18 minutes pour convaincre
Debout sur scène, un micro baladeur à la place du traditionnel pupitre,
et 18 minutes pour vous convaincre ... tel est le défi que tenteront de
relever les conférenciers lors de ces séances au format inédit
Sauver le parodonte
Séance C50 Un débat – Parodontologie – 9h-10h30
Objectifs
• Faire le point sur la régénération parodontale sous
toutes ses formes
• Connaître les intérêts et les évolutions considérables
des chirurgies non invasives et l'intérêt des nouveaux
biomatériaux
• Adapter et transformer l’environnement parodontal
pour optimiser son pronostic
Responsable scientifique : Yves Estrabaud (Angers)
Et si le secret de la réparation parodontale n’était pas
chirurgical ?
Corinne Lallam (Boulogne-Billancourt)
Régénérer le parodonte pour sauver les dents
David Nisand (Paris)
Et si la gencive était un des secrets de la régénération?
Caroline Fouque (UFR de Marseille)
Un format de présentation innovant au Congrès de l’ADF va
permettre de percer les secrets en 2016 d’une réparation
optimale des tissus parodontaux détruits par la maladie
parodontale.
Trois conférenciers vont, grâce à un nouveau format très
pédagogique mais néanmoins scientifique, donner les clefs
essentielles pour sauver le parodonte.
Ainsi, l’évolution considérable des techniques non
chirurgicales, l’avènement des chirurgies mini invasives,
l’utilisation de biomatériaux toujours plus performants et la
maitrise de la gencive seront présentées de façon concise et
surtout clinique.
Avec ces présentations qui vont à l’essentiel, l’ambition est de
partager ce qui est important pour bien soigner nos patients,
traiter leurs maladies et reconstruire le parodonte altéré.
18 minutes pour chaque conférencier afin de vous
transmettre leurs connaissances, mais surtout 18 minutes
pour vous permettre de mettre en place des protocoles
concrets et applicables. Sauront-ils vous convaincre? À vous
de voir!
Le succès en odontologie
Séance C60 Une question – Pluridisciplinaire – 11h/12h
Responsable scientifique : Martine Bonnaure Mallet
(Université de Rennes 1)
De l’impossibilité de se défaire de soi – 18 minutes pour
redevenir humain
Vianney Descroix (Université Paris Diderot)
Objectifs
• Connaître les découvertes des neurosciences
expliquant l’intersubjectivité
• Apprendre la constitution de toute matrice
relationnelle
• Savoir devenir qui nous sommes
Les philosophes de tout temps avaient l’intuition géniale que
l’Homme ne pouvait être autre chose qu’un animal social.
Aujourd’hui tous les spécialistes, sociologues, psychologues
cliniciens, psychologues sociaux, psychiatres, chercheurs en
neurosciences, tous confirment, par des travaux de plus en
plus précis, que l’intersubjectivité est une condition
d’humanité. Nous sommes philogénétiquement des êtres
relationnels. Nous voulons montrer dans cette séance que les
principales découvertes récentes sur la mémoire implicite, le
rôle des émotions, les neurones miroirs, l’esprit relationnel
sont autant d’éléments qui nous permettent de comprendre
ce qui se joue dans le huis clos singulier de la relation
thérapeutique. Il nous semble dès lors bien difficile dans la
relation à l’autre d’être autrement que soi-même.
Un traitement, ça marche … ou ça marche pas
Stéphane Simon (Université Paris Diderot)
Aborder le sujet du succès en odontologie peut paraître inutile
car convenu. Quelle réflexion innovante peut-on avoir sur
cette notion qui finalement ne devrait pas laisser la place à la
discussion ? Considérer le succès d’un traitement qu’il soit
endodontique, prothétique, parodontal ou implantaire, ne
devrait pas être sujet à controverse. Un traitement, « ça
marche… ou ça marche pas ».
De récents débats tels que retraiter ou implanter ont permis
de reconsidérer la notion de « réussite » au-delà d’un simple
problème technique. Alors que l’oncologie ne parle pas de
réussite de traitement, mais de rémission d’une maladie, que
le chirurgien orthopédique s’enthousiasme d’un genou qui se
plie à 30° après une intervention chez un patient impotent,
comment le chirurgien-dentiste, professionnel médical
spécifique, peut-il considérer qu’il est à la hauteur du service
attendu ? Le patient estime souvent que l’absence de douleur
et la fonctionnalité de la dent suffisent à considérer une prise
en charge comme un succès. Le clinicien, le biologiste, ou
encore l’organisme payeur, utilisent, chacun à leur niveau
d’implication, des critères de jugement différents.