INVITATION - SOUTIEN Chers parents d'éléves. A l'occasion de la Journée Internationale de la Femme , notre établissement " Génération 2000" a décidé d'organiser pour une premiére fois , une féte pour célébrer cette journée le 09 mars à partir de 15H. A ce propos , nous venons solliciter auprés de vous un soutien pour la réussite de cette mannifestation. Programme Exposés : Les origines de la journée de la femme Le role de la femme dans la société Portrait des femmes sénégalaises Animation : Danse traditionnelle (Goumbé) Concours Linguére et Buur de l'établissement MERCI Journée internationale des femmes Sauter à la navigation Sauter à la recherche Journée internationale des femmes Mobilisation féministe à Dacca au Bangladesh en 2005. Nom officiel Journée internationale des femmes Autre(s) nom(s) Journée internationale des droits des femmes Observé par Organismes internationaux, gouvernements, mouvements de femmes Type Journée internationale Signification Revendication de l'égalité femmes-hommes Date 8 mars Lié à Féminisme modifier La Journée internationale des femmes (selon l'appellation officielle de l'ONU1), également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France2, est célébrée le 8 mars. C'est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman's Day)3,4 est célébrée aux États-Unis à l'appel du Parti socialiste d'Amérique5. À la suite d'une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l'Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail5. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans. Ce n'est qu'en 1977 que les Nations unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues ou introduites par l'ONU. C'est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d'égalité en droits. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées. Dans le langage populaire, le marketing ou les médias, elle est parfois désignée de façon abusive par l'expression écourtée « Journée de la femme »6, parfois assortie de l'adjectif « internationale » ou « mondiale ». Sommaire 1 Historique 1.1 Une naissance dans la mouvance socialiste puis soviétique 1.2 Légende française 1.3 Internationalisation 1.4 Différentes appellations 2 Thèmes des Journées 2.1 Journée 2010 2.2 Journée 2011 2.3 Journée 2012 2.4 Journée 2013 2.5 Journée 2014 2.6 Journée 2015 2.7 Journée 2016 2.8 Journée 2017 2.9 Journée 2018 2.10 Journée 2019 3 Célébrations dans le monde 4 Marketing 5 Annexes 5.1 Articles connexes 6 Notes et références 7 Liens externes Historique[modifier | modifier le code] Affiche allemande de 1914. Une naissance dans la mouvance socialiste puis soviétique[modifier | modifier le code] Une première Journée nationale de la femme (« National Woman's Day ») a lieu le 28 février 1909 à l'appel du Parti socialiste d'Amérique. Cette journée est ensuite célébrée le dernier dimanche de février jusqu'en 19135. En 1910 à Copenhague, l'Internationale socialiste adopte l'idée d'une « Journée internationale des femmes » sur une proposition de Clara Zetkin (Parti social-démocrate d'Allemagne) et Alexandra Kollontaï (menchevik du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, future commissaire du Peuple), sans qu'une date ne soit avancée7. Cette journée est approuvée à l'unanimité d'une conférence réunissant 100 femmes socialistes en provenance de 17 pays5. Clara Zetkin aurait souhaité par cette journée contrecarrer l'influence des « féministes de la bourgeoisie » sur les femmes du peuple8. La première Journée internationale des femmes est célébrée l'année suivante, le 19 mars 1911, pour revendiquer le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail5. En Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, plus d'un million de personnes participent aux rassemblements5. Le 25 mars de la même année, un incendie dans un atelier textile de Triangle Shirtwaist à New York tue 140 ouvrières, dont une majorité d'immigrantes italiennes et juives d'Europe de l'Est5,9,10,11, enfermées à l'intérieur de l'usine12. Cette tragédie, liée à l'exploitation des femmes ouvrières, a un fort retentissement5 et est commémorée par la suite lors des Journées internationales des femmes qui font alors le lien entre lutte des femmes et mouvement ouvrier13,14. En 1913 et 1914, dans le cadre du mouvement pacifiste de la veille de la Première Guerre mondiale, des femmes d'Europe organisent fin février ou début mars des rassemblements contre la guerre5. En 1914, c'est le 8 mars qui est retenu15. En 1917, en Russie, alors que deux millions de soldats sont morts pendant la guerre, des femmes choisissent le dernier dimanche de février pour faire grève et réclamer « du pain et la paix ». Ce dimanche historique tombe le 23 février dans le calendrier julien alors en vigueur en Russie et le 8 mars dans le calendrier grégorien : c'est le début de la Révolution russe. Quatre jours plus tard, le tsar abdique et le gouvernement provisoire accorde le droit de vote aux femmes5. C'est en souvenir de cette première manifestation de la Révolution que, le 8 mars 1921, Lénine aurait décrété la journée « Journée internationale des femmes » (« Международный женский день »)16. Il n'est en fait pas certain que Lénine y soit pour quelque chose, ce serait plutôt la proposition d'une « camarade bulgare » de l'Internationale communiste17. Par la suite, la journée est célébrée dans tout le bloc de l'Est18. En 1946, les pays de l'Est qui viennent de passer sous la coupe soviétique célèbrent la journée des droits des femmes. La « greffe » de cette commémoration russe passe souvent par la propagande.[réf. nécessaire] La radio tchécoslovaque décrit alors, avec emphase, pour les citoyens tchécoslovaques, à quoi ressemble la journée des droits des femmes à Moscou18 : « des avions apportent quotidiennement du mimosa, des violettes et des roses du Caucase et de Crimée […]. Les usines ont réservé des théâtres entiers uniquement pour leurs ouvrières. Les femmes sont des millions et des millions d’hommes, de pères, d’amants et de collègues de travail les couvrent de fleurs — littéralement — parce que la femme socialiste célèbre aujourd’hui sa fête, la fête de son émancipation. » Légende française[modifier | modifier le code] En France, l’origine du 8 mars remonterait à une manifestation d’ouvrières américaines du textile. Ce mythe naît en 1955 d'un article du quotidien communiste L'Humanité relatant une manifestation de couturières new-yorkaises, un siècle auparavant, le 8 mars 185719. Cette information est relayée, chaque année, par la presse militante du PCF, de la CGT et des « groupes femmes » du Mouvement de libération des femmes[réf. nécessaire]. Mais cet événement n'a, en réalité, jamais eu lieu, le jour indiqué tombait même un dimanche20. Selon une hypothèse étayée par Françoise Picq21, la journée du 8 mars 1857 est un mythe et l'initiative en revient à Madeleine Colin, féministe et secrétaire confédérale de la CGT : la commémoration étant depuis son origine encadrée par le PCF et ses organisations satellites, elle souhaite l'affranchir de cette tutelle communiste pour en faire la lutte des femmes travailleuses22. Toutefois, l'incendie du 25 mars 191123 est officiellement rappelé par la ville de New York24 et par l'ONU25 et, bien qu'il ne soit pas à l'origine de la naissance de la journée internationale de la femme, il a été cité ou commémoré dans les journées internationales des femmes, où l'on se réfère encore à la mémoire historique des luttes des femmes et du mouvement ouvrier international26. Internationalisation[modifier | modifier le code] Journée internationale des droits des femmes, 2015, au Cameroun. Une des premières Journée des femmes en Europe a été organisée en Belgique le 11 novembre 1972, en présence de Simone de Beauvoir, et a rassemblé 8000 femmes27. Le 8 mars 1977, reprenant l'initiative communiste28 et à la suite de l'année internationale des femmes de 1975, l’Organisation des Nations unies adopte une résolution enjoignant à ses pays membres de célébrer une « Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale » plus communément appelée par l'ONU « Journée internationale de la femme »29. Le 8 mars 1982, à l'initiative du MLF et de la ministre déléguée aux Droits de la femme Yvette Roudy30, le gouvernement socialiste de François Mitterrand donne un statut officiel à la journée en France, quoiqu'aucune loi ni décret ne le mentionne31. Différentes appellations[modifier | modifier le code] Cette journée connaît différentes appellations, chacune d'entre elles véhiculant une certaine conception politique32. Les Nations unies et les autres organisations internationales qui en découlent avaient d'abord adopté comme désignation officielle « journée internationale de la femme »33 (« International Women's Day » en anglais34) avant de corriger cette erreur de traduction, depuis 2016, pour « Journée internationale des Femmes »35. Certaines féministes critiquent un nom ambigu, qui permet la mise en avant des femmes tout en continuant à leur assigner un rôle dégradant. D'où les « opérations marketing sexistes » qui ont lieu à l'occasion du 8 mars, « [à] mille lieues du combat pour les droits des femmes »36. C'est pour ne pas légitimer ces récupérations contre-productives que les institutions françaises parlent de « Journée internationale des droits des femmes ». Olivier Perrin, du quotidien suisse Le Temps, dénonce aussi l'utilisation du singulier « la femme », qui selon lui, « induit une vision naturaliste »37. En 2013, Najat Vallaud-Belkacem, ministre française des Droits des femmes, dénonce une « journée de « la » femme, qui mettrait à l’honneur un soi-disant idéal féminin (accompagné de ses attributs : cadeaux, roses ou parfums) » et souhaite « une journée de mobilisation […] pour rappeler que l’égalité femmes-hommes est une priorité38. » Thèmes des Journées[modifier | modifier le code] Journée 2010[modifier | modifier le code] L’année 2010 est marquée par le centenaire de la Journée des Femmes, par la 3e Marche mondiale des Femmes et, en France, par les 40 ans du MLF (Mouvement de libération des femmes)39. À cette occasion, de nombreuses manifestations sont organisées sur tous les continents pour dénoncer les inégalités qui perdurent entre les hommes et les femmes. Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2010 est : « Droits égaux - Opportunités égales : Progrès pour tous ». Le Comité international de la Croix-Rouge met l’accent sur les épreuves endurées par les femmes déplacées40. Journée 2011[modifier | modifier le code] Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2011 est : « L'égalité d'accès à l'éducation, de formation et de la science et la technologie: vers un travail décent pour les femmes ». C'est aussi la première JIF pour ONU femmes, la nouvelle entité créée par l'Assemblée générale des Nations Unies. L’année 2011 est marquée par le Printemps arabe et la lutte des femmes arabes pour leur émancipation. Le Comité international de la Croix-Rouge a appelé les États et les autres entités à ne pas relâcher leurs efforts visant à empêcher les viols et les autres formes de violence sexuelle qui, chaque année, portent atteinte à la vie et à la dignité d’innombrables femmes dans les zones de conflit du monde entier41. Journée 2012[modifier | modifier le code] Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2012 est : « L’autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l’éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels ». À l’occasion de la Journée Internationale des femmes, plusieurs milliers de personnes manifestent le jeudi 8 mars 2012 à Paris. La veille, le collectif de 45 associations Les Féministes en Mouvement a reproché au président Sarkozy et au gouvernement de mener une politique qui est une « catastrophe pour toutes les femmes » et a interpellé les candidats à l’élection présidentielle : « l’égalité, c’est maintenant ! »42 Le Comité international de la Croix-Rouge lance un appel à de nouvelles actions visant à aider les femmes dont un proche est porté disparu, afin de leur permettre de retrouver dignité et espoir43. Journée 2013[modifier | modifier le code] Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2013 est : « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes »44. Le gouvernement français lance une importante campagne « Le 8 mars, c'est toute l'année » pour sensibiliser et mobiliser tous les secteurs de la société en faveur des droits des femmes45. Journée 2014[modifier | modifier le code] Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2014 est : « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous »46. Journée 2015[modifier | modifier le code] Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2015, dans le cadre de sa campagne Beijing+20 : « Autonomisation des femmes – Autonomisation de l’humanité : Imaginez ! »47. Les gouvernements, militantes et militants à travers le monde commémoreront le 20e anniversaire de la Déclaration et le Programme d’action de Pékin, une feuille de route historique qui établit le programme d’action pour la réalisation des droits des femmes48. Journée 2016[modifier | modifier le code] Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2016 est : « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes ». Depuis 2016, le Comité ONU Femmes France s'efforce de corriger l'erreur de traduction onusienne qui parlait des femmes au singulier35. L'appellation officielle de l'ONU francophone est depuis : « Journée internationale des Femmes ». Journée 2017[modifier | modifier le code] Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2017 est : « les femmes dans un monde du travail en évolution : pour un monde 50-50 en 2030 ». La Journée internationale des femmes de l'année 2017 prend une tournure plus militante : 50 pays dans le monde lancent une grève internationale des femmes49. Journée 2018[modifier | modifier le code] Le thème officiel des Nations Unies pour la JIF 2018 est « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes»50. Journée 2019[modifier | modifier le code] Le thème retenu par les Nations Unies pour la JIF 2019 est « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement », l'objectif étant de réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables51. Célébrations dans le monde[modifier | modifier le code] Rouge : jour férié. Orange : jour férié pour les femmes. Jaune : jour férié non officiel. La Journée internationale des droits des femmes est un jour férié dans les pays suivants52 Afghanistan53 Allemagne54 (Berlin uniquement) Angola Arménie55 Azerbaïdjan56 Biélorussie57 Burkina Faso58 Cambodge59 Cameroun53 Chine (femmes seulement)60 Cuba61 Géorgie62 Guinée-Bissau53 Érythrée53 Kazakhstan63 Kirghizistan64, Laos65 Macédoine du Nord (femmes seulement) Madagascar (femmes seulement)66 Moldavie67 Mongolie68 Népal (femmes seulement)53 Ouganda53 Ouzbékistan69 Russie53 Tadjikistan53 Turkménistan53 Ukraine53 Viêt Nam70 Zambie71 Au Burkina Faso, au Cambodge, en Algérie , au Laos, en Russie, en Ukraine, en Moldavie, en Azerbaïdjan, en Arménie, en Ouzbékistan, au Kirghizistan et en Biélorussie, la Journée internationale de la femme est décrétée jour férié. Ce jour-là on fête toutes les femmes en leur envoyant cartes postales spéciales, fleurs et en leur téléphonant pour leur souhaiter une bonne fête.[réf. nécessaire] En Tunisie, le 13 août, c’est la fête des femmes. Cette date est capitale puisqu’elle correspond à l’anniversaire du Code du statut personnel (CSP), promulgué le 13 août 1956, soit un an avant la proclamation de la République, et juste quelques mois après l'indépendance. La journée du 13 août est aussi décrétée jour férié.[réf. nécessaire] Perçue plus comme une survivance communiste que comme une véritable émanation du mouvement féministe, la Journée de la femme est abolie, en tant que jour férié, en République tchèque, en 2008, sans que la société civile, ni les associations féministes ne réagissent18. Seul le Parti communiste de Bohême et Moravie a exprimé son opposition au projet de loi.[réf. nécessaire] Le 8 mars 2018 en Espagne, près de 5 millions de personnes suivent l'appel à la grève et aux rassemblements de la CGT72, révélant l'importance de l'anti-sexisme dans le syndicalisme révolutionnaire. Bogotà (Colombie) 2009. Varsovie (Pologne) 2010. Sydney (Australie) 2011. Brésil 2013. Arusha (Tanzanie) 2012. Cameroun 2006. Maldives 2012. Malawi 2016. Défilé Cameroun 2018 Marketing[modifier | modifier le code] La Journée internationale des femmes est régulièrement et abusivement appelée « journée de la femme », notamment dans le marketing ou les médias6. Alors que le 8 mars est fait pour « informer, interpeller, sensibiliser les citoyens sur les inégalités et les discriminations que vivent encore les femmes aujourd'hui », certaines personnes, tel le militant féministe Naëm Bestandji, déplorent que cette transformation en « Fête de la femme » « détourne l'objectif du 8 mars à l'avantage du machisme et du patriarcat ». Bestandji critique également les opérations commerciales organisées ce jour, comme les entrées gratuites pour les femmes ou les promotions qui leur sont accordées. Les messages de bonne fête adressés aux femmes sont, toujours selon Naëm Bestandji, dans cette même logique73. La journaliste Fiona Schmidt partage le même constat et incite à « ne surtout pas participer » à cette « parodie d'empowerment »74.