Les Terrasses de Flaubert - Groupe Hospitalier du Havre

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Ouverture le 15 octobre 2013 de
la résidence « Les Terrasses de Flaubert »
Septembre 2013
Gériatrie
Agence Maes
Pédiatrie
Magazine d’information du Groupe Hospitalier du Havre
Cardiologie
Psychiatrie
Addictologie
QualitéCertification
Système
d’information
Imagerie
Sommaire
Gériatrie
Pédiatrie
Cardiologie
Page
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Editorial
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GERIATRIE
- Ouverture le 15 octobre 2013 de la résidence « les Terrasses de Flaubert »
- Le séjour en résidence de soins longue durée
- Au cœur du parcours santé des personnes âgées fragiles : l’Equipe Mobile d’Evaluation Gérontologique à Domicile
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PEDIATRIE
- Les consultations de suite pour les enfants ayant présenté une pathologie néonatale
- Le suivi pédiatrique des bébés en sortie de maternité
12
CARDIOLOGIE
- Nouvelles techniques d’explorations cardiologiques
14
PSYCHIATRIE
- Rattachement des secteurs de psychiatrie générale de Fécamp et infanto-juvénile de Lillebonne, Bolbec et Fécamp
au Groupe Hospitalier du Havre
16
ADDICTOLOGIE
- ELSA, Équipe de Liaison et de Soins en Addictologie
- La consultation d’aide à l’arrêt du tabac au GHH cherche à se faire connaître
18
QUALITE/CERTIFICATION
- Certification ISO 9001, obtenue par la Direction des Travaux et du Patrimoine et la Stérilisation.
19
SYSTEME D’INFORMATION
- Lancement : le nouveau Dossier Patient Informatisé dans le sillage de l’hôpital : une ouverture
vers les professionnels en ville et vers des hôpitaux voisins
20
IMAGERIE
- Développement de l’activité d’IRM : installation de la deuxième machine au GHH
Convergences
PARUTION : 2 fois/an
DIRECTEUR DE PUBLICATION :
Philippe Paris
REDACTEUR EN CHEF :
Sylvie Beaucousin
Direction de la Communication
et de la Santé Publique
Tél : 02 32 73 37 05
CREDITS PHOTOS :
droits réservés
Direction de la Communication et
de la Santé Publique
Groupe Hospitalier du Havre
Chloé Hourigat
MISE EN PAGE, IMPRESSION :
Imprimerie Gabel [81136]
Dépôt légal :
Loi du 21 janvier 1943
Décret N°33 du 16 janvier 1962
Psychiatrie
Addictologie
Qualité/
Certification
Système
d’information
Imagerie
Edito
La principale réalisation mise en valeur dans ce numéro est la construction de la résidence « Les
Terrasses de Flaubert ». C’est légitime, il s’agit de la première réalisation d’envergure pour les
personnes âgées depuis maintenant l’ouverture de la résidence du « Parc de Sanvic ».
Elle est le véritable point de départ d’un projet à la fois complexe et ambitieux d’amélioration du service
rendu à la personne âgée havraise. Nous avons tous conscience que nos institutions ne correspondent plus
aux exigences d’environnement, d’empathie et de qualité d’encadrement que chaque personne âgée doit avoir.
Bien sûr cela se traduira par le rattachement des EHPAD du GHH au centre gériatrique Desaint Jean ; mais que personne
ne se trompe sur le sujet, il ne s’agit pas d’un abandon d’une partie de son activité par le GHH. D’une part, les deux
établissements font partie de la même communauté hospitalière de territoire, d’autre part la qualité de l’ensemble des
prestations qui est le véritable sujet profitera à tous. Conduire cette opération est une œuvre collective qui doit à la fois
répondre aux obligations d’humanité de technicité et d’assurance pour l’avenir mais aussi permettre à chaque structure de
remplir sa mission aux mieux des intérêts des patients qu’elle sert.
Je crois dans la capacité du service public à fournir la meilleure prise en charge possible dans le respect de la loi, du
règlement et de la vision qu’on a de la santé qui dépasse la comptabilité de nos modestes intérêts personnels.
Nous avons devant nous un vaste chantier de développement, durable par nature, des prestations que nous sommes en
capacité d’offrir à l’ensemble des établissements de l’Estuaire. Je pense au linge, à l’alimentation, à la construction et à
l’entretien des bâtiments, à la gestion du dossier individuel et à bien d’autres choses encore.
Je pense surtout que chaque personne est unique et a droit à chaque étape de sa vie à la sollicitude de tous. La santé,
la conscience, la participation à la vie collective ne se découpent pas en tranche correspondant chacune au statut des
institutions qui la prennent en charge. La coordination est le maître mot et face à nous s’ouvrent toutes les modalités de
collaboration que nous devons à ceux qui de simples passants du hasard deviennent malgré eux patients d’un moment
puis souvent d’une vie.
A cet égard, je veux saluer la qualité et le dynamisme des soins de cardiologie qui vous sont présentés dans ce numéro.
Cette offre, unique dans sa globalité sur le territoire de santé s’adresse à toute la population. C’est aussi les résidants de
toutes les institutions de prise en charge de personnes âgées qui sont concernés.
Il y a un moment où la réalité est à la fois cruelle et inéluctable. Dans cette circonstance le service public est souvent le seul
qui ne compte ni ses moyens ni ses bénéfices et dont les portes restent ouvertes à tous.
Philippe Paris
Directeur du Groupe Hospitalier du Havre
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Gériatrie
Gériatrie
Pédiatrie
Cardiologie
les « Terrasses de Flaubert » - Août 2013
Ouverture 013 de la résidence
le 15 octobre 2
« les Terrasses de Flaubert »
En août 2011, le GHH a lancé la construction d’une résidence gérontologique pour
permettre le transfert des activités de soins longue durée du site de Calmette sur
le site de Flaubert. Elle ouvrira le 15 octobre 2013 prochain.
Depuis plus d’un an, un comité de pilotage
prépare l’ouverture de cette résidence.
Un important travail d’organisation et
d’anticipation a été nécessaire avec les
différentes directions fonctionnelles de
l’établissement et les partenaires de la
gériatrie.
La majorité des autres résidants est actuellement hébergée
à la résidence Calmette. Quelques uns viennent d’autres
résidences du GHH.
Par la suite, quelques lits de la structure resteront
volontairement vacants afin que certaines personnes
âgées puissent intégrer directement la structure en
provenance des services hospitaliers ou de leur domicile.
Les futurs résidants
Ils seront cent cinquante quatre. Une évaluation médicale
menée par le Dr Danièle Vaschalde a permis de déterminer
quels seront les résidants qui intègreront la nouvelle
résidence. Vingt huit d’entre-eux sont, en ce moment,
hébergés au premier étage de la résidence Pasteur dans
les deux unités protégées* qui accueillent les personnes
âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade
sévère.
Les personnels de la future résidence
L’organisation des différentes fonctions : soins, restauration,
hôtellerie, pharmacie, a été repensée en fonction de la
nouvelle taille des unités.
Après conception et diffusion des fiches de poste, un appel
à candidature a été lancé. Chaque agent de Calmette et du
premier étage de Pasteur a pu, s’il le souhaitait, déposer
une lettre montrant sa motivation à rester travailler dans les
unités de soins longue durée ou en unité protégée. Ceux
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Gériatrie
* Les unités protégées sont des UHR : Unités d’Hébergement Renforcé.
Psychiatrie
Addictologie
Qualité/
Certification
qui ont réalisé cette démarche ont été reçus en entretien
par le cadre de pôle. D’autres agents ont profité de ce futur
déménagement pour demander un changement de poste.
Le jour du déménagement
Les camions et ambulances du GHH seront mobilisés. Il sera
également fait appel aux véhicules des autres hôpitaux
de la Communauté Hospitalière de Territoire, à ceux de la
Croix Rouge et aux ambulanciers privés.
Quatre-vingt-dix à cent personnes doivent pouvoir
voyager couchées.
Le choix du meilleur itinéraire a été défini. Les véhicules
seront encadrés par les forces de l’ordre.
Les familles auront la possibilité d’accompagner leur
proche et de venir installer sa chambre. Elles ont été tenues
informées des différentes modalités de ce déménagement
à travers les Conseils de Vie Sociale des différentes
résidences puis par le biais de réunions spécifiques.
Le jour J, l’ensemble du personnel de la nouvelle résidence
sera présent. Les personnels administratifs du pôle gériatrie
se rendront également disponibles pour aider, renseigner
et répondre aux questions des familles.
La résidence et ses capacités hôtelières
La résidence « Les terrasses de Flaubert » comprendra, sur
4 étages, 154 lits de soins longue durée en chambres
individuelles.
Système
d’information
Imagerie
Un confort de soins optimal
et une prestation hôtelière de qualité :
- Les chambres (toutes individuelles) comprendront un cabinet de toilette
(WC, lavabo, douche) strictement conformes aux dernières normes relatives
à l’accessibilité des personnes handicapées. Elles seront également équipées
de volets roulants électriques, de la télévision, du téléphone, et d’un
aménagement mobilier confortable (placard équipé, petit bureau, étagères).
Deux chambres « accompagnants », permettront d’héberger temporairement
un membre de la famille d’un résidant.
- Des lieux de vie : cafétéria, bibliothèque, salon de coiffure, lieu oecuménique,
lieu dédié aux associations...seront à disposition des résidants ; de même
qu’un patio central et un jardin suspendu paysager, aménagé en espace de
repos ou de promenade, et comprenant un jardin potager. Les espaces de
vie (salles à manger, salles d’activités,…) seront disposés en façade sud
pour privilégier l’éclairage naturel et le confort des résidants. Une pièce
équipée de trois fauteuils de relaxation permettra de développer une activité
«Snoezelen»(stimulation multisensorielle).
Chaque salle à manger possèdera une cuisine équipée, permettant des activités
de cuisine thérapeutique.
Chaque unité bénéficiera d’un lieu (salle à manger, salle d’activité) climatisé.
68 places de stationnement seront disponibles en façade sud.
126 chambres correspondront à des hospitalisations
classiques et 28 chambres seront regroupées au sein de
deux unités protégées : unités d’hospitalisation renforcée
(UHR) pour des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
A partir du début de l’année 2014, un hôpital de jour
de gérontopsychiatrie de 12 places et un plateau de
consultations gériatriques ouvriront au rez-de-chaussée.
Pour ce dernier, il s’agira notamment du transfert de la
consultation « mémoire » et de la consultation d’évaluation
gériatrique, actuellement situées sur la résidence Pasteur.
Près de 155 ETP (agents en Equivalent temps plein) travailleront au sein de
cette nouvelle résidence. D’autres professionnels (pharmacie, logistique...)
apporteront leurs prestations.
Ainsi, différents métiers se côtoieront : médecins, pharmaciens, préparateurs
en pharmacie, cadres de santé, infirmiers diplômés d’état, aides-soignants,
assistants de soins en gérontologie, aides- médico-psychologiques, agents des
services hospitaliers, psychologue, kinésithérapeute, pédicure, ergothérapeute,
psychomotricien, diététicienne, animatrice, assistante sociale, personnels
administratifs et de direction, personnels hôteliers et des fonctions logistiques.
Le personnel travaillant dans les Unités d’Hébergement Renforcé sera volontaire
et amené à alterner avec les autres unités de la résidence.
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Pédiatrie
Cardiologie
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Le séjour en résidence de soins longue durée
La résidence « Les Terrasses de Flaubert » accueillera des personnes seules ou des couples âgés d’au
moins 60 ans. C’est un lieu de vie dont la mission est d’accompagner les personnes âgées dans leur vie
quotidienne et de répondre le mieux possible à leurs besoins.
Le Projet de vie à venir
Il est le même que celui en place sur la résidence Calmette.
L’établissement s’emploiera à maintenir le plus haut niveau
d’autonomie possible pour chacun des résidants. Dans
cet esprit, le personnel les accompagnera dans les gestes
de la vie quotidienne (toilette, habillage, déplacements,
alimentation…). Il favorisera également la vie sociale du
résidant en l’aidant dans ses déplacements à l’extérieur
de l’établissement et fera en sorte de respecter ses choix
à chaque fois que possible. Ainsi, la personne âgée se
verra proposer un accompagnement individualisé et le
plus adapté possible à ses besoins. Son consentement
sera recherché systématiquement lors de l’admission et
tout au long de son séjour (actes médicaux, traitements,
animation…).
Salle de soins « Calmette »
Les relations avec la famille et les proches
La présence, le plus souvent possible, de la famille et
des amis, est une condition fondamentale de la qualité
du séjour de la personne hébergée. L’information et la
communication entre la famille et l’établissement – dans
le respect de la volonté du résidant – est necessaire,
afin d’assurer au mieux leur complémentarité dans
un climat de confiance mutuelle. Des chambres
« accompagnant » pourront être proposées à titre payant
dans la future résidence.
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Gériatrie
Le Conseil de la Vie Sociale
C’est une instance d’expression des résidants et de leurs
familles. Il est consulté sur toutes les questions relatives
à la vie dans les résidences pour personnes âgées. Il est
composé de représentants élus ou désignés pour un an ou
trois ans au plus, des résidants, des familles, des personnels
et de la direction de l’établissement. La résidence « Les
terrasses de Flaubert » aura son propre Conseil de Vie
Sociale.
Les conditions de séjour
La chambre et le cabinet de toilette de la personne âgée
seront meublés par l’établissement. Il sera néanmoins
possible et conseillé de le personnaliser (fauteuil,
commode, table, bibelots, cadres, photos …). Les repas
seront servis en salle de restaurant ou en chambre si l’état
de santé de la personne âgée le justifie. Les menus seront
établis de manière équilibrée par une diététicienne et
validée par la commission des menus. Celle-ci se réunira
pour se prononcer sur les menus à venir, sur la base d’un
plan alimentaire. Cette commission est composée d’un
représentant de chaque service de la résidence, d’une
diététicienne, du responsable de cuisine, du directeur et de
représentants des familles et/ou de résidants. Les régimes
alimentaires médicalement prescrits seront toujours pris
en compte. Des activités de loisirs et d’animation seront
proposées pour divertir ou stimuler les résidants. Des
salles d’activités seront réservées à cet effet.
Le linge de maison (draps, couvertures, serviettes, gants de
toilette, serviettes de table…) sera fourni, lavé et repassé
par l’établissement. Le linge personnel sera entretenu par
la blanchisserie du GHH, mais pourra être pris en charge
par la famille, si elle le souhaite.
Un salon de coiffure et une cafétéria sont prévus à cet effet
au rez-de-chaussée de la résidence pour offrir diverses
prestations : coiffeur, achat de biens de consommation,
pédicure …
Psychiatrie
Addictologie
Qualité/
Certification
Système
d’information
Imagerie
« Les Unités de Soins de Longue Durée (USLD) accueillent
et prennent en charge des personnes présentant une
pathologie organique chronique ou une polypathologie, soit
active au long cours, soit susceptible d’épisodes répétés de
décompensation, et pouvant entraîner ou aggraver une perte
d’autonomie… ».
La future résidence comportera des unités protégées,
U.H.R. (Unités d’Hébergement Renforcé) : L’U.H.R. est un
lieu d’accueil séquentiel pour des personnes souffrant
de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée,
compliquée de symptômes psycho-comportementaux
sévères. Ceux-ci altèrent la sécurité et la qualité de vie de la
personne et des autres résidants. L’évaluation et le bilan des
symptômes auront été réalisés.
Sylvie Devendeville est infirmière au 3ème et 4ème
étage de la résidence Calmette
Elle s’exprime au milieu de ses collègues souriantes :
« notre plus grande appréhension est de ne pas pouvoir
être sures de conserver dans la nouvelle résidence la bonne
ambiance qui règne ici ». « Nous n’avons pas de crainte par
rapport au déménagement lui-même mais par rapport à la
lourdeur de mise en place d’une nouvelle organisation dans
de nouveaux locaux très vastes : on ne se rend pas encore
bien compte ; mais c’est intéressant d’y réfléchir avec les
cadres ». Elle précise que « les choix du personnel de
travailler ou non dans la nouvelle structure ont été
respectés ». « C’est important », dit-elle, « car nous venons
travailler avec plaisir. Il y a beaucoup de chaleur humaine. Les
personnes qui travaillent au sein de l’équipe ont fait le choix
de travailler auprès de personnes âgées ».
Monique Leduff a 75 ans
Elle est hébergée au 4ème étage de Calmette et va
déménager à l’automne au sein « des Terrasses de
Flaubert ». Elle n’a pas d’appréhension particulière quant
à ce déménagement et à sa vie future dans la nouvelle
résidence. Elle a reçu des informations : « ma chambre sera
plus grande » dit-elle, « je pourrai mieux y ranger mes petites
affaires ; j’ai besoin de les garder auprès de moi. Ce sera aussi
plus large pour circuler en fauteuil roulant ». Elle regrette de
ne pas avoir un plan de la future chambre pour se projeter
et imaginer les lieux. Elle craint surtout de ne pas avoir la
même vue splendide sur l’estuaire. Mais, paraît-il, la vue
est dégagée également.
Comme les autres résidants, elle souhaite surtout
conserver la même équipe paramédicale. Celle-ci est le
repère le plus important pour ces personnes âgées. « Ici »,
dit-elle « on est respecté », « on est une personne ».
Résidence « Les terrasses de Flaubert »
55 bis rue Gustave Flaubert
76600 Le Havre
Tél : 02 32 73 47 16
Service de repas en unité
protégée à la résidence Pasteur
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Gériatrie
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Pédiatrie
Cardiologie
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Au cœu
l’Equipe Mobile d’Evaluation gérontologique à Domicile
En avril 2012, sous l’impulsion de l’Agence Régionale de Santé, se créait au Havre, à titre expérimental,
l’Equipe Mobile d’Evaluation gérontologique à Domicile (EMED) pour favoriser le maintien à domicile
des personnes âgées fragiles. Cette équipe est née d’un partenariat entre le CLIC* et le service de Soins
de Suite et de Réadaptation Gériatrique du Groupe Hospitalier du Havre (SSRG).
Le travail de cette équipe permet d’anticiper des situations
de crise et de proposer des réponses en termes de prise
en charge et d’accompagnement dans leur lieu de vie
habituel aux besoins des personnes âgées fragiles, cela
afin de favoriser l’autonomie. Elle met en place des plans
de soins personnalisés à domicile.
L’équipe est constituée d’une infirmière : Aurélie Tschaban,
d’un médecin gériatre le Dr Danièle Vaschalde et des
coordinatrices du CLIC. En un an, l’EMED a accompagné
94 personnes à domicile ; ce qui représente 244 visites. Les
demandes ne cessent d’augmenter.
Aurélie Tschaban, infirmière, témoigne de son quotidien :
« Je travaille en lien avec les coordonnatrices du CLIC. Elles
me transmettent les signalements de personnes âgées en
difficulté. Si le signalement est validé par le Dr Vaschalde, mon
rôle est alors d’apporter une expertise paramédicale. Une
première évaluation est menée avec une des coordinatrices
du CLIC. Les situations sont souvent complexes et les aspects
sociaux sont indissociables des aspects sanitaires. Le compte
rendu d’évaluation, comprenant les préconisations, est
envoyé aux professionnels libéraux qui s’occupent de la
personne âgée et notamment au médecin traitant, s’il y en
a un. Ce dernier est au centre du dispositif d’aide et de soins.
Une collaboration étroite avec lui est nécessaire. »
« Le lien avec la famille (si elle existe) est également très
important à maintenir avec l’EMED ».
Danièle Vaschalde, médecin gériatre, nous en explique
le rôle.
« L’objectif de l’EMED est la préservation de l’autonomie
et de la qualité de vie de la personne âgée à son domicile.
Les préconisations suite à l’évaluation peuvent être
multiples : la mise en place d’une aide à domicile, des séances
d’ergothérapie, une orientation vers le service de soins
de suite et de réadaptation gériatrique ou le court séjour
gériatrique en admission directe. La consultation mémoire et
la consultation d’évaluation gérontologique de la résidence
Pasteur épaulent le dispositif. Toutes les compétences du
réseau gérontologique sont alors nécessaires pour aider au
maintien à domicile et éviter la dépendance. »
Parfois, le maintien à domicile est cependant impossible
car la situation est trop urgente. Souvent, également,
certains dossiers d’aide mettent plusieurs semaines à
aboutir, limitant les possibilités d’actions. Le souhait de
Danièle Vaschalde et d’Aurélie Tschaban est de pouvoir
intervenir plus précocement sur les situations afin de faire
de la prévention et de limiter ces cas d’urgence où il n’est
plus possible de maintenir la personne dans son milieu de
vie.
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Gériatrie
Psychiatrie
Addictologie
Qualité/
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Système
d’information
Imagerie
Aurélie Tschaban assure à 80 % ses fonctions sur l’EMED et 20 % sur la consultation d’évaluation gérontologique. Elle réalise une évaluation
gérontologique standardisée avant le rendez-vous médical. Cela permet aux personnes âgées, ayant bénéficié de l’intervention de l’EMED,
d’avoir le même interlocuteur à leur domicile et en consultation.
Local d’Information
*Le CLIC, Centre
Gérontologique, est
et de Coordination
s’adressant aux
un service de proximité
et à leur famille. Il
personnes retraitées
que les personnes
répond aux difficultés
ontrer à leur domiâgées peuvent renc
solutions individualicile et propose des
x besoins de la persées et adaptées au
service dépend du
sonne retraitée. Ce
Action Sociale de
Centre Communal d’
la Ville du Havre.
Les critères d’intervention de l’EMED sont :
L’âge : à partir de 75 ans.
Des critères somatiques :
- deux hospitalisations non programmées à moins de 3 mois,
- des troubles cognitifs non explorés et non suivis,
- des troubles comportementaux récents,
- des chutes répétées,
- des modifications récentes de pathologies chroniques,
- une grabatisation récente.
Des critères d’autonomie :
- anomalies selon les critères fixés dans ce domaine.
Des critères environnementaux :
- isolement familial ou épuisement,
- absence d’aidant professionnel ou plan d’aide inadapté,
- logement insalubre ou inadapté,
- absence de médecin traitant
Des critères sociaux : difficultés financières, maltraitances ...
ED correspond à
La création de l’EM
tale de médicaliser
une volonté expérimen
t une compétence
le CLIC en apportan
s médical et infirsanitaire par du temp
mier.
IC du Havre
Pour joindre l’EMED : CL
il : [email protected]
Tél. : 02 35 19 67 40 - Ma
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Pédiatrie
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Les consu
présenté une pathologie néonatale
Le service de pédiatrie a ouvert des consultations de pédiatrie générale, tout public, en sortie de maternité (voir encadré). Il existe aussi depuis longtemps une consultation spécifique pour les enfants suivis
en Pédiatrie Néonatale.
Cette consultation peut faire intervenir des infirmières puéricultrices, une kinésithérapeute, une psychologue et comprendre un suivi par les pédiatres du service. Elle a pour vocation de suivre les bébés
ayant eu une pathologie néonatale, des bébés de petit poids à la naissance à terme, ou bien encore
des bébés dont la situation sociale précaire de la famille ne permet pas un suivi en ville.
Le Dr Benoit Delaporte est responsable de cette consultation.
La possibilité d’avoir dans cette même consultation,
avec les pédiatres, des professionnels différents et
complémentaires dans leur approche (puéricultrices,
kinésithérapeute, psychologue) rassure les familles et leur
permet de grouper leurs rendez-vous.
Le Dr Henri Bruel, responsable du service, le dit de
ses collaboratrices « elles exercent dans cette fonction
depuis des années et ont acquis une expertise globale
extraordinaire ».
Outre le suivi classique du bébé : peser, vacciner, conseiller
sur l’alimentation, le sommeil, réaliser les bilans sanguins
nécessaires au suivi métabolique..., elles ont un rôle
d’écoute important pour repérer les difficultés et orienter
les familles. Elles ont également une mission d’alerte en
cas de maltraitance dans le couple ou chez l’enfant.
Elles orientent également vers les consultations
spécialisées du pôle pédiatrie*.
Cette consultation permet de faire sortir plus rapidement
les bébés hospitalisés après la naissance dans leur famille.
Nicole Xuereb, infirmière puéricultrice, depuis 15 ans sur cette
consultation avec le Dr Daniel Maguer.
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Pédiatrie
Nicole Xuereb avec le Dr Jean Pierre Chabrolle, pionnier de cette
consultation.
Nicole Xuereb est infirmière puéricultrice au sein de cette
consultation. Elle reçoit les parents avec leur bébé, adressés par
les médecins de néonatalogie ou de maternité.
« La consultation est un lieu très rassurant, orienté vers le
psychosocial » dit-elle.
« Je reçois souvent des familles monoparentales, des
mamans dans la précarité, des mères adolescentes... Au
delà des vaccins, prises de sang et de l’accompagnement
sur l’allaitement, le sommeil de l’enfant,... je les écoute, je les
conseille, je les oriente, je pose un cadre parfois ». Je travaille
avec eux sur la relation mère-enfant et je fais le lien direct si
nécessaire avec la psychologue, l’assistante sociale du service
et l’infirmière de liaison des PMI. Je travaille également avec
des associations d’aide (échanges de vêtements....), l’équipe
de liaison et de soins en addictologie. »
« Le parcours de ces femmes est souvent compliqué et cela se
ressent sur le développement du bébé. Il est au centre de cette
consultation. Il doit pouvoir grandir normalement. Je suis là
pour les guider, les accompagner dans leur parentalité ».
« Il y a très peu de consultations de ce type en France.
Le Dr Jean Pierre Chabrolle qui créa cette consultation il y a
20 ans fût un pionnier ».
Psychiatrie
Addictologie
Qualité/
Certification
Système
d’information
Imagerie
Le suivi pédiatrique des
bébés en sortie de maternité
Laure Lemaître en consultation.
Laure Lemaître est kinésithérapeute. Elle travaille 20% de son
temps au Centre d’Action Médico Sociale Précoce et 80 % sur cette
consultation. Elle travaille ainsi sur toute la filière de prise en
charge des enfants ayant un handicap entre zéro et six ans.
« Je réalise notamment des bilans moteur pour des enfants
hospitalisés, nés très petits. S’il y a des signes d’inquiétude,
je les vois après leur sortie d’hospitalisation. Je travaille en
collaboration avec mes collègues infirmières et psychologue
avec lesquelles je fais souvent des séances conjointes. Je
suis également des bébés présentant différentes difficultés
après la naissance : une désorganisation motrice, une hypo
ou hypertonie, une trisomie, un syndrome d’alcoolisation
fœtale.... ; parfois ce peut être juste accompagner des parents
pour les rassurer sur les capacités de leur enfant. Les enfants
que je reçois sont toujours suivis par un pédiatre. Le nombre
des séances est variable : parfois les enfants viennent pour
quelques séances puis, si la prise en charge doit se poursuivre,
ils sont généralement orientés en ville et je fais en sorte
que la transition se passe bien. Pour les enfants devant
intégrer le CAMSP, je les accompagne au moins jusqu’à leur
intégration. »
Consultations à orientation pédiatrie
néonatale 1er étage
Pavillon Femme Mère Enfant
02 32 73 41 30
Suivi : toxoplasmose, trisomie 21, addictions,
enfant mère séropositive VIH, maladies
héréditaires du métabolisme et maladies
orphelines, enfants à risque (Syndrome
d’Alcoolisation Fœtale : SAF), suivi des enfants
prématurés ou de petits poids à la naissance à
terme, suivi handicaps.
Le pôle de pédiatrie ouvre des plages tout public de
consultations de pédiatrie générale pour le suivi des
bébés en sortie de maternité : vaccinations, problème
d’alimentation, d’allaitement maternel ou de sommeil,
suivi de croissance...
Ces consultations concernent les bébés qui n’ont pas de
pathologie néonatale.
Pour tout renseignement ou prise de rendez-vous,
contactez le secrétariat des pédiatres du
Groupe Hospitalier du Havre (PFME) au :
02 32 73 41 00
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Pédiatrie
Cardiologie
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Nouv
d’explorations cardiologiques
La cardiologie est une spécialité qui utilise des techniques de plus en plus pointues. Au sein de l’équipe
de cardiologie du GHH nous avons à cœur de faire profiter nos patients de l’éventail de ces différentes
procédures. Elles concernent aussi bien les activités diagnostiques d’imagerie et de thérapeutique que
le traitement de troubles du rythme cardiaque. Voici quelques exemples de ces techniques utilisées
couramment désormais.
Manipulation de l’élément moteur du Rotablator
Le FFR
La coronarographie est l’opacification sélective des
coronaires par l’injection in situ de produit de contraste
iodé. Cependant observer un rétrécissement coronaire
ne suffit pas toujours à poser une indication de
revascularisation - le plus souvent par un stent - et l’examen
doit parfois être complété par d’autres examens. Dans les
cas douteux, nous pouvons utiliser la FFR (Fractional Flow
Reserve) qui consiste à mesurer la différence de pression
de part et d’autre d’une sténose coronaire, au repos, et
après injection d’un agent pharmacologique. La différence
de pression, si elle est significative, permet à elle seule de
poser l’indication de mise en place d’un stent et de vérifier
son bon déploiement. La procédure est simple et ne
rallonge pas l’examen de façon importante. Cela permet
de réaliser l’examen et la thérapeutique en un seul temps
et d’éviter deux ponctions pour le patient.
12
Cardiologie
Le Rotablator
Les progrès ont également été significatifs en angioplastie
coronaire avec l’utilisation du Rotablator depuis la fin de
l’année 2012. En effet les sujets âgés ont fréquemment des
artères chargées en calcium et extrêmement rigides. Cette
calcification existe parfois à un tel point que l’angioplastie
conventionnelle est impossible. Les ballons ne peuvent
dilater ce type de rétrécissement. Le Rotablator existe
depuis de nombreuses années, bien avant le stent, mais
était resté confidentiel. Il s’agit d’une fraise recouverte
de fragment de diamants qui tourne à haute vitesse. Elle
permet de dilater la sténose pour pouvoir la fragiliser puis
la dilater avec un ballon et enfin de positionner un stent.
Cette méthode peut être utilisée en première intention
devant l’aspect des lésions, mais aussi en sauvetage en cas
d’échec de la dilatation conventionnelle. Cela donne des
possibilités thérapeutiques plus étendues chez certains
patients en améliorant la sécurité des procédures.
Console de commande de la vitesse de rotation du Rotablator
Psychiatrie
Addictologie
Qualité/
Certification
Système
d’information
Imagerie
Le Coro-scanner
Cette technique permet, grâce à de multiples coupes
jointives du cœur, de reconstituer l’anatomie des artères
du cœur (coronaires) et de dépister des rétrécissements
possiblement responsables de douleurs thoraciques. Le
patient est placé dans un scanner classique mais équipé
de logiciels spécifiques. Il y a une injection d’iode par une
veine du bras et une exposition aux rayons X. L’examen dure
quinze minutes et est réalisé en ambulatoire. Il est réservé
aux patients à faible risque coronarien ; sinon il faut réaliser,
lors d’une courte hospitalisation, une coronarographie
classique avec piqure de l’artère radiale.
Valvuloplastie par voie percutanée
La valvuloplastie aortique par voie percutanée
Du point de vue thérapeutique, nous avons été confrontés
de plus en plus à des patients atteints d’une pathologie
valvulaire : le rétrécissement aortique. Dans le cas idéal,
le diagnostic est réalisé précocement et la chirurgie peut
être programmée dans de bonnes conditions avant que
ne surviennent des complications liées à l’évolution de la
maladie. Dans ce type de cas, les médicaments sont peu ou
pas efficaces pour permettre le transfert dans un service
de chirurgie cardiaque. Aussi, avons nous été amenés à
pratiquer des valvuloplasties aortiques percutanées en
urgence. En passant par l’artère fémorale, un ballon est
positionné à travers la valve aortique et gonflé ; ce qui
permet de lever l’obstacle en l’écrasant. Pour le patient, le
soulagement est immédiat bien qu’il ne s’agisse que d’un
geste palliatif. Cela lui permet d’attendre dans de bonnes
conditions un traitement définitif chirurgical ou une pose
d’une prothèse par voie percutanée à Rouen (TAVI).
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La FFR, le Rotablat
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de celui de CHU.
Images du Coro-scanner
L’IRM cardiaque
Cette technique permet de visualiser le muscle cardiaque
(myocarde) de manière inégalée, grâce à des coupes
jointives. On peut ainsi diagnostiquer des infarctus, des
myocardites ou d’autres maladies du myocarde. On peut
évaluer la fonction cardiaque de manière extrêmement
précise. Il n’y a pas d’exposition aux rayons X. Le patient
est placé dans une IRM classique mais équipée de logiciels
spécifiques. L’examen est interprété par un cardiologue du
GHH.
Ces techniques ont pu être développées grâce au soutien
actif de la direction et de la pharmacie du GHH.
Dr Philippe Bonnet
Cardiologue
Responsable du service de cardiologie
Dr Emmanuel Lecluse
Cardiologue
Cardiologie
13
Psychiatrie
Gériatrie
Pédiatrie
Cardiologie
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Rattachement
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Fécamp et infanto
au Groupe Hospitalier du Havre
La Haute-Normandie compte quatre territoires de santé : Rouen, Evreux, Dieppe et Le Havre. Chaque
territoire assure les missions de service public de la psychiatrie. Il doit répondre aux besoins de proximité et de prise en charge des patients. Il a vocation à développer des coopérations entre établissements de santé. Un arrêté de l’Agence Régionale de Santé du 28 juin 2012 a fixé les nouvelles zones
d’intervention des établissements de santé du territoire Haut-Normand.
Ce rattachement sectoriel a été juridiquement acté au
1er juillet 2012 mais le transfert de gestion opérationnelle
des moyens humains, matériels et logistiques est effectif
depuis le 1er janvier 2013.
Ce nouveau découpage est une réponse adaptée à
l’évolution de la demande de soins.
Il doit améliorer la qualité de la prise en charge et rendre
plus lisible le parcours de soins du patient. C’est un enjeu
essentiel pour la région en termes de prise en charge
sanitaire.
La couverture médicale du secteur de psychiatrie adulte
de Fécamp (76 G10) et du secteur de psychiatrie infantojuvénile de Lillebonne – Bolbec – Fécamp (76 I07) a
ainsi sensiblement étendu le champ d’action du pôle
psychiatrie du GHH.
Les médecins
En ce qui concerne la psychiatrie infanto-juvénile : la
région se trouve confrontée à un déficit préoccupant
de psychiatres ; la discipline la plus touchée étant
la psychiatrie infanto juvénile. De fait, l’absence de
psychiatres affectés directement sur le secteur 76 I07 a
amené le pôle à redéfinir les périmètres des secteurs en
répartissant le secteur 76 I07 entre 2 secteurs existants :
76 I05 et 76 I06.
Secteur 76I05
Responsable médical
Dr Florence SARAZIN
76 I05 « Odyssée »
Secteurs
76 I07, partie Fécamp
Dr Carine HESS, le mercredi
Permanence médicale sur le territoire
Dr Fetisoalaza RAHERIMANDIMBY
Secteur 76I06
Responsable médical
Dr Véronique DESCHEVAUX
76 I06 « Charcot »
Secteurs
76 I07 Lillebonne, Bolbec
Dr Carole LEBRUN, le jeudi à Lillebonne
Permanence médicale sur le territoire
Dr Valérie SALESSY, le jeudi à Bolbec
En ce qui concerne la psychiatrie générale : le secteur
de psychiatrie générale 76G10 restera un secteur à part
entière. Le Dr Corinne Quesnel a été nommée chef de
service et exerce sur le territoire de Fécamp.
CMP enfants Futura de Lillebonne
14
Psychiatrie
Les personnels non médicaux
Pour la psychiatrie infanto-juvénile : tous les agents issus
du Centre Hospitalier Intercommunal de Lillebonne
(37 ETP*) ont été rattachés au 1er janvier 2013 au GHH.
Pour la psychiatrie générale : les agents issus du
Centre Hospitalier de Fécamp (20 ETP) se rallieront
progressivement aux règles du GHH, à leur demande
ou au plus tard au 1er janvier 2017. Les instances
représentatives du personnel resteront donc attachées au
Centre Hospitalier Intercommunal de Fécamp.
*ETP : Equivalent Temps Plein
*CMP : Centre Médico Psychologique
*CATTP : Centre d’Activités Thérapeutiques à Temps Partiel
Psychiatrie
Addictologie
Qualité/
Certification
Système
d’information
Imagerie
Nouvel hôpital de jour enfants de Bolbec
Les financements
Pour couvrir les dépenses liées aux activités ainsi rattachées
au pôle psychiatrie du GHH, la dotation annuelle financière
(DAF) versée historiquement aux établissements de
Fécamp et de Lillebonne est dorénavant attribuée au GHH
(environ 4 M€ par an).
Par ailleurs, une compensation financière a été accordée
par l’Agence Régionale de Santé au GHH correspondant au
personnel recruté pour prendre en charge l’équivalent de
9 lits d’hospitalisation qui l’étaient précédemment par le
CHI de Fécamp.
Les équipements immobiliers
Pour la psychiatrie infanto juvénile : depuis quelques
semaines, les hôpitaux de jour de Lillebonne et Bolbec
ont été regroupés dans une seule et nouvelle structure à
Bolbec.
Toutes les structures sur Fécamp ont été conservées. Des
recherches sont cependant en cours pour trouver des
locaux plus accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Coordonnées structures de psychiatrie infanto-juvénile sur Fécamp, Lillebonne
et Bolbec.
Centre Médico
Psychologique
(CMP)
02 35 28 36 86
Hôpital de Jour
02 35 28 36 86
CMP Immeuble
Futura
02 35 38 01 81
Hôpital de Jour
02 35 38 74 71
59 rue J Ferry
76400 FECAMP
4 rue St Etienne
76400 FECAMP
Rue Desgenetais
76170 LILLEBONNE
13 rue Louise Michel
76210 BOLBEC
Coordonnées Structures de psychiatrie générale sur Fécamp
Psychiatrie de
liaison
Hôpital de Jour
CMP*- CATTP*
2 Appartements
protégés
02 35 29 55 00
02 35 28 64 40
CHI Pays des Hautes Falaises
100 avenue du Président François Mitterrand
53 rue Jean Louis Leclerc
79 Rue Jules Ferry
02 35 29 13 92
151 rue Anita Conti Résidence Terre Neuve
02 35 10 90 00
Désormais, ...
Le pôle psychiatrie est piloté par un trio de pôle
(Un directeur adjoint, un médecin chef de pôle, un cadre
supérieur de santé cadre de pôle), comprenant près de
40 ETP de médecins et médecins psychiatres et environ
700 ETP non médicaux. De par sa taille, il est le premier
pôle du GHH. Il comprend aujourd’hui :
• Deux services de psychiatrie générale (service Ouest et
service Est) situés au Havre et composés chacun de deux
secteurs.
• Un secteur de psychiatrie générale à Fécamp.
• Deux secteurs de psychiatrie infanto-juvénile.
Dans chacun des secteurs, des structures d’hospitalisation
complète et extra-hospitalières répondent au mieux aux
besoins de la population en offrant des prises en charge
adaptées.
Stéphane Blatter
Directeur du pôle Psychiatrie
Hôpital de jour adultes de Fécamp
Psychiatrie
15
Addictologie
Gériatrie
Pédiatrie
LSAde Liaison et de Soins en
EÉquipe
Addictologie
Initialement les Equipes Mobiles de Liaison et de Soins en Addictologie ont été mises en place à l’issue du constat suivant : « 20 à 25% des
admissions aux urgences sont liées à des problèmes d’alcool ».
L’ELSA du Groupe Hospitalier du Havre existe depuis l’année 2000 et est
rattachée au pôle « psychiatrie ».
Cardiologie
L’ELSA
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L’ELSA est une équipe pluridisciplinaire
Médecin, psychologue, assistante sociale, infirmière
et éducatrice spécialisée apportent chacun un regard
spécifique du fait de sa formation, sur une mission
commune. Chaque membre de l’équipe contribue à
l’évaluation médico-psycho-sociale du patient et à son
orientation.
Les patients repérés en problème avec les produits
psychotropes sont rencontrés. Leur situation est
évaluée. Une orientation est éventuellement proposée
au décours du passage aux urgences ou pendant
l’hospitalisation dans les différents services.
Sont rencontrées les personnes en difficulté avec l’alcool,
le tabac, le cannabis, l’héroïne, la cocaïne, et celles
sous traitement de substitution aux opiacés. En 2012,
1100 consultations ont été menées.
Les interventions sont réalisées sur l’ensemble des sites
du GHH auprès de personnes hospitalisées pour des
pathologies en lien ou non avec les produits psychotropes,
à la demande des médecins du service et avec l’accord du
patient. Les demandes émanant des urgences et de la
maternité sont traitées en priorité.
Transmissions de l’équipe de l’ELSA avec l’équipe du service des
Urgences adultes.
16
Addictologie
Le Dr Véronique Landel au chevet d’un patient.
Le rôle de l’ELSA au quotidien.
Elle s’informe systématiquement auprès de l’équipe des
urgences, le matin et l’après-midi, afin de rencontrer toute
personne présentant une problématique avec un produit,
qu’il s’agisse d’abus ou de dépendance. Des entretiens
sont également menés dans les services. Un suivi de courte
durée peut être assuré pendant l’hospitalisation pour
permettre l’élaboration du projet de soin de la personne.
L’entretien permet de faire le point sur l’usage actuel et
l’évaluation de la dépendance. Il peut s’agir d’un entretien
type «RPIB» (Repérage Précoce Intervention Brève)et/ou
d’un «entretien motivationnel».
L’évaluation prend en compte la demande du patient.
Elle étudie la pertinence d’une hospitalisation en service
d’addictologie, oriente vers les CSAPA* Havrais ou hors du
Havre, le médecin traitant, ainsi que vers les associations
néphalistes, en fonction des besoins ou de la particularité
*CSAPA : Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie
Psychiatrie
Addictologie
Qualité/
Certification
Système
d’information
Imagerie
de la situation. Une transmission est
donc faite à l’équipe du service qui reste
responsable du patient. L’ELSA n’a pas
de mission d’accompagnement à long
terme. Son intervention reste ponctuelle.
Le développement de collaborations
C’est l’objectif avec les différents acteurs
intra et extra hospitaliers afin de concourir
à une meilleure prise en charge de ces
patients (fiches conseils et protocoles).
L’ELSA a également pour mission de
sensibiliser et de soutenir les équipes de
soins face aux problèmes d’addiction.
Par ailleurs, un travail de lien Ville - Hôpital
est constant avec des rencontres et des
informations transmises aux partenaires
après accord des patients.
Autre mission : assurer des formations
intra hospitalières
Elles sont dispensées auprès des internes,
des services demandeurs et actuellement
auprès du service de maternité. Ce sont
des formations avec apports théoriques
et échanges.
Une nouvelle mission addiction/
périnatalité
A la demande de l’Agence Régionale de
Santé, depuis fin 2012, un développement
de l’activité de l’ELSA en lien avec la
périnatalité est en cours : certains
professionnels de l’équipe sont plus
spécifiquement dédiés aux demandes
émanant des services de maternité et de
pédiatrie.
L’équipe de l’ELSA
Dosage du monoxyde de carbone dans l’air expiré.
La consultation d’aide à l’arrêt du tabac
au GHH cherche à se faire connaître
Elle est située à l’hôpital Jacques Monod - zone de consultations
nord. Une équipe pluridisciplinaire reçoit sur rendez-vous en
consultation individuelle.
La première consultation dure environ une heure et s’appuie sur un
questionnaire type retraçant les données médicales de la personne, ses
habitudes alimentaires, son histoire en tant que fumeur, ses éventuelles
premières tentatives d’arrêt et ses craintes par rapport à celui-ci.
Les aspects sociaux et psychologiques sont complétés par un test de
dépendance tabagique et un bilan sur la consommation quotidienne.
Un examen physique : poids, taille, dosage C0 et tension, est également
réalisé.
Une explication des méfaits du tabac est exposée au patient.
Un rendez-vous est fixé à nouveau deux semaines plus tard afin de faire
le point sur la bonne adaptation et la bonne tolérance du traitement
à base de substituts nicotiniques. Puis un rendez-vous est fixé tous les
mois le temps nécessaire au sevrage. Un suivi diététique peut avoir lieu
également à la demande de la personne si elle a peur de prendre du
poids.
En 2012, 400 consultations ont été réalisées : 160 premiers rendez-vous
et 240 suivis.
L’équipe fait de la prévention en entreprise à la demande et propose
également d’intervenir dans les services du GHH lorsqu’une personne
hospitalisée a besoin de substituts nicotiniques, ainsi que pour conseiller
l’équipe du service.
Pour tout renseignement : appelez le 02 32 73 32 05
L’équipe d’aide à l’arrêt du tabac
Les médecins tabacologues :
Le Dr Agnès Demare : consultations le lundi matin
Le Dr Christian Guyonnaud : consultations le mardi matin
Le Dr Sylvie Acher : consultations le jeudi matin
Sylviane Loisel, infirmière : consultations le mardi matin et le jeudi matin
Véronique Bertrand, diététicienne : consultations à la demande et sur
rendez-vous.
Addictologie
17
Qualité/
Certification
Gériatrie
Pédiatrie
Cardiologie
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Certifi
et du Patrimoine et la Stérilisation
Dans le cadre de sa politique qualité et gestion
des risques, le GHH favorise et développe les démarches de certification ISO 9001 dans les services dont l’activité technique permet l’application de la norme.
Programmation d’un cycle de stérilisation
par un agent de stérilisation
Vanessa Lehmann- Pharmacienne
« Le service de Stérilisation Centrale a entrepris une démarche
qualité depuis de nombreuses années et s’est réellement engagé
dans une démarche de certification ISO 9001 depuis 2010.
Il est désormais certifié pour l’activité de stérilisation des dispositifs
médicaux réutilisables, depuis l’étape de réception jusqu’à la mise à
disposition au service client du produit à l’état stérile ».
En effet, la Stérilisation Centrale est prestataire de service auprès
des unités de soins, des blocs opératoires du GHH et du CH de
Pont-Audemer (prestation externe). Elle a donc une obligation
de résultats et se doit de mettre en place l’organisation ainsi que
les moyens nécessaires pour répondre à leurs besoins, c’est-àdire leur fournir un produit dit « stérile » (dénué de tout germe
pathogène) suivant les normes et règlements en vigueur.
Le bureau d’études de la DTP
La Direction des Travaux et du Patrimoine (DTP) et la Stérilisation
se sont engagées depuis 2010 dans des démarches de
certification répondant à la norme AFNOR ISO 9001. Ils sont
accompagnés et soutenus par la Direction Qualité qui assure
une coordination des thématiques transversales communes,
l’organisation des audits et un soutien méthodologique si
nécessaire. En mars dernier, ces deux services ont donc été
certifiés ISO 9001 par le bureau Véritas.
Stéphane Turle – Responsable Qualité et Sécurité à la
Direction des Travaux et du Patrimoine – commente :
« Dans le cadre de sa démarche d’amélioration continue de la
qualité, la Direction des Travaux et du Patrimoine a obtenu la
Certification ISO 9001 pour son activité de ‘Conduite des études et
constitution du marché public des projets immobiliers hospitaliers
nécessitant un autorisation administrative’.
Initiée en octobre 2011 et mobilisant les cadres, cette démarche
validée par l’audit de certification le 5 Mars 2013, permet de garantir
l’organisation des études menées par la DTP dans des objectifs de
tenue des délais et de fiabilité des estimations financières à chaque
phase de déroulement des projets.
Fort de cette reconnaissance, et soutenue par l’engagement de la
Direction du GHH, la DTP poursuit le même but à atteindre pour
ses principales activités cœurs de métier, notamment pour les
processus ‘Maintenance et contrôles réglementaires du patrimoine
hospitalier’ et ‘Gestion et suivi des Commissions de Sécurité
Incendie’, à échéance du second trimestre 2014 ».
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Qualité / Certificat
L’intérêt de la certification est d’apporter une garantie de qualité
dans la prestation de service et de s’engager dans une politique
d’amélioration continue du niveau de qualité acquis. Par ailleurs,
la certification permet une homogénéisation des pratiques et
reconnaît le professionnalisme des agents par la maîtrise de
chaque étape du processus.
La certification par un organisme externe est
l’aboutissement d’un travail et d’une mobilisation de
l’équipe de ces services durant plusieurs années (environ
2 ans). Elle :
- mobilise l’équipe autour d’un projet commun,
-
atteste de l’engagement en matière de qualité et
permet de mesurer les progrès dans l’amélioration
continue des performances de ces services,
- oblige à une remise en question permanente et à être
réactif (traitement des dysfonctionnements, suivi des
indicateurs),
- valorise le métier des professionnels.
Dans un contexte où les attentes et les exigences des
usagers sont très fortes sur la qualité et la sécurité des
soins, ces démarches sont essentielles dans la politique
de soins du GHH.
Trois secteurs du GHH sont déjà certifiés ISO 9001 : la
Direction des Ressources du Plateau Médico Technique
(depuis 2001), la Coordination des prélèvements
d’organes (depuis 2007) et le Bloc Opératoire (depuis
2007), seul Bloc certifié ISO en France.
Système
d’information
Psychiatrie
Qualité/
Certification
Addictologie
Système
d’information
Imagerie
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uveau Dossier Pa
Lancement : le no
dans le sillage de l’hôpital
Une ouverture vers les professionnels en ville et vers
des hôpitaux voisins
Sillage, c’est le nouveau Dossier Patient Informatisé du GHH. L’opération « big bang » de migration vers
le nouveau système a lieu en septembre 2013. Cela entraîne l’arrêt complet de Appli SIH, l’ancien dossier patient - qui reste seulement consultable.
Personnels en formation sur sillage
Ses qualités :
Des informations transmises en temps réel pour toutes
les applications
Lors du basculement vers Sillage, toutes les interfaces
fonctionneront en temps réel (laboratoires, pharmacie,
restauration, dossiers de spécialités : urgences, dialyse,
imagerie ...) en lien avec le nouveau dossier patient. Ces
interactions automatiques sont très complexes et font
l’objet de nombreuses phases de tests par la Direction des
Systèmes d’Information.
Un objectif « zéro papier » à court terme
De cette rentrée 2013 à fin 2014, le personnel sera formé
aux nouvelles fonctionnalités disponibles : circuit du
médicament, plan de soins, dossiers de soins, fiches de
soins, transmissions ciblées… C’est à cette occasion que
des moyens informatiques mobiles feront leur apparition
dans les services. L’objectif : atteindre le zéro papier.
Un système ouvert et partagé
Le nouveau Dossier Patient Informatisé permettra au GHH
d’échanger des informations en interne comme avec les
professionnels de ville en toute confidentialité: gestion de
rendez-vous, comptes-rendus informatisés….
Par ailleurs, dans le cadre de la Communauté Hospitalière
de Territoire de l’Estuaire, l’une des priorités a été de
mutualiser le système d’information.
Le GHH et les hôpitaux de Fécamp et Pont-Audemer se
sont associés pour élaborer un cahier des charges commun
et se doter des mêmes solutions logicielles. L’avantage de
posséder ainsi des applications communes permet une
réelle harmonisation de l’information détenue dans les
dossiers patients et facilite les échanges et la coordination
médicale.
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Système d’informa
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Le service
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Horaires d
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8 h 30 à 17
vendredi
du lundi au
33 40
02 32 73
Téléphone :
RM :
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Horaire
ndredi
u lundi au ve
d
h
0
2
à
8h
Sa mise en fonctionnement a eu lieu en janvier 2013
après des travaux importants de restructuration
du service de radiologie
de l’hôpital Jacques Monod.
Cette nouvelle IRM, de marque Siemens,
d’1,5 Tesla, permet de réaliser
tout type d’examen.
Ell permet de réduire les temps de prise en charge
et un tunnel plus court et plus large améliore le
confort de la personne.
Ouverte aux patients hospitalisés et externes, cette nouvelle
installation a permis de diminuer de manière conséquente les délais de rendez-vous.
[81136] Imp GABEL 02 32 74 60 60
Développement de l’activité d’IRM
Installation d’une deuxième machine au GHH
Téléchargement