie et d’avis publié dans la presse, et sauf cas d’urgence, préalablement aux travaux. ARTICLE 2 Le propriétaire conserve la propriété et la jouissance des parcelles mais renonce à demander, pour quelque motif que ce soit, l’enlèvement ou la modification des ouvrages désignés à l’article 1er. (1) Désigner la ligne par ses extrémités et indiquer la tension (2) Rayer la mention inutile (3) Indiquer si cette sujétion n’existe pas GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.6 Il s’engage en outre dans la bande de terrain définie à l’article 1er, à ne faire aucune modification du profil du terrain, construction, plantations d’arbres ou d’arbustes, ni aucune culture préjudiciable à l’entretien, à l’exploitation et à la solidité des ouvrages ou à la sécurité. Il pourra toutefois : - élever des constructions à condition de respecter entre lesdites constructions et l... ouvrages ... visé... à l’article 1er les distances minima de protection prescrites par les règlements en vigueur ; - planter des arbres de part et d’autre de la nappe des lignes électriques souterraines, à condition que la base du fût soit à une distance supérieure à ............................... mètres des ouvrages. ARTICLE 3 A titre de compensation forfaitaire et définitive des préjudices de toute nature résultant de l’exercice des droits reconnus à l’article premier, EDF verse au propriétaire, qui accepte, une indemnité de F ............................................................................................................................ (4) se décomposant de la façon suivante : .......................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................. ....................................................................................................................................................... Les dégâts qui pourraient être causés aux cultures et aux biens à l’occasion de la construction, de la surveillance, de l’entretien et de la réparation d... ouvrage... (à l’exception de l’enlèvement, de l’abattage ou du dessouchage dont l’indemnisation est assurée en vertu de l’alinéa précédent) feront l’objet d’une indemnité supplémentaire fixée à l’amiable ou, à défaut d’accord, par le tribunal compétent. ARTICLE 4 Le propriétaire ou, le cas échéant, tout exploitant agricole sera dégagé de toute responsabilité à l’égard d’EDF pour les dommages qui viendraient à être causés de son fait aux ouvrages faisant l’objet de la présente convention, à l’exclusion de ceux résultant d’une acte de malveillance de sa part. En outre, si l’atteinte portée aux ouvrages résulte d’une cause autre qu’un acte de malveillance de sa part et si des dommages sont ainsi causés à des tiers, EDF garantit le propriétaire ou, éventuellement, tout autre exploitant agricole contre toute action aux fins d’indemnités qui pourrait être engagée par ces tiers. ARTICLE 5 La présente convention pourra faire l’objet d’un acte authentique par devant Maître .................................................. , notaire à ........................................................................... dans un délai maximum de ....................................... à compter de la demande qui en sera faite par l’une des parties, les frais dudit acte restant à la charge d’EDF. Le propriétaire s’engage dès maintenant à porter la présente convention à la connaissance des personnes qui ont ou qui acquièrent des droits sur l... parcelle... traversée... par les ouvrages. Il s’engage en outre à faire reporter dans tout acte relatif à ces terrains l’existence de la convention. (4) Indiquer la somme en toutes lettres GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.7 ARTICLE 6 Le tribunal compétent pour statuer sur les contestations auxquelles pourrait donner lieu l’application de la présente convention est celui de la situation de... parcelle... ARTICLE 7 La présente convention prend effet à dater de ce jour et est conclue pour la durée des ouvrages dont il est question à l’article 1er ou de tous ceux qui pourraient leur être substitués sur l’emprise des ouvrages existants. Elle sera, en tant que de besoin, visée pour timbre et enregistrée gratis en application des dispositions de l’article 1045 du Code Général des Impôts. Fait à ........................................, le ...................................... en trois exemplaires (5) (Signatures précédées de la mention « lu et approuvé ») Mots nuls (5) Dont un, éventuellement, pour l’enregistrement. GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.3.8 ANNEXE 4 Cahier des charges Fourreaux pour câbles électriques HTA et BT en forage dirigé Avant-propos Contexte : a - Réglementation : L’Arrêté Interministériel du 2 avril 1991 impose de poser un dispositif avertisseur à 20 cm minimum au-dessus de toute canalisation électrique sauf si elle est posée sous fourreau. Contrairement aux canalisations gaz, les câbles électriques ne peuvent pas être posés directement dans le sol par des techniques sans tranchée et doivent donc être posés dans des fourreaux. b - Les matériels existants : Les fourreaux utilisés jusqu’à présent lors de travaux de pose traditionnelle sont en PE ou PVC rouge et annelé. Leurs caractéristiques ne conviennent pas du tout aux techniques sans tranchée : leur surface extérieure annelée ne permet pas un tirage aisé et ils ont une trop faible résistance mécanique à la traction. Il est donc nécessaire de définir des fourreaux qui : • permettent le tirage des câbles électriques sans dommage, • peuvent être posés par les machines de travaux sans tranchée (forage dirigé). GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR / F.N. SICAE/ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.4.1 I. DOMAINE D’APPLICATION Le présent cahier des charges s’applique aux conduits de section circulaire et à leurs accessoires de raccordement, destinés à la pose des câbles électriques HTA et BT par forage dirigé ou toute autre technique de travaux sans tranchée. II. CONTEXTE NORMATIF La norme EN 50086-2-4 précise les dispositions constructives et les caractéristiques auxquelles doivent satisfaire les conduits pour les systèmes de conduits enterrés dans le sol pour installations électriques. Mais elle ne prend pas en compte les spécifications particulières aux techniques sans tranchée, notamment les efforts de traction. Ce document complète donc la norme EN 50086-2-4, pour la fourniture de fourreaux pour câbles électriques HTA et BT en forage dirigé. III. CONTRAINTES TECHNIQUES Les fourreaux pour la pose de câbles électriques en forage dirigé devront avoir les propriétés suivantes : III.1 Conformité à la norme EN 50086-2-4 : label NF USE Classification suivant la résistance au choc : usage normal (type N). Pour les autres critères, la conformité est demandée. III.2 Diamètre intérieur minimal : Diamètre apparent du câble + 20 mm Ce diamètre intérieur minimal doit tenir compte de l’ovalisation du tube générée principalement par son conditionnement. Cette valeur minimale doit donc être respectée à la pose du fourreau en terre. III.2.1 Pour les câbles HTA Section câble (mm²) Diam apparent du câble (mm) Diam intérieur minimal du fourreau (mm) 95 77 97 150 86 106 240 96 116 95 44 803 150 51 803 240 62 82 III.2.2. Pour les câbles BT Section câble (mm²) Diam apparent du câble (mm) Diam intérieur minimal du fourreau (mm) III.2.3. Précautions En fonction des paramètres du chantier et de la machine, le maître d’oeuvre et l’entreprise de pose peuvent décider d’un commun accord d’appliquer cette règle de dimensionnement du fourreau ou bien de prévoir un diamètre minimal intérieur du fourreau plus important que la valeur donnée cidessus4. 3 Le paragraphe 4.3.5 de la norme NF C 11-201 indique que le diamètre intérieur des fourreaux ne doit pas être inférieur à 80mm sauf pour les câbles de branchement BT. Si le tracé risque d’être sinueux (avec des courbes et des contre-courbes de rayon faible) ou si les longueurs sont très importantes (plus de 150 m), la valeur du diamètre du fourreau, préconisée au § III.2 doit être augmentée de 10, 20 voire 30 mm en fonction de la difficulté prévisible. 4 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.4.2 Dans tous les cas, les caractéristiques du fourreau doivent être déterminées de telle sorte que pendant toute l’opération du tirage du câble HTA ou BT, la contrainte de traction sur le câble reste inférieure aux valeurs fixées par le constructeur du câble. III.3. Résistance minimale à la traction : 5000 daN: Nota : cette valeur semble correspondre à un grand nombre de cas. Toutefois, en fonction des caractéristiques du chantier, cette valeur pourra être : • augmentée (si le terrain est particulièrement collant par exemple), • diminuée (dans le cas de tirage de petit calibre dans des terrains favorables). III.4. Surface intérieure : • lisse ou présentant un état de surface favorisant le tirage du câble. III.5. Surface extérieure : • lisse. III.6 Couleur : La surface extérieure des conduits doit être : • soit de couleur rouge, • soit identifiée par des génératrices de couleur rouge au nombre minimal de 3 et dont une au moins doit être visible quel que soit l’angle de vue5. III.7. Tenue diélectrique • 4kV 50 Hz pendant 1 minute III.8. Résistance thermique linéique maximale • 0,20 K.m/W Dans le cas d’un fourreau à épaisseur pleine, la résistance thermique est donnée par la relation suivante : R= ρ D ln( ) (en K.m/W) 2π d où : D : diamètre extérieur du fourreau en m d : diamètre intérieur du fourreau en m ρ : résistivité thermique du matériau en K.m/W Dans le cas d’un fourreau à épaisseur non pleine, le résistance thermique devra être déterminée expérimentalement. III.9. Température maximale d’utilisation en régime permanent • + 60°C III.10. Taux d’ovalisation6 Dans le cas de traversées de voies ferrées, le passage de charges roulantes ne doit pas générer une déformation du diamètre vertical de plus de 4%. 5 L’identification par bandes rouges est acceptée pour les travaux sans tranchée par exception à la règle habituelle qui demande la couleur rouge unie pour les conduits enterrés prévus pour la pose traditionnelle des câbles électriques. 6 Il s’agit du taux d’ovalisation élastique et non permanent GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version du 22.04.1996 FNCCR /F.N. SICAE / ANROC / EDF GDF SERVICES Page A.4.3 ANNEXE 5 Protection des réseaux BT Calcul du seuil de courant de défaut critique en dessous duquel il existe un risque de non fonctionnement des protections avant endommagement du transformateur et des canalisations 1. EXPOSÉ DU PROBLÈME Suivant le calibre des protections des réseaux basse tension, le courant d’un défaut éloigné du poste HTA/BT, ou survenant sur un réseau de faible section, peut être de valeur trop faible pour entraîner le fonctionnement des protections mais cependant de valeur suffisamment élevée pour entraîner une surcharge du transformateur ou des canalisations conduisant à leur destruction par élévation de température. 2. CONDITIONS DE CALCUL DES COURANTS DE COURTS-CIRCUITS CRITIQUES EN RÉSEAU Les réseaux basse tension souterrains ou mixtes (aérien et souterrain) peuvent être le siège de défauts monophasés ou polyphasés d'intensité plus ou moins importante, suivant : la résistance propre du défaut, la puissance de court-circuit au droit du défaut, fonction de l'impédance du système de production – transport - distribution amont. Les défauts polyphasés francs se traduisent par de fortes intensités nécessitant une élimination rapide par un appareillage disposant d'un pouvoir de coupure suffisant. Les calculs de courant de court-circuit correspondants peuvent être réalisés par la méthode des impédances (cf. § C2.1.1 de la norme NF C 15-105) : Transformateur V I cc3 = V = Z Tableau BT Réseau de longueur L R X rL xL phase R X rL xL phase R X rL xL phase V ( R + rL) 2 + ( X + xL) 2 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version 11 du 26.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page A.5. 1 avec : Icc3 : intensité de court-circuit triphasé franc en Ampères R, X : résistance et réactance du réseau amont et du transformateur (en Ohm) L : longueur de la canalisation (en mètres) r : résistance linéique du conducteur de phase, en ê/m, prise . égale à 1,25 fois la résistance linéique à 20°C (cf. tableau GA de la norme NF C15-105) x : réactance linéique du conducteur de phase (en ê/m) ; en l'absence d'indications plus précises, la réactance des conducteurs est prise égale à 0,08 mê/m, quels que soient le mode de pose, la disposition et la nature des conducteurs isolés (cf. Norme NF C15-105, § G2). Elle est prise égale à 0,35 mê/m, quels que soient le mode de pose, la disposition et la nature des conducteurs aériens nus. V : tension simple à vide, soit 237 V Sauf cas particuliers, l'ensemble de l'appareillage utilisé, à un pouvoir de court-circuit supérieur au court-circuit maximum possible en réseau BT, et les vérifications correspondantes ne sont donc pas nécessaires. Les défauts monophasés francs sur des réseaux de faible section peuvent se traduire par des intensités plus faibles, comparables à des surcharges, et entraînant des échauffements progressifs pouvant entraîner des destructions de matériels dans des délais plus longs. Il y a donc lieu de vérifier si les courants de court-circuit minimaux correspondants peuvent être éliminés par les protections avant endommagement du matériel, et dans le cas contraire de prévoir, si possible, les protections complémentaires adaptées. Les paramètres suivants sont pris en compte pour l'application de la méthode des impédances (cf. Norme NF C15-100, C2.1.1). Transformateur R1 Tableau BT X1 Réseau de longueur x rph.L xph.L rn.L xn.L phase V I cc1 = R1 , X1: neutre V ( R1 + (rph + rn ) × L) 2 + ( X 1 + ( x ph + x n ) × L) 2 résistance et réactance du réseau amont et du transformateur en cas de défaut monophasé, pour les transformateurs à couplage triangle-étoile, les plus courants, le courant de court-circuit phase neutre aux bornes de sortie du transformateur est pris égal à 0,8 Icc3, ce qui revient à dire, en première approximation que : R1 = R/0.8 = 1.25 x R X1 = X/0.8 = 1.25 x X GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version 11 du 26.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page A.5. 2 V : tension simple à vide en volts rph, rn : résistance linéique des conducteurs de phase et du neutre égale à 1,5 fois celle à 20°C (en ê/m) xph , xn : réactance linéique des conducteurs de phase et du neutre On peut calculer en chaque extrémité de réseau le courant de défaut phase neutre à partir des caractéristiques des principaux ouvrages rappelés ci-après. • Réseau amont L'impédance du réseau amont est la plupart du temps négligeable devant l'impédance du transformateur et du réseau. A titre indicatif, pour une puissance de court-circuit sur le réseau MT de 40 MVA, l'impédance équivalente en basse tension est : pour un court-circuit triphasé R = 0,0006 Ω et X = 0,0044 Ω Soit, pour un court-cicuit monophasé : R = 0,0008 Ω et X = 0,0055 Ω • Transformateurs HTA/BT Pn (KVA) In (A) Court-circuit triphasé R(Ω Ω) Court-circuit monophasé (x 1,25) X(Ω Ω) R(Ω Ω) X(Ω Ω) 50 72 0,093 0,106 0,116 0,133 100 141 0,037 0,060 0,046 0,075 160 231 0,016 0,041 0,020 0,051 250 361 0,009 0,027 0,011 0,033 400 577 0,005 0,017 0,006 0,021 630 913 0,003 0.011 0,004 0,014 1000 1449 0,002 0,009 0,003 0,011 • Canalisations BT Constantes linéiques (Ω Ω/km) Section (mm2) Canalisations Nature conducteurs Phase Neutre Phase r20° Lignes Cuivre aériennes 1,5.r20 Neutre x r20° 1,5.r20 x 7,1 7,1 2,56 3,84 0,35 2,56 3,84 0,35 12,6 12,6 1,44 2,16 0,35 1,44 2,16 0,35 en 14,1 14,1 1,30 1,95 0,35 1,30 1,95 0,35 conducteurs 19,6 19,6 0,92 1,38 0,35 0,92 1,38 0,35 nus Almélec 22 22 0,83 1,25 0,35 0,83 1,25 0,35 29,3 29,3 0,63 0,95 0,35 0,63 0,95 0,35 38,2 29.3 0,49 0,73 0,35 0,63 0,95 0,35 48,3 38.2 0,38 0,58 0,35 0,49 0,73 0,35 34,4 34,4 0,96 1,44 0,35 0,96 1,44 0,35 54,6 34,4 0,60 0,90 0,35 0,96 1,44 0,35 75,5 54.6 0,44 0,66 0,60 0,90 0,35 0,35 Câbles Aluminium 25 54,6 1,20 1,80 0,08 0,63 0,95 0,08 torsadés Almélec 35 54,6 0,87 1,30 0,08 0,63 0,95 0,08 50 54,6 0,64 0,96 0,08 0,63 0,95 0,08 70 54,6 0,44 0,66 0,08 0,63 0,95 0,08 150 70 0,21 0,31 0,08 0,50 0,75 0,08 NFC 33-209 Câbles souterrains NFC 33-210 Aluminium 50 50 0,64 0,96 0,08 0,64 0,96 0,08 95 50 0,32 0,48 0,08 0,64 0,96 0,08 150 70 0,21 0,31 0,08 0,44 0,66 0,08 240 95 0,13 0,19 0,08 0,32 0,48 0,08 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version 11 du 26.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page A.5. 3 3. LES CARACTÉRISTIQUES DES PROTECTIONS BASSE TENSION UTILISÉES DANS LES POSTES HTA/BT TEMPS DE FUSION DES FUSIBLES HPC BT 125 Courant nominal A 200 250 400 440 V Tension nominale V 50 kA Pouvoir de coupure kA (cos ϕ 0,25) - Courant de non fusion - Courant de fusion 162 A 260 A 325 A 520 A 200 A 2h 320 A 3h 400 A 3h 640 A 3h 312 A 1,5 à 70 s 500 A 1,5 à 70 s 625 A 1,5 à 70 s 1000 A 7 à 110 s 500 A 0.2 à 5.5 s 800 A 0.2 à 5.5 s 1000 A 0.2 à 5.5 s 1600 A 0.8 à 10 s 750A 0.05 à 1 s 1200 A 0.05 à 1 s 1500 A 0.05 à 1 s 2400A 0.2 à 1.8 s 2500 A 0,002 à 0,024 s 4000 A 0,002 à 0,024 s 5000 A 0,002 à 0,024 s 8000 A 0,003 à 0,050 s - Temps de fusion Temps de fusion pour 2,5 x In (cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 4 x In (cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 6 x In (cos ϕ 0,6) Temps de fusion pour 20 x In (cos ϕ 0,3) Disjoncteur de poste sur poteau ou poste socle Caractéristiques des déclencheurs à image thermique (suivant type, à température ambiante normale de 20°C) Transformateur à protéger en kVA 50 100 160 Type de bloc déclencheur 3T 6T 7T Condition courant/temps Intensité (A) Courant triphasé équilibré provoquant le déclenchement entre 0,06" et 0,8" 2000 4000 6400 Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 0,2" et 3" 950 1900 3000 Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30" et 4" Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30" et 7" 700 220 Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 30" et 7'30" 435 Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 11' et 33' Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 15' et 50' 500 160 Courant triphasé déséquilibré* provoquant le déclenchement entre 14' et 55' 320 Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement au bout d'un temps minimum de 32' Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement au bout d'un temps minimum de 1h50' Courant triphasé déséquilibré* entraînant un déclenchement au bout d'un temps minimum de 2h40' 230 120 230 * courant triphasé déséquilibré : suivant valeurs définies dans la spécification d’entreprise HN 63-S-11 GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version 11 du 26.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page A.5. 4 Disjoncteur de tableau TUR Caractéristiques des déclencheurs de disjoncteur BT D 400 (suivant type, à température ambiante normale de 20°C) Transformateur à protéger en kVA 100 160 250 Type de bloc déclencheur 6 7 8 Condition courant/temps I (en A) Courant ne devant pas provoquer le déclenchement avant 30' 174 276 432 Courant provoquant le déclenchement entre 5' et 1 heure 217 345 540 Courant provoquant le déclenchement entre 2' et 15' 290 460 720 Courant provoquant le déclenchement entre 15'' et 1' 600 1200 Courant provoquant le déclenchement entre 3,5'' et 10'' 1900 Courant provoquant le déclenchement entre 9'' et 35'' 1900 Courant provoquant le déclenchement entre 15'' et 90'' 1900 4. LES SURCHARGES DE COURTE DURÉE ADMISSIBLES DANS LES TRANSFORMATEURS Les surcharges brèves admissibles dans les transformateurs immergés dépendent de la température ambiante du poste de transformation et du niveau de charge moyen habituel du transformateur. Surcharge admissible en fonction de la durée pour une température ambiante normale (20°C) Charge habituelle moyenne t (s) 0,8 Pn 0,5 Pn 5 10 Pn 10 Pn 10 8 Pn 10 Pn 30 4 Pn 6 Pn 60 3 Pn 4 Pn 3600 1,65 Pn 1,8 Pn 7200 1,5 Pn 1,6 Pn 21600 1,3 Pn 1,3 Pn En zone à faible densité, l'utilisation de la courbe avec une charge habituelle moyenne de 0,5 correspond au cas le plus courant. 5. LES SURCHARGES DE COURTE DURÉE ADMISSIBLES DANS LES CANALISATIONS On distingue généralement pour l'ensemble des canalisations : • l'intensité nominale admissible In, utilisée pour la détection des contraintes en planification en vue de l'engagement des renforcements. Le dépassement régulier de ce seuil entraîne un vieillissement prématuré du matériel, et un risque de réduction de sa durée de vie; • l'intensité limite admissible Ilim de dépassement des contraintes thermiques du matériel, fonction des conditions initiales de fonctionnement, de la température ambiante et de la durée du défaut ou de la surcharge. Dans les conditions habituelles courantes, par analogie avec la normalisation en vigueur pour les canalisations d'installations intérieures (Norme NF C15-100), les caractéristiques suivantes sont préconisées : GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version 11 du 26.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page A.5. 5 • pour des temps d'élimination faibles inférieurs à 5 s, le temps nécessaire pour porter la canalisation à la température limite admissible peut être calculée en première approximation par la formule : t = K× S I lim t est la durée en secondes S est la section du conducteur actif en mm2 Ilim est le courant de court-circuit effectif en A, exprimé en valeur efficace K a pour valeur (cf. Norme NF C15-100, § 434.3.2) : 115 pour les conducteurs en cuivre isolés au polychlorure de vinyle 135 pour les conducteurs en cuivre à isolation en caoutchouc pour usage général 143 pour les conducteurs en cuivre isolés au PRC 74 pour les conducteurs en aluminium isolés au PCV 87 pour les conducteurs en aluminium isolés au caoutchouc butyle, PRC 115 pour les connexions soudées à l'étain dans les conducteurs en cuivre • pour des temps plus importants, il est admis qu'il y a coordination entre les conducteurs actifs et les dispositifs de protection contre les surcharges, si le courant assurant effectivement le fonctionnement du dispositif de protection est inférieur à 1,45 fois l’intensité admissible en régime normal dans la canalisation, sous réserves que le courant assigné du dispositif de protection reste inférieur ou égal au courant admissible en régime normal dans la canalisation (cf. Norme NF C15-100, § 433.2). On peut donc, en première approximation, supposer que dans les conditions habituelles courantes, l'intensité limite au bout de 3 heures (temps limite de fonctionnement garanti des fusibles HPC) est de 1,45 fois l'intensité nominale admissible : Ilim = k x In avec k = 1,45 En fonction des caractéristiques des différentes canalisations rencontrées et de la durée de la surcharge, l'intensité limite admissible est indiquée pour les principaux types de canalisations rencontrées : GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version 11 du 26.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page A.5. 6 Intensité limite admissible en fonction du temps de surcharge (suivant C15-100 § 433.2 et 434.3.2) Type de ligne S neutre In In (A) k K I limite neutre (A) en fonction du temps (s) (mm2 ) (A) neutre 0.06 0.2 0.8 3 5 10800 Lignes aériennes en cuivre nu : 4 x 30/10 Cu 7.1 82 82 1.45 115 3319 1818 909 469 364 119 4 x 40/10 Cu 12.6 104 104 1.45 115 5900 3231 1616 834 646 151 4 x 142 Cu 14 115 115 1.45 115 6573 3600 1800 930 720 167 4 x 192 Cu 19 140 140 1.45 115 8920 4886 2443 1262 977 203 4 x 222 Cu 22 145 145 1.45 115 10329 5657 2829 1461 1131 210 2 4 x 29 Cu 29 179 179 1.45 115 13615 7457 3729 1925 1491 260 3 x 382 + 1 x 292 Cu 29 214 179 1.45 115 13615 7457 3729 1925 1491 260 3 x 482 + 1 x 382 Cu 38 244 214 1.45 115 17840 9772 4886 2523 1954 310 4 x 34.42 Alm 34.4 150 150 1.45 115 16150 8846 4423 2284 1769 218 4 x 54.62 Alm 54.6 177 177 1.45 115 25634 14040 7020 3625 2808 257 Câbles torsadés BT : 3 x 252 Al + 1 x 54,62 Alm 3 x 352 Al + 1 x 54,62 Alm 3 x 502 Al + 1 x 54,62 Alm 3 x 702 Al + 1 x 54,62 Alm 3 x 1502 Al + 1 x 702 Alm 54.6 54.6 54.6 54.6 70 75 124 151 192 309 177 177 177 177 195 1.45 1.45 1.45 1.45 1.45 87 87 87 87 87 19393 19393 19393 19393 24862 10622 10622 10622 10622 13618 5311 5311 5311 5311 6809 2743 2743 2743 2743 3516 2124 2124 2124 2124 2724 257 257 257 257 283 Câbles souterrains BT : 4 x 502 Al 3 x 952 + 1 x 502 Al 3 x 1502 + 1 x 702 Al 3 x 2402 + 1 x 952 Al 50 50 70 95 160 234 300 388 160 160 190 234 1.45 1.45 1.45 1.45 87 87 87 87 17759 9729 17759 9727 24862 13618 33742 18481 4863 4863 6809 9241 2511 2511 3516 4772 1945 1945 2724 3696 232 232 276 339 4 x 382 Cu 4 x 482 Cu 4 x 752 Cu 3 x 952 + 1 x 502 Cu 3 x 1502 + 1 x 702 Cu 38 48 75 50 70 177 204 267 307 404 177 204 267 209 256 1.45 1.45 1.45 1.45 1.45 115 115 115 115 115 17840 22535 34211 23474 32864 4886 6172 9643 6429 9000 2523 3187 4980 3320 4648 1954 2469 3857 2571 3600 257 296 387 303 371 9772 12343 19286 12857 18000 Note : l'intensité admissible en régime normal prise en compte est celle du régime permanent d'hiver, situation le plus souvent la plus contraignante de ar une température initiale du conducteur plus élevée Pour les types d'ouvrages non répertoriés, en l'absence de valeurs plus précises, on peut prendre : In = 20 x S0,6 pour le cuivre In = 16 x S0,6 pour l'aluminium (S étant exprimé en mm2 et I en ampères) 6. LE COURANT DE DÉFAUT CRITIQUE POUR LES TRANSFORMATEURS A partir des courbes temps - courant du seuil de courant admissible pour les différents types de transformateurs et pour le seuil haut de fonctionnement des protections, on évalue le seuil de courant critique en dessous duquel des avaries sur le matériel risquent de survenir avant fonctionnement des protections Le seuil de courant critique dans les différents transformateurs pour lesquels le réseau BT est protégé par fusibles HPC est indiqué ci-après : GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version 11 du 26.05.99 FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page A.5. 7 Transfo (kVA) 50 100 160 250 400 630 1000 Fusibles HPC (A) 200 250 tous tous 430 660 310 450 néant néant néant néant néant néant néant néant 125 310 200 néant néant néant néant néant 400 tous tous 1050 750 néant néant néant Avec un disjoncteur général BT associé au transformateur, la plupart des risques sont levés : Transfo (kVA) 100 160 250 Fusibles HPC (A) 200 250 néant 660/520* néant néant néant néant 125 néant néant néant 400 tous 1050/700* néant * le courant critique possible est compris entre un seuil haut (destruction du transformateur avant élimination par les fusibles) et un seuil bas (fonctionnement du disjoncteur avant endommagement du transformateur) Par ailleurs il n’existe pas de courant de défaut critique pour les transformateurs de postes simplifiés à un seul départ protégé par disjoncteur à image thermique 7.LE COURANT DE DÉFAUT CRITIQUE POUR LES CANALISATIONS On trace les courbes temps - courant du seuil de courant admissible pour les différents types de canalisations et pour le seuil haut de fonctionnement des protections, en vue d’évaluer le seuil de courant critique en dessous duquel des avaries sur le matériel risquent de survenir avant fonctionnement des protections Le seuil de courant critique, en ampères, en dessous duquel les canalisations BT ne sont plus protégées par fusibles HPC est indiqué ci-après : Canalisation conducteurs nus 40/10 Cu 2 Torsade 70 Al 2 Souterrain 150 Al 125 320 néant néant Fusibles HPC (A) 200 250 1000 1500 320 500 310 450 400 tous 1000 900 Ces valeurs sont inchangées si le disjoncteur général mis en place comporte un bloc déclencheur type 8. Pour les autres blocs déclencheurs, on constate que le seuil de courant critique est levé pour les conducteurs de forte section, mais reste inchangé pour les conducteurs de faibles sections : Canalisation conducteurs nus 40/10 Cu 2 Torsade 70 Al 2 Souterrain 150 Al 125 320 néant néant Fusibles HPC (A) 200 250 1000 1500 néant néant néant néant GUIDE POUR L’ETABLISSEMENT DES RESEAUX SOUTERRAINS Version 11 du 26.05.99 400 tous néant néant FNCCR / ANROC / FN SICAE / EDF GDF SERVICES Page A.5. 8