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c) La force entre les deux fils est attractive, contrairement à la force électrostatique qui s’exercent entre deux charges de 
même  signe.  Les  deux  forces  ne  sont  pas  comparables,  les  circuits  n’étant  pas  des  monopôles  magnétiques  (les 
monopôles magnétiques n’existent pas). 
III-  La spire circulaire 
 Le plan contenant l’axe de la spire et passant par un point M de l’espace non situé sur l’axe, est un plan d’antisymétrie. 
Le champ magnétique créé en M appartient donc à ce plan : sa composante orthoradiale est nulle. Les deux autres ne 
sont pas nulles à priori. La distribution étant invariante par rotation autour de l’axe Oz, les composantes non nulles ne 
dépendent pas de la coordonnée  de M : 
zzrr u)z,r(Bu)z,r(B)M(B 
 M1 (r=a/2,,z=a) : son symétrique par rapport au plan de la spire a pour coordonnées M2(r=a/2,,-a). Le plan de la 
spire étant un plan de symétrie de la distribution, les champs magnétiques en M1 et en M2 sont antisymétriques par 
rapport à ce plan 
est l’opposé du symétrique par rapport à xOy de 
 : Br(M2)=-Br(M1) et  Bz(M2)=Bz(M1). 
 Le symétrique de M1 par rapport au plan yOz a pour coordonnées  M3(a/2,,a).  Le plan yOz étant un plan d’antisymétrie 
de la distribution,  les champs  magnétiques  créés  par  la  spire en  M1 et en M3  sont  symétriques par  rapport à yOz : 
Br(M2)=Br(M1) et  Bz(M2)=Bz(M1).
 Tous les plans contenant l’axe de la spire sont des plans d’antisymétrie. Au point M0 de l’axe, le champ appartient à tous 
ces plans, donc à leur intersection : il est donc porté par l’axe Oz. D’après la règle du tire-bouchon, vu le sens de I, le 
champ magnétique a le sens de l’axe Oz (en point de l’axe d’ailleurs, pas uniquement pour z0>0).
 Le  plan  de  la  spire  étant  un  plan  de  symétrie,  les  champs  magnétiques  créés  par  la  spire  en  M0  et  M0’  sont 
antisymétriques, i.e. opposés du symétrique l’un de l’autre, soit égaux ici, puisqu’ils sont portés par Oz.
 C’est pour /2 que le champ est le plus intense, i.e. au centre de la spire et Bmax
.
 
champ d’une spire 
circulaire 
Au voisinage immédiat de C ou D, on « voit » quasiment un fil rectiligne infini perpendiculaire au plan de la figure, 
les lignes de champ sont don quasiment des cercles de centre C ou D. 
IV-  Le solénoïde  
1. Le plan passant par M(r,,z) et normal à l’axe du solénoïde est un plan de symétrie. Le champ en M est donc normal à 
ce plan, il  est donc colinéaire à 
. Le  solénoïde  infini est invariant par toute  translation  selon son axe et  toute 
rotation autour de son axe, donc en M(r,,z), la composante non nulle du champ, Bz, ne dépend ni de z, ni de , mais 
ne dépend que de la coordonnée r de M. D’après la règle du tire-bouchon, en un point situé à l’intérieur du solénoïde, 
le champ a même sens que l’axe Oz : la composante Bz est positive à l’intérieur. 
2. Appliquons le théorème d’Ampère à un contour rectangulaire dont le plan contient Oz, et dont deux côtés (1) et (2) 
sont parallèles à Oz, de longueur h, les côtés (1) et (2) étant tous deux à l’intérieur du solénoïde :   
.