
être prévenus pour apporter un soutien moral aux familles ;
• organisation de la circulation automobile sur le site ainsi que l'organisation des norias ;
• mise en place d'une signalétique et d'un fléchage supplémentaire pour faciliter la circulation en interne,
recours à des mesures de surveillance et de gardiennage renforcées
• éventuellement, le recours à des moyens associatifs (bénévoles des association de secourisme et d'aide
sociale) pour le traitement des soins légers ou les gestes d'accompagnement.
Le flux des nouveaux arrivants est maîtrisé afin de prévenir la contamination de tout l'établissement en cas
d'accident nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC).
Dispositif dit « Hôpital en tension »
Chaque établissement de santé dispose de plans d'urgence lui permettant de faire face à la crise. Ces plans
d'urgence ont été complétés dans le cadre du plan canicule d'un dispositif dit « Hôpital en tension ».
Si aucune définition n'a réellement été posée concernant " Hôpital en tension ", cette situation caractérise
cependant le niveau intermédiaire du recours au plan blanc dans les établissements de santé. Il s'agit en effet, d'une
situation où, tout en faisant face à un état critique de régulation des urgences hospitalières, l'établissement ne
déclenche pas de plan d'urgence comme le plan blanc car celui-ci est normalement réservé à un événement
exceptionnel à conséquences sanitaires graves, dépassant les capacités immédiates de réponses adaptées.
Le déclenchement intempestif d'un dispositif lourd, à savoir le plan blanc, ayant pour but d'assumer la gestion d'un
établissement au moment de phénomènes (le plus souvent prévisibles) comme ceux des pics d'activité liés aux
pathologies hivernales, risque de dévaluer la démarche de gestion de crises réservée aux situations
exceptionnelles.
Partant de ce constat, posé à l'issue de l'épisode grippal de février 2005, les autorités sanitaires nationales ont
édicté des recommandations issues de la réflexion de professionnels de santé, qui ont vocation à proposer un
éventail de mesures exceptionnelles rentrant dans le cadre de " Hôpital en tension ".
Organisation en mode « Hôpital en tension »
Le cadre de l'Hôpital en tension définit que chaque établissement de santé doit mettre en place une cellule de
veille, qui analyse la situation dans le territoire de santé, les indicateurs de tension dans l'établissement et croise
les informations avec les indicateurs d'activité disponibles sur les serveurs régionaux de veille et d'alerte. Pour
analyser la situation territoriale, l’établissement dispose d’éléments de surveillance sanitaire comme les réseaux
sentinelles ( voir la presse médicale ) qui sont à rapprocher des moyens répertoriés sur la carte sanitaire.
Si une situation de tension est confirmée, la cellule de veille se transforme, en une cellule de crise restreinte. Elle
prend alors les mesures nécessaires pour faire face à l'augmentation d'activité de façon graduée, en vérifiant la
disponibilité des lits, en anticipant les sorties, en étudiant les possibilités de report de l'activité programmée.
Le Directeur de l'établissement peut être sollicité par la cellule de veille et d'alerte de l'ARS pour aider un
établissement voisin en situation de tension. Il active alors le dispositif, dans un contexte de tension solidaire.
Si la situation devient critique, le Directeur de l'établissement peut déclencher le plan blanc, en informant le Préfet
de département et l'ARS. Le représentant de l’État dans le département peut procéder si la situation sanitaire le
justifie, aux réquisitions nécessaires dans le cadre du plan blanc élargi.
Les indicateurs permettant aux ARS et aux établissements de santé
d'être mis en alerte
Considérant les périodes à risques, la DHOS a élaboré un cahier des charges définissant les conditions de mise en
place dans les ARH de serveurs régionaux de veille et d'alerte portant sur les disponibilités en lits, les données
d'activité dans les établissements de santé, notamment dans les services d'urgences et d'aide médicale urgente. Il
faut remarquer qu'il n'existe pas de consensus national sur les indicateurs les plus pertinents et surtout sur les
seuils qui doivent déclencher des actions. Par ailleurs, les différentes recommandations insistent sur l'importance
qui doit être apportée aux possibilités de recueillir ces indicateurs par un traitement automatique des données
(TAD).
Trois catégories d'indicateurs sont retenus dans les préconisations du ministère de la santé:
– des indicateurs qui mesurent l'activité des urgences.
– des indicateurs qui mesurent l'activité des SAMU