vignes, bords des chemins, ronciers et talus (voie
de chemin de fer).
Période d’activité
Elle commence à la mi-mars. L’activité du
Lézard vert est diurne et il est sensible à la
température qui détermine son rythme d‘activité.
L’optimum s’observe entre 9h et 11h du matin.
L’après-midi, l‘activité se restreint. Le Lézard
vert préfère se déplacer au sol, mais il peut
cependant grimper sur les branches basses des
chênes, des pins ou autres buissons pour élever
sa température interne si les conditions sont
moins favorables. La température minimale
tolérée est de 15°C et l’optimum thermique
atteint 32/33°C (SAINT GIRONS, 1977).
L‘hivernage débute vers la mi-octobre.
Les Lézards verts sont sédentaires et les mâles
manifestent une intolérance territoriale marquée.
Ils occupent un espace de 200 à 600m
2
(SAINT
GIRONS et al., 1989) voire 1200 m
2
(PILLET,
2007).
Reproduction
Espèce ovipare. Sa période de reproduction
s‘étend d‘avril à mi-juin. Les mâles se
poursuivent bruyamment dans la végétation et
les combats sont violents. Un mâle peut féconder
plusieurs femelles et celles-ci s‘accouplent
plusieurs fois avant chaque ovulation. Une
femelle peut pondre 2 fois au cours de la saison
(généralement vers la fin mai et la fin juin).
Les œufs (de 5 à 15) sont déposés dans un terrier
peu profond creusé par la femelle dans un
matériel meuble comme du sable, du limon ou
du loess. Les pontes sont souvent déposées le
soir ou même de nuit. L‘incubation varie entre
50 et 100 jours
selon les conditions
météorologiques et la température du substrat. A
la naissance, les jeunes mesurent 3 à 4.5 cm. Ils
sont parfois la proie des adultes. La longévité de
l‘espèce est comprise entre 5 et 15 ans (PILLET,
2007).
Proies, prédateurs et menaces
Le régime alimentaire du Lézard vert est très
varié. Les arthropodes constituent cependant
l’essentiel de la nourriture : coléoptères,
orthoptères, chenilles glabres, cloportes,
araignées... Il recherche aussi les mollusques à
coquille mince et consomme parfois des baies
mûres tombées au sol dont il lèche le jus. Il
capture occasionnellement des lézards et des
rongeurs nouveau-nés. Il s’hydrate souvent et
boit les gouttes de rosée sur les végétaux, ou se
rapproche de l’eau en période de sécheresse
(VANCEA et al,. 1956 - PILLET, 2007).
Les prédateurs du Lézard vert sont nombreux
tels que les rapaces (Faucon crécerelle…), les
serpents (Couleuvre verte et jaune,…) ainsi que
les mammifères carnivores (Chat domestique,…)
et certains automobilistes. Notons que comme
tous les lézards, il peut laisser sa queue comme
diversion en cas d’attaque (autotomie).
Les menaces affectant cette espèce sont liées aux
activités agricoles, à la perte et la dégradation de
leurs habitats et à la pollution chimique.
Vous pouvez contribuer à améliorer les
connaissances sur cette espèce en envoyant
toute observation à la CERFF par email
Haute savoie.
Sources bibliographiques :
INPN (Inventaire national du patrimoine naturel) / Karch (Centre de coordination pour la protection des
amphibiens et des reptiles de Suisse) / LPO Haute savoie / Cora faune sauvage /
Société Herpétologique de France /
ARNOLD (N.) & OVENDEN (D), 2004 - Le Guide Herpéto, Delachaux & Niestlé, 288 p. /
Tachon William