
anomalies du développement et de la localisation des
valves entraînent une résistance au flux sanguin. Atrésies,
hypoplasies, duplications, réseaux, septums, et pliures se
produisent aussi. La plupart de ces anomalies est située au
niveau central, près de la confluence.
Les défis apparaissent lorsque plusieurs rétrécissements
périphériques sont présents, ce qui peut être
physiologique.
]
ULTRASONS INTRAVASCULAIRES
Le diagnostic par veinographie peut également être subtil.
J'ai trouvé que l'échographie intravasculaire (IVUS) est très
utile pour identifier certaines de ces anomalies, ainsi que
pour distinguer les veines réduites causées du fait d’un
volume insuffisant de celles réduites du fait de sténoses
(figure 3).
L’IVUS permet une évaluation en temps réel de la
distensibilité des veines effondrées. Des manœuvres
simples, telles qu’une inspiration lente et soutenue par
activation de la pompe thoracique, permettent
l'amélioration de la distension de la veine et confirment
que le rétrécissement n’est pas définitif. En outre, l’IVUS
permet la détection de mouvement incorrect ou incomplet
de la valve. Enfin, les duplications incomplètes de la veine
jugulaire peuvent ne pas être détectées sans IVUS.
4ème partie:
OPTIONS DE TRAITEMENT
Le traitement de ces anomalies est encore en plein
développement, et les méthodes idéales pour le traitement
n’ont pas encore été établies.
Essentiellement, une seule équipe a publié une étude1 avec
des résultats. Les résultats ont été encourageants, mais ont
montré des limites. L'angioplastie, avec des ballonnets à
haute pression de 4 mm de diamètre et de à 2 - à 4 cm de
long est réalisée sous contrôle veinographique. Le
gonflement à une pression maximale pendant 30 à 60
secondes a été utilisé à plusieurs reprises. Certaines de ces
obstructions sont très résistantes, et des « Coupe ballons »
(Boston Scientific Corporation, Natick, MA) sont utilisés de
plus en plus souvent.
Tariq Sinan, Ph.D., responsable de l’essai national du
Koweït, a utilisé des dispositifs de valvulotomie avec un
certain succès (communication personnelle, Avril 2010).
L’implantation de stents est réalisée par certains
chercheurs pour les rétrécissements résistants. Toutefois,
aucun rapport n'a été publié sur leurs résultats. Je n'ai
utilisé de stents en aucun cas pour le moment.
SUIVI ET TRAITEMENTS POST-OPERATOIRES
La procédure est réalisée sous anesthésie locale en
ambulatoire. La plupart des patients sont gardés à l'hôpital
pour 1 ou 2 heures, puis libérés. La plupart des médecins
traitent les patients avec le clopidogrel ou par anti-
coagulation à court terme avec de l’héparine, de
l'énoxaparine ou du fondaparinux. Le suivi clinique et
l'imagerie de suivi varient selon les chercheurs.
Les outils d'évaluation sont essentiellement cliniques et
incluent le score élargi de l'état d'invalidité (EDSS), qui est
une évaluation neurologique de huit régions du système
nerveux central, ainsi que certaines mesures de l'invalidité
et des restrictions dans la vie quotidienne. Ces scores sont
additionnés pour donner une note sur l'échelle EDSS, qui
varie de 0 (normal) à 10 (mort en raison de SEP). A partir de
l'étape 4, la capacité de marcher devient le facteur
déterminant dans le score EDSS.
RÉSULTATS:
Il convient de souligner qu’une seule équipe a publié des
résultats cliniques, et bien que prometteurs, ils ne sont pas
impressionnants. Le groupe de Zamboni décrit une étude
ouverte sur des patients atteints de SEP qui ont continué
leurs traitements modificateurs de la maladie. Les résultats
ont été encourageants, avec une amélioration
statistiquement significative dans les fonctions cognitives et
motrices et des taux d'exacerbation réduits, et l'IRM a
confirmé la diminution du développement de nouvelles
lésions cérébrales.
Les patients qui ont montré les résultats les plus positifs sont
ceux qui présentent la forme rémittente-récurrente de la
maladie. Les patients atteints de SEP progressive primaire,
pour lesquels il n'existe pas de traitement éprouvé, ont eu le
moins d'effets positifs.
Toutefois, les dilatations ne sont pas toujours durables,
avec environ la moitié des patients développant une re-
sténose après 8 à 14 mois. Il est intéressant de noter que
tous les patients qui ont souffert d'une exacerbation des
symptômes présentaient une re-sténose et qu'aucun des
patients dont l’angioplastie était stable n’ont eu de re-
sténose.
Dans l'ensemble, la procédure est bien tolérée, et les
patients ne nécessitent pas de sédation. Les complications
rapportées dans l’étude de Zamboni ont été minimes.
J'ai eu une thrombose précoce qui n’a pas répondu à un
traitement thrombolytique et un cas de fibrillation
auriculaire dont j’ai pensé qu’il était peut-être dû à une
réponse au traitement qui avait modifié la transmission
nerveuse autonome, mais qui s’est résolu dans les 12
heures.
Les interventionnistes qui ont utilisé des stents n'ont pas
encore publié leurs résultats.
M. Zamboni met en garde contre les stents parce qu'ils ne
sont pas conçus pour être placées à la confluence de la veine
jugulaire avec la veine sous-clavière, là où la veine jugulaire
s'élargit.
L'amélioration du flux augmentant significativement le
diamètre de ces veines, il s'inquiète de leur migration
possible dans son article, et en effet, l'un des premiers
patients traités avec des stents par un autre
interventionniste a été rapporté comme ayant nécessité
une intervention chirurgicale à cœur ouvert pour
l'extraction du stent.