Habitat :
Il vit en société sous la terre (jusqu’ à 200 individus) dans un trou (ancien trou de souris, nid
d’oiseau ou d’écureuil, sous du bois mort). C’est un abri qui sert au stockage et à l’élevage des
jeunes.
Nourriture :
C’est la femelle qui visite beaucoup de variétés de fleurs (elle visite en moyenne 30 fleurs par
minute) : des chardons, du thym, du trèfle, des pissenlits, des fleurs des arbres fruitiers, des
chatons des saules, des iris, des marguerites, des belles de nuit, du chèvrefeuille, des fleurs de
cardère sauvage, etc.… dont elle pompe le nectar avec sa trompe de 1 à 2 cm. Elle récupère le
pollen avec les vibrations de son bourdonnement qui agitent les grains. Ils se posent alors sur les
poils de sa fourrure.
Le pollen est transporté dans une « corbeille » située à l’extérieur des tibias postérieurs.
- Lorsqu’un bourdon butine une fleur de sauge, la plante fait basculer ses étamines qui contiennent le pollen et ainsi
l’insecte se retrouve couvert d’une fine poussière jaune qu’il va transporter dans une autre fleur de sauge
- Les maraichers recherchent cet insecte pour polliniser leurs plantes cultivées en serre afin de ne pas avoir à le faire à
la main
Reproduction :
Après accouplement à l’automne, la reine pond plusieurs fois 8 à 14 œufs qu’au printemps. Ils
donneront des ouvrières d’où sortiront des larves qui dévoreront le pollen des cellules.
En été, elle pond des œufs pour fabriquer des mâles et des reines sexuées qui quitteront le nid et
s’accoupleront.
Ponte :
La reine construit des urnes en cire où elle stocke le miel et le pollen et où elle dépose ses œufs.
Elle les couve durant 4 jours d’incubation en les réchauffant de ses ailes, qu’elle agite.
Elevage :
La reine nourrit ses petits dans « la bourdonnière » en régurgitant un mélange de pollen et de miel
qu’elle pétrit et que l’on appelle « pain d’abeilles ».
Puis les larves tissent un cocon de soie et après cinq semaines, de jeunes ouvrières en sortent et
aident leur mère à prendre en charge la génération suivante.