radiologique : orthopantomogramme et TDM (localisa-
tion, taille, fracture) et mode
`le ste
´re
´olithographique.
Traitement chirurgical
E
´valuation de la chirurgie : ope
´rabilite
´(index de masse
corporelle [IMC], score de risque anesthe
´sique ASA, amai-
grissement, date de re
´alisation, pre
´sence d’une e
´ventuelle
difficulte
´de dissection, nature du pe
´dicule, re
´section inter-
ruptrice [oui/non], nature du lambeau, nombre de frag-
ments osseux, nature de l’oste
´osynthe
`se, position de la
palette cutane
´e, taille de la re
´section osseuse) ;
e
´valuation du temps microchirurgical (difficulte
´de re
´ali-
sation, vaisseaux receveurs, type d’anastomose, qualite
´de
l’anastomose, anastomose refaite [oui/non], qualite
´du
retour veineux, recours a
`un pontage veineux [oui/non]) ;
e
´valuation anatomopathologique (pre
´sence de cellules
tumorales, d’une actinomycose, d’une infection bacte
´-
rienne, d’une fibrose aspe
´cifique, ou de le
´sions typiques
d’oste
´oradione
´crose).
E
´valuation du re
´sultat
E
´valuation des suites ope
´ratoires : complications majeu-
res et mineures, dure
´e de l’hospitalisation, de
´lai de re
´ali-
mentation (de
´finie comme la prise d’un repas complet),
puis a
`six mois, entre six mois et un an, et a
`distance,
morbidite
´du site donneur, morbidite
´lie
´e au mate
´riel
d’oste
´osynthe
`se ;
morbidite
´de l’intervention chirurgicale, de
´finie a
`partir
de l’analyse de sept crite
`res (dure
´e de l’intervention chirur-
gicale de revascularisation, dure
´e d’hospitalisation post-
ope
´ratoire, de
´lai avant la reprise de l’alimentation orale,
nombre total d’interventions cumule
´es pour traiter l’oste
´o-
radione
´crose, perte de poids (poids habituel moins le poids
le jour de l’intervention), score de risque pre
´anesthe
´sique
ASA, mortalite
´pre
´coce, dans les six mois suivant l’acte
ope
´ratoire) ;
complications postope
´ratoires, classe
´es en deux grades :
complications mineures (he
´matome, fistule cutane
´e, de
´nu-
dation muqueuse, infection, exposition du mate
´riel sensible
aux traitements locaux ou me
´dicamenteux en moins de six
mois), et complications majeures (fistule cutane
´e, de
´nuda-
tion muqueuse, infection, exposition de mate
´riel, ne
´crose
de palette cutane
´e, morbidite
´du site de pre
´le
`vement du
lambeau, ne
´cessitant une reprise chirurgicale) ;
e
´valuation radiologique a
`distance (date du dernier
contro
ˆle radiographique, analyse qualitative de la lyse
osseuse, inte
´gration radiologique de l’os apporte
´(fusion
comple
`te, lisere
´re
´siduel, aspect de pseudarthrose asympto-
matique, ou pseudarthrose), nature du cliche
´(radiographie
ou scanner). Les orthopantomogrammes de contro
ˆle ont
e
´te
´e
´value
´s en moyenne 16 mois apre
`s l’intervention.
Quinze dossiers n’ont pas e
´te
´e
´value
´s radiologiquement
compte tenu de l’absence de contro
ˆle radiologique pre
´sent
dans le dossier, ces derniers ayant e
´te
´confie
´s au praticien
proche du domicile du patient re
´alisant la re
´habilitation
dentaire ;
e
´valuation qualitative de la faisabilite
´,delare
´habilita-
tion dentaire ou prothe
´tique (qualite
´de l’os en hauteur,
et en e
´paisseur, du vestibule, contour externe de la mandi-
bule, pre
´sence d’une late
´rode
´viation, pre
´sence d’une limita-
tion de l’ouverture buccale) ;
e
´valuation dentaire (date de la re
´habilitation, nature de
la re
´habilitation) ;
mortalite
´(patient de
´ce
´de
´[oui/non], cause du de
´ce
`s, date
du de
´ce
`s [pour les de
´ce
`s survenus dans les 18 mois post-
ope
´ratoires]).
Analyses statistiques
Les variables qualitatives ont e
´te
´analyse
´es a
`l’aide de test
de Khi
2
ou de Fischer lorsque le nombre de sujets l’impo-
sait. Les variables quantitatives ont e
´te
´analyse
´es entre
elles par un test de corre
´lation de Spearman, et avec les
variables qualitatives a
`l’aide des tests de Student, ou de
l’Anova en fonction des cas.
Ces crite
`res ont e
´te
´retenus pour analyser l’efficacite
´des
diffe
´rentes techniques chirurgicales, pour comparer les dif-
fe
´rents stades, et pour la discussion.
Re
´sultats
L’e
´tude portait sur 59 dossiers re
´partis en 54 hommes
(92 %) et cinq femmes (8 %) a
ˆge
´s de 54 ans en moyenne
(37 a
`70 ans) au moment du diagnostic. Les dossiers ont
e
´te
´inclus entre 1992 et 2002. L’origine ge
´ographique des
patients e
´tait de
´partementale dans 27 % des cas, re
´gionale
dans 47 % des cas, et nationale dans 26 % des cas.
Le diagnostic d’oste
´oradione
´crose a e
´te
´pose
´en moyenne
quatre ans (trois mois a
`14 ans) apre
`s la prise en charge
initiale de la tumeur. La localisation tumorale la plus fre
´-
quente e
´tait le plancher buccal (26 patients, soit 44 %).
Pour 92 % d’entre elles, il s’agissait d’un carcinome e
´pider-
moı
¨
de, les autres tumeurs retrouve
´es e
´taient un ade
´nocar-
cinome, un lymphoe
´pithe
´liome, un carcinome spinocellu-
laire de la joue, un papillome inverse
´de
´ge
´ne
´re
´des fosses
nasales, et un lymphosarcome a
`grandes cellules.
Le traitement tumoral initial a e
´te
´chirurgical pour 61 % des
patients. La radiothe
´rapie adjuvante a consiste
´en une irra-
diation externe pour 56 patients (95 %), associe
´ea
`une
curiethe
´rapie locale pour six patients (10 %). Un traitement
Oste
´oradione
´croses mandibulaires : partie I : facteurs de gravite
´
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