Description :
• L’arlequin, un canard de petite taille, mesure environ
45 cm de longueur.
• Le mâle adulte a un plumage bleu-gris et un plastron
blanc bien défini sur la tête, sur le cou et sur la
poitrine; il a les côtés roux ou marron.
• La femelle est d’un brun sombre et ses plastrons blancs
sont répartis de la même façon.
• Le mâle produit son plumage adulte au cours de la
deuxième ou troisième année.
Habitat :
• L’Arlequin plongeur, un canard de mer migrateur, se
trouve sur les deux côtes de l’Amérique du Nord, ainsi
qu’en Asie du Nord et de l’Est, en Islande et au
Groenland. Il fréquente les aires d’hivernage
traditionnelles.
• Il n’existe que quelques comptes rendus au sujet de la
reproduction d’arlequins au N.-B., sur deux rivières du
nord de la province.
• L’Arlequin plongeur se reproduit sur les rivières et les
cours d’eau rapides, clairs et turbulents.
• Les nids sont construits à même le sol, assez souvent à
l’abri d’épaisses broussailles, et, en général, près de
rivières et de cours d’eau rapides et à fond rocheux.
• Le N.-B. lui sert surtout d’habitat d’hivernage (de
décembre à mars), dans la baie de Fundy.
• Pendant les mois d’hiver, on aperçoit l’Arlequin
plongeur le plus souvent le long des longues côtes
rocheuses et exposées, et sur les récifs en mer.
• Il s’alimente sur les surfaces rocheuses immergées et sur
les roches et récifs battus par les vagues.
Biologie :
• L’Arlequin plongeur se reproduit en mai ou au début
de juin.
• La femelle pond 5 ou 6 oeufs.
• En été, l’arlequin se nourrit surtout de larves d’insectes
aquatiques.
• En hiver, son régime varié comprend l’escargot, la
patelle, le crabe, les bivalves, les amphipodes, les
gastéropodes, les copépodes et peut-être les œufs de
poisson.
• Année après année, l’Arlequin plongeur regagne la
même aire d’hivernage.
Menaces :
• Au N.-B., la perturbation des aires d’hivernage par les
activités et l’aménagement accrus sur les côtes pourrait
être très nuisible à nos populations déjà faibles.
• Il existe peu de renseignements historiques au sujet des
populations d’Arlequins plongeurs au N.-B.
• La chasse a peut-être contribué à abaisser le nombre
d’individus au taux actuel, mais le faible taux de
reproduction de l’animal est aussi un facteur probable.
• Le braconnage et les tirs accidentels pendant la chasse
peuvent encore représenter un danger pour ce canard
malgré son statut d’espèce protégée dans la plupart des
régions de l’est.
• Les déversements de pétrole près des aires d’hivernage
traditionnelles peuvent nuire à une bonne partie des
individus qui hivernent au N.-B.
Efforts de rétablissement :
• À l’heure actuelle, il est interdit de chasser l’Arlequin
plongeur dans l’est du Canada.
• Selon des recherches récentes, une population
importante d’Arlequins plongeurs hiverne au large du
Groenland, mais elle se reproduit au Canada. Ainsi, sa
population dans l’est est beaucoup plus importante
qu’on ne le croyait.
• C’est pourquoi, selon le COSEPAC, le statut de la
population d’Arlequins plongeurs de l’Est s’est
amélioré, passant de « En voie de disparition » à
« préoccupation spéciale » en 2001.
• Comme l’Arlequin plongeur est encore présent en
nombre très limité au N.-B., il est une espèce menacée.
• Au N.-B., on contrôle chaque année les aires
d’hivernage actuelles.
Que peut-on faire pour protéger l’Arlequin plongeur?
• Appuyer les programmes de formation des chasseurs.
• Appuyer la protection des aires d’hivernage contre les
perturbations et l’aménagement.
• Appuyer les initiatives de réduction des risques de
déversements de pétrole dans toutes les eaux côtières et
surtout près des aires d’hivernage traditionnelles.
Arlequin plongeur
Histrionicus histrionicus
Situation actuelle au N.-B. En voie de disparition
Situation actuelle selon le COSEPAC Préoccupante
Groupe d’ espèces Oiseau
Renseignements sur l’Arlequin plongeur
Répartition de
l’espèce au N.-B.
Photo : Richard kuzminski