Éditeur : Hachette

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Éditeur : Hachette
Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
Genre : Roman historique
Nombre de pages : 288
Niveau conseillé : Collège
Difficulté : 3
TUMULTE À ROME
Odile Weulersse
Illustrations : Bruno Mallart (Couverture : François Baranger)
RÉSUMÉ
En 218 av. J-C, Titus, un jeune noble de seize ans, apprend à son grand-père, le sénateur Capitolinus, à
sa mère Cornelia et à Pomponia, la plus âgée de ses sœurs, qu’Hannibal, le général carthaginois qui a
juré de conquérir Rome, a traversé les Alpes avec ses soldats et des éléphants. Kaeso Furius, fils d’un
tribun de la plèbe, et Manlius, fils d’un riche banquier, amoureux de Pomponia, sont les amis du jeune
garçon. Pomponius, le père de Titus, veut qu’il prenne la toge virile et devienne citoyen. Titus est conduit
chez Papirius Stilo, un édile, pour la dernière étape de son éducation. Le garçon apprend les lois de la
République et l’art de l’éloquence. Dromon, l’esclave, est chargé de lui enseigner le grec. Les légions
romaines ont dû battre en retraite dans la plaine du Pô. A leur grande joie, Furius, comme soldat
d’infanterie, et Titus, comme cavalier, sont enrôlés pour combattre. Manlius, lui, aurait préféré ne pas être
sélectionné. Les quatre petites sœurs de Titus se précipitent dans la cour de la ferme de Tusculum pour
admirer leur frère venu faire ses adieux. A la suite d’un nouveau rêve de Pomponia, accusée de toujours
annoncer des catastrophes, Cornélia apprend à son fils qu’il a un frère jumeau. Les dieux consultés à la
naissance ayant prédit une guerre fratricide, le jumeau a été abandonné dans les bois du mont du
Vatican. Titus est fait prisonnier par des Gaulois qui ont décidé de rejoindre Hannibal. Trifon, un des leurs,
découvre qu’il est le frère jumeau de Titus. Durant la nuit, il disparaît en demandant à Virdomar, le chef de
la tribu gauloise, de s’occuper de son frère en attendant qu’il revienne le chercher. Leboeuf, un des
Gaulois, se réjouit des butins à venir. Au printemps, l’armée d’Hannibal, de plus de quarante mille soldats,
commence l’ascension de la chaîne des Apennins. Titus sauve Virdomar de la mort. Trifon, aidée par
Dromon et Mirabella, une servante de Papirius Stilo retrouve, à Rome, Cornélia qui se réjouit de le savoir
en vie puis le chasse. Elle se méprend et croit que Titus combat pour Hannibal. Dans la traversée des
marais étrusques, Leboeuf annonce à Titus la mort de Virdomar. Le Romain réussit à s’échapper et rejoint
le camp d’où Kaeso Furius et Manlius l’emmènent chez le tribun. Flaminius, le nouveau consul, est tué.
Titus est touché à la hanche par une balle de plomb et croit mourir lorsqu’un cavalier romain qui n’est
autre que Trifon surgit et le sauve. A Tusculum, apprenant le désastre de l’armée romaine, Capitolinus
meurt. La famille offre un combat de gladiateurs pour honorer son mort. Un spectateur traite les Gaulois
de lâches. Trifon se jette alors dans le combat comme le ferait un esclave. Titus aide son frère à s’enfuir
car Pomponius veut le vendre au maître des Gladiateurs. Dromon dissuade ce dernier de l’acheter mais
pousse Pappus, l’entrepreneur de spectacles, à faire entrer Trifon dans sa troupe. Ce dernier et Mirabella
découvrent un traître qui adresse des messages à Hannibal. Titus persuade son père de faire de Trifon un
citoyen romain. Pomponia et Manlius sont mariés avant le nouveau départ pour la guerre. Les deux frères
sont choisis par le général Fabius pour aller espionner Hannibal. En Apulie, la défaite romaine est terrible.
Manlius, blessé, retrouve Pomponia et son jeune fils. Le Sénat décrète la levée en masse, y compris des
esclaves qu’on affranchit pour l’occasion. Hannibal envoie à Rome dix prisonniers parmi lesquels Furius
et Titus pour qu’ils proposent le rachat de sept mille prisonniers romains. Le Sénat refuse de traiter avec
les Carthaginois. Trifon se joint aux prisonniers et à Titus qui repartent vers Hannibal.
Quatorze ans plus tard, la guerre est finie, la paix signée.
PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions
La couverture : Au premier plan, les armées romaines sont identifiables. Un drapeau porte le
nom du héros et une bannière le dessin d’un lion. Les troupes carthaginoises postées sur un sommet sont
suggérées par la présence de quatre éléphants. Les équipements et les armes seront décrits. On
observera comment les teintes utilisées pour le lointain et le ciel donnent l’idée du choc qui va avoir lieu.
Feuilletage : La lecture de l’avant-propos permettra de comprendre la situation de Rome, en 218
av. J-C, date à laquelle commence le récit. Les différents personnages sont présentés. Il sera intéressant
en cours de lecture de consulter la p. 10 pour s’assurer que certains consuls, dictateurs, chefs de
cavalerie ou généraux ont réellement existé. On se reportera régulièrement à la carte ainsi qu’aux croquis
de Rome et du Forum romain pour situer les actions décrites dans le roman.
Des illustrations pour la plupart pleine page, en noir et blanc, accompagnent le texte. A quelles
pages figurent des Gaulois (pp. 72, 73, 244), Hannibal Barca (p. 131), les nombres onze à quinze en
chiffres romains (p. 217) ?
Le chapitre “Un peu d’histoire” peut être lu avant ou après le roman. Il explique, entre autres, de
manière simple, la lutte entre Rome et Carthage et les enjeux de cette lutte.
II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : En avançant dans le texte, les lecteurs relèveront les noms des divinités
citées (p. 18, Junon ; p. 19, Jupiter ; p. 23, Hercule ; p. 25, Mars et Apollon ; p. 28, Bacchus ; p. 31, les
Lares et les Pénates ; p. 51, Vesta ; p. 115, Saturne ; p. 167, Céres).
Les dieux sont étroitement associés à tous les faits de la vie. A titre d’exemples : Pour éviter que
Pomponius soit malade, Cornelia déposera une offrande à la déesse Fièvre (p. 26). Titus devenant
citoyen, c’est aux dieux Lare et Pénates qu’on offre les emblèmes de la jeunesse du jeune garçon (pp. 30
et 31). C’est à Baal-Hammon, qu’Hannibal s’adresse (p. 84). On offre des festins aux Dieux qui les
exigent (p. 115), etc.
Comment les Gaulois sont-ils vus par les Romains (P. 93, ils ont une nature impulsive et
changeante. P. 125, mieux vaut mettre les pieds dans le fumier que sa confiance en un Gaulois. P. 168,
ils changent souvent d’avis. P. 163, ils sont lâches.) ?
Échanges / Argumentation et Débats :
Les élèves échangeront leurs arguments pour justifier ou non l’attitude des Gaulois qui sont du
côté des Romains ou des armées d’Hannibal.
De nombreuses indications permettent de comprendre les statuts divers des esclaves, des
affranchis, de la plèbe, des patriciens, etc. On les relèvera au fur et à mesure de la lecture. Par exemple :
Les Affranchis, anciens esclaves devenus libres, ont encore des devoirs et des obligations envers leur
anciens maîtres (p. 20). Furius qui est pauvre servira comme soldat d’infanterie alors que Titus et Manlius,
en tant que patriciens, seront cavaliers (p. 60). Les lecteurs remarqueront que l’on est obligé de libérer les
esclaves pour qu’ils puissent aller faire la guerre. Ont-ils le choix de refuser (Voir pp. 256 et 257) ?
Que penser de l’affirmation de Capitolinus : “Pour bien défendre le sol de la patrie, il faut avoir un
domaine à préserver.” et de celle de Titus : “Sous-estimer l’ennemi fait commettre beaucoup d’erreurs.” ?
Activités en liaison avec la lecture : On recherchera des précisions supplémentaires sur la
légende de la fondation de Rome (p. 45), l’histoire de Castor et Pollux (pp.122, 159, 160) et la mort de
Socrate (p. 53).
III. Dire / Quelques suggestions
Les lecteurs feront ressortir la finesse et l’habileté de Dromon dans ses dialogues avec le maître
des Gladiateurs et avec Pappus (ch. 7).
La scène du théâtre interrompue pourra être jouée (ch. 9).
IV. Écrire / Quelques propositions
P. 271, les enfants demandent quels épisodes figureront dans la pièce de théâtre de Dromon.
Chacun choisira celui qu’il veut développer, soit sous forme de dialogues de théâtre, soit dans un texte
narratif.
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