(a) Montrer que : E((Xn−m)2) = V(Xn) + (E(Xn)−m)2.
(b) Montrer que, pour tout réel εstrictement positif, on a :
P(|Xn−m|>ε)61
ε2(V(Xn) + (E(Xn)−m)2)
(c) Montrer que la suite (Xn)n∈N∗converge en probabilité vers la variable certaine égale à m.
2. Soit n∈N∗et p∈]0,1[. On lance nfois une pièce non équilibrée avec laquelle la probabilité d’obtenir pile
lors d’un jet est p.
Soit Snla variable aléatoire réelle égale au nombre de pile obtenus. Enfin, Ynest la variable aléatoire définie
par : Yn=eSn
n.
(a) Calculer l’espérance et la variance de Yn.
(b) Montrer que la suite (Yn)n∈N∗converge en probabilité vers la variable certaine égale à ep.
Exercice 20 –(HEC 2010)
1. Question de cours : Rappeler les formules de Taylor-Lagrange (égalité et inégalité), ainsi que leurs conditions
de validité.
2. On note fla fonction définie sur Rpar :
f(x) = (xe−x2
2si x > 0
0sinon.
(a) Calculer la dérivée à droite de fen 0.
(b) Montrer que fest une densité de probabilité.
(c) Soit Xune variable aléatoire définie sur un espace probabilisé (Ω,A, P ), admettant fpour densité.
Montrer que Xpossède une espérance et une variance, et les calculer.
3. Soit (Xn)n∈N∗une suite de variables aléatoires définies sur (Ω,A, P ), indépendantes, de même loi, admettant
pour densité une fonction gcontinue sur R, nulle sur ]− ∞,0], de classe C1sur ]0,+∞[, et possédant une
dérivée à droite non nulle en 0, égale à c.
(a) Justifier le développement limité, quand xtend vers 0par valeurs supérieures :
P([X16x]) = c
2x2+o(x2).
(b) Pour tout entier n>1, on note Yn= inf(X1, X2,...,Xn).
i. Démontrer que la suite (Yn)n∈N∗converge en probabilité vers 0quand ntend vers l’infini.
ii. Trouver une suite (an)n∈N∗de nombres réels strictement positifs tels que anYnconverge en loi vers
la variable aléatoire Xde la question 2 quand ntend vers l’infini.
Exercice 21 –(ESCP 2010)
Soit θun paramètre strictement positif. Les élèves d’un établissement numérotés 1,2,... arrivent successivement à
la cantine qui abrite un grand nombre de tables très grandes (ainsi tous les élèves pourraient se placer à une même
table, ou pourraient tous occuper des tables différentes...).
Le premier élève s’assied à une table au hasard.
Pour k>1, lorsque le (k+ 1)-ième élève arrive, il choisit au hasard un des kélèves déjà attablés et s’assied à sa
table avec la probabilité k
k+θou occupe une nouvelle table avec la probabilité θ
k+θ.
Pour n>1, on note Tnla variable aléatoire définie sur un espace probabilisé (Ω,A, P ), égale au nombre de tables
occupées lorsque nélèves ont pris place, et pour i∈[[1, n]],pn,i =P(Tn=i).
1. (a) Montrer que pn+1,1=n!
(1 + θ)(2 + θ)...(n+θ). Calculer également pn+1,n+1.
(b) Déterminer une relation de récurrence entre pn+1,i,pn,i et pn,i−1, pour i∈[[2, n]].
2. (a) On pose Qn(x) =
n
X
i=1
pn,ixiet Pn(x) =
n−1
Y
i=0
(x+i). Montrer que
Qn(x) = Rn(θx)
Rn(θ).
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