Document 6 ème Congrès FNM (en pdf)

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1
2
ème
de Couverture
INSERTION
ZILETHRIX
De GSK
2
Sous le Patronage de Mme la Ministre de la Santé
En Partenariat avec l’Association Lalla Salma
Le
ème
Congrès National
Marrakech, du 2 au 4 Avril 2010
Royal Mirage Hôtel
3
Le mot du Président
Du Forum National des Médecins
Chers collègues, chers amis,
Nous fêtons ensemble cette année au sein de cette belle ville ocre qu’est
Marrakech, notre cinquième Anniversaire et notre 6ème Congrès National. Le
Forum National des médecins respecte ses rendez vous depuis sa création en
Mars 2005, fruit de la convergence des efforts de médecins publics, libéraux et
universitaires de spécialités différentes et de plusieurs villes du Maroc.
Le FNM, à travers ses assises, journées et congrès a contribué
modestement, à l’instauration d’un nouvel espace de Débat et de Formation
Médicale Continue. Les observateurs témoignent de la richesse des thèmes
choisis et des sujets d’actualités abordés, et de l’approche adoptée qui favorise le
débat en impliquant formellement tous les points de vue aussi divergents qu’ils
soient, et œuvre pour aboutir à des consensus et l’élaboration de
recommandations.
Le Thème du 6ème Congrès “Nutrition et Santé“ a été retenu pour
différentes raisons à notre sens objectives :
La transition épidémiologique que connaît notre pays et la tendance vers
l’accroissement des maladies chroniques surtout métaboliques ; le mode de vie
sédentaire prédominant ; l’obésité et ses conséquences devenus un vrai problème ;
les mauvaises habitudes alimentaires ; les liaisons établies scientifiquement entre
nutrition et différentes maladies (Diabète ; Syndrome X ; Maladies cardio4
vasculaires ; Troubles lipidiques et Cancers…) ; le débat sur les OGM, les
additifs, les micronutriments à ajouter, la pollution alimentaire, vieillissement et
nutrition…
En effet, personne ne nie le rapport étroit entre alimentation et état de
santé. Déjà 400 ans avant JC Hippocrate disait à ses étudiants " Votre
alimentation doit être votre médecine et votre médecine votre alimentation ".
L’Histoire façonnée par
l’Homme
a
modifiée continuellement
nos
comportements alimentaires, et l’industrialisation et la globalisation ont
complètement bouleversé nos gouts et nos choix alimentaires et culinaires et
nous imposent des produits inutiles mais également malsains et nuisibles à notre
santé. Conséquence : une inéquation entre l’alimentation et l’homme moderne
peut expliquer certaines maladies qui sont liées aux facteurs nutritionnels.
Heureusement la recherche scientifique sur les liens entre alimentation et santé
connaît d’énormes progrès, et tout le monde reconnaît que ce que nous mangeons
influe sur notre état de santé. Mais quels aliments prioriser ? ; Est-ce qu’il y a
des nutriments bénis et d’autres bannis, lesquels et à quelles proportions ?
La base d’une bonne nutrition repose sur l’équilibre, la variété et la
modération de notre alimentation. Il s’agit de trouver un équilibre alimentaire.
De même Le rôle des aliments eux-mêmes et des comportements alimentaires sur
les performances physiques et intellectuelles, sur la résistance aux infections ou
encore dans la lutte contre le vieillissement sont communément admis. Il est
également clair que la nutrition seule n’est pas l’unique gage pour une meilleure
santé ou pour une vie plus longue, mais qu’elle intervient en complément de la
pratique régulière d’exercice physique, de la réduction de la consommation de
certains produits, du contrôle du stress, d’une limitation de l’exposition aux
risques environnementaux et autres facteurs d’amélioration de la qualité de vie.
Dr M. CHANAOUI
Président du FNM
5
ème
Congrès National
Président du Congrès
My.A.Faroqui Ex Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca
Présidents d’honneur du Congrès
My.A.Iraqi.- A. Sbihi – A. Chakib
Président du FNM
Mostafa Chanaoui
Membres Honoraires
My.A.Iraqi ; S.Moutawakil ; A. Sbihi ; Ch. Lazreq ; H. Himmich
M.R. Ababou ; A. largab ; A. Bahlaoui ; J. Najib ; N. El Guermai
A. Aichane ; H. EL Kabli ; S.Regragui ; A. Kharbach ; A.Yazidi Alaoui
Le Bureau du FNM
Le Président : M. Chanaoui ; 1er vice Président : A. Garch
2ième vice Président : M.Boulite ; Trésorier : A.Wahidy ; Trésorier adjoint : A.Wadaa
Secrétaire général : M. Bouya ; Secrétaire général adjoint : M. Hallout
Assesseurs : N. Cherkaoui ; S. Afifi.
Invités d’honneur du Congrès
M. Harrif ; Directeur du CHU Mohamed VI de Marrakech.
R. Bekkali ; Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer
A. Yazidi Alaoui ; Doyen de la Faculté de Médecine de Marrakech.
M.Baghou Directeur Régional de la Santé
Mr Lemghazli Mohamed Azzam Président du C.R.O.M.
Mr Loudiki Mohammed Doyen de la Faculté des Sciences de Marrakech
Conseillers et Comité Scientifiques
H.El Ghomari ; My.A.Faroqui ; A. Sbihi ; My. A. Iraqi ; A.Chakib
A. Garch ; H.Kabli ; M.El Morchid ; F.Z.Alaoui ; M.Chanaoui ; A.Wahidy
Comité d’Organisation
M. Chanaoui ; A.Wahidi ; M.Boulite ; A.Jennah ; A.Ennezari ;
M.Hachad ; N.Cherkaoui ; S.Afifi ; R. Bendaoud
Gestion du Congrès
L’Agence Fun & Motivation Travel
Site du Congrès
Hôtel Royal Mirage ; Marrakech
Le Forum National des médecins
Casablanca.
ablanca.
Abdelmoumen Center, angle Bd Abdelmoumen et Bd Anoual, 2ème étage N° 211 ; Cas
0522861418--GSM:0661090366 ou 0661483335 E
E-- mail : [email protected] ; [email protected]
Télé/Fax : 0522861418
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PROGRAMME
Du 6 Congrès National
ème
7
INSERTION
TRITHIAZIDE
De SANOFI AVENTIS
8
6èmeCongrès National ; 22-4 Avril 2010 ; Marrakech ;
Royal Mirage Hôtel
Président du Congrès Pr A. Farouqi
Vendredi 2 Avril 2010
A partir de 8h du matin : Accueil des participants et inscription à l’Hôtel Royal Mirage.
10h – 12h 30’ : Ateliers Pratiques.
(Une signalétique des salles des ateliers sera affichée dans l’espace Congrès)
Contacts et Organisation : A.Garch ; M.Boulite ;N.Cherkaoui ;S.Afifi ; H.Loukili
• Atelier 1 : Gestes de sauvetage et et CAT devant un Arrêt Cardio-respiratoire ; M.Mouhaoui
• Atelier 2 : Petite Chirurgie Pratique : M.Najim
• Atelier 3 : Diététique en pratique. M. Faid
• Atelier 4 : Les Certificats Médicaux. H. Benyaich
• Atelier 5 : Infectiologie : Cas cliniques et choix de l’Antibiothérapie. A.Chakib.
Déjeuner
14h 30’ : Séance Médecine Interne. (Grande Salle : DADES)
Modérateurs : A.Sbihi ; H.Kabli ; A.Garch
• Corticothérapie : H.Kabli ; 20’
• Les Thromboses Veineuses en milieu médical : F.Z.Alaoui ; 20’
• Discussion. 10’
15h 20’ : Séance
Séance Obésité. 1ère Partie (Grande Salle : DADES)
Modérateurs : A. Farouqi ; N .El Guermai ; M.R. Aababou
• Introduction Séance Obésité : A. Faroqi ; 5’
• Epidémiologie de l’Obésité : H. El Ghomari ; 20’
• Complications de l’Obésité : S. El Aziz ; 20’
• Prise en Charge de l’Obésité : A. Chadli ; 20’
• Discussion ; 15’
16h 40’ : Pause Café et visite des Stands.
17h 10’ : Symposium (GSK ; Grande Salle : DADES)
Syndrome Métabolique ; H. El Ghomari ; 20’ + Discussion ; 10’
17h 40’ : Séance Obésité. 2ère Partie (Grande
(Grande Salle : DADES)
Modérateurs : A. Idrissi Dafali ;S. Regragui
• Place du Ballon Intra gastrique dans la Prise en charge de l’Obésité : S. Nadir ; 20’
• La Chirurgie de l’Obésité chez l’adulte : M. Kohen ; 20’
• Discussion ; 15’
18h 35’ : Synthèse de la Séance eett Clôture de la 1ère Journée.
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Samedi 3 Avril 2010
8h 30’ : Séance Cancérologie : (Grande Salle DADES)
Modérateurs : M. El Morchid ; F.Habib ; S.Tachfine ; A.Wadaa
• Cas Cliniques de Cancers- Séance interactive :(Sein, Colorectal…) M. EL Morchid ; F. Habib.
9h 30’ : Symposium (Sanofi Aventis ; Grande Salle DADES)
• Prise en Charge du Diabète Type 2 : H. El Ghomari ; 20’ + Discussion 10’
10h : Séance Nutrition 1ère Partie (Grande Salle DADES)
Modérateurs : A. Farouqi ; A. Sbihi ; H. Rahoua ;M.R. Aababou
• Introduction à la Séance Nutrition : A. Farouqi ; 5’
• Troubles du comportement alimentaire: O. Battas ; 20’
• Nutrition chez le Sujet Sain et Nutrithérapie : M. Faid ; 20’
• Nutrition chez le Sportif : A. Zahi ; 20’
• Discussion : 15’
11h 20’ : Pause Café et visite
visite des Stands.
11h 50’ : Symposium ( Bayer ; Grande Salle DADES)
• L’argument de Poids dans la Contraception ; D. Ferhati ; 20’ + Discussion 10’
12h 20’ : Séance Nutrition 2ère Partie (Grande Salle DADES)
Modérateurs : H. El Ghomari ; M. Faid ; H. Kabli
• Nutrition et Sujet Agé : Kh. Mossayer ; 20’
• Nutrition et Infections : A. Chakib ; 20’
• Nutrition et Diabète : M.R. Aababou ; 20’
• Discussion : 15’
13h 35’ : Synthèse de la 2ème Journée et Clôture du Congrès
Déjeuner
20h 30 Dîner de Gala.
IMPORTANT
ci--joint)
IMPORTANT : La participation aux Ateliers se fait après inscription (formulaire ci
www.forumedecins.ma
et envoyée par mail à
ou en ligne sur
[email protected] , et au plus tard à la réception du Congrès avant 9h30’ du
vendredi 2 Avril 2010. Les premiers inscrits seront les premiers retenus. Les ateliers se
déroulent en même temps.
Nom Prénom :
Atelier
Cochez une case
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Universitaire
N.B : Diplôme Uni
versitaire “ Evaluation et Traitement de la Douleur“
Pour le Tirage au sort de la 3ème promotion 20102010-2011 de 20 Médecins qui vont bénéficier de
cette formation en Partenariat avec l’Association Lala Salma de lutte contre le Cancer, les
modalités seront publiées
publiées lors du Congrès.
10
INSERTION
L’ARBRE
De PHI
11
Partenariat avec l’Association Lalla Salma
De lutte contre le Cancer
En Partenariat avec l’Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer, Le
Forum National des Médecins,
Médecins, participe
participe à la Formation Médicale de 3ème cycle
des Médecins généralistes dans le cadre du Diplôme Universitaire “ Evaluation
et Traitement de la Douleur “.
C’est une Formation d’une année, encadrée par l’équipe du Pr L.Barrou
L.Barrou
à la Faculté de Médecine de Casablanca et au CHU Ibn Rochd
Rochd,, et elle est
prise en charge par l’Association Lala Salma dans le cadre du partenariat avec
Le Forum National des Médecins.
Médecins.
La Première promotion 20082008-2009 de 15 médecins tirés au sort lors du
4ème Congrès a terminé
terminé sa formation.
Une Deuxième promotion 20092009-2010 de 20 médecins tirés
tirés au sort parmi
les Médecins généralistes particip
participant
antss au 5ème Congrès du Forum
Forum,, bénéficie
ant
actuellement de cette Formation Médicale.
2010--2011 de 20 médecins sera choisie lors du
La Troisième promotion 2010
6ème Congrès du Forum du 2 au 4 avril 2010.
Les Modalités et détails seront publiés au Congrès.
12
Sur les 15 Médecins de la Première promotion 20082008-2009 tirés au sort
lors du 4ème Congrès du Forum, 14 ont réussi (1 médecin s’est dési
désisté)
sté).. Une
sté)
cérémonie de remise des Diplômes sera organisée incessamment. Il s’agit de :
1)
Dr AMANI Lahoussine ; Généraliste ; Casablanca.
2)
Dr ASSILA Nadia ; Généraliste ; RissaniRissani-Errachidia.
3)
Dr BERRADA Halima ; Généraliste ; Casablanca.
4)
Dr BOUHASSOUNE El Haj ; Généraliste ; Agadir.
5)
Dr BOUZID Abdelwahed ; Généraliste ; Berrechid.
6)
Dr DOUK Mohammed Najib ; Généraliste ; Casablanca.
7)
Dr H’SAIN Said ; Généraliste ; El Jadida.
8)
Dr HAMID Latifa ; Généraliste ; Rabat.
9)
Dr KANDIL Mustapha ; Généraliste ; MrirtMrirt-khenifra.
khenifra.
10)
10)
Dr LAMRANI Meriem ; Généraliste ; Casablanca.
11)
11)
Dr LASSOUAD Nour eddine ; Généraliste ; Casablanca.
12)
12)
Dr MOUTAWAKIL Abdellatif ; Généraliste ; Ouarzazate.
13)
13)
Dr NASR Sifeddine ; Généraliste ; Kenitra.
14)
14) Dr SDAIKI Rajaa ; Généraliste ; Khemisset
13
La Deuxième promotion 20092009-2010 de 20 médecins qui suivent
actuellement leur Formation,
Formation, est composée de :
1)
Dr AHDAF Fatiha ; Généraliste ; Meknès.
2)
Dr AITKASSOU Abdallah ; Généraliste ; El Jadida.
3)
Dr BENKHALID Naima ; Généraliste ; Hay ElHassani.
ElHassani.
4)
BICHRI
RI Fatiha ; Généraliste ; Sidi Bernoussi
Bernoussi..
Dr BICH
5)
Dr BILAL Mohamed Reda ; Généraliste ; Salé.
6)
Dr BOUGANDOULA Abdelghafour ; Généraliste ; BeniMellal.
7)
Dr DIOURI Essaid ; Généraliste ; Fès.
8)
Dr EDALMI Lamia ; Généraliste ; Azilal.
9)
Taounate.
unate.
Dr El ASRI Amal ; Généraliste ; Tao
10)
10)
Anfa..
Dr El RHAZI Nassira ; Généraliste ; Anfa
11)
11)
Dr ESSALIHI Youssef ; Généraliste ; Chichaoua.
12)
12)
Dr FAOUZI Mohamed ; Généraliste ; Agadir.
13)
13)
Dr LAASSIBI Laila ; Généraliste ; El Fida.
Fida.
14)
14)
Dr LAHNAOUI Rachid ; Salé.
15)
15)
Dr LOUKILI Khalid ; Généraliste ; Errachidia.
16)
16)
Dr MARIAMI Mohamed; Généraliste ; Taounate.
17)
17)
Dr RAHMOUNI Hassan; Généraliste ; Mohamedia.
18)
18)
Anfa..
Dr SAIB Wafa ; Généraliste ; Anfa
19)
19)
Anfa..
Dr TAOUFIQ Said ; Généraliste ; Anfa
20) Dr ZINEDDINE Driss ; Généraliste ; El Fida.
Fida
.
14
ATELIERS
PRATIQUES
15
ATELIER
GESTES DE SAUVETAGE
Arrêt cardiocardio-respiratoire
M. MOUHAOUI
I- Définition :
La victime ne parle pas, elle ne réagit pas à un ordre simple, aucun
mouvement de la poitrine ni de l’abdomen n’est visible et aucun bruit ou
souffle n’est perçu.
L’arrêt de la respiration avec perte de conscience peut être lié :
- À l’évolution d’une obstruction brutale des voies aériennes, dont les
manœuvres de désobstruction ont été vaines,
- À une intoxication,
- À un traumatisme, ou un accident dû à l’eau [noyade], où l’électricité,
- À une maladie, qui peut toucher le cœur, comme l’infarctus du
myocarde.
II- Principes de la chaîne de secours : La chaîne de survie [figure. 1]
Reconnaissance de signes précurseurs de l’arrêt cardiaque et alerte
précoce :
- La reconnaissance de signes, qui peuvent apparaître quelques minutes avant
la survenue de l’arrêt cardiaque, comme une douleur brutale à la poitrine qui
ne disparaît pas rapidement, doit inciter le sauveteur à alerter rapidement.
Cette alerte immédiate est nécessaire pour la poursuite de la chaîne de
survie.
Réanimation cardio-pulmonaire précoce : [figures 2 à 9]
Devant une victime inconsciente en arrêt respiratoire, un sauveteur doit
effectuer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) pour assurer l’apport
d’air aux poumons (ventilation artificielle) et d’oxygène aux tissus
(compressions thoraciques assurant une circulation artificielle) :
- Réaliser la protection,
- Apprécier l’état de conscience : la victime est inconsciente,
- Appeler à l’aide « si vous êtes seul »,
- Assurer immédiatement la liberté des voies aériennes,
- Apprécier la respiration pendant 10 secondes au plus :
o La victime ne respire pas, aucun souffle n’est perçu, aucun bruit
n’est entendu, ni le ventre, ni la poitrine de la victime ne se
soulèvent pendant les 10 secondes que dure cette recherche,
- Faire alerter les secours,
- Pratiquer immédiatement deux insufflations :
o Placer la victime sur le dos si elle n’est pas déjà dans cette position,
o Réaliser 2 insufflations efficaces, chacune entraînant un début de
soulèvement de la poitrine en utilisant la technique du bouche-àbouche ou du bouche-à-nez,
16
- S’assurer de la présence de signes de circulation :
o Comme la survenue de toux ou de mouvements de la victime
pendant les insufflations ou encore la reprise de la respiration après
avoir réalisé les insufflations,
o Ne pas mettre plus de 10 secondes pour effectuer cette recherche,
o Si le sauveteur est certain de l’absence de signes de circulation, il
faut immédiatement débuter la RCP.
- Pratiquer les compressions thoraciques associées à une ventilation
artificielle :
o Placer la victime sur un plan dur si elle n’est pas déjà dans cette
position,
o Réaliser 30 compressions thoraciques entre les 2 mamelons,
o Puis replacer la tête de la victime en arrière, élever le menton et
réaliser 2 insufflations,
o Réaliser une nouvelle série de compressions thoraciques, à une
fréquence de 100 bpm.
- Poursuivre les manœuvres de réanimation et surveiller leur
efficacité.
Défibrillation précoce : [figure. 10]
- Les manœuvres de RCP seules ont une efficacité limitée dans le temps.
Si l’arrêt cardiaque est lié à une anomalie du fonctionnement électrique
du cœur, l’application d’un choc électrique (encore appelé «
défibrillation ») au travers de la poitrine (et donc du cœur de la
victime) peut être capable de restaurer une activité cardiaque normale
efficace et d’éviter ainsi la mort de la victime. Sans cette action, le
cœur s’arrêtera de fonctionner définitivement.
- L’administration d’un choc électrique externe par un sauveteur
s’effectue à l’aide d’un appareil capable, à partir d’électrodes placées
sur la poitrine de la victime, de détecter une anomalie électrique du
cœur et, si nécessaire, d’administrer ou de demander d’administrer un
ou plusieurs chocs électriques au travers de ces mêmes électrodes.
L’administration d’un choc électrique externe avec un défibrillateur
automatisé externe (DAE) est sans danger pour le sauveteur, qui ne
touche pas à la victime. L’association d’une RCP immédiate et d’une
défibrillation précoce améliore encore les chances de survie.
Prise en charge médicale précoce :
- La RCP médicalisée constitue le dernier maillon de la « chaîne de
survie ». L’arrivée sur place d’une équipe médicale permet de prendre
en charge la victime et d’assurer son transport vers un service
hospitalier d’accueil,
- La rapidité de la prise en charge médicale de la victime, après la
défibrillation cardiaque, améliore les chances de survie à long terme et
diminue les conséquences cérébrales de l’arrêt cardiaque.
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III-
Arbre de décision :
La victime est inconsciente
Ne respire plus
Faire alerter
Demander un DAE
RCP
[30/2, 30/2, 30/2, …]
DAE disponible
1- Mettre en fonction le DAE
2- Connecter les électrodes
3- S’écarter pendant l’analyse
4- Se conformer aux
indications du DAE
5 cycles de 30/2
Oui
Choc autorisé ?
Non
RCP
[30/2, 30/2, 30/2, …]
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Délivrer 1 choc
Figure. 1 : La chaîne de survie
Figure. 2 : Bouche-à-bouche, insufflation
Figure. 4 : Bouche-à-bouche-et-nez,
insufflation
Figure. 3 : Bouche-à-bouche, expiration
Figure. 5 : Le talon de la main
Figure. 6 : Position des mains du sauveteur
19
Figure. 7 : Compressions thoraciques
Figure. 8 : Compressions thoraciques
chez l’enfant
Figure. 9 : Compressions thoraciques
chez le nourrisson
Figure. 10 : Le défibrillateur automatisé
externe
20
ATELIER
LA PETITE CHIRURGIE
M. NAJIM
Les bonnes pratiques des gestes de petite chirurgie nécessitent le respect de
l’asepsie, des connaissances théoriques et pratiques des techniques chirurgicales.
Cet atelier est organisé dans le cadre de la formation continue pour élucider ces
exigences sus décrites, il comportera :
•
La connaissance de l’instrumentation, des produits pharmaceutiques et du
consommable nécessaire.
•
Les règles d’asepsie pour éviter les infections nosocomiales, le retard de
cicatrisation et les complications inesthétiques.
•
Les techniques d’anesthésie locale, avec les mesures et précautions à
prendre pour travailler dans un cadre sécurisé.
•
La pratique manuelle des nœuds, des sutures et ligatures, basée sur des
connaissances et non sur l’improvisation.
•
La manipulation des instruments pour l’acquisition de la dextérité.
•
Les incisions en tenant compte des facteurs à respecter.
•
Les techniques chirurgicales pour le traitement du lipome, kyste
Pilosébacé, abcès, ongle incarné, corps étranger et les plaies.
•
La circoncision.
Cette formation a pour but ultime l’amélioration des compétences des praticiens
pour prodiguer des soins de qualité, dont la meilleure récompense est la
satisfaction des patients.
21
CIFLOXINE
De HCP et IPHARMA
22
ATELIER
DIETETIQUE EN PRATIQUE
M. FAID
23
ATELIER
LES CERTIFICATS MEDICAUX
H. BENYAICH
Le certificat médical est une attestation qui résulte d’un examen médical,
et qui contient des informations médicales à propos du patient.
Il est, en règle générale, remis au patient qui le demande, en mains
propres, et qu’il va utiliser pour faire valoir ses droits. Il peut être,
accessoirement, remis à un tiers qui peut avoir un intérêt légal à réclamer ce
document. Les intérêts en cause peuvent être d’ordre social (demande de
pension, de congés de maladie), civil (demande de réparation d’un préjudice),
pénal (dépôt d’une plainte) ou autres.
La rédaction d’un certificat médical repose sur des critères bien définis.
C’est un document délivré par un médecin qualifié, dans de multiples
circonstances. Le praticien doit veiller à agir dans un cadre légal et doit rejeter
les demandes abusives pouvant mettre en jeu sa responsabilité. En ce fait, le
médecin constate, atteste, déclare, certifie, etc.…Tel le rôle que doit assumer
chaque médecin en gardant à l’esprit le plein engagement de sa responsabilité et
qu’il ne s’agit pas d’une simple formalité.
Une première catégorie des certificats consiste en des certificats dont la
rédaction et la délivrance constituent une obligation légale pour le médecin, par
exemple les certificats de naissance, de décès, d’accidents de travail, de
placement d’un malade mental…. Généralement, ces certificats sont à établir sur
un formulaire pré imprimé, ce qui facilite la rédaction.
D’autres certificats médicaux sont "facultatifs", et le médecin ne doit les
établir qu'
à bon escient, pour éviter la multiplicité des certificats inutiles et
souvent mal rédigés.
24
Plan de l’atelier :
Les Certificats Médicaux
Objectifs :
Développer le niveau des connaissances des participant(e)s sur les
règles générales de rédaction des certificats médiaux
Développer le niveau de conscience des participant(e)s des enjeux
éthiques et juridiques liés à la rédaction des certificats médicaux.
Résultat attendu :
Rédaction méticuleuse et consciencieuse des certificats médicaux
courants.
Situations conflictuelles d’exigence de certificats médicaux mieux
appréhendées.
Les implications juridiques des certificats médicaux prise en compte
lors de la rédaction
Méthodes d’enseignement :
Introduction à la session : exposé des objectifs, résultat attendu
Exposé/débat animé
Exercice de rédaction de certificats courants
Discussion de vignettes cliniques soulevant des problèmes éthiques
Matériel et supports :
Modèles de certificats médicaux
Document de synthèse
25
ATELIER INFECTIOLOGIE
Cas cliniques
Et choix de l’Antibiothérapie
A. CHAKIB
26
CONFERENCES
Séance Médecine Interne
27
INSERTION
PROGAST
28
CORTICOTHERAPIE AU LONG COURS
COMMENT LA PRESCRIRE ?
QUELLE SURVEILLANCE ?
H. EL KABLI
La corticothérapie est fréquemment utilisée de manière prolongée pour le
traitement de nombreuses maladies chroniques en raison de leurs propriétés antiinflammatoires, antiallergiques et immuno-modulatrices.
Environ 1% de la population générale et plus pour la population âgée de
70 ans utilisent des corticoïdes. Les effets secondaires de la corticothérapie au
long cours sont nombreux et peuvent survenir même à faibles doses.
La corticothérapie doit être précédée par le dépistage et la stabilisation des
pathologies pouvant être aggravées par le traitement. La corticothérapie exige un
suivi rapproché, la recherche de la dose minimale efficace et la réévaluation
régulière de l’indication du traitement.
Les protocoles de sevrage sont empiriques et choisis surtout en fonction
du risque de réactivation de la maladie de base et le risque d’insuffisance
surrénalienne (IS) secondaire.
En raison des problèmes posés par la corticothérapie au long cours, les
indications doivent être réfléchies et justifiées. Les mesures adjuvantes et la
surveillance du traitement corticoïde seront abordées dans notre exposé.
Au Maroc, la corticothérapie au long cours est très largement prescrite
(parfois à tort) avec le problème d’automédication autorisant la poursuite du
traitement corticoïde pendant des mois, voire des années sans avis médical.
29
LES THROMBOSES VEINEUSES
EN MILIEU MEDICAL
F.Z. ALAOUI
Les thromboses veineuses profondes (TVP) représentent une affection
fréquente et grave en raison de 2 complications majeures : l'embolie
pulmonaire et la maladie post-phlébitique.
Au Maroc, si les thromboses veineuses en milieu chirurgical et obstétrical
sont bien connues, leurs étiologies médicales le sont moins. La prévention des
TVP reste un des problèmes fondamentaux de cette pathologie.
La majorité des thrombi se développent dans la partie distale des veines
des membres inférieurs, initialement dans les sites de bas-débit sanguin, au
niveau des poches valvulaires. A ce niveau, il existe une lésion de l'
endothélium
modifiant la perméabilité vasculaire et libérant des substances vaso-actives. Puis
on observe l'
extension du thrombus aboutissant à l'
occlusion de la lumière
veineuse, permettant une extension rétrograde.
Les facteurs de risque de la maladie thromboembolique sont nombreux. Il
est indispensable de les connaitre car dans de telles situations, il faudra envisager
le diagnostic de maladie thromboembolique. Il existe des facteurs de risque liés
uniquement au patient : l'
âge, l'
obésité, les
antécédents notamment
thromboemboliques, l'
existence de varices, etc. L'
immobilisation est le facteur
commun le plus fréquent.
Les études épidémiologiques en milieu médical sont très rares, en dehors
de populations spécifiques.
Les cardiopathies : l'
insuffisance cardiaque, l'
infarctus du myocarde et les
valvulopathies mitrales (HTA).
Les tumeurs malignes (+++) : La " phlébite de Trousseau ", Facteur de risque
très important, surtout en chirurgie. Le risque thrombogène est maximum pour
les cancers du Pancréas, de la Prostate, du Poumon (P.P.P.), du côlon, du rein,
de l'
utérus et du sein (rôle des thromboplastines tissulaires). La TVP complique
30
souvent un cancer connu mais peut en être la première manifestation dans 5 à 10
% des cas, nécessitant des investigations minimales dans certains cas
sélectionnés. Les hémopathies : leucémies, lymphomes, polyglobulies, anémies
hypochromes hyposidérémiques et thrombocytémies sont aussi génératrices de
TVP. Certaines chimiothérapies anti-cancéreuses majorent le risque de
thrombose.
Les maladies systémiques de type Lupus Erythémateux Systémique , le
syndrome des antiphospholipides, maladie de Behçet, s'
accompagnent volontiers
de thromboses veineuses.
L'accident vasculaire cérébral, imposant une immobilisation et une paralysie
chez des patients âgés, surtout à partir de la 2ème / 4ème semaine de l'
accident, se
complique souvent d'
une E.P. Le risque de TVP demeure à distance.
Les causes d'origine médicamenteuse sont nombreuses : l'
héparine (<1%), les
contraceptifs oraux de type oestroprogestatifs.
Les causes iatrogènes : les cathéters veineux périphériques et centraux et après
phlébographie.
L'insuffisance respiratoire, le syndrome néphrotique de l'
adulte et les
infections aiguës, notamment les septicémies.
Le syndrome de Cockett et de la traversée thoraco-brachiale : Disposition
anatomique particulière favorisant la survenue d'
une TVP
31
CONFERENCES
Séance Obésité
32
EPIDEMIOLOGIE DE L’OBESITE
H. EL GHOMARI
L’obésité est une maladie qui évolue actuellement sur le mode épidémique
et constitue aujourd’hui une préoccupation majeure en terme de Santé Publique. Audelà du terrain génétique, ce sont des facteurs d’environnement, en particulier l’excès
d’apports caloriques et la sédentarité qui en sont les principaux responsables.
Selon les données de l’organisation mondiale de la santé, il existe au niveau
mondial près de 400 millions d’adultes obèses. La prévalence est alarmante aux
Etats-Unis avec 35 % de personnes touchés par ce fléau avec un doublement de la
prévalence ces vingt dernières années. De même, au Canada, la prévalence de
l’obésité est passée de 10 % en 1970 à 23 % en 2004. En France, on découvre que
globalement 12,4% de la population adulte est obèse aujourd'
hui, avec une hausse
plus rapide et plus importante de la prévalence de l'
obésité chez les femmes par
rapport aux hommes. En Europe, la prévalence est variable selon le sexe et le pays.
Elle varie entre 4 et 36%, les pays les plus atteints étant l’Espagne et l’Italie. Au
Maroc, une enquête de l’OMS entre 2000 et 2007 retrouve une prévalence chez
l’adulte de 8,2 % chez les hommes et de 11 % des femmes.
On note par ailleurs une augmentation dramatique de la surcharge pondérale chez
les enfants et adolescents avec un taux de 15% chez les sujets de 6-17 ans (Europe et
Etats-Unis). Près d’un tiers des américains d’origine hispanique âgés de 12 à 19 ans
sont obèses ! Le même problème émerge dans certains pays d’Asie: 30 millions
d’enfants chinois ont un excès pondéral et ce chiffre pourrait aussi doubler dans la
prochaine décade si aucune mesure préventive ou curative n’est prise. Au Maroc,
13,3 % des enfants de moins de 5 ans ont un surpoids.
De même, l’écart entre les catégories socioprofessionnelles s’est fortement
accru : l’obésité augmente beaucoup plus vite chez les personnes de bas niveau
socio-économique que chez les cadres et professions intellectuelles supérieures.
L’obésité accroît le risque associé à de nombreuses maladies chroniques, dont
notamment l’hypertension et le diabète de type 2. Cette épidémie d’obésité doit
évidemment renforcer la vigilance de chaque clinicien dans un esprit de prévention
ou de traitement.
33
LES COMPLICATIONS DE L’OBESITE
S. ELAZIZ
L’obésité est de plus en plus considérée comme une maladie épidémique :
On note en effet au niveau mondial une augmentation de la prévalence du surpoids et
de l’obésité avérée (15 à 25 % des personnes). Le problème dominant de l’obésité, à
côté de l’aspect psycho-social, est celui d’une morbi-mortalité élevée liée au
développement de nombreuses complications souvent associées.
A côté du terrain génétique, l’obésité, en particulier celle à composante
abdominale entrainant une insulino-résistance, est le facteur de risque le plus
important pour le développement d’une dyslipidémie et d’un diabète de type 2. Ainsi,
l’augmentation de la prévalence de l’obésité explique en majeure partie celle du
diabète de type 2. Le nombre de patients diabétiques devrait doubler pour atteindre,
en 2030, plus de 350 millions d’individus dans le monde selon l’OMS.
L’hypertension artérielle est une complication fréquente de l’obésité. Il existe
une relation linéaire entre l’indice de masse corporel et la pression artérielle. Par
rapport à des sujets de poids normal, le risque global d’insuffisance cardiaque de
l’obèse est multiplié par un facteur de 2. La pathologie coronaire est également
augmentée de manière significative en cas d’obésité.
Il existe par ailleurs
un ensemble de complications
pulmonaires de
l’obésité. En effet, 70 % des patients souffrant d’apnées du sommeil sont obèses.
Les complications hépatiques sont fréquentes mais sous estimées, en raison de leur
évolution silencieuse. Il s’agit notamment de la stéatose hépatique et de la fibrose
avancée pouvant évoluer vers une cirrhose potentiellement mortelle. La prévalence
de ces anomalies est estimée entre 14 à 24 %. De même, l’obésité est corrélée
positivement à la survenue d’une protéinurie et au développement d’une
glomérulopathie. A côté d’autres complications telles que la lithiase vésiculaire ou
les problèmes ostéo-articulaires, l’obésité est associée à une augmentation du risque
de cancers notamment digestifs et gynécologiques chez la femme.
L’épidémie d’obésité doit donc nous sensibiliser d’autant plus que cette
pathologie amène au long cours des complications organiques graves qui contribuent
à une augmentation de la morbi-mortalité.
34
LA PRISE EN CHARGE DE L’OBESITE
A. CHADLI
L’obésité correspond à une surcharge pondérale par excès de tissu
adipeux. Elle résulte d’un déséquilibre entre les apports et les dépenses
énergétiques. Il s’agit d’un problème de santé publique, dont la gravité est liée
aux complications notamment cardiovasculaires et métaboliques. La prise en
charge d’un sujet obèse doit être globale et la plus précoce possible. Elle s’inscrit
dans un suivi médical adapté et repose avant tout sur le maintien d’un régime
hypocalorique et la pratique d’une activité physique régulière. L’objectif
pondéral doit être réaliste, et repose en premier sur une perte de 5 à 15% du
poids avec un maintien à long terme de ce poids. Le régime alimentaire est
adapté à chaque patient et repose essentiellement sur une réduction de l’apport
calorique de 30 % portant essentiellement sur les matières grasses avec une lutte
contre les troubles du comportement alimentaire. L’activité physique doit être
modéré et régulière, modulée en fonction de chaque patient. Un traitement
médicamenteux ne doit être instauré qu’en deuxième intention, en association à
la poursuite de ces mesures. La prise en charge des complications de l’obésité est
essentielle afin d’améliorer la morbi-mortalité du patient.
Les indications de la chirurgie de l’obésité concernent exclusivement des
sujets obèses présentant un indice de masse corporel supérieur à 40 kg/m2 ou à
35 kg/m2 en cas de Co-morbidités associées menaçant le pronostic vital ou
fonctionnel. L'
obésité doit être stable ou s'
aggraver, malgré une prise en charge
médicale
spécialisée
d'
au
moins
un
an,
comprenant
des
approches
complémentaires (diététique, activité physique, prise en charge des difficultés
psychologiques, traitement des complications).
Vu la difficulté de la prise en charge de l’obésité, la prévention est
primordiale et repose sur l’hygiène alimentaire et la promotion de l’activité
physique.
35
PLACE DU BALLON INTRAGASTRIQUE
Dans LA PRISE EN CHARGE DE ’OBESITE
S.NADIR
L’obésité, devenue un problème majeur de santé dans les pays développés,
représente également un problème dans les pays émergents et constitue une pathologie
en pleine expansion. L’implantation d’un ballon intragastrique (BIG) par voie
endoscopique permet un amaigrissement progressif par remplissage partiel de
l’estomac.
Matériel et méthode : Etude rétrospective concernant
16 cas de BIG type
HELIOSPHERE BAG® mis en place entre octobre 2007 et septembre 2009 pour
obésité morbide (IMC 30kg/m2) ; Le suivi clinique des patients après la pose d’un
ballon intragastrique est hebdomadaire le premier mois puis mensuel ; la prise en
charge diététique est obligatoire avec un suivi nutritionnel très strict.
Objectif : rapporter les résultats concernant l’efficacité du BIG dans la réduction
pondérale
Résultats : l’IMC des patients pris en charge est en moyenne de 34kg/m2 avec des
extrêmes allant de 30 à 37 kg/m2. La moyenne d’âge est de 32ans (avec des extrêmes
allant de 19 à 48 ans).4 patients ont des comorbidités associées (2 cas d’HTA, 1 cas de
diabète non insulinodépendant,1 cas d’hypercholestérolémie ) la perte de poids est en
moyenne de 12kg avec des extrêmes allant de 7 à 35kg ,le pourcentage de perte de
poids est en moyenne de 35% après l’extraction du BIG . Six mois après l’extraction :
persistance d’une perte de poids dans 38%. Les complications sont représentées
essentiellement par les vomissements (89%), les douleurs abdominales (39%)
n’excédant pas la première semaine ; aucune complication grave n’est observée. lors de
l’extraction, on observe 3 cas de gastrite érosive, 1 cas d’ulcère gastrique et 3 cas
d’extraction laborieuse.
Conclusion : La mise en place d’un BIG peut être une technique séduisante aidant à
la réduction pondérale, cependant elle ne peut s’inscrire que dans le cadre d’une
démarche pluridisciplinaire de réduction pondérale ; son efficacité est conditionnée par
une bonne sélection des patients et un suivi nutritionnel strict
36
INSERTION
AVODAR
37
LA CHIRURGIE DE L’OBESITE
CHEZ L’ADULTE
M. KOHEN et N. RADHI
L’obésité est une maladie chronique, et se définie par un IMC
30 kg/m2.
Elle peut, en particulier lorsqu’elle est sévère ou massive, entraîner des
difficultés dans la vie de tous les jours, menacer la santé et provoquer des
maladies comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le
syndrome d’apnées du sommeil…L’espérance de vie d’un patient obèse s’en
trouve diminuée par rapport au sujet de6 poids normal.
L’état d’obésité nécessite une prise en charge globale, pluridisciplinaire et au
long cours. C’est une question d’équipe médicochirurgicale qui implique le
médecin généraliste, le nutritionniste, le chirurgien bariatrique, et éventuellement
le psychologue.
L’objectif de la chirurgie bariatrique est d’amener le patient souvent la
patiente, à diminuer ses apports alimentaires sans pour autant lui imposer une
frustration qu’il connaît déjà avec les multiples régimes. Elle est d’autant plus
efficace chez les patients sélectionnés, en association à une modification des
habitudes alimentaires et à une activité physique.
Et le résultat demandé est bien évidement une perte de poids et par voie de
conséquence le contrôle ou l’amélioration de certaines comorbidités, voir même
de
guérison
de
l’apnée
du
sommeil,
du
diabète,
et
de
certaines
hypercholestérolémies.
La décision d’intervention est prise à l’issue d’une discussion et concertation
médico-chirurgicale pluridisciplinaire par une équipe rompue à cette pathologie
et dont le chirurgien est expert en coeliochirurgie et le médecin traitant
suffisamment informé et impliqué.
La chirurgie est indiquée chez les patients ayant un IMC
40 kg/m2 ou IMC
35 kg/m2 avec au moins une comorbidité susceptible d’être améliorée après la
chirurgie (HTA, syndrome d’apnées du sommeil diabète de type 2, maladies
ostéo-articulaires invalidantes, stéatohépatite non alcoolique, etc.), après l’échec
38
d’un traitement médical, nutritionnel, diététique et psychothérapeutique bien
conduit chez un patient bien informé au préalable.
Deux types d’interventions chirurgicales sont proposés :
- les interventions restrictives (diminuant le volume de l’estomac) que sont
l’anneau gastrique ajustable et la gastroplastie longitudinale dite sleeve
gastrectoy. Le fait de réduire la taille de l’estomac soit à l’aide de l’anneau
gastrique ou de la sleeve gastrectomy, entraîne chez le patient une satiété précoce
et une consommation alimentaire limitée. La perte de poids espérée est de l’ordre
de 45 % à 65 % du surpoids.
- les interventions malabsorbatives et restrictives qui entraînent en plus de
la diminution du volume gastrique, une malabsorption. C’est le By-pass
gastrique, ou court-circuit gastrique et la dérivation bilio-pancréatique. Les
aliments absorbés ne profitent pas au patient qui voit sa courbe de poids baisser.
Cette malabsorption intéresse aussi les oligo-éléments et les vitamines. La
supplémentation en ces éléments se trouve imposée chez ces patients aux risques
de troubles parfois sévères. La perte de poids espérée est de l’ordre de 65 % à 75
% du surpoids.
Plus les interventions sont efficaces sur la perte de poids, plus elles sont
complexes et entraînent des risques opératoires, et à long terme un risque de
retentissement nutritionnel pour les interventions malabsorbatives.
La chirurgie de l’obésité a ses complications propres. Certaines surviennent
en post opératoire, et relèvent parfois d’une ré intervention comme le glissement
d’anneau ou les fistules. D’autres sont tardives comme l’érosion gastrique par un
anneau ou les conséquences de la malabsorption en cas de By-pass ou de
dérivation.
Le suivi des patients opérés doit être assuré par l’équipe pluridisciplinaire qui
a posé l’indication opératoire et à vie par le médecin traitant :
- Évaluer la perte de poids et sa cinétique
- Rechercher des complications du montage chirurgical : certains
symptômes doivent conduire à consulter en urgence le chirurgien.
- Prévenir et dépister les carences vitaminiques et nutritionnelles (une
supplémentation le plus souvent en multivitamines, en calcium, vitamine D,
39
fer et vitamine B12, est systématique et se discute en fonction du bilan
clinique et biologique.
- Adapter les traitements éventuels et leur posologie (La chirurgie
bariatrique peut corriger certaines comorbidités, parfois quelques semaines
seulement après l’intervention (le diabète notamment). Ces comorbidités
doivent être réévaluées précocement et leur traitement doit être adapté. La
chirurgie malabsorptive peut entraîner une malabsorption de divers
médicaments (antivitamines K, hormones thyroïdiennes, antiépileptiques,
etc.), dont la posologie doit alors être modifiée. Les médicaments
gastrotoxiques (aspirine, AINS, corticoïdes, etc.) doivent être évités dans la
mesure du possible.
- Poursuivre l’éducation du patient (diététique et activité physique).
- Évaluer la nécessité d’un suivi psychologique ou psychiatrique.
- Envisager éventuellement le recours à la chirurgie réparatrice.
Nous présentons ici les résultats de 10 années d’expérience de la clinique Atlas
de Casablanca, comparés aux données de la littérature.
40
Séance interactive
Cancérologie
Cas Cliniques de Cancers
Sein, Colorectal
M. El Morchid ; F. Habib ; S. Tachfine
41
CONFERENCES
Séance Nutrition
42
INSERTION
SIDI ALI
43
TROUBLES DU COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE
O. BATTAS
La fréquence des troubles du comportement alimentaire augmente dans les
sociétés à haut niveau de vie, dans les classes moyennes ou supérieures et dans
certains milieux (mode, sportifs…)
Leur diagnostic est purement clinique reposant sur trois axes (entretien et
examen psychiatrique, examen clinique et examens complémentaires).
Les entités les plus fréquentes sont l’anorexie mentale et la boulimie.
L’anorexie mentale et caractérisée par la triade (anorexie, aménorrhée et
amaigrissement) avec altération de la perception de l’image du corps et une peur
intense de prendre le poids malgré la maigreur manifeste. Elle peut être
restrictive ou accompagnée de crise de boulimie avec des comportements de
compensation (purgées, vomissements.. ;)
La boulimie est quant à elle est caractérisée par des épisodes récurrents (au
moins 2 par semaine pendant au moins 3 mois) de frénésie alimentaire
(consommation rapide de larges quantités de nourriture en un temps limité) avec
un sentiment de perte du contrôle du comportement alimentaire durant les
épisodes de boulimie. Ceci avec des comportements de compensation (purgées,
vomissements, exercice physique intense .. ;) pour prévenir la prise de poids.
Ces troubles induisent d’une part des complications organiques de la
dénutrition mais aussi des comportements de compensation et d’autre part
psychologique telle dépression et idées suicidaires.
Leur traitement implique une prise en charge, nutritionnelle et psychologique.
44
ALIMENTATION ou NUTRITION
DU SUJET SAIN
L’EQUILIBRE PHISIOLOGIQUE
M. FAID
La nutrition à base de viande est survenue après l’apparition du kwashiorkor,
maladie due à une carence en protéines, et qui a incité la médecine à lutter contre
la sous alimentation. Le corps humain ne peut pas stocker l’azote, et doit donc
recevoir un apport journalier en azote exogène. On a commencé à recommander
la consommation de protéines, mais sans préciser que la désignation
« protéines » n’était pas réservée aux viandes. La lutte contre la malnutrition
s’est résumé en la consommation de la viande ou des protéines d’origine
animale. Toutes les stratégies de nutrition et d’alimentation se sont concentrées
sur la production des viandes. La consommation des céréales a été fortement
délaissée. Ce fût la plus grosse erreur scientifique connue dans ce siècle après la
deuxième guerre mondiale.
L’alimentation saine est une alimentation plutôt végétale comprenant les
cinq grandes composantes dont les céréales et légumineuses, les fruits secs et
frais, les légumes, les feuilles et herbes, les graines (lin, fenugrec, cresson,
nigelle et sésame etc..) et les épices. Les produits doivent être naturels et n’ayant
subi aucune modification génétique ou culturale. La saisonnalité des produits la
diversification et le mode de cuisson sont à respecter. Notons que les gens
trouvent actuellement des fruits et légumes durant toute l’année, et ils ignorent
complètement la compatibilité des aliments. Les produits à base d’animaux
peuvent compléter et rendre l’alimentation encore plus saine si leur production
est naturelle, et si leur consommation est restreinte.
Il est connu que l’acidose est un phénomène qui apparaît suite à un
déséquilibre alimentaire. La réalité c’est que le régime alcalinisant est un régime
strictement végétal alors que les aliments entraînant une acidose sont les sucres,
les viandes et les produits laitiers. L’acidose est un phénomène qui bloque les
45
échanges gazeux, le CO2 n’est pas éliminé, et, en s’accumulant dans le sang, le
rend acide (formation d’acide carbonique) d’où la chute de pH à une valeur
inférieure à 7,2 . L’acidose est une asphyxie du corps qui ne reçoit plus assez
d’oxygène et n’élimine plus les déchets gazeux.
L’accumulation des radicaux libres au niveau du colon est un autre
phénomène d’intoxication qui provient d’un déséquilibre alimentaire dû
notamment à un manque de fibres et d’antioxydants. En effet, les composés
soufrés (H2S), azotés (NH3), les peroxydes (COO) les carbonyles (aldéhydes et
cétones) etc... peuvent endommager les cellules intestinales, comme ils peuvent
être absorbés et induire des réactions au niveau d’autres organes. Le séjour de
ces
composés
pendant
longtemps
(constipation)
facilite
l’installation
d’anomalies au niveau d’autres organes. Le sujet sain est appelé à suivre un
régime alcalinisant qui est en même temps un régime détoxifiant (plus de
végétaux complets, et moins de viandes de produits laitiers et de sucreries).
Le cholestérol a suscité beaucoup de discussions, alors que le phénomène
n’est autre qu’un déséquilibre alimentaire dû surtout au manque de fibres et
d’antioxydants. Ces deux composés n’existent que dans le règne végétal, en plus
de l’acide -linoléique ou Omega-3 qui d’une part empêchent l’oxydation du
cholestérol et d’autre part facilitent l’élimination de l’homocystéine qui
endommage l’intérieur des vaisseaux sanguins (artérioscléreuse). Les fibres se
lient à la bile au niveau du colon obligeant le foie à transformer le cholestérol en
sels biliaires. Le couplage des sucres et des graisses animales saturées dans un
même régime sans travail des muscles emmène le corps à un déséquilibre
physiologique qui se traduira par l’apparition de triglycérides dans le sang et
l’augmentation du mauvais cholestérol.
Donc le régime sain est un régime alcalinisant à base de végétaux et
l’apport en antioxydants doit être le plus élevé possible pour éviter tout
déséquilibre physiologique.
46
NUTRITION CHEZ LE SPORTIF
A. ZAHI
Peut-on parler de la nutrition du sportif chez nous ? ; Eu égard au statut
socioéconomique du sportif marocain et les impératifs de la haute compétition.
La nutrition peut-elle répondre à la rigueur scientifique ? La qualité de la
prise en charge ainsi que le souci du bilan énergétique imposent un suivi
rigoureux.
Le Smig, la famille nombreuse, la culture de la table unique et le statut
amateur du sportif constituent un cocktail incompatible avec la performance
sportive de haut niveau et la présence sur le podium international
47
NUTRITION ET PERSONNES AGEES
KH. MOUSSAYER
Une alimentation saine et équilibrée concourt pleinement au maintien de
l’autonomie et à une vieillesse réussie en permettant de prévenir ou d’aider à
maitriser de nombreuses maladies. Or, l’équilibre nutritionnel est plus précaire
avec l’âge car tributaire de facteurs tels que les modifications physiologiques, la
baisse de l’activité physique ou encore l’émergence de pathologies. Le
vieillissement naturel entraine en effet une perte des tissus cellulaires actifs :
masse musculaire, eau et ses secteurs intra et extracellulaire, masse osseuse… Il
soumet souvent le corps à une accumulation de masses graisseuses périviscérales
et/ou musculaires et, ce faisant, a des conséquences métaboliques.
La sédentarité aggrave la perte musculaire qui expose aux risques de chutes
ou
de
fractures
et
par
conséquent
à
la
survenue
de
pathologies
thromboemboliques ou de complications infectieuses du fait de l’immobilisation
qu’elles exigent. Ces dernières sont susceptibles de provoquer un état
d’hypercatabolisme qui va alors être à l’origine de la survenue d’une dénutrition
ou faire empirer une dénutrition préexistante. Ainsi, la personne âgée peut être
emportée dans un cercle vicieux où pathologies et dénutritions se conjuguent
réciproquement. D’où l’intérêt capital d’une bonne nutrition et d’une
surveillance régulière de ce paramètre comme on observe aussi avec vigilance
tension artérielle ou équilibre glycémique.
I/ les besoins nutritionnels de la personne âgée (PA)
Besoins en calories et en macronutriments.
Les protéines sont nécessaires au bon maintien de la structure osseuse et de la
masse musculaire ; les besoins en protéines pour la PA sont plus élevés du fait
de la diminution des réserves (les protéines ne disposant pas de vraies formes de
stockage) et d’un mauvais rendement métabolique.
Les glucides représentent idéalement 50 à 55% de la ration calorique ; il faut
privilégier, de plus, à chaque repas, les sucres complexes pour éviter ainsi
48
asthénies et insomnies ; les sucres rapides pris en excès induisent, a contrario, un
rapide sentiment de satiété, diminuant alors l’ingestion d’autres denrées.
La portion lipidique ne doit pas dépasser 30% de la ration calorique, se
répartissant également entre lipides saturés, mono-insaturés et polyinsaturés. Un
bon usage des omégas 3 (acides gras insaturés) réduit le risque cardiovasculaire,
d’où l’intérêt à consommer poissons, graines oléagineuses et soja.
Besoin en vitamines et minéraux.
Les carences en calcium et en magnésium sont sources de douleurs musculosquelettiques. Avec l’âge, le calcium est moins bien absorbé et plus rapidement
éliminé ; de son côté, la vitamine D - complément indispensable pour
l’absorption et la fixation osseuse du Ca – se synthétise plus difficilement au
niveau de la peau. Les besoins en fer ne s’accroissant pas au fil des années, la
constatation d’une telle déficience amènera à rechercher un éventuel saignement
chronique inapparent et souvent digestif.
Le rôle de la vitamine B12 est crucial, plus de 15% des personnes âgées s’en
trouvant en défaut. Son déficit peut se révéler par une démence, une polynévrite
des membres inférieurs, une glossite ou encore lors d’une anémie macrocytaire
ou d’une pancytopénie. Il provient de la non-dissociation de la vitamine B12 de
ses protéines porteuses, un nouveau concept de déficit en vitamine B12 qui a
ouvert la voie à une thérapeutique possible par voie orale.
Les antioxydants
Les réactions d’oxydoréduction sont vitales au bon fonctionnement des
cellules. Elles produisent toutefois des radicaux libres ou oxydants, considérés
actuellement parmi les facteurs les plus importants du vieillissement et de la
fragilisation de l’organisme face aux maladies. Certaines substances délétères
(polluants, solvants, drogues, insecticides…), les rayons ultraviolets et les
radiations ionisantes, ainsi que l’exercice physique trop intense accentuent ce
processus biochimique. Notre organisme dispose cependant d’une parade : les
antioxydants dont la production naturelle décline avec l’âge, d’où l’intérêt d’un
apport de ces éléments contenus dans certains aliments.
49
Une nourriture riche en fibres
Le vieillissement mène à une diminution du péristaltisme du tube digestif et
des secrétions gastriques, d’où la fréquence de la constipation chez la personne
âgée. Celle-ci ne doit pas être sous estimée car elle peut être à l’origine d’une
rétention d’urine, de la constitution d’un fécalome conduisant lui-même à un
tableau de pseudo-occlusion colique.
Une bonne hydratation
La sénescence s’accompagne d’une diminution de la masse hydrique
corporelle totale corrélativement avec celle de la masse maigre. Les pertes en
eau, dues à des altérations physiologiques rénales, à certains médicaments ou à la
chaleur, ne sont pas bien contrebalancées du fait de l’atténuation du réflexe de la
soif. Il faut inciter la personne à boire au risque d’une déshydratation.
II/ Impact du vieillissement physiologique sur l’état nutritionnel
- La diminution du capital musculaire (sarcopénie) : motif d’une cascade de
phénomènes fragilisants.
- Le vieillissement physiologique du système digestif : l’altération du goût et
de l’odorat (possible facteur déclencheur d’une anorexie) ; la sécheresse buccale
et le mauvais état dentaire (responsables d’une mastication douloureuse et d’un
début de digestion insuffisant), la diminution de l’acide chlorhydrique,
provoquée par l’atrophie gastrique, pouvant être à l’origine d’un retard dans
l’évacuation du bol alimentaire et ainsi d’un allongement de la phase d’anorexie
postprandiale.
III/ La dénutrition de cause endogène ou exogène et ses conséquences
graves
- Le dysfonctionnement du système immunitaire ;
- La consommation des protéines de transport et l’éventualité d’une toxicité
médicamenteuse ;
- La montée du risque infectieux et la possibilité de l’engagement du
pronostic vital.
50
- L’exigence de l’évaluation nutritionnelle dans la détection d’une
dénutrition, par le moyen de mesures cliniques (poids, IMC et mesures
anthropométriques) et de paramètres biologiques.
IV/
Situations
cliniques
particulières
et
leurs
conséquences
nutritionnelles
* Nutrition et santé du cerveau ;
* Antioxydants et prévention des maladies de l’œil ;
* Eléments nutritifs et fonctions immunitaires ;
* Rôle de la nutrition dans la prévention et lors des cancers ;* Régimes
alimentaires.
51
NUTRITION ET INFECTION
A. CHAKIB
L’infection peut entraîner une dénutrition par plusieurs mécanismes : fièvre
avec hyper- catabolisme, diarrhée et malabsorption. La réponse immunitaire à un
stimulus (bactérie, virus, parasite ou champignon) peut altérer l'
état nutritionnel
si elle est suffisamment intense et/ou prolongée. La tuberculose, l’infection par
le VIH et la leishmaniose sont des illustrations de ces situations. Toute
stimulation immunitaire consomme des réserves nutritionnelles, en particulier
protéiques. Dans les dénutritions, il y a une diminution des fonctions
immunitaires. Les infections, notamment opportunistes, y sont plus fréquentes et
plus graves.
Le déficit en vitamine A entraîne un déficit de l'
immunité cellulaire et une
altération de la sécrétion d'
anticorps. Un déficit en vitamine E est associé à une
diminution de la prolifération lymphocytaire, à un déficit de l'
immunité cellulaire
retardée et à un défaut de synthèse des anticorps en réponse à un antigène. Un
profond déficit en vitamine C s'
associe à une altération de la phagocytose et de
l'
immunité cellulaire. Un profond déficit en vitamines B9 ou B6 pourrait
s'
associer à une diminution des fonctions des lymphocytes T.
La carence en fer, fréquente au Maroc, entraîne une diminution du nombre
des lymphocytes et de la phagocytose. Le déficit en zinc accompagne souvent les
malnutritions d'
origine digestive (diarrhée chronique).
La réponse humorale sérique est relativement conservée; en revanche, la
réponse humorale sécrétoire est constamment altérée par la dénutrition. Les IgA
sécrétoires sont donc diminuées. Les mécanismes effecteurs, production de
protéines du complément, de cytokines, d'
anticorps et de produits radicalaires et
antiradicalaires, sont perturbés. Les polynucléaires, effecteurs de la réponse
anticorps, ont leur fonction de cytotoxicité et de phagocytose altérée, rendant
inefficaces les anticorps produits. Le résultat clinique le plus constant est la très
52
grande sensibilité de tous les dénutris à l'
infection, en particulier les enfants
sous-alimentés
Chez l'
enfant, toute carence protéique est une cause majeure de déficit de
l'
immunité cellulaire, et entraîne une mortalité infectieuse. Les maladies
bénignes (par exemple la rougeole) chez les normonutris deviennent létales, en
Afrique, chez les dénutris. Dans l’anorexie mentale, l'
infection sévère est une
cause majeure de morbidité et de mortalité.
L'
obésité s'
accompagne aussi d'
une augmentation du risque infectieux,
notamment postopératoire. On a constaté chez l'
obèse une diminution du nombre
et de l'
activité des lymphocytes T, de la prolifération lymphocytaire et des
réactions d'
immunité retardée. On observe aussi une réduction de la production
d'
anticorps et de l'
activité des cellules T tueuses.
La lutte contre la dénutrition et l’apport de micronutriments est une
composante majeure des traitements des infections aigues sévères.
53
INSERTION
PREVENAR
54
NUTRITION ET DIABETE
M.R. Ababou
Le régime constitue une part essentielle du traitement du diabète sucré.
Quel régime ?
Le régime alimentaire est établi en tenant compte des besoins nutritionnels et
des principes des régimes : il doit tenir compte de l'
état nutritionnel et de son
évolution et du stade de diabète et de son traitement.
- Dans le diabète non insuline dépendant de l'
obèse : la réduction pondérale
est la mesure essentielle qui permet l'
équilibre glycémique en améliorant la
sensibilité à l'
insuline. Elle est obtenue par la réduction des apports caloriques
alimentaires et l'
augmentation des dépenses énergétiques par l'
activité physique.
Le diabète insuline requérant : Le traitement conventionnel nécessite une
alimentation adaptée à l'
insuline pour éviter l'
hyperglycémie et l'
hypoglycémie :
prendre 3 repas / jour à heures fixes et, si besoin, des petits repas, ne pas sauter
un repas ou jeûner. Utiliser la même quantité de pain ou équivalent glucidique
chaque jour et la répartir en trois parties : une par repas. En cas de traitement
intensif à l’insuline, à l’inverse, il faut une adaptation du traitement à l’insuline à
l'
alimentation.
- Règles du point de vue qualité :
Répartition entre les différents nutriments : les proportions recommandées
des différents nutriments sont : glucides 50- 55 %, lipides 30 %, protéines 15-20
% comme chez les sujets non diabétiques.
Eviter les sucres d'
absorption rapide (aliments sucrés) car ils peuvent
déclencher des pics d'
hyperglycémie. Ils ont par ailleurs l'
inconvénient chez
l'
obèse d'
apporter des calories en excès sous un faible volume.
Préférer les aliments à index glycémique bas (pâtes et riz complet plutôt que
pommes de terre ou pain blanc) et les aliments riches en fibres alimentaires
(céréales, légumes secs, légumes verts et fruits).
55
Aspect pratique
Echec de la mise en pratique du régime :
- L'
échec fréquent de la mise en pratique du régime justifie une analyse des
causes de la difficulté de sa mise en application afin de proposer des solutions
réalistes et efficaces. Le diabète reste déséquilibré du fait de l'
absence
d'
adaptation de l'
alimentation et de l’exercice physique. Chez le diabétique
obèse, le régime hypocalorique n'
est pas suivi. Le recours précoce et injustifié
aux hypoglycémiants oraux n'
empêche pas l'
échec fréquent du traitement.
Pourquoi cet échec ?
- Le comportement alimentaire est complexe : il dépend de multiples
facteurs physiologiques, psychologiques, sociaux et culturels. La modification
du comportement alimentaire d'
un individu est difficile : il s'
agit d'
une contrainte
sévère et pour une longue période.
- Le régime prescrit par les soignants est souvent contradictoire, imprécis,
non adapté à l'
individu. Le régime est non ou mal suivi par le diabétique par
absence d'
éducation nutritionnelle et de motivation.
Comment améliorer la prescription et l’éducation nutritionnelle ?
- La prescription diététique doit tenir compte en des buts thérapeutiques, des
besoins nutritionnels et de l'
enquête alimentaire.
- Le conseil diététique et l'
éducation : la modification du comportement
alimentaire doit être réalisée par étapes, négociée, justifiée, expliquée de façon
claire au malade. Elle nécessite d'
être personnalisée et adaptée aux habitudes
alimentaires du patient.
- L'
évaluation régulière des modifications alimentaires réelles par l'
enquête
alimentaire et de leurs résultats permet l'
adaptation du conseil et le renforcement
de la motivation.
56
INSERTION
ONEP
57
SYMPOSIUM SANOFI AVENTIS
Prise en Charge du Diabète Type 2
H. El GHOMARI
58
SYMPOSIUM BAYER
L’argument de Poids dans la Contraception
Ou
Les Bénéfices non contraceptifs de la Contraception
D. FERHATI
La Contraception Orale, ou la pilule (communément appelé), fête ses 50
ans cette année, et depuis son évolution n’a cessé de nous épater, mais surtout de
nous aider à pouvoir offrir à chaque femme, la contraception qui lui faut
L’éthinylestradiol, agent commun de toute la contraception orale, se
présentait, il y a quelques années, à des dosages tellement élevés, poussant une
majorité de femmes utilisatrices de la pilule, soit à l’arrêter, soit à chercher
d’autres contraceptifs oraux pouvant offrir des bénéfices additionnels, et ainsi
contrecarrer les effets indésirables de cet éthinylestradiol sur l’organisme
féminin.
Les chercheurs de leur côté, n’ont jamais cessé, de travailler sur la
découverte de ce progestatif, qui puisse améliorer la tolérance des contraceptifs
oraux actuels, et aller même pouvoir offrir des bénéfices supplémentaires, pour
diminuer des effets secondaires et surtout régler le problème de prise de poids,
cause principale de l’arrêt de la pilule.
Et une nouvelle classe chimique de progestatifs est apparu, donnant à la
contraception orale aujourd’hui une nouvelle dimension.
59
SYMPOSIUM GSK
Syndrome Métabolique
H. El GHOMARI
60
INSERTION
JASMINE
De BAYER
61
Partenaires Officiels
Le Ministère de la Santé
Sponsors Officiels
Sponsors Seniors
Partenaires
Partenaires
Novopharma
Info Pharma
SIDEPH
L’Agence
PARTENAIRE MEDIA
RADIO CHADA FM
Liste des partenaires et sponsors arrê
arrêtée
tée le 26 Mars 2010.
2010.
62
3
ème
de Couverture
INSERTION
SORENTO
De KIA
63
4
ème
de Couverture
INSERTION
AUGMENTIN
De GSK
64
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