Département de Physique Appliquée Projet de Fin d’Études Licence en Sciences et Techniques Electronique Electrotechnique Automatique Sujet La commande à distance des Groupes Motopompes et amélioration de la sécurité et mode d’exploitation de la Station REM3 Présenté par : BERKATI Redwane Sous la direction de : M.ER-RCHIQ OCP EL Jadida M.ABOULFATAH FST Mme N.FIDDI FST Année Universitaire 2015-2016 Dédicace A mes chers parents Khadijja et EL Hamdouni, Que nulle dédicace ne puisse exprimer ce que je leurs dois, pour leur bienveillance, leur affection et leur soutien… Trésors de bonté, de générosité et de tendresse, en témoignage de mon profond amour et ma grande reconnaissance « Que Dieu vous garde ». A ma chère frère Amine, En témoignage de mes sincères sincères reconnaissances pour l’effort qu’il a consentis pour l’accomplissement de mes études. Je leur dédie ce modeste travail en témoignage de mon grand amour et ma gratitude infinie. A mon ami Mohcine, Qui a été et est toujours présent pour moi, aucune expression ne pourra exprimer ma gratitude envers vers lui pour m'avoir considéré comme son frère frère. A toute ma famille … A toutes ces personnes je vous dédie ce modeste travail en termes d’amo d’amour et de profonde gratitude. BERKATI Redwane BERKATI Redwane 2 ﺑﺴﻢ اﷲ اﻟﺮﺣﻤﻦ اﻟﺮﺣﻴﻢ ﺳﺒﺤﺎﻧﻚ ﻻ ﻋﻠﻢ ﻟﻨﺎ إﻻ ﻣﺎ ﻋﻠﻤﺘﻨﺎ إﻧﻚ أﻧﺖ اﻟﻌﻠﻴﻢ اﻟﺤﻜﻴﻢ ﺻﺪق اﷲ اﻟﻌﻈﻴﻢ ﺳﻮرة اﻟﺒﻘﺮة اﻵﯾﺔ 32 3 BERKATI Redwane REMECIEMENT Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ce qui m’ont beaucoup appris au cours de ce stage, et même à ce qui ont la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable. Je remercie Monsieur ABOULEFATTH et Madame FIDDI mes encadrant à la FST Settat, qui m’a formé et accompagné tout au long de cette expérience professionnelle avec beaucoup de patience de pédagogie afin de mener à bien ce rapport Je tiens à remercier également mon encadrant ER-RACHIQ RACHIQ pour le temps qu’il a consacré et pour les précieuses informations qu’il m’a prodigués avec intérêt et compréhension Je n’oublie oublie pas de remercie tout l’équipe du service Reprise d’Eau de Mer 3, pour leur accueil chaleureux et la bonne ambiance que j’y ai ressenti, et tout particulièrement El MORABIT AMGHAR Med, EAAFFANI Ayoub, ELMALANY Soufiane,HAKIK Mohamed , BENHAMMANI Soufiane , ERTEB Youssef et MIRISSE Mohamed . J’adresse aussi mes vifs remerciements aux membres des jurys pour avoir bien voulu examiner et juger ce travail. Enfin, je ne laisserai pas cette occasion passer, sans remercier tous les enseignants et le personnel de la Faculté des Sciences et Technique, Technique, et tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin au bon déroulement de ce projet BERKATI Redwane 4 RESUME Pour faire aux évolutions accélérées d’un marché de plus en plus concurrentiel et aux nouveaux enjeux en termes de gestion, les entreprises ne cessent de chercher les moyens d’augmenter leur productivité. Sur le plan industriel, les technologies numériques numériques, les systèmes automatisé et supervisés jouent un rôle primordial dans ce processus d’amélioration de productivité. En effet, laa maitrise de tels système permet, aux entreprises, le pilotage des processus de production pour répondre aux attente des clients et aux besoins du marché. Dans le cadre d’une vision stratégique de l’amélioration du fonctionnement des unités de production, le groupe OCP (Jorf Lasfar d’El-Jadida) d’El Jadida) présenté par Maroc Phosphore III et IV opté pté pour procéder à la rénovation de l’automatisation, l’instrumentation et la supervision du groupe motopompe. La solution proposée prend en considération non seulement l’in l’intégration de nouvelles technologies mais aussi la faisabilité de la solution et aussi l’esprit d’amélioration de la sécurité et modes de travail. Pour ce faire nous avons procédé à l’étude l’étude de la commande à distance des groupe motopompe ,puis l’automatisation et amélioration de la sécurité et modes de travail par l’implantation du matériel de la nouvelle gamme d’automates programmable industriels Allen Bradley ( Conrollogix) choisis, ensuit ensuit on a établit une architecture de réseaux entre les automates des poste du REM3 , afin de conclure par application de la supervision qui sert au contrôle et de commande à distance ainsi un système de centralisation de l’information . BERKATI Redwane 5 Sujet De Stage Le service Eau de Mer est située au port de JorfLasfar, elle est destinée à alimenter le complexe en eau de mer traité et filtrée, ce dernier est distribuer vers les services IMPCID IMPCID, PMP et BMP par un groupe motopompe La fiabilité, la disponibilité et la souplesse d’exploitation de ce groupe doive être assurées pour réaliser les objectifs de distribution dans les meilleures conditions technique, de sécurité et de coûts Il est demandé de: Mise en service de la commande commande à distance d’un groupe motopompe Mise à niveau de l’automatisation Amélioration de la sécurité et mode d’exploitation de la station REM3 BERKATI Redwane 6 INTRODUCTION GENERALE Dans le cadre de la concurrence mondiale, et la grande compétitivité dans le monde industriel, les entreprises sont appelées à améliorer la qualité de leurs produits et services, elle doivent adopter une politique qui tient compte de l’ évolution économ économique et technologique actuelle, afin de faire face efficacement ement aux impératifs du marché et des réglementation, aux besoins des clients mais aussi aux nécessités néce du développement durable, ainsi pour amélioré la sécurité des mode de travail Face à ces contraintes et afin de consolider son rang de leader, le groupe OCP considère l’adaptation des nouvelles technologies numérique et analogique en automatisation, d’instrumentation et de supervision, comme étant un choix prioritaire dans sa stratégie concurrentielle. L’exploitation de la totalité des équipements installés au sien de la station REM3 se faisait localement, l’exploitant devait se rendre jusqu’à l’élément à comman commander pour pouvoir le manœuvrer, dee ce fait, plusieurs risques latents le guettaient (chute ; gl glissade ; noyade ; électrocution…), de plus, la supervision est juste un simple Background non animé. En effet, on ne pouvant même pas visualiser l’état physique ou fonctionnel des équipemen équipements, elle permet juste de voir le Niveau du Bassin et celui du cheminé. Mon projet satisfaire les besoins suivants : - commander les pompes du service REM3 d’une façon simple, fiable et avec précision. -Alerter Alerter les opérateurs distants en cas d’alarmes afin qu’ils puissent prendre les discision qui en découlent quasi-instantanément. instantanément. -Améliore Améliore la sécurité des opérateurs -Visualisé Visualisé et commander l’installation à l’aide d’une interface homme machine BERKATI Redwane 7 Liste des figures Figure I.1: Organigramme de l’OCP……………………………………………………………………………… l’OCP……………………………………………………………………………………16 Figure I.2 : Circuit eau de mer……………………………………………………………………………………………17 ……………………………………………………………………………………………17 Figure I.3:: Circuit eau de mer REM3…………………………………………………………………………………..20 REM3…………………………………………………………………………………..20 Figure II.1: Salle des pompes REM 3…………………………………………………………………………….. 3 ………………………………………………………………………..……22 Figure II.2 : Capteur de niveau à radar…………………………………………………………………… radar ………………………………………………………………………….23 Figure II.3a : détecteur de niveau à poire circuit fermée……………………………………………………. fermée…………………………………………………….24 Figure II.3b : détecteur de niveau à poire circuit ouvert…………………………………………………….. ouvert……………………………………………………..24 Figure II.4 : débitmètre à ultrasons………………………………………………………………………………….... ultrasons…………………………………………………………………………………....24 Figure II.5: .5: Capteur de pression piézorisistif……………………………………………………………………… piézorisistif………………………………………………………………………25 Figure II.6: Capteur de température pt100………………………………………………………………………… pt100…………………………………………………………………………25 Figure II.7 : Moteur asynchrone à cage d’écureuil………………………………………………………………. d’écureuil ………………………….26 Figure II.8: Circuit de démarrage du moteur asynchrone……………………………………………………. …………………………………….27 Figure II.9: Schéma d’une vanne papillon…………………………………………………………………………... papillon …………………………………………………...28 Figure II.10: Synoptique de l'architecture générale de l’automatisme…………… l’automatisme………………………………….29 Figure III.1 : Création d’un nouveau projet………………………………………………………………………… projet ………………………………………38 Figure III.2 : Création d’une station 300…………………………………………………………………………….. 300 ……………………………………………………………..39 Figure III.3a : Configuration matérielle ……………………………………………………………………………... ……………………………………………………………...40 Figure III.3a : Configuration matérielle ……………………………………………………………………………... ……………………………………………………………...40 Figure III.4 : Table des mnémoniques ……………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………..41 Figure III.5a : Configuration logiciel………………………………………………………………………………….. logiciel …………………………………………………………..41 Figure III.5b : Configuration matérielle …………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………..42 Figure III.6 : test du programme……… ………………………………………………………………………………………... ……………………………………………………………...43 Figure III.7 : Chargement des blocs……………………………………………………………………………………. blocs ………………………………………………………….44 Figure III.8 : visualisation du programme………………………………………………………………………….. programme ………………………………………………………..45 Figure III.9 : présentation du logiciel WINCC……………………………………………………………………... WINCC ……………………………………………………...45 Figure III.10 : Création d’un nouveau projet sous WINCC…………………………………………………… WINCC …………………………………46 Figure III.11 : pupitre PC……………………………… …………………………………………………………………………………………………... …………………………………………………………………...47 Figure III.12 : intégration du projet WINCC dans step 7……………………………………………………… 7 ……………………………………48 Figure III.13 : vue général de la supervision………………………………………………………………………. supervision ……………………………………….49 Figure III.14 : vue alarme de la supervision……………………………………………………………………….. supervision …………………………………………………..49 Figure III.15 : vue courbe de la supervision……………………………………………………………………….. supervision …………………………………………………………………..50 BERKATI Redwane 8 Liste des tableaux Tableau I.1: Fiche technique du groupe OCP…………………………………………………………………15 OCP…………………………………………………………………15 Tableau I.2 : les équipements de station de pompage d’eau de mer………………………………..18 mer………………………………..18 Tableau II.1 : Tableau des entrées et des sorties …………………………………………………………...31 BERKATI Redwane 9 Liste des abréviations SYMBOLE DESIGNATION OCP IMACID PMP BMP EMAPHOS REM PEM API CAP AUTOV MANUV BOAUT Office Chérifien des Phosphates Indo Maroc phosphore Pakistan Maroc Phosphore Bunge Maroc Phosphore Euro Maroc PHOSphore Reprise Eau de Mer Pompage Eau de Mer Automate Programmable Industriel Concentration d’Acide Phosphorique Ouvrir la vanne d’aspiration d’une façon automatique Ouvrir la vanne d’aspiration d’une façon manuelle La bouton pour ouvrir o la vanne d’aspiration d’une façon automatique Bouton outon pour ouvrir o la vanne d’aspiration d’une façon manuelle Fin de course de fermeture de la vanne d’aspiration Fin de course d’ouverture d’ouverture de la vanne d’aspiration Bouton outon pour fermer la vanne d’aspiration d’une façon automatique Bouton outon pour fermer la vanne d’aspiration d’une façon manuelle Ouvrir la vanne de refoulement d’une façon automatique Ouvrir la vanne de refoulement d’une d’une façon manuelle La bouton pour ouvrir la vanne de refoulement d’une façon automatique La bouton pour ouvrir la vanne de refoulement d’une façon manuelle Fin de course de l’ouverture de la vanne de refoulement Fin de course de la fermeture de la vanne de refoulement Bouton outon pour fermer la vanne de refoulement d’une façon automatique Bouton outon pour fermer la vanne de refoulement d’une façon manuelle Défaut au niveau du terroir Niveau bas au niveau du bassin Niveau haut au niveau du bassin Niveau haut au niveau de cheminé Bouton d’arrêt urgent automatique Bouton d’arrêt urgent manuelle BOMAN FDCVA+ FDCVABFAUT BFMAN AUTOVR MANUVR BOAUTVR BOMANUVR FDCVRFDCVR+ BFAUTVR BFMANVR DefTR NB NHB NHC AUAUTO AUMANU BERKATI Redwane 10 acqDef Arret AUTO MANU MMANU MAUTO RM AR-CLI-voyant AR-SIN-sonore VA+ VAVR+ VRDEF Def-acq SIN-sonore CLI-voyant SIN-voyant MM T1 T2 T3 BERKATI Redwane Bouton indique que le défaut est traité Bouton d’arrêt Bouton pour commander la motopompe d’une façon automatique Bouton pour commander la motopompe d’une façon manuelle Bouton marche manuelle de la motopompe Bouton marche automatique auto de la motopompe retour de marche ou fil de back Bouton arrêt clignotement de la voyant d’erreur Bouton arrêt signalisation sonore de l’erreur L’action de la fermeture de la vanne d’aspiration L’action de l’ouverture de la vanne d’aspiration L’action de la fermeture de la vanne de refoulement L’action de l’ouverture de la vanne de refoulement Défaut Le défaut est acquitté Signalisation sonore Clignotement du voyant d’erreur Signalisation du voyant d’erreur Marche moteur Action de la temporisation 1 Action de la temporisation 2 Action de la temporisation 3 11 SOMMAIRE Dédicace REMERCIEMENT RESUME Sujet De Stage INTRODUTION GENERAL Liste des figures Liste des tableaux Liste des abréviations I. CHAPITRE 1: PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL D’ACCUEIL...........14 I. II. III. IV. II. CHAPITRE 2 : PROBLEMATIQUE ET CAHIER DES CHARGES CHARGES…………21 I. II. III. III. Présentation de l’organisme d’accueil [1].……………………………………… ..14 1. Fiche d’identité…………………………………………………………………………… d’identité……………………………………………………………………………......14 2. L’organisation organisation au sien du groupe……………………………………………………….15 Circuit eau de mer[1] ……………………………………………………………………….16 1. Introduction …………………………………………………………………………………….16 2. Rejet eau de mer……………………………………………………………………………….16 mer……………………………………………………………………………….16 3. Description ion du circuit eau de mer …………………………………………………….16 [1] …………………………………… Station de pompage d’eau de mer(P.E.M) mer …………………………………….17 1. Equipement de P.M.E…………………………………………………………… P.M.E…………………………………………………………….…………..17 2. Canaux………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………..…18 Station de reprise d’eau de mer [1] ………………………………………… …………………………………………...………..18 1. Présentation de l’installation de REM3 …………………………………………… ……………………………………………...18 Introduction………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………..…21 Problématique …………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………...….21 Aspect technique de la station REM3……………………………………………… REM3………………………………………………...21 1. Configuration matérielle………………………………………………………………… matérielle……………………………………………………………………22 2. Architecture matériel ……………………………………………………………………….28 3. Solutions proposées ……………………………………………………………………..30 CHAPITRE 3 : AUTOMATISATION DU GROUPE MOTOPOMPE MOTOPOMPE……...31 I. GRAFCET de l’installation ……………………………………………………………… …………………………………………………………………31 1. La séquence des entrées et des sorties……………………………………… sorties……………………………………………….31 BERKATI Redwane 12 II. III. 2. Tableau des entrées et des sorties……………………………………………………. sorties……………………………………………………..31 3. GRAFCET de la vanne d’aspiration …………………………………………………… …………………………………………………….32 4. GRAFCET de la vanne de refoulement ……………………………………………….34 5. GRAFCET du démarrage de la pompe…………………………………………………35 pompe…………………………………………………35 6. GRAFCET des défauts …………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………...36 Logiciel de programmation[3] programmation …………………………………………………………37 1. SIMATIC MANAGER : STEP7………………………………………………………………37 ………………………………………………………………37 2. Les étapes de réalisation du projet …………………………………………………37 Supervision[4] .……………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………...44 1. Présentation du logiciel ……………………………………………………………………44 2. Les fonctions de WINCC ……………………………………………………………………45 ………………………………………………45 3. Création d’un projet sous WINCC……………………………………………………….4 WINCC……………………………………………………….45 CONCLUSION……………….……………………………………………………………………. CONCLUSION……………….……………………………………………………………………....50 BIBLIGRAPHIE…………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………….51 BERKATI Redwane 13 I. I. CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL Présentation du groupe OCP Les ressources phosphatées que recèle le sous-sol sous sol marocain représentent les trois quart des réserves mondiales. L’exploitation de cette richesse a fait du Maroc le premier pays exportateur, environ 31% des livraisons mondiales, et le troisième producteur mondial des phosphates phates et de leurs dérivés avec une capacité de 30 millions de tonnes par an. Pour l’exploitation de cet énorme potentiel, le gouvernement Marocain a créé en 1920 l’office Chérifien des phosphates (OCP) qui dispose du monopole de l’extraction, du traitement, t, de la valorisation et de la commercialisation des phosphates phosphates ainsi que de leurs dérivés. Bien qu’ayant limité au départ ses activités à la commercialisation du minerai, l’OCP ait élargit, dès 1965, son domaine d’action par la construction à Safi du complexe complexe Maroc Chimie pour la valorisation des phosphates par la production de l’acide phosphorique et des engrais. L’OCP a ensuite consolidé cette tendance au début des années 70 par l’élargissement du complexe industriel de Safi par la construction des usines usines Maroc Phosphore I et II, ce qui porta la capacité annuelle de production d’acide phosphorique à près de 1,5 millions de tonnes d’anhydre phosphorique (P2O5), soit douze fois la capacité installée à Maroc Chimie en 1965. Le leadership de l’OCP en matière matière de valorisation des phosphates se renforçât en 1986 par l’édification d’un nouveau pôle industriel à Jorf Lasfar par la construction de Maroc phosphore III et IV. Des partenariats internationaux ont par ailleurs permis à l’OCP d’étendre ses activités au-delà delà des frontière nationales ainsi que de renforcer son potentiel de valorisation par la production d’acide phosphorique purifié. 1. Fiche d’identité Le tableau suivant présente la fiche technique du groupe OCP : BERKATI Redwane 14 Tableau I.1: Fiche technique du groupe OCP Raison sociale Date de création Mise en place de la structure d’un groupe Siège sociale Directeur général Date de creation d’OCP Produits commercialisés Les pots d’embarquement Activités Effectif Réserves de phosphate Sites de production Office Chérifien de Phosphate OCP Dahir du 07/08/1920 Juillet 1975 Immb. OCP n°2, Rue el Abtal, Hay Erraha, Casablanca M.Mustfa TERRAB 2007 Phosphate, Aside, Phosphorique et Engrais Casablanca, Jorf Lasfar, Safi, Laayoun Extraction, volarisation et commercialisation des Phosphates 24000 dont 830 ingénieurs ou équivalent 3/4 des réserves mondiales -Extraction : Khouribga, ga, Benguérir, Youssoufia, Boucraa . -production des dérivés : Jorf Lasfar, Safi 4. L’organisation au sein du groupe : BERKATI Redwane 15 Figure I.1: Organigramme de l’OCP II. Circuit eau de mer 1. Introduction La zone industrielle de Jorf Lasfar Maroc phosphore III-IV, III IV, IMACID, EMAPHOS, PMP, BMP dispose de grandes installations qui nécessitent une quantité d’eau de mer très élevée soit pour : Le refroidissement d’acide, huile, eau de noria Condensation Assainissement des gaz Evacuation du gypse 2. Rejet eau de mer Après l’utilisation, l’eau de mer est évacuée vers l’océan à travers un canal principal trapézoïdal à ciel ouvert. 3. Description du circuit eau de mer Avant d’arriver aux différentes stations de distribution vers les consommateurs (dites stations de reprise), l’eau de mer passe par le circuit décrit dans la figure I.2 I.2. Le captage de BERKATI Redwane 16 l’eau de mer se fait au moyen en de la station de pompage, elle est ensuite refoulée vers un cheminé d’équilibre pour arriver au déversoir qui alimente à son tour les stations de reprise. BMP PMP Figure I.2 : Circuit eau de mer III. Station de Pompage d’Eau de Mer (P.E.M) La station de pompage de l’eau de mer est située au port de Jorf Lasfar, elle est destinée à alimenter le complexe en eau de mer traitée et filtrée. L’eau est acheminée dans un canal vers un bassin d’aspiration des pompes, là où sont installées des grilles pour éliminer les impuretés de grosse section puis quatre filtres rotatifs pour se débarrasser des matières en suspension. Une petite station dee chloration équipée de quatre électrolyseurs (2 anodes, 2 cathodes) et un dégazeur de gaz d’hydrogène et deux bâches de stockage d’hypochlorite alimentent le bassin pour se débarrasser des algues. Ce bassin de capacité 20.800 m3 est équipé de 12 pompes (8 grosses et 4 petites). 1. Equipements de P.E.M : Cette station est composée de plusieurs équipements équipements cités dans le tableau suivant : BERKATI Redwane 17 Tableau I.2 : les équipements de station station de pompage d’eau de mer mer. Equipement Nombre Pompe Anti-bélier Filtres Dégrilleurs Compresseurs Electrolyseurs Bacs de chlore actif Pompes de salles de chloration Ventilateurs 2. Canaux 12 4 4 4 6 2 2 5 2 Après le déversoir, l’eau de mer est dirigée par un canal à ciel ouvert vers trois canaux de 380m de longueur chacun : -Le Le premier alimente le bassin de la première Reprise d’Eau de Mer (REM1). -Le Le deuxième alimente le bassin de la deuxième Reprise d’Eau de Mer (REM2). -Le Le troisième alimente le bassin de la troisième Reprise d’Eau de Mer (REM3). Sans oublier les deux petits bassins qui communiquent avec le déversoir : -Le premier alimente EMAPHOS. OS. -Le Le deuxième alimente la nouvelle CAP. IV. Stations de Reprise de l’Eau de Mer (R.E.M) La station tion de reprise au de mer est composée de 5 stations dont chaque station est destinée à alimenter un nombre de consommateurs: REM1 : destinée à alimenter l’usine REM2 : destinée à alimenter l’unité IMACID REM3 : destinée à alimenter les deux usines PMP et BMP Une station de reprise de l’eau de mer destinée à alimenter EMAPHOS Une autre station alimente les quatre échelons de la nouvelle CAP 1. Présentation de l’installation de REM3 : Mon sujet consiste à mener une étude uniquement au niveau de la troisième station de Reprise d’Eau de Mer (R.E.M3). 1.1 Description de la station REM3 : BERKATI Redwane 18 La station de reprise REM3 est constituée d’une chambre d’aspiration, de six groupes moteur-pompes pompes et une chambre de refoulement qui sert à envoyer de l’eau vers deux bassins de BMP et PMP. Chambre d’aspiration (Bassin) : Elle est composée de 3 bassins de différentes dimensions, un bassin de tranquillisation, un bassin intermédiaire et un bassin d’aspiration. Chambre de refoulement (Cheminé) : On y trouve des pompes qui refoulent de l’eau de mer venant du bassin vers le ccheminé afin d’y augmenter le niveau d’eau pour le transférer par gravité aux bassins de PMP et BMP. 2.1 Les caractéristiques des groupes moteurs-pompes moteurs : La station de reprise REM3 contient six groupes moteurs-pompes moteurs pompes identiques installés en parallèle. Uniquement ement trois ou quatre d’entre ces derniers fonctionnent en même temps, avec 2 à 3 en réserve et parfois plus. 1.1.1 Les caractéristiques des pompes : Débit : 7500 m3/h (unitaire) Hauteur manométrique : 8.5 m Pression d’aspiration : 0.5 bar Pression de refoulement : 1,5<Pc<2 (bar) NPSH disponible : 15 m NPSH requis : 14.2 m 2.1.1 Les caractéristiques des moteurs : Moteur Asynchrone triphasé Puissance (P= 275 KW) Tension d’alimentation (U alim= 660) BERKATI Redwane 19 BMP Figure igure I.3: I.3 Circuit eau de mer REM3 3.1 les clients de la station REM3 : La station REM3 envoie l’eau de mer à la fois dans les bassins de PAKPHOS (PMP) ainsi que dans les bassins de BUNGUI (BMP) avec un grand débit par le biais de conduites construites en béton armé (type type BONNA). Les bassins de ces deux dernières emmagasinent l’eau pour la distribuer par la suite sur plusieurs sites (centrale, phosphorique, phosphorique, sulfurique) de PMP et BMP. BERKATI Redwane 20 CHAPITRE 2 : PROBLEMATIQUE MATIQUE ET CAHIER DES CHARGES I. Introduction : En pratique, tout ut système industriel a besoin de l’automatisation pour mener à bien sa productivité du travail et de gestion, ainsi que bien garantir la sécurité de ses exploitants. L’objectif de mon projet est de mener une étude sur la faisabilité d'exploiter l’automatisation. Permettant de commander à distant un groupe motopompe, et réagit d’une façon plus vite en garantissant la sécurité de l’exploitant en cas d’un défaut, ainsi de donner une visualisation général sur l’installation. II. Problématique : Depuis le démarrage de la station REM3 en 2008, l’exploitation de la totalité des équipements installés sur site se faisait localement, L’exploitant devait se rendre jusqu’à l’élément à commander pour pouvoir le manœuvrer. De ce fait, plusieurs risques latents le guettaient (chute ; glissade ; noyade ; électrocution…). De plus, la supervision est juste un simple Background non animé. En effet, on ne pouvait même pas visualiser l’état physique ou fonctionnel des équipements. Elle permet juste de voir le Niveau du Bassin et celui du cheminé. Les enjeux du travail d’aujourd’hui ont donc changé par rapport à ceux de 2008, notamment par l’évolution du besoin en eau de mer et et les exigences imposées par les clients, il faut donc assurer la qualité et la facilité de l’exploitation sans risque. Cependant, la compréhension de l’installation existante est absolument néces nécessaire. III. Aspect technique de la station REM3 : BERKATI Redwane 21 Figure II.1: Salle des pompes REM 3 Le fonctionnement détaillé de l’installation étant connu (chapitre I),, il est alors aisé de prendre le recul nécessaire afin de constater l’ampleur des travaux à réaliser. Sur chaque élément du système sont présents de nombreux actionneurs et capteurs (fins de course, température, débitmètre…) qui renvoient renvoient ou utilisent des informations. Ces informations sont traitées par l’automate. La mise en service de l’automatisation de l’installation servira : -D’une D’une part à conduire l’installation via un poste de commande à distance (conduite et mesure) -D’autre part à récupérer des informations de la station pour analyses (supervision). Le nombre de paramètres à prendre en compte étant important (voir Figure II.10), une architecture réseau automate se charge de la transmission de ces informations 1. La configuration matérielle rielle 1.1 Les capteurs industriels 1.1.1 Généralité Un capteur est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur utilisable. BERKATI Redwane 22 Le capteur se distingue de l'instrument de mesure par le fait qu'il ne s'agit que d'une simple interface entre un processus physique et une information manipulable. Par opposition, l'instrument de mesure est un appareil autonome se suffisant à lui même, disposant d'un affichage ou d'un système de stockage des données. Le capteur lui en est dépourvu. Les capteurs sont les éléments de base des systèmes d'acquisition de données. Leur mise en œuvre est du domaine de l'instrumentation. La société OCP possède un nombre important des capteurs ; dans la station de reprise eau de mer on a quatre types de capteurs capteurs : capteur de niveau, capteur de température, capteur de débit et capteur de pression. 1.1.2 Capteur de niveau iveau à radar C’est un capteur conçu pour mesurer le niveau d’un bassin, réservoir … basé sur le principe suivant : Impulsion micro-onde onde (radar)(6 et 25GHz) émise à la vitesse de la lumière c (300000 km.s-1) 1) vers le produit à mesurer par une antenne Une partie est : réfléchie par la surface du produit, réceptionnée par la meme antenne Mesure du temps t de propagation correspondant à la distance d entre l’antenne et la surface du produit : d=c.t/2 t/2 La saisie des dimensions du bassin permet par la configuration d’obtenir un signal proportionnel au niveau Figure II.2 : Capteur de niveau à radar 1.1.3 Détecteur de niveau à poire Dans le même cadre de mesurer le niveau on peut aussi utiliser le capteur à poire qui fonctionne comme suit: BERKATI Redwane 23 Lorsque le niveau de l’eau augmente jusqu’à immerger le dispositif, sa capacité à flotter et sa forme de poire l’obligent à se retourner. Dans cette position, une bille m métallique située à l’intérieur se déplace par gravité vers la pointe de la poire, mettant ainsi les deux fils en contact électrique Figure II.3a : détecteur de niveau à poire circuit fermée Figure II.3b : détecteur de niveau à poire circuit ircuit ouvert 1.1.4 Capteur de débit (débitmètre ( à ultrasons) Est un outil important pour mesurer le débit déb : -basés sur la vitesse de propagation du son - temps de transit - 2 transducteurs Ondes acoustiques de l’un à l’autre à 45° par rapport à l’axe d’écoulement Vitesse son =vitesse intrinsèque +apport vitesse fluide (dans un sens) Vitesse son =vitesse intrinsèque +apport vitesse fluide (dans l’autre sens) Pas de gaz ou solides dans fluide (dispersion ondes acoustiques) Principe Le temps de parcours d’une onde ultrasonore se propageant à la vitesse C obliquement d’une sonde A à une sonde B par rapport à l’axe de l’écoulement du fluide dépend de la vitesse U de ce fluide : Figure II.4 : débitmètre à ultrasons BERKATI Redwane 24 V=C/cos α .( tAB-tBA) et Qv=S.V Le transmetteur délivre un signal (4-20mA) (4 20mA) de mesure proportionnel au débit volume. 1.1.5 Capteur de pression piézorisistif Ils reposent sur l'effet piézorésistif, c'est à dire l'effet d'une pression sur les caractéristiques d'une résistance (R=ρ.l/s) (R= .l/s) appelée jauge de contrainte, et soumise à la même déformation que la membrane qui la supporte, sous l’effet de cette pression. La variation géométrique d'une jauge de contrainte se traduisant par une variation de sa résistivité on pourra exploiter celle-ci pour ur identifier la pression. pression Figure II.5: Capteur de pression piézorisistif 1.1.6 Capteur de température pt100 La sonde Pt 100 est un capteur de température qui est utilisé dans le domaine industriel (agroalimentaire, chimie, raffinerie…). Ce capteur est constitué d’une résistance en Platine. La valeur initiale du Pt100 est de 100 ohms correspondant à une température de 0°C. Principe de mesure : Il se base sur la relation suivante : RT / R0 = 1 + At + Bt2 Avec, RT = résistance du thermomètre à la température T. R0 = résistance du thermomètre à 0°C. t= la température en °C. A = 3.9083*10-3 et B = -5.775*10-7 Figure II.6: Capteur de température pt100 Cette relation s’utilise pour les températures au dessus de 0°C. 1.2 Les moteurs asynchrones triphasés BERKATI Redwane 25 Description du moteur asynchrone Le moteur asynchrone triphasé est largement utilisé dans l’industrie, sa simplicité de construction en fait un matériel très faible et qui demande peu d’entretien. Il est constitué d’une partie fixe, le stator qui comporte le bobinage, le rotor qui est bobiné en cage d’écureuil. Les circuits magnétiques du rotor et du stator sont constitués d’un empilage de fines tôles métalliques pour éviter la circulation du courant. Figure II.7 7 : Moteur asynchrone à cage d’écureuil Le rotor ne peut pas tourner à la même vitesse que le champ magnétique crée par les trois enrôlements statoriques, sinon la cage ne serait plus balayée par le champ tournant et il y aurait disparition des courants induits et donc des forces de Laplace et du couple moteur. Les deux fréquences de rotation ne peuvent donc pas être synchrones d’où le nom moteur asynchrone Le moteur est relié au réseau par un certain nombre de dispositifs de sécurité et de commande BERKATI Redwane 26 Figure II.8:: Circuit de démarrage du moteur asynchrone Le sectionneur d’isolement avec fusibles permet de déconnecter le moteur du réseau pour les opérations de maintenances par exemple. Il protège également le dispositif en aval contre les risques de court circuit grâce aux fusibles. Le contacteur permet d’alimenter le moteur avec une commande manuelle ou automatique avec un automate programmable. Le relais thermique protège le moteur contre les surcharges de courant, l’intensité maximale admissible est réglable. able. Son action différentielle permet de détecter une différence de courants entre les phases en cas de coupure d’une liaison par exemple. Le transformateur abaisse la tension secteur à une valeur de 24V pour garantir la sécurité des utilisateurs sur la partie artie commande. 1.3 Le bassin Le réservoir des eaux usées 1.4 L’aspiration Composé de crépine,, conduite d’aspiration, vanne d’aspiration et manomètre. 1.5 Les équipements de pompage Groupes électropompes ou groupes motopompes destinées à pomper les eaux. 1.6 La ligne de refoulement BERKATI Redwane 27 Composé de divergent, clapet, vanne conduites, manomètre, débitmètres, protection, Hydraulique. 1.7 Equipement électriques moyenne et basse tension Composé de sectionneur, contacteur, disjoncteur, armoire, transformateur, câblage, protection électrique. 1.8 Contrôle commande et mesures Composé de pupitre de commande, pour collecter toutes les informations, ce qui permet de contrôler le fonctionnement de la station. 1.9 Vanne papillon Commander le passage de l’eau. Figure II.9: Schéma d’une vanne papillon 2. Architecture matériel : 2.1 Architecture d’automatisme : BERKATI Redwane 28 Des API compactes Figure II.10:: Synoptique de l'architecture générale de l’automatisme L’architecture d’automatisme repose sur un réseau Control Net qui relie les entrées/sorties, sur lesquels sont câblés les différents capteurs et actionneurs, aux automates. Le synoptique ci-dessus dessus résume l’architecture générale. Le système est basé sur un automate central (SIEMENS) rassemblant ssemblant l’intégralité des informations grâce à des cartes d’entrées/sorties. Tout est donc construit autour de l’API. On voit bien sur ce dernier schéma qu’absolument tout y est raccordé. C’est la pièce maîtresse de l’installation. Le réseau supervision qui véhicule les données à traiter vers la salle de contrôle REM3. Ce réseau connecte l’automate ; les prises RJ45 de connexion PC mobile et le convertisseur fibre optique au Switch du tableau automate. BERKATI Redwane 29 Donc l’architecture de conduite et mesure repose sur un réseau Ethernet. 2.2 Description des interfaces : On distingue les différentes interfaces suivantes sur l’installation : Les liaisons câblées : Capteurs Tout Ou Rien (fin de courses, contacts de relais, Poire…) Capteurs Analogiques (niveau, température, débit…) Sorties Tout Ou Rien (vanne motorisée, contacteurs…) Les liaisons réseau : Liaisons Control Net (Racks E/S vers API) ControlNet est un système de communication industriel qui échange des données de faç façon déterminée et prévisible dans le temps. Un réseau ControlNet est Caractérisé par : Plusieurs contrôleurs raccordés sur le même réseau. Communication point à point entre les contrôleurs. Chacun des contrôleurs est propriétaires de ses composantes. Capacité de télécharger des programmes, de Supervisé des composantes et leurs paramètres. Liaisons ETHERNET (API vers SUPERVISION, API vers API compactes compactes) Le premier réseau Ethernet fut conçu au milieu des années 1970 par Robert Metcalfe et son assistant David Boggs. Le débit original était de 2,94 Mb Ps. Jusqu'au début des années 1990, Ethernet n'était qu'une technologie parmi d'autres bien d'autres (Token Ring et ATM) La technologie Ethernet a conquis depuis la majeure partie du marché. Cela grâce aux points suivants : Première technologie haut débit grand public. Les autres technologies sont sensiblement plus complexes. Il est possible de connecter ou retirer une machine du réseau sans perturber le fonctionnement de l'ensemble. Le Protocole EtherNet therNet est utilisé pour la communication au niveau de réseau atelier entre : -Châssis Châssis principal et châssis redondant. - PC de supervision rvision et le châssis principal 3. Solutions proposées: Liste des entrées et sorties; Séquence de contrôle souss forme de Grafcet ; Traduction en langage ladder; ladder Supervision BERKATI Redwane 30 CHAPITRE 3 : L’AUTOMATISATION DU GROUPE MOTOPOMPE I. Grafcet de l’installation Afin de facilité la programmation de l’installation REM3 il est recommandé de fa faire le grafcet. 1. La séquence de démarrage -Démarrage Démarrage d’une pompe ce fait par un bouton poussoir selon le choix de l’l’operateur ; en mode automatique se choix ce fait par des commutateurs. -Démarrage Démarrage des pompes est conditionné conditionné par le niveau du bassin B3 : les pompes fonctionnent ionnent si seulement si le niveau d’eau au niveau du bassin n’est pas très bas. -Lors Lors d’un défaut thermique d’une pompe cette dernière s’arrête immédiatement et une lampe de signalisation s’allume l’arrêt de cette lampe se fait par l’appui sur le bouton d’acquittement. -La pompe fonctionne onctionne si est seulement si les vannes d’aspiration et de refoulement sont ouvertes. -La La pompe est arrêtée c’est le fil de back n’est pas activé -Une pompe est arrêtée immédiatement si le nombre nombre de démarrage dépasse trois cours de 3 min. au 2. Tableau eau des entrées et des sortie Entrées AUTOV MANUV BOAUT BOMAN FDCVA+ FDCVABFAUT BFMAN AUTOVR BERKATI Redwane Sorties VA+ VAVR+ VRDEF Def-acq SIN-sonore CLI-voyant SIN-voyant 31 MANUVR BOAUTVR BOMANUVR FDCVRFDCVR+ BFAUTVR BFMANVR DefTR NB AUAUTO AUMANU acqDef Arret AUTO MANU MMANU MAUTO RM AR-CLI-voyant AR-SIN-sonore MM T1 T2 T3 3. GRAFCET de la vanne d’aspiration BERKATI Redwane 32 14 AUTOV.MANUV AUTOV.MANUV 16 15 BOAUTO .FDCVA+ BOMANU .FDCVA+ 17 VA- FDCVA18 VABFVA 19 VA+ FDCVA+ 20 VA+ 1 BERKATI Redwane 33 4. GRAFCET de la vanne de refoulement 21 AUTOVR.MANUVR AUTOVR.MANUVR 23 22 BOAUTOVR .FDCVR+ 24 BOMANUVR .FDCVR+ VR- FDCVR25 VRBFAUTVR+BFMANVR 26 VR+ FDCVR+ 27 VR+ 1 BERKATI Redwane 34 5. GRAFCET du démarrage de la pompe 0 C :=0 FDCVR-.FDCVA-.Arret .DEF 1 DISPO AUTO.MANU AUTO.MANU 3 2 MMANU MAUTO 4 MM :=1 C :=C+1 T2 RM. [T1=<2s] RM. [T1>2s] 6 T1 5 MM :=0 Arret+DEF [C>=4].[T2<3min] [C<4] 8 7 T3 9 MM :=0 1 30min/X7 BERKATI Redwane 35 6. GRAFCET du défaut 10 DEF :=0 DefTR+NB+AUAUTO+AUMANU+defTH+NH DefTR+NB+AUAUTO+AUMANU+defTH+NHB+NHC 11 SIN-sonore CLI-voyant voyant Defacq :=0 DEF :=1 AR-CLI-voyant. voyant. AR AR-sonore 12 SIN-voyant acqDef 13 Defacq :=1 1 BERKATI Redwane 36 II. Logiciel de programmation 1. SIMATIC MANAGER : STEP7 Le logiciel SIMATIC est un logiciel de base pour la conception des programmes pour les systèmes d’automatisation SIMATIC S7-300/400 S7 300/400 dans les langages de programmation CONT, LOG ou LIST. Step 7 permet l’accès aux automates Siemens, il permet de programmer individuellement ndividuellement un automate ( en différents langages). Il prend également en compte le réseau des automates, ce qui permet d’accéder à tout automate du réseau (pour le programmer), et éventuellement aux automates de s’envoyer des messages entre eux. Il ne permet pas d’incorporer les ordinateurs dans le réseau durant le fonctionnement il y a pas de dialogue entre les PC et les automates, donc pas de supervision du processus par un logiciel centralisé, comme ce serait possible sous PCS7. La conception de l’interface utilisateur du logiciel STEP 7 étant simple, ca nous permet une assistance durant toutes les phases du processus de création de notre solution automatisée a savoir : la création et la gestion de projets la configuration et le paramétrage du matériel matériel et de la communication la gestion des mnémoniques la création de programmes, par exemple pour les systèmes cible S7 le chargement de programmes le test de l'installation d'automatisation. 2. Les étapes de réalisation du projet : Nouveau projet : Le projet qu’on va crée englobera l’ensemble des données et des programmes qui nous sont nécessaires dans notre tache d’automatisation du groupe motopompe REM3. Afin de créer un nouveau projet sous step 7 on doit : Lancer Simatic step 7 V 5.5 Fichier/Nouveau Donner un nom au projet crée Préciser son emplacement Valider la création du projet en appuyant sur OK BERKATI Redwane 37 Figure III.1 : Création d’un nouveau projet Une fois la phase de création du nouveau projet est terminée, une fenêtre d’organisation du projet est affichée, elle est partagée en 2 volets : Le volet gauche présente l’arborescence du projet Le volet droit présente le contenu du projet Une fois le projet est crée, on est amène à configurer la station SIMATIC dans laquelle on va insérer nos programmes. Création d’une station 300 BERKATI Redwane 38 Figure III.2 : Création d’une station 300 Configuration matérielle La configuration matérielle consiste en la représentation des différents modules utilises lors d’une tache d’automatisation. Configurer le matériel, revient à configurer la station SIMATIC, pour cela on clique sur l’icone Station Simatic 300, ceci fait, dans le volet droit de la fenêtre du projet s’affiche l’icone Matériel. BERKATI Redwane 39 Figure III.3a : Configuration matérielle En double cliquant sur l’icone matériel,, l’application HW config qui permet la configuration matérielle s’ouvre : Figure III.3b : Configuration matérielle Table de mnémoniques BERKATI Redwane 40 La table de mnémoniques nous permet d’assurer une bonne lisibilité de notre programme puisqu’elle affecte a chaque adresse d’entrée ou de sortie un nom symbolique qui le caractérise des autres entrées/sorties. La figure ci-dessous dessous présente un extrait de cette table : Figure III.4 : Table des mnémoniques Configuration logiciel En ce qui concerne la programmation, on a opte pour le langage Ladder, vue sa proximité des schémas électriques qui représentent la base de l’automatisation du processus. On a subdivise l’automatisme du groupe groupe électrogène en plusieurs (FC) qui le gèrent, auxquels on fait appel simultanément dans le programme principal OB1. Dans la figure ci-dessous dessous et dans le volet droit de la fenêtre d’organisation du projet, est présente les différentes fonctions qu’on a programmées: Figure III.5a : Configuration logiciel BERKATI Redwane 41 Le langage Ladder étant illisible par tout le monde, on a essaye de traduire les programmes réalises en des organigrammes afin de simplifier la lecture du programme. Figure III.5b : Configuration matérielle Test du programme Apres avoir élabore toutes les fonctions nécessaires au bon fonctionnement du groupe motopompes,, on passe au test de la solution programmée.. Pour cela on ouvre le simulateur de step 7 (S7-PLCSIM) : Figure III.6 : test du programme BERKATI Redwane 42 C’est grâce a ce simulateur qu’on peut vérifier si le programme qu’on a réalise fonctionne correctement ou non. Dans ce simulateur, est représentée la CPU nécessaire au traitement et a l’exécution du programme, les entrées et les sorties intervenant dans les systèmes,, les bits mémoires internes à la CPU, ainsi que les temporisateurs. L’exemple suivant illustre la procédure pour tester la validité du programme. Aprèss avoir ouvert le simulateur, on y charge charge le programme tout entier en cliquant sur le bouton charger: Figure III.7 : Chargement des blocs Une fois notre programme est charge dans le simulateur, on va maintenant tester par exemple la fonction FC1 Figure III.8 : visualisation du programme Pour cela : · On ouvre la fonction FC1 · On met la CPU dans la position RUN-P RUN · Et on clique sur le bouton : visualisation du programme C’est ici que s’achève la partie qui consiste en la programmation de l’l’automatisme du groupe motopompes du REM3, dans La partie suivante, on va essayer de mettre en place une solution n de supervision de notre tache d’automatisation. BERKATI Redwane 43 III. La supervision Dans le but de satisfaire les exigences accrues ces dernières années en termes de supervision, pilotage des processus industriels d’une part, et d’autre part l’archivage et le traitement informatique des différents données du processus (alarmes, défauts,…), de nouveau systèmes IHM (interface homme machine) ont été développe. Le WINCC est l’un de ces systèmes, et c’est lui qu’on a utilise afin de superviser en permanence les différents états d’automatisme. 1. Présentation du logiciel Figure III.9 : présentation du logiciel WINCC Le WinCC flexible est constitue de deux logiciels de base : Le WinCC Advanced Le WinCC Runtime RT Le logiciel de configuration WinCC flexible Advanced permet de créer les configurations sous Windows a partir de l'ordinateur de configuration (PC ou pupitre operateur). Alors que le logiciel de visualisation de processus WinCC flexible Runtime Runtime permet de faire fonctionner notre configuration sous Windows et de visualiser le processus. BERKATI Redwane 44 WinCC flexible Runtime est également exécute sur l'ordinateur de configuration pour tester et simuler le fichier projet compile. Donc, pour conclure, WinCC flexible Runtime est un logiciel performant et facile a utiliser pour la visualisation du processus des projets crées avec le logiciel de configuration WinCC flexible Advanced. 2. Les fonctions de WINCC Le WinCC flexible Runtime offre les fonctions suivantes : Représentation conviviale du processus, grâce à une interface utilisateur conforme Windows,, et cette interface peut être un PC ou bien un pupitre operateur. Large choix de champs d'entrée/sortie standard, barographes, affichage de courbes, et boutons, ce qui permet d’une part de suivre l’évolution des différents paramètres du processus, et d’autre part de commander a partir de l’interface graphique le démarrage des moteurs, l’ouverture des vannes par exemple, ou la détermination des consignes pour les régulateurs r … Système d'alarme intégré, qui permet d’indiquer la présence d’une alarme lorsqu’un état indésirable affecte l’installation Positionnement dynamique des objets Archivage des alarmes et des valeurs de processus, ce qui permet aux operateurs d’accéder céder aux différentes données du processus écoules a n’importe quel moment 3. Création d’un projet sous WINCC : Aprèss avoir lance le Simatic WinCC flexible 2008, on crée un nouveau projet et on sélectionne le pupitre sur lequel on va créer notre interface graphique. BERKATI Redwane 45 Figure III.10 : Création d’un nouveau projet sous WINCC Le pupitre que j’ai choisi, c’est le PC on valide notre choix en cliquant sur OK, la fenêtre suivante s’ouvre : Figure III.11 : pupitre PC BERKATI Redwane 46 Cette fenêtre affiche les différentes vues de notre interface utilisateur qu’on présentera tout de suite : Vue de projet : dans cette vue est présentée le type du pupitre qu’on a choisi, les vues qu’on va créer, les paramètres de communication entre le superviseur et l’automate, le paramétrage des alarmes analogiques et numériques, etc… Vue d’outils : dans cette vue on trouve les différents outils graphiques qu’on peut utiliser lors de la création des différentes vues, ces outils peuvent être simples (bouton, ligne, commutateur, barographe…), rographe…), complexes complexes (vue des alarmes, vue des utilisateurs…), et peuvent être aussi des graphiques. Vue des erreurs et avertissements : cette vue permet d’indiquer les différents erreurs apparaissances lorsque la compilation du projet n’ait pas lieu. Aprèss avoir crée notre projet de supervision sous Simatic WinCC, on doit l’intégrer dans notre programme d’automatisation qu’on a crée sous Simatic step 7, pour cela : Projet intégrer dans le projet step 7 on choisit le projet crée sous step 7. Figure III.12 : intégration du projet WINCC dans step 7 Maintenant on va présenter la vue qu’on a crée et qui permet a l’operateur de piloter le fonctionnement du groupe motopompe REM3. Création du vues : BERKATI Redwane 47 Normalement, l’operateur, ou toute personne possédant le droit d’accès au WinCC Runtime, a besoin d’une vue principale a partir de laquelle il peut naviguer entre les différentes vues du système de supervision, Vue général : Figure III.13 : vue général de la supervision Vue des alarmes : BERKATI Redwane 48 Figure III.14 III.1 : vue alarme de la supervision Vue des courbes : Figure III.15 III.1 : vue courbe de la supervision BERKATI Redwane 49 CONCLUSION Il est à noter que ce stage m’a offert une excellente opportunité pou pour découvrir le monde de travail et il m’a permis d’enrichir mes connaissances et mon savoir savoir-faire. Bien entendu, j’ai pu mettre tre à profit les acquis de ma formation. La première phase a été consacrée à la description des équipements de la station REM3 ainsi qu’une description de l’architecture d’automatisme de cette dernière. La deuxième phase a été consacrée à la mise en œuvre d’un programme d’automatisation STEP7 et une interface homme machine pour faire la supervision, contrôle et la commande de la station à partir de la salle de contrôle. Comme perspective de ce travail, assurer la communication communication entre le programme d’automatisation STEP7 de la station et l’interface réalisée, l’archivage des donnés dans un serveur SQL; ainsi qu’une application de supervision à distance utilisant des logiciels et des langages « bureautiques » tel que le VisualBasic Visua peut être développée. BERKATI Redwane 50 BIBLIGRAPHIE: [1] OCP Group, www.ocpgroup.ma . [2] https://www.swe.siemens.com/france/web/fr/ad/produits/a utomatisation/automates_programmables_industriels/Pages/ mmables_industriels/Pages/ generalites_gamme_automates.aspx [3] http://www-ipst.u-strasbg.fr/pat/autom/siemens/st strasbg.fr/pat/autom/siemens/st ep7.htm [4] http://w3.siemens.com/mcms/simatic-controller-software/en/programming http://w3.siemens.com/mcms/simatic software/en/programming noptions/s7-f-fh-systems/s7-f-systems/pages/default.aspx systems/pages/default.aspx BERKATI Redwane 51