C6 - C8 - C9
Parc National des Cévennes
Intervenants
- Richard Scherrer : Délégué Territorial du Massif Causses-Gorges du PNC
- Isabelles Malafosse : Garde-Monitrice du PNC
- Association TAKH
- Ancien élève GPN en cdd avec le PNC
TAKH
Association pour le cheval de Prevalski
Auparavant disparue à l’état sauvage, présente uniquement dans les zoos.
Elevage dans les Causses car conditions semblables à celles de Mongolie (sauf climat un
peu plus chaud), et réintroduction en Mongolie.
Il a fallu 10 ans d’élevage pour retrouver des comportement sociaux « cohérents » (qui
avaient été totalement changés par l’élevage en zoo)
L’association est financée par une fondation suisse jusqu’en 2023 : nécessité de prévoir de
futures associations rénumératrices (stages, formations…)
Projet d’enlever les barrières sur le Causse (chevaux en totale liberté)
Parc National des Cévennes
Présentation
Parc National = outil juridique (un décret) qui règlemente les activités (à la différence des
parcs régionnaux)
But : protection biodiversité, paysages, architecture
Les premiers parcs, dans les années 60, sont surtout montagnards, ils se sont étendus à
d’autres types de territoires, jusqu’aux forêts de feuillus (dernier parc créé en 2019 : Parc
National de Forêts, en Champagne et Bourgogne).
La création d’un Parc National nécessite une phase d’études assez longue (prise en compte
de tous les acteurs)
Le PNC est le seul parc National qui a des activités en coeur de parc (cf les 2 zones)
Le but est de concillier les activités humaines et la nature (ce n’est pas une mise sous
cloche). Ce n’est pas non plus un système comme aux Etats Unis ou au Canada, dans lequel
l’Etat est propriétaire du foncier et applique une protection intégrale.
Les 2 zones du parc
- Le Coeur : fixé par décret, protection maximale, enjeux forts. Très règlementé. Il y a
environ 600 habitants (la construction, l’architecture sont vérifiées par le PNC)
- L’aire d’adhésion : tout autour, les villes ont le choix ou non d’y adhérer. Il n’y a pas de
règlementation spécifique, mais cela permet de donner des directions à prendre dans tous
les domaines d’activités (agriculture, etc). Certaines villes ont refusé d’y adhérer pour des
raisons politiques ou par crainte de règlementations trop contraignantes.