Journée scientifique Société Française d’Endodontie
Vendredi 11 décembre 2015
Maîtriser la douleur en endodontie
08h30 - 09h00: Accueil
09h00 - 09h45: Alain WODA Introduction à la douleur
09h45 - 10h30: Yves BOUCHER Diagnostic différentiel des douleurs endodontiques et non odontogènes
10h30 - 11h00: Pause
11h00 - 11h30: Quadiri TIMOUR La prémédication
11h30 - 12h00: Guillaume COUDERC L’anesthésie
12h00 - 12h30: Table ronde
12h30 - 14h00: Déjeuner
14h00 - 14h45: François BRONNEC Douleurs post-opératoires en endodontie
14h45 - 15h30: Claude PARODI Apports de l’Hypnose
15h30 - 16h00: Pause
16h00 - 16h45: Martine HENNEQUIN Apports du MEOPA
16h45 - 17h15: Table ronde
Société Française d’Endodontie
www.sf-endo.com
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Hôtel Radisson BLU BOULOGNE 33 avenue Edouard Vaillant 92100 Boulogne Billancourt
Renseignements et inscription : SFE 49 av. de Villiers 75017 - Tel: 01 44 40 28 04 - www.endodontie.fr
Alain WODA:
Clermont Université, Université d’Auvergne
Objectifs :
Comprendre les différents types et les mécanismes de douleur
(excès nociception, inflammatoire, neuropathique, et douleur chronique)
A C
Immersion 52 °
Contrôles
Inhibiteurs Diffus
induits par la
Nociception
Quelques notions utiles aux cliniciens sur les mécanismes de la douleur orofaciale.
Les sensations douloureuses peuvent être dissociées en quatre groupes : nociceptives, inflammatoires, neuropathiques et dysfonctionelles. La connaissance de
quelques caractéristiques propres à chacun de ces groupes de douleurs est utile pour le diagnostic et pour la prise en charge des patients. Les douleurs
nociceptives résultent d’une stimulation des récepteurs de la douleur ou nocicepteurs, le plus souvent par un agent physique. On parle d’excès de nociception.
La stimulation de la muqueuse ou de la dentine par le dentiste en est un exemple. Dans les douleurs inflammatoires, la douleur joue aussi un rôle protecteur
mais les nocicepteurs sont activés à travers la libération de neuromédiateurs dont les modalité d’actions se modifient avec le temps. Les symptômes
douloureux de la sinusite aiguë, des desmodontites aiguë ou des otites aiguës en sont des exemples. La douleur est le plus souvent aigue et n’est qu’un
symptôme qui disparaît lorsqu’un traitement causal adapté est mis en œuvre. Les douleurs neuropathiques sont la conséquence d’une lésion ou d’un
dysfonctionnement du tisssu nerveux lui-même. Les nocicepteurs ne sont pas directement concernés. Il s’agit d’entités algiques évoluant sur un mode
chronique plus ou moins continu ou récurent et qu’on peut qualifier de neurologiques ”. La névralgie trigéminale classique ou les algies neuropathiques
trigéminales post-traumatiques en sont des exemples. Les douleurs dysfonctionelles comme l’odontalgie atypiques, la stomatodynie ou l’arthromyalgie de
l’ATM sont également chroniques mais leur mécanisme, moins bien connu, n’est qu’en partie neurologique.
Introduction à la douleur
Yves BOUCHER
Professeur des Universités
Praticien Hospitalier dans le service d’odontologie de l’Hôpital Pitié Salpêtrière
Chargé de l’enseignement de la douleur à l’UFR d’Odontologie de Paris
Garancière
Expertise clinique inclutant la douleur aigue dans l’unité fonctionnelle de prise en
charge des urgences (170 patients/24h) et la douleur chronique dans le cadre de la
consultation douleurs chroniques.
Chercheur dans l’équipe INSERM « Douleurs, neuro-inflammation et stress »:
étude des mécanismes spécifiques des douleurs faciales rebelles.
La conférence sera consacrée aux douleurs « dentaires » et « non dentaires ». Les Des cas cliniques concrets de patients représentatifs des différentes catégories
douloureuses (nociceptives, inflammatoires, neuropathiques et idiopathiques) et de leur expression temporelle (douleur aigue vs douleur chronique) et somatique
(primaire vs secondaire) seront analysés. A travers ces exemples, la méthodologie diagnostique et le cadre conceptuel aidant à comprendre les différentes formes
nosologiques des douleurs et des mécanismes physiopathologiques les sous-tendant sera exposée.
!
Diagnostic différentiel des
douleurs endodontiques
Objectifs :
- Connaître les pièges à éviter
- Savoir Comment faire le diagnostic différentiel
- Quand, pourquoi et comment adresser (centre douleur, endodontiste, ORL, neurologue, etc…)
Dr Quadiri TIMOUR
UFR, Faculté de Médecine Lyon EST
Membre du Conseil de Biologie Humaine, du Conseil de Formation Continue
Responsable de l’enseignement de Pharmacologie en DFGSM1 Lyon EST
Responsable de l’enseignement de Pharmacologie en DFGSO1, UFR Odontologie
Responsable de l’UE Master 1 de Pharmacologie Générale, Clinique et
Toxicologique
Responsable de l’UE Master 1de psychopharmacologie
Responsable de l’UE Master 1de pharmacologie cardiovasculaire
Responsable du D.U. Urgence Médicale au Cabinet Dentaire
La prémédication
Objectifs :
- Faut-il prémédiquer ?
- Comment prémédiquer chez le sujet sain et le sujet à risque ?
La prémédication à visée analgésique fait appel très souvent à des analgésiques de niveau 1 ou 2 associés ou non à un AINS en prévention des douleurs endodontiques
comme d’ailleurs dans celles d’autres interventions chirurgicales .
Or, la prévention de la douleur doit être basée avant tout sur l’origine de la douleur, qui dans l’immense majorité des cas, en odontologie, est d’origine inflammatoire
et/ou infectieuse.
Si un traitement analgésique reste peu efficace, l’apport d’un antiinflammatoire s’avère nécessaire dont le choix est très souvent orienté vers celui d’un AINS au
détriment des corticoïdes, délaissés. Or, la comparaison du rapport bénéfice/risque (B/R) entre un AINS et un corticoïde est largement en faveur de ce dernier lorsque
la durée de leur utilisation n’excède pas 5 à 7 jours, ce qui est rarement le cas en odontologie.
Par ailleurs le choix d’un médicament, fut-ce-t-il utilisé en prémédication, doit tenir compte du terrain physiologique, physiopathologique du patient et d’éventuels
autres médicaments qui lui auraient été prescrits.
Cette présentation insiste sur la nécessité ou non d’une prémédication, sur le choix de la (des) molécule (s) en fonction de leurs rapport B/R, notamment entre AINS et
corticoïdes et souligne l’intérêt de l’adaptation du traitement au terrain du patient. Les autres médicaments utilisés comme analgésiques, gabapentine dans des
situations particulières (douleurs neuropathiques périphériques) seront également mais brièvement abordés.
Guillaume COUDERC
Pratique libérale à Marseille
Ancien AHU sous-section OCE, faculté odontologie Marseille
DIU endodontie
Ancien interne en odontologie, faculté odontologie Marseille L’anesthésie
Objectifs :
- Savoir choisir et réaliser les techniques et molécules anesthésiques en endodontie ?
- Comprendre la cause des échecs d’anesthésie ?
La réalisation d’une anesthésie efficace en endodontie est un prérequis indispensable dont la qualité est un des paramètres conditionnant le succès clinique du
traitement canalaire. En effet, il est indispensable d’obtenir une analgésie pulpaire et parodontale à chaque étape du traitement endodontique, donc sur une
durée relativement longue, et fréquemment dans un contexte pré-opératoire algique. Pour satisfaire cet objectif, la compréhension du mode de fonctionnement
des molécules anesthésiques, ainsi qu’une bonne connaissance de l’anatomie permet au clinicien de choisir la technique la plus adapté à la situation clinique,
les techniques loco-régionales permettant souvent d’obtenir un meilleur silence opératoire que les techniques locales. La combinaison raisonnée de plusieurs
techniques permettant d’éviter les échecs les plus fréquents.
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