Telechargé par Amilkow

BIOLOGIE Chapitre 4 Système Immunitaire

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Chapitre 4
Biologie
Pour savoir si une personne soufre d’une maladie infectieuse, regarder les
résultats de la prise de sang de monsieur X et comparer ces résultats aux normes
(Comparer des données physiologiques d’une personne saine et d’une
personne souffrant d’une maladie infectieuse).
Si une donnée + grande, personne atteinte d’une maladie infectieuse (en
cellule/mm3).
Si la personne fait un frottis comme examen supplémentaire et qu’il est positif,
l’infection est due à une bactérie.
Hématies = globules rouges
 cellules rondes sans noyau
Phagocytes = globules blancs
 cellules volumineuses avec un
noyau trilobé
Lymphocytes = globules blancs
 cellules volumineuses avec un
noyau occupant presque
l’entièreté de la cellule
Virus
 agent infectieux ayant besoin d’une cellule hôte pour pouvoir se
reproduire en masse, ce qui détruit la cellule hôte, c’est un parasite
intracellulaire obligatoire
 plus petits microorganismes (0,01𝜇𝑚)
 Leur architecture à formes variées est simple. Ils sont constitués de
manières générale de :
a) Une capside protéique qui contient le
Capside
Enveloppe
matériel génétique
protéique
b) Doublée, pour certains, d’une enveloppe
faite de bicouche lipidique
c) Glycoprotéines de surface qui servent à
s’attacher à la cellule hôte et à y insérer le
matériel génétique du virus (ADN ou ARN)
 pas à proprement parler des êtres-vivants ;
Glycoprotéines
ne possèdent pas toutes les
(ADN ou ARN)
caractéristiques :
Caractéristiques d’un
Caractéristiques d’un
être vivant
Possède une
membrane de
bicouche
phospholipidique qui le
délimite par rapport au
milieu extérieur
Possède un
métabolisme
Possède un matériel
génétique, la molécule
d’ADN, qui lui permet
de se reproduire et
évoluer, bicaténaire
(double brin).
Unité fonctionnelle de
base : cellule
virus
Est entouré d’une
capside, parfois, ellemême entouré d’une
membrane
N’a pas de
métabolisme propre
Possède une ou
plusieurs molécules
d’ADN ou d’ARN,
monocaténaire (simple
brin) ou bicaténaire
(double brin).
Ne sont pas constitués
de cellules
Reproduction des virus :
Étant un parasite intracellulaire obligatoire, il a besoin d’une cellule hôte pour
se reproduire.
Fusion avec membrane
ou endocytose
Bactéries
 organismes procaryotes, pas de noyau
 vivent généralement sous forme de colonies
 taille de l’ordre du micromètre (𝜇𝑚)
 Peuvent être : - à l’origine de maladie
- utiles pour l’organisme
- à l’origine de la
fermentation
Constitués d’une capsule visqueuse, d’une
membrane cytoplasmique et de cytoplasme
contenant de l’ADN. Leur unique chromosome
se trouve dans le cytoplasme.
cyto
Les différentes sortes de bactéries :
a) Coque
b) Bâtonnet
c) Bourgeonnant et appendice
d) Autres
Protistes
 organismes unicellulaires eucaryote aux
formes diverses et variées
 certains sont hétérotrophes et d’autres
autotrophes
 taille est de l’ordre de 10𝜇𝑚
 jouent un rôle essentiel dans les grands
cycles biogéochimiques, et dans la
productivité biologiques des zones
côtières, estuariennes et océaniques
(planctons) et les puits de carbone
océanique
 à la base de la chaîne alimentaire
Cinetoplaste
Champignons
 champignons microscopiques développant dans l’épiderme, le derme ou
les muqueuses
 organismes eucaryotes. Les champignons infectieux peuvent provoquer
des mycoses. Ils ne sont pas tous dangereux, nous nous en servons parfois
dans des recettes ou dans la fabrication de médicaments.
Parasites animaux
 organismes eucaryotes pluricellulaires
 vers, les gales, …
Par ex : le ténia (vers solitaire) est un parasite dans notre tube digestif, il est
transmis à l’homme sous forme d’œufs. On s’en débarrasse avec un
vermifuge.
Prions
 protéines présentes chez les organismes
humain ou animal ayant adopté une
structure tridimensionnelle anormale
 responsables entre autres de
l’encéphalopathie spongiforme bovine
(vache folle, tremblante du mouton, …) et
chez l’homme de MCJ. C’est une maladie
infectieuse.
Symptôme
Fièvre
Douleur
Inflammation
Infection bactérienne
Infection virale
Allergies
Toux
Prion normal PrP
Prion anormal PrPsc
Type de médicament
Antipyrétiques
Antalgiques/analgésiques
Anti-inflammatoires
Antibiotiques
Antiviraux
Antihistaminiques
Antitussifs
Antibiotiques
 substance produite par des champignons, des bactéries ou synthétisées
en laboratoire possédant la propriété de tuer les bactéries (bactéricides),
ou d’en limiter le développement (bactériostatiques)
 aucune action sur les virus
 Pénicilline : 1er antibiotique découvert (par accident)
Modes d’action des antibiotiques :
Comment deviennent-elles résistantes aux antibiotiques :
Antiviraux
 molécules capables de lutter contre la multiplication des virus
 permettent en général de ralentir l’infection virale mais pas de l’arrêter.
On peut les classer en trois catégories :
a) Empêche les virus de rentrer dans les cellules
b) Empêche la copie de leur génome
c) Empêche les nouveaux virus de sortir de la cellule infectée
Vecteur de contamination ou d’infection :
Contamination :
 envahissement d’une surface par des microorganismes suivi ou non de la
pénétration de ces derniers à l’intérieur même du corps, de la substance
ou de l’objet contaminé
Infection :
 envahissement d’un organisme par un agent extérieur, pathogène
capable de s’y multiplier, et ensemble des modifications pathologiques
qui peuvent en résulter
Voie d’infection :
 endroit par lequel le microorganisme entre dans l’organisme
Vecteur de contamination ou d’infection :
 substance, organisme, objet véhiculant le microorganisme et permettant
la transmission d’une personne à l’autre
Défenses non spécifiques
Flore bactérienne de l’homme :
 Intérieur et extérieur du corps en symbiose avec certaines bactéries nous
aidant dans les fonctions digestives/défenses : Microbiome
Principales barrières naturelles extérieures contre la contamination
a)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
h)
i)
j)
La peau
Les muqueuses / mucus
Les cils
Les larmes
Le lysosyme
La sueur
L’acide gastrique
Le sperme / sécrétions vaginales
L’urine
Les bactéries du tube digestif
Défenses mécaniques :
Défenses chimiques :
Peau et muqueuses constituent une
Peau et muqueuses combattent les
barrière physique grâce à la
agents pathogènes à l’aide de
juxtaposition étroite de leurs cellules
substances chimiques (sécrétions)
Mucus retient les microorganismes et les évacuent vers l’extérieur
Salive et larmes contiennent du lysozyme attaquant la paroi des bactéries
Acide de l’estomac détruit la plupart des microorganismes
Spermine du sperme a des propriétés antibiotiques
Urine nettoie l’urètre grâce à son acidité
Microorganisme non pathogène vivent sur la peau, intestin,… et étant là, d’autre
ne peuvent pas venir
Fièvre
 augmentation anormalement élevée de la température du corps face à
une infection
Notre corps est régulé à environs 37°C mais sous l’effet de substance chimiques
sécrétées par certains agents pathogènes/globules blancs : leucocytes, notre
organisme augmente sa température ce qui :
 permet à notre corps d’éliminer certains agents pathogènes peu
résistants à une élévation de température
 accélère le métabolisme/réactions chimiques ce qui favorise la guérison
 augmente aussi la fréquence cardiaque/rythme circulatoire ce qui
permet aux cellules immunitaires d’atteindre plus rapidement les sites
d’infection
 provoque aussi un drainage plus abondant de nos tissus permettant
l’élimination plus rapide des toxines.
Tant qu’elle n’est pas trop élevée la fièvre est une réaction bénéfique
 Une fièvre forte est un danger pour la santé car elle désactive certaines
enzymes utiles au bon fonctionnement du corps
Réaction inflammatoire
 Lorsqu’un microbe franchi la barrière naturelle, par une plaie par
exemple, une réaction innée se déclenche
 cellules utilisées : globules blancs/leucocytes capable de réaliser la
phagocytose afin de débarrasser l’organisme des organismes
pathogènes/débris cellulaires/cellules trop vieilles
Parfois, les leucocytes n’arrivent pas à faire face à l’infection, une zone
de pus apparait alors, celle-ci contient des microbes et des globules
blancs morts ou altérés
3 types de phagocytes :
a) Les macrophages : principaux phagocytes, sont situés dans tous les tissus
où ils servent de sentinelles
b) Les monocytes : cellules sanguines qui se transforment en macrophages
après leur passage dans les tissus
c) Les granulocytes (ou polynucléaires) : sécrètent des substances
chimiques qui renforcent l’effet de chimiotactisme. Ils sont acteurs de la
défense antibactérienne. Leurs débris constituent l’essentiel du pus.
Les macrophages et les granulocytes sont de véritables éboueurs de notre
organisme : ils reconnaissent et phagocytent sans aucune spécificité les
microbes et les débris cellulaires.
Mécanisme de la réaction inflammatoire :
1) Lésion du tissu et entrée des
microbes
2) Libération de médiateurs
chimiques (histamines) par les
cellules endommagées /
leucocytes
3) Dilatation des artérioles
4) Migration des phagocytes vers la
lésion : monocytes quittent les
vaisseaux sanguins par diapédèse, se
différencient en macrophages
exerçant une phagocytose sur
l’agent étranger + migration de
plasmagonflement
augmentant l’apport sanguin dans 5) Libération de facteurs de
la région lésée (chaleur/rougeur)
coagulation puis cicatrisation
mon
ocytes
ocytes
Phagocytose :
monocytes, différenciat° en macrophage
a) Adhésion : le phagocyte adhère à la bactérie
b) Indigestion : la paroi du phagocyte se referme sur l’antigène (endocytose).
Une vacuole digestive se forme
c) Digestion : des enzymes destructrices contenues dans les lysosomes se
déversent dans la vacuole digestive
4 caractéristiques de l’inflammation :
1) Chaleur et rougeur : dilatation des capillaires sanguins
2) Œdème (gonflement) : capillaires gorgés de sang transmettent
davantage de plasma aux tissus avoisinants
3) Douleur : stimulation des neurones sensitifs provoquée par le gonflement
Défenses humorales
Humeur :
 composants liquides du corps, autrefois on pensait que les émotions
étaient liées à l’équilibre de ces fluides.
Système du comportement :
 Molécule détruisant microorganismes
Interféron :
 protéines particulières fabriquées naturellement par l’organisme lors d’une
infection virale
 tend à empêcher la multiplication d’un second virus qui s’introduirait dans
l’organisme infecté
 efficaces contre certaines cellules cancéreuses.
Synthèse :
Microbes : agresseurs variés : protistes, bactéries, virus
Mieux vaut prévenir que guérir :
 limiter les risques de contaminations (pratique de l’asepsie, produits
antiseptiques)
 arrêter l’infection grâce aux antibiotiques
Défenses innées non spécifiques :
 fièvre
 inflammation
 phagocytose
L’immunité innée ne parvient pas toujours à
empêcher l’invasion des pathogènes, et
l’organisme doit alors déployer une défense
efficace et plus sélective : immunité
acquise ou spécifique.
plus
Défenses spécifiques
Organes et cellules du système immunitaire
spécifique :
a) Amygdales
Ensemble de ganglions lymphatiques
b) Thymus
Lieu de maturation des lymphocytes T
Amygdales
c) Ganglions lymphatiques
Disposés à des endroits « stratégiques », ils accumulent les cellules
Thymus
immunitaires mémoires
Ganglion
d) Rate
lymphatiques
Rate
Rôle similaire aux ganglions
Élimine aussi les vielles cellules sanguines et sert de lieu de stockage pour
près des 1/3 des plaquettes de l’organisme
e) Moelle rouge des os
Lieu de maturation des lymphocytes B
Moelle rouge des os
Cellules souches produisant différentes catégories de cellules sanguines
dont les lymphocytes B et T
f) Lymphe :
Liquide dans la circulation lymphatique
1
4
2
2
3
1
3
1. Globules rouges ou hématies ou érythrocytes
 Transportent l’O2
2. Globules blancs ou leucocytes
 Défendent l’organisme
3. Plaquettes ou thrombocytes
 Coagulent pour éviter les hémorragies
4. Plasma
 Transporte les cellules
Les cellules sanguines se différencient à partir de cellules souches relativement
indifférenciées, situées dans la moelle. Elles se renouvellent par mitoses
successives tout au long de la vie.
Granulocytes
Plasmocyte
Immunité spécialisée
Granulocytes
Globules rouges
Globules blancs ou leucocytes
Plaquettes
Phagocytes
 éliminer les agents pathogènes. Leur concentration dans le sang
augmente temporairement quand il y a une infection.
 passent la majeure partie de leur temps hors du système cardio-vasculaire
 dans le liquide entre les cellules (interstitiel) et le système lymphatique
Différentes familles :
Lymphocytes
 cellules l’immunité spécifique.
 petite cellules
 noyau prend beaucoup de place.
Lymphocytes B (bactérie): suite à une rencontre avec un antigène,
ils se divisent et se transforment en plasmocytes, cellule productrices
d’anticorps.
Lymphocytes T (tueuse): ils se divisent en présence d’antigène et se
transforment en cellules cytotoxiques, capable de détruire les cellules
infectées par un microorganisme.
Granulocytes
 Cytoplasme granuleux
Monocytes
 participe à la défense spécifique
 noyau en forme d’haricot
 Se trouvent dans le sang et quittent les vaisseaux sanguins par
diapédèse pour se rendre sur le lieu
d’inflammation où ils se transforment en
macrophages, ils ne reviennent jamais dans
la circulation sanguine et réalise la
phagocytose.
Antigènes
 Marqueurs d’identité biologique à la
surface de nos cellules.
 substance capable de susciter une réaction immunitaire spécifique de
nature humorale ou cellulaire.
Elle est reconnue par le système immunitaire
Le système immunitaire ne peut pas dégrader les antigènes de notre
corps « du soi », mais peuvent dégrader toutes autres cellules s’il y a à la
surface des antigènes étrangers « du non-soi ».
 L’organisme combat tout ce qui l’envahit, lui est étranger
Par ex : protéines dans la membrane/coque protéiques des virus.
 spécifiques à chaque espèce ou individu, permettent de distinguer les
cellules d’organismes différents et permettent alors la distinction du
« soi » et « non soi ».
Anticorps
 Reconnaisseurs spécifiques d’identité biologique à la surface des
lymphocytes (clé et serrure).
 Chaque lymphocyte : un type d’anticorps sur sa membrane donc ne
reconnait qu’un seul antigène, une seule espèce de microbe.
 En forme d’Y
Lorsque les anticorps produit possèdent le bon site de liaison pour se fixer
aux antigènes, ils s’y accrochent en forment une agglutination des
cellules étrangère au corps (complexe immun). Après agglutination,
l’amas va être phagocyté par le macrophage pour débarrasser
l’organisme de l’envahisseur.
Dans certains cas, les anticorps seuls peuvent protéger contre la maladie, dans
d’autres cas nous avons besoin de lymphocytes.
Deux types de lymphocytes :
1) Lymphocytes B
 assurent la réponse dite humorale
 combattent les microorganismes contenus dans la
lymphe et le sang (les humeurs) en produisant des
anticorps.
Si il reconnait l’antigène qui lui correspond, il est
activé et prolifères par mitoses
 sélection clonale
 issus de cellules souches de la moelle épinière.
 Lors d’une réaction immunitaire primaire, quand un antigène est en
contact pour la première fois avec un lymphocyte, cet antigène est
enregistré par les cellules, c’est la mémoire immunitaire. Une réaction
humorale se termine toujours par une phagocytose.
Chaque lymphocyte activé va se diviser et former deux types de clones :

Une partie d’entre-eux va se transformer en
plasmocytes qui produisent des anticorps
correspondant aux antigènes de leurs cibles. Ils ont une
durée de vie courte, celle de l’infection. Les anticorps
se fixent à leur cible pour former un complexe immun
qui va attirer les phagocytes qui vont digérer le tout.
Ig=anticorps
2) Les lymphocytes T8
 assurent la réponse cellulaire
 s’attaquent aux cellules infectées par un microorganisme
 présentent à leur surface l’antigène du microorganisme concerné, ils
les reconnaissent comme ça. Ils s’attaquent aussi aux cellules
cancéreuses. Quand il identifie l’antigène correspondant il prolifère et
se transforme en LT cytotoxiques. Ils sont issus des cellules souches de
la moelle épinière mais mature dans le thymus.
La réponse immunitaire à méditation cellulaire est caractérisée par la
destruction des cellules infectées ou anormales. Elle défend principalement
l’organisme contre les virus et les bactéries intracellulaires. Elle permet aussi de
prévenir contre les cancers qui pourraient se développer à cause de cellules
anormales.
3) Lymphocytes T4 ou auxiliaires.
 stimulent des LB et LT8. La reconnaissance de l’antigène par une cellule
commence la coopération des différentes cellules immunitaires
coordonnée par le LT4. Une fois l’antigène qui leur correspond identifié, ils
se multiplient et produisent des messages chimiques, les interleukines, qui
stimulent la prolifération et la différenciations des LB et LT8 correspondant
au même antigène.
1. Virus se trouve dans le sang ou
bactérie, les macrophages
placent l’antigène à leur
surface, vont dans les ganglions
lymphatiques pour trouver le
lymphocyte B mémoire
complémentaire
2. Virus se trouve dans une cellule/
bactérie intracellulaire, la cellule
infectée expose l’antigène afin
de trouver le lymphocyte T
complémentaire
Réponse immunitaire humorale
Réponse cellulaire/ immunitaire à
médiation cellulaire
Compatibilité, dons de sang et greffes
On a une identité biologique spécifique.
Il n’y a 1chance/1millions de trouver 2 personnes totalement compatibles. Pour
éviter le rejet d’une greffe le patient reçoit des immunosuppresseurs qui
provoquent l’inhibition du signal de prolifération de lymphocytes. Les problèmes
de compatibilités se rencontrent aussi avec les dons de sang (à cause des
globules blancs et rouges et les plaquettes). Lors de dons de sang les globules
blancs sont éliminés car c’est à leur surface que les antigènes HLA sont.
Le système sanguin ABO
Ce système se base sur la présence ou l’absence de deux antigènes (A et B) sur
la membrane des globules rouges ainsi que sur la présence ou l’absence dans
le plasma des anticorps correspondants. On ne peut pas avoir dans notre
plasma les même anticorps que sur nos globules rouges sinon notre sang
agglutine.
Afin de déterminer le groupe sanguin d’une personne, on teste via la réaction
d’agglutination qui consiste à mettre des globules rouges commerciaux avec
les anticorps du patient, s’il y a agglutination, c’est le groupe sanguin du
patient.
Le facteur de Rhésus
Il s’agit dans ce cas d’un antigène D qui est présent ou pas sur les globules
rouges.
Rhésus négatif : Globule rougeAntigène D
Anti+
Rhésus positif : plasmaAnticorps anti D
Pas d’anti + car pas de RHD
Le donneur universel est le O- car il n’a aucun antigène ni d’anti+
Le receveur universel est le AB+ car il n’a aucun anticorps ni d’anti+
Vaccination :
 permet d’acquérir une
immunité spécifique
artificielle vis-à-vis d’un
antigène
 introduire, chez
l’individu, une
préparation
antigénique dérivée
d’un agent infectieux
déterminé
 provoque une réaction
immunitaire capable
de protéger l’individu
contre l’infection sans
que la maladie se
développe.
Certains vaccins nécessitent des rappels, qui entretiennent la mémoire
immunitaire en maintenant un taux d’antigènes suffisant en cas de contact
ultérieur.
Allergies :
 dues au dysfonctionnement du système immunitaire
 peut entrainer des réactions exagérées sur le corps quand il perçoit
comme antigène des substances normalement inoffensives
Deux étapes :
1) Sensibilisation : la rencontre avec l’allergène déclenche une réponse
humorale, il y a une sécrétion d’anticorps (IgE), une partie vont se fixer sur les
mastocytes et seront mis en mémoire.
2) Dégranulation : l’allergie se manifeste à partir du 2èmecontact, l’allergène
se fixe aux anticorps qui se trouvent sur les mastocytes qui éclatent et libèrent
des médiateurs qui provoquent des réactions inflammatoires.
Le médiateur chimique invoqué est le « histaminique », le médicament pour
soulager les symptômes (démangeaison, rougeur, exéma, asthme) des allergies
s’appellent donc les antihistaminiques.
Maladie auto-immune :
Le système immunitaire perd sa capacité à distinguer le soi du non-soi,
l’organisme décrète alors des anticorps contre ses propres cellules (ex : sclérose
en plaque, myasthénie : anticorps bloquent les récepteurs de l’acétylcholine à
la jonction neuromusculaire post-synaptique, inhibant ainsi l’effet).
Définitions :
Anatoxine : molécule privée de son pouvoir pathogène mais qui conserve son
pouvoir antigénique et dont le but est d’imiter la toxine antigène.
Sérum : plasma dont ont à retirer les cellules (contient anticorps)
Infection : maladie généré par un agent extérieur, pathogène, …
Protiste : ensemble unicellulaire eucaryote
Épidémie : maladie propagé à un grand pourcentage localisé dans un endroit
Sélection clonale : production de lymphocytes B sécrétant toutes le même
anticorps, en réponse à l'interaction entre un lymphocyte B produisant cet
anticorps spécifique et l'antigène lié par cet anticorps
Mémoire immunitaire : système lorsque l’antigène a déjà été rencontré une
fois et est dès lors enregistré par les cellules.
Cytotoxique : toxique pour la cellule
Toxine : fabriqué par la bactérie, c’est ce qui nous rend malade.
Épidémie : maladie propagé à un grand pourcentage localisée dans un
endroit
Pandémie : épidémie généralisée touchant le monde entier
Microbiote : ensemble des micro-organismes qui peuplent notre intestin, on ne
peut pas vivre sans.
Microbe : tout organisme invisible à l’œil nul, spécialement ceux susceptibles
de provoque des infections.
Pathogène : agent infectieux qui peut causer une maladie
Plasma : partie liquide du sang
Septicémie : infection généralisée
Bactéricides : antibiotiques qui tue les bactéries
Bactériostatiques : antibiotiques qui limite le développement des bactéries
Antibiogramme : permet de tester l’action d’antibiotiques variés sur une
culture de bactéries prélevées chez un malade.
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