
rat
ionnelle
formant
u
ne
science
métaphysique.
Le
systè
me des
preuves de l'existence
de
Dieu
est
épuré :
·-- preuve « pllysicothèo/oqique
•:
je
c
onnais
le
parfait;
je
ne me
suis
pas
donné
l'
êt
re,
car
je me serais créé
parfait.
C'est
donc Dieu
qui... ;
-
pre
uve «cosmologique
•:
de ce
que
je
suis mai
ntenan
t,
il
ne
s'ensuit
pas
qu
e
je
sois
to
uj
ours
(création continuée) ;
-preuve •
par
les cflels • :
j'ai
en moi 1 'idée de perfec
ti
on,
celui
q
ui
me
l'a
donné
est
au
moins aussi
parfait
(la cause égale au moins
l'efTe
t) ;
·--
preuve • onloloyique
•:
Dieu
est
parfait
(Saint
Anselme: « ce
par
r
appo
rt
à quoi on ne
peul
imaginer quelque chose de plus grand >
);
il
existe
donc.
B -
Rani
. L'illusion
d'une
réconciliation
de
l'amour
et
de
la
' raison en
une
communauté
chréti
enne
organisée (comme idéal
méta
-
physique) en
la
main de Dieu (cf.
chapitre
La
J\létaphysique)
s'ef
-
. fondre. L'es
poir
d'un
mond
e coïneidant
ave
.c lui-même
par
la
sup
er-
position de la religion
et
de la philosophie, tombe ' ainsi
que
la
colombe vol
ant
dans le vide •.
Pour
[{ant,
je
ne peux savoir si quelque
chose existe
avant
d'y
être
allé
voir
(e:q>~rience)
.
Pour
Descartes,
le
jug
e
ment
«Dieu
est
•
est
analyt
i
que,
puisque,
pour
lui,
l'•
idée •
de
Dieu iml>lique son exi
stence
: ùe l'idée de Dieu à son existence,
on
peut
conclure.
Rani
di
t : < pour conclure
que
Dieu exis
te,
il
faut
cons
ta
ter
la
Perfection
et
l'Existence de
celte
perfection.
re
qui
exige
un
ju
gement
synthéti
qu
e,
en
plus des
deux
con
sta
ts. "
On peut en somme se
demander
si le 11robkme
1lcs
preuves de
l'existence de Dieu
ne
provient
pas
de
la confusion
constante
de
deux niveaux : le niveau philosophique
et
l
'instançe
rationnelle
d'une
part,
qui
remar
quent
que
l'on
parle
sur
quelctue chose,
qui, puisqu'il n
'y
a
pas
d'expérience,
peut
avoir
été
seulement ima-
giné ; ct
le
niv
eau
existentiel
et
religieux
d'au
tre
part,
re
stes
d'une
mentalité
primitive
po
ur laquelle ee même Dieu ue
peut
poser de
problème
quant
à son existence,
puisqu'il
est
l'origine de
tou
te
existence possible. Kant, plus éloigné de l'
ambiance
religieuse primi-
tive, représente presque
purement
la
tendance
rallonnelle. Mais,
avec l'exception de la philosophie de
/lege/,
le
processus
V>l
se ren-
forcer et la philosophie va
devenir
criliqur
rit
lrt
reliÇtimL
C - Hegel.
T.a
t>hilosophie englobe la religion ; elles o
nt
to
utes
deux même fin, même
contenu.
l.
a religion
est
identique
à la philo-
sophie, sous
l'aspect
non
de la pensée, mais <le la
représentation
(image).
La
philosophie
es
t donc supérieure à la religion.
To
ut
d'abord,
la
distinction
entre
foi
et
savoir
est
vide;
Dieu se
eommunique à la pensée
cl
non sculcrnenl au cœur. Hegel fustige
les
phi
losophies (ou religions)
du
se
ntiment
pur.
Car alors
la
religion
ne p
ourra
it être universelle, mais personnelle
et
incommunkable.
Le
dénominateur
commun chez
Hrgf/
est
I'E~prit
en marche
dans