Les trousses de voyage - Christine Caminade Conseil

Les trousses
de voyage
IATROGÉNIE
CONSEIL
ORDONNANCE
Cahier II du n° 2731 du 24 mai 2008 Ne peut être vendu séparément
EN PRATIQUE
Par Geneviève Grison, pharmacienne
La trousse de base . . . . . . . . . . . . . . .2
« Je voudrais une trousse de voyage »
Le séjour à la mer . . . . . . . . . . . . . . .4
« Je vais passer quinze jours à la mer »
Le séjour à la campagne . . . . . . . . .5
« J’ai peur d’attraper des tiques »
Le séjour à la montagne . . . . . . . . .6
« Il me faudrait des médicaments pour
ma randonnée dans les Alpes »
Le séjour en pays tropicaux . . . . . .8
« Nous partons dans un mois au Vietnam »
COMMUNIQUEZ !
Par Aude Berra et Sylviane Le Craz
DOCUMENTEZ-VOUS
À RETENIR
SOMMAIRE
211
15
16
Pour une formation complète
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Cahier coordonné par Sylviane Le Craz et Florence Bontemps, pharmaciennes.
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Depuis que je suis retraité,
je m’absente souvent. Je
voudrais me constituer une
trousse de voyage pour soi-
gner mes petits maux. »
VOTRE RÉPONSE
«Nous allons voir ensemble ce
dont vous avez besoin. Une fois
votre trousse constituée, laissez-
la dans votre valise, en surveillant
toutefois régulièrement les dates
de péremption et en renouvelant
les médicaments si nécessaire. »
La trousse à pharmacie, destinée à
prendre en charge les petits pro-
blèmes de santé lors d’un voyage,
doit être pratique et contenir l’indis-
pensable. Son contenu est person-
nalisé en fonction de lâge et de l’état
de santé du voyageur et est adapté
à la destination, à la durée du séjour
et aux activités pratiquées.
CHOISIR DES
PRÉSENTATIONS
ADAPTÉES
Les formes retenues doivent être pra-
tiques et peu encombrantes : pas de
suppositoires qui fondent à la cha-
leur, pas de sirops, lourds et volu-
mineux, qui se contaminent après
ouverture. On privilégie les formes
orales solides : comprimés, gélules,
sachets, lyophilisats, ces derniers
autorisant une prise sans eau.
Pour les topiques, les formes unidoses
permettent de plus petits volumes et
une meilleure conservation.
Les médicaments doivent être
emportés dans leur emballage avec
leur notice pour éviter tout risque
d’erreur.
QUE DOIT-ELLE
CONTENIR ?
Les médicaments de base
Tenir compte de l’état physiopatho-
logique du patient et des traitements
en cours pour proposer les médica-
ments les mieux adaptés.
Antalgiques
Proposer paracétamol, ibuprofène
ou aspirine selon le profil du patient.
Médicaments de la sphère
digestive
Changements d’alimentation et de
rythme de vie sont souvent respon-
sables de troubles digestifs.
uLaxatif : stimulant en usage ponc-
tuel ou microlavement.
uAntidiarrhéique : le lopéramide
a lavantage d’être efficace immé-
diatement. Il est contre-indiqué en
cas de diarrhée glairosanglante car
il peut provoquer la rétention des
germes dans l’intestin.
Le lopéramide peut être associé à
des absorbants gastro-intestinaux à
base d’argile.
uAntispasmodique : le phloroglu-
cinol est indiqué à la fois pour les
douleurs spasmodiques digestives
et gynécologiques.
uAntiémétique : la métopimazine
est disponible en conseil.
uAntiacides : utiles en cas de plats
épicés.
Antinaupathiques
uLes antihistaminiques H1sont à
éviter en cas de conduite car ils
entraînent de la somnolence.
uL’homéopathie peut être une alter-
native.
Antiallergiques
Les piqûres d’insectes peuvent pro-
voquer des réactions allergiques
plus ou moins sévères. Pour les
réactions locales peu importantes,
un topique peut suffire.
Certains peuvent contenir un anes-
thésique local utile en cas de
démangeaisons importantes.
L’hydrocortisone peut être conseillée
pour une réaction plus importante
si la lésion n’est pas infectée.
Les patients sensibles aux pollens
et aux acariens doivent emporter des
antiallergiques sous forme de com-
primés (cétirizine), de collyre (cro-
moglycate de sodium, lodoxamide...)
et de spray nasal (béclométasone,
cromoglycate de sodium).
Pour les personnes sujettes aux
allergies graves, emporter un kit
d’adrénaline.
Soins des plaies
Les plaies doivent être nettoyées,
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en pratique
conseil
«Je voudrais une trousse de voyage »
au comptoir
la trousse de base
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uConfectionner une trousse
de voyage selon l’âge, l’état
de santé du patient et
la destination des vacances.
uPrivilégier les formes
orales solides, les unidoses
accompagnées des notices.
uVérifier de temps à autre
la péremption des médica-
ments de la trousse.
Infos clés
c
Documents médicaux à emporter
Un certain nombre de documents sont
à emporter lors de déplacements. Ils ne
doivent pas être placés dans
les bagages (perte possible). La liste
est fonction des traitements et du type
de voyage :
uphotocopie de l’ordonnance du trai-
tement actuel avec nom des DC et liste
des médicaments contre-indiqués ou
auxquels le patient est allergique;
ucarte de groupe sanguin ;
ucarnet de vaccination ;
ucarte européenne de santé ;
ujustificatif d’assurance.
désinfectées et protégées pour évi-
ter toute infection.
uSérum physiologique : en uni-
dose pour nettoyer la plaie.
uAntiseptiques : le choix se fait
parmi la chlorhexidine, l’hypochlo-
rite de sodium (Dakin) et les dérivés
iodés pour leur spectre étendu.
La chlorhexidine, bien tolérée chez
l’enfant, ne doit pas être utilisée
dans le conduit auditif. Les dérivés
iodés ne doivent pas être utilisés
chez le nourrisson et chez la femme
enceinte et s’emploient avec pru-
dence chez les enfants. Le Dakin
doit s’utiliser seul.
Eviter les antiseptiques colorés sur
les plaies car ils empêchent de
visualiser leur évolution. Préférer les
formes aqueuses aux formes alcoo-
liques chez les enfants. Privilégier
les pulvérisateurs, les unidoses, les
compresses imprégnées, les gels.
Lalcool à 90° est réservé à la désin-
fection du petit matériel.
uTopiques cicatrisants : ils per-
mettent une régénération de la peau
plus rapide.
Soins antibrûlures
C’est l’occasion de rappeler qu’il
faut appliquer la règle des trois 15
(faire couler de l’eau à 15 °C, 15 cm
en amont de la zone brûlée, pendant
15 minutes). Un topique cicatrisant
et calmant peut ensuite être appli-
qué.
Topiques antalgiques
uContre les coups : arnica en pom-
made, gel ou compresses.
uContre les traumatismes :
topiques anti-inflammatoires à base
de diclofénac ou d’ibuprofène.
Collyres
Lors d’une conjonctivite, procéder à
un lavage oculaire avant d’instiller
un collyre antiseptique.
Médicaments de la sphère ORL
uPastilles ou collutoires : ils sont
aussi efficaces contre les maux de
la bouche.
uSérum physiologique ou eau de
mer associé à un décongestionnant
et/ou un antihistaminique (rhinor-
rhée).
Les accessoires
uTampons hémostatiques.
uCompresses stériles pour nettoyer
et protéger une plaie (éviter le coton,
qui peut s’effilocher dans la plaie).
uSparadrap adhésif.
uBandes de gaze extensible,
bandes de crêpe.
uPansements adhésifs.
uPansements hydrocolloïdes pour
les ampoules.
uPansements gras contre les brû-
lures et les égratignures.
uBandelettes de suture.
uDésinfectants sans rinçage pour
les mains : gel en flacon, lingettes.
Ils sont antibactériens, antifon-
giques et actifs sur de nombreux
virus.
Le petit matériel
uThermomètre incassable.
uPaire de gants en vinyle.
uPaire de ciseaux.
uPince à épiler ou plate pour reti-
rer échardes, dards d’insectes,
débris végétaux ou minéraux d’une
plaie.
uEpingles de sûreté pour faire tenir
les bandes.
uPompe aspirante de venin.
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en pratique
conseil
la trousse de base
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Précautions particulières en cas de traitement chronique
uAvoir sur soi son ordonnance médicale en cas de perte ou
de vol des médicaments avec le nom des médicaments en DC
en cas de voyage à l’étranger.
uNe pas transporter les médicaments dans la soute de
l’avion ou de l’autobus (risque de perte ou de vol des valises).
uPrévoir une quantité suffisante de médicaments pour
la durée prévue du séjour. Un certain nombre d’entre eux ne
peuvent être obtenus à l’étranger. De même pour les disposi-
tifs médicaux (seringues, aiguilles…).
uPour les seringues, prévoir, au passage des frontières, un
certificat médical attestant du traitement en cours.
uPour les médicaments à conserver au froid (+ 2 à 8 °C), pré-
voir une trousse isotherme avec pack réfrigérant ou une gla-
cière. Sassurer de la présence d’un réfrigérateur à l’arrivée.
uEn cas de traitement par pompe (insuline...), le signaler au
passage des portiques d’aéroport car des dysfonctionne-
ments peuvent être occasionnés par les champs magné-
tiques.
uAdapter la prise de certains médicaments en fonction du
décalage horaire (pilule contraceptive, insulinothérapie…).
pour approfondir
e
Les trousses de secours préremplies
Il existe différents modèles de trousses à pharmacie de voyage pré-
remplies. Rigides (voiture, résidence secondaire) ou souples (dépla-
cements), elles contiennent le matériel nécessaire pour les premiers
soins (pansements compresses, ciseaux, adhésifs...) et un guide des
premiers secours.
Certaines trousses sont adaptées aux besoins spécifiques d’un type
de voyage : pays à risque sanitaire, pratique sportive, sortie en mer
(étanchéité), jeunes enfants…
Il existe aussi des modèles vides à remplir avec les médicaments de
son choix.
Je pars 15 jours au bord de
la mer avec mes deux
enfants de 2 et 4 ans. Que
mettre dans ma trousse à
pharmacie ? »
VOTRE RÉPONSE
«Nous allons vous constituer une
trousse avec des médicaments
essentiels et quelques produits de
soins adaptés au bord de mer. »
La trousse à pharmacie de voyage
pour les séjours à la mer doit conte-
nir des produits spécifiques aux
pathologies liées aux activités de
plage et nautiques.
PRODUITS SOLAIRES
Protection solaire
Sur l’eau et le sable, la réverbération
est importante. La protection solaire
doit donc être renforcée, les indices de
protection élevés, surtout chez les
enfants et en cas de peaux claires. Les
soins doivent également résister à
l’eau.
Ne pas oublier de conseiller le port de
chapeau, de lunettes de soleil et d’un
tee-shirt de couleur foncée (enfants de
moins de trois ans). Se méfier des
parasols car ils protègent peu des UV
et éviter l’exposition entre 12 et
16 heures.
Réparateurs cutanés
Lors d’exposition prolongée, une
application de soins après-soleil réhy-
drate et apaise la peau. En cas de
coups de soleil, l’utilisation d’un soin
réparateur est indispensable pour
favoriser la cicatrisation de la peau.
SOINS DES PLAIES
Antiseptiques locaux
Les blessures sont fréquentes notam-
ment au niveau des pieds : coupures
sur un coquillage, piqûres d’oursins
ou de vives... Les plaies ont du mal à
cicatriser si elles sont périodiquement
remises en contact avec de l’eau de
mer. Elles doivent donc être soigneu-
sement désinfectées.
u En cas de piqûres d’oursin, la pince
à écharde permet de retirer les débris.
u Les vives, poissons très communs
des côtes, possèdent des épines veni-
meuses dorsales qui, par contact, peu-
vent déclencher une douleur aiguë.
Avant désinfection locale, l’exposition
de la piqûre à une source de chaleur
(cigarette ou allume-cigare à quelques
centimètres, bain prolongé d’eau
chaude...) permet de détruire le venin,
thermolabile à 50 °C.
u Lors d’une piqûre de méduse, la
lésion doit être rincée à l’eau de mer
sans frotter pour minimiser la brûlure,
qui est douloureuse. Appliquer alors
une lotion antiseptique.
Pansements protecteurs
Les pansements protecteurs utilisés
à la plage doivent résister à l’eau. Des
pansements sprays peuvent les rem-
placer. Ils forment un film transparent
imperméable qui protège la plaie tout
en laissant les tissus respirer.
MÉDICAMENTS DIVERS
Antihistaminiques
Il peut être utile de prévoir un anti-
histaminique H1en cas de piqûre de
méduse, qui provoque un prurit
important.
Antinaupathiques
Emporter un médicament contre le
mal de mer : antihistaminique H1ou
homéopathie.
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en pratique
conseil
«Je vais passer quinze jours à la mer »
au comptoir
le séjour à la mer
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Scopoderm TTS, un patch contre le mal de mer
La scopolamine (liste I) en système adhésif transdermique
est utilisée en cas de nausées et de vomissements dus au
mal de mer.
Scopoderm TTS sapplique derrière l’oreille à un endroit sec,
sain et dépourvu de cheveux, idéalement la veille au soir
pour un départ matinal ou le jour même (entre 6 à 12 heures
avant le départ). Le dispositif est retiré dès la fin du voyage.
Un patch assure une protection de 72 heures. En cas de
voyage plus long, au bout de 72 heures, il faut retirer le dis-
positif et mettre en place un nouveau, derrière l’autre oreille.
Scopoderm TTS est contre-indiqué chez l’enfant de moins de
15 ans et chez les personnes souffrant de glaucome par fer-
meture de l’angle et de troubles urétroprostatiques, à cause
de ses propriétés anticholinergiques.
pour approfondir
e
u Emporter une protection
solaire waterproof d’indice
élevé.
uPrévoir un antiseptique et
des pansements résistants à
l’eau ou un pansement spray.
u Prévoir un antihistami-
nique en cas de piqûre
(méduses).
Infos clés
c
La région où se trouve ma
maison de campagne est
infestée de tiques. Que me
recommandez-vous ? »
VOTRE RÉPONSE
«Utilisez ce répulsif et inspectez
votre corps au retour de promenade.
Ayez aussi dans votre trousse un
tire-tique au cas où. »
A la campagne, les risques sont
essentiellement des piqûres ou des
morsures d’insectes, des trauma-
tismes et des réactions allergiques.
RÉPULSIFS
Destinés à éloigner les moustiques,
les tiques ou encore les aoûtats, les
répulsifs (spray, lotion, gel, crème...)
s’appliquent sur les parties décou-
vertes du corps et sur les vêtements
(spray).
Les actifs utilisés sur la peau qui sont
reconnus efficaces par lAfssaps sont
l’icaridine (ou KBR 3023), le DEET,
l’IR 35/35 (molécules de synthèse) et
le citriodiol (molécule naturelle). L’im-
prégnation des vêtements par la per-
méthrine renforce laction répulsive.
Les répulsifs existent aussi sous
forme de diffuseurs à usage interne
et/ou externe.
Chez les nourrissons, la protection
peut être assurée par une mousti-
quaire.
TIRE-TIQUE
Pour éviter le risque de transmission
d’agents pathogènes par des tiques,
le parasite doit être enlevé dans les
24 heures à laide d’un tire-tique : pla-
cer le crochet sous le corps de la tique
et effectuer 2 à 3 rotations.
Ne pas utiliser d’éther ni d’huile pour
asphyxier la tique, car celle-ci peut
régurgiter des parasites lorsqu’elle se
sent agressée. De même avec les
pinces à épiler qui risquent de laisser
le rostre de la tique en place (risque
infectieux).
La plaie est ensuite désinfectée et sur-
veillée. Lapparition d’un érythème
implique une consultation médicale.
SOINS DES PLAIES
Antiseptiques cutanés
Ils sont indispensables en cas de bles-
sure (jardinage, bricolage, promenade
en forêt…), de morsure ou de griffure
par un animal. Il faut aussi penser à
s’enquérir de la validité de la vacci-
nation antitétanique.
Topiques cicatrisants
Lors de coupures ou de brûlures, ils
accélèrent la cicatrisation.
Pansements
Prévoir des pansements prédécoupés
et une bande à découper soi-même
pour protéger les différentes tailles et
localisations des lésions (doigts,
coude…).
EN CAS DALLERGIES
Antihistaminiques
Utilisés par voie cutanée en cas d’ur-
ticaire, de prurit, de piqûre d’insecte
pour éviter le grattage, lequel est suivi
parfois de surinfection, ils se présen-
tent sous forme de crème ou de gel.
Rhinite allergique
Les sujets allergiques aux pollens
et/ou aux acariens doivent prévoir un
collyre, un spray nasal, voire des anti-
histaminiques par voie générale à
base de cétirizine par exemple.
Adrénaline
Les sujets allergiques aux piqûres
d’hyménoptères doivent toujours avoir
sur eux de ladrénaline injectable
(Anahelp, Anapen), traitement d’ur-
gence du choc anaphylactique.
Le Moniteur des pharmacies In° 2731 Icahier II I24 mai 2008
en pratique
conseil
le séjour à la campagne
5
au comptoir
uDans une région infestée de
tiques, prévoir des répulsifs,
un antihistaminique, un tire-
tique, un antiseptique, un
topique cicatrisant et des pan-
sements.
uPenser également à un col-
lyre, un spray nasal et à des
comprimés d’antihistaminique
en cas d’allergie aux pollens.
Infos clés
c
«J’ai peur d’attraper des tiques ! »
La prévention du tétanos : un rappel tous les 10 ans
Un séjour à la campagne est l’occasion de faire le point sur
la vaccination antitétanique. Lentretien d’un jardin peut être
à l’origine d’une plaie qui, contaminée par les spores de Clos-
tridium tetani, risque de provoquer le tétanos, potentielle-
ment mortel sans immunisation préalable.
Après une première vaccination complète, les rappels de
vaccin antitétanique doivent être effectués tous les 10 ans.
Même en cas de plaie minime et propre, si le dernier rappel
date de plus de 10 ans, il faut pratiquer une injection de
sérum antitétanique et un rappel antitétanique.
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