Vaincre les rhumatismes par des méthodes naturelles
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quantité n’est pas exempte d’inconvénients. Elle entraîne, dans une
majorité de cas, au niveau digestif, des hémorragies microscopiques.
Mais le plus souvent, il est bien difficile de prévoir à l’avance les effets
d’une médication dangereuse à long terme.
Ainsi, pendant plus de trente ans on traite les femmes à la méno-
pause avec des hormones de synthèse et on finit par s’apercevoir que
ce traitement proposé comme anodin, dans certains cas est promo-
teur du cancer.
Revenons à notre aspirine. Les thérapeutes ont pris conscience de
ses inconvénients alors ils ont demandé à l’industrie pharmaceutique
de leur trouver une autre aspirine, toute aussi puissante et même
plus que la première, et là, sans effets secondaires. Les chimistes ont
trouvé le nouveau traitement miracle, celui qui allait complètement
révolutionner l’approche des maladies inflammatoires et rhumatis-
males. Et puis, enfin un traitement qui allait rapporter beaucoup
d’argent : le Vioxx était celui-là…
Le plus gros scandale dans le domaine médical de ces dernières
années est celui du Vioxx, anti-inflammatoire lancé à la fin des
années 1990 et présenté comme révolutionnaire dans le traitement
des rhumatismes.
Or le 30 septembre 2004 le laboratoire Merck annonçait le retrait
mondial de l’un de ses produits phare, l’anti-inflammatoire Vioxx, à
la suite d’un nombre élevé de décès survenus par crise cardiaque et
accidents vasculaires cérébraux.
Le Vioxx avait pourtant démarré en fanfare sur le marché améri-
cain, en 1999. Présenté alors comme la toute nouvelle génération
d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), il est prescrit aux
patients souffrant d’arthrose.
Pour le Groupe Merck, l’enjeu est de taille : il compte sur son
nouveau médicament pour asseoir sa place de n° 4 mondial de la