une hospitalisation ; Ce syndrome est caractérisé par des manifestations psychiques
(agitation, confusion, coma), des troubles moteurs (myoclonie, tremblements,
hyperréflexie), des troubles végétatifs (hypotension ou hypertension, tachycardie,
hyperthermie, sueurs) et des troubles digestifs (diarrhée).
Après l’arrêt d’un traitement par inhibiteurs MAO, il faut attendre 14 jours avant
d’instaurer un traitement par Tramadol Sandoz 50 mg gélules.
Les agonistes ou antagonistes de la morphine (buprénorphine, nalbuphine,
pentazocine) diminuent l’effet analgésique du tramadol par blocage compétitif des
récepteurs.
L’alcool augmente l’effet sédatif du tramadol.
L'administration de tramadol conjuguée à la prise d'autres médicaments à action
centrale peut renforcer les effets dépresseurs sur le SNC. Par ailleurs, le risque d’une
dépression respiratoire ne peut être exclu.
Comme avec les autres analgésiques à action centrale, on a constaté des cas isolés de
convulsions épileptiformes qui, la plupart du temps, apparaissent après administration
de fortes doses de tramadol ou lorsque l'on administre simultanément des
neuroleptiques, eux-mêmes connus comme pouvant provoquer des convulsions.
La carbamazépine utilisée en association avec le Tramadol Sandoz 50 mg gélules peut,
par induction enzymatique, réduire l’activité analgésique et raccourcir l’effet du
tramadol. De ce fait, une adaptation de la dose de Tramadol Sandoz 50 mg gélules
peut s’avérer nécessaire.
L’administration simultanée de cimétidine peut prolonger le temps d'élimination du
tramadol. Il est donc recommandé d'être prudent en cas de traitement prolongé avec la
cimétidine.
En cas d’administration d’un antiacide, il faut respecter un intervalle de 2 heures entre
l’administration du Tramadol Sandoz 50 mg gélules et celle de l’antiacide.
Des rapports d’essais cliniques n’ont pas démontré, chez l’adulte, d’interaction entre le
tramadol et la warfarine ; mais, sur base de rares cas isolés de prolongation du temps
de prothrombine, la prudence est de rigueur en cas d’administration concomitante avec
cet anticoagulant oral.
En cas d’administration concomitante avec la digoxine, on a observé, dans de rares
cas, des signes de toxicité liés à la digoxine tels que des nausées, des vomissements ou
des troubles du rythme cardiaque.
La prise simultanée de ritonavir peut augmenter la concentration sérique du tramadol,
ce qui peut mener à une toxicité du tramadol (sédation extrême et dépression
respiratoire). La dose de tramadol doit être diminuée.
L'administration concomitante de tramadol et de dextrométhorphane peut, par une
inhibition compétitive du cytochrome P450(CYP2D6), aboutir à un ralentissement de
la métabolisation du tramadol.
Le tramadol peut induire des convulsions et augmenter la potentialité de provoquer des
convulsions pour les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs
de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les antidépresseurs tricycliques,
les antipsychotiques et d'autres médicaments qui abaissent le seuil convulsif (tels que le
bupropion, la mirtazapine, le tétrahydrocannabinol).
L'utilisation thérapeutique concomitante de tramadol et de médicaments sérotoninergiques tels
que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture
de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les IMAO (voir rubrique 4.3), les antidépresseurs