INTRODUCTION Le concept de e-commerce a fait son apparition au moment des premières transactions faites par des moyens électroniques. En France, le e-commerce est né pendant les années 80, au moment des premières transactions par minitel. Dans les années 90, internet fait son apparition dans les familles Française lorsque les ordinateurs se commercialisent et se démocratisent. Les transactions entres entreprises et particuliers commencent alors apparaître. En 1997, le e-commerce se démocratise enfin et les grandes entreprises du secteur informatique comme Microsoft commencent à entrer dans le virtuelle. Le commerce électronique est actuellement en plein boom au Sénégal. Déjà en 2015, il est rapporté que 1 million de Sénégalais auraient effectué des achats en ligne et selon cette étude le marché du e-commerce au Sénégal devrait connaitre un taux de croissance de 75 % dans un avenir proche. On voit alors que les opportunités sont là et il reste qu’à les saisir et les exploiter de la meilleure manière. Le présent rapport qui expose ce travail est composé de trois chapitres : Dans le premier chapitre, nous ferons une étude théorique et conceptuelle sur les Notions de base de e-commerce .Dans la Deuxièmement partie, nous allons étudier les Modalités de paiement en e-commerce. Et dans une troisième partie nous évoquerons la réalisation de ce site web en présentant les différentes parties constituant ce site. Chapitre 1 : Etude théorique I-Notions de base sur le e-commerce Dans cette partie, nous allons découvrir un ensemble de définitions des notions de base utilisées dans le domaine du e-commerce. Nous allons commencer par définir les concepts d’e-commerce/m-commerce et du e-business pour s’apercevoir de la différence qui existe entre ces différents termes qui pourraient prêter à confusion pour certaines personnes. Nous citerons ensuite les avantages du e-commerce pour les entreprises et le client. 1- E-commerce, m-commerce et e-business 1.1 Qu'est-ce que le e-commerce? L’e-commerce ou encore « commerce électronique » est une forme de commercialisation d’un produit ou d’un service via une plateforme électronique. On y effectue des transactions commerciales de vente, mais aussi d’achat. Le client effectuant des achats sur internet est appelé cyberconsommateur. La notion d’ecommerce englobe également d’autres activités comme : la mise à disposition d’un catalogue électronique, le paiement en ligne, le service après-vente, le service clientèle, ou encore la réalisation de devis en ligne. Le commerce électronique se caractérise par la mise à disposition des produits ou services d’une société, n’importe où et n’importe quand, aux consommateurs.Le monde du e-commerce est très vaste et comprend plusieurs modèles distincts. Il est possible de faire 2 classifications : Une classification globale basée sur le modèle commercial (qui vend et qui achète) Une autre basée sur le modèle commercial. Selon le profil commercial B2B (Business-to-Business) : entreprises dont les clients finaux sont d’autres entreprises ou d’autres organisations. Par exemple, une boutique de matériel de construction qui s’adresse à des architectes ou des décorateurs d’intérieurs. B2C (Business-to-Consumer) : entreprises qui vendent directement les produits ou services aux consommateurs finaux. C’est la forme la plus courante, et l’on dénombre une multitude d’exemples dans les domaines de la mode, de l’électronique, etc. C2B (Consumer-to-Business) : portails sur lesquels les consommateurs proposent un produit ou un service que les entreprises peuvent acquérir. Il s’agit des portails d’emploi freelance classiques comme Elance, Odesk, Humaniance, Hopwork, etc. C2C (Consumer-to-Consumer) : entreprises qui facilitent la vente de produits entre consommateurs. Les exemples les plus parlants sont, Leboncoin ou expat dakar au Sénégal ou tout portail de vente d’articles d’occasion entre particuliers Ces formes de commerce électronique sont les plus courantes. Il en existe également d’autres types, comme le G2C (Goverment-to-Consumer), le C2G (Consumer-toGoverment) ou le B2E (Business-to-Employer). Comme l’on peut le voir, le commerce électronique regroupe des réalités qui vont audelà d’un simple achat dans une boutique. 2. Selon le modèle commercial Le monde en ligne est un secteur encore peu mâture. Les changements technologiques sont constants et les nouveaux commerces en ligne répondent aux nouvelles nécessités. On peut différencier le type de e-commerces en fonction des revenus générés ou de la façon dont a lieu l’échange entre l’acheteur et le vendeur : Boutique en ligne disposant de ses propres produits : c’est la première chose à laquelle on pense quand on pense au e-commerce. Les mêmes caractéristiques qu’une boutique physique, dans une version en ligne. Dropshipping : pour le client, il semble s’agir d’un e-commerce normal. La différence vient du fait que c’est un tiers qui envoie le produit, et non pas le vendeur. E-commerce d’affiliation : les commerces d’affiliation vont plus loin encore que le dropshipping. Dans ce cas, non seulement la boutique n’envoie pas le produit, mais la vente n’a pas lieu sur sa plateforme. Le e-commerce redirige le client vers une autre boutique qui lui paie une commission une fois la vente conclue. L’affiliation avec Amazon est la plus fréquente. Adhésion : ce type de e-commerce cherche à ce que ses clients effectuent des achats récurrents. Le moyen privilégié pour les obtenir est à travers d’un abonnement périodique (hebdomadaire, mensuel, trimestriel, etc.). Marketplace : une Marketplace est une boutique regroupant plusieurs boutiques. Il s’agit d’un site web sur lequel différents vendeurs proposent leurs produits. Amazon est l’exemple de Marketplace par excellence : plusieurs entreprises mettent leurs produits en vente sur la plateforme en échange d’une commission reversée à Amazon. Services : un e-commerce ne vend pas forcément des produits. Formations, conseils, coaching et, de manière générale, tout temps échangé contre de l’argent. C’est une bonne option viable pour commencer sans prendre de risque. 1.2 Qu'est-ce que m-commerce? Sur Wikipédia, le commerce mobile est défini comme étant l'utilisation de technologies sans fil, et plus particulièrement de la téléphonie mobile, afin de faire du commerce. Il peut se manifester, par exemple dans l’achat et le téléchargement d’un logo ou une sonnerie sur son téléphone mobile ou l'achat de biens matériels payés au moyen de ce dispositif. Le commerce mobile est l'équivalent du commerce électronique appliqué aux réseaux sans fils (téléphonie mobile) au lieu de réseaux informatiques (Internet) 1.3 Différences entre e/m-commerce et e-business Le E-business et le e-commerce sont clairement des concepts différents. La notion de e-business, ou de commerce par internet, se réfère aux contacts et aux opérations lucratives réalisées par le réseau. Le concept de e-commerce se réfère quant à lui à la vente de biens ou de services au client final. L’idée principale est que le e-commerce est obligatoirement une forme de e-business, mais que le e-business n’implique pas forcément du e-commerce 2-Les avantages du e –commerce Les avantages du e-commerce peuvent se résumer aux points suivants: Augmenter ses marges de profits grâce à l'utilisation d'un canal électronique à bon marché; Réduire ses coûts de gestion de documents : frais postaux, frais d'impression et frais de manipulation; Diminuer le nombre de document en circulation grâce à la correspondance électronique et à l'instauration de modes de paiement juste à temps. Offrir un meilleur service à la clientèle. Etre présent en plein temps jour et nuit ce qui accroît le nombre de clients qui accèdent de tous les coins du monde au site e-commerce La facilité et la rapidité d’accès aux informations qui le concernent : catalogue de livres à acheter, programme de voyage chez une agence touristique, Gain de temps pour l’acquisition d’un bien ou service : un produit pharmaceutique, cosmétique, un livre, une réservation en ligne pour un voyage. Trouver des produits moins chers grâce à la concurrence et les offres multiples qui existent sur Internet. Notons que le client peut acheter avec un moindre prix en utilisant les comparateurs en ligne. Avoir tous les détails sur le produit à acheter au temps voulu. 3. LES INCONVENIENTS ( il faut aussi parler les inconvénient de l’ecommerce) > Certains clients sont réticents à l'achat en ligne. Un site de e-commerce peut donc ne pas répondre aux attentes espérées. > Le manque de confiance dans les moyens de paiement et la peur de l'arnaque, portent préjudice aux sites de e-commerce : > Risque de cannibalisation entre le canal virtuel et le canal physique .> Ce genre de sites enregistre l'ensemble des actions de l’internaute, ce qui permet de suivre les habitudes de consommation des clients. > Le manque de relations humaines dans les transactions peut manquer aux clients : Aussi bien pour le consommateur que pour le commerçant, le premier frein à l’achat à distance est la confiance. En effet, en procédant à l’achat d’un produit et/ou une prestation de service en ligne, on est contraint par l’absence physique d’un interlocuteur ou d’un représentant réel. De plus, le niveau de certitude est limité. > La possibilité de tomber sur un site malveillant est envisageable : la divulgation de données personnelles est un véritable handicap, c’est l’une des causes majeures du fait que certains consommateurs n’osent pas franchir le pas de l’achat en ligne. Effectivement, ils n’ont pas confiance et cela leur fait peur de divulguer le numéro d’une carte qui détient leurs économies. > Le non contact avec le produit et plus particulièrement en ce qui concerne le milieu du vêtement) peut être un frein à l'achat : En effet l’impossibilité d’essayer le produit ainsi que de le voir de façon direct est une gêne pour les consommateurs, qui peuvent désirer le toucher afin de mieux l’examiner. Il peut être compliqué dans l’esprit de certains clients d’acheter un produit virtuellement. > La difficulté de faire appel au service après-vente en cas de problème. > Les délais de livraison, ainsi que les tarifs associés peuvent parfois être relativement conséquents. II-LE PAIEMENT EN E-COMMERCE 1-MODE DE PAIEMENT Dans le commerce électronique de nouvelles procédures et de technologies sont introduites dans le paiement mais il reste encore la méthode classique « paiement par chèque » qui est toujours utilisée. Une entreprise qui vend des produits ou offre des services en ligne doit tenir compte des choix des clients pour le paiement sans en offrir plus qu’il n’en faut pour ne pas mettre ce dernier dans une situation d’indécision et doit aussi tenir compte des prix et des produits soumis à la vente. Nous citons ci-dessous les différents modes de paiements A-Le paiement bancaire: c’est le mode le plus utilisé sur Internet (85% des acheteurs) et se fait par carte bancaire classique. Il nécessite d'obtenir un contrat avec la banque qui nécessite des frais de mise en route, un abonnement, puis une commission + fixe sur chaque vente. Sinon, il faudra faire appel à une société intermédiaire, ce qui à également un coût (OGONE, PAYBOX...) mais offre souvent des services supplémentaires. Pour acheter avec ce mode ; Il faut vérifier que le site de e-commerce sur lequel on fait ses achats est équipé d’un système de paiement sécurisé qui permet de crypter les données personnelles d’un client (nom, adresse, coordonnées bancaires) pour qu’elles soient à l’abri des hackers. Une autre manière de faire est de payer par e-numéro de carte : Il s’agit de payer sans donner son numéro de carte bancaire. Des e-numéros sont attribués, des numéros de carte bancaire temporaires : o e-carte bleue : Disponible à la Société générale, Banque Postale, LCL, Banque Populaire, Caisse d’Epargne, Axa banque o CVD (Carte Virtuelle Dynamique), institue un système de paiement sur Internet à l’aide d’un numéro identique à celui d’une carte bleue, mais généré à chaque achat et utilisable une seule fois (ce qui limite les fraudes par utilisation frauduleuseOd’unOnuméroPintercepté). Le consortium Carte Bleue propose sur ce même principe la e-Carte Bleue. o Virtualis : Disponible au Crédit Mutuel B- Les portefeuilles en ligne (PayPal en tête, Paybox, paypette, Hipay...) : Ces solutions coûtent relativement plus cher à l'acte qu'un paiement bancaire, mais il n'y a souvent pas de frais initiaux ou d'abonnement. Par exemple PayPal prélève 3.4% de commission et 0.25cts par encaissement. D'autre part certains acheteurs préfèrent ce mode de paiement mais il faut aussi tenir compte du secteur d'activité. Ces services permettent de régler ses achats sans communiquer son numéro de carte bancaire. Les solutions les plus connues dans ce domaine sont : Paypal et son concurrent Google Checkout (fonctionne avec des marchands affiliés à Google). Ces solutions nécessitent une adresse email et un numéro de carte bancaire (ce dernier n’est pas communiqué au cybercommerçant). Parmi les avantages de ce mode de paiement, le numéro de carte bancaire n’est pas donné au cybercommerçant et la transaction est rapide. Mais son inconvénient (cas de Paypal) c’est la possibilité d’être victime d’un phishing (voir plus bas). C- Le paiement avec le mobile Il existe deux types de paiements possibles avec un téléphone portable, à ne pas confondre : Le paiement sur Internet, déjà très répandu et couramment utilisé : dans ce cas, Le système de paiement est similaire à celui utilisé depuis un ordinateur : l’acheteur sélectionne le produit désiré puis indique ses coordonnées bancaires pour régler ses achats en vérifiant que le site sur lequel il commande est bien sécurisé. Ce mode de paiement permet d’éviter les files d’attente, d’acheter au dernier moment sans compter tous les avantages du paiement en ligne déjà cités. Le paiement chez les commerçants, bientôt disponible pour tous : C'est ce qu'on appelle le m-paiement : dans ce cas, le portable doit être équipé d'une puce spécifique et le commerçant doit avoir un lecteur de puce. Les avantages de ce mode de paiement sont le regroupement du moyen de paiement, du téléphone, éventuellement de la carte bancaire dans un unique appareil. De plus, ce système de paiement est pratique, simple et rapide d'utilisation. D- Les moyens traditionnels: que sont les chèques, les virements, et le liquide. 2- Inconvénients du paiement en ligne Une fraude touche généralement les systèmes de paiements qui font profiter les fraudeurs des biens des autres. Cette fraude peut prendre différentes formes [W13]: Accès non autorisée à la situation des comptes d’une personne. Virements de fonds vers des comptes tiers. Accès à des informations personnelles type RIB (Relevé d’Identité Bancaire) permettant d’établir des contrats d’abonnement avec prélèvement automatique. Malveillance (virements vers les comptes déjà enregistrés, réalisationOd’opérationsOdiverses). La technique utilisée par le fraudeur est généralement due à un manque de prudence du détenteur d’un compte. Il suffit donc de chercher dans son compte pour pouvoir récupérer ses informations confidentielles. Les autres techniques sont de type technologique et sont manipulées par des personnes avec des connaissances poussées en Informatique (Hackers). Parmi ces techniques, on cite : L’attaque de type phishing qui consiste en l’envoi d’emails qui pourrait aboutir à la fin par avoir des réponses facilitant l’exploitation des données confidentielles par les malfaiteurs.. L’attaque « man-in-the-middle » qui consiste à écouter un réseau à l’aide d’outils informatiques et de transférer certaines informations au malfaiteur. Le pharming consiste à détourner le client vers un site pirate qui se comporte comme le site où il effectue ses achats ou paiement. Le client finit par fournir ses informations confidentielles sans se rendre compte. Les chevaux de Troie sont des programmes à caractère malicieux qui peuvent faire des intrusions dans le système informatique d’un poste de travail ou un réseau pour avoir accès à des mots de passe, des données confidentielles ou autres. III-Site e-commerce et solutions pour le réaliser 1- Les acteurs et composantes d'un projet e-commerce Un projet e-commerce renferme tout un dispositif formé d’acteurs humains, de supports techniques et de procédures sans négliger l’aspect financier qui permet son montage et son suivi et l’aspect temps qui est un facteur à ne pas négliger. Nous citons ici ces différentes composantes : Le marchand ou l’entreprise qui vend ses produits sur Internet (ou offre ses services) Un site e-commerce qui sert de vitrine pour le marchand ou l’entreprise assurant la visibilité des produits sous forme de catalogue, le suivi des commandes de ses clients et la livraison des produits commandés Un keymaster qui sera le responsable de sécurité de la plateforme hébergeant le site du marchand. Un correspondant de la solution de paiement qui sera l'interlocuteur privilégié du marchand qu'il aidera et conseillera tout au long du partenariat établi entre le site et la solution. Une solution de paiement qui gère le service et qui recouvre la gestion et le paiement des commandes effectuées sur le site du marchand. Une banque qui assure le débit des clients et le crédit du marchand pour les commandes effectués. Un client qui effectue un achat de biens ou de service en utilisant la solution de paiement. Un administrateur chez le site marchand qui s'occupe du paramétrage de la plateforme et de la gestion des commandes clients passées sur son site 2-La boutique en ligne La boutique en ligne représente la vitrine virtuelle d’une société commerciale de produits ou de services. Elle comprend en réalité deux facettes distinctes. La boutique en ligne comprend une partie « front office ». On y retrouve en général les composants suivants : un panier virtuel ou caddie virtuel qui renferme l’historique des achats du cyberconsommateur lors de son parcours dans la boutique. un volet « suivi des commandes » pour permettre le suivi du traitement de la commande du client et parfois même l’obtention de renseignement sur les conditions d’acheminement du colis. un catalogue électronique qui présente les produits disponibles avec leurs prix et leur situation en stock. un moteur de recherche pour faciliter la recherche d’un produit par le client. un système de paiement en ligne sécurisé