
ch6 régimes quasi-stationnaires 
3 
B 
e
v
 
R 
dtv
e
remarque 2 :le sens choisi pour le parcours du circuit (ici de A vers B) détermine le sens de la surface s'appuyant 
sur le circuit, donc le signe du flux, mais aussi le sens du générateur équivalent. On peut donc le choisir comme 
on veut, mais le sens réel du courant que l'on mesure, reste bien sûr le même;pour s'en convaincre, reprenons 
les rails de Laplace en choisissant l'autre sens de circulation : 
                                                                                                                                        
                                                                                                
 
 
 
 
 
dans ce cas, le flux à travers le circuit est  positif, donc 
dt
d
eΦ
−=
 < 0 ; le courant débité dans une résistance, de 
sens opposé à celui choisi pour le calcul, a bien le même sens que précédemment. On retrouve bien sûr ce 
résultat avec le champ électromoteur 
vE
m
∧=   puisque, en calculant la circulation dans le sens choisi pour le 
circuit, on obtient :   
l
r
r
rd).Bv(eVV
A
B
BA
∫∧==−
  
vB
l
−=
       et      i =
R/vBl−
 
 
remarque 3 :bilan des forces exercées sur le conducteur : 
la force 
Bvq
r
∧
  s'oppose à celle de l'opérateur ; en tenant compte du nombre volumique de porteurs n, la force 
exercée sur un élément dτ s'écrirait :    τ∧= dBvnqFd
r
 =  Bdj
∧τ   et on retrouve la force de Laplace 
BIdFd
l
∧= ,qui  interviendra dans les équations de la dynamique: 
autresLaplaceop
e
cond FFF
t
v
m
++=
∂
∂
  
 
ces résultats seront généralisés pour tout circuit se déplaçant dans un champ magnétique permanent : 
 
      
vE
m
∧=            
dt
d
eΦ
−=
                 l
r
r
r
l
r
rd).Bv(d.EVVe
A
B
emBA
∫∫ ∧==−=         
 
  il sera en général plus simple de prendre la direction du champ électromoteur pour orienter le circuit.  La 
f.e.m. e que l'on calcule ensuite, est celle d'un générateur qui serait orienté dans le même sens. On calcule 
ensuite le courant au moyen des lois de l'électrocinétique. 
 
 
1.3 bilan d'énergie:   
 pour le système précédent, on peut écrire: 
 
 
une équation "électrique" :   
vBeRi l
   d'où la puissance de la f.e.m.:    
Joulefem
P²RiviBeiP ==−== l
 
une équation "mécanique"  :  
lBi
t
v
m=
∂
∂
        d'où la puissance cinétique :       
Laplacec
PvBi)
2²mv
(
t
P==
∂
∂
=l
 
ce qui permet d'établir un bilan de puissance :    
²RivBi)
2
²mv
(
t−==
∂
∂l
 
 
on remarque sur cet exemple simple, que la puissance de la f.e.m. induite, est opposée à la puissance de la force 
de Laplace; on a conversion électromécanique de l'énergie.ce résultat se retrouvera dans les systèmes plus 
complexes mettant en jeu d'autres formes d'énergie (condensateurs, ressorts, etc...)  
 
 
1.4 exemples,  systèmes électromécaniques (voir exercices de travaux dirigés) 
démarche générale à suivre: 
 
 
 
 
 
B 
v
 
sens de circulation choisi
n
 
R  e 
1ère méthode :choisir un sens positif pour le circuit (en général celui de 
m
E
) 
calculer ensuite le flux, en tenant compte du sens choisi, puis e=-dΦ/dt 
2ème méthode : calculer 
vE
m
∧=  puis sa circulation pour obtenir e 
appliquer enfin la loi des mailles pour trouver le courant ; il peut être nécessaire 
d'écrire d'abord l'équation "mécanique" si i dépend de v.