Voilà, quelques questions qui devraient vous permettre d’y voir plus clair sur vos pratiques de
management. Est-ce que vous prenez toutes les décisions importantes ?
1. Est-ce vous qui répartissez et planifiez les tâches ? Un manager participatif pousse son équipe à s’auto-
organiser. C’est une façon de responsabiliser les équipiers pour qu’ils donnent le meilleur d’eux même.
C’est le principe de toutes les équipes qui fonctionnement en agilité.
2. Est-ce vous qui évaluez les membres de l’équipe ? Beaucoup d’entreprises qui pratiquent le
management participatif (de Google à Spotify à passant par Facebook) privilégient l’évaluation par les
pairs. C’est une manière de pousser vers l’excellence et de reconnaitre l’expertise des collaborateurs.
3. Est-ce que vous vérifiez que le travail a bien été réalisé en responsabilisant l’individu ? Il faut sortir du
vieux schéma hérité de l’organisation scientifique du travail, le sacro-saint « command and control »
n’est plus adapté à notre contexte où la réactivité et l’innovation sont des composantes essentielles des
organisations.
4. Est-ce que vous redonnez de la hauteur et replacez systématiquement les problématiques en perspective
? C’est peut-être un des rôles les plus importants pour le manager aujourd’hui : donner du sens. Tout
particulièrement pour manager la génération Y qui a besoin de connaitre le pourquoi.
5. Est-ce que vous agissez avec l’équipe pour l’atteinte des objectifs ? Un manager participatif, c’est aussi
un manager qui mouille le maillot et qui n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis pour travailler
avec son équipe à l’accomplissement des objectifs.
6. Est-ce que vous créez des opportunités pour les membres de l’équipe parfois à vos propres dépends ? Le
manager participatif est aussi un manager qui fait grandir son équipe et qui n’hésite pas à s’effacer pour
mettre ses collaborateurs dans la lumière.
7. Est-ce que vous vous assurez que les difficultés de l’équipe soient levées pour faciliter son
fonctionnement ? C’est enfin un manager au service de l’équipe. Il lève les obstacles qui peuvent
décourager une équipe, voire nuire à l’état d’esprit général. Vous savez tous ces petits cailloux dans la
chaussure qui parfois vous font perdre de vue l’objectif global.
Alors êtes-vous un manager participatif ?
Pour aller plus loin me direz vous il faudrait aussi parler de l’équipe. Est-elle prête à devenir une équipe
auto-organisée ?
Pour le savoir, nous vous conseillons de jouer le jeu de Jurgen Appello, le «delegation poker». Un bon
moyen simple et ludique de définir le niveau de délégation avec son équipe.