En fait, près d’une centaines d’études ont été menées,
notamment sur l’asthme, les verrues, brûlures, lésions
cutanées, dermatoses, diarrhées, gastrites, colites, toux,
pharyngites, otites, sinusites, polyarthrites rhumatoïdes,
myalgies, foulures, crampes, migraines, mal de mer,
apoplexie, extractions dentaires, ileus postopératoire,
hématomes, contusions, excès de poids, ménopause,
accouchement, cystites…
Et, dans l’écrasante majorité des cas, la supériorité de
l’homéopathie sur le placebo a été établie.
Une dizaine d’expérimentations seulement ont abouti au
résultat inverse, et six à l’égalité entre homéo et placebo.
Mais il faut ajouter que ces seize cas où l’homéopathie n’a
pas prouvé sa supériorité correspondaient soit à des
douleurs intenses, soit à des infections graves. Or, dans ces
domaines, on sait que l’homéopathie n’est pas indiquée.
D’une manière générale, donc, l’homéopathie a prouvé son
efficacité. Reste à savoir comment elle fonctionne…
Ce que l'on sait
L'homéopathie se base sur l’idée que le corps possède
l'énergie vitale requise pour générer un processus naturel
de guérison.
A partir de cette prémisse, Hahnemann soutenait, à
l'encontre de la tendance dominante des scientifiques de
son époque et d'aujourd'hui, qu'il importait moins de
connaître la cause spécifique de la maladie que de trouver
les moyens de stimuler le processus naturel de guérison
inhérent à tout organisme vivant.
Ainsi, l'homéopathe s'efforce d'identifier minutieusement
tous les symptômes du patient afin de déclencher ou de
soutenir le processus de guérison correspondant. C’est
pourquoi le praticien cherche avant tout à savoir quand et
comment les symptômes se manifestent, ce qui les amplifie
ou en diminue l'intensité, les heures où ils apparaissent,
les actions qui les exacerbent ou les soulagent, etc.