Tableau : Résumé des évaluations à réaliser lors de la visite annuelle de chaque
personne atteinte de diabète de type 2
Objet de l’évaluation Section de la Directive
Connaissances et croyances relatives à l’auto-soin Education
Adaptation et souhaits en termes de style de vie
(notamment nutrition, activité physique, tabagisme) Gestion du style de vie
Etat psychologique Soins psychologiques
Compétences et matériel pour l’auto-surveillance Surveillance autonome
Tendances en termes de poids corporel Gestion du style de vie
Contrôle glycémique
Contrôle glycémique; contrôle clinique
Contrôle de la pression artérielle Contrôle de la pression artérielle
Contrôle des lipides sanguins
Protection contre le risque cardiovasculaire
Risque cardiovasculaire
Protection contre le risque cardiovasculaire
Troubles de l’érection, neuropathie Neuropathie
Etat des pieds Soins des pieds
Yeux Dépistage de la rétinopathie
Reins Néphropathie
Conseils pré-grossesse (besoin de) Grossesse
Révision médicale –
Soins hospitaliers et ambulatoires
de la personne atteinte de diabète
développées pendant des années voire des
décennies, est également encouragée.
Réflexion
Etant donné la diversité des systèmes
de soins de santé à travers le monde,
les recommandations pour les soins en
consultation externe doivent être formulées
de façon très générale, avec la flexibilité et
l’adaptabilité comme principes fondamentaux.
Il a été déduit que les bases de données,
lorsqu’elles n’étaient pas réalisables
électroniquement, se présentaient sous la
forme de registres papier de personnes
atteintes de diabète. La plupart des autres
conseils repris dans cette section semblaient
simples à appliquer sans ressources
particulières. Il a été estimé que le téléphone
permettait un accès rapide aux conseils
des professionnels, mais d’autres moyens
de communication permettaient également
d’améliorer l’organisation des soins.
Permettre aux patients d’accéder à leurs
propres données et éventuellement d’utiliser
les outils d’aide à la prise de décision
semblerait être une évolution logique.
Il était considéré comme important que
les hôpitaux désignent une personne
‘responsable du diabète’ chargée de
coordonner la formation du personnel
dans les services non spécialisés en diabète,
d’améliorer la sensibilisation aux besoins
des personnes atteintes de diabète et
de développer des stratégies visant à
promouvoir une gestion autonome continue.
Les recommandations ont été formulées de
façon à réduire les possibilités que le diabète
ne complique la gestion des autres conditions
médicales et/ou chirurgicales. Bien que les
données relatives à l’utilisation de protocoles
d’insuline intraveineuse ne se soient pas
avérées concluantes, l’adoption généralisée
de ces traitements était révélatrice.
Soins en consultation externe –
résumé des recommandations
Toutes les personnes atteintes de diabète
doivent être prises en charge, en tenant compte
des souhaits et des désirs d’ordre culturel,
et les soins doivent être organisés autour du
patient. La consultation doit être menée dans
un esprit de collaboration et du temps doit être
prévu pour poser des questions et exprimer
les inquiétudes, garantissant ainsi que les sujets
importants pour ces personnes soient abordés.
La surveillance des différents aspects de
contrôle et des complications (voir Tableau)
doit être assurée chaque année afin de
détecter les problèmes et d’établir un
programme de soins. A cette fin, une liste de
toutes les personnes atteintes de diabète qui
servira à l’envoi de rappels et un système
d’assurance-qualité doit être mis en place. Le
programme de soins doit être revu et révisé
en cours d’année, le cas échéant. Entre les
visites annuelles, des protocoles de soins du
diabète doivent être utilisés pour appliquer ce
programme de soins aux échéances prévues.
La prise en charge implique la création d’une
équipe de soins multidisciplinaire. Certaines
personnes atteintes de diabète peuvent
apporter leur soutien à cette équipe. Un
accès urgent doit être mis en place pour les
problèmes imprévus, permettant un contact
téléphonique entre les consultations.
Lorsque les ressources le permettent, un
dossier médical électronique sera tenu à jour
et la personne atteinte de diabète y aura accès.
Des systèmes d’aide à la prise de décision
pourraient être mis à la disposition des
professionnels de la santé et éventuellement
de la personne atteinte de diabète.
Lorsque les ressources sont limitées, une
surveillance annuelle, des programmes de
soins établis en collaboration entre les
professionnels de la santé et les personnes
atteintes de diabète, des protocoles de soins
et un registre local doivent être assurés.
Toutefois, il est possible que les soins doivent
être prestés par un nombre limité de
professionnels de la santé dûment formés.
Septembre 2006 Volume 51 Supplément