Résumé
Ce présent travail constitue la suite de plusieurs travaux antérieurs. Ces travaux se
sont concentrés sur la réalisation d’un code résolvant les équations de Navier-Stokes
pour un écoulement incompressible avec une direction de périodicité. Le solveur mis au
point est une combinaison entre les méthodes des éléments finis dans un plan et spec-
trale dans la direction de périodicité (repère cartésien ou axisymétrique). Quelques
modèles LES de turbulence ont été incorporés, ce qui définit complètement le pro-
gramme SFELES (Spectral/Finite Element Large Eddy Simulation).
Pour continuer à compléter ce programme, il est envisageable d’étendre les capaci-
tés à celle de l’étude d’écoulements incompressibles de fluides possédant une certaine
conductivité électrique et pouvant donc réagir à la présence d’un champ magnétique
extérieur. Ce type d’écoulement caractérise la magnétohydrodynamique (MHD), sujet
d’étude dont les prémices remontent à Faraday. La combinaison du champ magnétique
extérieur et de la conductivité électrique du fluide est à l’origine d’un courant élec-
trique au sein de l’écoulement. Ce courant va alors créer un champ magnétique induit.
L’interaction entre le champ magnétique total et le courant est source d’une force de
volume, force qui va alors influencer l’équilibre des équations de conservation de la
quantité de mouvement. Dans ce travail, on considère l’approximation quasi-statique
des équations de la MHD en supposant que les composantes du champ magnétique
induit sont beaucoup plus faibles en amplitude que celles du champ imposé. On se
limite donc au cas de bas nombres de Reynolds magnétique, cas de figure typiquement
rencontré pour les écoulements de métaux liquides.
Durant les deux premiers mois, le travail s’est concentré sur la découverte des prin-
cipales caractéristiques de la magnétohydrodynamique ainsi que sur la familiarisation
du programme SFELES. Au cours des recherches, il est apparu que deux formula-
tion équivalentes étaient disponibles pour caractériser le champ électromagnétique,
l’une sur le champ magnétique induit, l’autre sur le potentiel électrique. Sur base de
ces nouvelles connaissances, il a pu être possible de déterminer les conditions à res-
pecter point de vue énergétique pour assurer la stabilité du calcul numérique. Ceci
a permis de réaliser le choix de la formulation permettant de caractériser le champ
électromagnétique. La formulation étant choisie, il a enfin été possible de déterminer la
discrétisation éléments finis/spectrale des nouveaux termes qui se rajoutent par rapport
au cas hydrodynamique. Au fur et à mesure des résultats qui apparaissaient, certaines
retouches ont dû être réalisées (rajout de termes de stabilisation, adaptation du facteur
de stabilisation,...) pour finalement aboutir au programme actuel.
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