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Exposé sur :
Les techniques du vide
introduction
Le vide
un gaz raréfié ou un mélange gaz/vapeur caractérisé par une
pression inférieure à la pression atmosphérique
La pression est la force exercée par les molécules de gaz sur
une surface unité
P = F / S Unité S.I. : Pascal (N/m2)
Loi des gaz parfaits :
P = n kT
k= constante de Boltzmann = 1,38. 10-23 J.K-1
n = nombre de molécules par unité de volume
la pression atmosphérique moyenne est environ 1013 hPa
dans 1 cm3 d’air à P atmosphérique, il y a 2,7.1019 molécules
Unités de pression usuelles
Unité S.I : Pascal (1 Pa = 1 N/m2)
En pratique : on utilise le mbar, le Torr, le mm Hg
1 bar = 105 Pa ; 1 mbar = 100 Pa = 1 hPa
1Torr = 1mm Hg = 133 Pa et 1 atm = 760 Torr= 1,013 bar
Les domaines du vide
Chapitre 1:
Théorie cinétique des gaz
Description à l'échelle moléculaire
Basée sur les hypothèses:
gaz constitué d’un très grand nombre de particules
de dimensions très faibles et indépendantes les unes
des autres
mouvement incessant et aléatoire des molécules
de gaz, dont la vitesse (E cinétique) dépend de la
température du gaz
collisions élastiques et trajectoires rectilignes entre
deux chocs (intermoléculaires ou avec les parois)
Distribution des vitesses : loi de Maxwell Boltzmann
La distribution du vitesse des molecules dans un gaz obeit à la
statistique du Maxwell Boltzmann:
on donne la proportion des molécules ayant une vitesse comprise
entre v et v+dv
Dans un volume V fermé:
.
Ou
est le nombre des molécules ayant une vitesse comprise
entre v1 et v2.
F(v) représente un maximum pour vp la vitesse la plus probable qui vaut:
La plupart des molécules ont une vitesse proche de vp
Les vitesses moyennes
Vitesse la plus probable (max de F(v)):
Vitesse arithmétique moyenne:
Vitesse quadratique moyenne:
L’énergie cinétique des particules de gaz:
Interactions particules/surfaces:
Chocs sur une paroi
Flux de molécules par seconde sur une surface S:
Par unité de surface:
Application:
Calcul du temps de formation d’une monocouche τmc sur une surface unité
Chocs entre particules:
Libre parcours moyen:
Les molécules d’un gaz sont en perpétuel mouvement : chocs entre
elles + chocs avec les parois du récipient qui contient ce gaz.
Le libre parcours moyen λ représente la distance moyenne que
peut parcourir une molécule quelconque d’un gaz entre deux chocs
intermoléculaires successifs .
Pour une temperature donnée on a λ.P=constante
d est la diamètre des molécules
Pour l’air à 300 K (d=2.75 A):
À P atm: λ =66 nm
à P=10^(-6) mbar: λ =66 m
Nombre de chocs entre particules/s dans un volume V:
Temps de formation d’une monocouche et parcours libre moyen pour l’azote
Application:
Les régimes collisionnels:
Dans une sphère de diamètre D = 50 cm, à 300K,
contenant de l'azote (d= 3,75. 10-10 m), on fait varier la
pression :
- nombre de molécules/ unité de volume
- libre parcours moyen
- nombre de chocs molécules/paroi
- nombre de chocs molécules/molécules
Chapitre 2:
les écoulements gazeux
Les conditions d’écoulements dépendent de trois zones:
Enceinte:
Volume
Pression
Nature du gaz
Surface(dégazage des parois)
Canalisation:
Diamètre
Longueur
Nombre d’éléments
Pompe:
Type
Débit volume(vitesse de pompage)
Pression limite(avec installation)
Sélectivité de pompage(nature du gaz)
Objectif:
Caractériser la quantité du gaz qui s’écoule à travers une
canalisation, une pompe, un trou……
En régime établit pas d’accumulation de matière: toutes les
sections sont traversées dans l’unité de temps par le même
quantité de matière
En technique de vide on utilise le débit volume et le flux
gazeux pour décrire les écoulements.
Débit volume:
p1>p2
Vm est la vitesse moyenne du fluide qui
circule
Dv est le débit en volume (dv/dt) mesuré sous la pression P
Le flux gazeux:
Le flux gazeux est donné par: Q=P.Dv
Avec P la pression au niveau de la section traversée
• Q s’exprime en Pa.m3 s-1 ou en mbar.l. s-1
en régime permanent ,Q est constant le long d’un
écoulement donc le long d’une ligne de pompage
• Q est proportionnel au nombre de molécules qui
s’écoulent (conservatif)
Equation de pompage:
Evolution de la pression au cours du temps à partir de Patm (pré-vidage
d’une enceinte)
Cas idéal
Dv=constant
Pas de flux parasite
La variation de la pression en fonction du temps est:
Courbe de pompage
Enceinte reliée directement à une pompe primaire
Limites des régimes d’écoulement (air sec à 300 K)
Régime visqueux
On définit le nombre de Reynold par:
On distingue les trois types du régime visqueux par
:
En technique du vide, les régimes turbulents et de transition se rencontrent au
tout début du pompage (phase transitoire)
Conductance en régime laminaire
On en définit la conductance d’une canalisation en régime laminaire par:
C dépend de la pression moyenne
Régime moléculaire
La perte de charge dans la canalisation ne provient plus de la viscosité du fluide.
Les collisions avec les parois sont responsables de la résistance à l’écoulement.
Le principal paramètre à considérer sera le libre parcours moyen
Conductance en régime moléculaire
On en déduit la conductance en régime moléculaire par:
C ne dépend pas de la pression
Relation valable pour une canalisation longue : L>> D
 Canalisation courte : si L < 10 D, on remplace L dans la formule par L+1,33 D
Conductance en régime intermédiaire
Propriétés du régime mal connues mais la conductance doit tendre :
• vers C moléculaire aux basses pressions
• vers C laminaire aux pressions élevées
comment déterminer le régime ?
Le régime collisionnel est déterminé par le rapport entre Cmm (chocs
intermolécules dans V ) et Cmp (chocs molécules-paroi sur surface A)
Entre les deux, le régime est intermédiaire (de Knudsen)
résumé, conséquences
Chapitre 3
Production du vide
faire le vide:
Pompes, groupes de pompages, protocole de pompage
 Quelques
critères
classifierdeslespompes
pompes:
Quelques
critères pour
de classification
→ Principe de fonctionnement
→ Domaine de pression
→ Principe physique
→ Débit volumique
→ Sélectivité (selon le gaz)
→ Vide limite
Classification des pompes : selon principe de fonctionnement
Pompes volumétriques:
Emprisonnement d'un volume de gaz, compression, refoulement
Utilisation des propriétés de compressibilité des gaz
Pompes cinétiques:
Orientation des trajectoires préférentiellement vers la sortie
Utilisation de l'énergie cinétique propre du gaz
Pompes à fixation:
Piègeage par physi- ou chimi-sorption
Utilisation des propriétés de condensation et/ou de combinaison chimique
Classification selon les
domaines de pression
Pompe à mambrane
Pompe à spirale
P à palette
P root multi étage
P.sorption
Vide grossie
v. intermédiaire
vide poussé
p. root
Pompe à diffusion
Pompes creogénique
Pompe turbomoléculaire
Pompe ionique
p.Subli titane
UHV
Classification selon le principe physique
Classification selon principe physique
Les groupes de pompages:
p.
primaire
p.
intermédiaire
P. sorption
p.
secondaire
P. ionique
P. à membrane
P. scroll / à spirale
P. à palettes
P. turbomoléculaire
P. à diffusion
P. roots
P. cryogénique
p.
associées
P. à sub.
de Ti
Pompe à palette:
Pompe volumétrique à joint d'huile, à un ou deux étages en série
Domaine d'utilisation : De l'atmosphère à 5E-3 mbars
Débit : de 1 à 300 m3/h (15 à 5000 l/mn)
Utilisation : pompe primaire universelle,
seule ou comme pompe primaire d'un groupe de vide poussé
utilisation dans tous les domaines (physique, chimie, procédés)
Qualités & limites : C'est le cheval de labour tant du labo, que du vide
industriel
Pompage de gaz condensables possible (lest d'air)
Grande longévité, si bien utilisée
Pompe à joint d'huile, pouvant être la source de pollutions aux
hydrocarbures
Pompe roots
Pompe à ''engrenages'', bi-rotor, bi-pales
Domaine d'utilisation : de 10E+1 à 10E-4 mbar
Nécessite une pompe primaire
Débit : de 100 à 100.000 m3/h
Utilisation : Pompe de transfert à haut débit mais faible différence de
pression (amont-aval)
En prolongement de pompes à palettes, ou en intermédiaire entre
pompe à palettes et
pompe à diffusion.
Spécifique à des gros débits
Qualités & limites : Pompe très robuste
Grande espérance de vie et peu de maintenance
Permet le pompage de gaz, vapeurs condensables, vapeurs
polluées (poussières)
Possibilité d'associer plusieurs roots en parallèle pour de gros
débits ponctuels
Pompes primaires associées : P. à palettes, à anneau liquide, à
piston oscillant
1et 3:élément de rotation;2:corps de la pompe ;a:admission;b:air pompe;
c:sortie de gaz
Pompes roots : Courbe débit-volume/pression
Pompe à spirale:
Deux spirales imbriquées, l'une fixe, l'autre oscillante, délimitent
un volume se réduisant peu à peu et comprimant le gaz.
Domaine d'utilisation : De l'atmosphère à 5E-2 mbars
Débit : 5 à 30 m3/h (1.5 à 8 l/s)
Utilisation : tout pompage sec nécessitant un vide meilleur que la pompe à
membrane
Prévidage sec d'une enceinte UHV (p. à zéolites)
Pompe primaire pour pompes turboléculaires hybrides
Qualités & limites : remplace « presque » la pompe à palettes
Pompage sec (sans hydrocarbures)
Selon fab, bonne résistance chimique
Maintenance fréquente mais aisée
Plus ou moins bruyante
Pompe à membrane
Membrane oscillante (par un embiellage), associée à
des soupapes
Domaine d'utilisation : De l'atmosphère à qlqs mbars
Débit : < qlqs m 3 /h (1 l/s)
Utilisation : dépression sans débit
Vider un dessicateur
Revidages sec d'une enceinte UHV (p. à
zéolites)
Pompe primaire pour pompes
turboléculaires hybrides
Qualités & limites : pompage sec (sans hydrocarbures)
Selon fabrication, bonne résistance
chimique
Fragile en service permanent
Bruyante
Les pompes à entraînement
Deux types de pompes à entraînement sont utilisés en microscopie :
les pompes à diffusion d’huile
les pompes turbomoléculaires
Les pompes à diffusion d’huile
Pompage par transfert d'énergie cinétique entre des molécules lourdes
de vapeur d'huile à grande vitesse et les molécules du gaz à pomper
Domaine d'utilisation : de 10E-1/-2 à 10E-9 mbar
Nécessite une pompe primaire
Débit : de qlqs l/s à 20.000 l/s
Utilisation : Pompe « tout terrain » dans une large gamme de pression et
de
débit
Selon construction et fluide moteur
vide limite moyen et haut débit ou vide UHV et debit plus faible
En association avec la pompe à palettes et la pompe roots
Qualités & limites : Pompe très robuste, bon marché à l'achat et à l'entretien
Grande espérance de vie et peu de maintenance
Demande du soin dans l'utilisation, ou des protocoles précis
Grosse consomation d'eau et d'électricité
Pompe à huile, sujettes à poluer par des hydrocarbures ;
nécessité
de pièges
Nota : On accuse souvent la pompe à diffusion d'être ''sâle'', et polluante.
La plus grande source de pollution est en général la pompe à palettes
Les pompes turbomoléculaires
dont le fonctionnement est proche de celui des hélices d'un avion.
Comment ça marche : Empilement d'étages rotor et stator, privilégiant le déplacement
des molécules dans le sens du pompage.
Ce n'est ni une turbine, ni un aspirateur, même si cela y ressemble un peu !
Domaine d'utilisation : de 10E-4 à qlqs 10E-10 mb
Nécessite une pompe primaire
Débit : De 50 l/s à >2000 l/s
Utilisation : Pompe propre, sans hydrocarbures, dans une large gamme de pression et de débit
Alternative élégante à la pompe à diffusion d'huile
En association avec la pompe à palettes ou pompe sèche (scroll, membrane)
Qualités & limites : Facile à mettre en œuvre, intégrable et performante.
Chère à l'achat et de maintenance délicate, mais économique à l'usage.
Sensible aux champs magnétiques intenses, et aux milieux ''chauds''
Pompage moyen sur H2 et He.
Les pompes actuelles, par l'adjonction d'étages moléculaires (Gaede, Holweg), ont des taux de
compression élevés pour les gaz légers et une pression de refoulement de quelques mb (10E-2
mbar pour les anciennes) permettant l'usage de pompe primaires sèches (à membrane, à
spirales, à piston
1:raccord vide élevé
2: palier secours
3:Palier aimant permanant
4:Rotor
5:stator
6:Raccord de vide primaire
7:Raccord de remise à l’air
8:Moteur
9:branchement électrique
10:roulement à billes de haute
précision avec billes céramiques
Pompes à fixation
Une fois que l'on a atteint une pression de 10-9 mbar, on se situe dans la limite
supérieure de l'ultravide, on doit donc utiliser les pompes ioniques pour continuer a
faire baisser la pression .
Le fonctionnement des pompes ioniques est simple:
On crée une décharge électrique entre une anode et des cathodes, ainsi qu'un champ
magnétique grâce a des aimants. Les électrons vont alors avoir un trajet hélicoïdale, plus
grand qu'a la normale. On observe alors des collisions entre les atomes du gaz qui sont
encore dans l'enceinte et les électrons, et cela va créer des ions. Ces ions seront alors
accélérés vers les cathodes, ou ils seront captures ou chimisorbes
La pompe ionique
Comment ça marche ?
Dans un champ électrostatique entre une anode en inox,
et une cathode en Ti, les molécules sont ionisées et vont frapper la cathode,
pulvérisant le Ti.
Le pompage se fait par chimisorbtion et implantation dans les couches pulvérisées sur
la cathode et sur l 'anode
Domaine d'utilisation : 10E-4 à 10E-12 mbar
Débit : de qlqs l/s à + de 1000 l/s en standard. Modulable sur demande.
Sélective en fonction des gaz. (++H2, O2, H2O ; --Ar, Ne, He)
Utilisation : pompe de référence pour l'UHV
Pompe diode la plus répandue, pompe mal l'Ar
Pompe triode meilleures pour les gaz rares et absence d'effets de mémoire
Qualités & limites : Pompe sèche, fonctionnant en enceinte fermée,
sans entretien, sans mécanique (vibrations), grande longévité (si utilisation soignée).
Nécessite un prévidage sec : pompe à membrane + zéolites (démarrage)
ou groupe turbo (pompe auxiliaire permanente) Associée souvent au sublimation de
titane.
La pompe à sublimation de Ti
Comment ça marche : Pompage par effet getter (chimi-sorption) sur un film de Ti
fraîchement évaporé, et périodiquement renouvelé.
Domaine d'utilisation : de 10-5 à <10-10
Débit : vitesse de pompage instantanée très grande, de quelques 100 l/s à > 100.000 l/s
Utilisation : Complément très précieux des pompes ioniques, turbomoléculaires et à diffusion,
pour l'obtention de l'UHV Booster pour accélérer la descente en vide, après une ouverture ou
un dégazage Un fil (dia. 3 mm) d'alliage TiMo monté sur une bride est alimenté en basse
tension à fort courant, pour évaporer du Ti sur la paroi de l'enceinte ou d'un écran.
On monte en général de 3 à 6 filaments, qui fonctionnent l'un après l'autre, au fur et
à mesure de leur épuisement ou rupture.
La paroi recouverte de Ti peut être à température ambiante ou refroidie à l'eau ou à
l'azote liquide.
Les cycles sont de 30'' à 1', à une fréquence déterminée par la pression du moment et variant
de ½ h. à 6 h. A 10-6 mbar, 30'' toutes les 30', à 10-9 mbar, 30-45'' toutes les 5-7 heures.
Qualités & limites : Ce n'est pas une pompe à part entière, mais un complément très utile.
Nota : Les NEG (Non Evaporable Getter) sont des moyens de pompages fonctionnant
sur le même principe, souvent utilisés sur les accélérateurs de particules.
La pompe cryogénique
Comment ça marche : Condensation des gaz sur une paroi refroidie à T < 20 K
Tous les gaz autres que He, H2 et Ne ont à 20 K une pression partielle < 10-10 mbar
Domaine d'utilisation : de 10-3 à < 10-10 mbar, prévidage par une autre pompe nécessaire
Débit : de qlqs l/s à > de 5000 l/s sur N2, très variable selon le gaz
Utilisation : Pompe sèche, propre, très efficace pour le pompage de H2O
Pompe typique du vide poussé à gros débit, des processus, voir de l'UHV
Qualités & limites : Il existe deux types de pompes : à bain d'He à 4.7 K, nécessitant un
réapprovisionnement régulier, ou à compresseur et cycle compression-détente à 20K.
Exige un ''dégivrage'' périodique, par réchauffage et un pompage d'appoint, qui selon
l'application peut être fréquent.
Nota : Un simple piège à azote liquide, facile à mettre en oeuvre, et couramment utilisé
est une cryopompe pour la vapeur d'eau et les vapeurs d'huile
Chapitre 4:
Détection des fuites
Qu'est-ce qu'une fuite ?
Dans les techniques du vide, le mot « FUITE » fait
référence à un volume de gaz qui entre ou qui sort d’un
système (enceinte etc …).
Il n’y aura fuite que s’il y a transfert de fluide !!!
Un trou ne sera considéré comme une fuite que s’il y a
une différence de pression entre ses deux extrémités,
dans le cas contraire, il n’y aura pas de transfert de fluide
donc pas de fuite.
Unités de mesure de fuite
 cm3 / s. , cm3 / min. pour les liquides et Gaz
 bulles de gaz / minute
 ± ΔP dans le temps X
 mbar l/s
, Torr l/s
, Pa l/s etc...
Que signifient mbar l/s ?
1 mbar.l.s-1 = 1 Atm.cm3.s-1 = 1 cm3.s-1
 Un taux de fuite QL= 1 mbar.l.s-1 correspond à un
transfert de gaz ayant entraîné une remontée de
pression de 1mbar dans un volume de 1 litre en
seconde ou une chute de pression de 1mbar/seconde
dans le cas de surpression.
Comment se calcule une fuite ?
Méthodes traditionnelles de détection
des fuites
 Immersion dans l'eau
 Mesure de la chute de pression
 Méthode d‘accumulation
 Mesure de la remontée de pression
 Méthode d'indicateur coloré
 Recherche de gaz traceur
Un gaz traceur, qu’est-ce que c’est ?
C’est un gaz capable de pouvoir passer rapidement à
travers le moindre petit trou et qui pourra être identifié
facilement par une appareil de mesure adapté.
Principales caractéristiques d’un gaz traceur :
→Diamètre de sa molécule très petite
→Pas ou peu présent dans le milieu ambiant
Principaux gaz traceurs utilisés
Les gaz halogénés ( gaz chlorés), Fréon par exemple.
L’Hydrogène.
L’Hélium.
.
Pourquoi utilise-t-on l'hélium comme
gaz traceur ?
 Ininflammable
 Non-toxique
 Un gaz inerte, pas de réaction avec d'autres sub stances
 Rare dans notre atmosphère (seulement 5ppm)
 Utilisable dans les applications à basses et hautes
températures
 Facilement manipulable (sécurité)
 Plus léger que l‘air
 Relativement bon marché et pas plus cher que les
halogénés.
Un détecteur de fuites à hélium, qu’est que c’est ?
C’est un appareil capable de transformer les molécules
d’hélium en courant éléctrique.
Le courant éléctrique généré sera proportionnel à
la valeur de la fuite.
Aujourd’hui un détecteur à l’hélium est capable de trouver
une fuite qui mettrait 30 000 ans pour vider un volume
équivalent à un dé à coudre de 1 cm3.
Un détecteur de fuites à hélium,
comment ça fonctionne ?
Un détecteur de fuites à hélium comprend :
 Un Spectromètre de masse.
 Un groupe de pompage.
 Le spectromètre de masse.
 C’est lui qui va permettre la séparation de l’hélium et
sa transformation en courant électrique.
 Pour fonctionner correctement un spectromètre de
masse a besoin d’une pression interne < 10-4 mbar
 Pour atteindre cette game de pression, il faut utiliser
un groupe de pompe vide poussé (pompe primaire +
pompe secondaire).
 Groupe de pompage:
En général les groupes de pompages utilisés sont de
type turbomoléculaire
Pré-amplificateur
Spectromètre de
masse
Source d’ions
Pompe
turbomoléculaire
Détecteur de fuites Leybold UL200
Détection des fuites dans une chambre à l’UHV
Minimum le taux de fuite
détectable:5* 10-12 mbar l/s
haute sensibilité
Boite He
Détecteur de fuites est relié
directement avec une Pompe à vide
poussé à la chambre ultravide,
Il détecte les atome de He entrants
(mode à vide).
Avant de commencer la mesure il
faut assurez: Pe ≤ Pchamber
Le séparation des ions d’hélium:
1 cathode 1
2 Anode
3 Cathode 2
4 Préamplificateur
5 Collecteur d’ions
6 Blindage du collecteur
d’ions
7 Surpresseur ou
condensateur
cylindrique
8 Champ magnétique
9 Diaphragme
10 Diaphragme
extracteur
11 Blindage de la source
d’ions
Mesure du vide
Il existe deux méthodes pour mesurer la pression d’un gaz :
- méthode directe : mesure de la force ou de la déformation
produite (valable entre 750 et 10-3 Torr) Au voisinage de la
pression atmosphérique, les forces mécaniques sont importantes
et la mesure ne présente pas de difficulté ;
- méthode indirecte : mesure d’une énergie auxiliaire (mécanique,
thermique ou électrique ; valable pour des pressions < 1 Torr)
Aux très basses pressions, les forces mécaniques étant
négligeables, des principes physiques sophistiqués doivent être
exploités pour identifier les pressions.
Instruments de mesure : jauge, vacumètre ou manomètre
Le choix de l’instrument de mesure est fonction de :
- la zone de pression (vide moyen, poussé ou ultravide) ;
- la précision exigée ;
- la nature des gaz (corrosifs, inertes …) ;
- l’appareillage industriel ou expérimental ;
- du genre de pression (totale ou partielle).
En vide primaire, la plupart des dispositifs sont basés sur un filament chauffé par un
courant constant. Sa température varie en fonction du nombre de molécules qui, en
heurtant le filament, emportent de l’énergie. La mesure de cette température (directe
ou par le biais d’un thermocouple) permet de connaître la pression.
Des méthodes utiles pour mesurer un vide:
Manomètre de PIRANI (mesure des vides moyens à poussé)
Manomètre à décharge élémentaire (mesure du vide grossier)
Manomètre à cathode froide ou à décharge magnétique (mesure du vide
poussé) : jauge de PENNING
Manomètre à cathode chaude (mesure du vide poussé et de l’ultravide) :
vacumètre à ionisation
Manomètre de PIRANI (mesure des vides moyens à poussé)
Phénomène physique utilisé : « La conductibilité d’un gaz varie en fonction de la pression ».
Principe : Appliquer une tension connue aux bornes d’un fil conducteur placé dans le vide
puis mesurer la variation du courant (significative des perturbations de l’effet Joule), liée
à labvariation d’échanges thermiques avec l’extérieur en fonction du niveau de vide.
Rappel : L’effet Joule est la manifestation thermique de la résistance électrique qui se
produit lors du passage d’un courant électrique dans tout matériau conducteur.
En pratique, il faut maintenir constants :
- le courant et mesurer la variation de différence de potentiel (ddp) ;
- la résistance du fil et observer la quantité d’énergie nécessaire à ce
maintien
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