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L’ENFANT
L’ENFANT L’ENFANT
L’ENFANT ET L’ADOLESCENT
ET L’ADOLESCENT ET L’ADOLESCENT
ET L’ADOLESCENT DIABETIQUE
DIABETIQUEDIABETIQUE
DIABETIQUE
:
Le principe de l’admission des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé
a été posé en 1963. Les textes sont clairs, les enfants diabétiques relèvent des
classes ordinaires.
Depuis la circulaire n°99
circulaire n°99circulaire n°99
circulaire n°99-
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-181 du 10 Novembre 1999
181 du 10 Novembre 1999 181 du 10 Novembre 1999
181 du 10 Novembre 1999 rappelle que « conformément
à la loi d’orientation du 10 juillet 1989, il est essentiel que l’école remplisse au
mieux sa mission d’accueil et d’éducation des élèves en difficultés, et en particulier,
des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé », dont les diabétiques.
Les mesures prévues par ce nouveau dispositif ont « pour but d’harmoniser les
conditions d’accueil à l’école des enfants atteints de maladie chronique… »
Certains chefs d’établissement se retranchent parfois derrière des problèmes
d’assurance et de responsabilités pour refuser de scolariser un enfant diabétique
face aux soins et aux risques éventuels. L’article 2 de la loi du 5 avril 1937 précise
alors que la responsabilité de l’état est substituée à celle des membres de
l’enseignement et qu’ils ne pourront pas être mis en cause devant les tribunaux.
Il faut être vigilant à la maternelle car elle n’est pas obligatoire ainsi la décision de
scolariser un enfant relève du directeur, on peut alors, dans certains cas, faire appel
à la PMI qui se charge des enfants de moins de 6 ans.
LA MEDECINE SCOLAIRE
LA MEDECINE SCOLAIRELA MEDECINE SCOLAIRE
LA MEDECINE SCOLAIRE
C’est le médecin scolaire qui détermine l’aptitude de l’enfant à suivre une scolarité
ordinaire et donne son avis sur mes aménagements particuliers susceptibles d’être
mis en place. (On retrouve entre autre, le projet d’accueil individualisé, PAI, mis au
point à la demande de la famille et permettant entre autre de régler les problèmes
d’horaires de repas, régime spéciale, de re-sucrage au cours d’APS…).
C’est également le médecin qui donne son avis sur l’aptitude du jeune (niveau
collège et lycée) à travailler sur des machines dangereuses.
En situation d’urgence, dans le cas ou le protocole de soins d’urgence établi
conjointement par le médecin prescripteur et le médecin de l’éducation nationale
préconise une injection, celle-ci doit pouvoir être pratiquée à tout moment selon les
instructions médicales dans le PAI.
La circulaire précise qu’il est fortement conseillé que soient toujours présentes,
dans l’école, une ou deux personnes ayant suivi une formation aux premiers secours.